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Syllabus:
I. Introduction
Necessité de MTC
o Nature des produits naturels (matrices complexes) NP
o Avantages des MTC
o Interfacing Techniques de Separations/Techniques Spectroscopiques
II. Etapes d’analyse des produits naturels par les techniques modernes (rapides)
III.2 CG/MS
III.3 LC/MS
III.4 LC/NMR
III..5 LC/CD
Key Words KW: ‘hyphenation and species’ ; ‘hyphenation and natural products’
‘Coupled Techniques and natural products’; ‘Coupled Techniques and plants’;
‘Coupled Techniques and natural products’; ‘online liquid chromatography and
plant’; ‘online liquid chromatography and NMR’ ‘online analysis and plant’; ‘online
analysis and autobiography’
I. Introduction
Les methodes d’analyse instrumentale, permettant un accés rapide à une information
structurale et quantitative à travers l’hyphenation (hypernation) des methodes separatives
et spectroscopiques, constitue un pas de Goliath vers l’analyse holistique et l’acquisition des
bases de données sur les produits naturels.
Generalement la matrice NP est extremement complexe avec une multiplicité des classes
chimiques et un nombre élevé des composés. C’est pourquoi l’approche classique consistant à
isoler tous les composés et ensuite à les analyser, semble incapable de relever ce défi à cause de
la durée (6 mois-plusieurs années) et des couts, en plus de la très frequente probabilité d’isoler
un composé dejà etudié.
A l’opposé des methodes classiques, les méthodes modernes d’analyse qui couplent T_Sep
(généralement chromatographique) avec une/ plusieurs techniques T_Sy rapides (MTC)
permettent :
Le couplage entre les appareils T_Sep et T_Sy est le défi majeur des plateformes MTC :
- généralement le débit de T_Sep ne correspond pas au flux analysable par T_Sy (Ex LC
1mL/min et MS 5 µL)
- incompatibilité de détection T_Sy/debit_T_Sepn
- il faut éliminer ou changer de solvant
- parfois il faut enrichir ou changer de phase
- Comparaison des conditions/paramètres de LC (T_Sep) et MS (T_Sy)
- Le tableau suivant presente les traits essentiels de la technique de separation et de
detection
HPLC MS remarques
phase liquide sous pression operation/Gaz sous vide poussé
25-50°C 200-300°C
Les 2 premiers interfaces introduites les années 60-80x était la Ceinture Passante MBI (Moving
Belt) et le Pulvériseur Thermique (Thermospray).
L’interface MBI consiste à déposer l’effluent sortant de LC sur un ruban (moving Belt) avec
évaporation du solvant et passage du ruban à travers une porte de vide et ensuite dans la
chambre d’ionisation l’analyte est flash-evaporé pour être prêt l’ionisation, à ce stade les
fragments ionisés rentrent dans l’analyseur MS.
Interface ThermoSpray TSP
Cette interface consiste à envoyer l’effluent LC à travers un capillaire chauffé puis introduit dans
la chambre d’ionisation. L’excès du solvant est évaporé sous l’effet du chauffage et la pompe à
vide.
D’autres interfaces plus récentes (plus modernes) sont actuellement en usage, comme par
exemple, ESIms ; APCI ; APP ; FAB etc. ; elles abordées ulterieurement pour chaque spécifique
couplage LC_MS, LC_UVDAD ; LC_NMR etc.
Pour les techniques classiques d’extraction, la partie intéressante du NP est, soit solubilisée
sélectivement à l’aide d’un solvant approprié, soit entrainée à l’aide des vapeurs d’eau (huiles
essentielles). Le tableau I.3A présente l’essentiel des caractéristiques d’extraction classique
Tableau II.1A: Caractéristiques des systèmes d’extraction classique (d’après [11A, 31A])
En plus de ces techniques, les procédés d’extraction "sans solvant" (solventless extraction), comme par
exemple l’extraction sur membranes et le cryo-piégeage (cryogenic trapping) peuvent être utilisées pour
l’extraction de la partie volatile [24A-25A].
La technique d’extraction par SFE est basée sur le comportement des substances pures au-delà du
point critique. Ces substances à l’état supercritique ont des propriétés à la fois du liquide et du
gaz : le liquide supercritique pénètre dans le Phytomateriel comme un gaz mais en même temps il
a le pouvoir solvatant du liquide. Pour que le fluide soit supercritique il faut que sa température et
sa pression soient supérieures au point critique PC qui est spécifique pour chaque substance. Les
principales substances superfluides utilisés en analyse chimique sont CO2, N2O, SF6, Xe, CH3OH,
CH3CH(OH) CH3 et H2O. Leurs caractéristiques (température et pression au point critique) ont été
décrites dans la littérature [37A]. L’extraction des produits naturels par SFE a été l’objet d’un grand
nombre des publications et revues ces dernières années. En effet ce procédé a des atouts qui le rendent
extrêmement attractif par rapport aux procédés classiques de macération et de Soxhlet [11A, 38A]. Il
permet une extraction sans élévation de température, évitant ainsi toute dégradation du Phytomateriel.
L’ajout d’un solvant polaire jusqu’à 20% du gaz, comme le méthanol par exemple, le rend flexible avec
une modulation continue de polarité, et par conséquence une modulation de la sélectivité de
solubilisation. L’élimination des solvants hautement polluants, la rapidité de l’extraction et le couplage
facile avec GC, LC et SFC sont aussi de très importants avantages pour le procédé SFE. Plusieurs solvants
critiques ont été étudiées pour l'extraction superfluide (Hexane, Pentane, SF6, etc.), Cependant CO2 reste
toujours la plus utilisée à un niveau supérieur à 98%), à cause de ses avantages indéniables : bas
paramètres critiques, sécurité et coût réduit [39A]. Ce solvant permet une extraction à une température
presque ambiante et une pression relativement basse, évitant ainsi tout risque de dégradation des
phytocomposés thermosensibles [38A, 40A]. Dans l’extraction SFE-CO2 classique, le Phytomateriel
profondément séché et finement broyé est chargé dans un récipient-extracteur ; puis le gaz SC-CO2 à
l’état supercritique, coule à travers une vanne de dépression vers un séparateur dans lequel l’extrait se
libère de SC-CO2 et se précipite dans le collecteur. L’ajout de plusieurs séparateurs mis en série et
régulés de façon décroissante à différentes températures permet la séparation en fractions plus ou
moins pures (de polarité voisine). L’ajout d’un modificateur permet une modulation de la solvatation et,
par-là, de programmer la séparation des différents phytocomposés selon leur polarité. Le méthanol est
le modificateur le plus fréquemment utilisé mais on utilise parfois aussi des éthers cycliques, l'eau et
l'acide formique. Ainsi un avantage majeur de ce procédé est la possibilité de fractionnement en même
temps que l’extraction [40A]. A côté de ces avantages cette technique est entachée d’un certain
nombre d’inconvénients. La co-extraction des impuretés reste une entrave majeure à son utilisation
systématique. En fait l’affinité de CO2 pour les composés apolaires a pour conséquence la co-extraction
des impuretés apolaires, comme par exemple les cires cuticulaires, les acides gras et les matières
colorantes. Cet inconvénient est contourné par application d’un fractionnement, après l’étape de
l’extraction [33A-35A, 40A].
Pour que l’extraction des huiles essentielles par CO2 soit efficace, le Phytomateriel doit être déshydraté
profondément par une technique douce (lyophilisation, zeodratation etc.), car la présence de H2O tend à
empêcher l’extraction par CO2 de certaines huiles essentielles [40A, 41A 42A, 43A]. Un autre
inconvénient majeur est le prix élevé du gaz CO2 de qualité superfluide, en plus du cout assez élevé de
l’appareillage d’extraction.
Wiki : Supercritical fluid extraction (SFE) is the process of separating one component (the extractant) from another
(the matrix) using supercritical fluids as the extracting solvent. Extraction is usually from a solid matrix, but can also be
from liquids. SFE can be used as a sample preparation step for analytical purposes, or on a larger scale to either strip
unwanted material from a product (e.g. decaffeination) or collect a desired product (e.g. essential oils). These
essential oils can include limonene and other straight solvents. Carbon dioxide (CO2) is the most used supercritical
fluid, sometimes modified by co-solvents such as ethanol or methanol. Extraction conditions for supercritical carbon
dioxide are above the critical temperature of 31 °C and critical pressure of 74 bar. Addition of modifiers may slightly
alter this. The discussion below will mainly refer to extraction with CO2, except where specified.
I.1 Selectivity[edit]
The properties of the supercritical fluid can be altered by varying the pressure and temperature, allowing selective
extraction. For example, volatile oils can be extracted from a plant with low pressures (100 bar), whereas liquid
extraction would also remove lipids. Lipids can be removed using pure CO2 at higher pressures, and then phospholipids
can be removed by adding ethanol to the solvent.[1] The same principle can be used to extract polyphenols and
unsaturated fatty acids separately from wine wastes.[2]
Chapitre II Procedure[edit]
The system must contain a pump for the CO2, a pressure cell to contain the sample, a means of maintaining pressure
in the system and a collecting vessel. The liquid is pumped to a heating zone, where it is heated to supercritical
conditions. It then passes into the extraction vessel, where it rapidly diffuses into the solid matrix and dissolves the
material to be extracted. The dissolved material is swept from the extraction cell into a separator at lower pressure, and
the extracted material settles out. The CO2 can then be cooled, re-compressed and recycled, or discharged to
atmosphere.
II.1 Collection[edit]
The supercritical solvent is passed into a vessel at lower pressure than the extraction vessel. The density, and hence
dissolving power, of supercritical fluids varies sharply with pressure, and hence the solubility in the lower density CO2 is
much lower, and the material precipitates for collection. It is possible to fractionate the dissolved material using a series
of vessels at reducing pressure. The CO2 can be recycled or depressurized to atmospheric pressure and vented. For
analytical SFE, the pressure is usually dropped to atmospheric, and the now gaseous carbon dioxide bubbled through
a solvent to trap the precipitated components.
Hier
II.4.2 Extraction par liquide à haute pression
La technique d’extraction par liquide à haute pression PLE ou sa variante SWE (extraction par
eau surchauffée) consiste à solubiliser le phytomatériel par les mêmes solvants utilisés en extraction
classique mais à des températures dépassant l’ébullition (50-200°C) et une pression élevée du liquide
(100-140Atm). L’avantage principal de la technique PLE est la réduction de la consommation des solvants
d’extraction (environ 150 %), en plus de la courte durée du processus (5-15min) [11A ; 13A], cependant
le coût de l’équipement nécessaire à cette technique est relativement élevé [11A, 44A-45A].
Extraction assistée par micro-ondes
La technique d’extraction assistée par ultrasons UAE, très semblable à MAE, utilise les ultrasons pour
accélérer la désintégration du phytomatériel par son exposition aux ondes ultrasons 0.016-1 GHz. La
durée d’extraction varie de quelques minutes à une demi-heure, bien qu’elle puisse atteindre parfois
jusqu’à 70 minutes, pour un recouvrement comparable à l’extraction au Soxhlet durant une douzaine
d’heures et à la même température. L’avantage principal de la méthode UAE est la possibilité d’extraire
le phytomatériel à la température ambiante, ce qui la rend utilisable pour l’extraction de phytocomposés
thermolabiles. Un autre avantage est la possibilité d’extraire plusieurs échantillons en même temps.
Cependant les méthodes MAE et UAE partagent un inconvénient de taille : la nécessité de séparer
l’extrait de la matrice initiale à la fin du processus [11A, 46A].
L’extraction sur phase solide SPE consiste à adsorber sélectivement les composés sur la surface d’un
sorbant solide, par exemple octadecyl ou aminopropyl fixé sur gel de Silice. Elle est basée sur l’affinité
des analytes pour la phase mobile (solvant liquide) et stationnaire (sorbant solide), à travers laquelle la
solution passe. Le passage ou élution de la solution à travers la phase stationnaire sépare le
phytomatériel entre produits désirés et impuretés. Cette méthode est généralement utilisée pour
concentrer ou purifier l’analyte, mais aussi parfois pour l’isoler. Elle peut être utilisée pour les analytes
aussi bien volatiles que non volatiles. Le choix parmi une large gamme des phases sorbantes permet une
grande sélectivité, non seulement pour isoler l’analyte mais aussi pour éliminer les interférences [11A,
32A, 35A, 47A]. A cause de sa simplicité la SPE trouve de plus en plus d’applications dans le domaine
d’analyse des produits naturels. Les phases apolaires actuellement en usage peuvent être couplées avec
l’HPLC ou l’électrophorèse en utilisant des solvants d’élution comme le méthanol, l’acétonitrile, l’eau,
l’acétone ou le 2-propanol. Malgré ces avantages remarquables, un inconvénient majeur est la résolution
incomplète des pics, en plus de difficultés liées à l’insolubilité des produits dans la phase mobile exigeant
le changement du solvant.
Les caractéristiques générales des techniques d’extraction dites modernes sont présentées au tableau
I.4A, en comparaison avec les procédés Soxhlet et hydrodistillation. Elles se caractérisent par un temps
d’extraction plus réduit et l’absence d’une importante consommation des solvants toxiques.
Tableau II.1A : Caractéristiques générales des techniques MAE, PLE, SC_CO2
centration
En plus des techniques décrites plus haut, d’autres techniques sont d’une utilisation plus restreinte,
comme les techniques d’extraction par polymère à empreinte moléculaire MIP, par liquide ionique ILE,
par membrane ME, par potentiel électrique EDE ou par gouttelettes singularisées. Ces méthodes ont été
décrites dans des publications apparues récemment : liquide ionique ILE [48A], extraction membranaire
ME [49A], extraction électroassistée EDF [34A], extraction sur molécule MIP [50A, 51A].
Actuellement deux types de détection UV/Visible à ondes variables sont utilisés : le détecteur UV/visible
à filtre et le détecteur UVDAD. Dans le détecteur à filtre (classique) un monochromateur permet de
sélectionner les longueurs d’ondes et donc de réaliser le balayage de la gamme en déplaçant ce
monochromateur, tandis que dans le détecteur UVDAD un spectre entier de lumière passe à travers le
phytomatériel et puis après ce passage une barrette de diode (DAD) le sépare en ondes
monochromatiques individualisées, permettant ainsi d’obtenir un spectre complet d’absorption du
phytocomposé. La rapidité d’acquisition du spectre UVDAD est préférée pour le couplage avec les
techniques séparatives