Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
Motricité. 9h
Partie 2 (3 h).
C. La Posture et sa régulation
Les composantes des réflexes médullaires
Un réflexe est une réponse motrice involontaire déclenchée par l’apparition d’un stimulus.
Contrôles supraspinaux
Voie afférente sensorielle
Terminaison
sensorielle
Neurones sensoriels
Organisation segmentaire
SNC
Réflexe flexion extension croisée Réflexe myotatique : FSN (Ia et II)
Afférences cutanées C et A et Réflexe myotatique inverse : OTG (Ib)
musculaires II, III et IV
Comment est organisé le réseau moteur médullaire ?
Lamination de la moelle épinière selon Rexed
Substance IV
blanche
V 3. interneurones
VI
X
VII
VIII
IX
I Zone marginale
II Zone gélatineuse
III et IV noyaux propres
Corne ventrale V à VII : zone intermédiaire
VIII et IX noyaux moteurs
Noyaux moteurs ventral X autour du cc
2.Efférences motrices
100000 contacts synaptiques/motoneurone
Fibre Ia : 500/1000 contacts synaptiques (moins d’1 %)
Ceci
Cette
est un
page
neurone
est vide !!!
100 µm
Marquage peroxydase Burke, 1981
Organisation des noyaux moteurs spinaux
Motoneurones:
- motoneurones qui innervent un muscle donné sont regroupés dans des noyaux
moteurs.
- dendrites s’étendent sur de grandes distances (2mm) pour envahir des régions
adjacentes au noyau moteur où elles établiront des contacts
• motoneurones squeletto-moteurs: > 60 m/s, grand arbre dendritique,
• motoneurones fusi-moteurs: < 40 m/s, arborisation et soma plus
petits
• motoneurones squeletto-fusi moteurs qui innervent à la fois les fibres
intra-et extrafusales
Afférences sensorielles:
- après entrée dans la moelle se divise en grande branche ascendante et une plus
petite branche descendante. Vont donner des collatérales sur 1 à 2 mm.
Quelques définitions
Motoneurones
Noyau moteur
(7 à 10 mm)
Interneurones
Neurones de projection
Neurones propriospinaux
Neurones commissuraux
Organisation somatotopique des noyaux moteurs
DORSAL
latéral
Muscles fléchisseurs
Muscles proximaux :
Muscles extenseurs grandes ceintures
épaule/coude
VENTRAL
hanche/genou
Muscles axiaux :
tronc
Réflexes spinaux
- Etire quadriceps (extenseur de la patte postérieure, du genou) chez un chat décérébré, sectionne
tendon distal qu’on relie à un dynamomètre.
Contrôle
St
quadriceps
B
Fléchisseurs :
Semi-tendineux (St)
Biceps fémoral (B)
Extenseur :
S, réponse tardive
DORSAL excitation d’un élément
présynaptique qui
a s’articule sur
motoneurone par une
synapse
VENTRAL
intensité
M, réponse précoce
b excitation directe
b
motoneurone
a Recrutement M entrent
en phase réfractaire,
diminue réponse S
1 ms M : réponse directe
S : au minimum une synapse
D’après Renshaw, 1940 délai synaptique : ts-tm
t conduction afférence
d1 = 0,3 ms
Ra
DORSAL
VENTRAL
Temps conduction efférence :
d4 : 0,1 ms
D’après Renshaw 1940 Re
d3 : délai synaptique : 0,5 à 0,9 ms
temps central réflexe (d2) = 1,05 (t total) – 0,3 (d1) – 0,1 (d4) ms = 0,65 ms compatible à
délai monosynaptique (d3) de l’ordre de 0,5 à 0,9 ms
Loyd obtient même résultat si étire muscle : composante monosynaptique du réflexe à l’étirement
Confirmation par enregistrement intracellulaire des
motoneurones alpha lors d’une stimulation des fibres IA
50 µV
1. potentiel de racine dorsale Volée afférente
5 mV
2. potentiel intracellulaire motoneurone Délai 0,5 ms
50 µV
3. potentiel de racine ventrale
5 ms
Fibres IA font des contacts monosynaptiques directes sur motoneurones alpha du muscle
d’où elle proviennent (homonymes) et aussi des muscles synergiques
Stimulation des fibres IA
50 µV
Potentiel de racine ventrale
Délai : 1 ms
Deux synapses
Potentiel intracellulaire motoneurone PPSI 5 mV
5 ms
Étire extenseur
contraction
relâchement
1. Etirement extenseur
2. Contraction extenseur (réflexe monosynaptique myotatique)
3. Inhibition motoneurones du fléchisseur (disynaptique, inhibition réciproque interneurone IA)
4. Articulation va s’étendre
Réflexe myotatique ou d’étirement
- Longueur appropriée est définie par les voies descendantes. Les différences de
longueur est détectée par afférences IA qui, à leur tour, régulent l’activité des
motoneurones.
- Le degré d’excitabilité des afférences IA est régulé par motoneurones gamma qui
déterminent le gain du réflexe d’étirement.
Inhibition autogénique ou myotatique inverse
- Contrôle la force de contraction
- Inhibition des motoneurones α d’un muscle donné en réponse à la contraction de ce muscle
- Mise en évidence : chat décérébré « clasp-knife reflex » dit d’Eustache
F
Fibres Ib
- inhibent motoneurones homonymes et synergiques
- activent motoneurones des muscles antagonistes
- les voies sont polysynaptiques
Rôle protecteur ? Hypothèse abandonnée. En fait OTG très sensible aux variations
de tension- quel rôle ?
Mise en évidence de l’inhibition autogénique
V, mV
Mesure potentiel intracellulaire
PPSI
Disparition Inhibition autogénique d’un motoneurone α
Inhibition autogénique
Tension, N
Mesure contraction isométrique
tétanos
Fréquence, Hz
Conclusion : Amortissement les effets mécaniques transitoires pour lisser les pointes de
contractions. Quand la contraction est stabilisée, l’inhibition n’est plus nécessaire et disparait.
intensité
Entrée Sortie
Définition :
Posture est position stable du corps dans l’espace dont le maintien fait appel une activité
motrice dite posturale placée sous le contrôle du système nerveux
Fonctions :
- Lutter contre la gravité
- Assurer l’équilibre du corps lorsqu’une force externe s’ajoute à la gravité
- Coordonner le maintien de l’équilibre du corps lors de l’exécution d’un mouvement
Tonus postural :
L’activité motrice posturale est quasi permanente. Tonus musculaire est à la base du
maintien de la posture. Tous les muscles sont concernés mais plus particulièrement chez
l’homme les muscles extenseurs des jambes ( et fléchisseurs des bras), muscles axiaux du
cou et du tronc. Ces muscle sont riches en unités motrices lentes et non fatigables .
Angle articulation reste fixe : force générée par muscles agonistes et antagonistes se
compense parfaitement.
Contrôle nerveux :
Les centres nerveux assurant ce tonus et ces ajustements sont situés principalement
dans le tronc cérébral (formation réticulée ponto-bulbaire et noyaux vestibulaires)
Exemples d’ajustements posturaux
Compensation Anticipation
Noyaux reticularis pontis oralis et caudalis dont Noyau gigantocellulaire dont les axones
les axones constituent le faisceau réticulo- constituent le faisceau réticulo-spinal latéral
spinal médian direct Ipsilatéral et contralatéral
FRP est un centre intégrateur qui reçoit des FRE est lui aussi un centre intégrateur :
informations de plusieurs régions : cortex, hypothalamus, locus coerelus
hypothalamus, noyaux vestibulaires, voies
somesthésiques
Activité s’accroit quand le niveau de
Très actif pendant la veille, excitation vigilance diminue (sommeil) tonus
permanente vers la moelle épinière. Tonus musculaire diminue notamment pendant le
musculaire élevé sommeil paradoxal
Voies réticulées descendantes
FRE pontique +:
• faisceau réticulo-spinal médian direct
(interneurones excit.) : axiaux, cou,
tronc extenseurs membres
FRI bulbaire - :
• faisceau réticulo-spinal latéral
ipsi (interneurones inhib.) : axiaux,cou, tronc,
extenseurs membre
contralatéral (interneurones excit.) :
fléchisseurs
Le noyau vestibulaire latéral participe au contrôle postural et
réaction d’équilibration
Noyaux vestibulaires
- latéral (noyau de Deiters) : posture
Cervelet - inférieur, médian et supérieur :
équilibre, réflexes vestibulo-oculaires
Lobe flocculo-nodulaire
Nerf auditif VIII
Macula utriculaire
Code l’inclinaison de la tête Faisceau vestibulo-spinal médian
Moelle cervicale