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Savez-vous quelle

relation lie ces deux


jeunes femmes ?

Les vrais jumeaux quant à eux


possèdent EXACTEMENT le même
patrimoine génétique.
Comment expliquer qu’ils puissent
être un peu différents avec le
temps ?
Chapitre 5 : L’expression du patrimoine génétique

Globule rouge, cellule


très riche en protéine
appelée Cellules possédant des
HEMOGLOBINE PROTEINES différentes à
partir d’un même génome…

Cellule pancréatique sécrétant une


protéine appelée INSULINE
Quel est le lien entre gènes et protéines ?
I) Les protéines, résultat de l’expression génétique

Expérience de transgénèse d’un gène de méduse à une souris


1) Décrire l’expérience de transgénèse, puis préciser le lien
entre gène et protéine.
1-Dans l’expérience de transgénèse, le transfert d’un gène
de méduse GFP chez une souris a entraîné la production
d’une protéine fluorescente chez cette dernière.
Ainsi un gène code une protéine : il permet sa fabrication.
De plus, cette expérience a mis en évidence l’UNIVERSALITE de
l’ADN entre les êtres vivants : un même ADN pour tous les
êtres vivants !
Document Livre NATHAN p. 103
2) Décrire la structure d’une protéine.
3) Ecrire la formule d’un acide aminé, en légendant.

NH2 : groupement amine appelé extrémité N-terminale


R : radical qui diffère d’un acide aminé à un autre
COOH : groupement acide carboxylique, appelé extrémité C-
terminale

Remarque :
Parmi les 20 acides aminés, il existe 8 acides aminés essentiels,
c’est-à-dire que notre corps ne peut pas synthétiser > il faut les
apporter par l’alimentation, qui doit donc être variée !

2) Décrire la structure d’une protéine.


2-Une protéine est constituée d’acides aminés reliés entre eux
par une liaison appelée liaison peptidique.
BILAN :
Le message porté par l’ADN sous forme de quatre
nucléotides permet la synthèse d’une protéine. L’ordre
d’enchaînement des acides aminés est déterminé
directement par la séquence des nucléotides du gène. On dit
qu’il existe une colinéarité entre le gène et la protéine.

Une expérience historique : Beadle et Tatum


?

Comment une protéine est-elle produite à partir d’un gène ?


II) De l’ADN à la protéine : des découvertes historiques
1) Compléter au fur et à mesure le schéma bilan « De l’ADN
à la protéine »
2) Construire un tableau présentant les conclusions de
chacune des expériences historiques.
3) Conclure en précisant s’il existe un intermédiaire entre
l’ADN et la protéine.

Expérience Conclusions
Brachet, 1940 Cytoplasme riche en ARN,
molécule différente de l’ADN

Borsook, 1950 Protéines synthétisées dans le


cytoplasme, par les ribosomes
Brachet, 1955 Synthèse de protéines se
poursuivant après le retrait de
l’ADN
> DONC le cytoplasme contient les
éléments nécessaires et suffisants
à la synthèse des protéines
Nirenberg et Matthaei, Synthèse de protéines possible
1961 dans un tube uniquement si
présence initiale d’ADN ET d’ARN
➢ Donc lien entre ADN et ARN et
PROTEINE

3)Conclure en précisant s’il existe un intermédiaire entre l’ADN et la protéine.

3- Il existe un intermédiaire entre l’ADN et la protéine, appelé


ARN messager (ARNm).
Comment les ARN messagers (ARNm) transmettent-ils
l’information génétique portée par l’ADN ?
III) Les ARN messagers, des intermédiaires entre ADN et
protéines
a) Structure de l’ARN messager
1) Rechercher dans Google : « comparaison ADN/ARN »
pédagogie ac.nice
2) Faire un tableau comparatif entre ADN et ARN
Acides nucléiques ADN ARN
Nombre de brin 2 (=double brin) 1 (=simple brin)
Sucre (glucide) Désoxyribose Ribose
(Acide (Acide
DésoxyriboNucléique) RiboNucléique)
Nucléotides A, T, C, G A, U (uracile), G, C
b) Production de l’ARN messager
Expérience pulse-chase
Une analyse pulse-chase est une méthode d'étude d'un
processus cellulaire survenant au fil du temps en incubant
successivement les cellules dans un milieu de culture contenant
un précurseur marqué (pulse), puis à un milieu dit « froid »,
contenant le même précurseur mais cette fois-ci non marqué
(Chase)
1) Grâce aux résultats de l’expérience, démontrer que l’ARN
est produit dans le noyau puis migre vers le cytoplasme.
-Dans le milieu 1 contenant l’uracile radioactive pendant
15min, on observe après lavage que la radioactivité est
localisée dans le noyau de la cellule uniquement.
> Or on sait que l’uracile est un nucléotide de l’ARN, donc cela
montre que l’ARN est produit dans le noyau.
-Après transfert de la cellule dans un milieu froid non
radioactif pendant 90 min puis lavage, on observe que la
radioactivité se situe essentiellement dans le cytoplasme.
> On en conclut que c’est l’ARN qui était dans le noyau qui a
migré vers le cytoplasme
La production de l’ARN qui se déroule dans le noyau à partir
de l’ADN s’appelle la TRANSCRIPTION.
Vidéo transcription F. Blasselle
https://www.youtube.com/watch?v=VQJKDgpRcnI
2) Recopier et légender le schéma suivant de la transcription
d’un gène (fin du gène/ début du gène/ ARN polymérase/
ARN en cours de transcription)

ADN + protéines

Modèle en « sapin de Noël »


3)Rédiger quelques lignes pour présenter le mécanisme de la
TRANSCRIPTION.

Schéma bilan : entraînez-vous à le refaire !!!

L’ARN polymérase sépare les deux brins d’ADN puis se fixe à


l’un des deux, appelé le brin transcrit.
Grâce aux nucléotides libres du noyau, elle forme un brin
d’ARN complémentaire au brin transcrit. La thymine est
remplacée par de l’uracile.
L’ARN pol se déplace ainsi sur le brin jusqu’à la fin du gène,
puis se détache en fin de transcription. L’ARN pré-messager
formé est libéré dans le noyau.
20 000 gènes > entre 60 000 à 100 000 protéines différentes,
voire plus !!!

Comment un même gène peut-il être à l’origine de protéines


différentes ?
IV) Les modifications de l’ARN pré-messager (=post-
transcriptionnelles)
1) D’après le document suivant, décrire les modifications
possibles de l’ARN pré-messager
1-L’ARN pré-messager subit un mécanisme d’épissage : il y a
élimination des introns (parties non codantes) et ligature des
exons (parties codantes). Il devient alors un ARNm. Ces
modifications font partie de la maturation de l’ARN pré-m.

2) D’après l’exemple suivant, donner les conséquences des


modifications post-transcriptionnelles de l’ARN pré-messager.

2- A partir d’un même ARN pré-messager, il est possible


d’aboutir à plusieurs combinaisons possibles d’ARNm, grâce au
mécanisme d’épissage alternatif.
(Ici par exemple, lorsque l’exon 4 est conservé, la drosophile
sera femelle, si c’est l’exon 5 qui est conservé, ce sera un
mâle).
➢ Ainsi un même gène peut être à l’origine de la synthèse de
protéines de natures différentes !
3)Expliquer comment un
facteur interne (ex :
hormone) peut modifier
l’expression génétique
d’une cellule.

3-Une hormone peut activer ou inhiber la synthèse d’une


protéine en activant ou inhibant la transcription de certains
gènes d’une cellule cible.
Comment l’information portée par l’ARNm est-elle traduite en
protéine ?
V) De l’ARN messager aux protéines
a) La découverte du code génétique
1) Expliquer comment Nirenberg et Khorana ont procédé
pour déchiffrer le code génétique (=correspondance entre
les nucléotides de l’ARNm et les acides aminés de la
protéine).

2) Préciser en quelques lignes à quoi correspond le code


génétique.
1-Pour déchiffrer le code génétique, Nirenberg et Khorana ont
fabriqué des ARNm de séquence connue et répétée (ex :
UUUUUU ; AAAAAA ; UCUCUCUCU…) et ont identifié les
séquences protéiques produites dans chaque cas.
2-Le code génétique donne la correspondance entre un triplet
de nucléotides de l’ARNm appelé codon, et un acide aminé.

3) Comparer les séquences d’ARNm chez les trois


organismes, et déterminer les acides aminés codés par les
codons AUG, UUC et GGU. Préciser l’acide aminé
déterminé par le codon UGA (maïs)
AUG : méthionine
UUC : phénylalanine
GGU : glycine
UGA : pas d’acide aminé, c’est un codon STOP, qui arrête la
synthèse de la protéine.
4-Justifier le fait que le code génétique est redondant, non
ambigu et universel.
-Code génétique redondant car plusieurs codons de l’ARNm
codent pour un même acide aminé
-Code génétique non ambigu : à un codon correspond
TOUJOURS le même acide aminé
-Universel car c’est le même code génétique pour tout le
monde du vivant !

b) De l’ARNm à la protéine : la traduction


https://www.youtube.com/watch?v=7-hLLR3Y4bI
➢ Expliquer en quelques lignes les étapes de la traduction.

1) INITIATION :
Fixation du ribosome sur le codon initiateur de
l’ARNm (AUG code pour Méthionine)
2) ELONGATION :
Ajout des acides aminés correspondant aux
codons de l’ARNm, suivant le code génétique
3) TERMINAISON :
Lorsque le ribosome rencontre un codon STOP
(UAG, UAA, UGA), il se détache et la synthèse
protéique s’arrête
EXERCICES D’ENTRAINEMENT !

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