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REPUBLIQUE TOGOLAISE

Agence Togolaise de Presse


BULLETIN QUOTIDIEN D’INFORMATION

24 octobre 2023

JUSTICE/TRIBUNAL MILITAIRE :
LE JUGEMENT DE L'AFFAIRE MINISTÈRE PUBLIC
CONTRE LE CAPORAL-CHEF SONGUINE
OUVERT
Lomé, 24 oct. (ATOP) - Le
procès concernant l'affaire
Ministère public contre le caporal-
chef Songuine et autres s’est
ouvert le lundi 23 octobre au
tribunal de Grande Instance de
Lomé.
Le procès a rassemblé le
président du tribunal militaire et
ses accesseurs, six jurés, des Lancement du procès
membres de la chambre criminelle du tribunal militaire et des sept
prévenus assistés de leurs avocats. Il est lié à l’affaire de l’assassinat de
Toussaint Madjoulba, Commandant du Bataillon d’intervention rapide
(BIR).
L’audience est publique. Le procès s’est déroulé dans la sérénité
et dans la quiétude. Les débats sont ouverts et se poursuivent demain.
ATOP/SED/TD

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ECHOS DE LA CAPITALE
TRANSPORT AÉRIEN / 9ÈME RÉUNION DU COMITÉ DIRECTEUR DU PROGRAMME
AFRICAIN DES PROCÉDURES DE VOLS:
LES ACTEURS DES 35 PAYS MEMBRES PLANCHENT SUR L’EXAMEN
DU BUDGET 2024

Lomé, 24 oct. (ATOP) – Des experts et directeurs des Agences nationales de


l’aviation civile (ANAC) des 35 pays membres du Comité directeur du programme africain
des procédures de vols (AFPP) prennent part du 23 au 25 octobre à Lomé, à leur 9 ème
réunion consacrée à « l’examen du budget 2024 » dudit programme.

Le ministre Atcha-Dedji prononçant son discours... ... suivi par l'assistance


Cette réunion est organisée par l’OACI, en collaboration avec l’ANAC du Togo.
Outre les questions liées au budget de 2024 et de toutes celles susceptibles d’améliorer le
fonctionnement de ce programme, il est également prévu, l’examen des activités menées
en 2022 et 2023, l’approbation du programme de travail de l’année 2024 et l’étude de l’état
de mise en œuvre des décisions prises lors de la huitième réunion de l’AFPP. Les travaux
de cette réunion de Lomé devront aussi permettre à l’Organisation de l’aviation civile
internationale (OACI) d’avoir les orientations supplémentaires nécessaires à la mise en
œuvre de la sécurité de la navigation aérienne.
Le ministre des Transports routiers, aériens et ferroviaires, Affo Atcha-Dédji a dit
être convaincu que les délibérations de cette réunion déboucheront sur des actions qui
permettront à l’AFPP de continuer à jouer son rôle de facilitateur, pour la mise en œuvre
de la navigation basée sur les performances et des procédures de vols dans l’intérêt de
l’amélioration de la sécurité et de l’efficacité de la navigation aérienne en Afrique et dans
l’Océan indien.
Le directeur de l’ANAC, col. Dokisime Gnama Latta a indiqué que la rencontre de
Lomé revêt une importance capitale et déterminante pour la suite de l’AFPP en ce sens
qu’un nouveau cadre juridique qui réduira la charge administrative des États membres et
de l'OACI à l'avenir verra le jour.
Le représentant du directeur de l’Agence pour la sécurité de la navigation aérienne
en Afrique et à Madagascar (ASECNA), Sumsa Komla Améwokpo a invité les membres
du comité dudit programme à tout mettre en œuvre pour donner à l’AFPP les moyens
nécessaires à la réalisation de sa mission. « Il s’agit notamment des moyens pour assurer
son bon fonctionnement et surtout la mise à disposition des experts en conception, des
procédures de vol pour renforcer l’effectif actuel en place malgré les difficultés récurrentes
de compétences dans ce domaine », a ajouté M. Sumsa.

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Le programme africain des procédures de vols (AFPP) mis sur pied en juin 2014
vise à renforcer les capacités des experts des autorités de l’aviation civile des pays
africains et ceux de l’Océan indien en matière de navigation conventionnelle et de les
outiller pour la surveillance des obstacles. Il aide les Etats à élaborer, approuver, mettre
en œuvre et faire le suivi des procédures de vol.
ATOP/AR/KYA

NOUVELLES DES PREFECTURES


KLOTO/ VULGARISATION DES TEXTES DE LA HAPLUCIA:
DES ELUS ET CADRES MUNICIPAUX DES COMMUNES DE KLOTO ET D’AGOU
RENFORCENT LEURS CAPACITES

Kpalimé, 24 oct. (ATOP) - Des élus


et cadres municipaux des communes des
préfectures de Kloto et d’Agou prennent
part, le lundi 23 octobre à Kpalimé, à un
atelier de renforcement de leurs capacités
sur leur participation à la prévention et à
lutte contre la corruption et les infractions
assimilées.
Organisé par la Haute Autorité de
Prévention et de Lutte contre la Corruption
et les Infractions Assimilées (HAPLUCIA),
cet atelier a reçu l’appui technique et Les participants et les officiels
financier de la GIZ à travers le Projet Bonne Gouvernance financière.
L’objectif est de renforcer les capacités des élus et cadres municipaux des
communes sur la bonne gouvernance et la transparence dans la gestion des collectivités
territoriales. Il s’agit de présenter aux élus et cadres municipaux l’organisation, le
fonctionnement et les missions de la HAPLUCIA ; de renforcer leur participation citoyenne
à la lutte contre la corruption ; intensifier l’intégrité et la redevabilité des élus et cadres
municipaux ainsi que la transparence dans la gestion des affaires communales.
Pendant la journée, ces cadres et élus locaux vont prendre connaissance des
communications portant sur la corruption, ses causes, ses manifestations et ses
conséquences ; sur le rôle et responsabilités des élus locaux en matière de prévention et
de lutte contre la corruption et la répression des actes de corruption et d’infractions
assimilées.
Ces communications seront suivies de débats et des recommandations seront
formulées à l’endroit des divers acteurs impliqués dans la prévention et la lutte contre la
corruption.
Le président de la HAPLUCIA, Aba Kimelabalou a rappelé que la Convention des
Nations Unies contre la corruption, en son article 7 encourage les Etats parties à
envisager des mesures qui favorisent l’offre de programme d’éducation et de formation qui
permettent aux fonctionnaires et autres agents publics de s’acquitter de leurs fonctions de
manière correcte, honorable et adéquate et les fassent bénéficier d’une formation
spécialisée et appropriée qui les sensibilise davantage aux risques de corruption inhérents
à l’exercice de leurs fonctions.

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« Dans le cadre de la politique de décentralisation amorcée en 2019, la question de


la corruption apparaît comme une donnée fondamentale de mise en cause des élus
locaux dans l’exercice de leurs fonctions » a déclaré le président. Il a énuméré entre
autres causes de révocation des élus locaux ou de leur destitution, le détournement des
fonds publics, la concussion et/ou corruption, les emprunts d’argent sur les fonds de la
commune.
Le représentant du préfet de Kloto, Hodénou Alognon Kpénou a souligné que cette
activité mérite d’être soutenue, précisant que le pari du développement ne saurait être
gagné si des actions d’enverguer ne sont pas engagées pour extirper le mal de son puits.
Il a invité tous les acteurs à s’impliquer dans cette lutte contre la corruption.
ATOP/AYH/GMM
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KPENDJAL :
LA POPULATION SENSIBILISEE SUR LA COHÉSION SOCIALE
ET LE VIVRE ENSEMBLE

Mandouri, 24 oct. (ATOP) - Un


atelier de renforcement de capacités des
populations de Kpendjal et de Kpendjal-
Ouest sur la cohésion sociale, les droits
humains, et la prise en charge
psychosociale se tient du 23 octobre au 6
novembre.
Organisée par le Groupe de réflexion
et d’appui Femme, Démocratie et
Développement (GF2D), la rencontre est
financée par l’UNICEF. Elle a regroupé des
leaders communautaires et religieux, des Des participants
parajuristes, des enseignants, des chefs traditionnels, des jeunes, des déplacés et des
handicapés. Les activités sont organisées à Mandouri et Borgou dans le Kpendjal, à Naki
et Pogno dans le Kpendjal-Ouest.
Cet atelier se situé dans le cadre de l'exécution du projet d'amélioration de
l'accès aux services de qualité et protection des enfants et des femmes exposées au
risque de violence et d'exploitation. Son objectif est d’amener les participants à préserver
la paix et la sécurité dans leurs localités respectives.
Au cours des travaux, les participants seront formés sur les notions telles que : les
droits humains et le vivre-ensemble, les violences basées sur le genre (VBG), les abus et
l'exploitation sexuel, la protection juridique contre les violences basées sur le genre, la
cohésion sociale et la communication non violente. D’autres modules sont également au
programme notamment des notions d'accueil, l'écoute, la prise en charge psychosociale et
mentale.
A l'ouverture de l’atelier, le préfet de Kpendjal-Ouest, Atchartchao Gnanta, a félicité
les organisateurs pour leur détermination et remercié les partenaires financiers et
techniques qui œuvrent aux côtés du gouvernement togolais pour la lutte contre les
violences de tous genres et l'extrémisme violent. Il a convié l'auditoire à collaborer avec
les forces de l'ordre et de sécurité en dénonçant des personnes suspectes pour le
maintien de la paix et de la sécurité.
La secrétaire générale adjointe du GF2D, Mme Bernadette Assionvi Tomety, a
relevé l’état vulnérable des populations des préfectures de Cinkassé, Kpendjal et de
Kpendjal-Ouest, des localités limitrophes du Ghana, du Bénin et surtout du Burkina-Faso

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exposées aux attaques terroristes. Mme Tomety a insisté sur la cohésion sociale, la
synergie d'action et la bonne collaboration des populations avec les forces de l'ordre et de
sécurité.
Le directeur préfectoral de l'Action sociale, Dalle Tchiopa ; le secrétaire général de
la préfecture de Kpendjal et celui de la mairie respectivement Barnabo Fékoine et Nabede
Essowoè ont assisté à l’ouverture. ATOP/GEK/MG
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HAHO/LUTTE CONTRE LE CANCER DE SEIN ET DE L’UTERUS :
LE PERSONNEL ET ELEVES PROFESSEURS DE L’ENFPE NOTSE SENSIBILISES
SUR LE DEPISTAGE PRECOCE

Notsè, 24 oct. (ATOP) - Le


personnel et les élèves professeurs de
l’Ecole normale de formation des
professeurs d’écoles (ENFPE) de Notsè ont
été sensibilisés, le lundi 23 octobre, sur la
prévention précoce du cancer de sein et de
l’utérus dans le cadre de la célébration
d’« Octobre rose ».
Cette sensibilisation est à l’initiative
de l’administration de l’ENFPE qui entend
prévenir le cancer de sein et de l’utérus au
sein des élèves professeurs, en leur donnant Présentation des tumeurs de cancers
les moyens de lutter contre ces maux en faisant des contrôles réguliers afin de leur
permettre de poursuivre leurs carrières professionnelles.

L'assistance L'honorable Kayi Lawson lors de la sensibilisation


La sensibilisation a été animée par l’assistant médical du Centre de prise en chargé
des urgences sanitaires (CPECUS) de Notsè, Koudafan Elom. Il a défini les types de
tumeurs, leurs formes et manifestations cliniques, les physiopathologies du cancer de sein
et de l’utérus, les causes et les conséquences sur la vie des jeunes filles et femmes.
L’orateur a également énuméré les méthodes de prévention, les types de dépistage
et les modes de prise en charge des cancéreux. Il a fait savoir qu’une tumeur est une
grosseur plus ou moins volumineuse due à une multiplication excessive des cellules
normales. « Les tumeurs dites bénignes ne sont pas cancéreuses tandis que les malignes
se développement rapidement et envahissent les autres tissus. La forme la plus grave
correspond à une extension plus large dans tout l’organisme », a souligné l’assistant
médical. Il a précisé que les facteurs de risque du cancer de sein sont liés entre autres, à
l’âge, à l’environnement et à une prédisposition personnelle. M. Koudafan a invité les
participants au dépistage précoce du cancer de sein et de l’utérus qui consiste à un

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examen physique (la palpitation), la mammographie et biopsie percutanée du cancer du


sein.
La rencontre s’est déroulée en présence du directeur de l’ENFPE, Adanglo Kouani
et la député Raymonde Kayi Lawson. Celle-ci a demandé aux participants de travailler à
leur bien-être en allant se faire dépister pour une prise en charge précoce. Elle a ajouté
que cette sensibilisation s’inscrit aussi dans une campagne lancée sous la houlette du
chef de l’Etat Faure Gnassingbé pour inciter les jeunes filles et femmes au dépistage
précoce du cancer de sein et de l’utérus qui éliminent plus de 70% de femmes dépistées
au Togo.
La séance a été également marquée par l’exécution de l’hymne national, normalien
et des chants populaires exécutés par la chorale de l’ENFPE, un sketch sur la nécessité
pour les filles et les femmes de se faire dépister précocement afin de préserver leur vie.
ATOP/YM/BA
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KOZAH/EMPLOYABILITE DES JEUNES DANS LE SECTEUR AGRICOLE DANS
L’ESPACE CEDEAO :
35 JEUNES SE FORMENT EN TECHNIQUES DE SELECTION VARIETALE DES
SEMENCES A KARA

Kara, 24 oct. (ATOP) – Trente-cinq


jeunes dont sept filles des différentes
régions du pays, prennent part à un atelier
de formation en « Techniques de sélection
variétale des semences qui résistent au
changement climatique » du 23 au 27
octobre à Kara.
Cette formation assurée par l’Institut
togolais de recherche agronomique (ITRA),
bénéficie du soutien financier de la
commission de la Communauté
Les participants économique des Etats de l’Afrique de l’ouest
(CEDEAO). Elle intervient dans le cadre de la mise en œuvre de la Stratégie régionale de
l’employabilité des jeunes dans le secteur agro-sylvo-pastoral et halieutique de la
CEDEAO et répond au projet de mise en place d’une Unité de valorisation des innovations
agricoles et agroalimentaires (UVI2A) de l’ITRA.
La formation regroupe des chercheurs des universités et instituts de recherche, des
doctorants et étudiants en master, ainsi que d’autres jeunes avec une idée de projet dans
le domaine agricole, écologique et agroalimentaire.
L’objectif est de promouvoir le maintien et l’insertion socioprofessionnelle de 100
jeunes/chercheurs dont 30% de femmes dans le secteur agro-sylvo-pastoral, halieutique
et les chaines de valeur pour réduire le sous-emploi et le chômage des actifs et minimiser
l’exode rural et les migrations incontrôlées. Il s’agit de donner des outils nécessaires aux
jeunes pour qu’ils servir de relais entre les structures de recherche et les agriculteurs afin
de créer leurs propres entreprises et mettre à la disposition des utilisateurs des intrants
agricoles répondant au contexte du changement climatique.
Les travaux porteront sur une introduction générale à l’amélioration variétale, les
connaissances des modes de reproduction, la notion de variété et des méthodes
d’amélioration des plantes. Ils seront également édifiés sur la sélection variétale et
l’utilisation des biotechnologies en amélioration variétale.

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Le conseiller à la commune Kozah 1, représentant du maire, Awadé Massama-


Esso, a indiqué que tout comme les autres pays de l’espace communautaire, le Togo subit
les effets du changement climatique et cette formation vient à point nommé impliquer les
jeunes pour appuyer les producteurs dans la sélection des semences variées qui résistent
au choc du changement climatique. Il a ajouté que ces jeunes vont apprendre des
méthodes d’identification des caractéristiques des sols et la maîtrise des techniques de
protection de l’environnement et de la gestion de l’eau. M. Awadé a souligné qu’au-delà du
renforcement des capacités de ces jeunes, cette formation va développer l’esprit
d’entreprenariat et de solidarité entre eux et dont l’effort collectif avec les autres acteurs de
la société permettra de booster l’agriculture togolaise. Le conseiller Awadé a encouragé
les bénéficiaires à s’y mettre tout au long des travaux pour tirer meilleur profit.

Vue partielle des participants ... ...suivant le mot d'ouverture de M. Awadé


Le directeur régional de l’Agriculture et de l’Elevage Kara, Anadi Boyodjéba a
signifié que cette initiative est d’une importance capitale en ce sens qu’elle permet non
seulement de créer les emplois des jeunes mais surtout de leur donner des outils
nécessaires pour s’auto employer et d’améliorer les revenus des producteurs agricoles. Il
a profité pour exprimer sa gratitude à la commission de la CEDEAO et au gouvernement
togolais qui ne ménage aucun effort en matière de l’amélioration des conditions de vie des
populations.
Le directeur scientifique à l’ITRA, Dr. Akata Eyanawa avait souligné que l’une des
solutions durables c’est de pouvoir trouver des mécanismes pour développer des variétés
qui répondent aux contraintes du changement climatique et limitent l’utilisation des
pesticides.
ATOP/TAL/KYA
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ENGAGEMENT POLITIQUE DE LA GENT FÉMININE :
LES FEMMES DE LA KOZAH EN JOURNÉE DE RÉFLEXION À KARA

Kara, 24 oct. (ATOP) - Une journée de réflexion et d’échanges autour des idéaux
de développement intégral prôné par le chef de l’Etat a réuni le samedi 21 octobre à Kara,
des femmes de la préfecture de la Kozah, membres de différents groupes de femmes.
Cette initiative, émane de l’association Rassemblement des Femmes Unies pour le
Développement (RFUD) en collaboration avec le Mouvement des Femmes Unir (MFU) et
la Fédération des Unions de Femmes de la Kozah (FUFK). Il est question à travers cette
journée de consolider l’union et la concorde entre toutes les femmes de la Kozah
engagées pour le développement, la promotion et l’encrage politique du parti Union pour
la République.
Cette assise a permis aux femmes de revisiter le rôle majeur qu’elles jouent dans le
développement du Togo et les mesures incitatives prises par le gouvernement pour leur

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accompagnement. Elle a également servi de cadre pour inciter davantage les femmes à
plus d’engagement patriotique pour un développement intégral et inclusif.
Les participantes ont planché sur les comportements citoyens à adopter pour
relever les défis du développement du Togo et de la préfecture de la Kozah en
l’occurrence, à travers diverses thématiques développées au sein de deux panels. Il s’agit
de : « Femmes citoyennes modèles et actrices de développement » ; « Femmes et
développement socioéconomique : mécanismes incitatifs d’accès aux crédits » et « inciter
les femmes à plus d’actions civiques ».
L’une des panelistes, Prof. Houzou-Mouzou Prénam, médecin Lieutenant-colonel a
souligné que cette journée suscite le réveil des femmes en tant que mères et épouses
pour un changement de comportement qui commence depuis la cellule familiale où elles
doivent donner de bon exemple à travers leurs actions d’éducation, de santé, d’entretien
et de protection de l’environnement immédiat et professionnel. Selon elle, seule une
approche participative de l’ensemble des citoyens permet de mieux apprécier l’impact des
actions de développement inscrites dans la feuille de route gouvernementale 2020-2025.
La paneliste sensibilisé les femmes qui sont au premier plan des actions de
développement à plus de sursaut patriotique et d’actions civiques et citoyennes pour le
bien de tous.
La présidente du RFUD, Mme Kpékpassi Somiéalo a convié les participantes à
s’approprier davantage les idéaux du développement durable et à s’engager dans des
groupes de femmes pour mieux bénéficier des formations en leadership féminin. Elle a
exhorté les femmes présentes à relayer les messages reçus à leurs consœurs dans leurs
groupes respectifs.
Le maire de la commune Kozah 1, Pidabi Pawoubadi, qui a donné le ton aux
travaux de cette journée a salué l’initiative. Il a convié les femmes à garder cet élan de
mobilisation par lequel elles peuvent être de bonnes actrices de développement, dans un
esprit de décentralisation, avant de passer en revue tous les efforts du chef du président
fondateur du parti UNIR, pour la promotion des femmes au Togo.
Plusieurs cadres, élus locaux, leaders communautaires, militantes et
sympathisantes du parti UNIR/Kozah ont pris part à cette journée. ATOP/BH/BV
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TCHAOUDJO/« MOIS DU CONSOMMER LOCAL » :
LA 4EME EDITION DEMARRE CE MERCREDI A SOKODE

Sokodé, 24 oct. (ATOP) – La 4ème


édition du « Mois du consommer local »,
lancée le 9 octobre dernier au plan national,
démarrera officiellement, le mercredi 25
octobre à l’Hôtel Centrale de Sokodé, chef-
lieu de la région Centrale.
L’évènement dédié à la promotion
des produits « Made in Togo » est organisé
par le ministère du Commerce, de
l’Artisanat et de la Consommation locale, à
travers sa direction régionale de la
Centrale, en collaboration avec la Des officiels visitant un stand (photo archive)
commission de l’Union économique monétaire ouest africaine (UEMOA).
L’objectif visé par cette initiative est d’intensifier des actions de promotion de la
consommation des biens et services locaux, en appui à celles entreprises tout au long de
l’année.
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Cette 4ème édition a pour thème « Quelles stratégies pour stimuler la consommation
locale des biens et services locaux ». Elle vient réaffirmer la volonté du gouvernement de
faire de la consommation locale, un des leviers incontournables pour la transformation
structurelle de l’économie nationale. Il s’agit pour les plus hautes autorités du pays « de
valoriser davantage nos potentialités productives, agroalimentaires, artistiques,
artisanales, textiles, cosmétiques, ainsi que dans le domaine des services et de
l’innovation ».
Le lancement officiel sera suivi d’un panel d’échanges avec les jeunes promoteurs
des PME/PMI qui œuvrent dans la production, la transformation et la commercialisation
des produits et services locaux dans la région Centrale sur le thème de l’édition 2023. Il
est également prévu deux jours d’expositions-ventes de ces produits dans l’enceinte dudit
hôtel.
Par ailleurs, l’événement sera l’occasion pour les parties prenantes de dresser le
bilan des éditions précédentes et de renforcer la compétitivité des entreprises togolaises.
Selon le ministère du commerce, les éditions précédentes du « Mois du consommer
local » ont eu des retombées positives sur les acteurs de la chaîne de la consommation
locale, avec une augmentation de près de 40% du chiffre d’affaires et le renforcement des
effectifs dans les secteurs des cosmétiques, de l’habillement et de l’agroalimentaire.
ATOP/MEK/KYA

DOSSIER
PROMOTION D’UN TRAVAIL DECENT :
LE MANQUE D’UNE REGLEMENTATION SPECIFIQUE PARTICIPE A LA
VULNERABILITE DES TRAVAILLEUSES DOMESTIQUES
Par TANKROUKOU Daka Ignace

Une législation ou une règlementation


spécifique du secteur des travailleurs/euses
domestiques est nécessaire du fait des spécificités
de ce secteur d’activité. Le manque d’un texte formel
contribue à la vulnérabilité des travailleuses
domestiques dont les conditions de travail sont déjà
précaires. Selon les derniers chiffres de l’INSEED,
seulement 30,9% des actifs de ce secteur informel
disposent d’un contrat de travail (ERI-ESI, 2017).
Les travailleuses domestiques sont
fréquemment victimes de toutes sortes de
maltraitances, comme les violences physiques,
morales et psychologiques, et les harcèlements
sexuels. Pour mesurer l’ampleur de ces violations et,
contribuer à la protection des droits des travailleuses Une travailleuse domestique
domestiques, le Centre de recherche et d’action sur les droits économiques sociaux et
culturel (CRADESC) basé à Dakar au Sénégal, avec l’appui financier de la Fondation pour
une Société Juste (FJS), a mené, en octobre 2022, une étude sur la situation de ces
dernières dans la capitale togolaise.

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Cette étude porte sur la documentation des violations des Droits économiques,
sociaux et culturels (DESC) des travailleuses domestiques, pour porter le plaidoyer en
Afrique de l’Ouest. Lomé, la capitale du Togo fait partie des zones d’étude qui s’étendent
sur neuf pays de la sous-région ouest africaine. Ainsi, à côté d’une documentation
générale englobant l’ensemble des pays concernés par le projet, une étude spécifique
relative aux DESC des travailleuses domestiques du Togo a été faite.
Selon les chiffres clés de cette étude, 35,5% des travailleuses domestiques sont
des mineures ; 28,49% n'ont jamais été à l'école ; 47,04% ne disposent pas de contrat
écrit ; 85,47% perçoivent moins de 27.000 FCFA le mois ; 77,08 % n'ont pas été déclarées
à la sécurité sociale ; 50,62% de ces travailleuses interrogées ont une fois subi des actes
de violences chez leurs employeurs ; 82,22% sont exclues du repas collectif. En cas de
maladie, 61% ne reçoivent pas d'aide de la part de leurs employeurs. Sur l’ensemble des
victimes de violences, 40,74% sont des mineures ; 98,75% ne sont membres d'aucune
organisation syndicale ou de la société civile pour défendre leurs droits.
Au Togo, 21.807 travailleuses domestiques dont 80,29% étaient des femmes.

Renforcer l’existence de données permettant de renseigner les politiques publiques


La directrice du CRADESC, Dr
Fatima Diallo souligne que cette enquête au
niveau du Togo fait partie d’une série
d’études menées dans neuf pays de
l’Afrique francophone mais aussi en
Gambie. « Nous avons déjà commencé la
validation des résultats de ces études dans
plusieurs pays, le Togo est le 6 e pays où
nous réalisons la validation de ces études
après avoir pris au moins une dizaine de
jours pour la collecte des données », a-t-
Dr Diallo (2e de la gauche) lors de l'ouverture de l'atelier elle souligné. L’objectif de ces études,
de restitution de l'étude précise Dr Diallo, est de renforcer l’existence
des données qui permettent de renseigner les politiques publiques en matière de mesures
à prendre pour la protection et la défense des droits des travailleurs domestiques.
Les études reviennent largement sur une analyse critique du cadre juridique au
niveau régional et au niveau de chaque pays. « Ce qu’on constate, c’est qu’il y a
énormément de limites, il y a peu de pays où nous avons une loi spécifique qui concerne
les travailleurs domestiques et la plupart du temps aussi les législations que nous avons
sur le droit du travail n’intègre pas convenablement la spécificité du travail domestique et
dans la réalité c’est que les travailleurs domestiques vivent largement dans la précarité »,
a-t-elle indiqué.
Au niveau du Togo, spécifiquement on constate qu’une bonne partie de ces
travailleurs domestiques sont des mineurs qui sont dans la précarité absolue. La plupart
de ces travailleuses domestiques n’ont pas droit au congé payé malgré les dispositions de
la législation de travail. « Nous voulons à travers ces études constituer des données
scientifiques probantes qui permettent non seulement de quantifier, mais aussi, de
caractériser les conditions de travailleuses domestiques au niveau du pays et aussi faire
des recommandations en vue de l’amélioration de la situation globale des travailleurs
domestiques » a mentionné la directrice. Des recommandations seront faites à l’endroit de
l’Etat, des centrales syndicales, des organisations de la société civile et aussi au niveau
des travailleurs domestiques eux-mêmes membres des associations de défense de leurs
droits.

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Dr Tsolényanu Komi, président de la Plateforme des organisations de défense des


droits des employés domestiques au Togo (PODDED-Togo), une organisation qui réunit
une vingtaine de syndicats, d’agences de placement, d’ONG et de la Société civile abonde
dans le même sens. « A un moment donné, nous avons constaté que la problématique
d’exploitation et de traite de cette couche sociale (travailleuses domestiques) est
préoccupante au Togo. Nous nous sommes réunis en une plateforme pour rappeler à
l’autorité, l’ambiguïté et l’ampleur du mal », a-t-il confié. Dr Tsolényanu rappelle que
depuis 2014, ils ont mené de plaidoyers et de sensibilisation et que l’autorité prête, de plus
en plus, une oreille attentive à leurs appels. « Aujourd’hui nous nous sommes constitués
en interface et nous travaillons tous les jours pour rappeler ces problèmes pour que des
réformes soient opérées. Nous avons mené une étude sur les conditions des travailleuses
domestiques, et nous avons constaté qu’ils sont victimes quotidiennement de longue
journée de travail, de logements insalubres, de salaires de misère, de traitements
inhumains et dégradants. Aujourd’hui, nous travaillons avec le ministère de la Fonction
publique qui a mis à disposition des inspecteurs du travail sur toute l’étendue du territoire
qui nous forment et informent également le groupe cible. Ils nous aident également à
régler les conflits avec les employeurs. A ce jour, nous travaillons avec les services de
contentieux de l’Etat telle que la CNSS et l’Agence nationale pour l’emploi (ANPE) ».
Une collaboration agissante
« Nous devons unir nos forces pour protéger cette catégorie de travailleurs sans
eux, nous ne pouvons pas nous en sortir surtout nous les femmes fonctionnaires », a
confié Mme Aïssata. « En tant que fonctionnaire qui part le matin et revient à la maison le
soir, on a besoin de ces travailleurs pour entretenir les enfants et accomplir les tâches
ménagères », a-t-elle précisé.
M. Gaglo Koffi, représentant de la Coordination des centrales syndicales a révélé
que dans leur parcours syndical ils ont rencontré CRADESC, une ONG sénégalaise qui
travaille exclusivement avec les travailleuses domestiques. Elle a bien voulu les
accompagner dans le processus. « Le Togo est devenu un groupe cible pour elle. L’année
dernière, elle est venue et avec nos appuis et celui des autorités, elle a mené une étude
sous-régionale dont le Togo. Les efforts faits au niveau du Togo doivent être poursuivis.
Tout travailleur dans ce secteur d’activité doit être traité comme les autres travailleurs et
avoir les mêmes droits : un contrat de travail dûment signé et établi, un nombre d’heures
raisonnables, le respect des droits et des principes fondamentaux du travail dont la liberté
d’association et le droit à la négociation collective et aussi le droit d’être déclaré à la
CNSS », a-t-il ajouté.

Les textes nationaux de protection des travailleuses domestiques

Le travail prend une place importante dans la République togolaise. La loi fondamentale
dispose en son article 2, que « la devise de la République du Togo est Travail – Liberté –
Patrie ». Il faut rappeler que la première source de droit du travail en général est la
Constitution de la République du Togo. Le droit au travail y est reconnu à l’article 37. Cette
même disposition garantit l’égalité de chance face à l’emploi ainsi qu’une rémunération
juste et équitable à chaque travailleur/euse et assure que nul ne peut être « lésé dans son
travail en raison de son sexe, de ses origines, de ses croyances ou de ses opinions ».
Le code du travail est la législation générale du travail. Il est institué par la loi n°
2021-012 portant Code du travail, modifiée. A l’analyse des premières dispositions, il
apparaît nettement que le code du travail régit l’ensemble des secteurs de travail. Dans
son article 1, le législateur affirme que « le code du travail régit les relations de travail
entre les travailleurs et les employeurs exerçant leurs activités professionnelles sur

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l’ensemble territoire, ainsi qu’entre ces derniers et les stagiaires ou les apprentis placés
sous leur autorité ». Sa portée générale ainsi dégagée, le législateur définit le travailleur
dans l’article 2 en ces termes : « est considérée comme travailleur au sens du présent
code toute personne qui s’engage à mettre son activité professionnelle, moyennant
rémunération, sous la direction et l’autorité d’une autre personne, physique ou morale,
publique ou privée, appelée employeur ». Cette définition du travailleur inclut la
travailleuse domestique dans la mesure où l’activité de cette dernière obéit aux trois
conditions énumérées par le législateur, à savoir l’existence d’un rapport employeur-
employé, d’une prestation de travail et d’une rémunération. Ces trois éléments sont
matérialisés dans le cadre d’un contrat de travail. Ainsi toute relation entre la travailleuse
domestique et son employeur doit respecter le code du travail.

Outre le contrat, la législation générale prévoit une autre source du droit du travail :
c’est la Convention collective interprofessionnelle de travail. C’est ce qui apparaît dans la
formulation du dernier alinéa de l’article premier selon lequel « sauf lorsqu’elles sont plus
favorables au travailleur, les clauses de tout contrat de travail ainsi que les conventions
collectives, doivent être conformes au présent code ».

Dans le cadre du travail domestique, la Convention applicable est la Convention


collective interprofessionnelle du 20 décembre 2011. Son premier article dispose que la
Convention règle les rapports de travail entre l’employeur et son travailleur tels qu’ils sont
définis dans le code du travail. Il ajoute dans son alinéa 2 que tout employeur,
organisation professionnelle, syndicat… est tenu de respecter les dispositions contenues
dans la Convention.

Le code du travail et la Convention collective interprofessionnelle énoncent des


droits reconnus à tout travailleur. Ce sont des droits liés aux conditions de travail, à la
rémunération, à la protection sociale, à la liberté d’association etc. Les DESC doivent être
pris en compte dans l’élaboration du contrat de travail, qui obéit à un certain nombre de
règles.

En outre, d’autres textes encadrent des aspects du travail domestique, entre autres,
des lois sur la sécurité sociale, les conditions d’emploi, la sécurité et la santé au travail,
ainsi que sur la liberté syndicale au Togo.

L’absence d’une réglementation spécifique au travail domestique

Au vu de la spécificité du travail domestique la législation générale du travail, bien


qu'indispensable, ne suffit pas toujours à encadrer efficacement l’activité des travailleuses
et travailleurs domestiques. Les dispositions du code du travail devraient être adaptées au
secteur domestique à travers l’adoption d’une réglementation spécifique. De telle
réglementation existe en Afrique de l’Ouest francophone. C’est l’exemple du Burkina Faso,
du Bénin, de la Mauritanie et du Sénégal ou un décret et des arrêtés sur les conditions
d’emploi et de travail des « gens de maison » ont été pris. Tel n’est pas le cas au Togo.
Pourtant, une réglementation de ce genre était envisageable au regard des dispositions du
code du travail. En effet, l’article 145 du code du travail prévoit « qu'un arrêté du ministre
chargé du travail, pris après avis consultatif du Conseil national du travail, peut, à défaut
ou en attendant l’établissement d’une convention collective, réglementer les conditions du
travail pour une profession déterminée, en s’inspirant de conventions collectives en
vigueur sur le territoire national ».

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NOUVELLES DE L’ETRANGER
CENTRAFRIQUE :
LE PRÉSIDENT ÉVOQUE « DES AVANCÉES MAJEURES » DANS LE PROCESSUS
POLITIQUE ET DE PACIFICATION DU PAYS

Paris (RFI) - En République centrafricaine (RCA), le président Faustin-Archange


Touadéra a affirmé que « des avancées majeures » ont été réalisées dans le processus
politique et de pacification de la RCA, ce 23 octobre 2023 à Bangui, au cours d’une
réunion de suivi des accords de Khartoum. Accords signés en 2019 par le gouvernement
avec 14 groupes armés et censés mettre un terme aux crises qui ont secoué le pays de-
puis plus d'une décennie.
Faustin-Archange Touadéra se félicite des progrès du processus politique et de
pacification en Centrafrique : le chef de l’État accueillait ce lundi 23 octobre 2023 à Bangui
une réunion de suivi des accords de Khartoum – l’Accord politique pour la paix et la
réconciliation en République centrafricaine, l’APPR-RCA, paraphé le 6 février 2019 – et de
la feuille de route de Luanda – signée en septembre 2021 – en présence notamment des
ministres rwandais et angolais des Affaires étrangères, des représentants de l’ONU, de
l’Union africaine et des organisations sous-régionales, dont le président de la commission
de la Communauté économique des États de l’Afrique centrale (CEEAC), Gilberto Da
Piedade Verissimo.

« DES AVANCÉES MAJEURES »

Seize mois après la dernière réunion de suivi, Faustin-Archange Touadéra a assuré


que ces accords demeuraient, selon lui, le cadre de dialogue avec les groupes armés. Il a
salué « des avancées majeures », notamment la dissolution de neuf organisations, parmi
les quatorze signataires de Khartoum.
Mais les principales n’ont pas désarmé et entretiennent l’insécurité dans les régions
frontalières du nord et de l’est de la RCA. La Coalition des patriotes pour le changement
(CPC) a revendiqué deux attaques meurtrières contre l’armée depuis le vendredi 20
octobre.
LA NOUVELLE CONSTITUTION PAS ÉVOQUÉE
Sur le plan politique, le président centrafricain a mis en avant le dialogue
républicain de mars 2022, sans évoquer le contesté referendum constitutionnel de fin
juillet, qui a notamment conduit à un report supplémentaire des élections locales à octobre
2024. Il a aussi appelé à davantage de soutien financier international.
De la nouvelle constitution, pas un mot non plus dans le communiqué final : les
participants ont préféré mettre en avant des « efforts significatifs », en particulier sur la
démobilisation-réinsertion, avec plus de 4 800 hommes pris en charge par le programme
Désarmement, démobilisation, réintégration et rapatriement (DDRR).
Des conclusions qualifiées de « lunaires » par un des cadres de l’opposition
centrafricaine.
Pour rappel, l’APPR-RCA avait été signé le 6 février 2019 à Bangui par le
Gouvernement centrafricain et 14 groupes armés, à la suite de pourparlers menés à
Khartoum au Soudan. Il est le dernier en date d'une série d'accords censés mettre un
terme aux crises qui ont secoué le pays, notamment les épisodes de guerre civile des
années 2012-2014. RFI

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LE PRÉSIDENT TUNISIEN RÉCLAME UNE INTENSIFICATION DES EFFORTS POUR


SOUTENIR LES PALESTINIENS

TUNIS, (Xinhua) - Le président tunisien, Kaïs Saïed, a appelé à "intensifier le


travail diplomatique pour se tenir aux côtés du peuple palestinien face à ces massacres
qui se répètent chaque jour devant le monde entier".
Il a lancé cet appel à l'issue d'une réunion dans la nuit de lundi à mardi avec son
ministre des Affaires étrangères Nabil Ammar.
M. Saïed a chargé le ministre des Affaires étrangères de convoquer plusieurs
ambassadeurs accrédités en Tunisie afin de pouvoir exiger l'application du droit
international humanitaire.
"Ces pays doivent mettre un terme à ces crimes et à ces erreurs. Vingt camions, dont
certains à moitié vides, suffisent-ils pour plus de 2 millions de Palestiniens après 15 jours
de bombardements, de déplacements et de siège ?", s'est interrogé le président tunisien.
XINHUA

SPORTS
LIGUE DES CHAMPIONS FEMININE :
JERRY TSHABALALA PART LA RECONQUETE DU TROPHEE

KOROGHO, (Cafonline) - Plus que quelques jours de patience et la Ligue des


Champions féminine sera lancée à Korogho en Côte d’Ivoire.
Le tournoi se déroulera du 5 au 19 novembre. Huit clubs de tout le continent se
disputeront le titre prestigieux de Reines du football féminin africain.
Vainqueurs lors de la première édition en 2021, les Mamelodi Sundowns ont pour
mission de reconquérir le titre qu’elles ont laissé filer au profit des Marocaines de l'AS Far.
Un objectif clair imposé par Jerry Tshabalala, l’entraineur des Sundowns.
Tacticien de la conquête de 2021, Jerry Tshabalala s'est entretenu avec CAFOnline
avant le déplacement de l'équipe en Côte d’Ivoire. Les championnes de la zone COSAFA
sont versées dans le groupe A où elles rencontreront l'Athletic FC d'Abidjan, hôte du
tournoi, Casablanca et JKT Queens de Tanzanie.
Que ressentez-vous à l'idée de disputer votre troisième Ligue des Champions
féminine de la CAF ?
C'est très excitant de se retrouver en Ligue des champions féminine de la CAF pour
la troisième fois consécutive. Notre objectif a toujours été de dominer le football féminin
africain et ce qui est bien.
Vous avez hérité dans un groupe difficile, avec l'Athletico FC d'Abidjan, Casablanca
et les JKT Queens - que pensez-vous de vos chances ?
Nous nous trouvons dans un groupe très délicat, dans lequel nous jouerons contre
trois équipes très fortes. Nous avons déjà joué contre Casablanca et les JKT Queens ce
qui nous a donné une idée de ce à quoi nous devons nous attendre.
Je pense que nous avons de bonnes chances de nous qualifier pour les matches à
élimination directe et d'atteindre les demi-finales avec le type de joueuses que nous
avons. Nous avons montré que nous voulions réussir, que nous voulions conquérir le
continent. Même si notre groupe est difficile, nous avons une très bonne équipe qui peut
déjouer les pièges de la phase de groupe.

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Les succès des Sundowns sur le continent se sont également répercutés sur
l'équipe nationale. Quelle est l'importance de ces compétitions continentales pour
la sélection nationale ?
Ces tournois sont très importants. Il est bon de voir qu'en tant que club, nous
contribuons au succès de notre équipe nationale. Lorsqu’on regarde les résultats des
Banyana Banyana lors de la dernière Coupe du Monde Féminine de la FIFA où nous
sommes entrés dans l'histoire en atteignant les huitièmes de finale et six des joueurs
évoluent sous les couleurs des Mamelodi Sundowns.
Cela montre qu'en tant que club, nous faisons du bon travail pour la nation et nous
encourageons d'autres équipes à participer dans ce sens en fournissant des joueuses de
qualité à notre équipe nationale.
Ces compétitions continentales sont très importantes parce que lorsque les
joueuses sont habituées à jouer au haut niveau, les choses sont plus aisées quand elles
sont en équipe nationale.
Elles apprennent à gérer la pression lorsqu’elles rencontrent d'autres pays africains.
Sundowns est l'un des favoris de la compétition, vous voyez-vous reconquérir votre
titre ?
Même si les gens disent que nous sommes favoris, je ne pense pas que cela nous
mette trop de pression. Pour cette compétition, nous voulons vraiment reconquérir le
trophée !
Nous voulons simplement prouver que nous sommes toujours l'une des meilleures
équipes du continent. Ce n'est pas un hasard si nous avons remporté la première édition
de la compétition. Dans toutes les compétitions auxquelles nous participons, nous voulons
gagner. Nous n'y allons pas seulement pour tâter le terrain, mais nous voulons gagner
cette compétition.
Quels sont vos objectifs personnels pour ce tournoi ?
L'objectif personnel pour ce tournoi ne doit être qu'une chose : c’est la gagne, rien
d'autre. Nous voulons juste gagner ce tournoi et rien d'autre.
La Ligue des Champions féminine de la CAF, Côte d'Ivoire 2023 se déroulera à
Korhogo et San Pedro, en Côte d'Ivoire. Cafonline
-----------------------------------
MERCATO :
GUIRASSY, C'EST CADEAU !

RENNES, (MAXIFOOT) - Prêté par Rennes à Stuttgart la saison passée, Serhou


Guirassy a convaincu les dirigeants allemands de définitivement l'acheter cet été. L'ancien
Amiénois a démarré l'exercice en trombe, et attise d'ores et déjà la convoitise des cadors.
Lesquels pourront l'obtenir pour un prix (très) abordable dès cet hiver.
Buteur du top 5 européen. Lautaro Martinez (12 buts en 11 matchs), Harry Kane
(10 buts en 11 matchs), Jude Bellingham (10 buts en 11 matchs), Kylian Mbappé (9 buts
en 10 matchs), Erling Haaland (9 buts en 13 matchs)… Le classement des meilleurs
buteurs des «cinq grands championnats européens» comporte de jolis noms, et un autre
plus surprenant au sommet : Serhou Guirassy, qui a fait parler la poudre à 15 reprises en
seulement 9 rencontres avec Stuttgart, où il a été définitivement transféré cet été en
provenance de Rennes.
Clause valable cet hiver et l'été prochain
Comme les autres, excepté Kane donc, l'international guinéen trône en tête du
classement des buteurs de son championnat, la Bundesliga. Mais contrairement aux
autres, l'ancien attaquant rennais ne coûte pas plus de 100 millions d'euros. Selon les
informations de Sky Germany, confirmées par le très fiable Fabrizio Romano, celui qui a

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également porté les couleurs d'Amiens dispose même d'une clause de départ ridicule à
hauteur de... 17,5 millions d'euros ! Notre confrère explique que les clubs intéressés
pourront l'acheter pour cette somme maigrelette dès le mercato d'hiver, et également l'été
prochain. Afin d'effacer cette clause, le VfB va donc vite devoir prolonger celui qui se
trouve sous contrat jusqu'en 2026, mais également à l'infirmerie pour «quelques
semaines» suite à une blessure musculaire. Car certains cadors européens l'ont d'ores et
déjà placé sur leur «wish list» de janvier, à l'instar de la Juventus et l'AC Milan.
Guirassy calme ses prétendants
À ce prix-là, les deux formations italiennes ne seront sans doute pas les seules sur
les rangs, mais le meilleur buteur de Bundesliga a d'ores et déjà prévenu ses
prétendants : «Nous jouons bien en ce moment et l'équipe réussit. C'est le secret de mes
buts. (...) Dans le football, c'est difficile de promettre quoi que ce soit. Mais mon objectif
pour le moment est de terminer la saison avec le VfB», avait-il annoncé dans Bild avant la
trêve internationale. «Mon travail est de bien jouer. Pour tout le reste, j'ai des conseillers
qui savent exactement ce qui me convient le mieux. Je veux simplement aider l'équipe à
réaliser une bonne saison», avait conclu l'attaquant de 27 ans, qui ne souhaite donc
visiblement pas partir en cours de saison, d'autant plus que son club pointe actuellement à
une très belle 2e place en championnat. Reste à savoir s'il tiendra le même discours cet
hiver, lorsque des équipes disputant la Coupe d'Europe viendront toquer à sa porte.
MAXIFOOT

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