Review

Author(s): A. B.
Review by: A. B.
Source: La Revue administrative, 53e Année, No. 314 (MARS AVRIL 2000), p. 218
Published by: Presses Universitaires de France
Stable URL: http://www.jstor.org/stable/40773170
Accessed: 19-01-2016 16:21 UTC

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Bibliographie
Encyclopédie de comptabilité, contrôle de gestion
et audit, sous la directionde BernardColasse (Paris,
2000,Económica,13 17 p.650 f.).
Cette Encyclopédie est une façon intelligente de
renouvelerune discipline; si vous croyez connaître la
comptabilité, lisez quelques articles : « Femmes et
» (p. 687 et s.),« Immatériel et comptabilité»
comptabilité
(p. 793 et s.),« Incertitude et comptabilité» (par Costa,
J.-F.
p.809-818),« Ingénierie et comptabilité
financière » (p.833
et s.), « Risques organisationnels et dynamique du
contrôle » (p. 1065 et s.). On notera - ce qui est
dommage- que les techniquesdu contrôledes comptes
de l'Étatsont ignorées,et que certainsarticlessententplus
le théoricienou le professeurque celuiqui a réellement
contrôlé. Maisc'estsansdouteinévitable. . . A possédei-.A.B.
La notion d'assurance et les collectivités locales, de
Gérald Blaise (Aix-en-Provence,1999,Préface de Jean-
Pressesuniversitaires
MariePontier, 3 avenue
d'Aix-Marseille,
RobertSchuman,13628 Aix-en-Provence,207 p.,135 f.).
En cette période d'après catastrophenaturelle,l'ou-
vrageest bienvenu.Chacun sait que l'Étatest son propre
assureur.Mais il n'en va pas ainsides collectivitéslocales,
même si en théorie rien ne leur interditd'en fairede
même. Seulement, l'importance de leur budget tout
commeleursfacultésd'empruntne leurpermettent guère
de prendreun tel risque.C'est direqu'il vaut mieuxque
locales soient assuréesmême si l'accepta-
les collectivités
tion de la notiond'assuranceuniverselle ne faittoujours
pas l'unanimitéet si les assurances de type sont
facultatif
mieuxacceptées que celles qui ont un caractèreobliga-
toire.Les collectivitéslocales n'en participent
pas moinsà
la transformationde la notion d'assurance. En fait,le
domaine de l'assurancedes collectivitéslocales est une
matièretrès mal connue et le grandmérite de Gérald
Biaiseest d'ouvrirdes pistesde rechercheet de réflexion
surun sujetaussi importantet aussivaste. RM.
Études et documents, tome X, 1998 (Paris, 2000,
Comité pour l'histoireéconomique et financière,
755 p.,
199f.).
Voici un gros volume d'Études et documents(et le
Comitéa prissoin de publierun Indexgénéraldes tomes I
à X de 78 pages,ce que fontrarementles revues).On
trouve des grandes études, par exemple de Jacques
Campet sur L'enregistreuren littérature, qui montre
des
l'importance témoignages sur la vie quotidiennedes
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bureaux, et Jacques Campet évoque André Theuriet,
donne de longs passages des Amoursd'Estève, ou encore
Stéphane Mallarméet Giraudoux (p. 293-380) : Jacques
Campet devrait bien écrire une histoirelittérairedes
Finances. Florence Descamps donne « Quelques
réflexionsà propos des comités d'histoire,ornements
inutiles ou nouveaux acteurs de la recherche
historique ? » (p. 483-625) ; on apprend beaucoup de
cette étude méthodique,attentive, souventsubtile,d'une
telle innovationsingulièreet mal connue ; les comités
d'histoire qui se sont développés depuis 15 ans (elle
donne des précisions sur chacun d'eux). On lira des
études de F. Monnier sur « les financesen période de
crise, 1789- 1918 », de J.Tulard sur la constructiondu
système fiscal de 1789 à 1815, une esquisse sur « le
stoïcismede l'historien », des documentssur la corruption
aux financessous le Premierempire,sur la politisation des
administrationsfinancières(dans les années 1880) ou
encore les fraudesdans les ventesde l'Étaten 1909. Ce
gros volume s'intéresseaussi bien à la fiscalitéau Moyen
Age qu'à l'histoirede Renaultou aux abus de l'Imprimerie
nationale; la curiositédes historiensdes Financesest sans
limite,et c'est le grand mérite du Comité pour l'histoire
économique et financièred'avoir publiédepuis 10 ans cette
masse d'études, de monographies,de documents qui
toucheà tous les sujets.A.B.
Population, novembre1999 (Paris,1999,ined,2 15 p.).
A signalerdans ce numéroune étude savantesur « les
âges à la puberté des filleset des garçonsen France», à
partir d'une enquête sur la sexualité des adolescents
(p. 933-962) ; c'est souventtrès curieux,et un tel article
devrait montrer aux historiensl'importancede leurs
ignorances(que sait-onpour le passé de la sexualitédes
jeunes ?). A. B.
Culture et territoires, Les voies de la coopération,
de FabriceThuriot(Paris,1999,L'Harmattan, Coll. «Admi-
nistration,
aménagement du territoire
», 334 p.,170 f.).
Pour notre bonheurou pour notremalheur, l'interven-
tion énergiquede l'Étatdans le domainede la cultureest
une des traditionsfrançaises.Nous possédons,en consé-
quence, une des bureaucratiesculturellesles plus impor-
tantes du monde. Il n'est donc pas étonnantque cette
bureaucratienationaleait toujours cherché à contrôler
l'action culturelledes collectivitésterritoriales.
Dans un
pays aujourd'huilargement décentralisé,cette action ne
peut plus se faire sur le mode autoritaire.Elle se déve-
n° 314
Revueadministrative