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Guide de la nomenclature
Direction du Budget
I. Objet du guide
V. La nomenclature d’exécution
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I. Objet du guide
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I. Objet du guide (2)
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II. Les principes généraux
10 segments et 20 caractères
NOMENCLATURE DE PROGRAMMATION
PROJET/ACTION
C P T CH SC DEPT N° d'ORDRE PROGRAMME REGION
CODIF. FONCT CODIF. BUD
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12 13 14 15 16 17 18 19 20
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IV. La nomenclature de programmation (morasses)
(2)
1er segment « C » : nomenclature des composantes du budget de l’Etat :
Budget Général : I 1 I
Recettes : I 1 I
Dépenses : I 2 I
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IV. La nomenclature de programmation (morasses)
(3)
3ème segment « T » et 4ème segment « CH » : nomenclature par nature
des dépenses :
Les titres ou « T » :
I 1 I pour le Titre I : dépenses de fonctionnement pour le BG ou d’exploitation pour les SEGMA
I 2 I pour le Titre II : dépenses d’investissement pour le BG et les SEGMA
I 3 I pour le Titre III : dépenses relatives au service de la dette publique
Les chapitres ou « CH » :
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IV. La nomenclature de programmation (morasses)
(4)
Pour les dépenses des comptes spéciaux du trésor (CST), la LOF ne prévoit
pas de nomenclature par nature de leurs dépenses entre titres et chapitres. La
case « CH » est donc codifiée avec un zéro : I 0 I
6ème segment « DEPT » : Nomenclature des départements ministériels et
institutions
Codifiée sur 2 caractères, cette nomenclature ne change pas par rapport à celle en
vigueur
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IV. La nomenclature de programmation (morasses)
(6)
5ème et 7ème segments : le suivi des CST et des SEGMA par le biais de la
« Sous-composante » et des « Numéros d’ordre »
La codification des différents chapitres du budget général ne nécessite pas de numéro d’ordre
pour les différencier les uns des autres, la suite logique de la nomenclature budgétaire suffit pour
cela. En conséquence, les segments « Sous-composante » et « N° d’ordre » de la clé de
nomenclature seront codifiés avec la valeur zéro : I 0 I et I 0 I I 0 I I 0 I
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IV. La nomenclature de programmation (morasses)
(7)
S’agissant des SEGMA, à la différence des CST, il n’existe pas différentes
catégories. Le segment « SC » aura donc la valeur zéro et ils seront
numérotés dans le segment « N° d’ordre » en utilisant les 3 derniers
caractères.
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IV. La nomenclature de programmation (morasses)
(8)
8ème segment « Programme » et 10ème segment « Projet/Action » : la
destination de la dépense
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IV. La nomenclature de programmation (morasses)
(9)
II – Les projets/Actions sont codifiés sur 2 caractères + 3 caractères
correspondant à la classification COFOG
Leur nombre est donc limité à 99, ce qui n’est pas un objectif à atteindre
car cela fragmenterait trop les crédits entre différents projets/actions et
rendrait la lecture des morasses et des projets de performance difficile
La plupart des programmes devraient pouvoir être décomposés en
moins de 10 projets/actions
Lorsqu’il est nécessaire de décomposer davantage la destination d’un
programme au niveau des projets/actions, il est conseillé d’avoir recours
aux « Projets/actions de regroupement » numérotés en 10, 20, 30, 40,…
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IV. La nomenclature de programmation (morasses)
(10)
B/ La codification fonctionnelle COFOG associée à la codification
budgétaire des projets/actions sur 3 caractères
Pourquoi : parce que chaque pays doit pouvoir présenter les dépenses de ses
administrations publiques, composées de l’Etat et ses établissements publics, des
Collectivités territoriales et des administrations de sécurité sociale, suivant une
codification internationale définie dans le système de comptes nationaux de 1993 et
révisée en 1999 par l’Organisation de coopération et de développement économique :
la COFOG (Classification of the Fonctions of Government) ou en français, la CFAP
(Classification des Fonctions des Administrations Publiques).
Comment : sauf exception, tous les programmes et les projets/ actions d’un même
département doivent être rattachés à la même division (1er niveau) de la
nomenclature COFOG. S’agissant des dépenses des « fonctions support », il est
conseillé de les rattacher soit à la classe correspondant à la plus grande part des
dépenses du programme, soit de les rattacher à la classe « non classé ailleurs » de
la division concernée.
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IV. La nomenclature de programmation (morasses)
(11)
9ème segment « Région » : nomenclature des régions sur 2 caractères
REGION
a) Crédits non répartis lors de la présentation du PLF : 0 0
14 15
C’est ce code qui sera utilisé dans les morasses lorsque la répartition des crédits
entre le niveau central et le niveau déconcentré n’est pas encore connue au moment
de l’établissement des projets de loi de finances
Les crédits que les ministères souhaiteront présenter comme des crédits
déconcentrés dans les morasses mais non encore répartis entre régions lors de
l’établissement des morasses seront codifiés en 99
2° La codification des régions : cf. annexe 2 du guide
Exemple : Région de Rabat-Salé-Kénitra : 04
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V. La nomenclature d’exécution (1)
NOMENCLATURE D’EXECUTION
LIGNE BUDGETAIRE
CODIF. ECONOM. CODIF. BUD.
21 22 23 24 25 26
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V. La nomenclature d’exécution (2)
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V. La nomenclature d’exécution (3)
I – CODIFICATION ECONOMIQUE
La codification économique qui est associée au code administratif renseigne
sur la nature de la dépense au sens du plan comptable général (PCG) qui
permet d’établir la comptabilité générale
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V. La nomenclature d’exécution (4)
1° Comptes de bilan
Le bilan (tableau de situation nette) retrace les actifs et les passifs identifiés et comptabilisés dans
les cinq classes de comptes suivantes :
Classe 1 : comptes retraçant la situation nette, les provisions pour risques et charges, les
emprunts et dettes assimilées
Classe 2 : comptes d’immobilisations (incorporelles, corporelles et financières)
Classe 3 : comptes de stocks et en-cours et comptes de liaisons internes
Classe 4 : comptes de tiers
Classe 5 : comptes financiers
2° Comptes de résultats
Classe 6 : comptes de charges
Classe 7 : comptes de produits
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V. La nomenclature d’exécution (5)
II – CODIFICATION BUDGETAIRE
Le guide précise les règles de classement des crédits dans les chapitres
des dépenses de personnel, de matériel et dépenses diverses (MDD) et
d’investissement
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V. La nomenclature d’exécution (6)
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V. La nomenclature d’exécution (7)
Précisions :
Alimentation, habillement : lorsque l’Etat achète lui-même à des fournisseurs des denrées
alimentaires ou des vêtements (uniformes, tenues de travail...) qu’il distribue ensuite à ses
agents, ce ne sont pas des dépenses de personnel mais des dépenses de fonctionnement.
En revanche, lorsque l’établissement verse une indemnité forfaitaire, en numéraire, à son
agent (indemnité « panier », « chaussures », « uniforme »…), il s’agit bien d’une dépense de
personnel car c’est une rémunération pour l’agent qui peut utiliser l’indemnité comme bon lui
semble.
Outils de travail, moyens de transport : lorsque une administration achète des outils de
travail (bureautique, téléphonie,…) ou des moyens de transport (vélos, voitures…) pour les
confier ensuite à ses agents, il ne s’agit pas de dépenses de personnel mais des dépenses de
fonctionnement ou d’investissement.
Déplacements : les remboursements des frais de déplacement, qui sont effectués sur
justificatifs ou selon des barèmes et qui correspondent à des déplacements réellement
effectués, ne sont pas des dépenses de personnel mais des dépenses de fonctionnement
liées à l’activité du service. En revanche, les indemnités forfaitaires de déplacement sans lien
direct avec la réalité des frais engagés pour le déplacement ou la mission et qui peuvent
même ne correspondre à aucun déplacement réel et qui sont versées en même temps que le
traitement principal, s’imputent, comme les autres indemnités, sur les dépenses de personnel.
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V. La nomenclature d’exécution (8)
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V. La nomenclature d’exécution (9)
Il s’agit des subventions aux établissements publics afin de financer tout ou partie de
leurs charges d’exploitation (personnel et/ou fonctionnement).
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V. La nomenclature d’exécution (11)
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V. La nomenclature d’exécution (12)
Du seul montant de la dépense : il y a des dépenses de MDD pour des très gros
montants (achats de matière première, d’énergie, de prestations extérieures) qui
sont des charges car elles ne correspondent pas à l’acquisition d’un actif ayant
une valeur économique positive.
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