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UE COSE1001 Cours de Biologie des organismes végétaux.

Résumé du chapitre n°2


Les Embryophytes : bryophytes, ptéridophytes, Gymnospermes et Angiospermes

La colonisation du milieu terrestre par les végétaux a commencé il y a 420 millions


d’années, et est la conséquence d’un seul évènement : l’ensemble des végétaux terrestres
descend d’un groupe d’Algues vertes filamenteuses apparentées aux Charophytes encore
actuellement présentes dans les eux douces (ex : l’espèce Chara). Ces végétaux forment le
clade des Embryophytes (= végétaux terrestres = Cormophytes = Archegoniates). Ils se
caractérisent par un ensemble d’adaptations au milieu terrestre, beaucoup plus contraignant
que le milieu aquatique originel. Le maintien vertical pour exposer la plante à la lumière, la
limitation de la perte d’eau, la résistance aux climats beaucoup plus marqués (températures
hautes ou basses, précipitations variables, vent , etc.) ont conduit successivement, tout au long
de l’évolution des Embryophytes, à la mise en place de la tige feuillée, de l’épiderme et des
stomates, des racines et des éléments conducteurs de l’eau dans les plantes, et de formes
d’adaptation à la survie en conditions difficiles (graines).

Les premiers Embryophytes (apparus au milieu de l’ère primaire, silurien) se


reproduisaient de façon sexuée en disséminant des spores. Ils composent les deux taxons
actuels des bryophytes (mousses et alliées) et des ptéridophytes (fougères et alliées). Les
bryophytes (25 000 espèces connues) sont limités à des zones relativement humides, et ont
en général des tailles restreintes. Les ptéridophytes (11 000 espèces connues) inventent la
molécule de lignine, ce qui leur permet de mettre en place les premiers éléments conducteurs
de l’eau à longue distance (les trachéides) et de former le premier « bois ». Ils mettent aussi en
place les premières vraies racines. Ces adaptations leurs permettent d’atteindre des tailles plus
importantes, et certains forment les premières forêts au carbonifère.
Les Spermatophytes (Embryophytes plus évolués) apparaissent à la fin de l’ère primaire,
et se caractérisent par l’invention de la graine, qui remplace la spore pour la dissémination. La
graine offre de plus la possibilité extrêmement utile pour l’organisme de pouvoir survivre en
vie ralentie (dormance) pendant des mois (saison froide ou sèche) ou des années. Les
Spermaphytes ont d’abord été les Gymnospermes (« graines nues » ; 2 classes primitives :
Cycadophytes, Gingkophytes ; 1 classe principale : Pinophytes (= conifères) et 1 classe
évoluée : Gnétophytes). Les Gymnospermes ne représentent plus qu’environ 820 espèces
actuellement. Au Jurassique (ère secondaire) apparaissent les Angiospermes, qui forment des
fleurs et produisent des graines enfermées dans des fruits. Ceux-ci protègent les graines et
favorisent leur dissémination. Par leurs adaptations (fleur, fruits, vaisseaux conducteurs de la
sève brute, plus efficaces que les trachéides), les Angiospermes (= plantes à fleurs) sont les
végétaux les plus nombreux en nombre d’espèces (250 000 espèces connues) et les plus
utilisés par l’homme (agriculture). Ils sont classés en Monocotylédones et Dicotylédones et
distribués en quelques centaines de familles dont 6 doivent être connues dans le cadre de ce
cours : Poacées, Solanacées, Fabacées, Fagacées, Rosacées, Brassicacées.

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