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Cours géo option – 9/1/24 - Villeurbanne

Villeurbanne est ville champignon : elle a grandi très vite grâce à l'industrie technique
et mécanique. Commune d’abord rurale puis industrielle. La population est majoritairement
ouvrière et il y a un besoin de les loger : d'abord habitat de fortune, taudis construit sans
aucun service public car les ouvriers sont souvent d’ancien ruraux donc leur seule richesse est
leur force de travail.
Question de logement des ouvriers. H.L.M. (Habitation à Loyer Modéré) apparaît en
1945. Des organisme public et privé ont pour vocation de développer un parc immobilier
locatif. Les propriétaires louent sans avoir pour but de faire du profit mais seulement pour
pouvoir entretenir le bâtiment. Les premiers logements sociaux datent du 19e avec la loi
Sigrid de1894 et la loi Bonnevay de 1912 qui établit les H.B.M (ancêtre H.L.M, Habitation à
Bon Marché).
La question principale est : comment organiser les logements, les quartiers ? La
réponse ne se voit pas forcément aujourd'hui. Immeuble Mangini : organisé les premiers
HBM à Lyon ? Ressemble à des immeubles bourgeois, épuré, logique à l'économie. Les
premières cités : la cité jardin / la cité paternaliste. Le paternalisme : loger les ouvriers pas
loin du lieu de travail pour qu’ils ne dépensent pas leur argent dans le loyer ou au café mais
pour qu’ils fondent une famille et pour les enfants travaillent à l'usine plus tard.
Cité HBM Pierre Cacard. Construite dans les années 1930 : crise économique et
industrielle. Créer de toute pièce avec jardin, parking, composition massive. Approche de la
construction de grand ensemble.
Le centre originel n’est pas là où sont localisés les gratte-ciels de Villeurbanne mais
est place Grand Clément (1920). Centre de Villeurbanne actuels vers le théâtre TNP les
gratte-ciel construit (maison syndicat, piscine, poste, ...) par la municipalité socialiste, active
en matière de logement et d'épanouissement de la classe ouvrière. Il y avait également des
usines, hangar. Il n’y a jamais eu de plan d'ensemble mais une série de construction en isola,
qui s'intercale. Il s’agit d’une ville disparate.
Villeurbanne : 148 000 habitants - une des plus grandes villes de France + 2 e plus
grande commune de France qui n'est pas le centre. Elle représentante environ deux
arrondissement de Lyon mais n’est pas centrale. Opposition entre Lyon et Villeurbanne.
Villeurbanne est une ville socialiste/communistes/SFIO.
Cité HBM : cité jardin. Viens des USA des années 1905/06. L’architecte Howard
développe la forme d’habitat isolés les uns des autres avec un jardin : pavillonnaire. En
France, ils se transformeront en logement ouvrier/sociaux avec une maison mitoyenne séparer
entre 2 ou 3 familles avec un jardin divisé. Surtout présent dans l'est de la France ex: Carré
mulhousien.
Façade sur la rue large, urbaine, derrière : parking, jardin, cours : espace commun. 4
étages mais toit en tuile pour rappeler les maisons individuelles. Au début de la Seconde
Guerre mondial il y a l’ajout de balcon. Il y a une répétition du même motif sur les façades,
les ruelles sont d’abord quasi privées, il y a une unité dans le bâtit.
La Peralière : copropriété. Il n’y a pas de logement social. La forme ne conditionne pas
la catégorie sociale, grand ensemble ne signifie pas HLM. Construite avec un urbanisme de
dalle qui permette la superposition des flux : les voitures au sous-sol, les piétons dans un
espace dégagé. Même s’il y a une forte densité au bâtiment le peuplement est beaucoup plus
modeste dans un grand ensemble que dans un quartier haussmannien. Le but de grand
ensemble est de libéré de la place en s'entassant. Avant, tout était construit sans espace car le
modèle urbanistique était celui de la construction de type basse. La construction de la
Peralière se fait à la place de l'usine Gilet qui, à la fin des année 50 perd son attrait et ferme.
L’usine est désaffectée et le site est réutilisé en développant un grand ensemble pour faire un
lien entre la place Grand Clément et les gratte-ciels voulu par la mairie. Grand ensemble :
1000 logements avec 7 tours et 2/3 barres. Grande copropriété mais chaque barre à son
conseil syndical (ex : chaque tour prend la décision de refaire sa façade ou pas). Chaque
immeuble à un nom de montagne. Centre commercial sur la dalle qui rassemble les services
de proximité. Les barres d’immeubles sont des constructions en chemin de grue : une grue se
déplace au fur et à mesure de la construction sur des rails, il y a un lien entre le processus de
fabrication et la forme. Les espaces verts sont entretenues. Art : montre un certain standing
qui est valorisant. Plusieurs équipements collectifs de loisirs : terrain de tennis, terrain de
boule. Il ne s’agit pas de logement social mais d’une population classe moyenne.
Jean Dubuisson construit plus de 30 000 logements dans des anciens bureaux.
L’architecture renvoie à l'activité industrielle du quartier (textile). Stricte séparation entre les
espaces.
Fin année 60, une usine ferme. Le terrain est racheté par un promoteur immobilier
mais la municipalité remet la main dessus en cassant la vente pour pouvoir construire une
école, un collège et un parc. Le Parc est fait suite à la demande des habitants qui veulent un
espace vert car le quartier en manque. Arbres jeunes qui composent espace publique. Pouvoir
de l'espace municipal.
Continuité depuis 1920. Volontarisme, interférences pour ne pas laisser la construction
se faire sans rien. La commune veut continuer à gagner de la population car impôt, animation,
service. Politique assumé.
70% de la population française peut prétendre à un logement social mais elle se loge
par d'autres moyens ce qui signifie que le parc de logement non HLM n’est pas forcément
cher. On appelle cela le parc social de fait. Ce sont des habitats peu entretenu, dégradé, avec
des réseaux vétustes. Les propriétaires non pas forcément l'argent pour rénover et la
population habite ces logements car ils ne sont pas cher mais s’ils ne sont pas de bonne
qualité. Aujourd'hui, ensemble revaloriser.

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