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Accès thématique

 Affaires juridiques
L'intercommunalité en France  Ajouter 
 Appui à la gouvernance, management et
Modifié le 16 mai 2023
pilotage des ressources

Architecture, bâtiment et logistique

 Autonomie

 Citoyenneté, population, affaires Famille : Les concours de la FPT DÉCRET N° 2022-767 DU


2 MAI 2022 PORTANT
administratives et vie associative
DIVERSES
Communication Dernière mise à jour : mars 2021 MODIFICATIONS DU
Covid-19 CODE DE LA COMMANDE
Définition :
 Culture PUBLIQUE
L’intercommunalité est un mode d’organisation et de gouvernance qui permet aux communes
Développement durable
appartenant à un territoire d’un seul tenant et sans enclave de se regrouper sous la forme d’un
 Développement économique et emploi
Établissement Public de Coopération Intercommunale pour gérer des services ou mettre en œuvre des SITUATION DES ÉLUS
 Education, animation et jeunesse projets à l’échelle d’un territoire. L’EPCI se superpose donc aux communes membres pour exercer les COMMUNAUX ET
Energie et climat compétences que la loi lui attribue. INTERCOMMUNAUX QUI
 Enfance, famille SIÈGENT DANS LES SPL
Attention : Les structures intercommunales sont des établissements publics et non des collectivités
 Europe et international territoriales

Evolution professionnelle
DÉCRET N° 2022-433 DU
Evénements Zoom 25 MARS 2022 RELATIF À
 Finances
er LA PROCÉDURE DE
Au 1 janvier 2020 on compte 1254 intercommunalités en France
 Gestion des ressources humaines MÉDIATION PRÉALABLE
Les 1254 intercommunalités se répartissent sur le territoire français et prennent diverses formes selon leur OBLIGATOIRE
 Grandes causes
nombre d’habitants : APPLICABLE À CERTAINS
 Grandes mutations
LITIGES DE LA FONCTION
 Habitat et politique de la ville 22 métropoles (+ de 400 000 habitants)
PUBLIQUE ET À
14 communautés urbaines (+ de 250 000 habitants)
 Inclusion sociale CERTAINS LITIGES
222 communautés d'agglomération (+ de 50 000 habitants)
Informatique et systèmes d’information SOCIAUX
996 communautés de communes (+ 15 000 habitants)
 Ingénierie écologique

Micro-learning
1. Comment s’est construite l’intercommunalité ACHAT PUBLIC ET
 Mobilité, déplacements et transports

Métiers territoriaux
française ? ÉCONOMIE CIRCULAIRE:
DE NOUVELLES
Pilotage C’est pour pallier des difficultés structurelles que, dès la fin du XIXe siècle, les premières formes OBLIGATIONS DEPUIS

Prévention et sécurité civile d’intercommunalité technique ont encouragé les communes à s’associer pour répondre aux besoins 2022
d’équipement du territoire (électrification, adduction d’eau, assainissement, voirie...).
Prévention et sécurité publique

7 autres... Sous la Ve République, des formules institutionnelles plus ambitieuses ont vu le jour pour accompagner le
DÉCRETS D'APPLICATION
processus d’urbanisation et d’aménagement du territoire : les Syndicats Intercommunaux à Vocation
DE LA LOI DE
Multiple (Sivom) et les districts sont instaurés en 1959. Les premières Communautés urbaines sont créées
TRANSFORMATION DE
dès 1966. Ces institutions, peu nombreuses jusque dans les années 1980, ont cependant contribué à
LA FONCTION PUBLIQUE
Accès famille l’aménagement du pays et à l’organisation de services publics locaux modernes.
: RÉFORME DES
Devant la complexification croissante de la gestion publique locale engendrée par la décentralisation, les CENTRES DE GESTION
Dossiers thématiques
gouvernements successifs ont souhaité redynamiser les regroupements intercommunaux, sur fond de
Etudes et documents volontariat et d’incitation, en proposant en 1992 la formule de la Communauté de communes, plus
Jurisprudence particulièrement destinée à l’espace rural et aux bassins de vie des petites villes. Rencontrant un succès

L'A ctualité de la FPT immédiat, la loi Administration Territoriale de la République (6 février 1992) a permis à plus de 1 000
Communautés de communes de se créer dans les cinq premières années d’application du texte.
Les concours de la FPT

Liens utiles En 1999, la loi Renforcement et simplification de la coopération intercommunale (dite Loi Chevènement)
instaure le cadre institutionnel que l’on connaît aujourd’hui, en amplifiant le mouvement par la création
Notions clés
d’une nouvelle catégorie juridique, la Communauté d’agglomération, et en définissant les règles actuelles
Questions clés
du fonctionnement des institutions communautaires à fiscalité propre.
Rapports publics
La loi du 16 décembre 2010 consacre l’intercommunalité en imposant sa généralisation par le
Réponses Ministérielles
rattachement des dernières communes isolées. Il s’agit d’améliorer les collaborations entre les
Sigles
intercommunalités et les collectivités territoriales et de rationaliser les mutualisations des compétences et
Textes Officiels des moyens.
WebRadio
Le préfet, en lien avec la commission départementale de la coopération intercommunale (CDCI), se voit
WebTV
alors confier un rôle important dans la rationalisation des groupements de coopération intercommunale. Il
doit élaborer les schémas départementaux de coopération intercommunale (SDCI) en suivant les
orientations fixées par l’État : constituer des établissements publics de coopération intercommunale
(EPCI) à fiscalité propre regroupant au moins 5000 habitants (porté à 15 000 habitants par la Loi Notre de
2015), améliorer la cohérence spatiale des EPCI, accroître la solidarité financière, réduire le nombre de
syndicats mixtes et de syndicats de communes.

En créant un nouvel EPCI, la Métropole, la loi de 2010 a pour objectif de parvenir à un maillage
intercommunal du territoire avec des structures plus adaptées aux grandes agglomérations. La nouvelle
métropole regroupe ainsi plusieurs communes qui s’associent pour élaborer un projet d’aménagement et
de développement commun afin d’améliorer la compétitivité et la cohésion du territoire. Une métropole
rassemble au moins 500 000 habitants et exerce de plein droit des compétences à la place des
communes membres.

Confortée par la loi de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles
(Maptam) en 2014, qui en abaisse le seuil à 400 000 habitants, la métropole est aujourd’hui un élément
structurant du développement de l’intercommunalité dans les principales agglomérations françaises.

La loi de 2010 crée également les pôles métropolitains, établissements publics regroupant des EPCI à
fiscalité propre formant un ensemble de plus de 300 000 habitants.

Troisième et dernier volet de la réforme territoriale, la loi portant nouvelle organisation territoriale de la
République (NOTRe) en 2015 redéfinit les compétences des collectivités territoriales tout en renforçant
l’intercommunalité :
Le seuil des communautés de communes est relevé de 5 000 à 15 000 habitants
Le rattachement des communes à un ensemble intercommunal devient obligatoire.
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Les schémas départementaux de coopération intercommunale sont révisés dans le sens d’EPCI de
plus en plus grands et entraînant de nombreuses fusions d’EPCI.

En synthèse, repères chronologiques :

2. Zoom sur les métropoles


La métropole, créée initialement par la loi du 16 décembre 2010 est un EPCI de plus de 500000 habitants
qui exerce des compétences très élargies. La loi du 27 janvier 2014 de modernisation de l'action publique
territoriale et d'affirmation des métropoles (Maptam), modifiée par la loi NOTRe du 7août 2015, crée un
nouveau statut pour les métropoles, afin de permettre aux agglomérations de plus de 400 000 habitants
(contre 500 000 avec la loi du 16 décembre 2010) d’exercer pleinement leur rôle en matière de
développement économique, d’innovation, de transition énergétique et de politique de la ville.

A sa création, la métropole se substitue de plein droit aux EPCI intégralement inclus dans son périmètre.

Les métropoles ont des compétences renforcées par rapport aux intercommunalités classiques. Elles sont
notamment compétentes en matière de schéma de cohérence territoriale, participent à la gouvernance et
à l’aménagement des gares situées sur le territoire métropolitain, et voient leurs compétences en matière
de logement étendues.

Il existe aujourd’hui une vingtaine de métropoles Bordeaux, Brest, Clermont-Auvergne, Dijon, Grenoble,
Lille, Metz, Montpellier, Nantes, Nice, Orléans, Rennes, Rouen, Saint-Etienne, Strasbourg, Toulon-Provence-
Méditerranée, Toulouse, Tours-Val-de-Loire...

Trois métropoles à statut spécifique sont créées par la Loi Maptam (2014)

La Métropole du Grand Paris

La métropole du Grand Paris (MGP) est un EPCI à fiscalité propre qui regroupe la commune de Paris, les
communes de la petite couronne et sept communes de la grande couronne, soit au total 131 communes,
représentant plus de 7 millions d’habitants.

La métropole d'Aix-Marseille-Provence

La métropole d'Aix-Marseille-Provence a été créée en fusionnant les six intercommunalités dont au moins
une des communes appartient à l'unité urbaine de Marseille.

Le cas de la métropole de Lyon

Malgré son appellation, la métropole de Lyon ne doit pas être confondue avec les métropoles créées par
les lois du 16 décembre 2010 et du 27 janvier 2014, qui sont des établissements publics de coopération
intercommunale (EPCI).

La métropole de Lyon est une collectivité à statut particulier, au sens de l’article 72 de la Constitution,
créée en lieu et place de la communauté urbaine de Lyon et du département du Rhône, qu’elle remplace
sur le territoire métropolitain, depuis le 1er janvier 2015.

La Métropole de Lyon exerce sur son territoire toutes les compétences exercées auparavant par le Grand
Lyon et le département du Rhône, ainsi que des compétences complémentaires en provenance des
communes. Dans le cadre de délégations de compétences, la métropole de Lyon peut également agir en
lieu et place de la Région et de l’État.

Point de vue :

Un rapport du Sénat du 29 mars 2017 relève que "les élus communaux regrettent que le renforcement de
l’intercommunalité s’accompagne du transfert de compétences communales, transformant les communes en
coquilles vides. Ce constat renforce chez certains élus municipaux le sentiment d’une subordination des
communes envers l’intercommunalité mais également, notamment en milieu rural, d’une perte d’identité des
communes et de leurs habitants, la peur d’un déclassement, en raison de leur éloignement aux services
publics. Cette perte de proximité est d’autant plus mal vécue dans un contexte d’agrandissement des régions
et des intercommunalités".

3. Comment sont élus les Conseillers


communautaires ?
Le nombre de Conseillers communautaires à élire dépend du nombre d’habitants sur le territoire de l’EPCI.

Le nombre de sièges attribués aux communes membres dépend du nombre d’habitants de chaque
commune. Chaque commune dispose d’au moins un siège et ne peut détenir plus 25 % de la totalité des
sièges.

La loi « Valls » du 17 mai 2013 dispose qu’à partir de 2014, pour les communes de plus de 1000 habitants,
les conseillers communautaires ou métropolitains sont élus au suffrage universel direct par un système de
fléchage lors des élections municipales : le bulletin de vote comporte alors deux listes. Sur la 1ère liste,
l’équipe candidate aux élections municipales et sur la 2e liste, les membres de cette équipe qui sont aussi
candidats pour siéger au conseil communautaire.

Dans les communes de moins de 1000 habitants, les conseillers communautaires sont automatiquement
le Maire, puis le 1er adjoint et ainsi de suite dans l’ordre de la liste, en fonction du nombre de postes
attribués à la commune.
L’élection directe des conseillers communautaires vise à garantir l’association des citoyens à des
décisions qui influent de plus en plus sur leur vie quotidienne et déterminent largement l’avenir de leur
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bassin de vie

Pour exercer ses compétences, une intercommunalité dispose d'un organe délibérant : le conseil
communautaire. Le Conseil communautaire élit en son sein un président et des vice-présidents.

Des commissions thématiques, composées d’élus et de techniciens référents, sont chargées de débattre
sur les actions à mener et les projets à mettre en œuvre sur une thématique précise. Leur nombre est
défini par le président, puis elles sont animées par ce dernier avec les vice-présidents. Depuis la loi de
réforme des collectivités territoriales de 2010, ces commissions peuvent être ouvertes à tout conseiller
municipal afin de renforcer les liens entre communes et communautés,

Les propositions seront votées en conseil communautaire.

La communauté exerce ses compétences et met en œuvre ses projets en s’appuyant sur une
administration propre, constituée d’agents transférés par les communes ou recrutés par la communauté.

Les communes et la communauté peuvent également partager leurs services à travers des mises à
disposition, afin de favoriser la complémentarité, voire de réaliser, à terme, des économies d’échelle. Ces
mutualisations des services sont de plus en plus encouragées par le législateur.

4. Quelles compétences pour quelles


intercommunalités ?
En tant qu’Établissement public de coopération intercommunale (EPCI), les intercommunalités sont
uniquement compétentes dans des domaines attribués par la loi ou transférées par ses communes
membres, qui ne peuvent alors plus les exercer.

Certaines compétences spécifiques peuvent toutefois être partagées entre les communes et
l’intercommunalité pour une action locale plus efficace.

Tableau récapitulatif

Communauté de Communauté Communauté Métropole


communes d’agglomération urbaine

Seuil de 15 000 habitants 50 000 habitants 250 000 habitants 400 000 habitants +
population autour d’une ville ville chef-lieu de région
centre de

+ 15 000
habitants

Compétences >Aménagement >Développement >Développement >Développement et


obligatoires de l’espace : économique et et aménagement aménagement
schéma de touristique économique, économique, social et
cohérence social et culturel culturel
>Aménagement
territoriale, plan
de l’espace : >Aménagement >Aménagement de
local
schéma de de l’espace l’espace métropolitain :
d’urbanisme,
cohérence communautaire : schéma de cohérence
opérations
territoriale, plan schéma de territoriale, plan local
d’aménagement
local cohérence d’urbanisme,
>Développement d’urbanisme, territoriale du plan opérations
économique et opérations local d’urbanisme, d’aménagement,
touristique d’aménagement, opérations valorisation du
organisation de la d’aménagement, patrimoine naturel et
>Gestion des
mobilité organisation de la paysager, organisation
aires d’accueil
mobilité de la mobilité,
des gens du >Equilibre social
infrastructures et
voyage de l’habitat : >Equilibre social
réseaux de
programme local de l’habitat :
>Collecte et télécommunication,
de l’habitat, programme local
traitement des gestion des espaces
politique du de l’habitat,
déchets publics dédiés à tout
logement politique du
mode de déplacement
>Gestion des logement,
>Politique de la urbain
milieux amélioration de
ville : dispositifs
aquatiques et l’habitat >Voirie
de
prévention des
développement >Politique de la >Politique locale de
inondations
urbain, de ville : l’habitat : programme
(Gemapi)
développement développement local de l’habitat,
local et urbain, politique du logement,
d’insertion développement amélioration de
économique et local et insertion l’habitat, gestion des
sociale, sociale, dispositifs aires d’accueil des
dispositifs locaux locaux de la gens du voyage •
de prévention de prévention de la Politique de la ville :
la délinquance délinquance, élaboration du contrat
élaboration du de ville, dispositifs de
>Gestion des
contrat de ville développement urbain,
aires d’accueil
local et d’insertion
des gens du >Voirie
économique et sociale,
voyage
>Gestion des dispositifs locaux de
>Collecte et services d’intérêt prévention de la
traitement des collectif : délinquance
déchets assainissement et
>Gestion des services
eau, cimetières,
>Gestion des d’intérêt collectif :
abattoirs, services
milieux assainissement et eau,
d’incendie et de
aquatiques et cimetières, abattoirs,
secours, transition
prévention des services d’incendie et
énergétique,
inondations de secours, service
gestion de
(Gemapi) public de défense
réseaux de
chaleur ou de froid extérieure contre

 Site Internet  Accueil  Connexion urbain, distribution l’incendie


d’électricité et de
>Environnement et
gaz,
politique de cadre de
infrastructures de
vie : gestion des
charge de
déchets, lutte contre la
véhicules
pollution de l’air et les
électriques
nuisances sonores,
Environnement : transition énergétique,
collecte et maîtrise de la
traitement des demande d’énergie,
déchets, lutte plan climat-air-énergie
contre la pollution territorial, distribution
de l’air et les publique d’électricité et
nuisances de gaz, gestion de
sonores, maîtrise réseaux de chaleur ou
de la demande de froid urbains,
d’énergie, gestion infrastructures de
des milieux charge de véhicules
aquatiques et électriques, gestion
prévention des des milieux aquatiques
inondations et prévention des
(Gemapi) inondations. La
métropole exerce des
>Gestion des aires
compétences
d’accueil des gens
transférées ou
du voyage
déléguées par l’Etat, le
département et
éventuellement la
région dans différents
domaines (logement,
grands équipements,
éducation, action
sociale, voies...)

Compétences >Protection et >Voirie et parcs


facultatives mise en valeur de de stationnement
l’environnement
>Assainissement
>Politique du
>Eau
logement et du
cadre de vie >Environnement :
lutte contre la
>Politique de la
pollution d’air et
ville : dispositifs
les nuisances
de
sonores, maîtrise
développement
de la demande
urbain, de
d’énergie
développement
local et >Equipements
d’insertion culturels et
économique et sportifs
sociale,
>Action sociale
dispositifs locaux
d’intérêt
de prévention de
communautaire
la délinquance
>Création et
>Voirie
gestion de
>Equipements maisons de
culturels et services au public
sportifs /
Equipements de
l’enseignement

>Action sociale
d’intérêt
communautaire

>Assainissement

>Eau

>Gestion de
maisons de
services au public

Compétences A sa demande, la A sa demande, la


déléguées communauté communauté
d’agglomération urbaine peut
peut exercer pour exercer pour le
le compte du compte du
département, département,
différentes différentes
compétences en compétences en
matière d’action matière d’action
sociale. sociale et de voirie

* Ces compétences sont amenées à évoluer.

Quelles ressources ?

Les intercommunalités disposent de 2 types de ressources :


1/ La fiscalité propre provenant des impositions assises sur ménages et les entreprises, dont la
Contribution économique territoriale (CET) qui vient en compensation partielle de la suppression des
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recettes de la taxe d’habitation.

2 / Les ressources financières provenant de dotations de l’Etat

Auteur(s) : DORVILLE Frédéric

Thématique(s) : Affaires juridiques

0 Tags : Créé par Julien Lenoir le 01 avril 2021

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