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Chapitre III- l’impératif hygiénique, avant, pendant et après les tâches culinaires
D3. Appliquer des normes d’hygiène :
D3-1- Propreté des locaux et du matériel
D3-2- Emballage :
D3-2-1- Définition :
D3-2-2- Processus à respecter
D3-3- Étiquetage
E1.Nettoyer le matériel et les équipements :
E1-1- Techniques de nettoyage
E1-2- Lien du nettoyage avec les règles d’hygiène
E1-3- Produits de nettoyage :
E3-1-1- Les produits de nettoyage
E3-1-2- Les produits de désinfection :
E3-1-2-1- Cas de l’eau javellisée, en tant que désinfectant
E1-4- Bons gestes sanitaires :
E1-4-1- Les mains, source de danger de l’insécurité alimentaire
E1-4-2- Protocole du lavage des mains
E1-4-3- Port des gants
E2.Ranger le matériel et les équipements :
E2-1- Normes de sécurité relatives au rangement
E2-2- Gestion de l’espace de rangement
E2-3- Notions de qualité, d’hygiène et de sécurité au nettoyage et au rangement du poste de travail :
E2-3-1-Comment éviter les risques liés aux circulations et chutes de plain-pied
E2-3-2- Comment éviter les risques de chutes de hauteur
E2-3-3- Comment éviter les risques de chutes de matériels et produits rangés
E2-3-4- Comment éviter les risques chimiques lors du rangement ou de la manipulation des produits de
nettoyage
E2-3-5- Comment éviter les risques liés aux manutentions des postures
Définition :
Sur le plan botanique, le terme fruit désigne l’organe végétal obtenu par maturation de
l’ovaire après fécondation de la fleur. La paroi de l’ovaire forme le péricarpe, et les ovules à
l’intérieur de l’ovaire donnent les graines.
De la périphérie vers le centre :
Un épicarpe : désigné généralement par la « peau du fruit » ;
Un mésocarpe : couche moyenne généralement charnue (la « chair ») ;
Un endocarpe : partie la plus interne du péricarpe, et constitue la « coquille » du noyau.
De multiples fruits marquent leur présence dans les préparations culinaires. Leur rôle se démarque par ses applications
en tant que agent :
de saveurs : Soit pour parfumer (infusion, macération) soit pour corriger ou renforcer ou encore équilibrer les
saveurs ;
de coloration : Coloration naturelle des préparations ;
de texture : Intrusion de fruits (salpicon,…), séchage de fruits frais (chips), mais aussi agent liant (fruits
amylacées, …) ;
de décoration : Eléments de décoration, en l’état, taillés, ou transformés (confits, …).
Abricot :
À teneur élevée en vitamine C, B1, B2 et A. L'abricot est riche en
minéraux (potassium et magnésium), source aussi de fibres. Ses
contributions à la santé sont variées : il facilite la régulation du transit
intestinal, il est bon pour les yeux et la peau et, grâce à son pouvoir
antioxydant, il favorise la prévention de maladies non transmissibles.
Cerise :
Les cerises sont de petits fruits à noyau, avec une couleur qui va du jaune
orangé au rouge violacé. Certaines ont un goût amer et d'autres, un goût
sucré. On trouve des centaines de variétés de cerises regroupées en deux
grandes familles : les douces à consommer fraîches et les acides utilisées
pour la préparation de gelées, tartes,… Bien que les cerises ne soient pas
riches en vitamines et minéraux, elles jouent un rôle protecteur contre les
maladies cardiovasculaires, le cancer et diverses pathologies.
Prune :
Les prunes sont de petits fruits ronds ou ovales, avec des
différentes couleurs : jaune, verte, rouge, pourpre, violette,
noire. Les prunes peuvent être classées en fonction de leur
couleur : jaunes, rouges, noires et vertes ou reines-claudes. La
prune séchée contient une grande quantité de fibres, Les
prunes facilitent le transit intestinal (grâce à la teneur en
sorbitol). Les pruneaux sont des prunes que l'on a fait sécher au
soleil ou dans un four.
Pêche :
Fruit délicat et parfumé, avec une chair généralement fragile, ce qui
impose une manipulation soignée pour ne pas l’abîmer. Il existe jusqu'à
2.000 variétés de pêche. La pêche est un fruit de dessert, nature ou
pochée au vin, en tarte, en entremets glacé, etc. Elle peut aussi être
cuite, déshydratée, mise en conserve ou confite. La pêche fournit de
petites quantités de vitamines, dont notamment des caroténoïdes, et
tout spécialement le bêta-carotène qui se transforme en vitamine A. En
outre, en tant que source de potassium, la pêche convient aux personnes
souffrant d'hypertension artérielle.
Le coing :
est un fruit méditerranéen qui ressemble à une grosse poire, de
couleur jaune et d’odeur forte. Le coing renferme des quantités
notables de composés phénoliques qui confèrent au fruit des
propriétés anti-carcinogènes, antiallergiques, antimicrobiennes, ainsi
que des propriétés antioxydants. En cuisine, le coing se consomme
cru et cuit : confitures, compotes, des pâtes de fruits,…
Le raisin :
Les variétés de raisins de table sont avec ou sans pépins et ont une
écorce relativement mince. Le raisin se présente sous plusieurs
couleurs. Il est un fruit éclatant de saveur. Le raisin est source de
fibres et manganèse, riche en vitamine du groupe B et en
antioxydants. Le raisin augmente l'acide nitrique dans le sang et
prévient la formation de caillots sanguins, réduisant ainsi
l'attaque. Le jus de raisin reconstitue une teneur en fer dans
l'organisme et empêche la fatigue.
La poire :
est un fruit très intéressant sur le plan nutritionnel et vertueux pour la
santé. Elle se consomme crue et cuite. La consommation de la poire
apporte au corps du potassium, des vitamines (B, C, E et K), des
flavonoïdes, des fibres, des tanins, du sorbitol et du fructose. La poire se
déguste en accompagnement une viande telle que le gibier ou la volaille,
en salade fraîcheur avec poivron et tomate, avec le fromage, en salade de
fruits, pochée au vin, pochée et accompagnée d'une sauce chocolat, cuite
en compote, tarte, au four parsemée d'épices (gingembre, coriandre,
menthe, poivre vert).
La pomme :
est un fruit provenant de l’arbre pommier. La pomme représente
l’un des fruits les plus consommés dans le monde. La pomme à un
goût sucré ou acidulé selon les variétés. Généralement, on
distingue trois types de pommes alimentaires : les pommes à
cidre, les pommes de table (pommes à couteau) et les pommes à
cuire. On recense plus de 2000 variétés de pommes à l’échelle
planétaire. La pomme est riche en magnésium, en potassium, en
vitamine C, en glucides (fructose), en antioxydant. La pomme
régule le transit intestinal. La pomme est un qui se consomme
crue ou cuite. Selon les variétés, on peut en faire de la gelée ou
de la compote ou en faire des pâtes de fruits. Comme on peut les
cuire dans des tartes, cakes et autres gâteaux,…
Myrtille :
La myrtille est une baie sauvage, issue d’Europe et du contient
américain. La myrtille est un petit fruit de forme ronde. Sa peau
est recouverte d’une surface hydrophobe à l’aspect mat. Plus
cette surface hydrophobe est épaisse, plus le fruit garde ses
qualités physiques et nutritives lors de sa conservation.
Est bleue, avec une chair blanc jaunâtre. Acide avant sa maturité,
au fur et à mesure, le degré d’acidité diminue pour acquérir un
goût aigre-sucré. L’arôme du fruit offre plus de 120 composés
volatiles.
Les acides présents dans le fruit défavorisent la transformation de
certaines cellules en cellules cancéreuses, constituent un moyen
préventif des pathologies cardio-vasculaires et de l’obésité et du
diabète. La myrtille est présente comme garniture pour des
pâtisseries, pour confectionner des glaces, des gelées, des
compotes, des confitures,…Elle est utilisée aussi comme
condiment dans des sauces accompagnant des plats de viande ou
de poisson.
La groseille :
est une petite baie rouge, faisant partie des fruits rouges. Alors
qu’ l’on connait aussi des blanches, noires, jaunes et roses. Sa
saveur aigrelette est particulièrement appréciée dans des
desserts. La groseille apporte moins de sucres que la moyenne
des fruits. Elle est riche en vitamine C et source de fibres. Elle
présente de bonnes teneurs en vitamines E et B5, cuivre
et potassium. La groseille se marie avec les poires, les prunes, les
framboises et l'ananas. La groseille entre dans la confection des
puddings, des gâteaux et des tartes, des compotes, des gelées,
des confitures, …Le jus de groseille est une alternative du
vinaigre dans la cuisine allégée. Elle peut également servir de
garniture pour les viandes et les poissons.
Le cassis :
Reconnu par ses petites baies violet-noir et par sa teneur en
antioxydants et en vitamine C. Le cassis a un goût subtil, à la fois
sucrée et acidulé. Le cassis, fruit juteux, est semblable au raisin,
avec une peau mince translucide.
Le cassis est utilisé comme fruit de table, employé dans des
préparations culinaires (les gelées, confitures, sirops, desserts,
sorbets, charlottes, tartes,…).
A1-4- Agrumes :
Définition :
On désigne par agrumes tous les fruits du genre orange. Une écorce ferme et une chair
pulpeuse. La pulpe juteuse se trouvant à l’intérieur de l’écorce qui se détache facilement.
Ce sont des fruits particulièrement acides, mais riches en vitamine C. Les saveurs des
agrumes sont généralement fraiches et acidulées. Certains sont plus sucrés alors que
d’autres, plus amers. Des exemples d'agrumes sont les oranges, les pamplemousses, les
mandarines, les citrons, les citrons verts,…
L'orange est un fruit rond à peau orange, parfois veinée de
rouge; sa pulpe acidulée, orangée ou rouge foncé, divisée en
quartiers, contenant ou non des pépins. Le fruit est de forme et
de couleur variable suivant les variétés, mais en général est
sphérique et de couleur orangée. De même, la pulpe varie en
acidité selon les variétés. C’est un fruit très consommé frais ou en
jus. Il existe deux grandes variétés d’orange : l’orange amère et
l’orange douce
L’orange est connue pour son effet à calmer les troubles
digestifs. L’orange aide à la digestion, soulage l’aérophagie et le
ballonnement, protège la muqueuse gastrique et stimule
l’appétit.
L'orange se consomme nature comme salade de fruits, ou encore
pressée en jus. En cuisine, elle entre dans la composition de
certaines préparations : canard, jarret de veau, perdreau, sole,
truite,….Elle est largement utilisée en pâtisserie et en confiserie.
Clémentine :
Issu du croisement naturel d’une fleur de mandarinier et du
pollen d’oranger, le fruit est baptisé « Clémentine » par la
société d’horticulture d’Alger en l’honneur de son créateur.
Le fruit, grâce à sa saveur douce, sa chair sans pépin et sa
longue période de commercialisation
Bigaradier :
Il se présente avec une écorce verte et rugueuse, avec une pulpe
acidulée et donc, un gout fortement amer. Le bigaradier est très
parfumé et délicieux comme confiture, marmelades, sirop et vin
d’oranges.
Pamplemousse :
C’est un gros agrume dont la chair est protégée par une peau fine
jaune à rosée. il est des plus juteux. Riche en vitamine C. D'une
saveur parfumée et sucrée, subtilement acidulée, et avec une
amertume unique. Le pamplemousse est un agrume délicat quant à
son cuisson. Cependant on peut poêler rapidement ses suprêmes au
beurre et les servir comme accompagnement des viandes. Le
pamplemousse se marie avec la volaille et les fruits de mer. Il est
aussi coupé en deux et saupoudrer avec du sucre blanc, de la
cassonade ou du miel comme une entrée. Le pamplemousse
accompagne le foie gras en terrine ou poêlé,…
L’écorce d’un agrume désignée par « zeste ou épicarpe)» renferme une huile
qui exprime sa richesse aromatique et gustative. En cuisine, on utilise
principalement les zestes de citron, de lime et d’orange. La meilleure partie
de l’écorce à utiliser en cuisine est la partie colorée (couleur). En enlevant le
zeste, il faut éviter la partie blanche (ziste ou mésocarpe) car elle est amère.
Le zeste de citron apporte une touche rafraîchissante et acidulée aux
préparations culinaires : crèmes, sauces, confits,…
La noix est un fruit qui se distingue des autres fruits à écale par son
contenu élevé en acides gras polyinsaturés (oméga3). La noix
apporte plusieurs nutriments comme : manganèse, phosphore,
magnésium, fer, zinc, cuivre, vitamine B1, B6 et B9.
En cuisine utilise la noix aussi bien salée que sucrées : salades peu
amères comme l’endive ou la roquette, comme croûte, la noix
assure un rôtissage des viandes blanches au four, desserts à base
de chocolat ou caramel. La noix se marie aussi avec les fromages à
pâte persillée.
La goyave :
est une baie ronde et jaune à maturité, de forme arrondie,
ovoïde ou pyriforme, avec une pulpe parfumée, et peut être
de couleur rosée ou blanche. La goyave est riche en calcium,
en fer et en fibres, avec moins de sucre. Si elle est souvent
consommée crue sous frome de jus ou en l’incluant dans des
salades de fruits, la goyave se prête tout de même aux
différents modes de cuisson : au four, à la poêle,…
http://www.encyclo-ecolo.com/Super_fruits#Les_super_fruits
http://www.regimesmaigrir.com/actualites/article.php?id=1281
http://www.tomate-cerise.be/dossiers/kiwai.html
http://www.sudouest.fr/2013/10/23/il-a-tout-d-un-grand-1207720-3452.php
http://www.huffingtonpost.fr/2013/08/06/fruits-hybrides_n_3713811.html
http://www.topito.com/top-mix-fruits-legumes-ogm-photoshop
http://www.youtube.com/watch?v=NimsP22AVB0
http://www.capetrib.com.au/freshfruit.htm
http://www.maxisciences.com/tomate/tomtato-la-plante-hybride-qui-produitdes-tomates-et-des-pommes-de-
terre_art30927.html
http://www.rungischezvous.com/7-les-fruits
http://www.hotellerie-restauration.acversailles.fr/IMG/pdf/Les_agrumes._N_Raynaud.08_10_2008-2.pdf
http://tous-les-fruits.com/fruit-251.html
Mois
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Citron
Agrumes
Clémentine
Mandarine
Orange
Pamplemousse
Figue
Melon
Fruits à
pépin
Poire
Pomme
Raisin
Abricot
Fruits à
noyau
Nectarine
Pêche
Prune
Grenade
Cassis
Fruits rouges
Cerise
Fraise
Framboise
Groseille
Myrtille
Ananas
Avocat
Fruits exotiques
Banane
Papaye
Coing
Kiwi
Litchi
Mangue
Réponse n° 1
Salade n°1 Salade n°2 Salade n° 3 Salade n° 4
Jeu des couleurs …………………. …………………. …………………. ………………….
Mariage des saveurs …………………. …………………. …………………. ………………….
A2.Classifier les légumes :
Un légume est une plante dont on mange certaines parties. Les légumes peuvent être classés selon leur famille botanique
mais aussi selon leur type. Le type se caractérise par la partie du légume consommé : la fleur, le fruit, la graine, le feuille
et la racine. Les légumes sont classés en 7 familles :
Légume-feuille (chicorée, chou rouge,…) ;
Légume-fleur (artichaut, chou-fleur, chou brocoli,…) ;
Légume-racine (carotte, betterave, oignon,…) ;
Légume-bulbe (poireau, ail, échalote,…) ;
Légume-fruit (aubergine, concombre, tomate, courge,…) ;
Légume-tige (céleri, fenouil, asperge,…) ;
Légumes graines (haricot, petit pois,…).
Sur le plan scientifique, les légumes sont classés selon la forme de leurs fleurs :
Famille des... Exemple
Chicorée :
Ces plantes potagères constituent une vaste famille aux
formes et aux couleurs variées, avec un point de rencontre :
l’amertume, plus ou moins prononcée selon les variétés.
Toutes sont issues de la chicorée sauvage.
La chicorée frisée est une salade, sous-espèce de la chicorée
endive. On la reconnaît facilement grâce à ses nombreuses
feuilles frisées, presque dentelées, d’un vert vif. La chicorée
frisée peut se servir accompagnée de noix, de pommes, de
lardons, de fromage, ... La frisée s’assaisonne idéalement
d’huile de noix et d’un filet de vinaigre de noix.
La chicorée scarole est reconnue par ses grandes feuilles
dentelées et croquantes. Les feuilles extérieures sont d’un
vert tendre qui vire au jaune puis au blanc à l’intérieur. Elle a
une saveur légèrement amère, qu’elle conserve à la cuisson.
Les feuilles situées au cœur de la scarole, bien croquantes,
sont parfaites en salade et agrémentées de fromage bleu, de
croûtons à l’ail et de cerneaux de noix. Ses feuilles
extérieures peuvent aussi s’apprêter comme des épinards,
cuites ou étuvées avec une noix de beurre. La scarole peut
aussi donner un délicieux potage
Chou rouge :
Avec un aspect lisse et luisant, rond ou ovale. Sa couleur
rouge foncé provient de pigments anthocyaniques bleus et
rouges, riche en vitamines et minéraux. Selon la nature du
sol sur lequel il pousse, le chou rouge voit sa couleur varier
du rouge-fuchsia au rouge violacé, en passant par le pourpre.
Riche en nutriments, ce chou bien pommé gagne à être
cuisiné tout au long de l'hiver. Plus doux et plus tendre que
les autres choux, il se consomme facilement cru, en salade.
Grâce à sa saveur légèrement sucrée, le chou rouge permet
de relever certains plats. Sa richesse en vitamines et en
minéraux
Artichaut :
L’artichaut est une plante vivace tout comme son cousin le cardon.
Cette plante présente une tige dressée, épaisse et cannelée, avec
de grandes feuilles de tailles variables, et une tête. La chair de
l’artichaut constitue une source de micronutriments : Cuivre,
vitamines (B9, K, B1, B2, B3, B5, B6, C), magnésium, manganèse,
calcium, phosphore, potassium et zinc. Aux préparations culinaires,
il offre des saveurs, à la fois douces et amères. Les cœurs
d’artichaut sont la partie la plus prisée et la plus savoureuse de
l’artichaut. Les cœurs poêlés apportent une touche culinaire à une
salade composée, aux légumes printaniers. Gratinés ou cuits au
four, leur goût doux et sucré concorde avec le fromage de chèvre,
les poissons,…
Chou-fleur :
Le chou-fleur est un légume aux valeurs nutritives égales à
celle du brocoli, seule la couleur et le goût changent. Le
chou-fleur fait partie des légumes les plus pourvus en
vitamine C. Les vitamines B, E et K sont aussi présentes bien
qu’en plus petite quantité. Il contient d’autres valeurs
nutritives : potassium, magnésium, calcium, fer, zinc,
manganèse. Comme tous les légumes de la famille des
crucifères, le chou regorge des antioxydants. En cuisine, le
chou-fleur peut être poêlé, rôti, cuit à l’anglaise, à la
grecque, gratiné, consommé comme velouté,….
A2-3- Légume-racine :
Légume-racine correspond à l’organe souterrain d'une plante que l’on extrait pour la consommation. Légume-racine est
désigné aussi par « tubercules ». Il existe quatre familles de légume-racine :
La racine tubérisée : carotte, betterave, navet, radis ;
L’hypocotyle : le céleri-rave, chou-rave, rutabaga ;
Le tubercule : pomme de terre, topinambour, patate douce ;
Le bulbe ; l’oignon, l’ail, l’échalote.
Carotte :
Légume de forme semi-longue, peau et chair de couleur orange,
mais on peut le rencontrer sous d’autres couleurs (couleurs (violet,
jaune, rouge-noir, blanc). Riche en vitamines, sels minéraux et
oligoéléments, carotène. C’est un légume apprécié par toutes les
cuisines du monde, légèrement sucré, savoureux, ce qui lui permet
de s’intégrer à une multitude de préparations salées et sucrées,
crues ou cuites : bases des fonds, potages, consommés, sauces,
sautées, jus, garnitures d’accompagnement,…
Betterave :
La betterave fait partie de la famille des amarantacées, de
forme ronde, avec une pulpe rouge vif et un goût doux et
sucré. Elle regorge de vitamines, de minéraux et d’éléments
nutritifs. Elle est consommée crue, râpée, rôtie, bouillie,
marinée, purée. Son utilisation ne se limite pas uniquement à
sa racine, ses feuilles le sont aussi. Comme, elle est utilisée
comme colorant alimentaire.
Pomme de terre :
La pomme de terre est l’un des aliments de base en cuisine. La pomme
de terre se présente sous plusieurs variétés. Avec des tubercules de
forme différentes : rond, ovale, long, aplati et de couleur aussi variée :
blanche, jaune, rouge, violette. La pomme de terre est riche en
vitamines, en glucide, magnésium, fer et potassium. La pomme de
terre offre au cuisinier de préparer avec de multitudes recettes : à la
vapeur, sautée, frite, au four, gratin, en purée, à l’étouffé, en potage,
farcie, beignet, garniture d’accompagnement,…
Topinambour :
Le topinambour, appelé aussi « poire de terre » ou « artichaut de
Jérusalem », avec un aspect qui ressemble à un croisement entre
la racine de gingembre et la pomme de terre. Si sa peau varie
entre le rouge violacé, brune et jaune, la couleur de sa chair oscille
entre le blanc et le jaune pâle. Son goût rappelle celui du cœur
d’artichaut, avec une saveur délicate, sucrée. Le topinambour est
un légume d’hiver. Il est riche en vitamine B, magnésium, fer,
calcium, phosphore et potassium. Comme préparation culinaire :
au four, en gratin, dans les soupes et les potages, sauté au beurre,
purée, croquette frite, salade, râpée, ragoûts,…C’est un légume
qui se marie avec l’ail, la ciboulette, les poireaux, les volailles et les
viandes blanches, l’agneau,…
Oignon :
L’oignon est le compagnon indispensable du cuisinier, une plante formée de
feuilles blanches ou rosées, charnues et juteuses, superposées les unes sur les
autres. On compte plusieurs variétés locales d'oignon de par le monde, qui se
différencient par leur forme, leur taille, leur couleur et leur parfum. L’oignon se
consomme cru ou cuit, frais ou sec. L’oignon est une des meilleures sources
végétales de sélénium, un oligo-élément relativement rare, qui favorise les
défenses immunitaires et s’avère essentiel dans la lutte contre le vieillissement
cellulaire, riche en vitamine C, B. L’oignon est indispensable pour la confection
des fonds, des fumets, des jus de viandes, des marinades, des braisés, des plats
mijotés, des soupes et potages, les mets soubises,…L’oignon se farcit, se frit, se
confise dans du beurre, se concorde avec d’autres légumes,…
Les oignons doux, blancs ou rouges : s’utilisent crus dans les salades ;
Les oignons jaunes s’emploient comme condiment et en garniture
aromatique.
A2-4- Légume-bulbe (poireau, ail, échalote,…)
Ail :
Se présente sous la forme d’un bulbe à plusieurs gousses (appelées
aussi cayeux) de couleur blanche, rose ou violette, chacune
entourée d’une coque. Reconnu par son goût prononcé et sa
légère amertume. L’ail est à la base de nombreuses préparations
culinaires en leur apportant du goût et de la saveur au même titre
que le sel et le poivre. L’ail parfume les marinades, les garnitures
aromatiques, les beurres composés, les légumes,…
Echalote :
Appartient à la même famille que l’ail et l’oignon. En préparations
culinaires, elle est à la fois condiment et légume. L’échalote est composée
de couches de feuilles, enroulées les unes sur les autres. Sa peau est de
couleur cuivrée, sèche et brillante. En tant que condiment, l’échalote est
présente dans les sauces chaudes (sauce bordelaise,…), les jus, la garniture
aromatique, les sauces émulsionnées (béarnaise,…) ; comme élément
d’accompagnement, on la trouve entière étuvée ou confite avec les
poissons, les viandes, foie gras,
Poireau :
Le poireau fait partie de la famille des Alliacées, possédant des longues
feuilles, retombantes en forme de gouttière. Il est connu par sa forte
teneur en potassium et sa faible teneur en sodium. Le poireau renferme
des vitamines (B9, B6 et C), des antioxydants et des fibres. Il s’emploie cuit
pour accompagner des plats comme pot-au-feu, potages,…à la vinaigrette,
gratiné, à la béchamel, à la crème,…
Le poireau s'associe bien également avec la carotte, le céleri, la tomate,
l’asperge, les haricots, les choux, les pois,…
Variété Caractéristiques
Rouge de forme allongée et de taille
moyenne
Tomate Andine Cornue
Salade
Rouge et ovale
Tomate olivette Sauces
Aubergine :
L’aubergine, un légume qui symbolise la cuisine méditerranéenne.
Légume charnu avec une chair subtile et goûteuse. L’aubergine se
consomme exclusivement cuite, sa saveur s’associe avec l’ail,
poivron rouge, tomate, huile d’olive, oignon. L’aubergine renferme
les sels minéraux (potassium, magnésium, zinc) et les vitamines :
B3, B6, B9, C, A et E.
Concombre:
Est une cucurbitacée de forme longue et allongée, avec une
peau de couleur verte, une chair juteuse et croquante, au
centre des pépins. Il est un aliment très peu calorique. Comme
il est riche en eau, il est riche aussi en vitamines et minéraux.
Le concombre se consomme principalement cru (salade et
boisson désaltérantes). Néanmoins il peut être cuit (cuit à la
micro-onde, au cuiseur vapeur, poché,
Trois variétés du concombre sont connues :
Le concombre Hollandais : de couleur verte et allongée ;
Le concombre épineux : de peau lisse et d’un goût plus prononcé ;
Le mini concombre : d'une saveur plus marquée.
Asperge :
C’est un légume de printemps par excellence. cultivée pour ses pousses
(turions) qui s'élèvent d'une tige souterraine et se terminent par un bourgeon.
L’asperge est douce et digeste. Son profil nutritionnel est particulier : source
de fibres, de vitamines, des minéraux et des fibres.
La cuisson des asperges est simple mais il faut bien les cuire pour les rendre
fondantes en bouche. Le temps de la cuisson à l’anglaise ou à l’eau oscille
entre 10 et 20 minutes.
Céleri-rave :
De la même famille que le céleri en branches, mais les deux légumes
n'appartiennent pas à la même variété. Le céleri-rave est considéré comme un
légume racine, même si son tubercule constitue la racine du céleri-branche.
Le tubercule se présente avec une chair croquante blanche avec une saveur
piquante, rappelant celui du radis. Le céleri-rave est riche en eau, en vitamines
(K, B et C), cuivre, manganèse, phosphore et en fibres. Il se consomme cru et
cuit. Cru, il est coupé/râpé et servi en crudité. Cuit, à la vapeur, bouilli, en
purée, potages et crèmes de légumes, comme gratin,…
Fenouil :
C’est un légume vert clair au goût frais et anisé. Sa protubérance charnue
de couleur blanche qui se situe à la base des tiges (bulbe) constitue
l’élément principal à consommer. Le fenouil est riche en eau, en vitamines
(C, E, B9), en minéraux (potassium, magnésium, calcium, fer) et possède
également de nombreuses fibres solubles. Il se consomme cru et cuit. Cru,
on le trouvé émincé dans des salades ; cuit, on le prépare à la poêle
(caramélisé dans du beurre et peu de sucre), au four. La saveur du fenouil
s’agence avec celle des fruits de mer, des poissons en papillote, des viandes
braisées. L’ajout du fenouil à un fumet ou un bouillon apporte un goût
anisé.
Le sel de céleri, tiré du céleri rave séché et pulvérisé, utilisé pour relever le
jus de tomate, les crèmes de légumes, les sauces de salade. Il entre dans les
régimes sans sel.
Petit-pois :
La plante petit-pois a besoin de s'accrocher à un support grâce à ses
vrilles situées au bout des pétioles des feuilles. Elle produit une gousse
bivalve que l’on appelle la cosse, droite ou légèrement arquée, à
l'intérieur de laquelle, emmitouflés et à l’abri, se cachent 6 à 10 petits
pois. Le petit-pois est doux, tendre et sucré. Il est riche en vitamine B, C
et E, en fibres, en potassium et apporte des protéines. Le petit-pois se
prépare de plus d’une manière : cru (pour sa douceur, le petit-pois se
consomme comme crudité) et cuit (comme garniture de viande, de
poisson, seul ou avec d’autres légumes,…). La saveur du petit-pois se
marie avec les pommes de terre, les carottes, les poireaux,…
La viande de soja est fabriquée à partir de farine de soja sans graisse, c’est-à-dire en pressant la pâte de la farine de soja,
de la farine et de l’eau de façon continue. La masse grisâtre résultante de consistance spongieuse est découpée en
morceaux et séchée. Aujourd'hui, la viande de soja se présente sous forme de viande hachée, de côtelettes, de boulettes
de viande,…
A3-3- Remplacement des fruits et légumes par des épices et condiments, tomates concassées pour un
ketchup
Tomates en conserve : Remplacer 1 tasse de tomates en conserve par: 1 1/3 de tomates fraîches en morceaux, laisser
mijoter environ 10 minutes.
Ketchup : Vous pouvez remplacer le ketchup en mélangeant de la sauce tomate avec un peu de sucre et de vinaigre
blanc.
Orange : Vous pouvez remplacer 1 orange moyenne par 1/4 à 1/3 de tasse de jus d'orange frais ou surgelé.
Fines herbes fraîches : Remplacer des fines herbes fraîches par leur équivalent en poudre.
La mécano-réception La chimio-réception
La mécano-réception :
Vue : est le sens responsable de la perception visuelle de la partie visible de l’aliment ;
Toucher : fournit des informations par contact de la peau de la main avec l’aliment ;
Ouïe : est la source de la perception des sons produits par un aliment lors de son toucher ou sa mastication.
La chimio-réception :
Goût : la langue est le sens responsable de la perception des saveurs de l’aliment (salé, sucré, amer, acide) ;
Odorat : le nez est un organe très sensible, capable de percevoir des milliers d’odeurs. L’olfaction est le deuxième
des sens après le goût.
Flaveur : est la résultante du goût et de l’odeur perçus à l’occasion de la dégustation d’un aliment. Il s’agit de
l’ensemble des sensations, fruit de l’association des goûts, des textures, des saveurs et de la présentation
visuelle.
L'analyse sensorielle consiste à procéder à une étude d'une manière structurée les propriétés d'un aliment dans le but de
décrire son :
Aspect (couleur, brillance, forme) ;
Toucher (fermeté) ;
Odorat (odeur fraiche et agréable) ;
Goût (sucrosité, jutosité) ;
Une fois l’analysé réalisé, l’étape suivante serait de dresser le profil sensoriel de l’aliment.
Aspect : La vue
Sa forme : un fruit peut être plus ou moins gros, avoir une forme plus ou moins régulière et
équilibrée.
Sa couleur : les saumons fumés non pas tous la même couleur, un jambon gris ne plaît pas
toujours, les vins transmettent une partie de leur méthode d'élaboration à travers leur
couleur.
Son état : la peau terne et légèrement flétrie d'un fruit nous renseigne sur son état de
fraîcheur, en vaporisant de l'eau sur un légume, il offre un aspect brillant nettement plus
agréable. Les vins peuvent apparaître limpides ou troubles et brillants ou ternes.
Sa consistance : un vin doux naturel montre une densité plus épaisse qu'un vin blanc
L'odorat
L'odorat nous apporte de nombreux renseignement sur l'état d'un aliment et sur sa
comestibilité. On pourra remarquer que naturellement, nous faisons confiance envers un
produit qui émane des effluves sucrées alors que nous nous montrons méfiants envers les
odeurs âcres. L'odorat est aussi un élément qui permet d'anticiper le goût. On peut
regrouper les odeurs en grandes familles : sucrés, âcres, putrides, acides, florales, animales
ou sauvages, herbacées, etc.
Le goût
L'analyse stricte du goût se fait principalement sur la langue (attention à ne pas confondre
saveur et parfum) dès le contact physique. Les principaux goûts sont :
• Sucré • Acide
• Salé • Amer
Le goût, dans un sens plus large, se compose de saveurs et de parfums que l'on regroupe
sous le nom de Flaveurs. Enfin, le goût peut se traduire par; une sensation : piquant,
métallique, rafraîchissant, etc.
Le toucher
Le contact physique avec un aliment apporte deux types d'information :
Information mécanique : le contact de la peau et des doigts nous renseigne sur la
consistance du produit. L'action mécanique de la bouche nous délivre des informations plus
précises : l'onctuosité, le croustillant, le fondant, le moelleux ou le gluant pour certains
fromages par exemple.
Information thermique : par le contact nous pouvons juger de la température du produit,
certains plats s'appuient sur les contrastes thermiques pour assurer leur réussite.
L'ouïe
Même si l'oreille participe peu à l'analyse sensorielle elle peut se révéler importante pour
certains produits : un pain doit croustiller, un biscuit trop craquant peut être déplaisant à
l'oreille lors de sa mastication.
Comparaison de produits
Les résultats d'une analyse peuvent être utiles à la comparaison de produits en vue de leur
commercialisation, cela peut aussi aider à la définition d'un standard de qualité pour un
produit. L'élaboration réussie d'un chariot de fromages passe par une analyse comparative
des divers fromages afin de déterminer le meilleur équilibre entre la qualité recherchée et
le coût. Dans le cas d'une séance à but comparatif, il convient de commencer par analyser
les produits (attention à l'ordre de dégustation), puis de les comparer en mettant en avant
leur différence et enfin de faire un classement.
A- Tendreté :
La tendreté joue un rôle important dans l’acceptabilité de la viande par le consommateur. La tendreté est la facilité avec
laquelle la viande est coupée et broyée au cours de la mastication. Elle représente souvent un critère de qualité, mais elle
peut varier beaucoup d’un morceau à l’autre. Facteurs influençant la tendreté :
Il faut noter que l’origine des différences de tendreté observées se situe au niveau de la répartition des morceaux de
viande, des caractéristiques et de l’évolution du calogène et des myofibrilles et cela en fonction de deux facteurs :
• Facteurs intrinsèques liés à l’animal ;
• Facteurs extrinsèques liés à la technologie appliquée depuis l’abattage jusqu’à la cuisson, en passant par
les conditions de conservation.
a- Facteurs intrinsèques :
La tendreté est fonction :
du pourcentage de tissu conjonctif et de la longueur des fibres musculaires ;
de l’âge : le vieillissement du tissu conjonctif favorise les liaisons intramoléculaires du collagène ;
du sexe : l’influence du sexe diffère en fonction du muscle, les muscles du faut filet du bélier sont significativement
moins tendres que ceux des brebis ;
de la place du morceau sur le muscle, la tendreté diminue à proximité du tendon ;
de l’orientation de la trame conjonctive, donc de la découpe du morceau.
b- Facteurs extrinsèques :
Conditions de conservation :
L’utilisation du froid négatif pour limiter la multiplication microbienne inévitable doit se faire lorsque la rigidité
cadavérique est établie, sinon la viande subit un «choc » provoquant des contractions musculaires irréversibles, quelle
que soit la maturation qui induit normalement un attendrissage musculaire, la viande demeurera dure.
Cuisson
En règle générale, la cuisson a une action d’attendrissage sur le tissu conjonctif du fait de la transformation du collagène
en gélatine ; par contre, la cuisson augmente la dureté des protéines qui coagulent.
Un temps de maturation suffisamment long est nécessaire pour l’obtention de la tendreté recherchée. La
cuisson, adaptée à la teneur en collagène du morceau, permet d’en révéler la tendreté. Une cuisson rapide, au
grill ou à la poêle, ou encore au four, convient pour les viandes pauvres en collagène.
Une cuisson plus longue, en atmosphère humide, comme le braisage, ou dans l’eau, comme par exemple le
pot-au-feu, est nécessaire pour attendrir les morceaux plus riches en collagène en le transformant en gélatine.
B- Couleur :
La couleur d’une viande crue est liée principalement à :
La qualité du pigment ;
L’état chimique du pigment ;
L’état physique des autres composants de la viande ;
L’état de fraîcheur de la coupe, la nature de l’atmosphère, la température de l’entreposage.
La cuisson entraîne le passage du rouge au brun doré plus ou moins intense, caractéristique de la viande cuite.
C- Flaveur :
C’est l’ensemble des perceptions olfactives et gustatives liées à la consommation d’un aliment. La flaveur conditionne
l’acceptabilité de l’aliment ; elle résulte de la teneur et de la nature des lipides du muscle ; elle dépend également de la
race et du sexe de l’animal.
La cuisson, par son action sur les précurseurs d’arômes formés pendant la maturation, développe la flaveur
caractéristique des différentes viandes.
D- Jutosité :
La jutosité ou succulence d’une viande est une qualité organoleptique perçue au cours de la mastication ; elle est fonction
du persillé ou marbre, c’est-à-dire de la présence de graisse interstitielle, visible également sur les découpes des muscles.
Une viande dépourvue de persillé est moins succulente.
Le “persillé” d’une viande est garant de sa saveur et de sa jutosité. Bien “saisir” la viande en surface, au début
de la cuisson, permet de conserver tous les sucs à l’intérieur du morceau et la durée de cuisson doit être
maîtrisée pour éviter l’assèchement.
Toute viande fraîche présente des propriétés sensorielles à l’origine des sensations de plaisir associées à sa
consommation : la couleur, la flaveur, la jutosité et la tendreté.
Grenade Une variété à vigueur moyenne avec un port semi dressé et compact donnant
Sefri Ouled des fruits de gros calibres ;
Abdellah La grenade Sefri est un fruit arrondi, légèrement aplati, sans pédoncule, de gros
calibre (jusqu’à 900 g) de couleur jaune à rose à maturité, à péricarpe moins épais
(2 à 4 mm) lisse et brillant ;
Elle est coriace, surmontée des restes d’un calice dentelé très résistant ;
L’aire géographique couvre le périmètre des Béni Amir relevant de la région de
Tadla Azilal.
Nèfles de Les fruits sont issus exclusivement du néflier d’espèce « Eriobotria japonica »
Zegzel greffé sur le cognassier de Provence. Il existe quatre types de fruit de néflier : «
Tanaka » d’origine japonaise, et les trois autres sont connus sous des
dénominations locales à savoir : Muscat, Navela et Mkarkba ;
Les fruits ont une forme ovoïde ;
La chair des baies est jaune à orangée à maturité ;
Les pépins sont de taille variable et de couleur brun-noir au nombre de un à
quatre ;
La longueur et la largeur du fruit sont, respectivement, comprises dans
l’intervalle [45-55 mm] et [44-46mm] ;
Le poids frais et le poids de la chair sont, respectivement, entre 55-65g et 45-
55g ;
Le fruit a une chair de baies juteuse, acidulée et rafraîchissante ;
L’aire géographique concerne toute la vallée de Zegzel.
A l’image du travail présenté dans de la viande, et en cherchant des informations concernant un type de poisson de
chaque milieu, procéder à la construction des fiches permettant de bien connaitre les deux produits, toute en en
définissants les lignes de différenciation entre les deux types.
L’activité de la mise en place consiste en le choix adéquat des différents outils de travail en relation avec de
l’opération, et à les déposer en fonction de leur utilité sur le plan de travail approprié. Les activités des mises en place
peuvent être catégorisées en trois axes :
Mise en place pour l’épluchage des légumes et des fruits :
Mise en place pour le taillage des légumes et des fruits ;
Mises en place pour les cuissons.
B1-2-1- Coutellerie :
L’utilisation de couteaux est à la base de l’activité de la cuisine. A chaque activité culinaire, son couteau. Un couteau se
compose de deux parties : une lame en acier inoxydable ou en acier carbone et un manche en bois de hêtre ou en
plastique.
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Couteau tranche-lard • Trancher les viandes rôties
Les opérations préliminaires s’adressent au traitement de produits bruts. Phases de travail qui interviennent avant la mise
en cuisson d’une préparation culinaire.
Favoriser un mode Les légumes et les fruits ont des formes et des tailles
de cuisson différentes. Parmi la même variété, on rencontre des gros et
des petits. Grâce au taillage, le cuisinier arrive à réaliser des
tailles homogènes, ce qui garantit le même appoint de la
cuisson d’une part, d’autre part, le taillage assure une
corrélation avec le temps de cuisson :
Cuisson longue = gros taillages,
Cuisson rapide = taillages fins.
Exhaler et diffuser Certains fruits et légumes n'exhalent leur maximum de parfum
les saveurs et les que lorsqu'ils sont découpés. La découpe favorise l'éclatement
aromes des cellules et la diffusion de leurs huiles essentielles (zestes
d'agrumes, ail haché, échalotes ciselées, basilic,...).
A- de la durée de la cuisson :
Durant une cuisson dans un liquide, le légume/fruit
se gorge d’eau et à tendance à se réduire en purée
au-delà d’un certain de cuisson. Dans certains cas,
c’est le but recherché, dans d’autres, l’éclatement
Durée de la cuisson
du légume risque d’apporter un goût prononcé ; Il
est donc important de tailler en fonction de la durée
de la cuisson. Lus la cuisson sera longue, plus le
légume sera taille gros. Et inversemment.
Légume à
détailler
En tube
Pomme de
terre ;
Navet.
B2-3- Les outils utilisés dans le taillage :
Les outils de base usuellement utilisés lors du taillage sont :
Le couteau économe pour l’épluchage ;
Le couteau éminceur ;
Le couteau d'office.
B2-4- Techniques de préparations préliminaires pour fruits (lavage à grand eau, égouttage, réserve (sauf fruits
hyper sensible) :
Les fruits doivent être manipulés avec beaucoup de précautions et stockés en chambre froide entre 6 et 8°C. Les fruits
tropicaux et exotiques tels que les ananas et les bananes doivent rester à température ambiante et à l’abri de la lumière
Eliminer la peau de certains légumes ou fruits soit en les plongeant dans l’eau
bouillante et en les rafraichissant immédiatement, soit en les passant au four
très chaud.
Concasser une tomate :
1. couper en deux une tomate mondée ;
2. ôter les pépins (les garder pour parfumer les vinaigrettes ou réaliser des sauces),
3. Concasser la chair de la tomate.
Ficeler ou botteler: asperges,…
Effilandrer : céleri branche, cardons, rhubarbe,…
Oter tous les fils ou les filandres des légumes particulièrement filandreux.
Epointer (taillés en pointe de crayon) : champignons de Paris.
Equeuter : épinard, oseille, cresson, haricot-vert,…
Trier : cresson,…
N.B : Si pour un droitier, l’enchainement gestuel s’opère de la gauche vers la droite, pour un gaucher, l’enchainement
s’effectue inversement.
Par binômes ou par groupes : les stagiaires, après réponses, confrontent leurs
choix.
Individuellement : chaque stagiaire énonce sa réponse et sa justification.
Cochez l’organisation la plus adaptée pour un droitier qui Doit éplucher des pommes de terre en respectant la marche en
avant :
B- Précautions à prendre pour éviter toute contamination (indirecte ou directe) entre les aliments :
……………………………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………………..
……………………………………………………………………………………………………………………………………………..
Avant la cuisson, les légumes secs doivent être trempés dans de l’eau. Le trempage est une opération délicate. Il faudra
changer l’eau régulièrement et surtout placer les graines trempées au froid. Certains légumes secs comme la lentille ou
les pois cassés ne demandent pas de trempage. Pour les autres un trempage limité à quelques heures suffira.
Fève 12 heures
Haricot 12 heures
B3-1- En damier
La découpe en damier est souvent pratique avec le
fruit mangue. Pour une découpe en damier, découpez
d’abord les premières lignes parallèles en vertical puis
tournez le fruit d’un quart de tour pour recouper en
lignes perpendiculaires aux premières. La coupe
mangue permettra de dessiner des lignes bien
parallèles et de réaliser des découpes nettes et
uniformes.
B3-3- En bille :
La découpe en bille ou en boule, s’applique à plus d’un fruit : melon, pastèque,
pomme, poire,…
Couper le melon en deux
Évider les deux moitiés du melon
Utiliser une cuiller à lever pour prélever les billes dans la pulpe du fruit
Ne pas hésiter à bien espacer les découpes pour obtenir des billes bien
rondes
B3-4- En cube :
La découpe en cube, appelée aussi en brunoise, peut s’appliquer
pratiquement à l’ensemble des fruits : pastèque, melon, pomme
fruit, kiwi, mangue,… Une découpe qui n’exige pas l’utilisation
d’un outil spécifique.
B3-5- En rondelle :
D’autres formes de découpe sont possibles : en quartiers, en tranches, sous forme des segments, ….
B4.Appliquer des techniques de coupe de légumes :
B4-1- Définition :
Tailler un légume, c’est lui donner une forme selon des dimensions définies en fonction de
la préparation culinaire souhaitée.
Progression :
• Éplucher et laver le légume. Utilisation :
• Détailler le légume en tronçons de 5 Ce taillage en bâtonnets est utilisé comme
cm. accompagnement pour un plat de poisson, de
viande ou de jardinière de légumes.
• Parer chaque tronçon de manière à
obtenir un parallélépipède.
• Détailler des lamelles de 5 mm
d’épaisseur.
Matériels :
• Dans chaque lamelle, détailler des Couteau économe ;
bâtonnets de 5 mm de section.
Couteau éminceur ;
• Détailler enfin des cubes avec des Plaques à débarrasser ;
arêtes de 5 mm de section Planche de travail.
Bâtonnets Fleuriste : de 2 cm de longueur et 0.2 cm de section.
Bâtonnets Jardinière de légumes : de 4 cm de longueur et 0.3 à 0.4 cm de section.
B4-1-2- En julienne :
Cette technique de découpe permet d’obtenir des bâtonnets de légumes de taille régulière.
Progression :
• Tailler une julienne à la mandoline ; Utilisation :
• Détailler le légume en tronçons de 5 La julienne cuite est utilisée pour agrémenter
les viandes en sauce, crue pour apporter du
cm de long ;
croquant à une crudité
• Régler la mandoline (râpe de 1 mm
de section) ;
• Poser le tronçon sur la mandoline, le
Matériels :
maintenir avec la paume de la main
Couteau économe ;
et le faire glisser sur la râpe.
Couteau éminceur ;
Plaques à débarrasser ;
Planche de travail.
Progression :
• Épluchez le légume (une carotte) ; Utilisation :
• Coupez les extrémités du légume et Les légumes coupés en brunoise sont utilisés
tranchez-le en deux ; dans des potages, dans des farces, des sauces
et des flans de légumes.
• Puis, coupez un côté bien droit afin
que la carotte ne bouge pas lorsque
l’on posera sur la planche ;
• Détaillez ces lamelles en petits
Matériels :
bâtonnets ;
Couteau économe ;
• Coupez vos créations en petits Couteau éminceur ;
cubes de 0,2 cm de côté.
Plaques à débarrasser ;
Planche de travail.
En micro-brunoise : Même technique que la brunoise, seul différence est au niveau de la dimension : 0.1 cm de côté
(1 mm).
B4-1-4- En mirepoix :
Tailler ses légumes en mirepoix revient à former des petits dés de 1 cm d’épaisseur.
Progression :
• Pour réaliser une mirepoix en Utilisation :
utilisant des carottes par exemple ; On sert ce mélange en tant
• Coupez les carottes épluchées en qu’assaisonnement de soupes, de viandes ou
tronçons de 5 cm de longueur ; de poissons. Aussi pour les Fonds de sauces
et sauces, cuisson des légumes secs pour
• Taillez les tronçons en tranches
purées et potages
d’environ 4 mm d’épaisseur ;
• Ensuite, taillez ces bâtonnets en 4
mm de largeur ;
• Rassemblez vos bâtonnets et taillez Matériels :
de petits dés de 1 cm d’épaisseur. Couteau économe ;
Couteau éminceur ;
Plaques à débarrasser ;
Planche de travail.
B4-1-5- En émincé :
Émincer un légume consiste à le découper en tranches ou en lamelles fines et régulières.
Progression :
• Coupez les deux extrémités de Utilisation :
l’oignon par exemple afin de créer On émince par exemple des pommes de terre
deux surfaces sur lesquelles l’oignon pour des gratins dauphinois ou des pommes
pourra reposer ; pour composer des tartes. Les champignons,
• Épluchez l’oignon puis coupez-le des oignons, des courgettes, des viandes des
dans le sens de la hauteur, de la tige volailles peuvent être émincés.
vers la racine ;
• Enlevez la partie dure qui maintient
les couches de l’oignon ; Matériels :
Couteau économe ;
• Prenez le demi-oignon et émincez-le
Couteau éminceur ;
en suivant le sens des lignes ;
Plaques à débarrasser ;
• Lorsque qu’on arrive au bout de la Planche de travail.
découpe, basculez l’oignon sur le
côté et bloquez-le avec le pouce
pour le stabiliser et rendre
l’opération aisée.
B4-1-6- En macédoine :
Couper ses légumes en macédoine, revient à tailler des petits cubes de 0,5 cm.
Progression :
• Commencez par découper le légume Utilisation :
en tronçons de 5 cm de long ; Après avoir coupé les légumes en macédoine,
• Dans ces tronçons, découpez des ajoutés à la mayonnaise, on obtient
lamelles de 0.5 cm d’épaisseur ; macédoine de légumes. Avec la macédoine,
on confectionnera : les petits flans de
• Réunissez les lamelles les unes sur
légumes au saumon, les flans de macédoine
les autres en reconstituant le
ou même les salades de riz aux sardines,…
légume ;
• Dans ces lamelles, détaillez des
bâtonnets de 0.5 cm ; Matériels :
• Puis, assemblez tous les bâtonnets Couteau économe ;
avant de les découper sous formes Couteau éminceur ;
de dés de 4 mm. Plaques à débarrasser ;
Planche de travail.
B4-1-7- En paysanne :
Découper ses légumes en paysanne consiste à détailler de petites tranches de légumes de 1 mm d’épaisseur environ. Elles
sont soit en forme de triangle, soit en forme de carré.
Progression :
• Taillez le légume en deux dans le Utilisation :
sens de la longueur, puis on coupe à Ce taillage est utilisé pour réaliser des
nouveau en deux les deux demi garnitures aromatiques ou des potages.
parties créés.
• Taillez en tranches fines d’une
épaisseur de 1 mm Matériels :
Couteau économe ;
Couteau éminceur ;
Plaques à débarrasser ;
Planche de travail.
B4-1-8- En sifflet :
Cette technique consiste à découper un légume en morceau d’1 cm d’épaisseur.
Progression :
Au lieu d’effectuer des tranches droites, Utilisation :
on les taille en biais, en rondelles. La découpe en sifflet est principalement
utilisée pour les carottes et les courgettes.
Une fois coupés, les légumes sont prêts à être
cuisinés à la crème, en gratins ou en sauté.
Matériels :
Couteau économe ;
Mandoline ;
Couteau éminceur ;
Plaques à débarrasser ;
Planche de travail.
B4-1-9- En tagliatelles :
Utilisée pour apporter de la fantaisie et de l’originalité à la découpe des légumes. Cette découpe est appelée aussi « en
spirale ».
Progression :
Il est également possible de produire des Utilisation :
spaghettis à l’aide d’un couteau. Pour Obtient des fins rubans végétaux, décoratifs
cela, posez l’économe à plat sur le et savoureux à la forme des spaghettis
légume et tirez dans le sens de la colorés. Tous les légumes de saison (hors les
longueur. Ainsi, vous formerez une champignons) sont aisés à transformer en
bande d’1 à 2 cm d’épaisseur. spaghettis.
Matériels :
Couteau économe ;
Rouet à légume;
coupe spirales ;
Plaques à débarrasser ;
A ne pas confondre avec la découpe
Planche de travail.
« Lanière » : Très longue et très fine
bande de légume ferme, taillé avec une
coupe lanière.
B4-1-10- En billes :
Il s’agit d’une découpe qui se différencie des découpes traditionnelles, avec un rendu esthétique original, obtenue avec
un emporte-pièce. Il existe différents diamètres de 0.5 à 3 cm. Dans le cas des pommes de terre, on les appelle
classiquement Noisette.
Progression :
• Enfoncez la cuillère parisienne dans Utilisation :
la chair de votre fruit. Pour avoir par exemple des pommes noisette.
• Faites là pivoter dans les deux sens On peut avoir des carottes en billes, des
et en extraire une bille bien nette. navets
Matériels :
Couteau économe ;
emporte-pièce (Cuillère parisienne) ;
Plaques à débarrasser ;
Planche de travail.
B4-1-11- En chiffonnade :
La découpe en chiffonnade est spécifique aux endives, choux, salades et épinards.
Progression :
• Sélectionnez des variétés de salades Utilisation :
différentes ; Avec un poulet grillé au menu, la chiffonnade
• Enlevez les feuilles qui semblent de basilic ou d’épinards se marie
trop dures et jaunies ; parfaitement.
Forme Caractéristiques
Rondelle Légumes cylindriques taillés en tranches de 0.2 à 0.5 cm
d'épaisseur.
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Rondelle Légumes cylindriques à la surface creusée dans la longueur à
cannelée intervalle régulier à l'aide d'un canneleur, puis découpés en
rondelles.
Rouelle Anneaux extérieurs de rondelles de d'oignon de 0.2 à 0.5 cm
d'épaisseur, découpées perpendiculairement aux couches.
Les anneaux sont séparés manuellement. On les appelle
aussi bracelet.
Semoule Chou-fleur ou brocoli râpé à grille moyenne ou arasé au
couteau éminceur pour produire des petits grains qui
ressemblent à de la semoule.
Forme Caractéristiques
Escalopé Découpe en diagonales croisées, spécifique au champignon
de Paris.
Forme Caractéristiques
A l'anglaise En forme d'œuf de poule, longueur de 6 cm, diamètre de
3 à 3.5 cm pour un poids de 50 g. Identique à la pomme
vapeur.
Allumette Parée en parallélépipède rectangle. Tailler des tranches,
puis de longs bâtonnets de 3 à 4 mm de section.
Forme Caractéristiques
Gaufrette Tranches de 2 ou 3 mm d'épaisseur, avec un quadrillage
entrecroisé laissant apparaître des petits trous,
découpées à la mandoline avec une lame spécifique.
Etape n° 3 Etape n° 4
…………………………. ………………………….
…………………………. ………………………….
…………………………. ………………………….
…………………………. ………………………….
…………………………. ………………………….
…………………………. ………………………….
B5.Utiliser la terminologie associée à la coupe des fruits et des légumes :
B5-1- Calibrer :
Le taillage consiste à calibrer des légumes dans un format que conditionne une recette. Le calibrage des légumes et fruits
répond à une question relative :
B5-2- Émincer :
Emincer un légume/fruit, c’est couper en tranches fines, à l’aide d’un couteau, d’une mandoline, d’un robot électrique.
Les formes obtenues par la technique sont nommées : en paysanne, en julienne, en chiffonnade.
B5-3- Ciseler :
Ciseler vise l’obtention par un hachage plus ou moins fin de certains légumes(les oignons, échalotes, ciboulette, etc.), afin
d’éviter de faire sortir le jus oxydant contenu dans légume.
B5-3-1- Exemple de ciselage (oignon) :
B5-4- Hacher :
La technique du hachage s’applique pour les légumes, pour les fines herbes, l’ail et les champignons.
B5-5- Concasser :
C’est hacher un aliment assez grossièrement. On concasse en petits dés la chair de tomates préalablement mondées et
épépinées. Le persil, le cerfeuil, l’estragon se concassent aussi de quelques rapides.
Prenons l’exemple d’un fruit comme la pomme : elle est composée de plusieurs cellules différentes contenant des
substances chimiques connues par les enzymes. Lorsqu’elle est croquée ou coupée, ses cellules se brisent et libèrent les
enzymes. L’oxygène contenu dans l’air fait alors réagir ces enzymes et la chair s’assombrit : c’est ce que l’on appelle
l’oxydation. Les pommes, les poires, les bananes, les pêches, les abricots, les avocats, les pommes de terre, les
champignons,…sont particulièrement sensibles une à découvert (sans peau, sans écorce, sans coque). En revanche, le kiwi
et les agrumes, comme le citron et l’orange restent intacts. Dans le cas des fruits et des légumes frais, une oxydation
prolongée peut altérer leurs qualités. Ils perdront alors leurs propriétés nutritives : vitamines, lipides, glucides. Ils
pourront en venir à se dessécher, à changer de saveur et d’odeur,…Cependant, avec d’autres aliments, cette réaction
naturelle peut aussi avoir un effet positif. C’est le cas du thé vert.
Privilégier les légumes Le processus de dégradation est enclenché une fois que
Règle n° 1
Le sous vide est un système de conservation pour garder toutes leurs caractéristiques.
De nombreux légumes peuvent se conserver avec un corps gras : aubergine, poivrons, courgettes, tomates,
artichauts,…Côté fruits, le citron et l’olive s’apprêtent à ce genre de conservation.
Le sirop assure le même objectif, celui de rendre le milieu défavorable au développement des bactéries, moisissures et
autres germes. Dans un milieu très sucré, les germes ne trouvent pas les conditions propices à leur multiplication.
Si avec un sirop comme agent de conservation, les aliments gagnent en saveurs, en revanche, leur texture se modifie.
Lors de la cuisson, les aliments sont soumis à une température qui leur fait perdre de l’eau, des vitamines et des
minéraux. Ainsi, la dégradation de la teneur en vitamines est étroitement liée au temps et à la température de cuisson.
D’ailleurs, chaque vitamine possède son propre seuil de tolérance et des facteurs de sensibilités qui lui sont propres, au-
delà desquels elle est détruite
Seuil de
Vitamine Caractéristiques
tolérance
Effet de la Expérience n° 4 :
températ- Un morceau de pomme ……………………………… ………………………………
ure est chauffé trente ……………………………… ………………………………
secondes au four micro- ……………………………… ………………………………
ondes, puis laissé à l’air ……………………………… ………………………………
ambiant.
Effet de la Expérience n° 5 :
lumière On coupe deux ……………………………… ………………………………
pommes, om protège ……………………………… ………………………………
l’un des deux morceaux ……………………………… ………………………………
par un morceau de ……………………………… ………………………………
carton. On place les ……………………………… ………………………………
deux morceaux sous ……………………………… ………………………………
une source de chaleur
(une lampe).
D’une boisson onctueuse, on peut réaliser aussi un dessert, en ajoutant de la crème glacée, de la crème, du chocolat ou
des fruits confits.
Progression :
Ingrédients : Réaliser le jus (oranges et les
Oranges douces, 4 pièces; pamplemousses) ;
Pamplemousse rouge, 1 ; Décoller les peaux ;
Bananes mûres, 3 Épluchez les bananes, coupez-les en
Une poignée de glace. plusieurs morceaux et placez-les
dans une calotte ;
Verser le jus d'agrumes sur les
bananes et disposer la glace. Broyer
tous les ingrédients avec un
Equipements : mélangeur jusqu'à consistance
Une calotte, un mixeur- lisse ;
mélangeur, un couteau,
Réserver au frais.
une planche à découper,
des coupe-fruits.
C1-4- Fruits glacés :
Pour obtenir des fruits glacés, il faut préparer un sucre cuit :
Mettre le sucre, le glucose et l'eau dans casserole et faire cuire à feu modéré jusqu'à 155 °C, au grand cassé, en
prenant soin, dès le début de l'ébullition, de badigeonner régulièrement la paroi intérieure de la casserole avec un
pinceau trempé dans de l'eau froide ;
Tremper immédiatement la casserole dans de l'eau froide pour arrêter à ce stade la cuisson du sucre ;
Tremper un à un chaque fruit dans le sucre, très rapidement, en le piquant sur un bâtonnet ou en le tenant soit
par la tige ou par sa feuille. Chaque fois que le sucre épaissit en refroidissant, réchauffez-le très légèrement sur un
feu doux ;
Au fur et à mesure, déposer les fruits trempés sur un plat couvert d'une feuille de papier sulfurisé.
C2-1- Macération :
Macérer un fruit, c’est le faire tremper plus ou Dans le cas des viandes
moins longtemps dans un liquide (alcool, liqueur, et des poissons, on
vin, sirop) pour que celui-ci l’imprègne de son emploie le terme
parfum. Lors de cette opération, des échanges « mariner ».
aromatiques se produisent entre le liquide et
l'aliment.
La macération concerne les fruits.
C2-2- Cuisson :
Le fruit peut être cuit au naturel, ou additionnés d'un sirop plus ou moins léger, d'un trait d'alcool, de cannelle, d'anis
étoilé, etc.… Les techniques de cuisson sont soit la :
Cuisson à l'étouffée : Le fruit cuise dans son eau de végétation (poire, prune, pêche, abricot).
Cuisson en papillote : le fruit coupé en demi, en tranche ou en dès, puis mis en papillote avec une noix de
beurre sans ajout de sucre.
Cuisson au four : certains fruits peuvent être cuits au four :
La cuisson des fruits suppose, en plus des équipements nécessaires aux opérations préliminaires (plaques à débarrasser,
calottes, planches à découper, couteau,…) et selon la technique adoptée, on aura besoin soit d’un sautoir, d’une poêle ou
d’un four.
La farine de caroube, dont le pouvoir gonflant est employé pour les bouillies, confitures,
crèmes glacées, entremets, flans.
Les équipements nécessaires pour la réalisation d’une gélification, en plus des équipements essentiels à la préparation
préliminaire des fruits, sont :
Une bassine à confiture (ou un faitout ou une grande casserole à fond épais) ;
Un thermomètre de cuisson ;
Un pochon ;
Une écumoire pour écumer,
Une cuillère pour remuer.
C2-5- Glaçage :
Le glaçage est une préparation destinée à recouvrir, enrober ou envelopper un un aliment, avec comme objectif celui de
lui donner un bel éclat brillant et de le protéger de l’air.
Etant que le glaçage est une technique faisant appel à plusieurs méthodes. Sur ce, les équipements diffèrent. Cependant,
om peut citer l’essentiel comme la spatule maryse, la spatule coudée, le thermomètre de cuisson du sucre, grille à
pâtisserie,…
Pièce tempérée
Sorbet de cassis
Eléments : Progression :
Purée de cassis, 0.350 Kg ; Confectionner un sirop avec l'eau et
Sucre, 0.240 Kg ; le sucre ;
Eau, 0.400 Kg. Chauffer à 85°C puis refroidir à 4°C.
Ajouter la purée de Cassis
Passer en sorbetière.
Glace de framboises
Framboises, 0.250 Faites blanchir les jaunes d'œufs ;
Kg Chauffer à froid le lait, le lait en
Lait entier, 0.400 Kg poudre ;
Lait en poudre, 0.060 Incorporer rapidement les œufs
Kg blanchis, fouetter ;
Crème, 0.080 Kg Faire refroidir à 4°C et laisser reposer
Jaune d’œuf, 2 pièces au frais au moins 12 heures ;
Sucre, 0.140 Kg Mixer les framboises, chinoiser ;
Mélanger l’appareil, passer en
sorbetière .
% de % de
Fruit Fruit
présence présence
Réaliser le sirop ;
Préparer les fruits :
Equeuter les fraises, les égoutter ;
Ingrédients : Monder les pêches ;
Ananas au sirop, 0.100 Kg, Eplucher les kiwis ;
Bananes, 0.300 Kg, Peler à vif les oranges ;
Bigarreaux au sirop, 0.100 Citronner les bananes épluchées ;
Kg Citronner les poires et les pommes
Fraises, 0.200 Kg, épluchées ;
Kiwi, 0.200 Kg, Egoutter et dénoyauter les
Pêche, 0.300 Kg, bigarreaux ;
Orange, 0.300 Kg, Egoutter les tranches d’ananas.
Pomme, 0.300 Kg, Emincer les poires et les pommes en
Poire, 0.300 Kg, lamelles ;
Citron, 0.100 Kg. Emincer les bananes en rondelles ;
Pour confection du sirop : Partager les fraises en deux ;
Eau, 0.200 L Emincer les kiwis en rondelles de 2
Sucre, 0.200 Kg mm ;
Citron, 1 pièce Couper en petits morceaux les
tranches d’ananas ;
Lever les oranges en segments.
Dans une calotte, réunir tous les
fruits, y ajouter le sirop refroidi ;
Parfumer avec la liqueur ;
Couvrir la calotte d’un film
alimentaire ;
Au moment de servir, dresser
harmonieusement la salade de
fruits.
Progression : Eléments :
Détailler l’ananas en tranche de 0.5 cm ; Ananas, 0.200 Kg
Couper la mangue en deux, dénoyauter, Mangue, 0.200 Kg
détailler en fines tranches ; Papaye, 0.200 Kg
Couper la papaye en deux, épépiner, Kiwi, 0.100 Kg
détailler en fines tranches ; Fruits de la passion, 0.150 Kg
Peler à vif le kiwi, détailler en fines Litchi, 0.150 Kg
tranches ; Kaki, 0.200 Kg
Couper les fruits de la passions end eux ; Carambole, 0.200 Kg
Eplucher les litchis, couper en deux, Kumquat, 0.100 Kg
dénoyauter ;
Couper les kakis en quartiers asses fins ;
Couper les kumquats en quartiers ;
Dresser de manière harmonieuse sur
assiette ou sur écorce de l’ananas
C4.Réaliser les cuissons associées aux préparations chaudes à base de fruits :
C4-1- Tartes :
Une tarte (pour plusieurs convives) ou une tartelette (déclinaison réduite pour un seul consommateur) est une
préparation de cuisine ou de pâtisserie, souvent rond et plat, constitué d’un fond de pâte servant de support, avant ou
après cuisson, à une garniture qui peut être sucrée ou salée, laquelle est généralement entourée d’un rebord chiqueté.
Différentes pâtes peuvent servir de base dans la confection d’un fond de tarte (brisée, sablée, feuilletée,...).
Pâte feuilletée :
Farine, 0.300Kg
Beurre fondu, 0.030 Kg
Préparer la pâte feuilletée avec un
feuilletage à 6 tours. Sel fin, 0.006 Kg
Réaliser une crème pâtissière : Vinaigre, PM
- Mettre le lait à bouillir avec Eau, 0.15 L
vanille ; Beurre pour feuilletage,
- Blanchir les jaunes avec le 0.225 Kg
sucre ; Farine pour tourer, 0.040
- Adjoindre maïzena, mélanger ; Kg
- Verser progressivement le lait
bouillant sur le mélange en Lait, 0.50 L
remuant à l’aide d’un fouet ; Jaunes d’œufs, 0.100 Kg
- Mettre l’appareil dans une
Sucre semoule, 0.125 Kg
russe et cuire l’appareil
Maïzena, 0.050 Kg
pendant quelques minutes en
remuant sans discontinuer ; Gousse vanille, ¼
- Retirer la gousse de vanille ; Beurre, 0.010 Kg
- Filmer et refroidir.
Pommes fruits, 0.400 Kg
Beurre, 0.050 Kg
Montage de la tarte Nappage, 0.100 Kg
Sucre semoule, PM
- Abaisser le feuilletage en rectangle, piquer fortement ;
- Tailler deux bordures de 1 cm de large ;
- Coller sur la pâte avec un peu d’eau ;
- Garnir le centre de crème pâtissière lissée ;
- Eplucher, vider et émincer les pommes ;
- Ranger sur la tarte, parsemer de sucre semoule et quelques noix de beurre ;
- Dorer les rebords.
Finition-cuisson
- Cuire à 210 °c pendant 10 minutes puis baisser à 190 °C / 15 minutes ;
- Au terme, débarrasser sur grille ;
- Lustrer avec le nappage blond.
- Réserver au frais.
C4-2- Crèmes :
La crème de fruits est une crème de garniture à dessert généralement à base d’agrumes (citron, citron vert, orange ou
mandarine), de fruits de la passion, mangue, framboises, canneberges ou mûres. Les ingrédients de base sont à chaque
fois des jaunes d’œufs battus, du sucre, du jus et du zeste de fruits, doucement cuits ensemble jusqu’à épaississement,
puis refroidis pour former une crème douce, lisse et savoureuse. Certaines recettes incluent des blancs d’œufs ou du
beurre.
C4-3- Marmelades :
La marmelade est une préparation faite avec la pulpe de fruits entiers ou coupés en morceaux et écrasés que l'on cuit
avec du sucre jusqu'à consistance d'une bouillie. La quantité de sucre à utiliser pour faire une marmelade dépend de la
durée de conservation, mais aussi de la recette ou de la méthode de la confection.
Les fruits peuvent être macérés dans le sucre pendant 24 heures avant cuisson.
Les marmelades sont utilisées dans les pâtisseries ou en accompagnement pour le gibier.
C4-4- Compotes :
C'est une préparation de fruits frais ou de fruits secs, cuits entiers ou en morceaux dans un sirop de sucre peu concentré.
Avec des fruits frais, la cuisson s'effectue par pochage au sirop, à petit feu ou à ébullition vive. Une même compote peut
se composer de plusieurs espèces de fruits différentes.
Dans les compotes, les fruits sont réduits en purée mais ils peuvent également rester entiers ou en morceaux dans un
sirop.
C4-5- Grillades :
Le principe s'apparente au sucre blanc qu'on chauffe dans une poêle. Le sucre du fruit brunit. Dans le jargon de la cuisine,
on dira qu'il caramélise. Non seulement le caramel s'ajoute à la trame aromatique du fruit, mais la texture change aussi.
Un peu comme le sirop d'érable qui épaissit au fur et à mesure qu'on le laisse chauffer.
L'ananas, la pêche, la poire, le melon d'eau, le cantaloup, le kiwi, le pamplemousse, l'abricot, la figue et la prune sont tous
des fruits qui gagnent beaucoup en saveur et en texture.
C4-6- Flambage :
Le flambage des fruits frais peut se faire selon trois techniques de base :
Départ caramel à sec : la cuisson du caramel est stoppée par l'utilisation du citron et du beurre. Les fruits sont
enrobés dans le caramel ;
Par réduction : réduction d'un alcool (Porto) ou d'un sirop (cerises Jubilé) puis ajout des fruits et du sucre ;
Par préchauffage à la salamandre : les fruits sont prêts à flamber dans la poêle.
Le flambage est assuré généralement par un alcool à base de fruits. Le restaurateur fait appel à deux catégories d’alcool :
Certains ingrédients ont un rôle important dans le processus du flambage des fruits :
La glace Permet de créer le contraste chaud / froid. La glace vanille est souvent
employée mais le parfum peut varier : pommes flambées et glace aux noix,
bananes et glace rhum / raisin,…
Les fruits frais pochés sont meilleurs que leurs homologues en boite.
Le sirop des fruits pochés est à utiliser comme élément de la sauce
d’accompagnement.
Les fruits frais présentent des caractéristiques gustatives qui ne
s'accommodent pas d'un alcool pour parfumer, il est préférable de seulement
les flamber.
L’utilisation des alcools haut de gamme pour la réalisation des flambages
n’est pas nécessaire.
Bananes, 6 pièces ;
Rhum, 6 cl ; Bananes, 6 pièces ;
Beurre, 0.020 Kg ; Rhum, 6 cl ;
Sucre semoule, 0.020 Beurre, 0.020 Kg ;
Kg. Sucre semoule
C4-8- Garnitures :
Les fruits utilisés en garniture sont principalement :
▪ Pochés dans un sirop léger ;
▪ Pochés sous vide ;
▪ Confits, sautés, caramélisés ;
▪ Séchés.
Les fruits peuvent être plus ou moins gros et plus ou moins ferme. Le taillage des fruits permettra de leur donner une
taille idéale. Il conviendra de trouver la forme et la taille convenable à lui donner. La taille plus ou moins grosse peut être
guidée par l’utilisation (élément de décor, garniture d’une sauce, élément de garniture,…). Il peut s’agir d’un cloutage de
pièce, d’une farce à base de fruits, d’un laquage, d’un glaçage.
Le taillage des fruits à cuire : billes, quartiers, segments, rondelles, tranches, bâtonnets, dès, salpicon, brunoise.
Ananas séché :
Fruits séchés : Parer l’ananas, détailler en fines tranches ;
Eléments séchés dont le but est Disposer sur tapis de cuisson en silicone ;
Saupoudrer de sucre glacé ;
d’apporter du croustillant, du
Sécher à 80 °C durant 2 heures (jusqu’à
croquant. Il peut s’agir de tranches obtention de feuilles cassantes.
de fruits séchés, d’éléments
cristallisés.
Les marinades mettent en valeur les fruits et légumes en les rendant croquant, croustillants, appétissants et regorgeant
de saveurs. Croquantes, croustillantes, appétissantes et regorgeant de saveurs. Les marinades doivent macérer
longtemps dans une saumure très salée pour acquérir la saveur aigre qui les caractérise. En fait, il s'agit d'aliments
fermentés dont le sucre a été transformé, par l'action de bonnes bactéries, en acide lactique, qui préserve les légumes et
leur confère un goût acidulé. Cette transformation prend du temps : plus longtemps on laisse fermenter les marinades,
plus elles deviennent aigres. Les cornichons à l'aneth nécessitent environ deux semaines de fermentation. Pour leur part,
les aliments très fermentés peuvent nécessiter un mois, voire plus.
Pour un gain du temps, la cuisine a adopté d’autres techniques de confection de marinades, en l’occurrence, la marinade
rapide. Leur saveur provient principalement du vinaigre, du sucre, de la pincée de sel et des épices qui servent de base.
Certaines marinades rapides, par exemple la marinade de concombres prête en un minium de temps.
La méthode de base de la préparation de la marinade consiste à trancher des légumes finement, à les mélanger pour les
enrober de vinaigre et à les saupoudrer de sucre et de sel. On peut utiliser vinaigre blanc ainsi que du sel et du sucre
ordinaires. Toutefois, les marinades représentent une occasion formidable d'utiliser du sel ou du sucre aromatisé.
L'oignon rouge mariné de cette manière se marie avec les tacos de poisson, les salades de pomme de terre,… Les radis
finement tranchés, le chou râpé sont savoureux en marinade, tout comme les minces tranches de carottes.
Exemples de
Cuisson Buts recherchés Techniques
légumes
Exemples de
Cuisson Buts recherchés Techniques
légumes
Cuisson à la vapeur
La cuisson à la vapeur à 99° C. (point d’ébullition), est une cuisson douce à température modérée,
préservant la consistance, la saveur, les vitamines et les sels minéraux, qui ne sont plus dissous par
l’eau ou détruit par une chaleur excessive.
Vapeur variable : Avec une température d’environ 80° C, le cuisinier obtient des
30 °C à 98 °C résultats probants. Suivant les caractéristiques des produits et de la
grandeur du récipient utilisé, le temps de cuisson peut différer. En
règle générale, les légumes nécessitent un temps de 20 à 60
minutes.
Vapeur intensive : Les légumes farcis sont cuits avec ménagement tout en préservant
100° C à 130° C leurs consistances et leurs arômes.
Sous régénérer nous entendons une remise en température des
aliments et mets précuits, Un apport de vapeur à l’air pulsé avec un
dosage exact de l’humidité permet de chauffer en quelques minutes
les aliments tout en préservant les couleurs et le goût spécifique.
Tous les légumes et garnitures en grosses quantités peuvent être
régénérés à haute température en mode vapeur. Le temps de
régénération dépend du produit, de la quantité et de la qualité. Il
varie entre 3 et 8 minutes. Une trop grande quantité de
marchandise dans le bac, entraîne un rallonge de temps ce qui
amène un dessèchement du produit.
La cuisson à basse température est très plébiscitée car elle présente de nombreux
avantages. Les aliments cuits avec cette méthode ne subissent pas de chocs thermiques
et donc ne rejettent pas l’eau qu’ils contiennent. Ainsi, ils sont moins secs et plus
savoureux. De plus, les vitamines et minéraux contenus dans les aliments ne sont pas
détruits. Enfin, ce type de cuisson nutritive et gustative permet de contrôler de manière
très précise le processus de la cuisson.
Les légumes peuvent être cuits selon plus d’une méthode de cuisson : pochés, sautés, fris,
au four, grillés, étuvés, glacés à blanc et à brun, …
Le légume vert
Cuit dans de l’eau salée, un
Cuit à la vapeur : les pores de
« mur » se constitue contre la
l’aliment éclatent, et
paroi du légume, empêchant
automatiquement les valeurs
ainsi la perte des sels
nutritionnelles s’échappent.
minéraux et des vitamines.
Cette cuisson demande que l’aliment
Avec cette technique de
soit à couvert, ce qui empêche
cuisson, le gaz carbonique
l’hydrophile de s’échapper. Or, cette
produit par l’hydrophile
technique enferme le gaz carbonique,
demeure à l’intérieur de
ce qui donne au terme de la cuisson,
l’aliment, le légume demeure,
des légumes grisâtres, ternes.
ainsi, vert.
Bouquetière Carottes, navets, petits pois, haricots verts, pommes cocotte, choux-
fleurs.
C6-2- Confire :
Ingrédient : Progression :
Aubergines, 2 pièces Couper les poivrons en petits dés ;
Courgette, 4 pièces Éplucher et dégermer l’ail et
Poivron rouge, ½ poivron émincer finement l’ail
Poivron jaune, ½ poivron Couper les aubergines et les
Tomates cerise, 0.350Kg courgettes en gros dés ;
Tomates grappe, 0.450 Couper les tomates cerise en deux et
Kg les tomates grappes en gros dés ;
Ail, 4 gousses Déposer tous les légumes dans un
Huile d’olive, fines herbes, grand saladier ;
Arroser d’huile d’olive, parsemer de
sel et poivre.
fines herbes, saler et poivrer ;
Bien mélanger et étaler les
légumes sur une plaque du four ;
Enfourner à 180 °C pendant 1 heure
minutes et remuer.
Ingrédients : Préparation :
Carottes découpés en –Porter à ébullition le
rondelles, 0.500 Kg vinaigre, l’eau, le sucre, les
Chou-fleur en bouquet, épices et laisser frémir 10
une pièce minutes.
Eau, 0.500 L Passer au tamis sur les
C7-4- Soupe froide : aux courgettes
Ingredient: Progression :
Courgette, 6 pièces Fendre les courgettes, couper en 2,
Oignon blanc, 1 pièce enlever le cœur ;
Huile d'olive, 3 cl Couper les courgettes en mirepoix ;
Sel fin, poivre Eplucher les tomates, puis les
Bouillon de volaille : 1 L concasser en gros cubes ;
Yaourt velouté, 2 pièces Ciseler l'oignon blanc.
Curcuma en poudre, 5 g Dans un fait-tout, faire chauffer
Coriandre fraîche, 0.25 l'huile, faire suer l'oignon sans
botte coloration ;
Tomates, 2 pièces Ajouter les courgettes et les
Coriandre en poudre, 2 g tomates, mouiller avec le bouillon
Ail, 1 gousse. de volaille ;
Ajouter la gousse d'ail écrasée,
poivrer, laisser mijoter jusqu'à
cuisson des courgettes ;
Rajouter ensuite le yaourt hors
du feu.
Mixer l’appareil, rectifier
l'assaisonnement, réserver au
frais.
Ingrédients :
Salades, 3 pièces ;
Progression :
Oignons blancs, 1
pièce Blanchir les salades, égoutter, presser ;
Foie de bœuf, 0.100 Dans une calotte, mettre les salades taillées en
Kg chiffonnade, la viande et hachés, l’oignon émincé ;
Viande hachée de mélanger ;
bœuf, 0.250 Kg Adjoindre à l’appareil, l’œuf entier, thym, sel, poivre,
Ail, 1 gousse
l'ail écrasé, mélanger l’ensemble ;
Œuf, 1 pièce
Disposer dans un plat à gratin, enfourner à 200°
Sel, poivre, thym
pendant 40 minutes ;
C8-2- Légumes grillades:
Sont des légumes cuits sur le grill de manière à leur apporter un goût caractéristique. Les légumes peuvent être cuits
selon deux méthodes :
▪ Une cuisson complète : le choix d’un couple temps/température adapté permet la cuisson complète du légume ;
▪ Une double cuisson : le légume est grillé. Cette cuisson est couplée à une autre cuisson (pochée, rôtie,…).
Progression :
Griller les poivrons coupés en deux
disposés ;
Ingrédients :
Couper les courgettes et les aubergines en
Aubergines, 4 pièces
fines lamelles ;
Courgettes, 4 pièces Enduire légèrement les lamelles de
Poivrons rouges, 4 pièces courgettes et aubergines d'huile d'olive à
Oignons, 2 pièces l'aide d'un pinceau, griller ;
Olive verte Griller les oignons en rondelles ;
Basilic Peler les poivrons grillés refroidis, couper en
Huile d'olive lanières.
Vinaigre balsamique Mettre tous les légumes dans un saladier,
Sel ajouter le basilic haché, les olives coupées en
rondelles ;
Saler, asperger du vinaigre de
balsamique ;
Réserver au frais
C8-3- Ratatouille :
La ratatouille est un plat typique de ma Méditerrané qui se compose de légumes variés et mijotés qui ont longuement
mijoté.
Progression :
Ingrédients :
Tomate, 5 pièces
Aubergine, 2 pièces
Oignon, 2 pièces
Poivron rouge, 1 pièce
Courgette, 1 pièce
Ail, thym, laurier
romarin : 1 pièce(s)
Huile d'olive : 5 cl
Sel, poivre
C8-4- Garnitures :
Frire
Technique Légumes
Chauffer le bain de friture ; Pommes paille, allumettes,
Les légumes sont taillés, lavés, séchés ; chips, gaufrettes, croquettes,
Les aliments frits sont salés soit après cuisson dauphine, mignonnettes, etc.
complète, soit avant cuisson lorsqu’il y a enrobage ou Beignets et fritots de légumes
mélange ; (courgettes, oignons, choux-
Bien égoutter les aliments frits au dessus du bain, puis fleurs, etc.).
rangés sur papier absorbant.
---------------------------------------------------------------------------- NB : Selon la recette, les légumes
On distingue deux procédés de cuisson : subissent parfois des préparations
1° 140 °C pré-cuisson des pommes de terre (Pont Neuf, préliminaires ou par une technique
soufflés,…) ; particulière (panés, farinés,
2° 180 °C coloration immédiate et formation d’une croûte mélangés,…).
(chips, mignonnettes,…).
La chambre froide positive s’avère donc être l’équipement adéquat pour les aliments. Non seulement pour les légumes et
fruits, ce mode de conservation reste valable pour les matières premières à utiliser dans une cuisine professionnelle. Les
équipements frigorifiques doivent pouvoir produire une température uniforme et être capables de revenir rapidement à
la température de consigne après ouverture des portes. Il est donc nécessaire que les armoires réfrigérées positives ou
chambres froides soient équipées d’un thermomètre extérieur à lecture directe.
Par ailleurs, la réfrigération est une technique de conservation conforme à la chaîne du froid positif, la norme régissant le
stockage des denrées alimentaires dans la distribution des aliments et autres produits, la restauration, etc.
Ceci dit, certains aliments peuvent être conservés en température ambiante.
D1-1- Légumes :
La durée de conservation des légumes à température ambiante dépend de la nature du légume, du taux d'humidité, de sa
température et de son degré d'exposition à la lumière.
Observez les précautions suivantes :
Le réfrigérateur permet de ralentir la maturation des légumes qui sont alors placés à 8 ou
10 °C, qui se conservent ainsi de 3 jours jusqu'à 1 semaine.
Lavez les légumes à Asperges en prenant de placer les tiges dans de l'eau
l'eau claire ; froide ;
Égouttez-les ; Aubergines, concombres, poivrons, tomates mûres ;
Placez-les dans le bac à Carottes placées dans un sac plastique perforé ;
légumes, en les séparant Céleri enveloppé dans un linge humide ;
selon leur nature. Chou blanc ou rouge, chou-fleur entier avec feuilles et
brocolis, chou frisé, épinards, haricots verts dans un sac
plastique perforé ;
Betteraves, radis, auxquels vous enlevez les fanes ;
Salades placées dans une boîte hermétique. Chou frisé,
épinards se conservent ainsi aussi ;
Champignons, enveloppés dans du papier absorbant.
La congélation assure une conservation optimale des légumes de 10 mois. C'est une
solution idéale pour consommer des légumes d'été en hiver et inversement.
Lavez et rincez les Tous les légumes peuvent être congelés sauf les salades, radis,
légumes à grande eau ; carottes, car la congélation maison engendre une modification
Égouttez-les ; de leur texture.
Épluchez-les, Règles à respecter
évidez-les et coupez- Les aubergines, courgettes, pommes de terre doivent être
les en morceaux ou blanchis quelques minutes dans l'eau bouillante puis les faire
gardez-les entier selon sécher avec du papier absorbant. Une fois refroidis, les légumes
les légumes. sont à placer dans un sachet congélation toute en inscrivant la
date de congélation et le nom de l'aliment.
Fermez en chassant un maximum d'air.
Placez les légumes au congélateur.
Lieu de Température
Gamme Définition
stockage de stockage
1ère Tous les produits, à l’état naturel, pour Réfrigérateur + 6°C à + 8°C
lesquels aucun traitement particulier de ou chambre
conservation ni technologique n’est froide positive.
utilisé.
2ème Les aliments en conserve : appertisés, Economat ou Température
stérilisés, pasteurisés. réserve sèche. ambiante.
3ème Les produits congelés et surgelés. Congélateur ou > -18 °C
chambre froide
négative
4ème Les légumes conservés sous Congélateur ou 0 °C à + 4° C
atmosphère modifiée : végétaux crus, chambre froide
épluchés, lavés et désinfectés, négative
conditionnés dans un emballage (sous
vide) ou remplacé par un mélange
gazeux.
5ème Différents produits cuits, conditionnés Congélateur ou 0 °C à 3 °C
sous vide, prêts à l’emploi. chambre froide
positive
6ème Les produits déshydratés, lyophilisés Economat ou Température
réserve sèche ambiante
• N’accepter du fournisseur que des légumes ne présentant aucun signe de
périssabilité ;
• Les signes qui doivent alerter un cuisinier sont les légumes flétris,
présentant des parties molles ;
• Les légumes devront être préparés rapidement pour leur conservation à
température ambiante, leur réfrigération, congélation ;
• Ne lavez pas les légumes conservés en milieu ambiant ;
• Lavez et rincez à l'eau claire et à grande eau, éventuellement additionnée
de vinaigre blanc (quelques gouttes suffisent) et avec une brosse à
légumes pour les légumes à peau dure, les légumes conservés au
réfrigérateur, au congélateur.
D1-2- Légumineux :
Les légumineuses sont des plantes dont les graines, que l'on consomme séchées, sont contenues dans des gousses. Les
lentilles, les haricots et les pois sont les types de légumineuses les plus connus et utilisés dans des préparations culinaires.
On retrouve plusieurs variétés de légumineuses, aux formes et couleurs différentes. En voici quelques-unes:
Variété Caractéristiques
Les légumineuses sèches se gardent environ un an dans un contenant hermétique, déposé dans un endroit sec, à l’abri de
la chaleur. C’est environ la même durée pour les légumineuses en conserve. Lorsqu’elles sont cuites, les légumineuses se
conservent jusqu’à 5 jours au réfrigérateur. On peut également les faire congeler. Dans ce cas, elles se conservent
quelques mois
La conservation suppose la sélection des graines propres et saines. Même si le grain semble propre, il contient toujours
un certain nombre d'insectes et les spores de moisissures sont présentes partout. Les graines cassées, les brins de paille
et les saletés augmentent les risques d'infestation du stock par les insectes et les moisissures.
Il est essentiel de prendre de sérieuses mesures d'hygiène. Un contrôle permanent des contenants est à envisager. Aussi-
faut-il veiller à réguler la température du local. Le stockage étanche est conseillé dans le cas des légumineuses. Le
manque d’oxygène limitera le développement des insectes et de toute parasité.
D1-3- Fruits :
Les fruits, éléments sensibles par nature que leur conservation impose de ce fait, l’observation des règles de stockage
d’une part, d’autre part la connaissance des caractéristiques de chaque fruit.
Température
Fruit Humidité
idéale °C
Abricot 0-2 85-95
Ananas 7-12 85-95
Cerise 0-2 95
Citron 3-5 85-95
Clémentine 4 90-95
Fraise 0-2 90-95
Mangue 10-13 85-90
Orange 0-2 85-90
Pamplemousse 5-8 95
Réserver en cuisine signifie la mise de côté d’un aliment ou une préparation en attendant son utilisation ultérieure selon
la fiche technique requise. La mise de côté peut se faire à température ambiante, au frais, au chaud, à l’étuve, au sec, etc.
La réservation d’un aliment ou d’une préparation a pour objectif de sauvegarder l’aliment (oxydation, perte de des
éléments organoleptiques,…) ou la préparation culinaire (dessèchement, formation d’une pellicule en surface,…). On
distingue :
Réservation pour usage immédiat ;
Réservation pour usage ultérieur.
Dans les deux cas de figure, la réservation peut se faire en fonction du but recherché :
On réserve une préparation chaude à température très douce, soit au bain-marie, soit à l’entrée du four ;
On réserver une préparation froide dans un réfrigérateur ;
Pour éviter toute forme de dégradation, on couvre la préparation ou l’aliment avec du papier sulfurisé, d’aluminium ou
un linge (une sauce est couverte d’un papier beurré ou on parsème sa surface d’un peu de corps gras ; une pâte est
recouverte d’un linge imbibé d’eau pour l’empêcher de croûter,…)
Certains légumes, une fois cuits, sont réservés dans une plaque garnie d'un torchon propre.
Les pommes de terre (épluchées ou taillées) sont réservées, dans de l'eau froide.
Le bahut, la calotte et la plaque à débarrasser servent à mettre en réserve des aliments cuits, des sauces, …
Chapitre III- l’impératif hygiénique, avant, pendant et après les tâches culinaires
ART. 5.
Dans les locaux où l'on utilise des matières organiques périssables ou altérables, où là où l’on
manipule des chiffons ainsi que dans ceux où la nature des travaux qui y sont effectués rend le sol
constamment humide, le sol devra être imperméabilisé et nivelé et devra présenter une pente
régulière d’un millimètre par mètre au minimum dans la direction de la conduite d'évacuation des
eaux de lavage. Les murs doivent être recouverts d'un enduit facilitant le lavage.
Les murs et le sol doivent être lavés et désinfectés aussi souvent que nécessaire. Le nettoyage des
locaux où l'on utilise des matières organiques altérables doit être effectué à l'aide d'appareils
mécaniques d'aspiration.
Les résidus putrescibles ne devront pas demeurer dans les locaux réservés au travail et doivent être
enlevés, s’ils ne sont pas déposés dans des récipients métalliques hermétiquement clos, vidés et
lavés avec une solution désinfectante au moins une fois par jour.
Dans les locaux de travail où la nature des travaux effectués rend le sol constamment humide, les
emplacements où les salariés travaillent doivent être équipés d’un plancher suffisamment élevé
pour éviter que les pieds des salariés soient en contact direct avec l'eau ou les liquides répandus sur
le sol.
D3-2- Emballage :
D3-2-1- Définition :
Il faut entendre par "emballage", tout objet, quelle que soit la nature de ces matériaux dont il est constitué, destiné à
contenir et à protéger des marchandises, à permettre leur manutention et leur acheminement du producteur au
consommateur ou à l'utilisateur, et à assurer leur présentation. Les fonctions de l’emballage des produits alimentaires sont :
Préserver, protéger le produit ;
Informer sur le produit ;
Regrouper, rassembler les produits en unités manipulables afin d'assumer les modes de consommation
divers ;
Transporter, stocker, ranger.
A- La procédure du décartonnage doit se faire rapidement pour éviter que les aliments ne soient contaminés. Il faut
alors enlever les emballages qui ont été en contact avec l’extérieur (cartons, cagettes…) dans la zone sale, ou la
zone de réception. Par la suite, les produits alimentaires sont acheminés vers la zone de stockage. Les emballages,
sont quant à eux, seront évacués au fur et à mesure à la zone désignée à cet effet (aire de stockage des déchets);
B- Le déconditionnement des produits se fait dans une zone appelée zone de décartonnage. Cette zone se trouvera à
l’écart des zones de manipulations des aliments sensibles. Pour déconditionner un produit, quelques règles sont à
respecter
Lors du déballage, il faut veiller à ce que le produit n'entre pas en contact avec la face
extérieure de l'emballage (carton, plastique ou boîte) :
Enlever les emballages sales ou nettoyer les boîtes poussiéreuses avant de les
ouvrir;
Utiliser, dès que possible, des récipients de cuisine (muni de couvercle en cas de
stockage) pour remplacer le matériel d'emballage initial qui est directement
évacué ;
Les renseignements concernant ce produit (nom, origine, éventuellement le
numéro de lot) seront cependant recopiés sur le nouveau conditionnement si
celui-ci n’est pas utilisé immédiatement et la nouvelle date limite d’utilisation doit
être mentionnée;
Bannir autant que possible de la cuisine, le matériel de transport utilisé par les
fournisseurs ;
Déballer dans un endroit réservé à cet usage ou nettoyer et désinfecter le plan de
travail après l’opération de déballage;
Les produits sous vide ou sous atmosphère modifiée, ainsi que les conserves ne
sont cependant ouverts qu’au moment de leur utilisation;
Se laver efficacement les mains après avoir manipulé des cartons ou des cageots en
bois; s’assurer de la propreté du matériel servant au déballage (ciseau, ouvre
boîte, couteaux, …).
D3-3- Étiquetage :
Les contrôles à réception de marchandises
Lors de la réception de marchandises, il convient de réaliser des contrôles visuels des
produits pour contrôler la qualité, l’intégrité des marchandises, l’étiquetage et la date de
péremption. Mais aussi des contrôles de températures du produit.
Le procédé de l’étiquetage au Maroc est régit par le Décret n°2-12-389 du 11 joumada II 1434 (22 avril 2013) fixant les
conditions et les modalités d’étiquetage des produits alimentaires, dont voici ces grandes lignes :
Etiquetage Les mentions, indications, marques, images, dessins, logos ou tous autres
signes se rapportant à un produit primaire ou à un produit alimentaire et
figurant sur tout emballage, document, écriteau, étiquette, bague ou
collerette accompagnant ou se référant à ce produit ;
Etiquetage Toute mention ou autre indication visant à informer le consommateur sur
nutritionnel les propriétés nutritionnelles d’un produit. L’étiquetage nutritionnel
comporte deux éléments : les informations relatives aux éléments nutritifs
et les renseignements nutritionnels complémentaires ;
Produit L'unité de vente constituée d’un produit alimentaire et de l'emballage dans
préemballé lequel il est conditionné pour sa présentation à la vente, de telle façon que
son contenu ne puisse être modifié sans que l'emballage ne subisse une
ouverture ou une modification. Cette définition ne couvre pas les produits
emballés sur le lieu de vente à la demande du consommateur ou
préemballés en vue de leur vente immédiate à un consommateur final ;
Lot Un ensemble d'unités de vente d'un produit alimentaire qui a été produit,
fabriqué ou conditionné dans des circonstances semblables ;
Ingrédient Toute substance y compris l’eau et les additifs alimentaires utilisée dans la
fabrication ou la préparation d'un produit alimentaire et qui reste dans le
produit fini, éventuellement sous une forme modifiée ;
Ingrédient Tout ingrédient qui constitue plus de 50 % d’un produit alimentaire qui est
primaire habituellement associé à la dénomination de ce produit par le
consommateur ;
A la différence du nettoyage, la désinfection est un résultat momentané permettant d’éliminer ou de tuer et/ou
d’inactiver les microorganismes.
L’eau est souvent le plus utilisée lors d’un nettoyage. Elle est le principal fournisseur de matières minérales notamment le
bicarbonate et le sulfate de calcium et le magnésium. La présence de ces éléments modifie les propriétés de l’eau. Une
eau douce (pauvre en sels minéraux) mousse avec une quantité minimum de savon alors qu’une eau dure mousse en
utilisant beaucoup de savon. Elle rince moins bien en laissant des traces.
De nombreux nettoyages doivent être réalisés avec des brosses car leur action mécanique est considérable. À l’heure
actuelle, la matière plastique est le meilleur composant des poils de brosses. Les infiltrations de souillures et de germes
sont évitées puisque ce type de poils est plein. Les brosses en plastique sont plus faciles à nettoyer. Elles peuvent
cependant entraîner des dommages superficiels, même sur les matériaux durs. Les éponges métalliques sont strictement
interdites.
Des essuie-tout jetables remplacent les torchons malpropres destinés à l’essuyage des mains, de la vaisselle, des
couteaux, des plans de travail, etc. Il existe actuellement des essuie-tout résistants, à pouvoir d’absorption élevé, non
peluchant, de dimensions adaptées et présentés en rouleaux (feuilles prédécoupées). Ces essuie-tout permettent de
résoudre le problème d’hygiène crucial que représentaient les torchons humides, propagateurs de germes. En outre, les
essuie-tout évitent les opérations de stockage, de triage, de comptage et le coût de lavage des torchons traditionnels.
Il va de soi qu’il est primordial de bien nettoyer et désinfecter les surfaces entrant en contact direct avec les aliments. Il
est également nécessaire de désinfecter d’autres surfaces de travail, de stockage, de rangement,…
L’eau de Javel, désinfectant largement utilisé dans de nombreux domaines, peut également être utilisée en restauration
pour assurer l’hygiène des locaux, du matériel. Elle est autorisée pour la désinfection du matériel pouvant se trouver en
contact avec des denrées alimentaires. Elle est disponible sous deux formes :
Sous forme d’eau de Javel (en bouteilles plastique) ;
Sous forme d’extrait de Javel (en jerricanes,…).
La désinfection à l’eau de Javel doit, comme pour tout autre désinfectant, être précédée d’un nettoyage à fond. De plus,
l’eau de Javel doit toujours être utilisée seule. En effet, lors de son mélange avec des détergents, il y a interaction et
destruction simultanée des deux types de produits.
L’utilisation de l’eau de javel en tant que produit désinfectant impose le respect de certaines recommandations :
Ne pas réaliser de nettoyage à l’eau de javel ;
Un nettoyage préalable est indispensable ;
Réaliser les dilutions dans des flacons propres, correctement identifiés, réservés à cet usage et bouchés ;
Eviter de préparer de trop grandes quantités à l’avance ;
Diluer dans l’eau froide du réseau ;
Respecter la durée d’exposition ;
Ne pas mélanger à d’autres produits ;
Conserver à l’ abri de la chaleur et de la lumière.
Nettoyage Désinfection
• Savon doux liquide 1. Appliquer une dose de savon et laver les mains en
(si possible à massant 15 secondes ;
commande au 2. Insister sur l’ensemble des parties de la main ;
coude) ; 3. Rincer abondamment ;
• Essuie mains à usage 4. Sécher par tamponnement avec l’essuie-mains à
unique dans usage unique ;
distributeur adapté ; • Pour une meilleure tolérance au savon :
- Mouiller les mains avant de déposer le savon ;
• Poubelle sans
- Rincer efficacement
couvercle
• Pour ne pas recontaminer les mains à le lavage :
- Fermer le robinet avec l’essuie-mains ;
- Jeter l’essuie-mains dans la poubelle.
Le robinet devra être équipé d’une commande d’ouverture non manuelle.
E1-4-3- Port des gants :
Certaines préparations culinaires exigent le port des gants (les farces, les marinades,…). Le port des gants a pour but de
prévenir la transmission des éléments contaminant, du cuisinier vers les aliments, des aliments vers le cuisinier. Le port
des gants a une place importante dans la prévention des risques de contamination. L’utilisation des gants repose sur le
respect de certaines bonnes pratiques :
Réaliser une technique d’hygiène des mains avant et après le port des gants ;
Enfiler les gants au plus près du poste du travail ;
Changer les gants entre deux préparations différentes :
1 préparation = 1 paire de gants.
Enlever immédiatement les gants après finalisation de la préparation ;
Eliminer les gants dans le circuit d’élimination des déchets ;
Proscrire le lavage des gants.
Danger Risques
Organisation du travail Chute ;
et lieu du travail Choc ;
(désordre, manque Stress ;
d’espace Coupure.
Mesures de prévention
Danger Risques
Danger Risques
Chute de matériel et Plaie ;
équipements Contusion ;
Fracture ;
Destruction du patrimoine de la cuisine.
Assurer une organisation du processus du rangement consiste à intégrer les principes de prévention dans l’organisation et
les techniques de rangement. L’objectif est de penser l’organisation afin de diminuer les déplacements entre les lieux de
travail et les lieux de rangement/stockage :
Les outils utilisés plusieurs fois le long des préparations culinaires doivent être à portée de main ;
Les outils utilisés avec une cadence limitée dans le temps peuvent être rangés dans un local éloigné plus ou
mois ;
E2-3-4- Comment éviter les risques chimiques lors du rangement ou de la manipulation des produits de
nettoyage :
Tenir compte des incompatibilités de stockage des produits ;
Stocker les produits sur bacs de rétention ;
Disposer de systèmes de ventilation adaptés et efficaces ;
Disposer d’armoires de rangement des produits d’entretien et de nettoyage ;
Prendre connaissances des consignes du fabricant :
Demander systématiquement au fournisseur de joindre la fiche de données de sécurité au produit ;
Prendre connaissance de l’étiquetage du produit (notamment sur les précautions d’emploi et de
stockage) ;
Se munir des équipements de protection individuelle systématiquement lors de la manipulation
(protections individuelles : gants, lunettes…).
Afficher les consignes générales de sécurité et les consignes spécifiques, la façon dont les produits
doivent être utilisés,…
E2-3-5- Comment éviter les risques liés aux manutentions des postures :
Ranger le matériel le plus lourd et celui dont on se sert le plus souvent à portée de mains ;
Recourir à des aides à la manutention (chariots,…)
Eviter les buffets de Ranger dans des meubles mobiles (exemple : chariot range assiettes à hauteur constante en
cuisine, rangement des assiettes)
Aménager des aires de livraison et de circulation permettant l’utilisation des chariots et transpalettes ;
Eviter les seuils et les marches ;
Observer les règles ergonomiques conseillées lors des opérations de rangement ou de nettoyage pour éviter les
postures pénibles :
Réduire les contraintes au niveau des membres supérieurs (par exemple, pour limiter les torsions des poignets,
remplacer l’essorage de la serpillière à la main par un système de presse,…) ;
Prévoir des accessoires adaptés sur les matériels de nettoyages pour éliminer le travail bras et limiter les postures
contraignantes,…
Qualité, hygiène et de sécurité lors des opérations du nettoyage et du rangement sont essentielles tant pour la cuisine
que pour le cuisinier :
Réduire les accidents et les maladies professionnelles
Améliorer les conditions du travail ;
Améliorer le fonctionnement de la cuisine, et donc assurer des gains en termes psychologiques (réduction du
taux d’absentéisme, motivation, engagement,…), financiers (réduction des coûts d’investissements, de cotisations
aux caisses d’assurance,…)
Points critiques :
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Points forts :
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Points critiques :
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Points forts :
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Points critiques :
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Points forts :
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Points critiques :
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