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L'intercommunalité en France Ajouter
Appui à la gouvernance, management et
Modifié le 16 mai 2023
pilotage des ressources
Autonomie
Evolution professionnelle
DÉCRET N° 2022-433 DU
Evénements Zoom 25 MARS 2022 RELATIF À
Finances
er LA PROCÉDURE DE
Au 1 janvier 2020 on compte 1254 intercommunalités en France
Gestion des ressources humaines MÉDIATION PRÉALABLE
Les 1254 intercommunalités se répartissent sur le territoire français et prennent diverses formes selon leur OBLIGATOIRE
Grandes causes
nombre d’habitants : APPLICABLE À CERTAINS
Grandes mutations
LITIGES DE LA FONCTION
Habitat et politique de la ville 22 métropoles (+ de 400 000 habitants)
PUBLIQUE ET À
14 communautés urbaines (+ de 250 000 habitants)
Inclusion sociale CERTAINS LITIGES
222 communautés d'agglomération (+ de 50 000 habitants)
Informatique et systèmes d’information SOCIAUX
996 communautés de communes (+ 15 000 habitants)
Ingénierie écologique
Micro-learning
1. Comment s’est construite l’intercommunalité ACHAT PUBLIC ET
Mobilité, déplacements et transports
Métiers territoriaux
française ? ÉCONOMIE CIRCULAIRE:
DE NOUVELLES
Pilotage C’est pour pallier des difficultés structurelles que, dès la fin du XIXe siècle, les premières formes OBLIGATIONS DEPUIS
Prévention et sécurité civile d’intercommunalité technique ont encouragé les communes à s’associer pour répondre aux besoins 2022
d’équipement du territoire (électrification, adduction d’eau, assainissement, voirie...).
Prévention et sécurité publique
7 autres... Sous la Ve République, des formules institutionnelles plus ambitieuses ont vu le jour pour accompagner le
DÉCRETS D'APPLICATION
processus d’urbanisation et d’aménagement du territoire : les Syndicats Intercommunaux à Vocation
DE LA LOI DE
Multiple (Sivom) et les districts sont instaurés en 1959. Les premières Communautés urbaines sont créées
TRANSFORMATION DE
dès 1966. Ces institutions, peu nombreuses jusque dans les années 1980, ont cependant contribué à
LA FONCTION PUBLIQUE
Accès famille l’aménagement du pays et à l’organisation de services publics locaux modernes.
: RÉFORME DES
Devant la complexification croissante de la gestion publique locale engendrée par la décentralisation, les CENTRES DE GESTION
Dossiers thématiques
gouvernements successifs ont souhaité redynamiser les regroupements intercommunaux, sur fond de
Etudes et documents volontariat et d’incitation, en proposant en 1992 la formule de la Communauté de communes, plus
Jurisprudence particulièrement destinée à l’espace rural et aux bassins de vie des petites villes. Rencontrant un succès
L'A ctualité de la FPT immédiat, la loi Administration Territoriale de la République (6 février 1992) a permis à plus de 1 000
Communautés de communes de se créer dans les cinq premières années d’application du texte.
Les concours de la FPT
Liens utiles En 1999, la loi Renforcement et simplification de la coopération intercommunale (dite Loi Chevènement)
instaure le cadre institutionnel que l’on connaît aujourd’hui, en amplifiant le mouvement par la création
Notions clés
d’une nouvelle catégorie juridique, la Communauté d’agglomération, et en définissant les règles actuelles
Questions clés
du fonctionnement des institutions communautaires à fiscalité propre.
Rapports publics
La loi du 16 décembre 2010 consacre l’intercommunalité en imposant sa généralisation par le
Réponses Ministérielles
rattachement des dernières communes isolées. Il s’agit d’améliorer les collaborations entre les
Sigles
intercommunalités et les collectivités territoriales et de rationaliser les mutualisations des compétences et
Textes Officiels des moyens.
WebRadio
Le préfet, en lien avec la commission départementale de la coopération intercommunale (CDCI), se voit
WebTV
alors confier un rôle important dans la rationalisation des groupements de coopération intercommunale. Il
doit élaborer les schémas départementaux de coopération intercommunale (SDCI) en suivant les
orientations fixées par l’État : constituer des établissements publics de coopération intercommunale
(EPCI) à fiscalité propre regroupant au moins 5000 habitants (porté à 15 000 habitants par la Loi Notre de
2015), améliorer la cohérence spatiale des EPCI, accroître la solidarité financière, réduire le nombre de
syndicats mixtes et de syndicats de communes.
En créant un nouvel EPCI, la Métropole, la loi de 2010 a pour objectif de parvenir à un maillage
intercommunal du territoire avec des structures plus adaptées aux grandes agglomérations. La nouvelle
métropole regroupe ainsi plusieurs communes qui s’associent pour élaborer un projet d’aménagement et
de développement commun afin d’améliorer la compétitivité et la cohésion du territoire. Une métropole
rassemble au moins 500 000 habitants et exerce de plein droit des compétences à la place des
communes membres.
Confortée par la loi de modernisation de l’action publique territoriale et d’affirmation des métropoles
(Maptam) en 2014, qui en abaisse le seuil à 400 000 habitants, la métropole est aujourd’hui un élément
structurant du développement de l’intercommunalité dans les principales agglomérations françaises.
La loi de 2010 crée également les pôles métropolitains, établissements publics regroupant des EPCI à
fiscalité propre formant un ensemble de plus de 300 000 habitants.
Troisième et dernier volet de la réforme territoriale, la loi portant nouvelle organisation territoriale de la
République (NOTRe) en 2015 redéfinit les compétences des collectivités territoriales tout en renforçant
l’intercommunalité :
Le seuil des communautés de communes est relevé de 5 000 à 15 000 habitants
Le rattachement des communes à un ensemble intercommunal devient obligatoire.
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Les schémas départementaux de coopération intercommunale sont révisés dans le sens d’EPCI de
plus en plus grands et entraînant de nombreuses fusions d’EPCI.
A sa création, la métropole se substitue de plein droit aux EPCI intégralement inclus dans son périmètre.
Les métropoles ont des compétences renforcées par rapport aux intercommunalités classiques. Elles sont
notamment compétentes en matière de schéma de cohérence territoriale, participent à la gouvernance et
à l’aménagement des gares situées sur le territoire métropolitain, et voient leurs compétences en matière
de logement étendues.
Il existe aujourd’hui une vingtaine de métropoles Bordeaux, Brest, Clermont-Auvergne, Dijon, Grenoble,
Lille, Metz, Montpellier, Nantes, Nice, Orléans, Rennes, Rouen, Saint-Etienne, Strasbourg, Toulon-Provence-
Méditerranée, Toulouse, Tours-Val-de-Loire...
Trois métropoles à statut spécifique sont créées par la Loi Maptam (2014)
La métropole du Grand Paris (MGP) est un EPCI à fiscalité propre qui regroupe la commune de Paris, les
communes de la petite couronne et sept communes de la grande couronne, soit au total 131 communes,
représentant plus de 7 millions d’habitants.
La métropole d'Aix-Marseille-Provence
La métropole d'Aix-Marseille-Provence a été créée en fusionnant les six intercommunalités dont au moins
une des communes appartient à l'unité urbaine de Marseille.
Malgré son appellation, la métropole de Lyon ne doit pas être confondue avec les métropoles créées par
les lois du 16 décembre 2010 et du 27 janvier 2014, qui sont des établissements publics de coopération
intercommunale (EPCI).
La métropole de Lyon est une collectivité à statut particulier, au sens de l’article 72 de la Constitution,
créée en lieu et place de la communauté urbaine de Lyon et du département du Rhône, qu’elle remplace
sur le territoire métropolitain, depuis le 1er janvier 2015.
La Métropole de Lyon exerce sur son territoire toutes les compétences exercées auparavant par le Grand
Lyon et le département du Rhône, ainsi que des compétences complémentaires en provenance des
communes. Dans le cadre de délégations de compétences, la métropole de Lyon peut également agir en
lieu et place de la Région et de l’État.
Point de vue :
Un rapport du Sénat du 29 mars 2017 relève que "les élus communaux regrettent que le renforcement de
l’intercommunalité s’accompagne du transfert de compétences communales, transformant les communes en
coquilles vides. Ce constat renforce chez certains élus municipaux le sentiment d’une subordination des
communes envers l’intercommunalité mais également, notamment en milieu rural, d’une perte d’identité des
communes et de leurs habitants, la peur d’un déclassement, en raison de leur éloignement aux services
publics. Cette perte de proximité est d’autant plus mal vécue dans un contexte d’agrandissement des régions
et des intercommunalités".
Le nombre de sièges attribués aux communes membres dépend du nombre d’habitants de chaque
commune. Chaque commune dispose d’au moins un siège et ne peut détenir plus 25 % de la totalité des
sièges.
La loi « Valls » du 17 mai 2013 dispose qu’à partir de 2014, pour les communes de plus de 1000 habitants,
les conseillers communautaires ou métropolitains sont élus au suffrage universel direct par un système de
fléchage lors des élections municipales : le bulletin de vote comporte alors deux listes. Sur la 1ère liste,
l’équipe candidate aux élections municipales et sur la 2e liste, les membres de cette équipe qui sont aussi
candidats pour siéger au conseil communautaire.
Dans les communes de moins de 1000 habitants, les conseillers communautaires sont automatiquement
le Maire, puis le 1er adjoint et ainsi de suite dans l’ordre de la liste, en fonction du nombre de postes
attribués à la commune.
L’élection directe des conseillers communautaires vise à garantir l’association des citoyens à des
décisions qui influent de plus en plus sur leur vie quotidienne et déterminent largement l’avenir de leur
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bassin de vie
Pour exercer ses compétences, une intercommunalité dispose d'un organe délibérant : le conseil
communautaire. Le Conseil communautaire élit en son sein un président et des vice-présidents.
Des commissions thématiques, composées d’élus et de techniciens référents, sont chargées de débattre
sur les actions à mener et les projets à mettre en œuvre sur une thématique précise. Leur nombre est
défini par le président, puis elles sont animées par ce dernier avec les vice-présidents. Depuis la loi de
réforme des collectivités territoriales de 2010, ces commissions peuvent être ouvertes à tout conseiller
municipal afin de renforcer les liens entre communes et communautés,
La communauté exerce ses compétences et met en œuvre ses projets en s’appuyant sur une
administration propre, constituée d’agents transférés par les communes ou recrutés par la communauté.
Les communes et la communauté peuvent également partager leurs services à travers des mises à
disposition, afin de favoriser la complémentarité, voire de réaliser, à terme, des économies d’échelle. Ces
mutualisations des services sont de plus en plus encouragées par le législateur.
Certaines compétences spécifiques peuvent toutefois être partagées entre les communes et
l’intercommunalité pour une action locale plus efficace.
Tableau récapitulatif
Seuil de 15 000 habitants 50 000 habitants 250 000 habitants 400 000 habitants +
population autour d’une ville ville chef-lieu de région
centre de
+ 15 000
habitants
>Action sociale
d’intérêt
communautaire
>Assainissement
>Eau
>Gestion de
maisons de
services au public
Quelles ressources ?
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