Vous êtes sur la page 1sur 44

Anatomie de l’appareil

locomoteur
Tome 5
L’arthrologie du membre supérieur

O. Rousseau
Année 2019-2020
Introduction
L’arthrologie du membre supérieur va nous amener successivement à étudier
les complexes articulaires de l’épaule du coude, du poignet et les articulations
de la main.
Le terme de complexe articulaire est bien utilisé car ces articulations (épaule,
coude et poignet) représentent chacune un ensemble d’articulation.
Pour l’épaule :
 La sterno-claviculaire
 L’acromio-claviculaire
 La gléno-humérale (ou scapulo humérale)
 La scapulo thoracique
 La sous deltoïdienne
Pour le coude :
 L’huméro – ulnaire
 L’huméro – radiale
 La radio – ulnaire supérieure
Pour le poignet
 La radio-ulnaire inférieure
 La radio – carpienne

Pour la main
 Les inter-carpiennes
 Les carpo – métacarpiennes
 Ls métacarpo – phalangiennes
 Les interphalangiennes proximales
 Les interphalangiennes distales
A. L’épaule

1. La sterno claviculaire

C’est une articulation de type « en selle »


Elle unit la clavicule à la partie supérieure du sternum (le manubrium) et au 1er
cartilage costal.
Elle est la seule véritable articulation qui unit le membre supérieur au thorax.
Cette articulation doit être très mobile pour pouvoir orienter le moignon de
l’épaule dans toutes les directions.

Les surfaces articulaires en présence

Au niveau de la clavicule
La surface articulaire occupe l’extrémité proximale de la clavicule. Elle est en
forme de dièdre et possède 2 versants.
L’un se situe sur la face médiale de l’extrémité et est globalement triangulaire à
sommet supérieur et base inférieure et présente une concavité antéro –
postérieure.
L’autre se prolonge sur la face inférieure de la clavicule. Elle forme un angle de
près de 90° avec la précédente. Elle est plus petite et globalement triangulaire
à base médiale.
Au niveau du sternum
C’est l’incisure claviculaire du manubrium.
Elle est concave verticalement et elle regarde vers le dehors et vers le haut.
Elle est convexe transversalement.
Au niveau du premier cartilage dorsal
Petite empreinte articulaire plane et triangulaire.
L’articulation sterno claviculaire possède un disque articulaire ou ménisque qui
comble tout l’espace. Il est parfois percé au niveau de sa partie moyenne. SA
périphérie est intimement fixée à la capsule articulaire et l’appareil
ligamentaire antérieur, postérieur et supérieur.

Les moyens d’union


Ils sont constitués par la capsule articulaire, les ligaments intrinsèques et les
ligaments extrinsèques.
Les ligaments sont antérieur, postérieur et supérieurs (2)

a. La capsule articulaire
Elle englobe les 3 pièces osseuses la clavicule, le manubrium et le 1er cartilage
costal. Elle s’insère sur le pourtour des surfaces cartilagineuses ainsi que sur la
périphérie du disque articulaire (ménisque).
Elle est lâche et permet les mouvements de rotation et de glissement.
b. La membrane synoviale
Le ménisque divisant l’articulation sterno-costo-claviculaire en 2
compartiments, il existe 2 synoviales. L’une pour le compartiment sternal,
l’autre pour le compartiment claviculaire. Lorsque le ménisque présente une
perforation, ces 2 espaces synoviaux communiquent.

c. Le ligament antérieur
Antérieur à l’articulation comme son nom l’indique, il est oblique vers le bas et
le dedans
Il est très intime avec la capsule articulaire et au disque articulaire.

d. Le ligament postérieur
Pratiquement identique que l’antérieur, il en possède la même direction mais
est situé à la partie postérieure de l’articulation. Il est cependant plus épais. Il
est aussi intimement lié à la capsule articulaire et au ménisque

e. Le ligament supérieur
Il occupe la partie supérieure de l’articulation, c’est un ligament capsulaire. Il
est aussi oblique vers le bas et le dedans.il est situé juste en dessous du
ligament interclaviculaire et était avant considéré comme son faisceau profond.
f. Le ligament interclaviculaire
Ou ligament jugal.
Ce ligament en forme de demi-lune est une structure impaire. Il va d’une
clavicule à l’autre. Son bord inférieur convexe repose sur le bord supérieur du
manubrium. Il y adhère sauf dans sa partie centrale ou il laisse un petit orifice
qui laisse passer quelques vaisseaux.
Le ligament jugal présente dans son développement de nombreuses variétés.
Parfois très mince, parfois très épais, il est aussi parfois très cartilagineux.
g. Le ligament costo-claviculaire
C’est le ligament inférieur de l’articulation sterno-claviculaire. On l’appelait
aussi ligament rhomboïdale en raison de sa forme.
Il est représenté par des fibres très courtes et très résistantes. Il unit la clavicule
au 1er cartilage costal.
Il prend son insertion proximale sur la tubérosité costale de la face inférieure
de la clavicule. Il est oblique vers le bas et le dedans et se termine à la limite du
cartilage costal, empiétant sur la 1ère côte.
Sappey décrit 2 faisceaux, 1 antérieur plus long et plus oblique et 1 postérieur

2. L’articulation acromio-claviculaire

Elle unit l’acromion à l’extrémité latérale de la clavicule. C’est une articulation


de type « arthrodie ».
Les surfaces articulaires en présence
Au niveau claviculaire
Petite surface articulaire taillée en biseau au détriment de la face inférieure.
Elle se situe donc dans un plan oblique vers le bas et le dedans et regarde vers
le bas et le dehors.
Elle est de forme ovalaire à grand axe antéro-postérieur et est recouverte de
cartilage articulaire qui peut être plus épais si l’articulation ne possède pas de
disque articulaire.
Au niveau acromial
L’incisure claviculaire de l’acromion se trouve sur son bord médial. Elle est aussi
taillée en biseau mais au détriment de sa face supérieure. Elle possède les
mêmes caractéristiques que l’incisure acromiale de la clavicule. Elle est ovalaire
à grand axe antéro postérieure.
La conformité de ces 2 surfaces fait que l’extrémité latérale de la clavicule
repose sur l’acromion. Il existe de nombreuses variétés de l’obliquité de
l’interligne de cette articulation.
Il a dans 1/3 cas présence d’un disque articulaire mais lorsqu’il est présent il est
rarement complet

Les moyens d’union


Outre une capsule articulaire lâche qui ne présente pas de particularité, cette
articulation possède des ligaments capsulaires et des ligaments « à distance ».
a. Les ligaments acromio-claviculaires supérieur et inférieur
Ce sont 2 ligaments très unis à la capsule. Ils forment une véritable nappe
ligamentaire autour de l’articulation.
Le supérieur est plus épais que l’inférieur, il présente même 2 plans : un
profond qui adhère à la capsule et un plus superficiel dont les fibres se dirigent
en dedans et en arrière. Ces fibres superficielles proviennent d’une expansion
du trapèze et du deltoïde.
M. Dufour décrit cette nappe ligamentaire comme étant composée de 4
ligaments : supérieur, inférieur mais aussi antérieur et postérieur.
b. Le ligament trapézoïde
Ancien nom : ligament coraco claviculaire antéro-externe
C’est une lame quadrilatère. Il est presque dans un plan sagittal.
Il s’insère sur le segment antérieur de la tubérosité coracoïdienne de
l'extrémité latérale de la clavicule.
Il se termine sur la moitié postérieure du bord médial du segment horizontal de
l'apophyse coracoïde et sur la partie voisine de la face supérieure.
Il a une direction oblique vers le bas et le dedans

c. Le ligament conoïde
Ancien nom : ligament coraco claviculaire postéro-interne
Il est triangulaire à sommet inférieur
Il s'attache à l'extrémité postérieure de la face médiale du coude de l'apophyse
coracoïde en arrière du précédent ainsi qu'à la partie voisine de la face
supérieure de cette apophyse.
Il se termine sur le segment postérieur de la tubérosité coracoïdienne
Il est presque frontal.
Son bord latéral fusionne souvent avec le bord postérieur du trapézoïde pour
former une lame dièdre.
d. Le ligament coraco claviculaire médial
Ancien nom : ligament bicorne de Caldani
Il naît du bord médial de l'apophyse coracoïde en avant du ligament trapézoïde
et en arrière de l’insertion du petit pectoral.
Il se termine sur la face inférieure de la clavicule, le long de la lèvre antérieure
de la gouttière du sous-clavier.
Il est en fait un faisceau épaissi du facia clavi-pectoral.
Il émet parfois une expansion qui s’étend jusqu’à l’insertion costale du muscle
sub clavier
Pour Testut, ce ligament n’est qu’un pseudo ligament, vestige d’une insertion
coracoïdienne du sub clavier.
e. Le ligament coraco claviculaire latéral
Présent dans 1/3 des cas. C’est aussi un prolongement latéral du facia clavi-
pectoral.
Il s’insère sur l’apophyse coracoïde juste en dehors du ligament coraco-
claviculaire médial.

Les ligaments propres à la scapula

On donne le nom de « ligaments propres de la scapula » à des lames fibreuses


étendues entre 2 parties de cet os. Ils sont au nombre de 3.

a. Le ligament acromio-coracoïdien

Il s'étend entre le sommet de l'acromion et le bord externe de l'apophyse


coracoïde
Ses bord antérieur et postérieur sont plus épais que sa partie centrale.
Avec l'acromion et l'apophyse coracoïde, il forme une voûte ostéo-fibreuse
appelée le toit de la tête humérale.
b. Le ligament transverse de la scapula
Ou ligament coracoïdien
Il s'étend d'une extrémité à l'autre de l’incisure scapulaire

A NE PAS APPRENDRE

c. Le ligament spino-glénoïdien
Il va du bord externe de l’épine de la scapula jusqu’au bord postérieur de la
cavité glénoïde.
Il passe en pont au-dessus du col.
Il livre passage aux vaisseaux qui vont vers la fosse infra-épineuse

A NE PAS APPRENDRE

3. L’articulation scapulo-thoracique

Cette articulation se différencie des autres par le fait qu’elle ne possède pas de
surfaces articulaires. C’est un plan se glissement.
Cela reste bien une articulation puisqu’elle permet le mouvement d’un os par
rapport à un autre.
Il est à noter que les plus anciens auteurs (Poirier, Testut et Rouvière) ne la
citent pas.
Elle représente 2 plans de glissement séparés par le grand dentelé
On parle d’articulation scapulo-serrato-thoracique
C’est une syssarcose

Les éléments en présence


La scapula
Par sa face antérieure, la scapula est l’élément postérieur de cette articulation.
Le muscle sub scapulaire s’insérant dans la fosse sub scapulaire, il offre un
matelas à la scapulo-thoracique
La cage thoracique
La face postérieure des côtes de 1 à 7 ainsi que la nappe des muscles
intercostaux forment la partie antérieure.
Le grand dentelé
Appelé aussi le Serratus. C’est l’élément intermédiaire situé entre les 2 plans
antérieur et postérieur. Il forme 2 espaces dans l’articulation
 L’espace scapulo serratique (6)
 L’espace serrato thoracique (3)

Les moyens d’union


Pour cette articulation particulière, les moyens d’union sont exclusivement
musculaires et sont représentés par les muscles stabilisateurs de la scapula : le
grand dentelé, les rhomboïdes, le trapèze, le petit pectoral et l’élévateur de la
scapula.

4. L’articulation sub deltoïdienne

Fausse articulation
Elle doit être assimilée à un plan de glissement entre la face profonde de
l’acromion et celle du deltoïde d’une part et de l’extrémité supérieure de
l’humérus par l’intermédiaire d’une bourse séreuse sous acromio -
deltoïdienne
Ne transmet aucun mouvement de l’articulation scapulo-thoracique
Permet uniquement le glissement
Nommée par de Sèze : articulation négative
On la nomme aussi : la 5ème articulation de De Sèze
5. L’articulation scapulo-huméral ou gléno-
huméral

Elle unit l’humérus à la scapula.


C’est une articulation de type « sphéroïde »

Les éléments en présence


Ce sont : la cavité glénoïdale, la tête de l’humérus et le labrum.

La tête de l’humérus
Elle représente le tiers d'une sphère (30mm de rayon).
Elle est revêtue de cartilage limité par la lèvre médial du col anatomique.
L’épaisseur du cartilage est uniforme et est de 2mm environ. Juste au-dessus
du tubercule mineur, il présente une échancrure : la fossette supra tuberculaire
qui reçoit l’insertion distale du faisceau supérieur du ligament gléno-huméral.
En station debout, la tête humérale regarde en dedans, en haut et en arrière.
Son axe forme avec celui du corps un angle d'environ 130°.
La surface glénoïdale
Elle est beaucoup moins étendue que la tête humérale. Elle est piriforme à
grosse extrémité inférieure. Elle est concave dans tous les sens.
Elle est orientée vers l’extérieur, l’avant et le haut.
Sur l’os sec, on peut voir en son centre la présence d’un petit tubercule : le
tubercule glénoïdien. Le cartilage régularise sa surface.
Il est plus épais à la partie inférieure où la concavité est plus accentuée.
La courbure de sa concavité est loin d’être égale à celle de la tête humérale.
C’est une articulation très peu congruente. Cette congruence est améliorée par
la présence d’un labrum.

Le labrum
C'est un anneau fibro-cartilagineux appliqué sur le pourtour de la cavité
glénoïdale ( le limbus glénoïdal) destiné à en augmenter la profondeur.
Il passe parfois en pont au-dessus de l’échancrure glénoïdienne et forme alors
une petite fente étroite ostéo-fibreuse.
Il est triangulaire et possède donc trois faces :
Périphérique qui prolonge en dehors la surface du col et donne insertion à la
capsule articulaire.
Intra articulaire ou axiale, lisse, concave, qui fait partie de la surface articulaire
glénoïdienne, est encroutée de cartilage hyalin.
Médiale ou adhérente, adhère à la cavité glénoïdale = face osseuse. Cette
fixation est très intime surtout dans la partie inférieure. Sur la partie supérieure
de l’articulation, le labrum est parfois juste posé sur le rebord de la cavité
glénoïdale seulement alors fixée par le tendon du long biceps. Dans ce cas, le
labrum supérieur prend l’allure d’un véritable ménisque.
Le labrum est plus large dans sa partie basse et il empiète davantage sur la
cavité glénoïdale.
Il possède des fibres « pro-biceps ». Le tendon du biceps naît pratiquement du
labrum.

Les moyens d’union

a. La capsule articulaire

Elle est lâche surtout dans sa partie inférieure.

Elle s’étend sur le pourtour de la cavité glénoïdale, englobant le tubercule


supra glénoïdien et sur la partie périphérique du labrum ce qui en assure sa
fixation.
Sur l’humérus, dans sa partie supérieure, son insertion se fait sur le col
anatomique, très près de la surface articulaire. Dans sa partie inférieure, elle
s’attache à peu près 1 cm plus bas que la surface articulaire.
Elle accepte une décoaptation articulaire jusqu’à 2 cm.

b. Le ligament coraco-huméral

Il est une régression d’une insertion humérale du petit pectoral.


Il s'insère en haut sur toute la longueur du bord externe de l'apophyse
coracoïde au-dessous du ligament acromio-coracoïdien et en bas, sur les
tubercules majeur et mineur, de chaque côté du sillon intertuberculaire.
Il est dans sa partie distale collé à la capsule articulaire mais au voisinage de
l’apophyse coracoïde, il s’en éloigne.
Son faisceau postérieur (celui qui s’insère sur le tuberculaire majeur) s’unit au
tendon du supra épineux dans sa partie terminale.
Son faisceau antérieur s’unit au faisceau supérieur du ligament gléno-huméral.

c. Le ligament huméral transverse


Le ligament huméral transverse réunit la partie inférieure du ligament coraco
huméral et transforme le sillon intertuberculaire en un orifice ostéo-fibreux où
passe le tendon du long biceps.
d. Le ligament coraco-glénoïdien
Ce ligament est décrit par Sappey comme étant le faisceau profond ou coraco-
glénoïdien du ligament coraco-huméral.
Il naît de la partie postérieure du bord externe de l’apophyse coracoïde.
Il s'étend jusqu'au bourrelet glénoïdien et sur la partie voisine de la capsule
articulaire.

e. Le ligament gléno-humérale

Ce ligament possède 3 faisceaux : supérieur, moyen et inférieur.

Ces faisceaux forment avec le ligament coraco-humérale un laçage en zigzag


complet sur le dessus et l’avant de l’articulation.
Le faisceau supérieur
Il s'étend de la partie supérieure du bourrelet et du col de l'omoplate à la fosse
supra - tuberculaire
Il est étroitement uni au faisceau antérieur du ligament coraco-huméral.
Il est presque horizontal
Le faisceau moyen
Il s'attache sur le bourrelet glénoïdien et à la partie voisine du col, juste en
avant du ligament gléno - huméral supérieur.
Il se termine sur le tubercule mineur
Il est oblique en dehors et en bas
Le faisceau inférieur
Il se dirige horizontalement vers le dehors
Il va de la partie inférieure du bord antérieur de la glène jusqu’à la partie
antéro – inférieure du col anatomique
L’épaule est une articulation qui ne peut trouver dans le système osseux et
capsulo ligamentaire tous les éléments pour assurer sa stabilité. Elle sera donc
obligée d’avoir recourt au système musculaire pour remplir toutes ses
fonctions. Elle possède pour cela un système de coiffe musculaire très élaboré.
Ces haubans musculaires seront envisagés dans la partie myologie

B. Le coude
Le coude est l’articulation intermédiaire de notre membre supérieur. Il est situé
entre le bras et l’avant-bras. C’est une articulation huméro-antébrachiale.
Il est également un véritable complexe articulaire qui permet d’une part de
réaliser des flexions – extensions et donc de ramener la main à l’épaule et de
l’en écarter, mais il permet également la pro-supination, c’est-à-dire de faire
pivoter l’avant-bras pour présenter alternativement la paume de main vers le
haut et vers le bas.
Il est constitué de 3 articulations très différentes l’une de l’autre mais
partageant la même capsule articulaire.
2 sont des articulations huméro-antébrachiale :
 L’huméro-ulnaire
 L’huméro-radiale
La troisième est l’articulation supérieur du cadre antébrachial :
 La radio-ulnaire supérieure
L’articulation huméro-ulnaire est de type ginglyme, c’est l’articulation de la
flexion - extension
L’articulation radio-ulnaire supérieure est de type trochoïde, c’est l’articulation
de la pro-supination.
L’articulation huméro-radiale est de type sphéroïde. Elle participe aux 2
mouvements.

Les éléments en présence


Au niveau de l’humérus
L’extrémité inférieure de l’humérus (la palette humérale) est aplatie et déjetée
vers l’avant. Son grand axe ou axe transversal est légèrement oblique vers
l’arrière et le dedans ce qui a pour conséquence que sa face antérieure regarde
légèrement vers le dedans.
Elle présente une surface articulaire particulière composée de 3 parties : le
condyle huméral.
Ce condyle huméral est formé sur sa partie médiale d’une trochlée et sur sa
partie latérale d’une structure sphérique : le capitulum.
Ses 2 parties sont réunies par l’espace capitulo-trochléen.

La trochlée est plus large en arrière qu’en avant. Elle est surmontée en avant
par la fossette coronoïdienne et en arrière par la fossette olécranienne
Elle est à grand axe transversal légèrement oblique en dedans et en bas
Sa joue interne descend plus bas que l’externe
Sa gorge est située presque dans un plan sagittal mais celui est légèrement
oblique vers le bas et le dedans. Cette obliquité est accentuée dans la partie
postérieure ce qui donne à cette gorge un trajet spiralé.
Le capitulum (anciennement appelé « petite tête de l’humérus ») est un
segment de sphéroïde qui regarde en bas et en avant.
Il est placé en dehors de la trochlée et est uniquement antérieur.
Son axe vertical est plus grand que son axe transversal.
Au-dessus du capitulum se trouve la fossette radiale
Il est séparé de la trochlée par La zone capitulo – trochléaire (ancienne zone
conoïde), bande osseuse encroutée de cartilage hyalin.
Ces 3 parties, trochlée, capitulum et espace capitulo-trochléen, sont
recouvertes de cartilage hyalin et forment un continuum cartilagineux.
Au niveau de l’ulna
La surface articulaire que l’ulna présente à la trochlée humérale est une
excavation de forme semi lunaire très marquée : l’incisure trochléaire (ancien
nom : la grande cavité sigmoïde).
Elle est formée par la face antérieure de l’apophyse olécranienne et par la face
supérieure de l’apophyse coracoïdienne.
L’incisure trochléaire possède 2 facettes articulaires, olécranienne et
coronoïdienne. Sur l’os sec, pas de séparation entre les 2 mais sur l’os frais
(recouvert de cartilage hyalin) il existe à cette jonction une petite rainure qui
s’élargie au fur et mesure que l’on s’éloigne de l’axe de l’os. Cette petite
rainure marquée par l’absence de cartilage répond à des franges adipeuses qui
s’y logent lors de l’extension du coude

L’incisure trochléaire possède une crête mousse verticale qui va du bec de


l’olécrâne jusqu’au bec coronoïdien.
Cette crête sépare cette surface articulaire en deux versants : un médial, un
peu plus large qui regarde vers l’avant et le dedans, et un latéral qui regarde
vers l’avant et le dehors.
L’incisure radiale est située à la face latérale de l’apophyse coronoïde
C’est un segment cylindrique creux à concavité latérale
Son revêtement cartilagineux se poursuit vers le haut avec celui de la facette
coronoïdienne
Au niveau du radius
L’extrémité supérieure du radius (ou tête du radius) est articulée avec le
capitulum. Elle présente pour cela sur sa face supérieure une surface excavée :
La fovéa ou cupule radiale (on l’appelait aussi avant la cavité glénoïde du
radius). Elle possède une forme légèrement ovale en effet son diamètre antéro
postérieur et un peu plus long que le diamètre transversal
Elle est limitée par un rebord mousse et lisse et présente dans sa partie antéro
médiale une découpe en biseau.
Le pourtour de la tête radiale répond à l’incisure radiale de l’ulna et au
ligament annulaire.

Les moyens d’union


Ce sont : une capsule articulaire, la membrane interosseuse et les ligaments du
coude.
a. La capsule articulaire

Elle forme un manchon fibreux commun aux 3 articulations qui forment le


coude. Sur l’humérus, la capsule s’insère sur le pourtour des surfaces
articulaires mais englobant les 3 fossettes radiale, olécrânienne et
coronoïdienne.
Sur l’ulna, elle longe les 2 incisures et sur le radius elle s’insère sur le pourtour
de la partie moyenne du col.
Elle adhère également sur le pourtour du ligament annulaire
Elle est relativement lâche et présente un cul de sac antérieur et un cul de sac
postérieur. Ces derniers sont mobilisés par quelques fibres du brachial et du
vaste médial.
Elle présente également un repli annulaire qui permet une pro – supination
sans restriction.

b. Le ligament annulaire

C’est une bandelette fibro-cartilagineuse, plus épaisse en arrière qu’en avant et


possédant une largeur de 8 à 10 mm. Elle complète l’incisure radiale de l’ulna.
Le ligament annulaire englobe la tête du radius, sans y adhérer, pour la plaquer
sur l’incisure radiale de l’ulna.
Il possède es fibres circulaires propres partant d’une extrémité à l’autre de
l’incisure.
Sa face interne est recouverte de cartilage.
En haut et en bas, le ligament annulaire se continue avec la capsule articulaire.
Ses fibres inférieures sont plus courtes ce qui crée un véritable entonnoir dans
lequel vient se loger la tête radiale
Ses fibres supérieures se réfléchissent et participent à la constitution du
ligament carré.
Les ligaments frontaux

c. Le ligament antérieur
C’est un des 2 ligaments frontaux du coude
Il est assez mince mais très résistant
Il s’étend sur toute la partie antérieure de la capsule. Son insertion supérieure
se confond avec celle de la capsule articulaire. De là les faisceaux convergent
vers le bord latéral de l’apophyse coronoïde, juste en avant de l’incisure radiale
de l’ulna donnant une expansion sur l’insertion antérieure du ligament
annulaire.
De ces faisceaux, il en existe un plus épais qui porte le nom de ligament
oblique interne.
d. Le ligament postérieur
C’est le second ligament frontal du coude
Il est peu développé et est constitué par 3 minces couches fibreuses
La profonde est la plus mince et est constituée de fibres verticales huméro-
olécraniennes
L’intermédiaire est constituée de fibres horizontales allant d’un bord à l’autre
de la fossette olécranienne. C’est un faisceau huméro-huméral.
La superficielle est constituée de 2 faisceaux obliques huméro-olécraniens
partant chacun d’un bord de la fossette olécranienne pour se terminer de part
et d’autre du bec olécranien.

Les ligaments sagittaux

e. Le ligament collatéral ulnaire

Il est formé de 3 faisceaux irradiant de l’épicondyle médial vers le bord médial


de l’incisure trochléaire.
Le faisceau antérieur s'étend jusqu'à la face antéro-médiale de l'apophyse
coronoïde et donne des fibres qui se perdent sur le ligament annulaire.
Le faisceau moyen se fixe à la partie moyenne de la face interne de l'apophyse
coronoïde
Le faisceau postérieur (ligament de Bardinet) se termine sur le bord antérieur
de la face médiale de l'olécrane.
Il existe aussi un faisceau ulno – ulnaire accessoire (ligament de Cooper) qui
s’étend de l’olécrâne jusqu’à l’apophyse coronoïde.

f. Le ligament collatéral radial


Il est aussi composé de 3 faisceaux irradiant de l’épicondyle latéral
Le faisceau antérieur se termine au bord antérieur de l’incisure radiale en
renforçant le ligament annulaire
Le faisceau moyen se termine sur le bord postérieur de l’incisure radiale en
renforçant le ligament annulaire, il s’insère aussi sur la crête supinatrice
Le faisceau postérieur se fixe sur le bord latéral de l'olécrane.
g. Le ligament carré
Son ancien nom : ligament carré de Dénucé
Il est quadrilatère et renforce la capsule inférieure
Il s'étend du bord inférieur de l’incisure radiale à la partie médiale du col du
radius.

C. Le poignet
Le poignet est constitué de 2 articulations qui sont très liées :
 L’articulation radio-ulnaire inférieure
 L’articulation radio carpienne

1. L’articulation radio ulnaire inférieure


Elle est de type trochoïde.
Elle unit les épiphyses distales du radius et de l’ulna.
Les surfaces articulaires
L’ulna présente une facette articulaire latérale, verticale convexe d'avant en
arrière (circonférence articulaire de la tête); elle se réduit en avant et en
arrière, elle est articulé avec l’incisure ulnaire du radius. C’est la surface en
diadème.
L’ulna présent également une facette inférieure, légèrement convexe en forme
de croissant à concavité postéro-médiale qui répond au ligament triangulaire
(disque articulaire)
Elles sont encroutées de cartilage hyalin
L’incisure ulnaire du radius (ancienne cavité sigmoïde du radius) est une surface
quadrangulaire, située à la partie inférieure de la face médiale de l’épiphyse
distale du radius.
Elle est en forme de segment de cylindre vertical concave sagittalement.

Les moyens d’union

a. La capsule articulaire

Elle s'insère sur les bords antérieur et postérieur du ligament triangulaire et sur
le pourtour des surfaces articulaires du radius et de l’ulna, sauf au-dessus de
l’incisure ulnaire du radius où elle passe un demi centimètre au-dessus de la
surface articulaire.
b. Le ligament triangulaire
Il se fixe par son sommet dans l'échancrure qui sépare la tête de l’ulna de
l’apophyse styloïde et par sa base au bord inférieur de l’incisure ulnaire du
radius.
Il est recouvert de cartilage sur ses deux faces (fibro-cartilage)
Les deux bords antérieur et postérieur sont unis à la capsule et aux ligaments
de l'articulation radio-ulnaire inférieure
Ses 2 faces sont concaves et son épaisseur diminue du dehors au-dedans.
Sa partie centrale plus mince est parfois percée. Il existe alors une
communication entre l’articulation radio ulnaire inférieure et la radio
carpienne.

c. Le ligaments radio ulnaires inférieurs

Ils sont antérieurs et postérieurs.


Ils renforcent la capsule sur ses faces antérieure et postérieure.
Ils sont dirigés vers le bas et le dedans.
On peut parler de réels épaississements de la C.A.
d. Le ligament interosseux ou membrane interosseuse ou antébrachiale

C'est une membrane fibreuse qui s'étend du bord interosseux du radius au


bord interosseux de l’ulna c’est-à-dire du bord médial du radius au bord latéral
de l’ulna.
Elle recouvre en grande partie l’espace interosseux compris entre les 2
montants du cadre antébrachial.
Il se termine en haut 2 cm en dessous de la tubérosité radiale par un bord
concave.
Il est prolongé vers le haut par le ligament de Weitbrecht ou corde oblique.
Celui-ci s'attache en haut à la partie inféro latérale de l'apophyse coronoïde et
en bas, un peu au-dessous de la tubérosité radiale.
À sa face postérieure on trouve deux faisceaux qui se détachent et qui sont
oblique vers le bas et le dehors : les ligament radio ulnaires obliques : l’un est
supérieur l’autre inférieur.
2. L’articulation radio carpienne

C’est une articulation de type ellipsoïde. Elle unit la main à l’avant-bras. On


l’appelle radio carpienne car le condyle carpien et articulé uniquement avec le
radius et reste séparé de l’ulna par le ligament triangulaire.

Les surfaces en présence


La cavité glénoïde antébrachiale
Elle est formée par les faces inférieures du radius et du ligament triangulaire.
La face inférieure du radius est divisée en 2 parties, l’une est latérale,
triangulaire et correspond à la face supérieure du scaphoïde l’autre est
médiale, quadrangulaire et s’articule avec la face supérieure du lunatum.
Le ligament triangulaire ou disque articulaire prolonge médialement la face
inférieure du radius. Il possède sur ses 2 faces un revêtement cartilagineux.

Le condyle carpien
Il est formé de dehors en dedans par les surfaces articulaires supérieures du
scaphoïde, du semi-lunaire et du triquétrum
Le scaphoïde répond à la facette triangulaire du radius, le semi-lunaire à la
facette quadrilatère et à la partie voisine du ligament triangulaire, le
triquetrum au ligament triangulaire
Ces 3 os sont unis entre eux par des ligaments interosseux dont les faisceaux
supérieurs sont encroutés de cartilage hyalin.
Les moyens d’union
a. La capsule articulaire
Elle s’attache sur les contours des surfaces articulaire. Elle s’attache également
sur les bords antérieur et postérieur du ligament triangulaire ou elle prolonge
vers le bas le capsule de la radio ulnaire distale.

b. Le ligament radio carpien antérieur ou palmaire

Il est très épais. Il s’insère en haut sur le bord antérieur de la surface articulaire
du radius et sur la face antérieure du processus styloïde.
Il est oblique vers le bas et le dedans.
Il possède 2 faisceaux :
 1 supérieur presque horizontal dont les fibres se fixent sur le lunatum et
le triquetrum
 1 inférieur qui s’insère principalement sur le capitatum donnant
quelques fibres au passage sur le scaphoïde
c. Le ligament ulno carpien antérieur
Il naît du bord antérieur du disque articulaire et du processus styloïde de l’ulna
Il comporte 2 faisceaux
Il est globalement oblique en bas et en dehors
Un faisceau supérieur
 Lunatum
Un faisceau inférieur
 Triquetrum
 Capitatum

d. Le ligament radio carpien dorsal

Il est plus faible en réalité, seul le radio – carpien antérieur est épais
Il est formé de deux faisceaux principaux,
 Un radio-lunarien dorsal,
 Un radio-triquétral dorsal.
Ces deux faisceaux partent du bord postérieur de la surface articulaire
carpienne du radius pour s’insérer principalement sur la face postérieure du
triquétrum (le radio triquétral) laissant au passage quelques fibres sur le
lunatum (le radio – lunarien).
Ils sont complétés par un faisceau radio- scaphoïdien dorsal qui se termine à la
face dorsale du scaphoïde.

e. Le ligament collatéral radial du poignet

Il possède 2 faisceaux :
 1 dorsal
 1 palmaire
Il s'étend du sommet de l'apophyse styloïde du radius à la face latérale et au
tubercule du scaphoïde.
f. Le ligament collatéral ulnaire du poignet
Il possède 2 faisceaux :
 1 dorsal
 1 palmaire
Il s'étend du sommet et de la face médiale de l'apophyse styloïde de l’ulna au
triquetrum et au pisiforme

D. Les articulations de la main


1. Les intercarpiennes

I. Les articulations des os de la première rangée entre


eux

Ce sont les articulations qui unissent les 3 os du condyle carpien entre eux
auxquelles il faudra ajouter l’articulation piso-triquétrale.
Les 2 articulations qui unissent le scaphoïde, le lunatum et le triquétrum sont
planes du type « arthrodie ».
Les surfaces articulaires planes sont recouvertes d’un mince cartilage
articulaire et sont situées dans un plan sagittal.
Les moyens d’union
Ils sont représentés par des ligament interosseux, des ligaments antérieurs et
postérieurs.
a. Les ligaments interosseux
Ils occupent la partie supérieure de ces 2 articulations. Ils sont encroutés de
cartilage dans leur partie supérieure de telle sorte qu’ils forment un continuum
cartilagineux avec les faces supérieures de ces 3 os.
Parmi eux on retiendra le ligament scapho-lunatum
b. Les ligaments antérieurs et postérieurs
Les ligaments palmaires et dorsaux sont courts et en continuité par leur face
profonde avec les ligaments interosseux.

A noter qu’il existe un ligament scapho-triquétral palmaire et un dorsal.


Le dorsal est représenté par les fibres supérieures du ligament médio-carpien
postérieur
c. Les capsules articulaires
Ces articulations possèdent des capsules articulaires provenant d’une part de la
capsule articulaire de la radio carpienne et d’autre part de la capsule articulaire
de la médio carpienne.

II. L’articulation piso triquétrale

Articulation de type ellipsoïde


Les surfaces articulaires
Pour le triquétrum : ovalaire légèrement convexe
Pour le pisiforme : légèrement concave
Elles sont orientées dans un plan frontal.
Les moyens d’union
 Une capsule articulaire lâche
 Un ligament capsulaire qui renforce la partie latérale de la capsule
 Des ligaments « à distance »

Les ligaments à distance

✓ Supérieur : Faisceau pisiformien du latéral ulnaire


✓ Inféro – latéral : piso – unciformien (piso-hamatum)
✓ Inféro – médial : piso – métacarpien (5ème )

III. Les articulations des os de la deuxième rangée entre


eux

Les 3 articulations qui unissent les 4 os de cette 2ème rangé sont planes de
type » arthrodie
Les surfaces articulaires, planes, sont recouvertes d’une fine couche de
cartilage articulaire et sont situées dans des plans sagittaux.
Leurs moyens d’union sont :
 Une capsule articulaire qui est le prolongement de la capsule de la médio
carpienne.
 Des ligaments interosseux très résistants
 Des ligaments palmaires résistant également
 Des ligaments dorsaux plus fins

IV. L’articulation médio carpienne


C’est l’articulation des 2 rangées entre elles.
C’est une double ellipsoïde.
On peut diviser cette articulation en deux compartiments : un latéral et un
médial

La 1ère articulation met en présence la convexité de la face inf du scaphoïde


avec la concavité des faces supérieures du trapèze et trapézoïde
La 2ème articulation met en présence la concavité de face médiale du scaphoïde,
et des faces inférieures du ½ lunaire et du triquétrum avec la convexité des
faces supérieures du capitatum et de l’hamatum.

Les moyens d’union

Une capsule articulaire qui fait le tour des surfaces articulaires


Des ligaments d’os à os qui renforcent la capsule surtout sur la partie palmaire
sauf entre le lunatum et le capitatum. Un ligament scapho-triquétral palie
l’absence de ce ligament.
Un ligament radié, ensemble de fibres qui partent de la face palmaire du
capitatum pour se diriger vers tous les os du carpe excepté pour le lunatum. Il
envoie également des fibres vers la base du 2ème, 3ème et 4ème métacarpiens.

Un ligament médio-carpien postérieur, oblique en dehors et en bas

V. L’articulation trapézo-métacarpienne
C’est une articulation de type « en selle » qui possède sa propre capsule
articulaire qui est d’une grande laxité.
La face inférieure du trapèze est convexe d’avant en arrière et concave
transversalement. La face supérieure du 1er métacarpien est concave d’avant
en arrière et convexe transversalement.
Ses moyens d’union sont représentés par 3 ligaments :
 Le ligament oblique postéro-latéral (le plus épais)
 Le ligament oblique postéro-médial (quelques fibres)
 Le ligament oblique antérieur

VI. Les autres articulations carpo-métacarpiennes


Ces 4 articulations sont de type « arthrodie » c’est-à-dire qu’elles sont planes.
Elles forment une articulation complexe par emboitement réciproque.
Elles partagent la même capsule articulaire très mince renforcée par des
ligaments dorsaux et palmaires. Ces derniers sont plus résistants.

VII. Les articulations intermétacarpiennes


Les 4 derniers métacarpiens s’articulent entre eux par leur base. Ces 3
articulations sont de type « arthrodie ».
Elles possèdent une capsule articulaire qui est le prolongement de la capsule de
l’articulation carpo-métacarpienne. Elle est renforcée par des ligaments
palmaires, dorsaux et interosseux
VIII. Les articulations métacarpo-phalangiennes
Elles sont semblables pour tous les doigts. Ce sont des sphéroïdes formées par
la tête du métacarpien, la cavité glénoïdale de la première phalange et un
fibro-cartilage qui prolonge la glène du coté palmaire.
Particularité pour le pouce : présence de 2 sésamoïdes dans le fibro-cartilage.
Moyens d’union
Chaque articulation possède sa propre capsule articulaire.
Elle est renforcée par des ligaments latéraux disposés en éventail prenant leur
origine sur les tubercules de la tête et possédant 2 faisceaux :
- Un palmaire se fixant sur le fibro-cartilage : le faisceau glénoïdien
- Un dorsal se fixant sur la première phalange : le faisceau phalangien

IX. Les articulations interphalangiennes


Elles sont au nombre de 2 par doigt (1 proximale et 1 distale) sauf pour le
pouce qui n’en possède qu’une.
Elles sont deux types ginglyme car l’extrémité distale de P1 et P2 est en forme
de trochlée et l’extrémité proximale de P2 et P3 possède une crête médiane
mousse antéro-postérieure.
Les moyens d’union sont très ressemblants à ceux des articulations métacarpo-
phalangiennes.

Vous aimerez peut-être aussi