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LES MUSCLES PELVI-TROCHANTERIENS

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Ils s’étendent de la partie inférieure du bassin au grand trochanter. Ils exercent donc leur action sur le fémur et
sur le bassin.
Six muscles constituent le groupe des pelvi-trochantériens.
Quatre muscles sont décrits sur la vidéo. Les jumeaux ne sont pas montrés sur la vidéo « Les pelvi-
trochantériens ».

- le piriforme
Il s’étend de la face antérieure du sacrum au grand trochanter :

- l’obturateur interne
Il s’étend de la face médiale de la membrane obturatrice jusqu’au grand trochanter :

Il se réfléchit contre le bord postérieur de l’ischion sous l’épine ischiatique :

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- l’obturateur externe
Il s’étend de la face latérale de la membrane obturatrice jusqu’au grand trochanter :

- le carré fémoral
Il s’étend de la face latérale de l’ischion jusqu’au grand trochanter :

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Les jumeaux (J. supérieur et J. inférieur)

Le jumeau supérieur naît de l’épine ischiatique, l’inférieur du pôle supérieur de la tubérosité ischiatique. Ils
forment deux lames musculaires qui engainent les bords supérieur et inférieur du tendon de l’obturateur. Le
supérieur longe le piriforme, l’inférieur le carré fémoral. Leur terminaison se confond avec celle de l’obturateur
interne.
Les 3 muscles forment un « triceps pelvien » avec un trajet intra puis extra pelvien. Large au début, les fibres
convergent en arrière et en dehors vers la petite incisure sciatique. Les fibres sortent du bassin par la petite
incisure sciatique en faisant une réflexion de 90°. Elles sont séparées du bord osseux par u
ne bourse synoviale bilobée qui assure un glissement non traumatique.

Les rôles des muscles pelvi-trochantériens

La vidéo – qui est ancienne – ne permet pas de prendre conscience de l’importance de leurs rôles sur le bassin.

- ils contribuent à la stabilité de la hanche grâce à leur tonus.

- ils jouent un rôle cybernétique important : ils sont responsables de l’ajustement positionnel du bassin sur les
têtes fémorales.
- En dynamique, lors de la marche, ils participent à la mobilisation du bassin autour du fémur, surtout dans le
plan sagittal, en provoquant son antéversion et sa rétroversion de façon alternée.
- ils sont rotateurs latéraux :

Le piriforme L’obturateur interne

L’obturateur externe Le carré fémoral

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. le piriforme est abducteur :

. les obturateurs internes

sont rétroverseurs du bassin :

. l’obturateur externe et le carré fémoral sont adducteurs :

. l’obturateur externe est fléchisseur :

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- Pour certains auteurs, ils auraient un rôle de sustentation du bassin (notion de « hamac ») mais cette
hypothèse est contredite par des travaux récents :

On notera que le trajet du nerf sciatique se trouve à proximité de ces muscles. Sa compression à ce niveau,
pourrait expliquer certaines douleurs :

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LA CUISSE : LES TROIS LOGES et LES FASCIAS

1/ Les trois loges musculaires de la cuisse

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La cuisse est ceinturée par un fascia nommé le fascia lata (attention : le fascia lata correspondait au tractus ilio-tibial
dans l’ancienne nomenclature).
Les fibres du fascia lata se prolongent vers le haut jusqu’au crâne et vers le bas jusqu’aux orteils :

Les muscles de la cuisse sont regroupés au sein de trois loges : les loges antérieure, médiale et postérieure.
Ces loges sont séparées par des cloisons intermusculaires appelées septum 1.

La loge antérieure
Les deux septa qui la séparent des deux autres loges s’insèrent au niveau de la ligne âpre :

La loge antérieure regroupe les quatre faisceaux musculaires du quadriceps :

1
Le pluriel de septum est, dans certains ouvrages, « septa » (avec un « a » ce qui est, en latin, le pluriel de ce groupe de mots se
terminant en « um »).

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Le tractus ilio-tibial (flèche noire) se tisse latéralement avec le fascia lata :

Vue latérale du tractus ilio-tibial :

La loge antérieure présente un tunnel fibreux oblique qui ceinture le muscle sartorius et le maintient en place :

En arrière du sartorius, l’artère et la veine fémorales maintenues en place par un fascia. L’artère fémorale est donc
proche de la peau et peut être facilement atteinte par des objets contondants :

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La loge médiale
La loge médiale regroupe le groupe des adducteurs :

La loge postérieure
La loge postérieure regroupe les trois muscles ischio-jambiers :

Coupe horizontale de la cuisse

On observe :
- les trois loges, les 3 septa, la coupe triangulaire du fémur ; le sartorius et son tunnel fibreux sont visibles
- les muscles en place :

2/ Fascia lata et tractus ilio-tibial

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Le fascia lata joue un rôle important dans l’économie d’énergie (cf : le deltoïde fessier). Il ceinture la cuisse :

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Il se prolonge en haut par l’aponévrose fessière qui, elle-même, se prolonge par le fascia thoraco-lombaire :

Le fascia lata a longtemps été confondu avec le tractus ilio-tibial (voir le dictionnaire de l’Académie de Médecine).
Le tractus ilio-tibial, comme son nom l’indique, s’étend de l’ilion au tibia et, sur l’ilion, il s’insère sur un
épaississement très marqué associé à une convexité en dehors qui témoignent bien des forces de traction que subit
la crête iliaque à cet endroit :

En bas, ce fascia devient cylindrique et se termine sur l’extrémité supérieure du tibia par une insertion marquée par
un tubercule :

Le muscle tenseur du fascia lata sinsère sur la partie supérieure du tractus ilio-tibial et, plus bas, son tendon
constitue jusqu’au tibi la partie antérieure du tractus ilio-tibial :

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LES FLECHISSEURS DE LA HANCHE : ILIO-PSOAS, SARTORIUS, DROIT DE LA CUISSE, TENSEUR

DU FASCIA LATA, PETIT FESSIER, LES ADDUCTEURS
Ils sont situés en avant du plan frontal passant par le centre de l'articulation.
L’ilio-psoas a déjà été étudié.
Le droit de la cuisse est un faisceau du quadriceps. Il sera étudié avec ce muscle.
Le tenseur du fascia lata est étudié avec le deltoïde fessier.
Le petit fessier est étudié avec le moyen fessier, les deux muscles étant abducteurs puissants lorsque leur action
est synergique.

L’ILIO-PSOAS
Cf le cours 3.

LE SARTORIUS
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Son origine se situe sur l’épine iliaque antéro-supérieure :

Muscle aplati, il croise la face antérieure de la cuisse,

son trajet étant oblique en bas et en dedans :

Il se termine le long du bord antérieur du tibia dans la partie sup :

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Son tendon terminal entre dans la constitution du tendon de la patte d'oie constitué des tendons terminaux des
muscles gracile, semi-tendineux et sartorius. Les digitations de cet ensemble fibreux rappellent en effet
l’apparence d’une patte d’oie :

Rôles
- il participe à la stabilité interne du genou en synergie avec les muscles de la patte d’oie
- fléchisseur, il place la jambe en position « assis tailleur » : flexion de la cuisse, abduction et rotation latérale :

LE DROIT FEMORAL (ou DROIT DE LA CUISSE)

Lien vers la vidéo Le quadriceps
C’est un des quatre faisceaux du quadriceps qui sera décrit dans le cours suivant.
De par son origine située sur l’épine iliaque antéro-inférieure, il est fléchisseur de la hanche.
Il se termine sur le bord supérieur de la patella.
Muscle plat, il constitue le plan superficiel du quadriceps :

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LE TENSEUR DU FASCIA LATA

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Il s’insère sur l’épine iliaque antéro-supérieure et de termine sur le tractus ilio-tibial.
Il est classiquement décrit comme fléchisseur en raison de sa situation en avant du centre de l’articulation mais
ce rôle est considéré comme secondaire :

LES ADDUCTEURS
Lien vers la vidéo
Lorsque la hanche est en extension, les adducteurs sont fléchisseurs de la hanche puisqu’ils sont situés en avant
du centre de l’articulation (point blanc) :

LE GRACILE
Son origine se situe sur le pubis :

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Il se termine sur l’extrémité supérieure du tibia.

Il est plaqué contre le condyle médial et son tendon terminal entre dans la constitution du tendon de la patte
d’oie.
L’importance de son rôle reste discutée. Il est fléchisseur du genou mais son rôle dans la stabilité du genou est
important, en synergie avec les autres muscles du tendon de la patte d’oie :

Image extraite de la vidéo

Sartorius et tendon muscles de la patte d’oie

Vue supérieure du groupe et coupe horizontale de la cuisse

Rôles
Ils sont adducteurs de la hanche (on notera que le sujet allonge un ressort) :

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Si la hanche est en flexion, les fibres situées en arrière du centre de l’articulation (cercle blanc) sont extenseurs
de la hanche ; en fin d’extension, seul le faisceau vertical - le plus postérieur - est extenseur :

En fin d’extension, aucun faisceau n’est extenseur …. :

…. mais le muscle est fléchisseur de la hanche puisque les faisceaux se situent en avant du centre de
l’articulation :

Les adducteurs participent au contrôle des rotations de la hanche au cours de la marche :

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LE PETIT FESSIER
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Moyen et petits fessiers sont deux muscles abducteurs puissants situés en dehors du plan sagittal passant par le
centre de l'articulation. Ils forment le volume des parties antérieure et latérale de la fesse.
En raison de sa situation en avant de la hanche, le petit fessier est fléchisseur :

Ils se terminent sur le grand trochanter par une insertion tendineuse.

Ils forment deux pyramides musculaires verticales aplaties.
Le moyen fessier, plus postérieur, recouvre en partie le petit fessier :

Si le petit fessier agit seul :

- il est fléchisseur de la hanche :

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LE GROUPE DES ADDUCTEURS

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Cinq muscles composent le groupe des adducteurs :

- le grand, le long et le court adducteurs

- le pectiné
- le gracile.

Insertions simplifiées
- l’insertion supérieure des adducteurs se situe sur toute la longueur du bord inférieur de l’os iliaque ;
celles du long et du court adducteurs sont proches de la symphyse pubienne (un des tendons est facilement
palpable sous la peau) :

- l’insertion inférieure du groupe des adducteurs se situe sur toute la hauteur de la ligne âpre, entre les deux
crêtes ; elle se prolonge en bas jusqu’à un tubercule situé sur le condyle médial :

Organisation, trajet et forme

On observera avec attention l’organisation des différents muscles sur la vidéo.

On observera :
- 3 couches musculaires :
- une couche constituée du grand adducteur
- une couche constituée du long adducteur et du pectiné
- une couche constituée du court adducteur.
- l’orientation des lignes d’insertions supérieures et inférieures qui confèrent au groupe musculaire une forme
de nappe épaisse et vrillée de telle sorte que :
- les fibres les plus hautes sont proches de l’horizontale
- les fibres les plus basses sont verticales :

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