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La géotecture :
Une volonté de l’homme de communier avec la terre par la construction
Depuis la découverte de la caverne les hommes n’ont cessé d’utiliser les formations géologiques qu’offre notre
planète.
Depuis les premières hommes, de tous temps et sous tous les climats, différentes traditions ont aménagé des
habitats souterrains : du simple abri aménagé dans une grotte au temple sacré creusé dans la roche
sédimentaire ou volcanique finement sculpté.
Nous invoquons les paroles de F,L,Wright : « il se s’agit pas d’harmoniser l’édifice avec la nature mais d’inclure
la nature dans l’édifice »
Une prise de conscience et la raréfaction des ressources naturelles et l’influences grandissante des architectes
paysagistes ont également incité certains créateurs parmi les plus prestigieux à inventer des formes qui
s’intègrent à la topographie naturelle d’un lieu, la déploient, la subliment.
Parfois la surface de la terre, une paroi rocheuse sont des éléments architecturaux faisant partie de la
construction
La façon des contemporains de faire fusionner l’objet architectural avec son site en quatre section : utopie ,
grottes, déployer la terre et nouvelle nature
Ingénierie et utopies : examine la façon dont le modelage physique du sol, rendu possible par
l’innovation technologique, à ouvert de nouveaux champs d’idéaux
Grottes et cavernes
Déployer la terre: décrit des construction qui s’engouffrent dans le sol et l’ouvrent pour le transmuer en
architecture
Nouvelle nature: les ouvrages dans lesquels le paysage et l’architecture, le naturel et l’humain se
mêlent et fusionnent pour engendrer une nature d’un genre nouveau
Philosophique économique
Disciplines de ressourcement
Disciplines de ressourcement
histoire Artistique
Œuvre
architecturale
Mathématique Sociale
Environnementale
Constructive
une pluralité de connotations
Une œuvre architecturale par ses formes et ses fonctions dans l'espace génère, est perçue, suivant son stimuli,
comme un objet synergique hétérogène et à sens multiples.
Objet d’étude de la
discipline scientifique
Environnementale
Patrimoniale
Patrimoniale
Historique
Historique
Artistique
Artistique
Culturelle
Culturelle
Etc. …
Où commencer ? Etc. …
On peut commencer par l’organisation fonctionnelle On commence intelligemment faisant usage des
Commencer par la forme connaissances usées dans les espaces de
Terminer par l’équilibre entre les deux ressourcement …
Les savoirs émanant des espaces de ressourcement font usage d'instruments la conception architecturale.
Ceci, concernant l'organisation fonctionnel dans ses espaces de déroulement ou les façonnages des formes
La Conception architecturale aussi...... Une polysémie. ...la conception architecturale domestique les relations
fonctionnelles, les organisations spatiales, les mobilités, les ergonomies, les pratiques spatiales, les conforts
visuels, les exhibitions plastiques des volumes, la manipulation des matériaux de construction, les agencements
des systèmes constructifs et structurels, les innovations techniques et les technologiques du bâtiment,
l'efficacité énergétique etc.
ZAHA HADID... une architecte une idée du projet d'architecture...une connotation mathématique
et numérique ...des corpus scientifiques.....modélisation mathématique des
formes....numérisation
Cours N03 Mme Rouag Djamila
Un aperçu historique : Personne n’ignore que, chez les anciens, les moyens d’éclairage se réduisaient à l’emploi
de la lampe alimentée par l’huile. la chandelle a remplacé la lampe au Moyen-âge. Les premiers essais de
l’éclairage public commencèrent à Paris en 1524. C’est à l’arrivée de la « fée électricité » en 1879 que les choses
se mirent à changer, car la lumière devenue concrète devint soudain manipulable
La lumière naturelle : joue sur le confort, la santé et l'humeur de l'homme, mais elle varie selon l'endroit
où nous sommes. En architecture, celle-ci fait partie intégrante de la conception d'un bâtiment, elle apporte
une plus-value. ... Lumière réfléchie (provenant d'une surface quelconque et redirigée dans l'espace)
Dans l'architecture contemporaine, on constate un usage exagéré de systèmes artificiels, et la conceptualisation
d'une architecture de géométrie vitrée avec l'usage de murs rideaux qui, paradoxalement, au lieu de faciliter la
communication avec l'extérieur créent des barrières infranchissables.
Dans les bâtiments dédiés à l’art et à la culture, au-delà de la qualité de lumière, il est nécessaire de tenir
compte des aspects conservateurs. Ici, des systèmes de commande de l’éclairage intelligents sont indispensables.
Ils permettent de doser avec précision la quantité de lumière du jour et de lumière artificielle.
L’urbanisme d’après la dernière guerre est un urbanisme moderniste, il a un seul fondement : la condamnation
de la ville traditionnelle ( dans les deux cas l’automobile peut triompher et le piéton est ignoré)
Des la fin des années 70, la remise en cause des: La société du début du 20e siècle n’est pas
celle des « trente glorieuses ». Elle valorise
Processus d’isolat Principe de zoning les diversités et les individualités. L’espace
collectif et paysager de l’urbanisme moderne
D’où la nécessité de: est réévalué aujourd’hui autour de
reconquête des notions d’espace public et
1 Faires réapparaitre la rue
comme élément d’urbanité
2 L’importance
parcellaire
du d’espace privé, d’échelles, et par l’attention
portée à l’existant.
3 La délimitation des espaces suivant leurs statuts
La qualité urbaine doit répondre aux critères objectifs de conception et de l’aménagement à savoir :
La lisibilité des espaces :
• La définition du statut : public, privé, privé ouvert, public, etc.
• La définition de la fonction : résidentielle, commerciale, espace public…
• Définition de l’usage: accès libre, accès privatif, usage public mais accès payant
• La définition du mode de gestion: privé; publique, à un gestionnaire
Qualité urbaine n’est pas déconnectée de la qualité de vie. Elle en est une composante et s’apparente aux
caractéristiques du cadre de vie dans lequel vivent les individus.
Les espaces intermédiaires dans l’habitat collectif comme exemple afin d’appréhender la
question de la qualité urbaine :
L’habitat collectif est constitué de deux types :
Les barres tissant des relations entre elles et cloisonnant des espaces centraux
Les barres autonomes et disséminées sans rôle de définition spatiale
L’espace privé commence à l’entrée du hall de l’immeuble, et tout l’espace extérieur est public et accessible à tous.
La socialisation des espaces intermédiaires varie selon le statut plus ou moins privé ou public, que certains
habitants veulent bien leurs accorder .
• La limite de ces espaces varie selon les formes d’appropriation, et même des fonctions qui leurs attribués
• C’est ainsi que les habitants affirment leurs identités et font a mettre leurs propres pratiques, à travers ces
divers types d’usages
Les conséquences des déficits de conceptions et d’aménagement sur les espaces intermédiaires de l’habitat
collectif:
1. Désorganisation et désordre
2. Maillage qui ne permet pas une lecture aisée des espace
3. stationnement envahissant
4. espace peu respectés
5. une dégradation prématurée du cadre bâti qui des manifeste par l’insalubrité des lieux
6. absence totale de mobilier urbain ou d’aménagement extérieure
7. Désengagement total des habitants
La qualité urbaine est une des dimension des projets qui es déterminante pour leur réussite, elle contribue en
effet à répondre un certain nombre d’enjeux:
• Redonner une attractivité au quartier, condition nécessaire pour réussir le pari de la mixité urbaine et sociale
• Favoriser une réappropriation par les habitants de leur cadre de vie
• Renforcer l’appartenance du quartier à la ville et le ‘couturage‘ avec son environnement urbain, tout en
affirmant son identité
• Faciliter une plus grande mixité des usages et des usagers dans les espaces publics
L’ensemble de ces paramètres dépendent d’une multiplicité de points de vues (habitants, élus, commerçants,
techniciens, touristes, promeneurs, etc.)
Cours N05 Mr Belhadef Moussa
Définition:
Un gratte-ciel (calque de l'anglais skyscraper) ou tour est un bâtiment de très grande hauteur. Il n'existe pas
de définition officielle ni de hauteur minimale à partir de laquelle un immeuble est qualifié de gratte-ciel,
cette dernière notion étant essentiellement relative : ce qui est perçu comme gratte-ciel peut varier
fortement en fonction :
1. La hauteur relative au contexte urbain et historique de chaque ville
2. Des caractéristiques morphologiques et paysagères de la ville concernée
3. Des prescriptions du règlement urbanistique en vigueur de chaque agglomération voire du contexte
d’implantation du bâtiment en question
4. Les proportions du bâtiment
5. Les technologies liées à la construction de grande hauteur
Aperçu historique :
’Bâtiment Tour’’ ne date pas d’aujourd’hui, l’exemple de la Tour de Babel ou Babylone est plus que démonstratif. Le
ziggourat de l’Etemenanki6 les villes de Sanaa et Shibām, de Yémen
l’apparition du gratte-ciel, en immeuble de bureaux, remonte aux années 1870’, plus précisément à Chicago aux Etats-Unis
d’Amérique (reconstruction après l’incendie de 1871) puis à New York, comme expression de force et maîtrise technologique
et symbole du pouvoir d’argent des entreprises capitalistes.
la ville verticale a remodelé la vision du paysage de la ville : la silhouette urbaine et donne une identité à la ville
La gratte ciel une architecture symbolique initialement américaine
Shibām : Sanaa :
le site de la Défense explique sa naissance à partir Implanté en plein cœur de l’ancien centre-mère, cette
d’une prolongation de l’axe historique de Paris et garde approche à visées essentiellement économiques
son lien avec la ville d’un point de vue perceptuel tout renforce encore plus, par l’émergence de ses
en affirmant morphologiquement son autonomie bâtiments (la notion de centralité du vieux Londres),
paysagère, une affectation au sol qui s’étale sur trois par conséquent, une nouvelle silhouette (plus de 200
villes : Nanterre, Puteaux et Courbevoie. tours en projet et en construction)15
Hong-kong : Dubaï :
Paysage urbain et architecture verticaux – Fortes densité Incarnation de la mondialisation; Contraste entre
brute et densité population – Limite de terre urbanisable paysage naturel (Désert) et paysage bâti (Aspect
– Effet canyon et impact visuel de la silhouette – futuriste) ille mondiale par excellence (économie et
topographie particulière – couplage verticalité/densité tourisme)
New Yok – Hong Kong – Dubai Une approche globale de l’architecture et de l’art
de bâtir les villes . Architecture et techniques de constructions concurrentielles
Echec :
Cathédral Plaza’ : Dubaï :
Non-respect du patrimoine architectural ( cotexte culturel • Problèmes de liquéfaction des îles, donc compactage,
et historique du lieu ; rupture d’échèle, conflits d’intérêts tassage,
densification du sable, construction de digues, création
de brise-lames,
Solution : Vibroflotation – solution technologique
• impacts environnementaux et écologiques (érosion du
sol côtier, modification des modes de sédimentation,
élévation du niveau de mer, impact sur la faune et
flore marines Échelle humaine occultée ; décor urbain
artificiel (c’est pas solutionner)
La ville verticale :
• renforce plus le
• concept de la relation espace urbain/forme architectural
’The Rockefeller
• le bonheur des usagers par sa mixité d’usage
Forme urbaine, Densité, Mixité d’usages et Villes Verticales : Du souci de ’faire-la ville’
concept de la ville verticale urbanisme sur dalles notion de densification des villes
la mixité d’usages Une tour / un gratte-ciel, implanté dans un site urbain, qui se
caractérise par le concept de mixité fonctionnelle, y compris le
résidentiel, et les superpose au niveau du même bâtiment
Ville verticale / sens 2:
ponctuel ou dans un ensemble de bâtiments prônant la
verticalité. C’est un concept ou les composants urbains (rue,
place, jardins, logements etc…) sont stratifiés verticalement
(ville dans la ville/ la ville sur la ville), le bâtiment à grande hauteur Polyfonctionnel
Quelques caractéristiques du macro-lot vertical :
1. Néanmoins, dans le cas de la ville verticale, quel est le degré de pertinence de cet outil (le macro-lot) à
fabriquer la ville et sa mutabilité?
2. Chemin faisant comment la triptyque : macro-lot, architecture verticale, forme urbaine prend forme et
quels en sont les résultantes ?
3. Tenant compte de la dimension paysagère, quel impact vont avoir les macro-lots sur la structure de
l’ensemble de l’architecture verticale
4. Concept de la ville verticale pertinent ou non ?
5. Quel projet faut-il penser dans une ville qui questionne son identité ?
6. N’est-il pas une manière de tourner le dos au concept de la rue conventionnelle ?
7. peut-on dire que la mixité d’usages entretient un dialogue avec les bâtiments à grandes hauteurs
monofonctionnels ou polyfonctionnels, quand on sait que cette même notion de mixité est une forte
caractéristique beaucoup plus liée à la morphologie de la ville horizontale ? ➢ quel est le degré
d’intégration du gratte-ciel (skyscraper) à l’espace publique (la rue, la place) ? ➢ Comment contribue
l’architecture verticale à faire la ville, l’urbanité et sociabilité ? ➢ Quelles sont les caractéristiques, en
termes de fabrique urbaine, de l’architecture verticale, ponctuelle ou composée soit-elle (ensemble de
gratte-ciels implantés dans un même ilot voire fragment urbain) dans le contexte des enjeux de la ville
contemporaine (ville durable) ?
Cours N06 Mme Driss Maghnous Zahia
Introduction
L’idéologie anti-urbaine du mouvement moderne est déclarée à travers:
• La liberté d’un espace voué à l’errance est passé par le déracinement du bâtiment qui ne veut plus:
- du passé,
- de voisins,
- de sol;
- enfin avec la ville continue :plus de ville.
• L’illusion esthétique qui faisait -la part belle à une industrie dévoreuse- a voilé le drame dont nous
n’avons rien vu.
• Aldo Rossi, Giorgio Grassi et Guido Canella (un mouvement italien) publient au cours de la seconde moitié des
années 1960,. En ces mêmes années, Carlo Aymonino, Vittorio Gregotti, Manfredo Tafuri, Massimo Cacciari et
d’autres jouent le rôle de référents intellectuels du mouvement, nourrissant une dialectique fertile entre les
approches architecturales, urbanistiques, historiques et philosophiques
• Ils cherchent ainsi à définir son sous-champ disciplinaire à partir d’un travail dialectique sur les mots de
l’architecture dans leur articulation à la dimension urbaine. Ces mots et notions – ceux de type, de modèle,
d’analogie, de morphologie, de composition urbaine – sont considérés comme des outils conceptuels
permettant de construire la relation entre théorie et œuvre construite, analyse et projet à l’échelle de la ville.
• La recherche du sens de la posture intellectuelle de l’architecture urbaine comme champ spécifique de la
discipline de l’architecture n’est pas séparée d’une réflexion sur sa traduction en une œuvre construite suivant la
triade vitruvienne : - respect des normes techniques, - recherche d’harmonie esthétique - et ouverture sur la
société ;
• cette triade correspondant aux notions connues – celles de firmitas, venustas et utilitas – qui ont permis,
maintes fois réinterprétées, de construire les fondements de l’architecture à travers les siècles et les cultures.
au cours des années 1960. un but précis ancrer l’architecture dans le champ des sciences humaines et sociales
et, par-là, lui donner une plus grande légitimité et une plus forte institutionnalisation au sein des milieux
universitaires où elle s’est installée, bien précairement, depuis la séparation opérée d’avec les sciences de
l’ingénieur. MEGHNOUS DRI
• Cette thématique se veut un lieu et un moment ou l’apprenant aura l’occasion de saisir les rapports étroits entre
l’architecture et le contexte urbain.
• Ainsi, s’initier à la composition urbaine, aux figures urbaines, à la morphologie, aux espaces publics et aux
paysages urbains nécessitent des savoirs profonds: - sociaux, économiques et environnementaux - et des capacités
artistiques ou créatives adéquates
3. La composition urbaine, un outil théorique de l’architecture urbaine :
La composition urbaine est définie comme étant un mode de conception engagé dans le projet urbain, entendu
comme représentation dessinée de ce qui devra être réalisé. C’est une pratique et un ensemble de
connaissances et de savoir-faire qui font partie des sciences du projet. Cet ensemble désigne celles qui visent à
aider, à concevoir et organiser un projet
L’architecture urbaine concerne la formation et les utilisations de l’espace public urbain. L’espace public est
compris comme l’ensemble des espaces utilisés par le grand public. Il comprend les rues, les placés, les parcs et
même les façades. En somme l’ensemble des vides entre les formes physiques urbaines.
Construire des lieux fonctionnant selon les besoins des usagers, devraient assurer :
- la sécurité, l’attractivité;
- offrir une variété de choix de divertissement, d’occasions de rencontre de gens, de personnes, de
contempler, d’admirer des paysages, des scènes
- enrichir l’existant avec de nouveaux aménagements;
- créer des liens physiques d’accessibilité, de la connectivité, de la perméabilité;
- c’est aussi gérer l’investissement pour que l’espace résilient devient un espace urbain qui peut changer de
fonction sans pour autant disparaitre.
3.1. Composer/expliquer/concevoir
traiter de la composition urbaine revient à associer deux entités opposées:
1) - la ville considérée en tant qu’espace social, est le produit de multiples actions et de multiples
intervenants, publics et privé;
2) alors que la composition est généralement entendue comme une activité menée par une personne,
voire un groupe restreint de personnes, le compositeur.
Ainsi, Traiter de la composition urbaine ne peut donc pas relever d’une seule approche, qu’elle soit
esthétique, sociologique, architecturale, économique, etc., mais bien de l’ensemble de ces dimensions
la composition urbaine, en tant que pratique mais également ensemble de connaissances et de savoir-faire,
renvoie à deux grandes catégories de sciences, les sciences du projet et les sciences sociales de l’espace.
Le Coudiat : Exemple d’un projet inscrit dans son contexte: articulation urbaine, tracé parcellaire et vues
pittoresques
- Le premier projet de 1850 était conçu comme une ville européenne construite avec un plan régulier n
projet d’aplanissement complet mettant en continuité parfaite la vieille ville et son extension vers le
sud - Structuré avec un axe central orienté vers la vieille ville, devait être marqué par une église
La cité des terrasses La cité des terrasses a été réalisée d’après le programme du plan de Constantine «
1958 » elle s’inscrit dans le type d’habitat collectif.
La cité d’habitation à bon marché (HBM), la dimension paysagère du lieu, un élément du projet Située sur la
rive Est de l’espace de la Brèche en continuité avec l’hôtel Cirta
LE QUARTIER Bellevue de LAVIGERIE Ce site s’inscrit dans la ville continue, la ville instituée par le savoir-faire
des pionniers qui ont été le maitre d’œuvre « in situ ».
4.3. L’importance de composer avec les caractéristiques du lieu: Le Génie du lieu :
La ville de la pensée moderne est faite d’objets architecturaux parsemés dans un grand espace vert
La remise en cause donne naissance à l’architecture urbaine (quartier la sarcelle (année 1950), les films de Jean Gabin…)
La ville de L’âge1 : la ville historique. Faite de rues et parcelles, constitue une trame
d’ilots serrés, Au milieu du 19ème siècle, Haussmann adapte paris aux nouvelles
conditions (circulations…). Le bloc Haussmannien est caractérisé par une façade
continue sur la rue et une cour intérieure fermée (l’ilot fermé)
Inflexion1, les 1970 (ZAC Reuilly et Bercy): architecture urbaine (ph2): question posée celle de la variété
Inflexion2, les années 1995, Portzamparc, la ville de l’age3, l’ilot ouvert, la ville est définit a partir de l’architecture
et pas a partir de l’espace public, conséquence: la diversité (forme, matériaux, couleur..), elle permet d’éviter le
fantôme du grand ensemble mais avec le risque de l’isolat: quelle relation avec les bts environnants
Inflexion3, le macrolot: l’urbanisme vertical, le monolithe, effacement de la parcelle (l’unité est l’lot), mixité au bt,
L’ilot ouvert (2eme inflexion)
• Concevoir l’ espace urbain ou vont s’installer les objets architecturaux
• Les bâtiments ont pour mission de constituer l’espace urbain
• Le maillage viaire est simple, Toutes les parcelles se valent
• La diversité est le maitre mot de la conception, l’architecture comme sculpture, l’effet de collection
architecturale, le totem, le plot
• La dimension pittoresque est déterminante, le point de vue de celui qui regarde et parcourt
• la variété des architectures (métaphore de la variété des objets morts dans la nature), créer une nouvelle
poétique des contrastes
• Des hauteurs de bâti aléatoires, mais définies par des lois sur les dimensions, Le parcellaire tridimensionnel (une
liberté pour jouer avec les volumes
• Des retraits permettant des ouvertures directes sur le réseau viaire : ‘les fenêtres urbaines’
• Des cours intérieurs ouvertes, même si closes par un grillage ou un portail
• Traversée des vues et de la lumière entre intérieur de l’ilot et rue
• Lisibilité et luminosité des rues
• L’indépendance volumétrique des architectures et l’alignement partiel sur rue (identité de chaque bâtiment)
• Un alignement des façades sur les rues
• Dans ces opérations de nouvelles choses de développement durable sont expérimentées:
• Bâtiment neufs a haute performance énergétique et des rénovations énergétiques
• L’énergie renouvelable (les photovoltaïques)
• Les espaces publics: promenades piétonnes, cœurs d’ilots végétalisé
• Mixité des fonctions, Mixité morphologique et des gabarits, L’enclos, cœurs d’ilots végétalisés, chaque bâtiment
occupe une parcelle……
• Principes du macrolot
• Mixité programmatique
• Mixité morphologique
• Diversité de forme des parcelles et Diversité architecturale
• Rapidité d’exécution
• Mutualisation (partage) des parkings (un bâtiment peut avoir son parking mutualisé, plusieurs bâtiments
peuvent avoir un parking mutualisé, tout le socle du macrolot est un parking mutualisé) et des espaces verts
• Autres principes (lumière, commerce sur rue,…) de l’ilot ouvert (la ville de l’age3)
• Absence de parcellaire, l’ilot est l’unité d’opération, chaque macrolot occupe un lot
• Un socle commun et des plots et possibilité de terrasses jardins (jardins sur dalles), la ville est faite de plots
• Mixité programmatique, Mixité morphologique, diversité des gabarits, variation des hauteurs
Cours N08 Mr Chaouche Salah
L’aventure de l’architecture …
Quelle architecture pour demain ?
Cinq principes pour une architecture nouvelle Villa SAVOYE Poissy France 1931
1. Usage de pilotis
2. Libérer les murs périphériques Fonctionnalisme (architecture), principe architectural
3. Larges fenêtres selon lequel la forme des bâtiments et du mobilier
4. la lumière et du soleil doit être l'expression de leur usage.
5. Terrasse accessible
En 1950 et 1960, les architectes du moderne ont réalisés des édifices prestigieux et spectaculaires.
Cette architecture était une évidence de la richesse insolente des pays développés qui se reflétait
dans la réalisation de méga-projets.
L'échec des services publics sans-log de la ville moderne était manifeste. Des doutes et des inquiétudes
apparaissaient. L'échec des grands ensembles a remis en a cause les fondements de l'architecture moderne
Contrairement au modernisme, le postmodernisme n'émergea pas comme un mouvement cohérent reposant sur
des principes théoriques étroits et un style unique il appelait à plus d'individualité, de complexité et d'originalité
dans la conception architecturale d'ou l'apparition du déconstructiviste et le high-tech Par ailleurs, le souci
renouvelé de répondre aux aspirations humaines tout en préservant l'environnement tend à devenir le mot
d'ordre de l'architecture présente et à venir.
Mouvement High-tech
Le High-tech, style architectural contemporain inspiré de l'esthétique industrielle et représenté par le Centre
national d'art et de culture Georges Pompidou Le high-tech trouve ses racines dans les constructions
industrielles du XIXe siècle, comme l'immense serre du Crystal Palace de Joseph Paxton édifié à Londres pour
l'Exposition universelle de 1851
Mouvement déconstructiviste
Les années 90 vont donner naissance au déconstructiviste, courant architectural fondé lors d'une exposition d'art
moderne à New York en 1988 par Philip JOHNSON et Peter EISENMANN dont la devise est « la forme naît dans
l'imagination». C'est une architecture qui aime éveiller l'impression du provisoire et de bricolage et use des
matériaux convenant aux intentions recherchées
Pourquoi déconstruire l’architecture? Il semble a priori absurde, voire contradictoire, de vouloir déconstruire ce
qui appartient au domaine de la construction. Les bâtiments sont considérés comme l'accomplissement et
l'aboutissement de toute une démarche de travail. Mais l'architecture déconstructiviste qui s'affirme dans les
années 90 a de bonnes raisons d'être, en apparence, déraisonnable. Murs penchés, sols inclinés, poteaux de biais,
fenêtres inclinées, Ces édifices qui semblent avoir subi les secousses telluriques sont bien le résultat d'un travail
pensé de la part des architectes.
2/ Les fondements de ce mouvement
1. Idées de fragmentation Ex: la décompositions d'Eisenman. –
2. Processus de design (ou de conception) non linéaire Ex: la «décomposition» d'Eisenman.
3. la géométrie non-euclidienne sera remise en cause par les déconstructivistes
4. Polarités négatives Ex: Concept de «l'inversion» chez Eisenman.
5. Registre de formes non conventionnelles et déstabilisantes afin de rompre avec les notions classiques de
pureté, d'ordre, de stabilité ainsi Afin que d'harmonie.
Remarque: Tous ces fondements tendent vers le même objectif exprimer l'incertitude, l'instabilité, le
déséquilibre, l'insécurité, le désordre, le mélange, l'imperfection, l‘incohérence de notre époque.
Cours N09 Mr Lakhhal Ahcene
2. Le plan et le non-plan :
• une neutralité du plan, de la surface planimétrique : mis et l’usage de la grille
• Des figures géométriques déformés, indescriptible
• La neutralité des éléments constitutifs introduit la notion du « milieu » au détriment de celle de
l’espace ( exemple : SANAA MUSEE)
• Des projet qui se rapportent à des programmes très spécifiques : la séparation radicale entre le plan
et l’enveloppe ( l’enveloppe continue; l’enveloppe tectonique porteuse)
3. La façade : Surface neutre :
• Absence d’équilibre, de composition
• La façade est traité comme elle était une peinture abstraite… la façade est essentiellement une
conception picturale et non architecturale (Le MONOCHROME : une peinture d’une seule couleur, ou
d’une nuance de couleurs. En effet, le mot vient du grec ‘’mono’’ qui signifie seul, et ‘’chroma’’ la
couleur . Il s’oppose au terme polychrome qui est de plusieurs couleurs)
• L’enveloppe ne reflète pas ce qui se passe à l’intérieur comme mise à l’écart du plan
• La façade non compositionnelle : la surface neutre Des bâtiments qui ne sont compositionnelle dans
le sens qu'ils ne procèdent pas de l'assemblage ou de la relation des différents éléments qui
cherchent entre eux un certain équilibre...... Pour qu'un monolithe reste un monolithe, il faut que
son enveloppe soit homogène.... Les bâtiments acquièrent une espèce de dimension très unitaire, et
au même temps cette dimension unitaire est manifestée par quoi? Elle est manifestée par leur
enveloppe, et leur enveloppe sont quoi? Sont des surfaces, et ces surfaces elles sont comment? Elles
sont homogènes.
• Absence d’équilibre au profit d’une omniprésence des fenêtres : la fenestration