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ANNEE 2015/2016
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SOMMAIRE
1 - Ve r r e o p t i q u e d u v i s i b l e
1-1- Classe des verres optiques :
1.2- Verres Silicatés d’oxydes
1.3- Verres non-silicatés
2-Traitement de surface du verre optique
2.1- Rodage du verre
2.2- Procédé de polissage des composants optiques
3- Les matériaux des couches minces optiques
4. - Techniques de déposition des couches minces
4.1- Notion du vide
4.2- Evaporation thermique sous vide
3.3- Pulvérisation cathodique (sputtering)
3.4- Evaporation par faisceau électronique
3.5- Procédés chimiques
3. 5.1-Revêtement par la technique SOL-GEL
3. 5.2- Techniques de revêtement par immersion
4.6. Méthodes de détermination de l'indice de réfraction et l'épaisseur
4.7. Les facteurs influençant les propriétés de couches minces :
4.7.1- Nature du substrat
4.7.2- Polissage du substrat
4.7.3- Stockage du substrat
4.7.4- Méthode spectrophotométrique de mesure de l’indice
4.7.4.1- En incidence normale
4.7.4.2- La méthode des enveloppes
4.7.4.3- En incidence oblique
4.8- Exemples de Transmission de quelques matériaux optiques
4.8.1- Exemple de réalisation des miroirs diélectriques à couches multiples
4.8.2-Variation du spectre de transmission en fonction de l’épaisseur optique
5.1- -Défauts de surface optique
5.1.1-Les défauts sous la surface
5.2- Etats de surface optique
5.2.1. La Rugosité
5.3- Mesures hiérarchiques des échelles par des different s microscopes
5.4. Microscopie optique des surfaces optiques
5.5. Surface optique par microscopie à force atomique (AFM)
5.6. Surface optique par Profilomètre Optique
5.6.1 Profilomètre optique modèle Veeco ( Rugosité)
5.7. Rugosité de surface par la méthode de Diffusion de lumiere
5.8. Caractérisation de l’état de surface par la méthode Interférométrique
6. Tenue au flux laser (TFL) et endommagement
6.9.1. Paramètres influent sur la tenue au flux laser des couches minces (TFL)
6.9.2. Morphologies d’endommagement dans des couches minces optiques (CMO)
6.9.3. Délamination par le flux laser
6.9.4- Formation des Cratères
6.9.5- Endommagement de l’empilement multicouches
7. Méthodes de caractérisation des surfaces
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MATERIAUX OPTIQUES
Le verre
- Verres optiques et composants optiques UV-VIS-IR
- Verres spéciaux : verre laser, verre pour filtre coloré Verre technique
- Développent de nouveaux verres et des verres spécifiques
- microlentilles et micro miroirs
Cristaux optiques
- Cristaux liquides
- Cristaux Ultra violet UV
- Matériaux Infra rouge IR
- Cristaux lasers et Cristaux hygroscopiques
Matériaux divers
- Verre organique, polymère
- Céramiques transparents
- Réseaux,
1 - Ve r re o p t i q u e d u v i s i b l e
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En générale, les verres sont composés d'un mélange d'oxydes formateurs, de modificateurs
et de constituants secondaires avec différents pourcentages.
Des sables à plus de 99 % de SiO2 apportent la silice (qui joue le rôle d'oxyde formateur de réseau)
qui entre à environ 72 % dans la composition d'un verre courant après fabrication. Des sables plus
purs contenant de faibles teneurs d'impuretés (< 0,02 % d'oxyde de fer) sont réservés pour
élaborer les verres d'optique et la cristallerie.
a- Oxydes formateurs :: Ce sont des oxydes principaux, utilisés en grande proportion pour
former le réseau vitreux dont les plus importants sont :
- P2O3: Verre à base de phosphate, élève la transparence dans l'ultraviolet et l'abaisse dans
l'infrarouge ; il diminue la résistance chimique du verre.
Et que pour chacun de ces formateurs, on peut introduire ensemble où séparément des
modificateurs très nombreux dont certains peuvent être partiellement formateurs ; On peut voir
l’étendue pratiquement infinis des compositions des verres possibles.
Les oxydes suivants sont utilisés pour améliorer les propriétés mécaniques et optiques du verre:
- Al2O3 : Augmente l'intervalle de façonnage du verre et améliore la résistance mécanique
et chimique.
- ZnO : augmente la dureté des verres de silicates.
- PbO: obtenu à partir du Pb3O4. Augmente l'indice de réfraction et la résistivité
électrique (dans le verre cristal, la teneur en PbO est supérieure à 24 %) et à forte teneur (40 à
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80 %) est utilisé dans les verres optiques et les verres protecteurs contre les rayons X. Il diminue
la température de transition interne Tg.
-TiO2: Améliore la résistance aux acides et augmente la résistance mécanique.
- En plus de MgO, BaO
c- Oxydes intermédiaires: Les oxydes intermédiaires ou secondaires tels que As2O5, Sb2O3,
MnO, CoO . Ils sont ajoutés en petite quantité soit comme affinant, soit comme colorant. La
couleur d'un verre est donnée par les oxydes métalliques présents comme impuretés dans les
matières premières ou apportés intentionnellement. Les oxydes de nickel apportent une couleur
grise (NiO), ceux de manganèse (MgO) : violette, ceux de cobalt (CoO): bleue, ceux de cuivre
(CuO) : rouge ou verte, Ceux de chrome (CrO) et ferrique (Fe2O3) : couleur verte … La couleur
ambre, qui protège des rayonnements UV, est donnée par des sulfures de fer (III), en milieu
réducteur.
d- Structure du verre
. L’état amorphe est un état exceptionnel de la matière, en ce sens que normalement une
substance se présente suivants les conditions de température et de pression sous les états
cristallisés (solide), liquides ou gazeux mais ne passe pas par l’état amorphe. Les éléments
constitutifs du verre de silice sont les tétraèdres (SiO 4) qui sont assemblés par les sommets par des
ions O-
Fig: Silice cristallisée, réseau ordonné – Quartz- Fig.: Représentation schématique plane de la
silice cristallisée, réseau ordonné – Quartz- et d’un réseau désordonné de la silice vitreuse
(verre)
L’architecture désordonnée des verres permet des combinaisons infinies. Constamment, les
chercheurs créent des verres plus perfectionnés doués des propriétés nouvelles.
Les verres optiques sont différents des verres industriels par les soins particuliers que
nécessitent leurs productions, composition chimique et les propriétés qui en découlent. Ils sont
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surtout représenté par les Flints et les Crown et sont caractérisés par l’indice de réfraction n et le
nombre d’abbé .
Désignation des verres: Ex : Bak 574 564 Barium Crown n=1.574 et =56.4
Il existe un nombre important de types de verres qui diffèrent suivant les caractères chimiques de
leurs composants principaux. Le tableau 1.2 montre la composition chimique moyenne (% en
poids) et quelques propriétés des principaux verres silicates.
SiO2 72.6 81 77 55
B2O3 6.8 13 - 7
Al2O3 1.7 2 - 15
CaO 4.6 - 1 21
MgO 3.6 - - -
PbO - - 8 -
Na2O 15.2 4 9 1
K2O - - 5 1
(10-6 K-1) 92 33 93 60
d (g/cm3) 2.47 2.23 2.86 2.61
indice n 1.51 1.47 1.54 1.55
Définition : le rodage est procédé d’enlèvement de copeaux par un abrasif. Il sert à éliminer
les imperfections macro-géométriques et diminue la rugosité de surface obtenue par les procédés
précédents (meulage, tronçonnage …) et préparer les pièces usinées pour le procédé de finition
(polissage).
Le rodage est appliqué en plusieurs phases en raison de la dépendance de la quantité de copeaux
enlevée et de la rugosité de surface. Le rodage s’effectue en trois phases (grossier, moyen et fin).
Rodage grossier : granulométrie (F80-F40) fraction de grains abrasifs avec diamètre
moyen (en µm).
Rodage moyen : granulométrie (F28-F20).
Rodage fin : granulométrie (F10-F7).
Les matériaux abrasifs utilisés sont: le corindon (Al 2O3), carbomidum (SiC) et boroncarbide (B 4C)
et d’autres matériaux synthétiques durs en suspension avec l’eau
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Il faut bien s’assurer que chaque étape de doucissage a bien fait disparaître tous les défauts sous la
surface engendrés par les plus gros grains de l’étape précédente.
Le rodage peut être expliqué par deux phénomènes qui se déroulent successivement :
2- Arrachement mécanique des copeaux sur la surface du verre par les grains d’abrasifs
pointus qui sont pressés contre la surface de la pièce à usiner.
L'opération est identique à la précédente, mais la contre forme est recouverte de feutre à
polir ou d'une pellicule en plastique spéciale. Un abrasif encore plus fin, comme de l'oxyde de
cérium ou de titane mélangé à l'eau, est utilisé. Pendant le polissage très peu de matière est
enlevée. Il se produit un fluage : les bosses sont progressivement poussés dans les creux, de façon
à lisser parfaitement la surface.
C’est l’opération finale dans la fabrication des éléments optiques. Il permet d’obtenir une surface
miroir sans irrégularités de surface, transparente et avec une bonne qualité de l’état de surface. Le
rodage fin (le doucissage) montre une rugosité moyenne de 2-7 m par les grains abrasifs libres et
inférieurs si les outils à diamants sont utilisés, par contre le polissage produit des surfaces
brillantes avec une bonne uniformité et une rugosité inférieure à 0,002 m.
Le polissoir est utilisé au lissage de la surface du verre, il joue de rôle de portes outils et transmet
la pression de charge aux grains de l’agent polissant qui y sont encastrés.
Il existe plusieurs types des outils de polissage comme montre la figure
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Fig: Types de polissoirs et les abrasifs en suspension de polissage
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3- Techniques de déposition des couches minces optiques
Les techniques de dépôt des couches minces ainsi que leur étude ont connu ces dernières
années un grand développement et sont devenues une véritable discipline de recherche scientifique
dans tout les domaines (optique, matériaux des solides, électronique, physique, chimique). En
effet, les théories physiques relatives à leur élaboration sont très avancées, les technologies grâce
auxquelles on les produit deviennent de plus en plus perfectionnées.
Actuellement, les couches minces diélectriques sont largement appliquées dans le domaine
dans le domaine optique. L'introduction de ces couches a permis la réalisation des composants
optiques de différents natures (anti-reflets, miroir sélectives, filtres interférentiels, polariseurs…).
Les méthodes sous vide s'avèrent pratiquement capable d'assurer de telles exigences, mais
chaque appareil a son propre comportement et leur propre paramètres d'influence. Le but de
l'utilisation de ces méthodes de déposition est d'assurer que les couches sont :
PHYSIQUE CHIMIQUE
Le vide au sens exact correspond à un espace ne contenant aucune matière. Un tel vide
devrait être entouré de parois imperméables pour toutes les particules matérielles et qui n'émettent
pas de molécules dans l'espace. Ces conditions sont approximativement accomplies dans l'espace
cosmique. Par contre la notion technique de vide indique l'état physique d'un volume de gaz dans
lequel le nombre de particules est réduit par rapport à celui dans les conditions normales. Par
exemple:
Gamme de vide:
Principe de la technique : Une fois le vide nécessaire réalisé, l'évaporateur est chauffé
progressivement jusqu'à ce que le matériau à évaporer soit fondu. Le matériau est alors porté à une
température suffisamment élevé qui se vaporise en se projetant rectilignement en rayons
moléculaires dans l'enceinte à vide protégée par un diaphragme. Le courant de vapeur se condense
à la surface de la pièce et forme un film métallique solide réparti uniformément sur toute la surface
du substrat. D'une façon générale, les objets à recouvrir sont placés au-dessus des évaporateurs.
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4.3- Pulvérisation cathodique (sputtering)
Les dispositifs de base de pulvérisation cathodique sont les mêmes que ceux de
l'évaporation sous vide, mais la source d'évaporation est remplacé par un générateur à haute
tension (quelques Kv). La pulvérisation est réalisée dans un vide primaire de 10-1 à 10-3 Torr.
Principe : Un champ électrique est appliqué par le générateur à haute tension, entre l'anode relié à
la masse et sur laquelle et placés la pièce à métalliser et la cathode (métal à pulvériser). Ce champ
provoque un déplacement des électrons qui, pendant leur accélération, ionisent par chocs les
atomes d'un gaz inerte. Un plasma (espace sombre) d'électrons et d'ions positifs sont alors
accélérés par le champ électrique et vont bombarder la cathode en lui arrachant des atomes pour
former un courant de particules. Les atomes pulvérisé ont alors acquis une énergie qui leur est
transmise par les ions positifs pendant le processus de choc. Cette énergie leur permet de quitter le
réseau atomique pour se projeter dans la cloche et se déposer enfin sur la pièce à métallisé
(substrat).
Récemment, l'évaporation par faisceau électronique a pris une place prépondérante dans
l'industrie de dépôt sous vide, du fait que le procédé est précis, efficaces et automatique.
Le bombardement du matériau à évaporer est ponctuel et l'évaporation est immédiate, avec une
énergie de 1-10 Kev à partir d'une source d'électrons. Le faisceau électronique est crée, focalisé
puis accéléré par un dispositif spécial, schématisé sur la figure.
Le bombardement électronique permet d'évaporer efficacement des métaux réfractaires et
diélectriques et permet ainsi d'obtenir dans le cadre des phases de travail facile à commander et
entièrement automatisé, des taux d'évaporation élevés et une très grande pureté des couches
déposées. En effet, les réactions chimiques entre l'évaporateur (faisceau) et le matériau à évaporer
sont existantes et par conséquent la formation d'alliage est évitée.
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4.5- Procédés chimiques
Le revêtement s'effectue grâce aux changements chimiques de matière initiale sur la
surface à revêtir. Ceci est dû à la présence de quelques facteurs qui favorisent cette transformation.
Les procédés chimiques sont réalisés sous une pression atmosphérique normale.
Le revêtement peut être employé pour des matériaux transparents et non transparentes. Les
propriétés de la matière intéressantes sont, facile-à-propres, propriétés croissantes sur les lunettes
minces, micro-comportement des couches, les photochromismes ou les propriétés de
l'elecrochromique, mais aussi propriétés pour l'instant fabriquées par les autres techniques, aussi
loin qu'ils peuvent être préparés meilleur marché. Il y a des antireflective (AR) couches, IR
couches réflectrices.
Un avantage des techniques de ces revêtements humides est, ces structures moléculaires
développées par synthèse chimique peuvent être utilisées pour développer de nouvelles propriétés
et préserver ces structures sur la surface, ou développer de nouvelles structures moléculaires
désirées par traitement de chaleur et réaction chimique subséquente sur la surface.
Dépôt en solution
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Etapes du processus du revêtement par immersion:
Propriétés des Matériau Nettoyage Matériau effluve Méthode pression Vitesse de Vapeur Température
couches du du de dépôt d'évaporat déposition partielle du substrat
substrat substrat ion
Transmission + + + (+) (+) ++ (+)
Indice de + + ++ ++ ++ ++
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réfraction
Lumière ++ + (+) (+) + ++ (+) + ++
diffusée
Epaisseur + + + + + ++
géométrique
Contraintes ++ (+) ++ + + + +
résiduelles
Adhérence + ++ ++ + + + + +
Dureté + + + ++ + + ++
Résistance par (+) + + + + + +
rayon laser
Stabilité de + + + + ++
température
Insolubilité (+) + + + ++ + + ++
Défectuosité ++ + + + ++ (+) + +
++ : indique une grande dépendance des paramètres du procédé sur les propriétés des couches
+ : indique une dépendance moyenne
(+) : indique une dépendance possible
4.7.1- Nature du substrat
Après traitement thermique des couches, des réactions chimiques en phase solide par
l'échange des ions peuvent survenir en changeant la composition chimique de la surface du
substrat en verre et de la couche déposée. Ce changement entraîne une variation de la structure et
donc de l'indice de réfraction de la couche. Cette inter-diffusion change les propriétés optiques et
influe sur l'adhérence en fonction des réactions produites.
La diffusion des composants en verre Si et Na du verre dans la couche /4 de MgF2 obtenue par le
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Génération, par un modèle de calcul, de la croissance des nodules dans la couche mince
a- Simulation de l'aspérité de surface du substrat b-Simulation d'une impureté de revêtement
Réflexion des couches anti–reflets type V sur substrat en verre (Schott Bak4)
A) avec couche de polissage B) sans couche de polissage
4.7.3- Stockage du substrat
Le verre est stocké avant la déposition sous certaine condition y compris la présence de
l'humidité. L'eau peut se condenser sur la surface du verre, les cations se diffusent à l'intérieur des
gouttes et le liquide obtenu se transforme en une solution alcaline qui attaque la surface du verre.
Cette détérioration de la surface peut modifier les propriétés optiques et mécaniques de la couche,
telles que les caractéristiques spectrales, adhérence, dureté et la résistance à l'abrasion.
A l'aide de cette méthode, des spectres de transmission (T) ou de réflexion (R) sont
enregistrés. Ces spectres sont des courbes d'interférence qui présentent des maximas et de
minimas, à partir desquels sont déterminés l'indice de réfraction et l'épaisseur la couche mince
déposée.
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L'utilisation de cette méthode n'est possible que, dans le cas où la couche est transparente déposée
sur un substrat transparent, avec un indice de réfraction qui ne varie que très peu en fonction de la
longueur d'onde. Cette condition est plus ou moins remplie dans le visible pour les fluorures. La
détermination de l'indice et de l'épaisseur, à partir du spectre enregistré, se fait de trois manière
différentes qui sont:
- en incidence normale
- la méthode des enveloppes
- en incidence optique.
La transmission de l'échantillon des couches anti–reflets est mesurée à l'aide du
spectrophotomètre (UV-VIS). Le maximum de transmission correspond à la condition de la
phase. Les diélectriques ont une extinction négligeable et que la dispersion entre les deux
valeurs de longueur d'onde est négligeable.
La transmission de l'échantillon est ensuite mesurée à des angles d'incidences différents. Les
inclinaisons ont réalisées par des platines rotatives qui supportent l'échantillon, les longueurs
d'ondes correspondantes sont directement déterminées par le spectre de transmission.
Dans le cas des couches minces diélectriques anti–reflets n2> n1> n0 et avec la supposition que
le coefficient d'absorption et négligeable (k0), la détermination de l'indice de réfraction se fait
par le mesure de réflexion ou de transmission.
- Par mesure de réflexion:
Pour une couche mince non absorbante d'indice n1 et d'épaisseur géométrique e sur un substrat
n2 et exposé sur un milieu d'indice n0, la reflexion est donnée par l'équation suivante:
Donc pour annuler le facteur de réflexion pour une couche anti-reflet, il faut utiliser un matériau
de couche telle que son indice de réfraction soit la moyenne géométrique des indices des milieux
extrêmes (air et substrat) et que l'épaisseur optique n.e est un multiple impair de /4 donc n.e =
/4, 3/4, 5/4 …, on parle alors de condition d'amplitude et condition de phase. Donc R=0, il
faut que:
A partir de l'équation précédente de la réflexion et sachant que Rmin=R/4, l'indice de réfraction n1
est donnée par la relation suivante :
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4.7.4.2- La méthode des enveloppes
Elle est basée sur la détermination des courbes enveloppées obtenues par des mesures
de transmission. Cette méthode est utilisée pour la détermination des constantes optiques (n 1,k)
des matériaux faiblement absorbants et pour des épaisseurs optiques supérieure à /4, c'est à
dire avec au moins deux minimas et de maximas.
L'indice de réfraction n1 et le coefficient d'absorption (k) sont donné par les équations suivantes.
Où:
=1 , = -1, si n1<n2 ,
Cette méthode a le même principe que celle de l'incidence normale, mais seulement le calcul
de l'indice de réfraction est obtenu par la mesure de la transmission optique après avoir changé
l'angle d'incidence. Cette méthode permet l'étude des milieux diélectriques peu absorbants.
La formule de l'incidence normale devient alors en incidence oblique:
Incidence oblique
Le rapport entre l'incidence normale et l'incidence oblique détermine l'angle d'incidence dans la
couche mince , et l'indice est calculé par la loi de SNELL:
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L'épaisseur optique est déterminé par l'équation précédente en connaissant l'ordre d'interférence
qui correspondant.
4.8- Exemples : Transmission en fonction de la longueur d’onde de quelques matériaux
optiques
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4.8.2-Variation du spectre de transmission en fonction de l’épaisseur optique
Principales limitations
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Surface optique fonctionnelle et ses défauts
Défauts de surface
Rainures Impuretés
Cratère + résidu
Couche de polissage
Il s'agit des rayures, piqûres, tâches diverses, défauts de traitement... Ils peuvent être de différentes
tailles et formes, et donc provoquer des effets variés : variation d'amplitude de la lumière par
occultation ou atténuation, variation de phase, diffraction, perte de contraste.
En optique de précision, les défauts sous la surface sont difficiles à faire disparaître et ont
des conséquences parfois très importantes sur les performances recherchées :
5.2.1. La Rugosité
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Les critères retenus
- La rugosité ou l’état de surface est caractérisé par des défauts de surfaces de faibles amplitudes.
Une rugosité est définit par les valeurs fondamentales appelés critères de rugosité (Rt rugosité
totale, Ra écart moyen arithmétique, Rq rough mean square (RMS). ISO 4287.
Couche de polissage
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5.4. Microscopie optique des surfaces optiques
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Rainure, sillons, cratères et résidus
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Rainure et surface optique rugueuse (AFM)
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Schéma de principe du profilomètre optique
Pour observer de façon approfondie la surface ptique, un profilomètre optique de modèle Veeco Wyko
NT1100 est utilisé analysant les surface sans contact, à 3 dimensions (x,y,z). Où x et y régissent le plan
d'observation et z l'écart entre le capteur et le plan (x,y). Deux modes de fonctionnement sont disponibles :
PSI (Phase Shift Interference) et VSI (Vertical Shift Interference).
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5.7. Rugosité de surface par la méthode de Diffusion de lumiere
TIS est définie comme le rapport de l'intensité de la lumière diffusée à l'intérieur d'un hémisphère
couvrant la surface en question, sur l'intensité de la lumière totale réfléchie par cette surface. La
théorie scalaire de la diffusion de Beckmann, associe la réflectivité spéculaire Rr d'une surface et
la réflectivité totale R0 (qui inclut la réflectivité diffuse Rd)
à la rugosité rms δ et la longueur d'onde λ de la lumière incidente (ou de test). En supposant que
δ<<λ, le rapport TIS:
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Où TIS est la dispersion intégrée totale, R d est le rapport de réflexion spéculaire, R 0 représente le
rapport total de réflexion et de diffusion, θ 0 est l'angle d'incidence, λ est la longueur d’onde du
laser
Certains domaines d'application nécessitent une qualité particulière de l'état de surface des
optiques.
Pour ces raisons, des techniques de contrôle de l'état de surface ont été mises au point telles les
méthodes Interférométriques (planéité, …..)
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Système Interferométrique ZYGO
Les couches minces optiques sont présentes sur la plupart des surfaces optiques des laser et
systèmes laser. Elles contribuent souvent à diminuer la résistance au flux laser du système. Les
composants optiques installés sur les chaînes lasers de puissance doivent répondre à des
spécifications sévères en terme de résistance au flux laser. Il convient de considérer, d’une part la
tenue au flux laser du substrat et d’autre part celle des traitements de surface par le dépôt des
couches minces pour lui conférer une propriété optique particulière (anti-reflet, réfléchissante,
polarisante).
L’endommagement laser est le résultat d’une interaction laser-matière qui se traduit par une
dégradation matérielle des optiques, entrainant une détérioration de leur(s) fonction(s) optique(s).
6.9.1. Paramètres influent sur la tenue au flux laser des couches minces (TFL)
.
Irradiation laser d’un échantillon
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- Differentes techniques d’analyse peuvent permettre de caracteriser un dommage sur une
couche mince
Micro cratères (Pits) cratères profonds pouvant liés à l’initiation par des
pénétrer le substrat défauts d’interfaces
Traduit les problèmes d’adhérence
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6.9.5- Endommagement de l’empilement multicouches
Endommagement de l’empilement multicouches irradies en régime ns, 1064 nm (d’après Ristau et
al).
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Excitation Photons Electrons Ions
Emission
Fluorescence X Composition
(XRF) superficielle de la
radiation induite par
l'impact de particules
ioniques
(SCANIIR)
Microscopie
électronique à
transmission (TEM)
Spectrométrie de
masse des ions
secondaires (SIMS)
Spectroscopie de
diffusion des ions
(ISS)
Retrodiffusion
Rutherford
(RBS)
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