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Piotr Ilitch Tchaïkovski

oeuvres les plus connus:


1. le lacs des cygnes
2. valse des fleurs ( roméo et juliette)
3. March slave (la belle au bois dormant op 66)
4. Hamlet
5. casse noisette

Qui l'a inspiré:


Admirateur des œuvres de Bizet et de Massenet qu'il découvre lors de son séjour
parisien en 1875-1876, Tchaïkovski entreprend l'écriture d'opéras. En 1877, Eugène
Onéguine sera rapidement considéré comme l'opéra national russe et portera son
auteur au faîte de sa gloire, au début des années 1880.

sa vie:
Compositeur éclectique, il est l'auteur notamment de onze opéras, huit symphonies, quatre
suites pour orchestre, cinq concertos, trois ballets, cent-six mélodies et une centaine de pièces
pour pianos.

enfance:
Issu d'une grande famille bourgeoise, d'origine russe et cosaque, Piotr Ilitch Tchaïkovski naît à
Votkinsk, une petite ville d’Oudmourtie située dans l’Oura. Son pere est ingénieur des mines, sa
mère d’origine française. . Il a pour demi-sœur Zinaïda (née en 1829 d'un premier mariage de
son père devenu veuf par la suite) avec qui il aura des rapports difficiles et pour frère aîné
Nicolaï (1838-1911). Viennent ensuite en 1842 Alexandra (future princesse Davydoff, dont il sera
très proche et chez qui il passera de nombreuses vacances estivales), puis Hippolyte en 1843 et
enfin en 1850 les jumeaux Anatoli et Modeste. Ce dernier deviendra auteur dramatique,
traducteur et librettiste au service, entre autres, des opéras de son frère : La Dame de pique ou
Iolanta.

Les premiers efforts musicaux de Tchaïkovski sont des tentatives d’improvisation au piano.
Lorsque sa mère se rend à Saint-Pétersbourg en septembre 1844, lui et sa sœur composent une
chanson appelée Notre mère à Saint-Pétersbourg. Sa mère revient avec une gouvernante,
Fanny Dürbach (1822-1901), qui passe quatre ans avec les Tchaïkovski (elle dit plus tard que
ces quatre ans furent la période la plus heureuse de sa vie)3. Fanny comblait par son attention et
son amour le manque d’affection de leur mère. Alexandra était une femme malheureuse, froide,
une mère distante. Ainsi que le raconte plus tard Modeste, elle exprimait rarement des
sentiments chaleureux ; elle était gentille, mais sa bonté était austère. Elle était peut-être pour
Piotr la source de sa fascination pour les femmes vouées à l’échec, souffrantes et défavorisées
(Roméo et Juliette, Francesca da Rimini, Le Lac des cygnes). Piotr, âgé de quatre ans et demi,
demandait toujours à Fanny la permission d’assister aux leçons de ses frères et sœurs. Ainsi, à
six ans, il parle très aisément le français et l’allemand.
À cinq ans, il commence le piano avec Mariya Paltchikova. En moins de trois ans, il lit la musique
aussi bien que son professeur. Au XIXe siècle, les familles aisées envoient leurs enfants dans
des établissements d’enseignement spécialisé qui permettent aux élèves d’acquérir une vaste
culture tout en les dirigeant vers une carrière professionnelle spécifique. L’aîné, Nikolaï, est
envoyé à l’Institut Technologique de Saint-Pétersbourg. La famille déménage à Alapaïevsk en
1849, à la faveur d'une nouvelle nomination du père et l'année suivante, le « tribunal de famille »
décide d'envoyer Piotr, alors âgé de dix ans (trop jeune pour entrer dans quelque établissement
que ce soit), au pensionnat pour deux années préparatoires au Collège impérial de la
Jurisprudence tandis que la famille déménage à nouveau, cette fois-ci à Saint-Pétersbourg. La
pension est une expérience douloureuse car Piotr adore sa mère et est déjà hypersensible. «
Enfant de verre » fragile selon sa gouvernante suisse, il manque de confiance en lui et reste
dans les jupes de sa mère . Son départ est traumatique ; ce fut l’une des séparations les plus
brutales qu’il ait vécues, et qu’il n’oubliera jamais, la deuxième survenant quatre ans plus tard.
Un autre traumatisme l'affecte durablement. Pris en charge par Nikolaï Modestovitch Vakar, un
oncle ami de la famille, qui accepte le rôle de tuteur, une épidémie de scarlatine se déclare dans
la classe de Piotr, les enfants devant réglementairement être pris en quarantaine. Nikolaï,
apitoyé, fait cependant revenir Piotr chez lui alors qu'il a contracté l'infection. Piotr contamine le
jeune fils de cinq ans de Nikolaï qui en meurt. Piotr s'accuse d'être un criminel et affirme dans
ses lettres que le « fatum » le conduira à un destin tragique

Il se dirige progressivement vers une carrière musicale, chose courante à l’époque. De


nombreux jeunes musiciens composaient et avaient un autre métier à côté. (Mikhaïl Glinka avait
travaillé au ministère des Communications ; Alexandre Borodine était chimiste ; César Cui était
ingénieur militaire; Nikolaï Rimski-Korsakov était officier de marine).
En juin 1854, sa mère meurt du choléra. Pendant deux ans, il ne peut évoquer cette perte dans
les lettres qu’il écrit à Fanny Dürbach. Il se souviendra toute sa vie de ce triste jour. Sa mère a
toujours encouragé son goût pour la musique et la réaction immédiate de Tchaïkovski, à la suite
de cette perte, est de se tourner vers la musique. Il fait ses premiers vrais efforts de composition.
C’est à cette époque que son homosexualité se manifeste de manière platonique en se
cristallisant sur des amis, tels qu’Alexeï Apoukhtine ou Vladimir Gérard. Il se met aussi à fumer.
Il dédicace l'Anastasie-valse à la gouvernante de son jeune frère.
De retour à Saint-Pétersbourg en automne, il commence à prendre des cours de chant avec
Gavril Lomakine. En 1855, le père de Tchaïkovski finance pour son fils des études avec Rudolph
Kundinger, professeur de piano de Nuremberg connu et, le consultant un jour à propos des
perspectives d’une carrière musicale pour son fils, le pianiste répond qu’à part une bonne oreille
musicale et une bonne mémoire, il n’y a rien chez Piotr laissant croire qu’il sera plus tard un bon
compositeur ou même un bon interprète.

SA CARRIÈRE:
etude de droit
en 1863 il démissionne du ministère pour commencer sa carrière dans la musique
Il suit les cours de piano, de flûte et d'harmonie, et obtient son diplôme de fin d'études en
décembre 1865. Rubinstein et Zaremba étaient impressionnés par le talent de
Tchaïkovski, mais cela n'a pas empêché les affrontements ultérieurs à propos de sa
première symphonie.
L’année 1876 est marquée par sa relation épistolaire avec Nadejda von Meck. Celle-ci,
grande admiratrice du compositeur, lui verse pendant treize années une pension
alimentaire de 6 000 roubles par an, plaçant Tchaïkovski dans une situation beaucoup
plus confortable qu’auparavant

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