Bac 2013

Les épreuves de S.E.S.
au baccalauréat 2013
Les épreuves de
S.E.S. au
baccalauréat
2013
Formateurs en sciences économiques et sociales de l'académie de Versailles
Les épreuves de S.E.S. au baccalauréat 2013
Les textes officiels et les documents de travail
Le programme de Première : BO spécial n°9 du 30/09/2010
Fiches sur le programme de Première sur le site Eduscol
Les programmes de Terminale : BO spécial n°8 du 13/10/2011
Les nouvelles épreuves : BO spécial n°7 du 06/10/2011
Les sujets zéro sur le site de S.E.S. de l’académie de Versailles

Présentation
des nouvelles
épreuves
Objectif des programmes du cycle terminal
Répondre aux questions-problèmes de la 1ère colonne à l’aune des informations

données dans la troisième colonne.
2nde colonne
Les notions que les candidats
3ème colonne
1 colonne
ère doivent s’approprier : les
Comment délimiter
La question notions qu’il faut étudier
la question ?
à traiter dans le cadre de la question
Ce qu’il faut faire
posée et utiliser pour la
résoudre.

Enseignement ex obligatoire
Epreuve de 4 heures à coefficient 7
Les candidats ont le choix entre une dissertation s’appuyant sur un dossier
documentaire et une épreuve composée de 3 parties distinctes
Le sujet de dissertation et celui de la troisième partie de l’épreuve composée

portent sur des champs différents du programme : économie, sociologie,
regards croisés.

La dissertation
Les objectifs
• Répondre à la question posée par le sujet;

• Construire une argumentation à partir d’une problématique que le candidat
élabore;
• Mobiliser des connaissances et des informations pertinentes pour traiter le
sujet, notamment celles figurant dans le dossier documentaire;
• Rédiger, en utilisant le vocabulaire économique et social spécifique et
approprié à la question, en organisant le développement sous la forme d’un
plan cohérent, avec un équilibre des parties ;
• Veiller à la clarté de l’expression et au soin apporté à la présentation.

La dissertation
Le sujet
Il fait référence explicitement aux indications complémentaires, ce qui limite le
nombre de sujets. Les sujets transversaux ne sont plus possibles.
L’intitulé de la question comprend les notions:

• Des titres ;
• Des 2 premières colonnes ;
• Des acquis de 1ère s’ils répondent au sujet et concernent une interrogation
mentionnée dans les indications complémentaires. Les notions de 1ère
inscrites dans le préambule sont au programme mais ne peuvent pas figurer
dans l’intitulé des questions et ne peuvent pas faire l’objet d’une
interrogation.

La dissertation
Le sujet
La formulation du sujet :
• Il ne s’agit pas d’une question de cours ;
• Elle ne doit pas amener un plan préétabli (« Oui/mais »avec les intitulés
« dans quelle mesure … ?) ;
• Elle doit amener le candidat à problématiser la question et à déduire le plan
de cette problématique.
Il convient donc de diversifier les formulations : « comment peut-on analyser

… ? »; « Quel est le rôle … ? »…
Les sujets « Dans quelle mesure … ? » ne sont possibles que quand ils sont
pertinents (lorsqu’existent de réelles limites ou posent un vrai débat).

La dissertation
Le dossier documentaire
• 3 à 4 documents dont au plus un texte. Les documents statistiques sont des
tableaux ou des graphiques.
• Ils sont uniquement factuels pour éviter la paraphrase et obliger la
mobilisation des connaissances.
• La présence d’un texte n’est qu’une éventualité et a toujours un caractère
factuel. Exemples : chronologie, texte règlementaire, compte-rendu
statistique, extrait d’entretien ou de sondage, monographie, récit de vie …;
• Ils sont moins nombreux donc plus longs (sans obligation) ;
• La taille : 120 données chiffrées au maximum pour un document statistique,
2 500 signes pour un texte.
• Les notions des documents n’apparaissant pas dans les titres des thèmes, les
deux premières colonnes et les acquis de première, doivent être explicitées
par une note.
La dissertation
Les attentes
• Plusieurs problématiques et plusieurs plans sont possibles, s’ils sont cohérents et
acceptables au regard du sujet ;
• Le candidat doit être en mesure d’utiliser, de combiner et d’exploiter (calcul,
représentation graphique, mise en évidence d’un argument essentiel, construction
d’un schéma) des informations pertinentes tirées des documents.
• L’absence d’étude des documents est sanctionnée lorsqu’elle est la cause d’une
insuffisance de l’analyse, mais ils peuvent être utilisés tous ou pas, chacun totalement
ou partiellement.
Les compétences évaluées :

• Problématiser;
• Argumenter;
o Mobiliser des informations;
o Lier les connaissances entre elles et aux connaissances personnelles;
o Organiser sa pensée;
• Utiliser des savoir-faire.
L’épreuve composée
Les objectifs
Trois parties dissociées portent sur des champs différents du programme et

évaluent des connaissances, des compétences et savoir-faire différents et
variés.
Le barème donne aux candidats des éléments quant à la longueur des réponses
attendues et quant au temps à y consacrer.

Partie 1 : la mobilisation des connaissances
2 questions sur 3 points chacune

Le candidat doit répondre aux questions en faisant appel à ses connaissances
personnelles.
Les deux questions portent sur des champs différents du programme :
économie, sociologie, regards croisés.


Le libellé des questions :
• Il peut apparaître sous une forme identique ou proche des interrogations
contenues dans les indications complémentaires, il doit permettre de
mobiliser les notions et mécanismes au programme.
• Il reprend les notions :
o des titres du programme;
o des 2 premières colonnes;
o des acquis de 1ère s’ils répondent au sujet et concernent une interrogation
inscrites dans le préambule sont au programme mais ne peuvent pas
figurer dans l’intitulé des questions et ne peuvent pas faire l’objet d’une
interrogation.
Le libellé des questions :

• Il n’y a pas de question de définition;
• Il doit induire des réponses précises et claires mobilisant des notions et des
mécanismes de base du programme;
• Il ne doit pas induire une analyse si les indications complémentaires ne le
mentionnent pas.


Les réponses aux questions :
• Les réponses peuvent être satisfaisantes même si elles ne contiennent pas de
définition, mais elles doivent montrer que la connaissance est maîtrisée;
• Il faut éviter le fétichisme des auteurs mais les auteurs cités dans le
programme doivent être connus;
• Un candidat ne peut pas être sanctionné pour la présence d’un tableau ou
d’un schéma mais ils ne peuvent pas tenir lieu de réponse : une réponse
argumentée d’une explicitation est attendue;
• La longueur de la réponse à chaque question est bornée par le barème
(temps estimé à consacrer aux deux réponses : 1 heure à 1 heure 10).

Partie 2 : l’étude d’un document

1 question sur 4 points
Le candidat doit répondre à la question en adoptant une démarche

méthodologique rigoureuse de présentation du document, de collecte et de
traitement de l’information.
Le document :
• un document statistique de préférence (tableau ou graphique), un document
factuel dans tous les cas (pour un texte, un extrait d’entretien, une
monographie, un récit de vie, un compte-rendu d’enquêtes);
• 120 données chiffrées au maximum pour un document statistique (graphique
ou tableau),2 500 signes pour un texte.

La réponse à la question :
• Le document est présenté dans son intégralité, même si seule une partie est
mobilisée dans la question;
• La présentation du document peut être notée sur 1 point (à moduler en
fonction des clés données en fin de document) : elle doit contenir la reprise
du titre et du vocabulaire (sans explicitation attendue car un document peut
comprendre un grand nombre de termes), la source, le cadre spatio-temporel,
les unités, le champ;
• Il n’y a aucune attente implicite autre (du vocabulaire, des mécanismes
notamment) que la capacité à traiter les informations apportées par le
document ;
• La réponse est un constat et non une explication ;
• Le candidat peut être conduit à mettre en évidence les éventuelles limites
des informations apportées par le document;
• La longueur de la réponse est bornée par le barème (50 minutes à 1 heure).

• Collecter l’information pertinente;
• Présenter et hiérarchiser les informations extraites du document, en lien avec
des connaissances personnelles c’est-à-dire les savoir-faire;
• Évaluer les compétences et savoir-faire quantitatifs;
• Évaluer, s’il s’agit d’un texte, la capacité à le situer, à hiérarchiser les
informations, à en identifier les différentes parties.

Partie 3 : raisonnement s’appuyant sur un dossier documentaire
1 question sur 10 points
Les objectifs de l’épreuve : traiter le sujet

• en développant un raisonnement;
• en exploitant les documents du dossier;
• en faisant appel aux connaissances personnelles;
• en composant une introduction, un développement, une conclusion;
• en veillant à la clarté de l’expression et au soin apporté à la présentation.

Le libellé du sujet :
• le sujet porte sur un champ différent de celui de la dissertation (économie,
sociologie, regards croisés);
• la question peut apparaître sous une forme identique ou proche des
interrogations contenues dans les indications complémentaires;
• l’intitulé de la question reprend les notions :
o des 2 premières colonnes du programme;
o des acquis de 1ère s’ils répondent au sujet et concernent une interrogation
inscrites dans le préambule sont au programme mais ne peuvent pas
figurer dans l’intitulé des questions et ne peuvent pas faire l’objet d’une
interrogation.
• la formulation de la question ne doit pas appeler un plan préétabli,
notamment sous forme de discussion ou de débat;
• elle est conçue pour induire une réponse précise.


Le dossier documentaire :
• 2 ou 3 documents de nature différente : textes, graphiques, tableaux
statistiques, schémas, etc.
• les documents ne doivent pas être uniquement factuels, peuvent être
interprétatifs mais ne doivent pas induire de la paraphrase ni apporter toute
la réponse au sujet;
• si le sujet comporte trois documents, deux textes sont possibles;
• la taille des documents : 120 données chiffrées au maximum pour un
document statistique, 2 500 signes pour un texte;
• les notions des documents n’apparaissant pas dans les titres des thèmes, les
deux premières colonnes et les acquis de première, doivent être explicitées
par une note.
• une phrase introductive et une phrase conclusive ;
• un raisonnement structuré mais qui peut avoir plusieurs structures;
• une partie unique avec une cohérence interne (paragraphes) peut convenir;
• la réponse ne doit pas consister en une discussion ou un débat mais en une
démonstration en plusieurs points, avec des paragraphes argumentés. La
discussion n’est possible que pour des questions qui font réellement débat;
• il n’y a pas d’attente en termes de problématique, de plan : plusieurs sont
acceptables;

• un candidat ne peut pas être sanctionné pour la présence d’un tableau ou
d’un schéma mais ils ne peuvent pas tenir lieu de réponse : une réponse
argumentée d’explicitation est attendue;
• l’absence d’étude des documents est sanctionnée, mais ils peuvent être
utilisés tous ou pas, chacun totalement ou partiellement;
• une conclusion (avec un schéma récapitulatif éventuellement);
• la longueur de la réponse à la question est bornée par le barème (2 heures).

Le statut des définitions :

• elles peuvent apparaître dans l’introduction, le développement, uniquement
pour montrer la maîtrise des notions;
• des définitions ne font pas la réponse :
Ex. : « la solidarité organique se distingue-t-elle de la solidarité
mécanique ? » Les deux définitions ne répondent pas à la consigne.
• il n’y a pas de vocabulaire attendu autre que celui figurant dans le
programme.
Ex. : nominaliste/réaliste, classe en soi/classe pour soi.


• mobiliser des connaissances et les informations extraites des documents;
• construire un raisonnement cohérent.

Les épreuves de spécialité
Sciences sociales et politiques ou économie approfondie

• Les candidats disposent d’une heure de plus pour composer.
• Coefficient 2.
• un sujet à choisir parmi 2;

• chaque sujet comporte une question générale;
• chaque sujet comporte 1 ou 2 documents (s’il n’y en a qu’un, c’est un texte);
• le candidat doit conduire une argumentation, mettre en ordre des
informations issues du dossier et de ses connaissances personnelles.


• il peut être proche du questionnement du programme, mais doit être avant
tout conforme aux indications complémentaires;
• l’intitulé de la question reprend les notions :
o des 2 premières colonnes du programme;
• pour proposer des sujets assez larges, les énoncés doivent mobiliser de
préférence les notions des titres des thèmes et de la première colonne du
programme. Une notion présente dans la 3ème colonne (y compris les acquis
de 1°) mais pas dans les deux premières ne peut pas apparaître dans le sujet.
Il est possible de mobiliser les notions de l’enseignement spécifique dans
l’intitulé du sujet de spécialité, sans qu’il y ait d’explicitation par une note, et
à condition que cela corresponde aux indications complémentaires.
• Le niveau de difficulté des sujets tient compte du temps (1 heure) dont
disposent les candidats pour l’épreuve de spécialité.
• Le contenu du programme doit être explicité aux candidats en classe de 1ère
pour qu’ils saisissent bien que l’un des enseignements ne doit pas paraître
plus intéressant ou facile qu’un autre.


Les documents :
• des documents factuels et/ou interprétatifs qui doivent éviter d’induire une
paraphrase;
• taille des documents :
o si document unique : c’est un texte de 2500 signes maximum;
o si 2 documents : ils sont de nature différente  1300 signes au maximum
pour le texte et 65 données chiffrées au maximum pour le document
statistique;
• les notions des documents n’apparaissant pas dans les titres des thèmes, les
deux premières colonnes des programmes d’enseignement spécifique et
d’enseignement de spécialité, doivent être explicitées par une note.


• une réponse structurée sans obligation de plan : phrase d’introduction (sans
obligation), développement, phrase de conclusion (sans obligation) sans
synthèse ni ouverture. La réponse est donc proche de celle du raisonnement
(3ème partie de l’épreuve composée) à la différence près que l’épreuve
composée impose une introduction et une conclusion;
• il n’y a pas de contrainte de longueur, le contenu doit être conforme aux
connaissances et compétences attendues, à la durée de l’épreuve et au
coefficient.

L’épreuve orale de contrôle
• Temps de préparation : 30 minutes
• Durée de l’interrogation 20 minutes
Le candidat a le choix entre 2 sujets dont les questions principales portent sur
des champs différents du programme : économie, sociologie, regards croisés.
Le sujet comporte :
• une question principale (10 points) s’appuyant sur 2 documents de nature différente
(texte de 1300 signes, statistiques de 65 données)
• 3 questions simples (10 points)
o une en lien avec l’un des deux documents porte sur la maîtrise des outils et savoir-
faire
o deux autres permettent de vérifier la connaissance des notions de base figurant
dans d’autres thèmes du programme. Pour les candidats ayant suivi un des EDS, ces
2 questions portent obligatoirement sur cet enseignement.
• Pour clarifier la présentation du sujet, les trois questions simples peuvent figurer avant
la question d’analyse.

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• Répondre à la question posée par le sujet;

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Trois parties dissociées portent sur des champs différents du programme et

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2 questions sur 3 points chacune

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Partie 1 : la mobilisation des connaissances

Le libellé des questions :

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Partie 2 : l’étude d’un document

Le candidat doit répondre à la question en adoptant une démarche

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Partie 2 : l’étude d’un document

Les compétences évaluées :

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Partie 3 : raisonnement s’appuyant sur un dossier documentaire

1 question sur 10 points

Les objectifs de l’épreuve : traiter le sujet

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Partie 3 : raisonnement s’appuyant sur un dossier documentaire

Partie 3 : raisonnement s’appuyant sur un dossier documentaire

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Partie 3 : raisonnement s’appuyant sur un dossier documentaire

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Partie 3 : raisonnement s’appuyant sur un dossier documentaire

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Le statut des définitions :

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Les compétences évaluées :

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Les épreuves de spécialité

Sciences sociales et politiques ou économie approfondie

• un sujet à choisir parmi 2;

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