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Chapitre 5

Le marché…

La plus visible des formes de l’économie (depuis toujours)

Fernand Beaudal (1902-1985)

Qui songerait à minimiser le rôle de marché ?

- La genèse du capitalisme. est strictement liée à l’échange.


- C’est le lieu d’élection de l’offre et de la demande, du « recours à autrui »
- Le marché est affaire de « circulation »
- «Le marché, c’est une libération, une ouverture, l’accès à 1 autre monde… » F. Braudal .

La limite basse des échanges…


- Dès le XII siècles des prix uctuent.
- Les bourgs et les villes ont des marchés.
- Ce marché élémentaire se maintient à travers les siècles grâce à sa simplicité robuste.
- Le marché élémentaire et celui où l’on vend de la première main.
- Forme la plus directe et le plus transparente de l’échange commerce d’échange immédiat.
- Le plus gros de tous les échanges connus.
- Il est le mieux surveillé: à l’abri des tromperies.

Marché et concurrence…

Compétition: Contest/ Rivalry.


Compétition/ Concurrence.

1. Les formes de la concurrence exigées par l’équilibre


1.1. L’organisation du marché dans le modèle néoclassique.
- Les néo-classiques font abstraction de la diversité des formes de marché.
- Le marché est un centre unique qui propose des prix et reçoit les voeux des agents, sur cette
base.
La concurrence pure et parfaite dé nit deux caractéristiques du marché.:

- Les agents ne proposent pas de prix : Ils sont prices takers.


- Les agents calent leurs voeux sur l’information transmise par les prix: signal prix.

Cette concurrence pure et parfaite à deux problèmes:


- Absence de pouvoir des agents « la pureté »
- La disponibilité de l’information: « La perfection »

On débarrasse le marché de ses imperfections et impureté par hypothèse.

1.1.1. Les cas du producteur


1.1.1.1. Analyse des couts.
« Les couts prennent essentiellement en compte les forces en concurrence » Knight-1921.

(a) Coût total: Cout force+ cout variable


(b) Notion de coût marginal (Cm) -> (plus je produit plus c’est cher)
fl
fi
Cout moyen
Cout xe moyen
Cout variable moyen.

1.1.1.2. Maximisation du pro t.


Les variables:

- La recette: RT= P*Q


- Le cout: CT
- Le pro t: ∏= RT-CT

L’arithmétique:
- Maximiser le pro t:
- ∂∏/∂q= 0
Soit : ∂R/∂q-∂CT/∂q= 0

Impact:

Quelque soit les conditions de concurrence: Max le pro t.

Suppose Rm= Cm.


En cpp= P= Cm

Tout le problème réside dans la valeur de cette recette marginale.


Est-elle variable ? Est-elle constante ?

La concurrence parfaite suppose, l’absence de pouvoir du producteur: il subit le prix (price-taker).


P, le prix du marché est donc un paramètre.

En d’autres termes le prix P est dé ni sur le marché.


Il s’impose au producteur, quelle que soit la quantité Q qu’il propose.
P est donc constant pour le producteur.

Le prix de marché doit être égal au Cm pour dé nir la production qui maximise le pro t du
producteur.

1.2. Le marché en équilibre partiel.


1.2.1. Modalités de xation du prix.
- Les comportements sont dé nis en supposant les prix xés et connus.
- Comment les prix se xent-ils ?

- Il faut un système de prix qui soi le même pour tous.


- qui permette à chaque agent de réaliser ses plus.
- Montrer la comptabilité des projets des agents (la cohérence) exige une théorie,
l’interdépendance des agents: le marché en est le lieu.
Pour pouvoir raisonner, on ré échira en équilibre partiel, sur un seul marché. Les prix des autres
biens et les revenus sont supposés xés: c’est la clause « toutes choses égales par ailleurs ».
Cette clause contredit l’interdépendance générale des comportements.
1.2.2. Le tâtonnement Walrassien.
- Si la loi de l’offre et de la demande exprime l’existence d’un prix d’équilibre dans ce marché:
fi
fi
fi
fi
fi
fl
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
fi
- Walras propose un processus guidé par un « commissaire priseur »
- « le commissaire priseur» annonce le prix , les agents annoncent leurs intentions d’offre et de
demande.
- Mais aucun échange n’a lieu avant que le prix soit xé.
(au moment de l’annonce des prix d’équilibre)
Ce procédé est un peu bancal.
- Les agents doivent croire qu’il s’agit du prix d’équilibre à chaque annonce, sinon ils vont faire
des arbitrages.
- Ils sont myopes amnésiques.

2. Le juste prix dans la pensée classique.


2.1 Marchés et monarchie.
2.1.1. Villes et marchés.
- Les marchés urbains se tiennent une ou deux fois par semaine: délais de chalandise
- Dans les grandes villes ils peuvent être quotidiens.
- A Paris, ils devaient se tenir les mercredis, et samedis.
- « Ils représentent le plus gros de tous les échanges connus « smith »
- Fréquenté à jour xe, il est le centre naturel de la vie sociale.
- Pas uniquement l’échange marchand.
- Les autorités urbaines tiennent ferment leur organisation, leur surveillance et leurs
réglementations, les contenir dans de justes limites.

-> construction des halles


-> marchés permanents/spécialisés.
-> Halles-> marché couvert ou plus grand édi ce.

2.1.2. Les cadres réglementaires.


Places spéciales/heures données.

2.2. La concurrence dans la pensée libérale du XVIIIème siècle.


2.2.1. La concurrence de l’Esprit des lois.
Montesquieu.
Loi-> justice-> juste prix.
« C’est la concurrence qui met un prix juste au marché, et qui établit les vraies rapport entre elles.

Lois= Garantir l’indépendance, le droit de faire, ce que les règles/lois permettent.


liberté d’échanger.

Ce libéralisme revendique de se protéger contre les pratiques du commerçant: les excès du


commerce.

Nécessité d’un rôle modérateur de la sphère politique.

2.2.2. Juste prix et valeur chez Turgot.


Nul ne gagne dans l’échange, si les prix sont justes.

Turgot: Gain des échangistes -> nécessité de l’échange.

Biens -> Valeur estimative.


fi
fi
fi
3 idées :

- Besoins/désirs
- pas stérile-> gagner à l’échange.
- Echange valeur égale contre valeur égale= équivalence. Mais on ne peut pas dire qu’ils sont
identiques, on ne peut pas mesurer.

Le prix juste est un prix naturel, c’est-à-dire conforme à la nature de l’échange et au droit naturel.

- Il respecte le droit des propriétaires: celui de la marchandise et celui de l’argent.


- le prix du marché est juste, le prix judiciaire est injuste.

« La liberté entière de tout commerce est un corollaire du droit de propriété »

Si le propriétaire…
Prix concurrentiel-> prix libre
C’est la liberté qui aboutit à la concurrence. Un prix pratiqué est injuste s’il n’est pas établi sous le
régime de la concurrence.

- Le « juste prix » ne relève pas de la morale.


- « Valeur égale » -> chaque échange est particulier.
- Le moraliste ne dispose d’aucun critère pour porter un jugement sur les conditions de l’échange
bilatéral.
- « Juste prix » -> pas de norme -> équilibre instantané.
- La « vraie valeur » n’a aucune réalité, autre que son expression immédiate.

2.2.3. Les conditions de la compétition chez Adam Smtih.


-> information asymétirque.
5 conditions de concurrence chez Smith.

- Niveau qui ne s’endort pas.


- beaucoup de niveaux
- une connaissance du marché.
- Des individus libres.
- Un libre déplacement d’une activité à l’autre.

3. Les conditions nécessaires pour qu’il y est la concurrence pure et parfaite.


Pure:

- Atomicité : Grand nombre d’acheteurs/vendeurs.


- Homogénéité: Produit similaire: choix, prix.
- Transparence: Information connus de tous.

Parfaite :

- Libre entrée et sortie des agents.


- Mobilité des facteurs de productions.

Franck Knight (1885-1972) « Perfect competition »

-> une grande centralisation qui exige un commissaire priseur pour crier les prix.

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