Vous êtes sur la page 1sur 12

FIGUIER

• By Daniel - Jaime-jardiner.com
• 11 janvier 2018
• 10 Comments

Le Figuier, un arbuste
fruitier du sud et de
méditerranée, mais
pas seulement…
Le figuier est un arbre fruitier qui donne des « fruits » extraordinaires. L’arbre est
originaire du Moyen-Orient, et durant des siècles, le figuier s’est développé à l’état
naturel, sans l’aide des hommes, sur tout le pourtour de la Méditerranée. Vous l’aurez
remarqué, peut-être, il y a des guillemets à « fruits » ? Le figuier est un arbre original
en cela qu’il réunit dans sa production les fleurs, les fruits et les graines. En effet, ce
que nous appelons « fruit », la figue, est en réalité une inflorescence arrondie et
évasée, contenue dans un sycone, attachée à la branche par son plus petit côté.
L’inflorescence est « ouverte » par un « œil » à l’opposé de l’accroche. À l’intérieur de
ce sycone en creux, pour le moins original : les fleurs unisexuées du figuier. Les fleurs
mâles sont proches de l’œil, les femelles sont plus profondément installées. Ce sont
les fleurs qui produisent les petits grains, les akènes qu’on retrouve également chez
les fraises du fraisier. Cette Inflorescence va évoluer pendant tout le temps de la
végétation. Certains « fruits » vont mûrir quand d’autres resteront petits, à l’état
d’embryons. Si ceux-ci ne sont pas détruits pendant l’hiver, ils reprendront leur
croissance et donneront, vers juillet, ce qu’on appelle des figues-fleurs.
Si le figuier est cultivé le plus souvent dans un large sud de la France, il peut l’être
ailleurs. Il peut d’ailleurs être très productif, même jusque dans le Nord du pays, à
condition, d’être planté dans un endroit ensoleillé et abrité, par exemple contre un
mur orienté plein sud. On ne s’en souvient plus tellement, le figuier a été cultivé
pendant très longtemps notamment en banlieue Parisienne, certaines variétés en
portent d’ailleurs le nom, c’est le cas de la figue blanche d’Argenteuil ou Blanche de
Versailles, dont les fruits sont plus précoces. Ils arrivent à maturité au mois de juillet
plutôt qu’en août-septembre comme c’est plus souvent le cas pour les récoltes de
figues rouges. Certaines variétés de fruitiers sont bifères, c’est-à-dire qu’ils donnent
deux récoltes par an, mais ils sont plus sensibles aux coups de froids tardifs et sont
aussi très exigeants en soleil et hautes températures.

Nom botanique :
• Ficus Carica

Info plante :
• Cycle : Plante vivace
• Feuillage : Caduc
• Rusticité : Plante rustique (-10 °C à -16 °C)
• Famille : Moracées, moraceae
• Port : Arbuste – Port arbustif
• Exposition : Soleil
• Sol : Tout sol bien drainé, même calcaire
• Semis : Printemps
• Plantation : Printemps ou automne avant les gelées
• Floraison : Les fleurs sont dans un sycone (enveloppe) le tout formant la figue
• Fructification : Les fruits apparaissent au printemps
• Récolte : Variétés bifères juillet puis en automne ou variétés unifères : récolte de
aout à septembre,
• Enracinement : Racines
• Zone de culture : Voir la carte de rusticité France ou Quebec
• Origine : Aise, puis pourtour méditéranéen et Moyen Orient
• Plante mellifère : Oui
• Plante comestible : fruits
• Plante Toxique : Non

Particularités :
• Longévité plus de 300 ans
• Il a atteint sa pleine capacité de production à l’age de sept ans.
• Les figues ne sont pas les fruits mais des inflorescences regroupées en sycone.
• En France le figuier perd ses feuilles, il est caduc.
• Les figuiers mâles aussi appelés « caprifiguiers » produisent des fruits non-
comestibles. Ils sont petits et restent sur l’arbre pendant l’hiver. Ils participent à la
pollinisation de certaines variétés de figuiers.
• Les figuiers femelles sont les seuls à produire des figues comestibles.
• Les figuiers femelles communs sont auto-fertiles. La pollinisation n’est donc pas
nécessaire pour obtenir des figues. Ce sont les Figuiers que vous trouverez le plus
souvent chez votre pépiniériste favori.
• Les figuiers peuvent être bifères ou unifères, c’est à dire qu’il donneront une ou 2
récoltes.

Le mot du jardinier amateur :


• Le figuier « Smyrne » est unifère. Il nécessite une pollinisation sans quoi les figues chutent
avant d’atteindre maturité. Ce type de figuier est utilisé plus particulièrement pour la
production de figues séchées. La pollinisation se fait grâce à un insecte le blastophage
femelle.
• Le figuier de type San Pedro est bifères. S’il ne nécessite pas de pollinisation pour la
production de figues-fleurs, il en a besoin pour la production de figues d’automne.
L’info du cuisinier amateur :
• On parle de figues et de figues-fleurs. Vous l’avez sans doute retenu, les figues-fleurs
vont passer l’hiver sur le figuier et produire un « fruit » plus tôt dans la saison, dès
le mois de juillet, sur le bois de l’année précédente (bois durcît = Aoûté).
Ces figues-fleurs sont moins sucrées que les fruits d’automne et elles ne durent pas
longtemps, il faut vite en profiter. Elles sont plus grosses que les figues, plus molles
également, et les grains sont quasiment imperceptibles en bouche. Il vaut mieux les
cuisiner, au miel par exemple, en mélange avec un fromage frais ou encore comme du pain
avec une belle charcuterie naturelle. En Italie du sud, la figue-fleur est servie avec de l’huile
d’olive ou une tapenade. Ou encore, il est possible de les utiliser pour faire un pain spécial.
Quels avantages au jardin :
• Facile à cultiver.
• Nombre important de fruits à récolter.
• Saveurs des variétés.
• Superbe feuillage « palmé ».

Quelle exposition pour le figuier ?


• Exposition ensoleillée et chaleur exigée pour certaines variétés (ex: Figuier
Marseille)
• Dans les régions septentrionales où les gelées de printemps descendent en dessous
de 4 °C, il est conseillé de planter le figuier à proximité d’un mur exposé plein sud et
de le protéger l’hiver.
Quel sol pour le cultiver ?
• Tous sols bien drainés
• Le figuier est tolérant aux sols calcaires.
• Dans un sol sec, un figuier donnera une meilleure récolte si un arrosage est
prodigué en complément.

Méthode de multiplication ?
• Semis, bouturage, marcottage et greffe.
Le mot du jardinier :
Il existe plusieurs méthodes pour multiplier le figuier comme la greffe, les semis ou encore
le bouturage. Les semis ne donnent pas toujours de bons résultats notamment car ils
produiront autant d’arbres mâles (qui ne produiront pas de figue) que d’arbres femelles. Les
boutures sont le moyen le plus simple de réussir la multiplication du figuier car il sera
alors possible de prélever une bouture d’un arbre qui donne de beaux fruits.

Quand bouturer le figuier ?


• Bouture d’automne, réalisez la bouture juste après la chute des feuilles

Comment réaliser une bouture de figuier ?


Bouture simple :
• Prélevez quelques belles branches (50 cm) d’une variété qui donne de beaux fruits.
• Débarrassez-les de toutes les feuilles et fruits.
• Plongez-les simplement dans une bassine d’eau de pluie.
• Laissez-les plongées dans l’eau quelques jours.
• Après 10 jours / 2 semaines, des racines se seront formées généralement à partir
d’un œil.
• Supprimez la partie située en dessous des racines et
• Repiquez la bouture en grand pot.

Bouture à crossette à réaliser au mois de novembre et en 3 étapes :


1 : Réalisation de la bouture à crossette et stratification :
• En novembre en France, les feuilles du
figuier sont tombées
• Choisissez quelques jeunes branches
de 30 cm situées à l’extrémité d’un
rameau d’un figuier qui donne de belles
figues.
• Prélevez ces rameaux de façon qu’ils
soient constitués sur une base du bois
de 2 ans au niveau de la crossette.
• Procédez à l’aide d’un sécateur propre
et désinfecté à l’alcool.
• Plongez le talon dans de l’hormone de
bouturage, ce n’est pas obligatoire, mais favorise l’enracinement.
• Dans un pot « haut » rempli à moitié d’un mélange léger : sable de rivière et de
terreau (70/30).
• Placez les boutures à crossettes assez profondément dans un grand pot/bac percé
de manière que ne dépasse plus que l’œil terminal de chaque bouture.
• Remplissez ensuite le pot jusqu’au bord du même mélange.
• Arrosez sans détremper.
• Placez la bouture dans un endroit ombragé, le long d’un mur à l’extérieur.
• Entre novembre et mars ou avril, les boutures vont stratifier, ce qui permettra une
meilleure reprise des racines lors du repiquage.

2 : Repiquage provisoire après stratification :


• En mars ou avril selon votre région, dans un coin ensoleillé du jardin ou du potager,
• Repiquez les boutures en pleine terre (éventuellement vous pouvez placer chaque
bouture dans un grand pot).
• Préparez le sol en ajoutant du terreau et du sable de rivière pour obtenir un
mélange léger.
• Placez les boutures avec 30 à 40 cm d’écart.
• Les boutures vont rester en place toute la saison, printemps, été et automne.

3 : Repiquage définitif :
• En fin d’hiver, vers le mois de mars, repiquez les boutures qui ont bien résisté et qui
sont belles et vigoureuses.
• Si vous en avez plus que de besoin, offrez-en aux amis ! Un figuier en cadeau, c’est
toujours sympa !

Quand marcotter le figuier en cépée ?


Réaliser le marcottage en cépée au printemps.
Le mot du jardinier amateur :
Le figuier fait partie de ces arbres aux branches dures qui ne peuvent être marcotté
simplement comme une glycine par exemple, mais dont le marcottage reste
néanmoins possible. On utilise la même technique sur d’autre fruitier comme le
pommier, le noisetier ou des plus petits fruitiers comme le cassissier. C’est une
technique réservée aux arbres qui sont capables de re-générer des pousses à leur
base après une taille « sévère »… Généralement, ce sont les professionnels qui se
servent du marcottage en cépée car ils produisent de très nombreux rejets en une
fois, pratique quand on doit replanter toute une parcelle.
Comment marcotter le figuier en cépée (ou butte)
?
• Rabattez les branches à 30 cm du sol à l’aide d’un coupe-branche
• Faites une cépée ou butte au-dessus de la souche. Cette butte est constituée de
tourbe et de sable pour moitié, un mélange qui favorise le « bourgeonnage » et la
pousse des rejets (nouvelles petites branches, ainsi que de racines.
• Laissez la cépée une année jusqu’au printemps suivant.
Au printemps suivant :
• Retirez délicatement et partiellement la cépée pour constater la reprise des racines.
• Si les racines sont bien présentes, avec un sécateur, prélevez les rameaux et
repiquez-les.
• Dans la cas contraire, laissez prendre encore une année…
Quand planter le figuier ?
• L’arbuste peut-être planté d’octobre à avril en évitant les épisodes/périodes de
gelées.

Attention également aux variétés peu rustiques, voire frileuses.


Comment le planter ?
• Travaillez la terre sur une belle hauteur de bêche.
• Amendez le sol d’un compost bien décomposé, placez-en une pelletée avant de
placez l’arbre.
• Ajoutez de sable à la terre pour améliorer le pouvoir drainant, éventuellement
ajoutez du terreau.
• Placez l’arbuste
• Rebouchez et tassez sans abimer les racines.
• Arrosez.
• La première année, faites un apport plus important en eau afin de favoriser le
développement des racines.

Le mot du jardinier :
• Si vous souhaitez en planter plusieurs figuiers, laissez environ 4 mètres entre chaque
arbuste.
• Dans les régions chaudes au sol sec, prévoyez un arrosage plus régulier, il favorisera la
fructification.

Culture en pot ?
• Certaines variétés de figuiers s’y prêtent particulièrement comme Le figuier Jaune
goutte d’Or
• Utilisez un grand pot percé de 60 à 80 cm de diamètre et de profondeur.
• Remplissez-le d’une couche de gravier, puis d’un mélange de terre de jardin, de
terreau et de sable dans les mêmes proportions.
• Arrosez régulièrement sur terre sèche.
• Placez le pot sur une terrasse ou bien dans le jardin en animation de massif, en
exposition plein sud, plein soleil.
• En hiver, en régions froide, rentrez-le ou protégez le bien.
Quand Tailler le figuier ?
• Quand produire taille de formation :
Elle doit être faite pendant le repos végétatif du figuier, sur les 2 ou 3 premières
années. Généralement, la taille du figuier commence au milieu de l’automne jusqu’au
milieu de l’hiver, idéalement de novembre à février.
• La taille de fructification :
Elle peut être différente selon les variétés et les régions. Dans le sud, on effectue la
taille habituellement de l’arbuste pendant le repos végétatif. Alors que, plus au
nord, on travaillera par coupes successives, selon les variétés, on taillera en février
puis en mai puis juste après la récolte.
Figuier : les tailles de formation :
Elles s’opèrent étape après étape sur quelques années, selon la forme que vous aurez
choisie pour votre arbuste, 2 ou 3 ans.

Taille en « demi-tige »
La première année :
• Quand le jeune sujet a atteint la hauteur souhaitée,
• Taillez de manière à laisser 3 yeux supérieurs se développer afin qu’ils forment la
structure charpentière.
• Supprimez tous les autres rameaux
L’année suivante :
• Taillez les charpentières à une trentaine de centimètres de leur base,
• Laissez 3 yeux, et là encore, supprimez les autres.
La troisième année :
Vous pouvez utiliser le même principe sur les branches secondaires pour améliorer le
développement et la ramure.
Le mot du jardinier amateur :
Coupez toujours au dessus d’un oeil extérieur, l’idée étant d’orienter les futures rameaux
vers l’extérieur de l’arbuste pour aérer le centre de la ramure.

Taille du figuier en cépée :


Le principe de la cépée est d’obtenir un arbuste dont le tronc sera le plus cours
possible.

La première année :
• Coupez au-dessus du 3ᵉ œil à partir de la base du jeune arbuste.
L’année suivante :
• Renouvelez l’opération en laissant se développer les drageons qui apparaissent sur
les branches.
La troisième année :
• Renouvelez une nouvelle fois l’opération.
Le mot du jardinier amateur :
La taille en cépée permet 2 choses, la première c’est de tailler un arbuste de petite taille, il
permet également et surtout de produire grâce au marcottage nombre de pousses de
figuiers dont vous connaissez les caractéristiques à replanter au jardin.
Lors des tailles de la deuxième et troisième années il ne faut conserver que les rameaux les
plus beaux et robustes.

Taille du figuier dite « palmette à la diable » (palmette oblique)


C’est une taille réservée aux arbres cultivés le plus souvent le long d’un mur ou le long
de câbles tendus chez les professionnels. C’est une taille « à plat ». Les branches
charpentières et sous-charpentières sont conduites en oblique de manière à couvrir
la surface que forme l’éventail en végétation pour une belle répartition des fruits et
une récolte facilité. Cette taille est intéressante aussi pour les petits jardins, car elle
réduit l’encombrement en profondeur. On peut donc l’utiliser pour créer une haie
« fruitée ».
La première année :
• Comme pour les autres tailles, taillez au-dessus du 3ᵉ œil.
• Tout au long de la pousse, palissez les rameaux en éventail.
La deuxième année :
• Taillez les tiges à la moitié de leur taille et environ à la même hauteur, de façon à
optimiser l’alimentation en sève.
• Là encore, palissez les branches qui apparaissent pendant la période de végétation
pour maitriser la forme de l’arbuste.
La troisième année :
• Continuez de conduire les charpentières le long des tuteurs.
• Palissez également les secondaires pour recouvrir la totalité de l’éventail en
conduisant l’allongement des branches.
• N’hésitez pas à supprimer les branches en surnombre afin de combattre leur
recouvrement.

Figuier, les tailles de fructification :


Taille des figuiers cultivés au sud – culture méridionale :
Selon la région et parfois la variété, les tailles de formation du figuier peuvent être
plus ou moins simples et parfois pas obligatoires. C’est le cas dans les régions du midi,
où les récoltes sont quasiment ininterrompues de l’été à l’automne. La taille est alors
assez simple et il y a alors peu de précautions à prendre.

Figuiers jeunes :
• Taillez-le figuier au printemps juste avant la montée de sève.
• Pincez les nouveaux rameaux en avril

Figuiers déjà adultes :


• Taillez les jeunes pousses au-dessus du deuxième œil avec un sécateur bien nettoyé
et désinfecté.
Après la récolte, de septembre à décembre :
• Coupez les pousses qui ont donné pour dynamiser la fructification des saisons à
venir.
• Posez du mastic sur les plaies, car le figuier produit un « latex » qui l’empêche de
bien cicatriser
Par contre, dans les zones septentrionales, c’est-à-dire plus au nord, voire dans le
nord, il convient de prodiguer à l’arbuste une taille qui assurera des belles récoltes,
faisons le point.
Tailles de fructification dans les zones septentrionales :
Nous allons concentrer nos efforts pour réaliser une taille de fructification du figuier
pour améliorer dès les premières années la production et le développement de
bourgeons fructifères (qui produiront les figues) si possibles tous les 30
centimètres grâce au développement d’une bonne structure des secondes branches
charpentières.
1/ • Après la récolte d’automne, l’arbre entre en repos végétatif.
2/ • En février, supprimez le bout des rameaux qui portent les embryons, figues-
fleurs.
3/ • Au mois de mai, supprimez toutes les nouvelles pousses sur ces rameaux, en
dehors de la première, celle qui se trouve le plus près de la base de la branche. L’idée
ici est de produire une nouvelle branche puissante et florifère.
• Coupez le rameau au-dessus de la 5ᵉ ou 6ᵉ figue et laisser les fruits se développer.
4/ • Après une nouvelle récolte, coupez les premiers rameaux originels, juste au-
dessus de ceux qu’on a faits se développer à la base des branches. Ces « nouvelles
branches » produiront l’année suivante de très beaux fruits qui apparaissent déjà…
Entretien du figuier :
Arrosez :
Il y a deux moments importants où il est nécessaire d’arroser le figuier :

• Quand les fruits commencent à grossir


• En période sèche, si le figuier manque d’eau, sa fructification sera limité. Il peut
même perdre ses fruits.

Entretenez le sol :
Avant d’intervenir sur le sol il est important d’avoir localisé les racine. En effet, si
elles devaient être abimées, vous pourriez perdre la récolte de l’année.

• À partir du mois de juin, pratiquez des sarclages et binages, ils permettent au sol de
laisser pénétrer l’eau de pluie sans qu’elle ruisselle.
• Éliminez les mauvaises herbes, vous pouvez également déposer au pied de l’arbre
des pierres, de manière à empêcher le développement de végétation dans laquelle
peuvent se cacher de nombreux prédateurs. Le pierres permettent par ailleurs de
protéger le sol des rayons du soleil.

Fertilisation de l’arbuste :
Sur les jeunes arbustes, au tout début du printemps, avant le démarrage de la
végétation :
• Faites un apport en engrais riche en phosphore et en Potasse.
Floraison du figuier :
•La floraison du figuier est originale en ce sens que, comme vous avez pu le lire plus
haut, les fleurs pousse à l’intérieur d’un sycone, c’est-à-dire un réceptacle végétal. Ce
sycone qui contient donc les fleurs, les fruits, et les graines est « la figue » dénommée
« fruit » à tort, car la figue est une inflorescence… Bien qu’il n’y ait aucune gravité à
cela.

Connaître les variétés de figuier :


Pour rappel, seules les variétés « bifères » donnent des fruits en automne, elles
donnent également des « figues-fleurs » en été. Ce sont des variétés à privilégier
lorsque vous habitez en climat chaud, climat méridional. Dans la moitié nord, la
récolte de figues-fleurs sera hypothétique… Mais la récolte de figues pourra tout à fait
être intéressante.

Les variétés bifères de figuier :


Blanche d’Argenteuil :
C’est une variété qui était très représentée dans les vergers de banlieue Parisienne, ce
figuier exige une protection pour l’hiver.
• Les figues sont de couleur jaune ou jaune-vert, la chair orangée et assez allongée
quoiqu’aplaties au niveau de l’œil, les figues sont de bonne qualité, et très sucré pour
peu que le soleil ait jouer son rôle.
• Récoltes : début juillet et début d’automne octobre.
Bellone :
C’est une variété de assez à très productive et qui réussit assez bien au séchage.
• Les figues sont de taille moyenne et très arrondie. Elles sont de couleur rouge foncé
à violet, à la chair rouge et parfumée, excellente à la dégustation.
• Récoltes : début juillet et début d’automne octobre.
Barbillonne :
Variété productive qui craint le froid. Dans la moitié Nord de la France, la première
récolte de figue-fleur peut-être limité voir inexistante.
• Les figues sont de taille moyenne et plutôt allongée. Elles sont de couleur violet
tirant légèrement vers le marron.
• Récoltes : début-mi-juillet et début septembre.
Goutte d’or :
Variété de figuier jaune à récolte précoce.
• Les figues sont grosses et allongées. Elles sont de couleur jaune d’or à la chair rose,
sucrée et juteuse.
• Récoltes : début juillet et mi-août.
Noire de Caromb :
Les deux récoltes se suivent à 1 mois d’intervalle, on l’appelle aussi Noire de Caroub
• Les figues sont grosses et allongées. Elles sont de couleur bleutée à la chair rose,
sucrée.
• Récoltes : mi-juillet et fin-août.
Les variétés de figuiers unifères :
Ces variétés de figuiers ne proposent qu’une seule récolte, généralement en fin d’été
ou automne.

Figuier Marseiller :
• Bonne rusticité et belle productivité.
• Figues de petite taille, fermes, à la peau est de couleur jaune-vert clair. La chair est
rose, sucrée, riche en saveurs.
• Récolte à partir de la mi-septembre.
Figuier Parisien :
• Récolte tardive et belle productivité.
• Grosses Figues aplaties, fermes, à la peau est de couleur bleu-gris foncé. La chair est
rouge, sucrée.
• Récolte à partir de fin-août.
Figue ronde de bordeaux :
• Récolte précoce et belle productivité, les figues peuvent être dégustées crues, cuites,
séchées ou en confitures.
• Petites Figues fermes, à la peau noire. La chair est rouge, sucrée.
• Récolte à partir de mi-août.

Maladies et prédateurs du figuier :


On parle souvent du figuier en indiquant que c’est l’arbre de l’autonomie alimentaire
notamment car il ne subit pas d’attaques ou qu’il est très résistant aux maladies. C’est
vrai. Pour la plupart des arbres et des variétés sur lesquelles j’ai pu récolter des
fruits, ils étaient en parfaite santé, magnifique et les figues délicieuses. Mais dans
quelques cas, malheureusement, il est possible de croiser des arbres malades ou

Le kermes-virgule :
C’est une cochenille, elle s’attaque aux rameaux, et finit par les affaiblir fortement,
parfois les rameaux atteints ne produisent plus de fruits.
Comment soigner ?
• Traiter avec un insecticide naturel.
Mouche des fruits – Mouche des figues :
• C’est une petite mouche qui pond ses œufs dans l’œil du fruit.
• Ses larves se nourrissent de la chair et des fleurs à l’intérieur du sycone,
• La figue pourrit puis finit par tomber.

Comment soigner ?
• Dans l’idéal, il est intéressant de « pister » avant la contamination.
• Traiter rapidement avec un insecticide naturel.

Vous observez des jeunes pousses engluées et déformées et la présence de filaments


cireux et de fumagine sur les rameaux de vos arbres fruitiers ou d’ornement ? Attention
! Ils sont peut-être parasités par des psylles.
Psylle du Laurier :
• Les psylles sont de la même famille que les pucerons ou encore les cigales, elles
ressemblent d’ailleurs à une toute petite cigale, on peut la reconnaitre également
grâce à sa façon qu’elle a de se déplacer : elle fait des bonds. Cet insectese nourrit de
la sève de larve, et produit une « cire » et du miellat. Il peut apparaitre ensuite la
« fumagine ». La fumagine est une maladie cryptogamique, un champignon
« Fumago salicina », qui se développe, sur le miellat produit par l’insecte.
• Les larves de la psylle sont très voraces et dangereuses pour l’arbre. Elles se
développent généralement sous les feuilles, on les reconnait à leur embryon d’ailes
rondes.
• On pourrait parler de la psylle au pluriel, car il en existe presque une par type
d’arbre… Les larves sont jaunes, brunes ou vertes, très petites et très plates. Ses
petites ailes rondes grandiront pour s’installer en « toit » sur le corps de l’insecte
adulte.
• Les feuilles sont piquetées, recouvertes de miellat, et se déforment. Lorsque les
insectes sont nombreux, le développement du cycle de l’arbre et la récolte peuvent en
être perturbés.
Comment s’en débarrasser ?
• Nettoyez le feuillage au jet d’eau puis pulvérisez un mélange d’eau et de savon noir.
Bien passer sous le dessous des feuilles.
• En cas d’invasion importante, traitez en plus avec un insecticide bio. Pour plus
d’info, voire la fiche traiter la mouche blanche, ce n’est pas la même mouche, mais le
traitement bio est le même.
L’araignée rouge :
• Les araignées rouges se nourrissent en suçant la sève des feuilles du figuier en
venant sucer les feuilles.
• Des points apparaissent puis la feuilles jaunit parfois en totalité.
• On peut occasionnellement voir l’œil nu des fine toiles d’araignées, si on n’arrive
pas à voir les araignées mais qu’on soupçonne leur présence, pulserez de l’eau permet
de mieux voir les toiles.
Comment s’en débarrasser ?
• Généralement, les araignées rouges attaquent en période de sécheresse.
• Pulvérisez de l’eau sur le dessus et le dessous des feuilles. Renouvelez l’opération.
• En cas d’invasion sévère, utilisez un arachnicide bio.
À noter : les araignées rouges peuvent corrompre beaucoup de plantes de proximité.
Si vous n’agissez pas rapidement, vous prenez le risque d’avoir des araignées sur tous
vos arbres et plantes.
Oidium :
C’est une maladie cryptogamique, un champignon que les jardiniers amateurs
connaissent bien, qui nuit au développement de l’arbre. Les attaques interviennent
lors des périodes chaudes et par manque d’eau. Les signes apparaissent, les feuilles
qui se déforment, elles sont recouvertes de poudre blanche. Puis, elles se flétrissent et
les figues tombent.

Comment soigner ?
• Bien tailler
• Bien arroser, l’arbre est sensible au grand manque d’eau.
• Traitement bio à base de souffre.
Maladie du corail du figuier :
• La maladie du corail est une maladie cryptogamique, un champignon : Nectria
Cinabarina.
• Ce champignon atteint les vaisseaux ligneux de nombreux arbustes comme le
figuier qui s’affaiblit puis dépérit si la « maladie » n’est pas traitée.
• Sur le figuier, des « pustules » apparaissent sur les branches principales et les
rameaux secondaires. Elles ont généralement de couleur orangée.
Comment soigner ?
• Coupez les partie atteintes en prenant de la marge. N’hésitez pas à couper une
branche entière si elle est fortement atteinte.
• Pour prévenir la maladie, appliquez de la bouillie bordelaise une à deux fois à un
mois d’intervalle avec un pulvérisateur.

Que planter avec ?


• En mélange d’arbustes avec des forsythias, ou des fruitiers, cassissier
ou groseillier, ou avec des fleurs, des spirées et pourquoi pas des narcisses.

Utilisation :
• Au jardin : en haie, en massif d’arbuste, en isolé, en verger
• Sans jardin : en grand pot, en terrasse ou en massif, en composition ou en décor.
Photo par Céréales Killer (ahah jeu de mots) : reprise sur
commons.wikimedia.org/wiki/File:Grappe_de_figues.jpg sous licence Creative
Commons Attribution-Share Alike 2.0

Vous aimerez peut-être aussi