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Enseignant :
Dr Solomani COULIBALY
USINAGE PHOTOCHIMIQUE/ FRITTAGE/
ALUMINOTHERMIE
1
OBJECTIFS DU COURS
A la fin de ce chapitre, l’étudiant doit pouvoir :
- Identifier les différentes étapes de l’usinage photochimique
de l’aluminothermie ainsi que les différentes phases du
frittage
- Être en mésure d’énumérer les différents types de frittage et
d’usinage photochimique généralement rencontrer dans
l’industrie.
- Maîtriser les principes de l’aluminothermie, du frittage
et de l’usinage photochimique
1.2 Introduction :
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découpage chimique, gravure chimique, fabrication chimique, chimi-découpe’ joue un rôle
précieux dans le monde entier dans la production de pièces de précision et d’objet décoratifs,
principalement des feuilles et des films.
PCM fournit un outillage à faible coût, des modifications à faible coût, la compatibilité du
prototype à la production, les propriétés du métal non affectées, des composants sans bavures,
des marques d’identification sans frais supplémentaires.
L’usinage photochimique, souvent méconnu, est un procédé de fabrication assez ancien. Il
est utilisé dans l’industrie depuis les années 50, ce qui coïncide avec le début du
développement de la photolithographie (Traitement qui transfère la forme d’un masque photo
à la surface d’une tranche de silicium à l’aide de la lumière) dans l’industrie du circuit
imprime.
C’est un mot grec ‘Photo’ signifie lumière ‘Litho’ signifie pierre et ‘Graphie’ signifie
écriture.
L’usinage de matière par attaque chimique en voie humide existe depuis plusieurs siècles.
On peut citer la gravure a ≪ l’eau-forte ≫ sur
Plaque de cuivre employée dès le Moyen Age par les orfèvres arabes ou bien encore
l’utilisation d’un acide à base de vinaigre associe à une huile de graine de lin comme
masquage pour la gravure décorative d’armure en acier au XV siècle.
Avec l’avènement de la photographie au XIX siècle, les premières résines photosensibles
ont fait leur apparition. On retrouve un premier brevet datant de
1852 décrivant le procédé d’usinage photochimique pour la gravure de cuivre à l’aide de
perchlorure de fer. Depuis, les formulations de photoresist et les techniques de
photolithographie ont beaucoup évolué. Ces siècles d’innovation ont permis à l’usinage
photochimique d’atteindre des niveaux performants.
On retrouve, principalement dans l’industrie, deux méthodes de travail : la plus rependue
est la méthode de travail en plaque et la seconde, plutôt adaptée aux très gros volumes, la
méthode ≪ reel to reel ≫ (de rouleau a rouleau).
La première chose à faire pour qu’une pièces soit gravée chimiquement est qu’il y ait des
dessins générés par des illustrations qui sont tirées de données informatique et des photos
tracées sur un film de polymère transparent en créant des zones sur le film qui sont soit noir
ou clair en fonction du type de photoresist utilisé, soit zones claires , soit zones noires selon
l’image de la pièces souhaitée.
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Généralement il y a deux morceaux de film créés qui sont alignés précisément de l’avant à
l’arrière.
Le métal est ensuite sélectionné puis les feuilles sont coupées pour correspondre à la
taille du film créé.
Les deux éléments principaux du procédé d’usinage photochimique sont les solutions
d’attaques chimiques et les résines photosensibles (ou photoresist).
On distingue deux types de résines photosensibles :
o photoresist positif
o photoresist négatif
a) Préparation de surface :
Le métal est nettoyé pour éliminer les huiles et oxydes résiduels.
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Il est très important d’avoir des surfaces propres sur le métal pour s’assurer que la résine
qui sera appliquée adhèrera avec succès.
b) Revêtement photoresist :
La feuille est ensuite enduite avec la résine photosensible.
La résine est sensible à la lumière UV (Ultra-violet) et résistant aux acides.
c) Traitement du photoresist :
Après l’application de la résine, le matériau est ensuite placé entre deux pièces d’art qui
ont été créées, la feuille recouverte de résine est ensuite exposé à la lumière UV pour une
durée de120s pour créer l’image souhaitée sur le métal revêtu. La lumière UV est utilisée à
une longueur d’onde de 365 nm et une intensité lumineuse de 18 mW/cm2
Généralement où la lumière brille à travers la zone claire du film, la résine est exposée et
devient chaude ; là où la résine est protégée de la lumière par les zones noires du film, La
résine reste doux. (Photoresist négative)
Après exposition à la lumière UV, les feuilles sont soumises à un ‘developper’ pour 120s
(phase de développement), où la résine douce est dissoute et la résine durcie reste
La feuille de matériau aura alors des résistances restantes dans les zones où le matériau
doit rester tandis que le reste de la feuille de métal exposé où le matériau doit être enlevé.
d) Gravure (Usinage)
L’étape suivante consiste à avoir la feuille mis dans une machine de gravure ou un agent
est pulvérisé des deux côtés de la feuille où l’agent de gravure (Fecl3) entre en contact avec le
matériau exposé, alors le métal est dissous. La concentration de l’agent de gravure est de 400
grammes par litre et la température de l’agent de gravure est maintenue constante (50˚C). La
gravure est réalisée pendant 300s.
Là où la résine a été appliquée, le matériau sera protégé de l’agent de gravure.
e) Décapage et inspection :
Lorsque la gravure de la feuille est finie, la résine de remaillage doit être enlevée.
Cela se fait en appliquant un décapant de résine qui dissout la résine. Le résultat est la
gravure fini de la pièce.
Détails techniques :
Epaisseur de la matière (t) : 0.005 mm - 2 mm
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Tolérance : dépendante de l'épaisseur de la matière, en général: +/- 10 à 20% de
l'épaisseur de la matière.
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Fig. 2 Les étapes de l’usinage photochimique
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Afin de limiter la consommation de la solution d’attaque, celle-ci, lorsque cela est
possible, est régénérée.
La régénération en continue permet également d’offrir une solution d’attaque chimique
plus constante et permet donc un meilleur contrôle dimensionnel lors de l’usinage.
Par exemple, pour le perchlorure de fer, très souvent utilisé pour l’usinage des aciers
inoxydables et des métaux ferreux, il existe différentes méthodes de régénération : par ajout
de chlorate de sodium, d’ozone ou de chlore ou bien encore par électrolyse.
Toutes ces méthodes demandent des installations complexes et des appareils de mesures
performants capables d’assurer une maitrise des réactions dans des milieux chimiques
relativement agressifs.
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1.6 Principaux éléments pour le contrôle et le suivi du procédé :
Matériel
Vitesse (m/min)
Selon épaisseur
Pression (Bar)
2 à 4 Bar
Température (C°)
50° (+/-0.5°)
Chimie
Densité (g/dm3)
Conductivité (mS)
Potentiel Redox (mV)
pH et acide libre (%m)
Pollution métalliques (g/L)
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1.8 Quelques exemples d’applications :
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1.9 Avantages de l’usinage photochimique :
• Précision pour les faibles épaisseurs
• Pas de bavure
• Pas de modification des propriétés physiques du matériel de base
• Faible coût d’outillage
• Possibilité de géométrie très complexe
• Découpe et gravure en un seul procédé
Cette méthode de fabrication peut être une solution performante pour la conception de
pièces plates d’épaisseur inférieure à 2mm.
Celle-ci peut être très avantageuse, notamment au niveau de ses faibles couts d’outillages.
Ce procédé n’est pas à considérer comme un concurrent des techniques d’usinage
traditionnelles mais plutôt comme un mode d’usinage complémentaire.
Les différentes combinaisons et associations avec d’autres technologies, telles que la
galvano-technique ou le laser, offrent une multitude de possibilités.
L’impact environnemental peut être limité grâce à l’utilisation de systèmes de
régénération performants et de stations de traitement des effluents permettant le recyclage des
eaux de rinçage.
Ce procédé a su convaincre de nombreuses industries de pointe, telles que l’aérospatial ou
encore le médical, ce qui témoigne d’une grande force tant en matière d’innovation que de
performance et assure ainsi sa pérennité.
1.10 Conclusion:
Cakir (2006) a étudié simultanément la gravure du cuivre avec un agent de gravure CuCl2
et un processus de régénération approprié des déchets de gravure.
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Cela réduirait le coût de fabrication global et le processus de gravure respectueux de
l'environnement, ce qui améliore finalement la productivité.
David et coll. (2004) ont étudié la caractérisation de l'agent de gravure aqueux au chlorure
ferrique utilisé dans l'usinage photochimique industriel.
Il a découvert que le FeCl3 est l'agent de gravure le plus couramment utilisé avec une
grande variété de qualités.
Rajkumar et coll. (2004) ont étudié le modèle de coût du PCM qui définit des normes pour
les agents de gravure industriels et des méthodes pour les analyser et les surveiller.
Cakir (2004) a déclaré que la vitesse de gravure du FeCl3 est plus élevée que celle du
CuCl2, mais que CuCl2 donne une meilleure finition de surface que le FeCl3 lors de l'usinage
du cuivre Cu-ETP.
La principale limitation du PCM réside dans les caractéristiques de la gravure isotrope
selon laquelle l'agent de gravure attaquera non seulement vers le bas dans le métal mais
également latéralement sous la couche de pochoir de réserve.
Le rapport de la profondeur à la contre-dépouille est appelé le «facteur de gravure».
Un niveau relativement élevé de compétences de l'opérateur est requis.
Des précautions spéciales de sécurité sont nécessaires lors de la manipulation des produits
chimiques; les vapeurs d'agent de gravure sont également très corrosives. Les équipements de
gravure doivent généralement être isolés des autres équipements de l'usine.
Des installations photographiques appropriées ne sont pas toujours disponibles.
L'épaisseur maximale du métal pouvant être masquée est d'environ 1,6 mm.
Des rayons nets ne peuvent pas être produits.
On observe qu'aucune étude statistique n'a été rapportée pour analyser les effets
d'interaction des paramètres de processus sur le processus de gravure du cuivre.
Jusqu'à ce jour, la précision du PCM dépend uniquement des compétences et de
l'expérience de l'opérateur.
À ce jour, un ensemble optimal de paramètres de processus n'est pas calculé.
L'étude statistique est nécessaire pour étudier les performances dans différentes plages
ainsi que pour trouver les paramètres de processus optimaux globaux.
Il est également nécessaire de connaître le réglage optimal des paramètres de processus
pour satisfaire les exigences d'une excellente qualité de gravure.
Dans ce travail, une tentative est faite pour étudier les paramètres de processus optimaux
en utilisant une méthode de conception factorielle complète et une technique ANOVA
(Analysis of variance).
REFERENCE BIBLIOGRAPHIQUE :
- Cours Techniques de Fabrication Mécanique Conventionnelles et Avancée, M1
Construction mécanique, Université de M'sila Dr: Debih Ali.
- D.M. Allen. 2015. “6. Ferric Chloride Etchants” Photochemical Machining and
Photoelectroforming. 93-110.
13
- International Journal of New Technology and Research (IJNTR) ISSN: 2454-4116, Volume-
5, Issue-4, April 2019 Pages 68-71, Sumit S. Khajepawar, Guruprasad V. Badave, Shubham
S. Bhosale, Dnyanraj S. Telang, Nitin D. Misal
- PHOTOCHEMICAL Machining process northwest Etch
- Photochemical machining by Dr Sunil Pathak Faculty of Engineering Technology,
sunilpathak@ump.edu.my
- International OPEN ACCESS Journal Of Modern Engineering Research (IJMER) .
A Review of Issues in Photochemical Machining Yadav R. P.1, Teli S. N.2 1, 2
Mechanical Engineering, Saraswati Collage of Engineering, India : Conclusion
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2 CHAPITRE II : LE FRITTAGE
2.1 Introduction :
Contrairement aux procédés de la métallurgie classique, qui font toujours
intervenir la solidification d’un métal fondu, la métallurgie des poudres part d’une
poudre métallique et utilise un procédé de consolidation appelé frittage.
Celui-ci peut être défini comme une réaction entre particules d’une masse de
poudre qui entraîne la formation d’un solide continu cohérent.
Le frittage n’est pas spécifique de la métallurgie des poudres, il est utilisé depuis
des temps immémoriaux par les céramistes qui ont largement précédé les
métallurgistes.
Dans les fabrications qui sont les plus importantes en tonnage, la filière comprend
trois opérations essentielles :
L’élaboration de poudres métalliques compressibles :
Les poudres peuvent être des métaux purs ou des alliages, elles peuvent être
mélangées entre elles ou à d’autres poudres, des non-métaux ou des composés
métalliques tels que les oxydes ou les carbures ; le mélange comprend, en outre,
une faible proportion d’une poudre d’un lubrifiant solide ;
La compression à froid de la poudre dans des outillages qui donne une pièce
Agglomérée, manipulable, de forme et de dimensions précises.
La pression uniaxiale est comprise entre 200 et 800 MPa.
Le frittage qui consiste à chauffer les comprimés à une température élevée
mais nettement inférieure à la température de fusion du métal pur ou de l’alliage
obtenu.
Une atmosphère contrôlée et réductrice est nécessaire dans la plupart des cas.
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Dans cette filière, la forme et les dimensions des pièces ne varient que très peu
et le matériau final a donc une porosité résiduelle non négligeable.
Exceptionnellement, au cours du frittage, un retrait dimensionnel peut conduire à
une porosité nulle.
2.2 Définition :
Le frittage est un traitement thermique employé pour la consolidation des pièces suite à
une élévation de la température, ce qui a pour effet de densifier le matériau et de rehausser ses
propriétés mécaniques.
Il s’effectue à une température inférieure à celle de fusion du constituant principal.
Lors du frittage les grains s’unissent et se renforcent entre eux, avec formation de joints
de grains et élimination de la porosité.
a) Atmosphère de frittage :
Le frittage peut être effectué sous différentes atmosphères et chacune d’elle influe sur la
qualité du produit final.
Les pièces frittées sous air sont exposées à l’oxygène et à la vapeur d’eau ce qui altère
considérablement les propriétés physicochimiques des produits frittés par l’inclusion des
oxydes qui sont souvent fragiles et ils modifient ainsi les propriétés mécaniques.
Par contre une atmosphère neutre ou contrôlée (à titre d’exemple l’azote ou l’argon)
protège la composition d’une corrosion à haute température durant le frittage mais les oxydes
existant avant le frittage restent.
b) Température de frittage :
Lors de la mise en température du comprimé, il se produit, aux basses températures
(inférieures à 300°C), l’élimination du liant et du lubrifiant.
Le frittage proprement dit ne débute qu’à des températures supérieures à 400°C et se
traduit par un retrait de plus en plus important en fonction de la température.
Les températures de frittage sont généralement comprises entre 0.6 et 0.8 fois la
température de fusion du matériau.
c) Durée de frittage :
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Les vitesses de chauffage et refroidissement doivent être contrôlées pour éviter une
fissuration, surtout dans les matériaux céramiques.
Elle dépend de plusieurs paramètres, mais elle est dominée par la température de frittage.
Pour une densification incomplète, un temps prolongé est bénéfique car il élimine la porosité
résiduelle. Cependant un long frittage grossit la microstructure, augmente la taille des pores.
La durée de frittage est fonction du matériau et peut varier de 15 minutes pour les coussinets
poreux à plusieurs heures pour les alliages au carbone.
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traitement thermique permet, d’une part de former un nouveau matériau d’autre part de le
densifier; on parle alors de frittage réactif.
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On parle de frittage actif lorsque l’atmosphère du frittage interagit avec le matériau.
L’atmosphère peut être neutre (vide, argon), réductrice (hydrogène, azote) ou oxydante.
Le frittage est un traitement thermique qui permet de passer d’un matériau à l’état de
poudre ou de comprimé de poudre à un matériau solide. Le traitement se déroule à des
températures où tous les composants de la poudre restent à l’état solide.
La consolidation est réalisée par le grossissement des contacts entre les particules par
diffusion de matière.
Sa force motrice est la grande énergie inter faciale du système pulvérulent. Comme le
système tend à évoluer vers un état de moindre énergie, les interfaces le plus énergétiques
comme les interfaces solide – gaz se réduisent au bénéfice des interfaces moins énergétiques
de type solide – solide.
A l’équilibre thermodynamique, le système se réduirait à une seule particule sphérique et
monocristalline, comme on le montre pour deux sphères en contact sur la figure 2.
Fig. 2
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Fig. 3 : Représentation schématique des contributions respectives des trois grandes
étapes du frittage en phase liquide.
Une augmentation très rapide de la densité apparente du matériau est remarquable dès la
fusion du liant. La phase liquide joue le rôle d’un lubrifiant permettant ainsi le glissement des
particules l’une sur l’autre et leur rapprochement sous l’action des pressions hydrostatiques du
liquide et des forces capillaires.
La durée de ce phénomène est très courte.
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Grossissement des grains (coalescence : stade 3) :
Cette étape appelée aussi « évolution microstructurale » est plus lente que les deux
précédentes, elle est caractérisée par :
- La formation de grains plus gros : Le rapprochement des grains au niveau des interfaces
conduit à la naissance de gros grains.
c) Frittage réactif
On appelle frittage réactif, un frittage qui se développe avec une réaction, tels que le
produit fritté diffère des composés initiaux.
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Il se produit dans un mélange porté à une température convenable à l’enclenchement
d’une réaction chimique qui donnera par la suite un ou plusieurs composés chimiques
différents au niveau de la structure et la nature chimique.
Le changement intervient à des températures voisines des points de changement de phase
de l’un des constituants (Fe-Al, Fe-Si).
En outre, la microstructure des produits présente une hétérogénéité due à la différence
entre les propriétés et les interfaces entre les éléments entrants en réaction.
L’effet Kirckendall :
L’effet Kirckendall est un effet néfaste qui surgit lors du frittage, d’un mélange composé
de constituants A et B ayant des grands écarts au niveau des coefficients d’hétéro-diffusion ou
de solubilités de ces constituants.
On le rencontre généralement dans un mélange de poudres à températures de fusions très
différentes. Haiyan Gao et al ont étudié cet effet dans le cas du composé Fe-Al élaboré par
frittage réactif de poudres élémentaires de fer et d’aluminium.
Cet effet se manifeste par un gonflement des particules, une formation de lacunes dans les
particules, qui conduisent à l’apparition de porosité.
Afin de pallier cet effet néfaste, l’élaboration des matériaux se fait généralement par
l’utilisation de poudre très fine ayant une grande homogénéité, qui sera frittée à de très hautes
températures avec des temps suffisamment importants.
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Figure 6.5 : Principe du frittage flash
Fig. 5 – Frittage
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Fig. 6 Frittage
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Fig. 7 : Consolidation.
b- Densification
Réduction de la porosité ; retrait de frittage.
En frittant non plus des poudres fines, mais des petites billes calibrées, on fabrique des
filtres ou des silencieux pour l'échappement de l'air des vérins pneumatiques.
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2.8 Frittage pour le prototypage rapide :
L’idée de base de l’outillage rapide est de ne plus réaliser une empreinte en partant d’un
bloc et en procédant classiquement par enlèvement de matière, mais au contraire de construire
l’empreinte par ajouts successifs de matière, couche par couche.
Cette méthode permet de réduire considérablement les temps de fabrication et de
développement de nouveaux produits.
Plusieurs technologies sont désormais disponibles sur le marché, mais la technologie de
frittage laser de poudre, choisie par le PEP (Pole Européen de Plasturgie), semble être la
technologie la plus répandue et la plus complète.
2.10 Conclusion :
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Comme il n'y a pas de fusion (le frittage consiste globalement en un brasage
des grains par diffusion et fusion locale), cette technique permet de moins chauffer
(donc de faire des économies d'énergie), et d'avoir un retrait très faible au
refroidissement.
On peut donc avoir des surfaces fonctionnelles brutes de frittage, ne
nécessitant pas d'usinage ultérieur, ce qui permet d'économiser du matériau et de la
main d'œuvre, donc de réduire les coûts ainsi que l'impact environnemental.
Par ailleurs, les grains gardant globalement la même forme après frittage, cela
permet de maîtriser la microstructure de la pièce, et donc d'avoir des propriétés
mécaniques intéressantes sans faire de traitement thermomécanique, d'où une
économie supplémentaire en dépense énergétique et en coût.
Nous pouvons alors conclure :
REFERENCE BIBLOGRAPHIQUE :
27
- Université Kasdi Merbah Ouargla Responsable de la matière : BELLOUFI
Abderrahim48
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purs, mettant en jeu la réduction exothermique de divers oxydes métalliques par l’aluminium
en poudre.
La réaction se déroule à haute température — plus de 2 800 °C.
Nous distinguons aussi la soudure Aluminothermique
La réaction exothermique est obtenue sur les métaux (75%) au moyen de l’aluminium en
poudre 25% et est déclenchée par la combustion d’une mèche de magnésium, que l’on met à
feu par une étincelle ou une flamme.
Une fois amorcé ce processus ne peut être stoppé, et doit aller à son terme par la
combustion complète des métaux mis en œuvre.
L’apport d’eau, ou même l’immersion complète ne peuvent s’opposer à cette réaction.
La température obtenue est supérieur à la température de fusion des métaux utilisés et
approche leur température d’ébullition.
Ainsi elle peut atteindre une température de 1800 à 3500°C selon le métal ou l’alliage
exposé à la réaction.
3.2 Application :
L’une des utilisations les plus courantes est le soudage des rails de chemin de fer à partir
d'un mélange de poudre d'hématite — un oxyde de fer rouge, de formule Fe 2O3 — et
d'aluminium grâce à la réaction suivante :
Fe2O3 + 2 Al → 2 Fe + Al2O3.
Ce mélange est fréquemment nommé thermite dans les pays anglo-saxons.
Elle se décompose en deux demi réactions:
Réduction de l’oxyde de fer :
Fe2O3 + 6e- → 2 Fe + 3 O2-
Oxydation de l’aluminium :
2 Al + 3 O2- → Al2O3 + 6 e-
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Outre l'hématite, on utilise également couramment comme oxydant la magnétite, un oxyde
de fer noir ou bleu, de formule Fe3O4.
Le fer obtenu ainsi est pur.
Cela présente donc une alternative au fer le plus abondamment réduit industriellement
dans les hauts fourneaux, qui sort sous forme de fonte ou d'acier.
Plusieurs métaux ou métalloïdes peuvent être obtenus industriellement par
aluminothermie, lorsque leur pureté doit être élevée, comme le nickel ou le silicium.
A. Le principe de base :
Le métal d’apport et la poudre d’allumage sont
versés dans le creuset du moule. Ils sont retenus
dans le creuset lors de la réaction exothermique au
moyen d’un disque d’obturation.
Quand la réaction est complète, le métal en
fusion est libéré et précipité dans la chambre de
soudure à travers le trou de coulée.
4 Etapes simple :
1) Nettoyer les extrémités des
conducteurs. Placer dans le moule.
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2) A l’aide de la pince, fermer les parties du moule et verrouiller. Laisser glisser
le disque métallique dans le creuset en s’assurant qu’il obstrue correctement le trou de
coulée.
3) Verser le métal d’apport à l’intérieur du creuset.
Refermer la dose et décompacter la poudre d’allumage en tapant sur le fond de
la dose.
Répartir cette poudre sur le métal d’apport.
4) Fermer le couvercle et allumer avec le pistolet d’allumage.
Ouvrir le moule après environ 10s, lorsque le métal s’est solidifié.
B. La soudure Cadweld :
Conductivité :
Les connexions CADWELD® forment une liaison massive autour des conducteurs
assurant la continuité. La section transversale de la soudure a une capacité de transport du
courant plus importante que les conducteurs.
Performance :
Les soudures CADWELD® standard ont une section plus importante que celle des
conducteurs à relier, ce qui compense la différence de résistivité entre le conducteur et le
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matériau de soudage. En conséquence, dans des conditions de défaut, la soudure s’échauffera
moins que le conducteur.
Si des applications spéciales ne permettent pas d’employer l’augmentation exigée de
section, l’utilisation de la formule :
R=¿ρ×l ¿/ S
Permettra de définir précisément la résistance de la soudure CADWELD®.
3.4 Conclusion :
Ce procédé de soudage conviendra particulièrement aux professions du bâtiment :
Electriciens, monteur en charpentes métalliques, et mêmes aux particuliers.
La qualité des soudures obtenues surpasse celles des technique usuelles sans nécessité de
savoir-faire ni d’apprentissage particulier.
REFERENCES BIBLIOGRAPHIQUE
- Société Internationale de Produits et Services Industriels 102 rue J.-B. Charcot 92400
Courbevoie – France
- « https://fr.wikipedia.org/w/index.php?title=Aluminothermie&oldid=162484566 ».
- Maltep.com
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