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Organisation

de la motricité
Mars 2005

Repères
Les muscles striés squelettiques assurent, sous
le contrôle du système nerveux, la motricité
(locomotion, posture, mimique…).
Véritable tour de contrôle de l’organisme, le système
nerveux central (cerveau, cervelet, moelle épinière)
représente le lieu d’intégration de l’information et
de la commande motrice grâce à laquelle la volonté
s’exerce.
Le système nerveux périphérique (racines nerveuses
et nerfs périphériques) diffuse cette information
jusqu’au muscle par l’intermédiaire de la jonction
neuromusculaire.
Chaque muscle squelettique est relié à la moelle
épinière par un nerf périphérique. La transmission
de l’influx nerveux au muscle déclenche la
contraction musculaire. En se contractant le muscle
produit de la force et du mouvement.
Repères Savoir & Comprendre

R ÔLE DU SYSTÈME NERVEUX

Le système nerveux comporte ligament, peau,…). Il peut notam- Une fois l’ordre déclenché, il est
le système nerveux central et le ment connaître en permanence ensuite transmis au système ner-
système nerveux périphérique, tous l’état et les positions relatives des veux périphérique qui prend le
deux véhiculant des informations différentes parties du corps dans relais en donnant cet ordre de
motrices ou sensitives selon le cas de l’espace. contraction au muscle par l’inter-
figure. Le système nerveux central Le cervelet contrôle la station médiaire des nerfs moteurs. Les
comporte le cerveau, le cervelet, le debout et l’équilibre. Il synchro- muscles, organes effecteurs, y
tronc cérébral et la moelle épinière nise les contractions des différents répondent en se contractant.
tandis que le système nerveux muscles squelettiques et produit L’ensemble de cette activité
périphérique est constitué de nerfs, des mouvements coordonnés. motrice globale, consciente ou
issus ou regagnant la moelle épinière L’exécution de mouvements inten- non, qui se manifeste dans le cadre
(nerfs rachidiens) ou le tronc tionnels et finalisés (mouvements du mouvement est contrôlé par les
cérébral (nerfs crâniens). volontaires) dépend du système voies motrices extra-pyramidales.
nerveux central qui intègre les Elles désignent les voies neurolo-
Commande volontaire de informations sensorielles, pro- giques de la motricité qui se situent
la motricité (Voie motrice gramme le mouvement (synchroni- en dehors du faisceau pyramidal.
pyramidale) sation,…) et transmet les ordres de Mettant en œuvre des groupes
Les muscles squelettiques sont contraction au muscle. musculaires entiers, elles ont un
sous la commande d’une zone rôle dans la régula-
précise du cortex cérébral appe- tion des mouvements
lée aire motrice. Le cortex cérébral ce
) et le tonus muscu-
membre
inférieur

tri
mo r
de teu

joue un rôle important dans le con- laire. En association


tron
man mo

m Hémisphère cérébral avec le cervelet, le


su emb
c

trôle des mouvements volontaires.


(com ortex

pé re
La motricité volontaire dépend du rie système extrapyra-
C

ur
faisceau pyramidal qui représente midal régule le tonus,
ma
la liaison directe entre le cortex in la coordination du
cérébral moteur et les motoneu- visage geste et l’adaptation
rones se trouvant dans le tronc posturale.
cérébral (premier motoneurone) et langue
Voie motrice
dans la moelle épinière (deuxième Tronc cérébral volontaire.
motoneurone). L’influx nerveux 1er motoneurone Le cortex cérébral
part des motoneurones vers les joue un rôle important
Cervelet dans le contrôle
nerfs périphériques qui établissent des mouvements
une synapse avec les muscles à la volontaires par
jonction neuromusculaire. Grâce l’intermédiaire du
faisceau pyramidal.
à leurs propriétés (excitabilité, Le faisceau pyramidal
contractilité, élasticité,…), les relie le cortex
muscles sont capables de générer Moelle épinière cérébral moteur aux
motoneurones se
une force. Arrière trouvant dans le tronc
cérébral (faisceau
Régulation des mouvements corticobulbaire)
(Voie motrice extrapyramidale) et dans la moelle
épinière (faisceau
Le système nerveux central pos- corticospinal). L’influx
sède un système de surveillance 2e motoneurone nerveux part du
Avant motoneurone vers
sophistiqué. Il traite et interprète le nerf périphérique
les informations sensorielles reçues qui établit une
Jonction neuromusculaire synapse avec le
de l’aire motrice (cortex cérébral),
muscle à la jonction
du tronc cérébral et des récep- Muscle squelettique neuromusculaire. La
teurs sensoriels disposés dans stimulation du nerf
tous les tissus (os, muscle, tendon, entraîne la contraction
du muscle strié
squelettique.

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E QUIPEMENT SENSORIEL TENDINO - MUSCULAIRE

Le système nerveux central


possède un système de surveillance COORDINATION ENTRE MOUVEMENT ET POSTURE
sophistiqué. Un certain nombre de
détecteurs spécifiques sont sensibles
Le mouvement volont aire de manière automatique. L a
à l’activité neuromusculaire et
se distingue du mouvement volonté permet de moduler la
participent ainsi à réguler de façon
réf lexe ou d ’un mouvement rapidité, la longueur du pas,…,
rétroactive la commande du système automatique par le fait qu’il pour adapter notre geste à l’en-
nerveux central. est largement perfectible par vironnement.
l’apprentissage. La locomotion Deux capteurs fondamentaux
Les muscles ont aussi une fonc- et le contrôle de la posture sont permet tent au cer veau de
tion perceptive propre. Si le sys- des mouvements volontaires. me surer le s mouvement s du
tème nerveux central commande De s aju stement s posturaux corp s dan s l’e space. L’œil
les actions réflexes ou intention- sont déclenché s avant et indique la verticale visuelle et
nelles des muscles, ces derniers pendant le mouvement pour la vitesse des déplacements du
lui adressent, en retour, des infor- st abiliser la posture. Le s corps dans l’espace. D’autres
mations sur le déroulement de ces activités posturales anticipées capteurs dans l’oreille interne
actions. C’est grâce aux informa- permet tent en plu s de la ( le système ve stibulaire )
tions qu’ils transmettent au cer- st abilis ation de la posture, jouent un rôle impor t ant
veau qu’ils nous font accéder, l’initiation du mouvement. Pour dan s l’équilibre. De même,
comme les autres sens, à la cons- réaliser un mouvement (précis de s réf lexe s d ’aju stement de
cience de notre corps et à sa place et rapide ), il e st néce ss aire la posture mettent en jeu des
dans l’environnement (propriocep- de coordonner de manière capteurs de s mu scle s et de s
tion). Cette sensorialité musculaire appropriée le mouvement tendons.
occupe une place prépondérante finalisé avec la posture. Cette
• CONTRÔLE DE LA
coordination e st rendue
lors des apprentissages moteurs et POSTURE
possible grâce à l’intervention
des réapprentissages (rééducation L a posture e st contrôlée par
du système ner veux central.
après des lésions cérébrales ou de des structures cérébrales. Les
Le s aju stement s posturaux
l’appareil locomoteur). néce ss aire s pour st abiliser informations proviennent de
la posture ne sont pa s nombreux récepteurs senso -
Récepteurs musculaires et riels :
automatique s et demandent
tendineux - l’ensemble des propriocep-
de l’attention.
Ces récepteurs servent globale- teurs renseigne sur l’étirement
ment à l’ajustement de la longueur • LOCOMOTION des dif férents muscles ou sur
et au réglage de la tension du mus- Lorsque nous marchons, la tête la position des articulations ;
cle strié. ser t de «plate -forme de gui- les propriocepteurs du cou, en
Fibres intrafusales dage» car elle reste toujours particulier, renseignent sur la
Les récepteurs musculaires sont dans une position stable. Ceci position de la tête par rapport
des fibres musculaires sensitives, est lié à la géométrie du sque- au corps ;
dites fibres intrafusales autour des- let te : la por tion de colonne - le système vestibulaire ren-
vertébrale qui soutient la tête seigne sur la position ou le s
quelles s’enroule une fibre ner-
est par faitement ver ticale et mouvements de la tête ;
veuse. Ces fibres sont sensibles à
fait office de «fil à plomb». - le système visuel renseigne
l’étirement (variations de longueur
Une fois l’apprentiss age de sur la position de la tête par
du muscle). Elles sont regrou-
la marche fait, celle - ci s’ef- rapport au monde extérieur.
pées en fuseaux à l’intérieur des fec tue volont airement mais
muscles, parallèlement aux fibres
musculaires motrices (dites fibres
extrafusales). Lorsque le fuseau épinière, centre nerveux réflexe. naisons sensitives qui indiquent
est étiré à la suite du relâchement Les fibres intrafusales peuvent soit la longueur (fibres sensitives
ou de l’allongement du muscle qui se contracter comme les fibres Ia), soit les changements de lon-
le contient, il donne naissance à un motrices, mais seulement à leurs gueur (fibres sensitives II).
message capable de se propager extrémités. Ces récepteurs sont Les extrémités de ces récep-
le long de la fibre jusqu’à la moelle innervés par deux types de termi- teurs possèdent des terminaisons

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Organisation de la motricité

nerveuses issues des neurones nerveux central sur les variations que les corpuscules de Pacini
moteurs : les motoneurones gamma de force (statique et dynamique) répondent uniquement au mouve-
et bêta. Ces derniers vont contrôler grâce aux fibres sensitives Ib. ment.
la sensibilité des capteurs. Terminaisons nerveuses libres
Organes de Golgi Récepteurs articulaires Elles sont situées à la fois dans les
Les récepteurs tendineux sont les Au niveau de la capsule et des liga- ligaments et les capsules. Ils inter-
organes neuro-tendineux de Golgi. ments se trouvent divers types de viennent dans la nociception lors
Ils sont constitués de petites struc- récepteurs. des mouvements forcés.
tures fibreuses qui se situent à la Corpuscules de Rufini et de Pacini
limite muscle-tendon, spécifique- Les corpuscules de Ruffini répon-
ment sensibles à la tension du dent à la fois aux incitations de
tendon. Ils informent le système mouvement et de position alors

O RGANISATION DU MOUVEMENT

Le cervelet intervient Muscles agonistes/antagonistes au contrôle de la vitesse, de l’am-


dans la synchronisation Les muscles sont répartis en grou- plitude et de la précision du mou-
des contractions afin de pes (par exemple, les muscles rele- vement engendré par les muscles
générer des mouvements veurs des pieds). Les muscles d’un agonistes.
harmonieux même groupe assurent des fonc-
Muscles synergistes/fixateurs
tions très voisines. Ces muscles
Une chaîne musculaire est l’en- La plupart des mouvements font
sont dits agonistes. Ceux qui effec-
semble des muscles associés en intervenir l’action d’un ou plusieurs
tuent le mouvement inverse sont
vue d’un mouvement : par exem- muscles : ce sont les muscles
des antagonistes.
ple, les muscles extenseurs des synergistes. Lors de la contraction
Au début de la contraction des
membres inférieurs lors d’un saut. du muscle principal, les muscles
agonistes (et de leur raccourcis-
La synchronisation d’une chaîne synergistes effectuent le même
sement), les muscles antagonistes
musculaire est l’un des buts de mouvement que celui-ci (agoniste)
sont étirés et relâchés, lorsque le
l’entraînement sportif et de la ou réduisent les mouvements inu-
mouvement est réalisé lentement.
rééducation. tiles ou indésirables (antagonistes,
Au cours de mouvements plus
Un mouvement harmonieux résulte fixateurs…).
rapides, les muscles antagonistes
de contractions synchrones de plu- Lorsque des muscles synergistes
jouent un rôle modérateur sur l’ac-
sieurs muscles (agonistes et anta- immobilisent un os, ils sont appelés
tion des agonistes. Ils participent
gonistes, synergistes et fixateurs). muscles fixateurs ou stabilisateurs.
Les muscles fixateurs interviennent
Biceps (agoniste) quand un mouvement exige une
Biceps (antagoniste)
certaine force nécessitant un point
d’appui solide. À une étape don-
née d’un mouvement, ces muscles
entrent en jeu pour immobiliser une
Triceps (agoniste) partie du corps en un bloc rigide.

Triceps (antagoniste)

Mouvements et contraction
musculaire.
Flexion de l'avant-bras sur le bras Extension de l'avant-bras Lors de mouvements successifs ou
Biceps contracté (agoniste) Biceps relâché (antagoniste) au cours du même mouvement, un
Triceps relâché (antagoniste) Triceps contracté (agoniste) muscle peut être d’abord agoniste,
ensuite antagoniste.

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Organisation de la motricité

C ONTRACTION MUSCULAIRE

La contraction génératrice de masse, il faut que le muscle exerce De l’excitation à la


force et de mouvement est la une tension supérieure à la charge. contraction
spécialité de la fibre musculaire Au niveau d’une articulation, la Le muscle possède une propriété
force développée par les muscles particulière, celui d’être un tissu
Mécanique de la contraction s’exprime en terme de couple de excitable. L’excitation d’un mus-
musculaire force. cle est le préalable à sa contrac-
Par contraction, on désigne une Contractions isotoniques et isomé- tion. Pour qu’une fibre musculaire
suite de phénomènes aboutis- triques se contracte, il faut qu’un courant
sant à la production de force par Lorsqu’il n’y a pas de raccourcis- électrique ou potentiel d’action soit
le muscle. Cette force prend nais- sement du muscle ou lorsqu’il y a appliqué au niveau de sa mem-
sance dans les protéines contracti- équilibre entre tension et charge de brane (sarcolemme). On appelle
sorte que celle-ci reste immobile, la couplage excitation-contraction,
les (actine et myosine) : la myosine
contraction est dite isométrique. Ce les mécanismes par lesquels le
étant considérée comme le moteur
type de contraction se retrouve en signal électrique de la membrane
moléculaire de la contraction. La
course lorsque le membre inférieur musculaire déclenche les phéno-
direction de la force produite est
doit soutenir le corps au moment mènes physico-chimiques de la
parallèle à celle des fibres muscu-
de l’appui. Les muscles travaillent contraction. Ces phénomènes font
laires.
sans créer de mouvement, sans augmenter temporairement la con-
La force développée par le sar-
changer de longueur. centration en ions calcium à l’inté-
comère dépend du niveau de
Quand un muscle se contracte rieur de la fibre musculaire ce qui
chevauchement des filaments
en soulevant une masse, la con- provoque immédiatement sa con-
d’actine-myosine. Lorsque la dis-
traction est dite isotonique con- traction.
position du sarcomère est en B centrique. Dans une course, la
(position « optimale »), un nombre La contraction est déclenchée par
contraction concentrique du qua- une stimulation des motoneurones
maximal de ponts est disponible, la driceps suit de près la contraction de la moelle épinière par les cen-
tension produite est maximale sur isométrique liée à la phase d’appui. tres nerveux supérieurs. Elle se
la courbe. En A, le chevauchement Elle permet de repartir au moment décompose en plusieurs étapes.
des filaments limite le nombre de de la phase dite «de poussée». Ce • La jonction neuromusculaire est
ponts, la courbe de tension est en type de travail en concentrique est la zone de contact entre la termi-
phase montante. En C, l’actine pré- particulièrement important lors de naison nerveuse (ou axonale) du
sente peu de contact avec la myo- la montée des escaliers ou lors motoneurone et la fibre muscu-
sine, les possibilités de ponts sont d’une course en montée. laire. Elle permet par l’intermédiaire
réduites, il s’agit de la phase des- Si le muscle se contracte en frei- d’une substance chimique, l’acétyl-
cendante de la courbe. nant la descente de la charge, la choline, de transmettre l’excitation
Tension et charge contraction est dite excentrique. du motoneurone à la fibre muscu-
La tension est la force exercée Dans la course, le travail excentri- laire.
par le muscle sur un objet et la que du quadriceps accompagne la • L’acétylcholine se fixe sur la
charge est la force exercée sur le réception du membre inférieur au membrane musculaire grâce à un
muscle par un objet lourd : ten- sol. Pendant la première partie du récepteur spécifique (récepteur de
sion et charge sont donc deux for- contact au sol, le muscle travaille l’acétylcholine).
ces opposées. Pour soulever une en excentrique. Il s’allonge, ses Cette fixation déclenche un signal
deux extrémités s’éloignent. Ce qui va se propager à la superfi-
A travail est très important dans cie de la fibre musculaire, c’est le
les descentes. potentiel d’action musculaire.
100
B • Le couplage excitation-contrac-
Courbe Tension-Longueur
B 80
du sarcomère
tion débute à ce moment. Le signal
60 En A : tension faible (le sarcomère se propage tout le long de la mem-
40
A C est très raccourci) brane musculaire (sarcolemme),
En B : tension maximale (position pénètre profondément à l’intérieur
C 20 idéale)
0 En C : tension faible (peu de de la fibre grâce aux tubules trans-
1 1,5 2 2,5 3 3,5 4 4,5 contact entre les filaments d’actine verses et provoque la libération
et de myosine)

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© AFM 03/2005 • ISSN : 1769-1850 • Rédaction : S. Mekrami-Ghozlane, T.N. Brignol • Mise en page : I. Pereira • Dessins : A. Goussiaume, I. Pereira • Validation : J.A. Urtizberea • e-mail : myoinfo@afm.genethon.fr • Impression : Taag 01 65 25 40 40
Succession des
événements
Terminaison nerveuse Récepteur de
aboutissant à l'acétylcholine
la contraction sur le sarcolemme
musculaire. Fente
synaptique Acétylcholine (ACh)

Tubule T

2 Le potentiel d'action ainsi SARCOLEMME


ACh produit se propage le long (membrane musculaire)
ACh du sarcolemme et des
1 Le neurotransmetteur (acétylcholine) libéré Réticulum
tubules T. sarcoplasmique
diffuse à travers la fente synaptique et
se lie aux récepteurs de l'acétylcholine
situés sur le sarcolemme. 2+
Ca Ca
2+

SARCOPLASME 3 Le potentiel d'action


(cytoplasme de la fibre musculaire) déclenche la libération Ca
2+ 2+
2+ Ca
des ions calcium Ca
présents dans les
citernes terminales du
réticulum sarcoplasmique.

Ca 2+ 2+ 2+ Ca
2+
Ca Ca
2+
4 La concentration des ions Ca
augmente à l'intérieur du
2+
sarcoplasme.
Ca
6 Après la fin du potentiel d'action
2+ myosine
le Ca est recapté dans
le réticulum sarcoplasmique. actine

2+
Ca

5 Modèle de contraction par glissement des filaments.


Selon la théorie de la contraction par glissement
myosine des filaments, les filaments fins (actine) sont tirés
actine vers le centre du sarcomère par les têtes de myosine
des filaments épais. Ce glissement raccourcit le sarcomère
et provoque la contraction (a).
Le glissement est possible par la succession de création
(a) Contraction et de rupture des ponts actine-myosine, ces ponts
se rompant simultanément pour se rattacher au site suivant,
permettant ainsi le mouvement. La rupture de tous les ponts
permet la relaxation des myofibrilles (b).
(b) Relaxation

d’ions calcium (Ca ++ ) à partir des le glissement des filaments protéi-


citernes terminales du réticulum ques d’actine et de myosine.
sarcoplasmique : sa concentration • La phase de relaxation mus-
augmente dans le cytoplasme de la culaire survient lorsque l’excita-
fibre musculaire (sarcoplasme). tion nerveuse cesse : le calcium
• Cette augmentation de la con- libéré dans le cytoplasme est alors
centration en ions Ca ++ va être à recapté, grâce à un transporteur,
l’origine du déclenchement du au niveau du réticulum sarcoplas-
mécanisme moléculaire de la con- mique longitudinal.
traction qui provoque la fixation et

P OUR EN SAVOIR PLUS …


Repères Savoir & Comprendre
« Le muscle squelettique »
« Le système musculaire squelettique »

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