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LA PROTECTION DU MINEUR EN DROIT PÉNAL.

Le droit pénal ou droit criminel est une branche du droit qui réprime des comportements antisociaux les
infractions et prévoit la réaction de la société envers ces comportements.
le droit pénal a pour objet la lutte contre la criminalité. Il vise à faire respecter l'ordre public et à protéger
la société.
le mineur sujet important de ladite société du fait de sa vulnérabilité est pris en compte par le droit pénal
ivoirien.
Est mineur au sens de la loi pénale ivoirienne, toute personne âgée de moins de 18 ans lors de la
commission de l'infraction.
la rencontre des notions laisse réfléchir sur la réaction du droit pénal en contact avec le mineur.
le résultat de recherches approfondies démontre que l'existence d'un dispositif juridique ivoirien en faveur
du mineur ( Ière Partie) cependant ledit dispositif fait l'objet d'un examen critique (2eme Partie).

I ère PARTIE : L'EXISTENCE D'UN DISPOSITIF JURIDIQUE IVOIRIEN DE PROTECTION


PÉNALE DU MINEUR.

Manifestement le droit pénal ivoirien prend en compte la notion de minorité ; il lui accorde un traitement
spécial tant au niveau des règles de fond (Chapitre I) qu'au niveau de la procédure (Chapitre II)

CHAPITRE I : UN TRAITEMENT SPÉCIAL DU MINEUR AU NIVEAU DES RÈGLES DE


FOND.
Ce traitement spécial en faveur du mineur est visible via la catégorisation des mineurs selon la tranche
d'âge, faite par le droit pénal ivoirien (Section 1) et à travers la sévérité des sanctions en cas d'infraction
portant sur un mineur (Section 2)

SECTION 1 : Catégorisation des mineurs selon la tranche d'âge et ses effets (art 113 du CP)

Paragraphe 1 : Irresponsabilité du mineur de dix ans.

A/Absence de qualification pénale

B/ Impossibilité de poursuites pénales

Paragraphe 2 : Les mesures tenant à la peine.

A/ Excuse absolutoire de minorité pour le mineur de treize ans.

B/ Excuse atténuante de minorité pour les mineurs de seize à dix-huit ans.

SECTION 2 : La sévérité des sanctions des infractions touchant au mineur.

Paragraphe 1 : Des infractions portant atteintes à l'intégrité physique du mineur.


A/ Torture, traitements inhumains et dégradants et travail dangereux des enfants. (art 399
et suivants. art 433 du CP)

B/ Viol, Attentat à la pudeur, Pédophilie, outrage public à la pudeur. (art 403 et suivants)

Paragraphe 2 : Des infractions portant sur les droits et biens du mineur.

A/ Atteinte à l'état civil de l'enfant et délit de non représentation. (art 451 et 432 du CP)

B) Abandon d'enfant, violences et voie de fait, atteintes à la liberté individuelle. (Art 422,
421, 437, 438, 439, 443 du CP).

CHAPITRE II : UN TRAITEMENT SPÉCIAL DU MINEUR AU NIVEAU DES RÈGLES DE


PROCÉDURE.
Le code de procédure pénale accorde un traitement de faveur au mineur et cela est visible tant à travers
les mesures tenant à l'enquête et au jugement (Section 1) qu'à travers le juridictions d'exception traitant le
cas du mineur (Section 2).

SECTION 1 : Les mesures d'enquête et de jugement.

Paragraphe 1 : Mesures préalables tenant à l'enquête.

A/ Interdiction de garde à vue, absence de procédure de flagrant délit et de citation directe


pour le mineur (art 790 et 804 du CPP)

B/ Garantie pour le mineur d'assistance en toute étape de la procédure et disjonction de


procédure (art 786 et 813 du CPP)

Paragraphe 2 : Sanctions spéciales de jugement.

A/ Placement du mineur dans un centre d'accueil ou dans un centre d'observation ( art


807, 808 du CPP)

B) Mesures de prévention et liberté surveillée. ( 824,825 et 841 du CPP)

SECTION 2 : les juridictions d'exception traitant le cas du mineur.

Paragraphe 1 : Le juge des enfants et Tribunal pour enfants. (806, 821 et suivants du CPP)

A/ Composition et Attributions.

B/ Pouvoirs.
Paragraphe 2 : Tribunal criminel pour mineur et Chambre criminelle spéciale de la Cour
d'Appel. (817, 835 et suivants du CPP)

A/ Composition et Attributions.

B/ Pouvoirs.

IIème PARTIE : ANALYSE CRITIQUE DU DISPOSITIF IVOIRIEN DE PROTECTION DU


MINEUR.
L'analyse des dispositions juridiques de protection du mineur existantes révèle des limites (Chapitre I) qui
nécessitent certaines recommandations (chapitre II).

CHAPITRE I : LES LIMITES


Elles sont de deux ordres; au niveau des règles fondées sur les tranches d'âges (Section 1) ainsi qu'au
niveau de la situation des enfants dits en conflit avec la loi (Section 2)

SECTION 1 : Imperfection des règles fondées sur les tranches d'âges.

SECTION 2 : Cas des enfants en conflit avec la loi.

CHAPITRE II : DES RECOMMANDATIONS FACE AUX DIFFERENTES LIMITES

SECTION 1 : Révision des règles de qualification fondées sur les tranches d'âges.

SECTION 2 : ADOPTION D'UNE RESPONSABILITÉ PÉNALE FONDÉE SUR LA


GRAVITÉ DE L'ACTE.

CONCLUSION.

Fin du plan détaillé


Vanessa Gollo-Tabley.

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