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Cependant l’analyse des matrices complexes s’avère un défi insurmontable par ces
méthodes classiques.
C’est pourquoi l’approche classique consistant à isoler tous les composés et ensuite à
- Couts élevés
A l’opposé des méthodes classiques, les méthodes modernes d’analyse qui couplent
Cette interface consiste à envoyer l’effluent LC à travers un capillaire chauffé puis introduit
dans la chambre d’ionisation. L’excès du solvant est évaporé sous l’effet du chauffage et la
pompe à vide.
I.2 Interfacing T_Sep/T_Sy (suite 3)
D’autres interfaces plus récentes (plus modernes) sont actuellement
en usage, comme par exemple, ESIms ; APCI ; APP ; FAB etc. ;
L’extraction sur phase solide SPE consiste à adsorber sélectivement les composés sur la
surface d’un sorbant solide, par exemple octadecyl ou aminopropyl fixé sur gel de Silice
La SPE est basée sur l’affinité des analytes pour la phase mobile (solvant liquide) et
Le choix parmi une large gamme des phases sorbantes permet une grande sélectivité pour
Elle peut etre être couplées avec LC ou CE en utilisant des solvants polaires d’élution
Le Fluide SuperCritique (CO2) après ajout du modulateur de polarité est pompé pour
passer à traver le cilyndre containant la matrice en entrainant les analytes selon leur
Les flacons contiennent les analytes separés selon leur polarité et peuvent etre envoyés
-sécurité
-coût réduit
Extraction par fluide supercritique SFE/SFC
Le processus d’extraction SFE-CO2 consiste à charger le phytomatériel profondément séché
dans le récipient-extracteur ; puis le gaz SC-CO2 (supercritique) coule à travers une vanne
de dépression vers un séparateur dans lequel l’extrait se libère de SC-CO2 et se précipite
dans les collecteurs
plusieurs séparateurs mis en série et régulés de façon décroissante à différentes
températures permet la séparation en fractions plus ou moins pures (de polarité voisine).
L’ajout d’un modificateur (p.ex Méthanol) permet une modulation de la solvatation et une
séparation programmée des différents phytocomposés selon leur polarité
Le méthanol est le modificateur le plus utilisé mais aussi des éthers cycliques, l'eau et
l'acide formique
Ainsi le Phytomateriel est fractionné en même temps que l’extraction
Cependant, l’affinité de CO2 pour les composés apolaires a pour conséquence la
co-extraction des impuretés apolaires (cires cuticulaires, acides gras et colorantes)
l’extraction efficace des huiles essentielles par SF-CO2 exige une déshydratation
Profonde par une technique douce (lyophilisation, zeodratation etc..), car la présence de
H2O empêche l’extraction par CO2 de certaines huiles essentielles
Le prix du gaz CO2 de qualité superfluide est élevé et assez élevé pour l’appareillage
d’extraction.
Comparaison des techniques d’extraction modernes et conventionnelles
Plusieurs TSB, telles que les techniques chromatographiques (GC, LC, SFC, CCC, CE etc.), ont
été couplées avec des techniques spectroscopiques TS, comme UVDAD; IR; MS; NMR etc.,
Bien que les Techniques de Séparation chromatographique TSC soient pléthoriques, Les 3
éléments essentiels de l’instrument TSC se ressemblent: une colonne contenant une phase
stationnaire sur laquelle est réalisée la séparation des espèces chimiques selon leurs
propriétés physico-chimiques, une phase mobile qui entraine les phytocomposés à travers
la phase stationnaire
Chaque espèce est entrainée à une vitesse qui dépend de ses caractéristiques et de celles
des deux phases en présence
II.3 Techniques séparatives de base (rappel
Dans la ‘’Colonne Remplie’’ la phase stationnaire est constituée grains de silice sur
lesquels repose un film liquide image
II.3 Techniques séparatives de base (rappel
Dans la colonne capillaire un film est déposé directement sur les parois de la
colonne
II.3 Techniques séparatives de base (rappel
La phase mobile utilisée est généralement un gaz inerte (hélium, azote, argon) ou
l’hydrogène
La technique GC est appliquée à l’analyse des NP, principalement à travers son couplage
avec la Technique MS
L’entrave majeur à la réussite de la plateforme GC_MS est la ‘non résolution’ des pics
chromatographiques, plus particulièrement pour la caractérisation des composés volatiles.
La phase mobile utilisée est généralement un gaz inerte (hélium, azote, argon) ou
l’hydrogène
Dans le montage SFC_LC deux pompes alternatives entraine une phase mobile mixte
(généralement CO2 + solvant polaire), à travers une colonne thermo-controlée avec
contrôle T, P et débit image
II.3 Techniques séparatives de base (rappel
Dans le montage SFC_GC une pompe-seringue alimente une colonne capillaire à l’intérieur
d’un four GC et un détecteur Spy.
-plus rapidité
-meilleur résolution
Plusieurs Techniques spectroscopiques T_Sy ont été couplées avec T_Sep telles que LC; GC;
SFC; CCC; CE
Comme dejà signalé, les Techniques T_Sy les plus utilisées en couplage sont la
spectroscopie UVDAD; MS; IR; NMR
II.4.1 UVDAD
Les solvants courants (RP18) sont protonés, ainsi gênant l’interprétation du spectre RMN,
donc soit :
- Suppression des signaux des protons issus du solvants à l’aide des séquences (NOESY-
o L’optimisation passe par un compromis entre le volume exigé par la sonde RMN et une
est 120µL
III.4 Techniques d’acquisition RMN (suite 1)
On peut supprimer les signaux dùs aux solvants (de concentration très grande),
Comme dejà signalé, cette suppression est réalisée efficacement à l’aide de:
o NOESY-présaturation
- stockage en SPE
(cartouche solide d'extraction)
Ce mode utilise LC_RMN StopFlow, sans recourir à une analyse préliminaire par LC_RMN OnFlow
o ds la majorité, une colonne RP18 avec sonde RMN 500MHz ou 600MHz
o L’arrêt du système LC pour permettre l’analyse RMN en mode stopflow est généralement déclenché par
détection UV ou rarement par MS
o Utilisation de CH3CN/MeOH) et une phase aqueuse deutérée D2O, permettant la suppression des signaux 1H
- L’étude publiée par Hansen et al en 1999 [252A] est une illustration typique des applications LC_RMN stopFlow
o ds cette etude l’espèce Hypericum perforatum a été analysée par RP18 _LC_UV_RMN Stopflow
o arrêt du système LC contrôlé par un détecteur UV_254nm et MS
o Pour faciliter l’identification des mineurs, l’extrait a été fractionné en Fr. flavonoïde et une Fr. apolaire
(hypericin)
o Utilisation RP18 et sonde RMN 600 MHz
o Résolution des composés mineurs 0.5% du pic principal au bout de plusieurs minutes à plusieurs heures en
fonction de la concentration de l’analyte
o L’hypernation LC_MS_NMR a permis l’identification aussi bien de la partie aglycone que les fonctions
glucosyl rattachées (flavonoides)
o Ces auteurs concluent qu’une concentration des analytes mineurs et l’utilisation des appareils à champs plus
fort ( 500MHz ), en plus d’une optimisation plus approfondie de la séparation LC auraient un impact d’un
ordre de magnitude sur la sensibilité.
III.5.3 analyse en mode OnFlow/Stop (phytochimique)
La combinaison de deux modes Onflow et StopFlow s’est avéré plus efficace avec analyse préliminaire
(holistique ) en OnFlow -1D (identification pics majeurs) et identification ciblée par mode StopFlow en
hypernation UV ou MS.
III.5.4 analyse en mode Loop Storage (phytochimique)
Le mode Loop Storage (collection des pics) a été introduit pour éviter la
moment limitée à 3 études [222A, 230A, 239A] bien que son application
date de 2000.
III.5.5 analyse en mode Stockage sur cartouche SPE (phytochimique)
La séparation sur colonne C18 est suivie par collection des pics sur cartouches
La dernière opération prépare les cartouches SPE à l’élution par des solvants
deutérés
L’instrument 600MHz ou 400 MHz est utilisé par la plupart des auteurs,
Le chromatogramme
de l’extrait méthanoïque
de G. ottonis
est présenté sur la figure 6x
III.5.5 exemples d’analyse On/Stop, Loop/SPE (s1)
Aussi d’excellents 2D spectres (NOESY, gHSQC et gHMBC) ont ete obtenus (fig xx3)
L’utilisation de CD3CN sans suppression WET est possible car le signal du solvant
apparait à Résonnance 8 ppm, donc hors de la région des pics intéressants (2-40 min)