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Centre International de Formation Appliquée

en Démocratie, Développement, Ethique et Gouvernance


International Applied Training Centre
in Democracy, Development, Ethics and Governance
Vocational training institute approved by the Government of Ccameroon
by Order N°217/MINEFOP/SG/DFOP/SDGSF/SACD of the 21st october, 2009
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E-mail : cifaddeg@univ-ambam.org Site Web : www.univ-ambam.org

PLAN DU COURS

CHAPITRE PREMIER : L’EXISTENCE DE LA RESPONSABILITE PENALE


Section 1 : l’infraction
Paragraphe 1 : les éléments' constitutifs de l’infraction
A. L’élément légal
1. L’existence de l’élément légal
2. La disparition de l’élément légal
B. L’élément matériel
1. L’infraction consommée
2. La tentative d’infraction
C. L’élément moral
1. Le dol général
2. Le droit spécial
3. La faute d’imprudence et de négligence
Paragraphe 2. La classification des infractions
A. La classification tripartite
1. Les crimes
2. Les délits
3. Les contraventions
B. Les autres classifications
1. Infractions matérielles et infractions formelles
2. Infractions simples et infractions complexes
3. Infraction instantanée, infractions continues et infractions d’habitude
Section 2 : le délinquant
Paragraphe 1. La participation criminelle
A. La participation à titre principal
1. L’auteur
2. Le coauteur

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B. La participation à titre accessoire


1. Le complice
4. Le receleur

Paragraphe 2. L’imputabilité
A. La liberté d’agir
1. La notion de liberté d’agir
2. Les causes de disparition de la liberté d’agir
B. Le discernement
1. La notion de discernement
2. Les causes de disparition du discernement
CHAPITRE 2 : L’INCIDENCE DE LA RESPONSABILITE PENALE
Section 1. La sanction prévue par la loi
Paragraphe 1. Les peines
A. Les peines principales et les peines alternatives
1. Les peines principales
2. Les peines alternatives
B. Les peines accessoires
1. Les déchéances
2. Les autres peines accessoires Paragraphe 2. Les mesures de sûreté
A. Les mesures de sûreté visant la neutralisation de l’état dangereux
1. L'interdiction d'exercer la profession
2. La relégation
3. La confiscation
4. L'engagement préventif
B. Les mesures de sûreté visant la réadaptation sociale du délinquant
I. Le placement en internat

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La liberté surveillée training institute
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4. L’internement dans une maison de santé


5. Les mesures de surveillances et d’assistance postpénales
Section 2. L’individualisation de la sanction par le juge Paragraphe 1. Les techniques
d’atténuation de la peine
A. Les excuses atténuantes
1. Les différentes excuses atténuantes
2. L’effet de l’excuse atténuante
B. Les circonstances atténuantes
1. La notion de circonstance atténuante
2. L’effet de la circonstance atténuante
Paragraphe 2. Les techniques d’aggravation de 1a peine
A. Les circonstances aggravantes générales
1. La récidive
2. Le statut de fonctionnaire
B. Les circonstances aggravantes spéciales
1. Les circonstances aggravantes réelles
2. Les circonstances aggravantes personnelles

LES SOURCES DU DROIT PENAL GENERAL ET DE LA PROCEDURE PENALE


En raison du principe de la légalité pénale, ces sources sont essentiellement légales.
Au niveau supranational, le Cameroun a ratifié certains traités et accord en la matière. On peut
citer entre autres, la charte africaine des droits de l’homme et des peuples de 1981, la déclaration
universelle des droits de l’homme de 1948, la convention contre la torture et autres peines ou
traitements cruels, inhumains ou dégradants du 10 décembre 19841’accord de coopération en
matière de justice, entre le gouvernement de la république française et le gouvernement de la
république unie du Cameroun fait à Yaoundé le 21 février 1974, le règlement n°04/CEMAC-
069- CM-04 portant adoption de l’accord de coopération en matière criminelle entre les États

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Sur le plan national, la Constitution, le code pénal et le code de procédure pénale en constituent
les principales sources. Ces sources peuvent toutefois être complétées par d’autres lois spéciales
à l’instar de la loi n° 2017/012 du 12 juillet 2017 portant code de justice militaire, de la loi
n°2014/028 du 23 décembre 2014 portant répression des actes de terrorisme, la loi n°2011/028
du 14 décembre 2011 modifiée et complétée par la loi n°2012/011 du 16 juillet 2012 portant
création d’un tribunal criminel spécial ou encore la loi de 2006 sur l’organisation judiciaire

COURS DE DROIT PENAL GENERAL

INTRODUCTION GENERALE

La responsabilité pénale peut être définie comme l’obligation pour toute personne de répondre
de son acte infractionnel devant une juridiction répressive. Le droit pénal général est le droit de
la responsabilité pénale. On parle encore de théorie générale de de la responsabilité pénale.
C’est l’ensemble de règles qui régissent les conditions d’existence et les conséquences de la
responsabilité pénale.
CHAPITRE PREMIER : L’EXISTENCE DE LA RESPONSABILITE PENALE
Deux conditions doivent être réunies pour que la responsabilité pénale d’une personne soit
engagée. Une infraction doit être commise par un délinquant.
Section 1 : l’infraction
L’infraction peut être définie tout comportement interdit par la loi et puni d’une peine. Il existe
plusieurs types d’infractions mais les éléments nécessaires à leur constitution sont en général
les mêmes.
Paragraphe 1 : les éléments constitutifs de l’infraction
Trois éléments sont ainsi nécessaires pour qu’une infraction soit constituée : une disposition de
loi, un comportement caractérisé par la mauvaise foi du l’auteur des faits. On parle encore de

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l’élément légal, Vocational
l’élément matérieltraining institute approved
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A. L’élément légal
L’élément légal correspond au texte d’incrimination. C’est la disposition de loi qui érige un
comportement en infraction.
1. L’existence de l’élément légal
Un comportement ne peut être qualifié d’infraction que lorsqu’un texte de loi qui identifie
clairement ce comportement en prévoit la peine. Il n’y a pas de crime sans texte de loi. Aucune
peine ne peut être infligée si elle n’est pas prévue par une disposition légale. C’est le principe
de la légalité des délits et des peines, prévu à l’article 17 CP (en latin : ‘ ‘nulum crimen.nuila
poena sine lege”). Une poursuite ne peut être envisagée sur le plan pénal contre un individu
que s’il est établi" que l’acte dont il s’est rendu coupable correspond point pour point au
comportement que la loi a décrit dans le texte d’incrimination. 11 faut nécessairement que l’acte
commis corresponde à l’un des comportements qualifiés d’acte infractionnel par la loi. Cette
opération de vérification prend en droit pénal, le nom de qualification des faits. La qualification
des faits est l’attribution au comportement réalisé par l’auteur d’un qualificatif, d’un nom, d’une
étiquette pénale prévue par la loi. Ex : le fait de supprimer la vie à autrui peut être qualifié de
meurtre par l’article 75 CP.
Mais dans certaines circonstances, un acte ordinairement criminel peut perdre son caractère
infractionnel et devenir insusceptible de sanction pénale. On parle de faits justificatifs.
2. La disparition de l’élément légal : les faits justificatifs
Le fait justificatif est obstacle à la qualification. Il s'agit de circonstances légalement prévues
qui suppriment sous certaines conditions, le caractère illicite d’un acte infractionnel. On peut
en citer quatre.
- La légitime défense, c’est le droit de riposter face à une agression illégitime. Lorsqu’une
personne commet une infraction en essayant de défendre soit sa personne ou ses biens, soit la

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Vocational
personne d’autrui ou ses training
biens contre institute
une attaque approved by theetGovernment
imminente injustifiée,ofl’infraction
Ccameroon commise
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ne peut être retenue contre l’auteur
CIFADDEG des faits.
is a School Il Multinational
of the faut cependant que la of
University riposte
Ambam soit proportionnée
(UMA)
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à la menace (cf. article 84 CP)
- L'état de nécessité, la responsabilité pénale ne peut résulter d’une atteinte, faite à un bien dans
le but de protéger sa personne ou la personne d’autrui, ses biens ou les biens d’autrui contre un
-

péril plus grave et non autrement évitable. La mesure de protection doit aussi être proportionnée
au péril à éviter (Cf. article 86 CP).
- L'ordre d'une autorité légitime, lorsque l’ordre d’une autorité à laquelle on doit obéissance
conduit à la commission d'une infraction, le subordonne est exempte de toute sanction. L'ordre
doit émaner d’une autorité qui dispose constitutionnellement ou légalement du pouvoir de
donner un tel ordre. L'autorité doit agir dans la limite de sa compétence. Il doit exister un lien
de subordination entre l'agent et donneur d'ordre. L'ordre donné à l'agent ne doit pas être
manifestement illégal (article 83 CP).
- L'exécution de la loi, la loi peut, elle-même, autoriser directement ou rendre possible par ses
prévisions la commission d’une infraction. Exemple: Art 118 du CPP donne pouvoir à l'officier
de police judiciaire de procéder à la garde de vue, comportement qui aurait pu être qualifié
d'arrestation et de séquestration en dehors du cadre de l'enquête (article 76 CP).
Le fait justificatif paralyse le texte d'incrimination. La même loi qui a interdit l'acte antisocial
l'autorise dans cette circonstance. Ainsi, le fait justificatif constitue un obstacle à l'existence de
l'élément légal, premier élément constitutif de l’infraction. L’infraction ne pouvant plus être
constituée, la responsabilité de l'auteur des faits ne peut plus être engagée.
B. L’élément matériel
C’est la réalisation concrète par le délinquant, du comportement interdit par la loi. On parle
encore de l:extériorisation de l’intention criminelle, l’aspect visible de l’action ou de l’omission
du criminel. On distingue l’infraction consommée de la simple tentative.
1. L’infraction consommée
L’infraction consommée est celle qui est entièrement réalisée par le délinquant, dans
l’ensemble de ses éléments constitutifs. On parle encore d’infraction achevée.
La plupart des infractions se consomment par l’accomplissement d’un acte venant de l’auteur,

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celui que le texte d’incrimination décritinstitute approved
d’une part (ex :by the Government
porter des coupsofsurCcameroon
un personne) et la
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survenance d’autre partCIFADDEG
d’un résultat dommageable,
is a School celui qui
of the Multinational cause un
University trouble(UMA)
of Ambam à l’ordre social
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(ex : les blessures graves sur la victime). Ce sont des infractions de résultat encore appelées
infractions matérielles.

Cependant, il suffit pour certaines infractions pour être constituées que l’attitude du délinquant
soit extériorisée. Il importe peu qu’un résultat sur une personne ou sur une chose s’en suive. Ce
sont des infractions dites formelle. Cette attitude peut-être une action ou une omission. Exemple
: l’omission de porter secours (article 283 CPC).
2. La tentative d’infraction
La tentative peut être définie comme est la manifestation, l’extériorisation indiscutable d’une
volonté de commettre une infraction n’ayant pas abouti pas au résultat escompté par l’auteur
des faits. Le délinquant a essayé, mais a échoué dans son projet criminel. La tentative est
punissable à deux conditions. Il faut un commencement d’exécution de l’acte d’une part et une
absence de désistement volontaire d’autre part, la tentative d’infraction est punie au même titre
que le crime ou le délit lui-même (article 94 CP). On distingue la tentative interrompue de la
tentative manquée et de la tentative impossible.
A. L’élément moral
L’élément moral renvoie à la psychologie du délinquant au moment de l’accomplissement de
l’action ou de l’omission. L’infraction n’est constituée que si l’auteur des faits les a réalisés
avec la volonté d’atteindre le résultat prohibé par la loi. C’est l’intention criminelle ou la
mauvaise foi du délinquant (article 74 CE).
1. Le dol général
Dans la plupart des infractions, l’intention criminelle est constituée dès lors que l’auteur des
faits ayant bien perçu les circonstances et le cadre de commission de l’infraction tels que le
texte d’incrimination les a décrits, affiche sa détermination à atteindre le résultat prohibé ou du
moins à réaliser les actes matériels de l’infraction. C’est le dol général.
2. Le dol spécial Le dol spécial est la volonté de produire un résultat bien précis. C’est agir avec

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une certaine visée queVocational trainingou
la vie interdit institute
réprimeapproved by the Government
spécifiquement. of Ccameroon
Ex : l’intention de semer la
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terreur pour l’infraction de terrorisme.
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En droit camerounais, les dois spéciaux s’articulent essentiellement autour de trois éléments :
• L intentions de réaliser un résultat précis. Ex : l’intention de tuer dans le meurtre.
• L’intention frauduleuse de celui qui cherche à se procurer un profit ou avantages
illégitimes. Ex : commette une infraction de meurtre dans le but de procéder au trafic
d’organes de la victime.
• L’intention méchant ou dessein de nuire. Ex : l’intention de porter atteinte à l’honneur
dans la diffamation.

3. La faute d’imprudence et de négligence


Dans l’infraction non intentionnelle l’agent ne cherche pas le résultat légalement interdit. Ce
résultat légalement interdit surgit malgré lui. Il n’en est pour autant pas exonérer pour toute
culpabilité. La faute reprochée à l’agent ici est soit d’avoir relâché d’attention dans son activité,
soit de n’avoir anticipé sur ces conséquences probables de son activité.
Dans le premier cas il s’agit de la faute de négligence. Dans le second cas de la faute
d’imprudence.
Dans les contraventions l’élément est quasi inexistant. La faute contraventionnelle est une faute
présumée.
Paragraphe 2 : la classification des infractions
Les règles applicables aux infractions diffèrent parfois en fonction de la catégorie d’infraction
dont il s’agit. II est donc important de bien ranger l’infraction dans sa catégorie afin savoir
quelles sont les règles qui la gouvernent. Il existe plusieurs critères de classification.

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A. La classification by the Government of Ccameroon
tripartite
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C’est la classification CIFADDEG
légale, celle prévue
is a School of àthe
l’article 21 CP.
Multinational En fonction
University de leur
of Ambam (UMA)gravité, elle
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classe les infractions en les crimes, délits et contraventions.
1. Les crimes
Ce sont les infractions les graves. Aux termes de l’article 21(1), sont qualifiées de
Infractions
plus ! punies soit de la peine de mort,
crimes, les soit d’une peine d’emprisonnement dont le
maximum est supérieur à dix ans. Exemple : l’assassinat.

2. Les délits
Les délits sont des infractions d’une gravité moyenne. Sont qualifiées de délits, les infractions
punies d’une peine d’emprisonnement dont le maximum est supérieur à dix jours sans excéder
dix ans, ou d’une amende dont le maximum est supérieur à vingt-cinq mille francs CFA.
Exemple : le vol.
1. Les contraventions
Les contraventions sont des infractions mineures. Ce sont les infractions punies d’une peine
d’emprisonnement dont le maximum ne peut excéder dix jours, ou d’une amende dont le
maximum ne peut excéder 25.000 FCFA.
Les circonstances et excuses atténuantes ou les circonstances aggravantes qui peuvent abaisser
ou augmenter la peine prononcée ne modifient pas la nature de l’infraction (Cf. article 21(2)).
B. Les autres classifications
1. Infractions simples et infractions complexes et infractions d’habitude
C’est la classification des infractions en fonction du moment de la consommation.
L’infraction simple est celle pour laquelle un seul élément matériel est nécessaire pour la
réalisation. Exemple : le vol l’infraction est réputé et consommée dès la réalisation de cet unique
acte.
Une infraction complexe est celle. Pour laquelle plusieurs actes matériels distincts sont
nécessaires pour qu’elle soit consommée. Exemple : le vol aggravé qui nécessite dans un
premier temps l’acte d’effraction et dans un second temps un acte de soustraction de la chose

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d’autrui. Elle est dite consommée dès leinstitute
moment approved by the Government
ou le dernier of Ccameroon
acte matériel est accompli.
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L’infraction d’habitudeCIFADDEG
est celleisqui ne seofréalise
a School que lorsque
the Multinational la récurrence
University of Ambam de(UMA)
commission de
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l’acte matériel se traduit par une certaine habitude. Exemple : la mendicité.
2. Infraction instantanée, infractions continues
C’est la distinction selon la durée de la consommation de l’infraction.
Selon ce critère, on oppose les infractions instantanées aux infractions continues.
L’infraction instantanée est celle qui se commet d’un trait. Exemple les coups avec blessures
graves (Art 279 CP).

L’infraction est dite continue lorsque la réalisation suppose la réitération d’un ou de plusieurs
actes matériels de façon continue, il faut que l’acte dure un certain temps pour que l’infraction
soit réalisée exemple : Abandon du foyer conjugal (article 358 CP).
3. Infractions matérielles et infractions formelles
Elles distinguent les infractions selon le résultat. Vr. Supra.
Section 2 : le délinquant
Le délinquant est celui qui participe librement et consciemment à la réalisation de l’acte
infractionnel.
Paragraphe 1. La participation criminelle
On peut participer à la commission d’une infraction soit à titre principal soit à titre accessoire.
A. La participation à titre principal
1. L’auteur
L’auteur d’une infraction est la personne qui a eu ou qui tenter d’avoir un comportement
conforme à celui décrit dans le texte d’incrimination. On peut distinguer plusieurs types.
L’auteur matériel ou auteur direct est celui-là même qui a perpétré personnellement l’acte
matériel interdit. Il se distingue de l’auteur intellectuel ou auteur moral qui est celui qui.
Profitant d’un lien de subordination entre l’auteur matériel et lui fait commettre l’infraction par
son subordonné.
En matière criminelle et délictuelle, l’intérêt d’une telle distinction est mineur puisque l’auteur

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Vocationalen
intellectuel est déjà sanctionné training institute
qualité approvedC’est
de complice. by theen
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matière contraventionnel, où la
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complicité est exclue que le recours
CIFADDEG à la notion
is a School d’auteur moral
of the Multinational s’avère
University essentiel
of Ambam pour qu’il soit
(UMA)
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possible de sanctionner à la fois l’exécutant (subordonné) et le donneur d’ordre (patron).
2. Le coauteur
Participation a 1Aux termes l’art 96 CP, le coauteur et celui qui participe avec autrui et en accord
avec celui à la commission d’une infraction. Le coauteur doit avoir l’intention de commettre
l’infraction en accomplissant ou tentant d’accomplir l’un des actes constitutifs de l’infraction,
contrairement au complice qui a juste eu l’intention d’aider l’auteur ou de l’inciter sans lui-
même prendre part à l’accomplissement de l’acte matériel de l’infraction. Deux conditions sont
ainsi requises : la l’infraction et l’intention de coopérer.

B. La participation à titre accessoire


1. Le complice
Le complice peut être défini comme celui qui. Sans avoir accompli personnellement les
éléments constitutifs de (infractions se limite à faciliter ou à provoquer l’acte de l'auteur
principale par des agissements d’une importance secondaire (article 97 CP). Certaines
conditions sont nécessaires à l’existence de la complicité :
• un fait principal punissable (soit un crime soit un délit). Il n’y a pas complicité de
contravention.
• un acte de participation à l’entreprise criminel (une aide assistance, provocation ou
une incitation). L’acte de complicité doit toujours se situer avant ou pendant la
commission de l’infraction et non après.
• Une intention criminelle. La participation du complice doit être faite sciemment,
l’intention suppose la connaissance de la réalisation de l’infraction à laquelle le
concours est prêté.
Selon l’article 98 al 1, le complice est passible des mêmes peines que l’auteur de l’infraction.

2. Le receleur

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L’art 100 CP définit leVocational
receleur training
commeinstitute approved
celui qui, après by
la the Government
commission of Ccameroon
d’un crime ou d’un
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délit soustrait le malfaiteur et sesis acomplices
CIFADDEG à l’arrestation
School of the Multinationalou recherche,
University ou qui
of Ambam détient ou
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dispose des objets détournées ou détenues à l’aide d’un crime. Pour qu’il y ait recel, il faut un
fait principal punissable et une intention criminelle.
.Paragraphe 2. L’imputabilité
L’imputabilité c’est la capacité de comprendre et de vouloir l’acte infractionnel.
À. La liberté d’agir
1. La notion de liberté d’agir
La liberté d’agir désigne la capacité d’avoir la parfaite maîtrise de son action, la capacité de
posée l’acte infractionnel quand on le souhaite ou quand on le veut sans y être contraint de
quelque manière que ce soit. Elle peut faire défaut dans certaines circonstances.

2. La cause de disparition de la liberté d’agir : la contrainte


La contrainte peut être physique ou morale
La contrainte physique désigne la main mise sur le corps d’une personne par la force d’un tiers,
d’un animal ou de la nature et qui enlève à cette personne le contrôle de son activité. S’exerçant
sur le corps et abolissant la liberté de mouvement, elle peut être externe ou interne. Aux termes
de l’article 77 CP, la responsabilité pénale ne peut résulter ni du cas fortuit ni de la contrainte
matérielle irrésistible.
La contrainte morale ou menace est constituée lorsque l’agent a commis l’infraction sous la
pression déterminante d’un sentiment de peur, de crainte ou d’asservissement. S’exerçant non
plus sur le corps mais sur la psychologie de l’agent, elle n’est admise que lorsqu’elle est externe.
La contrainte morale interne n’exonère pas.
Pour que la contrainte soit exonératoire de responsabilité, elle doit d’une part provenir
d’un événement imprévisible. L’exonération de responsabilité sous le fondement de la
contrainte ne peut prospérer que si l’événement ne pouvait pas être prévu par l’agent. À plus
forte raison lorsque la contrainte est consécutive à la propre faute du prévenu* elle ne saurait
exonérer ce dernier. (Cass. Crim. 29 janvier 1921). D’autre part, l’événement doit être

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in Democracy, Development, Ethics and Governance
Vocational
irrésistible. La contrainte training que
n’exonère institute approvedn’a
si l’agent by the
euGovernment
autre choix of Ccameroon
que de commettre
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l’infraction. L’agent doit s’être trouvé
CIFADDEG dans
is a School of l’impossibilité
the Multinationalabsolue deofseAmbam
University conformer
(UMA)à la loi. Les
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menaces doivent être imminentes et non autrement évitables que de mort ou de blessures graves.
De plus l’infraction que l’agent a été contraint de commettre ne doit pas avoir elle-même causée
la mort ou les blessures graves à la victime, sinon elles ne constituent qu’une excuse atténuante
(article 81 CP).
B. Le discernement
1. La notion de discernement
Le discernement est la capacité de bien comprendre ; c’est l’aptitude à distinguer le juste de
l’injuste, le moral de l’immoral. Toute personne est présumée disposer de son discernement.
Malheureusement cette faculté peut faire défaut à certaines personnes dans certains cas. Dans
tous ces cas, il faut en apporter la preuve par tout moyen.

2. Les causes de disparition du discernement


a. La minorité pénale
Le mineur est une jeune personne immature n’ayant pas encore atteint l’âge de la majorité. La
majorité pénale est atteinte à l’âge de 18 ans révolus. Mais tous les mineurs ne sont pas
pénalement responsables.
Le mineur irresponsable
Le droit pénal camerounais fait recours au système de tranche d’âge. Cet âge s’apprécie non
pas au jour du jugement, mais au jour de la commission de l’infraction. Aux termes de l’article
80 alinéa 1 er du code pénal, le mineur de 10 ans n’est pas pénalement responsable. Le
législateur suppose qu’il ne dispose d’aucun discernement.
Le mineur pénalement responsable
Au-delà de l’âge de 10 ans le mineur est pénalement responsable. Cependant, il s’agit d’une
responsabilité progressive. Entre 10 ans et 14 ans, bien que pénalement responsable, le mineur
ne peut faire l’objet de sanction pénales ordinaires tels que l’emprisonnement, l’amende, ou la
peine de mort. Seules peuvent lui être appliquées des mesures, spéciales prévues par la loi. 11

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s’agit en générale desVocational
mesures de training institute approved
rééducation dans les by the Government
foyers d’enfance.ofLe
Ccameroon
mineur de 14 ans
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à 17 ans est aussi pénalement
CIFADDEG is responsable mais
a School of the et passible
Multinational de sanctions
University pénales
of Ambam (UMA)ordinaires.
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Cependant il bénéficie automatiquement de l'excuse atténuante. Celle-ci peut avoir pour effet
lorsque la peine encourue est une peine de mort de la réduire à une peine d’emprisonnement de
2 ans. Lorsque l’infraction commise est un délit, l’excuse atténuante peut avoir pour effet de
ramener la peine à un franc symbolique (article 87 CP).
b. Les majeurs irresponsables
Le principe est qu’à 18 ans, on est pénalement responsable. Mais exceptionnellement dans
certains cas un majeur peut être déclaré irresponsable.
Le trouble mental
Il renvoie à la démence. Celle-ci peut être définie comme une altération de l’ensemble de la
personnalité. Cette insuffisance de faculté intellectuelle peut tenir à des raisons congénitales, à
la maladie ou à l’accident. Aux termes de l’article 78 al 1 CP, la responsabilité pénale ne peut
résulter du fait d’un individu atteint d’une maladie mentale telle que sa volonté a été abolie ou

qu’il n’a pu avoir conscience du caractère répréhensible de ses actes. La démence partielle n’est
pas une cause d’irresponsabilité, elle donne seulement droit à l’excuse atténuante (article 78 al
2 CP).
L’intoxication involontaire
L’intoxication est une altération de facultés mentales due à l’absorption de l’alcool ou de
stupéfiants. Elle constitue une cause d’irresponsabilité à condition qu’elle ne soit pas volontaire
selon l’article 79 CP, l’intoxication lorsqu’elle n’est pas volontaire, est assimilé à la maladie
mentale.
CHAPITRE 2 : L’INCIDENCE DE LA RESPONSABILITE PENALE
La sanction peut être définie comme une mesure prévue par la loi en réaction à la commission
d'une infraction et prononcée par une juridiction répressive. Le principe de la légalité exige
qu'elle soit prévue par un texte de la loi. Mais le juge qui la prononce est tenu de l'adapter à la
dangerosité et à la réinsertion sociale du délinquant.
Section 1. La sanction prévue par la loi

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La loi prévoit diversesVocational
sanctions.training institute
Il s’agit tantôtapproved
de peinsbytantôt
the Government
de mesuresof Ccameroon
de sûreté.
by Order N°217/MINEFOP/SG/DFOP/SDGSF/SACD of the 21st october, 2009
CIFADDEG is aParagraphe 1. Les peines
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La peine peut être définie comme un châtiment infligé aux délinquants en rétribution au trouble
causé à l'ordre social. Elle a souvent été fondée sur l'idée de faute. Le délinquant est châtié parce
qu’il a lui-même causé une souffrance à la victime. On distingue les peines principales des
peines alternatives et des peines accessoires.
A. Les peines principales et les peines alternatives
1. Les peines principales
La peine principale est celle qui est prévue pour s’appliquer en premier ressort au délinquant.
Celles prévues pour s’appliquer aux personnes physiques sont de trois natures : la peine de
mort, l’emprisonnement et l’amende.
-La peine de mort : elle consiste en la suppression de la vie du délinquant. C’est la sanction la
plus grave en droit pénal prévue pour les atteints les plus graves à l’ordre social. Exemple : les
infractions de terrorisme (loi du 23 décembre 2014 portant répression des actes de terrorisme,
articles 22-22 CP), l’assassinat, (article 276 CPC).

- L’emprisonnement : Elle est une peine privative de liberté pendant laquelle le condamné est
astreint au travail (article 24 CP). Prévu à l’article 18 CP, il est considéré depuis l’époque
classique comme la peine par excellence dans la société civilisée. L’emprisonnement peut être
à vie ou à temps.
- L’amende : elle est une peine pécuniaire en vertu de laquelle le condamné verse ou fait
verser au trésor public une sterne d’argent. Si le délinquant ne l'exécute pas, il peut y être
contraint au moyen d’une incarcération. C’est la contrainte par corps (article 564 du code de
procédure pénale).
Pour les personnes morales, les peines principales sont; la dissolution (article 225 al 2 CP), la
fermeture d’établissement (article 25-3). L’amende.
2. Tes peines alternatives
Ce sont des peines de substitution aux peines principales, des alternatives aux peines principales
sus-évoquées auquel le juge ne peut avoir de recours que dans les seules hypothèses prévues

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Vocational
par la loi. Elles ne sont training
applicables queinstitute
lorsqueapproved by thecommise
l’infraction Governmentestofune
Ccameroon
contravention ou
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un délit (et non un crime). Ces peines
CIFADDEG constituent
is a School pour le juge
of the Multinational une roue
University de secours
of Ambam lorsque pour
(UMA)
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un cas, l’emprisonnement ou l’amende ne parait pas approprié. On en distingue deux dans le
code pénal camerounais : le travail d’intérêt général et la sanction réparation.
Le travail d’intérêt général est une peine de substitution applicable au délinquant passible d’une
peine d’amende ou d’un emprisonnement inferieur à deux ans. Pour en bénéficier, le délinquant
doit avoir été déclaré coupable d’infraction. De plus, le condamné doit consentir à cette peine.
Le délinquant exécute le travail au profil d’une personne morale de droit public ou d’une
personne morale de droit privé chargée d’une mission d’intérêt public. Le juge doit se prononcer
sur la durée de la période du travail et la durée de l’emprisonnement encourue en cas
d’inexécution du TIG (article 26 CPC).
- La sanction réparation : elle consiste pour le condamné en une obligation de procéder à la
réparation du préjudice causé dans un délai déterminé et selon les modalités fixées par le juge.
Les sanctions auxquelles elle s’applique sont les mêmes que pour les TIG. Les règles
applicables concernant le prévenu ainsi que la peine encourue en cas de d’exécution sont aussi
les mêmes (confer art 26-1 CPC).

B. Les peines accessoires


1. Les déchéances
La déchéance est une privation temporaire ou définitive de la faculté de jouir ou d’exercer un
droit. Le législateur précise à chaque fois le droit dont est privé le délinquant qui en fait l’objet.
Il peut s’agir entre autres de l’exclusion de tout emploi, office ou fonction, l’interdiction de
porter une décoration de tenir une école ou de servir dans les forces armées (article 30 CP).
2. La publication du jugement
Elle renvoie à la divulgation de la décision de justice ou son insertion dans les médias. Elle vise
à porter atteinte de manière supplémentaire à l’honneur du condamné. L’affichage et l’insertion
dans la presse sont faits aux frais du condamné (article 33 CP)
3. La confiscation du corpus delicti
La confiscation est la sanction qui consiste pour l’Etat à se faire attribuer un bien ou à retirer

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Vocationalsur
au délinquant de la mainmise training institute
ce bien. Elle approved by the
est prévue Government
à l’article of Ccameroon
35 CP. La confiscation ne
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porte que sur la propriété du délinquant.
CIFADDEG is a SchoolLe
of rapport entre le bien
the Multinational et la of
University commission du crime doit
Ambam (UMA)
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être établi. En d’autres termes le bien doit soit avoir servir à la commission du crime, soit en
être le produit. En principe la confiscation n’est admise que pour les crimes et les délits à
l’exclusion des contraventions. Lorsque la confiscation porte sur l'intégralité des biens du
délinquant on parle de confiscation générale. Mais lorsqu'elle ne porte que sur certains biens du
prévenu on dit qu'elle est spéciale.
4. La fermeture d'établissement
Elle consiste à retirer de l’activité, un établissement qui a été le théâtre, l'instrument ou
l'occasion d’un crime. À la différence de la confiscation, ici la propriété de l'établissement n'est
pas attribuée à l'Etat. L'établissement reste la propriété du délinquant (article 34 CP).
Les peines accessoires aux personnes morales sont : l'interdiction de s'investir dans certaines
activités de l'objet social ; la fermeture temporaire des établissements aux succursales ; le
placement sur surveillance judiciaire ; la publication du jugement.
Paragraphe 2. Les mesures de sûreté
A. Les mesures de sûreté visant la neutralisation de l’état dangereux du délinquant

1. L'interdiction d'exercer la profession


Intimement liée à la personne cette sanction prive l'intéressé pour l'avenir de continuer à mener
la profession à l'occasion de laquelle le crime a été commis. Il ne peut plus exercer non
seulement dans l'établissement qui a été théâtre du crime mais aussi dans tout établissement, y
compris à titre gratuit. L'interdiction dont la durée ne peut être de 5 ans sauf en cas de récidive
peut être prononcée pour les crimes et délits de droit commun. L'infraction doit avoir un rapport
direct avec la profession. De plus l'exercice de la profession doit présenter un risque de rechute
pour le délinquant.
2. La relégation
C'est un internement sous un régime de travail et de réadaptation sociale. Elle vise surtout à
neutraliser les récidivistes et les multirécidivistes. Sa durée ne peut être inférieure à 5 ans. Pour

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Vocational
autant elle ne peut excéder training
20 ans. institute approved
La relégation by the
est exclue Government
pour of Ccameroon
le délinquant qui serait âgé de
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moins de 25 ans ou de CIFADDEG
plus de 60 is aans à l’expiration
School de la peine
of the Multinational principale
University (articles
of Ambam (UMA)37 et s. CP).
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3. La confiscation
La confiscation mesure de sûreté est différente de la confiscation peine accessoire. La mesure
de sûreté opère indépendamment du lait de savoir si la chose confisquée est une propriété du
condamné Ainsi n'étant pas une peine. Il n’est pas nécessaire que le prévenu soit déjà reconnu
coupable de l'infraction pour laquelle il est prévenu.

4. L'engagement préventif

Il s'agit de l'engagement à payer une somme d'argent imposée par le juge à un individu
hautement suspecté, somme qu’il sera tenu de payer au cas où il viendrait effectivement à
commettre l'infraction redoutée (article 46 et s. CP). Si l'individu ne se soumet pas à
l'engagement imposé par le juge il peut immédiatement être incarcéré jusqu'à ce qu'i4 s'exécute.

B. Les mesures de sûreté visant la réadaptation sociale du délinquant


Certaines s’appliquent aux mineurs seulement. D’autres s’appliquent aussi bien aux mineurs
qu’aux majeurs.

En effet, le mineur de 10 à 14 ans est pénalement responsable mais ne peut faire l'objet que des
mesures spéciales prévues par la loi. Ces mesures consistent pour l'essentiel en des mesures de
sûreté appelées mesures de protection, d'assistance et d’éducation.

Il s'agit de l'engagement à payer une somme d'argent imposée par le juge à un individu
hautement suspecté, somme qu’il sera tenu de payer au cas où il viendrait effectivement à
commettre l'infraction redoutée (article 46 et s. CP). Si l'individu ne se soumet pas à
l'engagement imposé par le juge il peut immédiatement être incarcéré jusqu'à ce qu'i4 s'exécute.

B. Les mesures de sûreté visant la réadaptation sociale du délinquant

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Certaines s’appliquentVocational training
aux mineurs institute approved
seulement. by s’appliquent
D’autres the Governmentaussi
of Ccameroon
bien aux mineurs
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qu’aux majeurs. En effet, le mineur
CIFADDEG de 10
is a School à 14Multinational
of the ans est pénalement responsable
University of mais ne peut
Ambam (UMA)
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faire l'objet que des mesures spéciales prévues par la loi. Ces mesures consistent pour l'essentiel
en des mesures de sûreté appelées mesures de protection, d'assistance et d’éducation.
1. Le placement en internat
Il consiste à admettre le mineur soit dans un centre d'accueil soit dans une institution
spécialisée telles que les centres éducatifs appropriés aux mineurs délinquants en âge scolaire.
Lorsqu'ils ont dépassé l’âge scolaire. Les mineurs peuvent être admis soit dans un centre de
formation professionnelle, soit dans un centre de soins habilités. Selon l'article 724 du CPP,
cette mesure est toujours guidée par l'intérêt supérieur du mineur.
2. La liberté surveillée et l'attribution de la garde
La liberté surveillée consiste à laisser le mineur libre tout en chargeant une personne d'assurer
sa surveillance. Aux termes de l'article 724-a CPP, l'attribution de la garde est faite au parent,
au tuteur, à un gardien ou à toute personne digne de confiance. Ces mesures peuvent durer le
temps nécessaire à la rééducation du mineur. Toutefois, elles ne peuvent se prolonger après
l’âge de 21 ans. Si le mineur s’évade, un mandat peut être délivré contre lui afin d’être ramené
à l’institution ou auprès du surveillant.

3. L’internement dans une maison de santé


Sa finalité première est le traitement psychologique ou mental du délinquant. La mesure est
applicable lorsque l’infraction est un crime ou un délit passible de l’emprisonnement supérieur
à 2 ans. L’internement est prévu pour une durée indéterminée. Elle dure tant que le dément
constitue une menace pour la société. Lorsque le prévenu n’est qu’un infirme mental,
l’internement ne peut excéder 5 ans. Ce maximum est de 2 ans pour les alcooliques et les
toxicomanes. Exceptionnellement les articles 43 et s. du CP. •
4. Les mesures de surveillances et d’assistance postpénales
Ce sont des mesures de prévention de la récidive qui consistent à soumettre pendant une durée

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Vocational
déterminée, le délinquant condamnétraining institute
à une approved
peine by the Government
d’emprisonnement of Ccameroon
à l’exécution d’un certain
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nombre d’obligations. CIFADDEG
Les obligations en question
is a School s’apparentent
of the Multinational à uneofsorte
University Ambam de (UMA)
mise à l’épreuve
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et de suivi socio judiciaire. Leur durée ne peut excéder 5 ans. Ces obligations peuvent être
générales. Exemple : établir son domicile en un lieu donné. Elles peuvent aussi être spéciales.
Exemple : s’abstenir de fréquenter certains lieux ou certaines personnes.
Section 2. L’individualisation de la sanction par le juge
Le juge peut alléger la peine tout comme il peut l’alourdir.
Paragraphe 1. Les techniques d’atténuation de la peine
On distingue les excuses atténuantes des circonstances atténuantes.
A. Les excuses atténuantes
1. Les différentes excuses atténuantes
On peut en citer cinq :
La démence partielle
Toute démence ne donne pas lieu à une absence totale de discernement. Certaines démences
dites partielles ne constituent que des cas de déficit de discernement. Dans ces cas de simple
infirmité mentale, la loi prévoit non pas d’exonérer totalement l’auteur des faits, mais de lui
accorder une excuse atténuante (art 78 CP).
La minorité
Le mineur de 14 à 18 ans est pénalement responsable mais, pour cet être immature, la loi
prescrit qu’il bénéficie automatiquement d’une excuse légale (art 80 CP)

La crainte révérencielle
Elle se réalise d’une part à l’égard du mineur ayant agi sous la contrainte de ses parents ou de
son tuteur ; D’autre part, il y a crainte révérencielle lorsqu’un subalterne a commis une
infraction - sous la contrainte de son supérieur hiérarchique.
La provocation
IL. y a provocation lorsqu’un acte illégitime de nature à faire perdre à une personne normale
la maîtrise de soi est à l’origine d’une infraction. Toutefois, ii ne doit pas avoir disproportion
entre la provocation et la riposte. Les menaces

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Vocational
La menace est en principe training
une forme deinstitute
crainteapproved by theàGovernment
morale mais of Ccameroon
condition qu’elle n’aboutisse pas
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à causer une fraction CIFADDEG
pouvant entrainer
is a School la mort
of the ou les blessures
Multinational graves
University à la(UMA)
of Ambam victime. Si elle
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aboutit à cela elle n’exonère pas l’auteur des faits mais constitue seulement une excuse
atténuante.
2. L’effet de l’excuse atténuante
L’excuse atténuante n’est pas une cause d’irresponsabilité. Elle n’exonère pas de la peine, elle
la réduit seulement par rapport à la peine normalement encourue. Lorsque c’est la peine de mort
qui est encourue ou celle d’emprisonnement à vie, elle réduit le maximum de la peine
d’emprisonnement à 10 ans. Dans les autres cas de peines d’emprisonnement, la peine
effectivement encouru par le délinquant excusé ne peut être supérieur à 5 ans ni cependant
inférieur à 10 ans en cas de crime. En cas de délit le maximum est la moitié de la peine
normalement en Corée et le minimum de l’emprisonnement et de 5 jours tandis que l’amende
peut être réduite à un franc symbolique (articles 97 et 92 du code pénal).
B. Les circonstances atténuantes
1. La notion de circonstance atténuante
Les différentes circonstances atténuantes ne sont prévues par aucune disposition légale. Ce sont
les éléments de fait susceptibles d’être pris en compte par le juge en vue d’abaisser la peine en
dessous du minimum prévu par la loi. Le juge en a la libre appréciation. Ex: l’absence de
condamnation antérieure, la spontanéité des aveux, les efforts en vue de réparer le préjudice
causé (articles 90 et suivants code pénal).

2. L’effet de la circonstance atténuante


Elles agissent sur le minimum de la peine qu’elle contribue à réduire. Lorsque la peine encourue
est la peine de mort, le minimum de la peine peut être réduit jusqu’à 10 ans d’emprisonnement.
Lorsqu’il s’agit d’un emprisonnement à vie, ce minimum est de 5 ans. Le minimum est d’un an
dans les autres cas. Tel est l’effet des circonstances atténuantes lorsque les infractions commises
est un crime. Lorsqu’il s’agit d’un délit le minimum de la peine d’emprisonnement est de 5
jours et le minimum de l’amende peut être un franc symbolique-

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Vocational2.
Paragraphe training institute approved
Les techniques by the Government
d’aggravation of Ccameroon
de la peine
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Il s’agit essentiellement des iscirconstances-aggravantes.
CIFADDEG On distingue
a School of the Multinational University of Ambamles circonstances
(UMA)
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aggravantes générales des circonstances aggravantes spéciales*
A. Les circonstances aggravantes générales
Elles sont en principe applicables à toutes infractions.
1. La récidive
La récidive fait référence au délinquant qui ayant eu à commettre une infraction donnée, vient
à commettre à nouveau une infraction de même nature. C’est le délinquant récalcitrant. Aux
termes de l’article- 88 du CP, le récidiviste encourt le double de la sanction prévue par le texte
d’incrimination.
2. Le statut de fonctionnaire
Lorsqu’un fonctionnaire est chargé de prévenir ou de réprimer une infraction et qu’il revient à
commettre lui-même, cette infraction la loi prévoit qu’il soit sévèrement puni. Exemple : un
surveillant de salle examen reconnu coupable de fraude à cet examen. Comme le récidiviste, le
fonctionnaire encourt le double du maximum de la peine normalement prévue. Le concept de
fonctionnaire quant à lui renvoie ici de manière générale à tout agent public ou toute personne
.investie d’une mission de service public.
B. Les circonstances aggravantes spéciales
Elles ne sont applicables qu’aux infractions pour lesquelles la loi les a édictées. Elles sont de
deux catégories.

1. Les circonstances aggravantes réelles


Elles se rapportent aux circonstances ayant entraîné la Commission du crime (le moment de la
commission, le lieu de la commission, la manière dont le crime a été commis etc...). Exemple :
l’article 320 aggrave la sanction du vol commis avec violence, par escalade ou à l’aide d’une

Vocational training institute authorised by the Government of Cameroon the 21st october 2009
by Order N°217/MINEFOP/SG/DFOP/SDGSF/SACD and its subsequent renewals
CIFADDEG is a School of the Multinational University of Ambam (UMA) – Phone (00237) 677 83 14 77
Centre International de Formation Appliquée
en Démocratie, Développement, Ethique et Gouvernance
International Applied Training Centre
in Democracy, Development, Ethics and Governance
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by Order N°217/MINEFOP/SG/DFOP/SDGSF/SACD of the 21st october, 2009
2. Les circonstances
CIFADDEG aggravantes
is a School of the Multinationalpersonnelles
University of Ambam (UMA)
E-mail : cifaddeg@univ-ambam.org Site Web : www.univ-ambam.org
Elles sont relatives à la personne du délinquant. Elles peuvent ainsi tenir à la nature de la relation
qui existe entre le criminel et la victime. Elles peuvent aussi tenir à la fonction occupée par le
délinquant. Exemple : lorsque l’escroquerie est commise, par une personne quelconque elle est
commise par un employé au préjudice de son patron ce maximum est de 20 ans (articles 318 et
321 CP).

Fin du cours

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