Vous êtes sur la page 1sur 22

Cours N01 Mme Bencherif Meriama

La géotecture :
Une volonté de l’homme de communier avec la terre par la construction

Depuis la découverte de la caverne les hommes n’ont cessé d’utiliser les formations géologiques qu’offre notre
planète.
Depuis les premières hommes, de tous temps et sous tous les climats, différentes traditions ont aménagé des
habitats souterrains : du simple abri aménagé dans une grotte au temple sacré creusé dans la roche
sédimentaire ou volcanique finement sculpté.

L’architecture troglodyte, sous forme d’habitations individuelles et agglomérations souterraines présente


dans différente traditions consistent à aménager des habitats souterrains ou creusés dans le rocher La
terre, ayant une grande inertie thermique et une température à peu près constante toute l’année.
Les maison troglodyte sous terre : chaleur et isolation optimale.

Nous invoquons les paroles de F,L,Wright : « il se s’agit pas d’harmoniser l’édifice avec la nature mais d’inclure
la nature dans l’édifice »

Une prise de conscience et la raréfaction des ressources naturelles et l’influences grandissante des architectes
paysagistes ont également incité certains créateurs parmi les plus prestigieux à inventer des formes qui
s’intègrent à la topographie naturelle d’un lieu, la déploient, la subliment.

Parfois la surface de la terre, une paroi rocheuse sont des éléments architecturaux faisant partie de la
construction
La façon des contemporains de faire fusionner l’objet architectural avec son site en quatre section : utopie ,
grottes, déployer la terre et nouvelle nature

Ingénierie et utopies : examine la façon dont le modelage physique du sol, rendu possible par
l’innovation technologique, à ouvert de nouveaux champs d’idéaux

Grottes et cavernes

Déployer la terre: décrit des construction qui s’engouffrent dans le sol et l’ouvrent pour le transmuer en
architecture

Nouvelle nature: les ouvrages dans lesquels le paysage et l’architecture, le naturel et l’humain se
mêlent et fusionnent pour engendrer une nature d’un genre nouveau

Les caractéristiques de cette architecture : une architecture écologique, toiture végétalisé,


intérieur lumineux, intégration au site, continuité et harmonie avec le paysage
Cours N02 Mr Merouni Malek

Les mécanismes de la conception de l’œuvre architecturale :

• La notion de polysémie et de synergie


L’architecture réfute la définition despotique ou absolue
D’ailleurs un architecte même peu averti, s’aperçoit vite que l’architecture se veut
multidisciplinaire et par conséquent elle échappe à la définition despotique ou absolue
qui, en réalité, la viderait de se sens Interactifs et immolerait en elle plusieurs valeurs
Intrinsèques. L'architecture réfute l'absolutisme dans l'interprétation et s'identifie dans la
définition multiple qui lui reconnait sa complexité, son ambiguïté et son originalité.

L’œuvre architecturale et la discipline de ressourcement

Philosophique économique

Disciplines de ressourcement
Disciplines de ressourcement

histoire Artistique

Œuvre
architecturale
Mathématique Sociale

Environnementale
Constructive
une pluralité de connotations
Une œuvre architecturale par ses formes et ses fonctions dans l'espace génère, est perçue, suivant son stimuli,
comme un objet synergique hétérogène et à sens multiples.

œuvre architecturale et disciplines de ressourcement


Œuvre
L‘ œuvre architecturale, s'identifient aux objets d'étude des architecturale
sciences humaines et à ceux des sciences exactes.

Objet d’étude de la
discipline scientifique

Objet 1 Disciplines scientifique

Connaissances exploités comme


instruments de conception

Conception et exploitation des connaissances des disciplines de resourcement


« Une théorie de la conception architecturale doit être aussi une théorie de l'objet
architectural à concevoir, l'espace architectural, à réunir ensemble dans un modèle général. »
… Les connaissances sont exploitées comme outils de réflexion scientifique pour la conception.
Conception architecturale Œuvre architecturale

Connaissances concernant l’œuvre architecturale


Une œuvre architecturale par ses formes et ses fonctions dans l'espace peut être perçue suivant son stimuli,
comme un objet synergique à sens multiples. L'œuvre architecturale est un objet polysémique ....Et par
conséquent, la Conception architecturale est du même genre.
Stimuli: cumul de stimulus; facteur d'interpellation aux sens d'un l'objet Polysémique: Fait, pour un mot, d'avoir
plusieurs sens.

Nature de la relation avec les disciplines de ressourcement :


L’œuvre architecturale et sa conception : une pluralité de connotations bipolaire

Conception : FORMES FONCTIONNALITES


Une pluri-connotations des formes Une pluri-connotations des fonctions
Environnementale

Environnementale
Patrimoniale

Patrimoniale
Historique

Historique
Artistique

Artistique
Culturelle

Culturelle
Etc. …

Où commencer ? Etc. …
On peut commencer par l’organisation fonctionnelle On commence intelligemment faisant usage des
Commencer par la forme connaissances usées dans les espaces de
Terminer par l’équilibre entre les deux ressourcement …

Les savoirs émanant des espaces de ressourcement font usage d'instruments la conception architecturale.
Ceci, concernant l'organisation fonctionnel dans ses espaces de déroulement ou les façonnages des formes

La Conception architecturale aussi...... Une polysémie. ...la conception architecturale domestique les relations
fonctionnelles, les organisations spatiales, les mobilités, les ergonomies, les pratiques spatiales, les conforts
visuels, les exhibitions plastiques des volumes, la manipulation des matériaux de construction, les agencements
des systèmes constructifs et structurels, les innovations techniques et les technologiques du bâtiment,
l'efficacité énergétique etc.

CALATRAVA...un architecte une idée du projet d'architecture...une connotation structurelle...des


corpus scientifiques.....génie civil....art

ZAHA HADID... une architecte une idée du projet d'architecture...une connotation mathématique
et numérique ...des corpus scientifiques.....modélisation mathématique des
formes....numérisation
Cours N03 Mme Rouag Djamila

l’éclairage : l’art derrière la science

Un aperçu historique : Personne n’ignore que, chez les anciens, les moyens d’éclairage se réduisaient à l’emploi
de la lampe alimentée par l’huile. la chandelle a remplacé la lampe au Moyen-âge. Les premiers essais de
l’éclairage public commencèrent à Paris en 1524. C’est à l’arrivée de la « fée électricité » en 1879 que les choses
se mirent à changer, car la lumière devenue concrète devint soudain manipulable

La lumière naturelle : joue sur le confort, la santé et l'humeur de l'homme, mais elle varie selon l'endroit
où nous sommes. En architecture, celle-ci fait partie intégrante de la conception d'un bâtiment, elle apporte
une plus-value. ... Lumière réfléchie (provenant d'une surface quelconque et redirigée dans l'espace)
Dans l'architecture contemporaine, on constate un usage exagéré de systèmes artificiels, et la conceptualisation
d'une architecture de géométrie vitrée avec l'usage de murs rideaux qui, paradoxalement, au lieu de faciliter la
communication avec l'extérieur créent des barrières infranchissables.

Dans les bâtiments dédiés à l’art et à la culture, au-delà de la qualité de lumière, il est nécessaire de tenir
compte des aspects conservateurs. Ici, des systèmes de commande de l’éclairage intelligents sont indispensables.
Ils permettent de doser avec précision la quantité de lumière du jour et de lumière artificielle.

Économiser l’énergie – un art en soi


Après de vastes travaux de rénovation, le Wilhelm-Hack-Museum de Ludwigshafen est devenu un bâtiment
de référence en matière d’efficacité énergétique. Les coûts énergétiques du musée ont pu être réduits de
70 %. Maintenant, l’éclairage peut être commandé en fonction de la luminosité et des besoins, dans des
programmes d’éclairage où chaque luminaire est aussi graduable individuellement. Cette solution permet
d’éclairer parfaitement les œuvres exposées, mais aussi de protéger les précieux objets, en partie très
anciens, des effets nocifs de la chaleur et du rayonnement UV. L’éclairage de base est réalisé avec des
luminaires à distribution extensive qui procurent une lumière très uniforme, même dans des salles de huit
mètres de haut. Des projecteurs de la gamme LIGHTTOOLS assurent l’éclairage d’accentuation.

Interaction intelligente entre la lumière du jour et la lumière artificielle


Cours N04 Mme Bouarroudj Radia

Les déficits de conception et d’aménagement et leur impact sur la qualité urbain

L’urbanisme d’après la dernière guerre est un urbanisme moderniste, il a un seul fondement : la condamnation
de la ville traditionnelle ( dans les deux cas l’automobile peut triompher et le piéton est ignoré)

Des la fin des années 70, la remise en cause des: La société du début du 20e siècle n’est pas
celle des « trente glorieuses ». Elle valorise
Processus d’isolat Principe de zoning les diversités et les individualités. L’espace
collectif et paysager de l’urbanisme moderne
D’où la nécessité de: est réévalué aujourd’hui autour de
reconquête des notions d’espace public et
1 Faires réapparaitre la rue
comme élément d’urbanité
2 L’importance
parcellaire
du d’espace privé, d’échelles, et par l’attention
portée à l’existant.
3 La délimitation des espaces suivant leurs statuts

Ville objet : Ville fragmenté :


• Composée suivant un ordre orthonormé loin du contexte
existant • pas de coordination entre les fonctions
• Son organisation est établie par secteur et réseaux • problème de proximité
• Logement est une machine à habiter rationnelle • L’individualisation
• Le sol est libéré au profit de vastes espaces

• Un territoire, une géométrie, un paysage et


une forme particulière d’organisation de
Du point de vue de l’architecte et l’urbaniste: la qualité l’espace d’articulant
urbaine, c’est d’abord le fruit d’une alchimie entre :
• infrastructures, espace publics , institutions,
pratique sociales et tissus urbains

La qualité urbaine est souvent évaluée au


prisme des aménagements et de la conception
Urbanisme
Étudie l’interaction entre infrastructure,
bâtiments et surfaces libres
Qualité urbaine
Tient compte des conditions de vies des
Sociologie individus et leurs perception du cadre de vie.
urbaine
S’intéresse aux activités et aux caractéristiques
des différents groupes dans l’espace urbain .

La qualité urbaine doit répondre aux critères objectifs de conception et de l’aménagement à savoir :
La lisibilité des espaces :
• La définition du statut : public, privé, privé ouvert, public, etc.
• La définition de la fonction : résidentielle, commerciale, espace public…
• Définition de l’usage: accès libre, accès privatif, usage public mais accès payant
• La définition du mode de gestion: privé; publique, à un gestionnaire

Qualité urbaine n’est pas déconnectée de la qualité de vie. Elle en est une composante et s’apparente aux
caractéristiques du cadre de vie dans lequel vivent les individus.

Poser la question de la qualité de vie conduit donc à aborder la qualité urbaine


Les déficits de conception et d’aménagement
et leurs impact sur la qualité urbaine : Forme

Aménagement Les trois solutions


Conception Vitruve Usage
pour une qualité
urbaine :
pérennité

La notion de qualité urbaine est éminemment


Qualité urbaine relative, au sens ou la ville est:
le lieu d’expérience
De pratiques
Qualité de vie urbaine
D’intérêts

Suivant cette optique un ensemble de notions doit être appréhender


1. L’ordre, car le désordre urbain entraine la désorganisation tant spatiale que sociale
2. La complexité, c’est-à-dire la grande capacité de l’aménagement des lieux à s’adapter à des
usages et des situations différentes
3. La mutabilité des espaces permet l’évolution du tissu vers d’autres usagers, d’autres
fonctions urbaines et sociales

Les espaces intermédiaires dans l’habitat collectif comme exemple afin d’appréhender la
question de la qualité urbaine :
L’habitat collectif est constitué de deux types :
Les barres tissant des relations entre elles et cloisonnant des espaces centraux
Les barres autonomes et disséminées sans rôle de définition spatiale
L’espace privé commence à l’entrée du hall de l’immeuble, et tout l’espace extérieur est public et accessible à tous.
La socialisation des espaces intermédiaires varie selon le statut plus ou moins privé ou public, que certains
habitants veulent bien leurs accorder .
• La limite de ces espaces varie selon les formes d’appropriation, et même des fonctions qui leurs attribués
• C’est ainsi que les habitants affirment leurs identités et font a mettre leurs propres pratiques, à travers ces
divers types d’usages

Les conséquences des déficits de conceptions et d’aménagement sur les espaces intermédiaires de l’habitat
collectif:
1. Désorganisation et désordre
2. Maillage qui ne permet pas une lecture aisée des espace
3. stationnement envahissant
4. espace peu respectés
5. une dégradation prématurée du cadre bâti qui des manifeste par l’insalubrité des lieux
6. absence totale de mobilier urbain ou d’aménagement extérieure
7. Désengagement total des habitants

La qualité urbaine est une des dimension des projets qui es déterminante pour leur réussite, elle contribue en
effet à répondre un certain nombre d’enjeux:
• Redonner une attractivité au quartier, condition nécessaire pour réussir le pari de la mixité urbaine et sociale
• Favoriser une réappropriation par les habitants de leur cadre de vie
• Renforcer l’appartenance du quartier à la ville et le ‘couturage‘ avec son environnement urbain, tout en
affirmant son identité
• Faciliter une plus grande mixité des usages et des usagers dans les espaces publics
L’ensemble de ces paramètres dépendent d’une multiplicité de points de vues (habitants, élus, commerçants,
techniciens, touristes, promeneurs, etc.)
Cours N05 Mr Belhadef Moussa

‘’Les Gratte-Ciels’’: Architecture Iconique De la ville verticale en question

Définition:
Un gratte-ciel (calque de l'anglais skyscraper) ou tour est un bâtiment de très grande hauteur. Il n'existe pas
de définition officielle ni de hauteur minimale à partir de laquelle un immeuble est qualifié de gratte-ciel,
cette dernière notion étant essentiellement relative : ce qui est perçu comme gratte-ciel peut varier
fortement en fonction :
1. La hauteur relative au contexte urbain et historique de chaque ville
2. Des caractéristiques morphologiques et paysagères de la ville concernée
3. Des prescriptions du règlement urbanistique en vigueur de chaque agglomération voire du contexte
d’implantation du bâtiment en question
4. Les proportions du bâtiment
5. Les technologies liées à la construction de grande hauteur

Les gratte-ciels, à ne pas confondre avec le concept de tours:

 Les tours ont, le plus souvent, une fonction précise et unique


 Les gratte-ciel sont des constructions divisées en étages réguliers. Ce sont des bâtiments multifonctions Leur
construction est plus complexe que celle des tours.

Aperçu historique :
’Bâtiment Tour’’ ne date pas d’aujourd’hui, l’exemple de la Tour de Babel ou Babylone est plus que démonstratif. Le
ziggourat de l’Etemenanki6 les villes de Sanaa et Shibām, de Yémen
l’apparition du gratte-ciel, en immeuble de bureaux, remonte aux années 1870’, plus précisément à Chicago aux Etats-Unis
d’Amérique (reconstruction après l’incendie de 1871) puis à New York, comme expression de force et maîtrise technologique
et symbole du pouvoir d’argent des entreprises capitalistes.

Les avancées technologiques

Système constructifs, et l’ascenseur


L’émergence de cette architecture due à : Le besoin croissant d’assise foncière.
L’accroissement de la population
L’étalement urbain qui génère

Architecture Iconique pouvoir financier


nouvelles images urbaines symbolisant maîtrise technique.
la notion de centralité ; enjeux politiques
Les caractéristiques de cette architecture
architecture de prestige
matériaux de construction, l’acier en l’occurrence
l’objet architectural à une dimension ponctuelle
entité détachée de son territoire par la hauteur

la ville verticale a remodelé la vision du paysage de la ville : la silhouette urbaine et donne une identité à la ville
La gratte ciel une architecture symbolique initialement américaine

Les problèmes engendrés par ce type d’architecture


1. la pression des vents,
2. la corrosion,
3. la typologie structurale,
4. la consommation d’énergie.
ville vertical une approche urbaine et paysagère

Shibām : Sanaa :

une architecture à patrimoine universel. Ancienne


une architecture verticale à dimension urbaine.
Ville verticale – intégration au site – structure urbaine
Le présent qui renforce le passé par le principe
homogène – identité locale/ urbaine et architecturale
de Hiérarchie
– maintien d’arrière -plan naturel – symbiose Nature/
Bâti – Savoir-faire dans l’art de bâtir la ville

quartier ‘’La Défense’ Londres


Paris world city

le site de la Défense explique sa naissance à partir Implanté en plein cœur de l’ancien centre-mère, cette
d’une prolongation de l’axe historique de Paris et garde approche à visées essentiellement économiques
son lien avec la ville d’un point de vue perceptuel tout renforce encore plus, par l’émergence de ses
en affirmant morphologiquement son autonomie bâtiments (la notion de centralité du vieux Londres),
paysagère, une affectation au sol qui s’étale sur trois par conséquent, une nouvelle silhouette (plus de 200
villes : Nanterre, Puteaux et Courbevoie. tours en projet et en construction)15

Hong-kong : Dubaï :

Paysage urbain et architecture verticaux – Fortes densité Incarnation de la mondialisation; Contraste entre
brute et densité population – Limite de terre urbanisable paysage naturel (Désert) et paysage bâti (Aspect
– Effet canyon et impact visuel de la silhouette – futuriste) ille mondiale par excellence (économie et
topographie particulière – couplage verticalité/densité tourisme)

New Yok – Hong Kong – Dubai Une approche globale de l’architecture et de l’art
de bâtir les villes . Architecture et techniques de constructions concurrentielles

Echec :
Cathédral Plaza’ : Dubaï :
Non-respect du patrimoine architectural ( cotexte culturel • Problèmes de liquéfaction des îles, donc compactage,
et historique du lieu ; rupture d’échèle, conflits d’intérêts tassage,
densification du sable, construction de digues, création
de brise-lames,
Solution : Vibroflotation – solution technologique
• impacts environnementaux et écologiques (érosion du
sol côtier, modification des modes de sédimentation,
élévation du niveau de mer, impact sur la faune et
flore marines Échelle humaine occultée ; décor urbain
artificiel (c’est pas solutionner)
La ville verticale :

lisibilité esthétique et identité

• composition monumentale accentuer son individualité, sa singularité


• le skyline et panorama urbaine valeur iconique
• la dimension est hors échelle humaine Pouvoir politiques et économiques, prestige
• espaces publics restent extrudés cohérence de la forme et de la structure (noyau central
• un impact sur l’attractivité du lieu par leur hauteurs dédié aussi aux circulations verticales et services

Le développement du concept: gratte ciel

• Construction nettement plus haute que large, dominant un édifice ou un ensemble


• architectural et ayant généralement un rôle défensif

• révision du concept de ‘’Block’’ : caractéristique première des villes américaines dédiées à la


voiture.
Seagram Building33
+ Plaza • bâtiment et de ses pilotis à sa base un déterminant de l’espace public

• renforce plus le
• concept de la relation espace urbain/forme architectural
’The Rockefeller
• le bonheur des usagers par sa mixité d’usage

Architecture verticale, Villes du futur : pour une approche écologique


densité ‘’verticale’: une solution pour répondre à l’accroissement de la population
 étudier le rapport forme urbaine / hauteur et densité/ microclimat sont de mise.
 étudier l’impact de cette forme urbaine sur les mécanismes de relation inter-entités verticales, les aspects
sociologiques et économiques de ses habitants
 la recherche de la triade ‘’Architecture/ Nature / Biodiversité’’= l’architecture écologique à la verticale
 urbanité on trouve une cohérence et continuité entre l’espace perçu, l’espace conçu et l’espace qui normalement
doit être vécu et non subi.

Forme urbaine, Densité, Mixité d’usages et Villes Verticales : Du souci de ’faire-la ville’

concept de la ville verticale urbanisme sur dalles notion de densification des villes

Ensemble de tours et/ou gratte-ciels regroupés au sein d’un


l’approche par l’ilot et la parcelle,
même ilot, fragment urbain voire quartier et compose sa
structure par une silhouette verticale. les bâtiments à grandes
Ville verticale / sens 1: hauteurs monofonctionnels

la mixité d’usages Une tour / un gratte-ciel, implanté dans un site urbain, qui se
caractérise par le concept de mixité fonctionnelle, y compris le
résidentiel, et les superpose au niveau du même bâtiment
Ville verticale / sens 2:
ponctuel ou dans un ensemble de bâtiments prônant la
verticalité. C’est un concept ou les composants urbains (rue,
place, jardins, logements etc…) sont stratifiés verticalement
(ville dans la ville/ la ville sur la ville), le bâtiment à grande hauteur Polyfonctionnel
Quelques caractéristiques du macro-lot vertical :

1. Modèle d’approche et de densification opposé à la ville horizontale


2. la mixité programmatique, la diversité typologique et architecturale (des logements principalement) et la rapidité
d’exécution : projet réfléchi, exécuté et construit simultanément comme un seul corps , les parties dépendent du corps
et vice-versa ;
3. Superposition du macro-lot sur un socle de parkings et commerces voire bureaux
4. Rejet de la mitoyenneté en faveur de meilleurs conditions d’ensoleillement et vues offertes
5. Compromis entre règlement prescriptif et approches conceptuelles surtout en matière de gabarits et formes des
bâtiments, résultantes formelles généralement irrégulières et non uniformes
6. Configuration à densité bâti remarquable et condensation verticale de composants à typologies et fonctions différentes
7. Conception d’un seul ensemble architectural polyfonctionnel
8. Complexité technique et défis structurels
9. La façade publique constitue la relation et alignement du corps des bâtiments à la rue
10. Cages d’escaliers extérieures et rampes urbaines communes pour distribution aux logements séparément des autres
innervations verticales intérieures distribuant les parkings en S/Sol et les commerces et autres activités de bureaux
contenus dans le socle

Les questions du cours


la ville verticale devient, de ce fait, un nouveau modèle urbain qui agit sur la morphologie et, par ricochet, sur la forme
urbaine et sa structure.:

1. Néanmoins, dans le cas de la ville verticale, quel est le degré de pertinence de cet outil (le macro-lot) à
fabriquer la ville et sa mutabilité?
2. Chemin faisant comment la triptyque : macro-lot, architecture verticale, forme urbaine prend forme et
quels en sont les résultantes ?
3. Tenant compte de la dimension paysagère, quel impact vont avoir les macro-lots sur la structure de
l’ensemble de l’architecture verticale
4. Concept de la ville verticale pertinent ou non ?
5. Quel projet faut-il penser dans une ville qui questionne son identité ?
6. N’est-il pas une manière de tourner le dos au concept de la rue conventionnelle ?
7. peut-on dire que la mixité d’usages entretient un dialogue avec les bâtiments à grandes hauteurs
monofonctionnels ou polyfonctionnels, quand on sait que cette même notion de mixité est une forte
caractéristique beaucoup plus liée à la morphologie de la ville horizontale ? ➢ quel est le degré
d’intégration du gratte-ciel (skyscraper) à l’espace publique (la rue, la place) ? ➢ Comment contribue
l’architecture verticale à faire la ville, l’urbanité et sociabilité ? ➢ Quelles sont les caractéristiques, en
termes de fabrique urbaine, de l’architecture verticale, ponctuelle ou composée soit-elle (ensemble de
gratte-ciels implantés dans un même ilot voire fragment urbain) dans le contexte des enjeux de la ville
contemporaine (ville durable) ?
Cours N06 Mme Driss Maghnous Zahia

Des positionnements épistémologiques


de certains chercheurs de la composition urbaine

Introduction
L’idéologie anti-urbaine du mouvement moderne est déclarée à travers:
• La liberté d’un espace voué à l’errance est passé par le déracinement du bâtiment qui ne veut plus:
- du passé,
- de voisins,
- de sol;
- enfin avec la ville continue :plus de ville.
• L’illusion esthétique qui faisait -la part belle à une industrie dévoreuse- a voilé le drame dont nous
n’avons rien vu.

1. Le tracé (dessin) dans la ville sur un axe spatio-temporel


La ville a connu plusieurs âges qui se
différencient à travers : - le cadre
bâti - Le tracé parcellaire - Le tracé
viaire et l’occupation de la parcelle
par le bâti et l’espace public

Schéma des trois âges de la ville

2. « L’architecture urbaine » un nouveau positionnement épistémologique


• En réponse au questionnement posé Quel dispositif permet d’articuler entre ville et architecture?, un
nouveau positionnement épistémologique s’est prononcé: « l’ architecture urbaine » qui nécessitait la
constitution d’un corpus à découvrir.
• Ainsi, comme champ spécifique de la discipline de l’architecture, l’architecture urbaine émerge au cours des
années 1960. C’est à ce moment que s’impose, au sein d’un groupe relativement important d’universitaires,
la nécessité d’un travail épistémologique sur les fondements du métier de l’architecte. Elle se cristallise
autour de l’idée d’un rapport retrouvé entre l’Architecture et la Ville.
• À la recherche d’un cadre conceptuel nouveau, les architectes enseignants français se sont tournés vers
l’Italie en interrogeant, tout particulièrement, les positions exprimées par la Tendenza. Cette action est
posée afin d’opérer la double rupture avec les préceptes du mouvement moderne d’une part et l’image de
l’architecture véhiculée par l’École des beauxarts.
• Cette relation entre l’architecture et la ville est réfléchie à trois échelles spatiales : macro, micro et l’échelle
intermédiaire méso qui prend en charge l’architecture de l’espace public.
Parmi les universitaires qui ont posé les fondements de cette thématique, nous avons plusieurs figures emblématiques:

• Aldo Rossi, Giorgio Grassi et Guido Canella (un mouvement italien) publient au cours de la seconde moitié des
années 1960,. En ces mêmes années, Carlo Aymonino, Vittorio Gregotti, Manfredo Tafuri, Massimo Cacciari et
d’autres jouent le rôle de référents intellectuels du mouvement, nourrissant une dialectique fertile entre les
approches architecturales, urbanistiques, historiques et philosophiques
• Ils cherchent ainsi à définir son sous-champ disciplinaire à partir d’un travail dialectique sur les mots de
l’architecture dans leur articulation à la dimension urbaine. Ces mots et notions – ceux de type, de modèle,
d’analogie, de morphologie, de composition urbaine – sont considérés comme des outils conceptuels
permettant de construire la relation entre théorie et œuvre construite, analyse et projet à l’échelle de la ville.
• La recherche du sens de la posture intellectuelle de l’architecture urbaine comme champ spécifique de la
discipline de l’architecture n’est pas séparée d’une réflexion sur sa traduction en une œuvre construite suivant la
triade vitruvienne : - respect des normes techniques, - recherche d’harmonie esthétique - et ouverture sur la
société ;
• cette triade correspondant aux notions connues – celles de firmitas, venustas et utilitas – qui ont permis,
maintes fois réinterprétées, de construire les fondements de l’architecture à travers les siècles et les cultures.

au cours des années 1960. un but précis ancrer l’architecture dans le champ des sciences humaines et sociales
et, par-là, lui donner une plus grande légitimité et une plus forte institutionnalisation au sein des milieux
universitaires où elle s’est installée, bien précairement, depuis la séparation opérée d’avec les sciences de
l’ingénieur. MEGHNOUS DRI

Ou se situe l’architecture urbaine dans les échelles d’intervention sur l’urbain ?

• Cette thématique se veut un lieu et un moment ou l’apprenant aura l’occasion de saisir les rapports étroits entre
l’architecture et le contexte urbain.
• Ainsi, s’initier à la composition urbaine, aux figures urbaines, à la morphologie, aux espaces publics et aux
paysages urbains nécessitent des savoirs profonds: - sociaux, économiques et environnementaux - et des capacités
artistiques ou créatives adéquates
3. La composition urbaine, un outil théorique de l’architecture urbaine :
La composition urbaine est définie comme étant un mode de conception engagé dans le projet urbain, entendu
comme représentation dessinée de ce qui devra être réalisé. C’est une pratique et un ensemble de
connaissances et de savoir-faire qui font partie des sciences du projet. Cet ensemble désigne celles qui visent à
aider, à concevoir et organiser un projet

La composition (...) ne s’oppose pas seulement au désordre ou à la disproportion, mais à la décomposition »

L’architecture urbaine concerne la formation et les utilisations de l’espace public urbain. L’espace public est
compris comme l’ensemble des espaces utilisés par le grand public. Il comprend les rues, les placés, les parcs et
même les façades. En somme l’ensemble des vides entre les formes physiques urbaines.

Quels sont les attributs d’un espace urbain significatif et signifiant?

Construire des lieux fonctionnant selon les besoins des usagers, devraient assurer :
- la sécurité, l’attractivité;
- offrir une variété de choix de divertissement, d’occasions de rencontre de gens, de personnes, de
contempler, d’admirer des paysages, des scènes
- enrichir l’existant avec de nouveaux aménagements;
- créer des liens physiques d’accessibilité, de la connectivité, de la perméabilité;
- c’est aussi gérer l’investissement pour que l’espace résilient devient un espace urbain qui peut changer de
fonction sans pour autant disparaitre.

3.1. Composer/expliquer/concevoir
traiter de la composition urbaine revient à associer deux entités opposées:
1) - la ville considérée en tant qu’espace social, est le produit de multiples actions et de multiples
intervenants, publics et privé;
2) alors que la composition est généralement entendue comme une activité menée par une personne,
voire un groupe restreint de personnes, le compositeur.
Ainsi, Traiter de la composition urbaine ne peut donc pas relever d’une seule approche, qu’elle soit
esthétique, sociologique, architecturale, économique, etc., mais bien de l’ensemble de ces dimensions

la composition urbaine, en tant que pratique mais également ensemble de connaissances et de savoir-faire,
renvoie à deux grandes catégories de sciences, les sciences du projet et les sciences sociales de l’espace.

Nous appelons sciences du projet: les sciences de l’urbanisme, - de l’aménagement, - de l’architecture, -


des diverses ingénierie.
Nous appelons sciences sociales de l’espace: l a géographie, - la sociologie, - l’histoire, - l’économie, etc.
3.2.. Des positionnements épistémologiques de certains chercheurs :

4- Les outils de la composition urbain :


Comment faire aujourd’hui?

• La permanence de l’espace public et ses types de gestion( forme juridique, la responsabilité de la


collectivité, contraintes technique, … )
• Elle suppose également une réactualisation des techniques de dessin et de tracé : section des voies et
profils en long, et les connaissances élémentaires de topographie.
• Construire l’espace public ne consiste pas seulement à définir un prospect entre les bâtiments, ni à
travailler en épannelage. Tracé et dessin obéissent à d’autres considérations que la seule hiérarchie du trafic
automobile car certains boulevards et cours ne laissent qu’une part faible à la circulation.
• L’espace public possède sa propre logique( y compris ses propres réseaux) qui renvoie à une convention
sociale
• Aujourd’hui, les différentes voies doivent être dimensionnées afin qu’elle puissent répondre aux besoins
attendus sur le plan – fonctionnel, – relationnel, – social, – commercial, – gestion et entretien……

4.1. Le découpage parcellaire :


Si le tracé produit des lignes qui relient, le découpage produit des lignes qui séparent: secteur,
îlot et parcelle.
4.2. Des opérations urbaines s’inscrivant dans ce positionnement épistémologiques
réalisées dans la ville de Constantine:

Le Coudiat : Exemple d’un projet inscrit dans son contexte: articulation urbaine, tracé parcellaire et vues
pittoresques
- Le premier projet de 1850 était conçu comme une ville européenne construite avec un plan régulier n
projet d’aplanissement complet mettant en continuité parfaite la vieille ville et son extension vers le
sud - Structuré avec un axe central orienté vers la vieille ville, devait être marqué par une église
La cité des terrasses La cité des terrasses a été réalisée d’après le programme du plan de Constantine «
1958 » elle s’inscrit dans le type d’habitat collectif.
La cité d’habitation à bon marché (HBM), la dimension paysagère du lieu, un élément du projet Située sur la
rive Est de l’espace de la Brèche en continuité avec l’hôtel Cirta
LE QUARTIER Bellevue de LAVIGERIE Ce site s’inscrit dans la ville continue, la ville instituée par le savoir-faire
des pionniers qui ont été le maitre d’œuvre « in situ ».
4.3. L’importance de composer avec les caractéristiques du lieu: Le Génie du lieu :

La relance de l’investissement et du tourisme culturel à Constantine a « accouché » le projet de la construction de


deux hôtels :la construction opaque des deux l'hôtels structurée en « barre » continue bloque la relation visuelle
que le citoyen avait avec l'espace naturel qui se dégageait à travers les échappées visuelles, d'où le regard pouvait
embrasser une magnifique perspective qui n'était limitée vers Philippeville, que par les monts lointains d'El-
Kantour, au-delà de la vallée du Hamma, par les montagnes du Chettaba, nimbées au crépuscule du rayonnement
d'incomparables couchers de soleil.

5. L’architecture de la ville, une science de comment construire et reconstruire la ville à travers


la composition urbaine
Définition de la pièce urbaine DE CIRIANI
C’est l’articulation la seule chose qui nous manque. Cette articulation entre la ville qui est déjà là et ce morceau,
cette pièce que l’on va ajouter, qui porte en elle, non seulement des apports qualitatifs réels mais aussi des espaces
en attente de conditions meilleures…(…) la pièce urbaine est donc un relais possible entre la morphologie urbaine et
la typologie du logement, et le problème, le seul, c’est: « comment faire pour lier la typologie du logement et la
morphologie de la ville?

Les quatre « ressorts de composition (règles de la pièce urbaine) :


1. identité extérieure
2. Un intérieur conçu comme un espace public, un dedans
3. Une réserve verte
4. Une figure simple composée de bâtiments linéaire

En conclusion Trois postures illustrant la prise en charge de cette approche dans la


réalité de la production architecturale

1- Une approche purement traditionnaliste( mimétisme, citation, copie littérale);


2- Une approche intermédiaire qui essaye de faire la synthèse entre la tradition et la
modernité, en réinterprétant les éléments traditionnels;
3- Une approche novatrice moderniste qui ne reprend pas les archétypes traditionnels et se
contente d’innover en jouant sur des facteurs objectifs comme l e site, le climat, la
topographie…
Cours N07 Mr Aiche Messaoud

L’ilot ouvert et le macro-lot:


Deux concept de l’architecture à l’échelle de la ville

La ville de la pensée moderne est faite d’objets architecturaux parsemés dans un grand espace vert
La remise en cause donne naissance à l’architecture urbaine (quartier la sarcelle (année 1950), les films de Jean Gabin…)

Histoire, trois âges de la ville

La ville de L’âge1 : la ville historique. Faite de rues et parcelles, constitue une trame
d’ilots serrés, Au milieu du 19ème siècle, Haussmann adapte paris aux nouvelles
conditions (circulations…). Le bloc Haussmannien est caractérisé par une façade
continue sur la rue et une cour intérieure fermée (l’ilot fermé)

La ville de l’âge2 (20eme siècle),le mouvement moderne


L’open space, tours et barres sont construites de manière autonome sans relation
avec le site ou la ville dans lesquels ils se trouvent , abolition de la rue , la ville est
faite d’objets architecturaux de même taille.

La ville de l’age3 : d’aujourd’hui (age1+age2), une ville hétérogène, déjà


construite, il faut travailler avec le contexte, avec une pratique des contrastes et
d’oppositions et non pas d’imitation (clonage), des interventions différenciées
selon le contexte
Elle se fait par morceau vue l’échec des villes nouvelles
Elle est entre l’age1 et 2

• Des théories pour la fabrique de la ville de l’age3 sont en vogue:


L’ilot ouvert, Le macrolot, La pièce urbaine…..
Chacune a ses avantages et ses inconvénients

Trois grandes inflexions :

Inflexion1, les 1970 (ZAC Reuilly et Bercy): architecture urbaine (ph2): question posée celle de la variété

Inflexion2, les années 1995, Portzamparc, la ville de l’age3, l’ilot ouvert, la ville est définit a partir de l’architecture
et pas a partir de l’espace public, conséquence: la diversité (forme, matériaux, couleur..), elle permet d’éviter le
fantôme du grand ensemble mais avec le risque de l’isolat: quelle relation avec les bts environnants

Inflexion3, le macrolot: l’urbanisme vertical, le monolithe, effacement de la parcelle (l’unité est l’lot), mixité au bt,
L’ilot ouvert (2eme inflexion)
• Concevoir l’ espace urbain ou vont s’installer les objets architecturaux
• Les bâtiments ont pour mission de constituer l’espace urbain
• Le maillage viaire est simple, Toutes les parcelles se valent
• La diversité est le maitre mot de la conception, l’architecture comme sculpture, l’effet de collection
architecturale, le totem, le plot
• La dimension pittoresque est déterminante, le point de vue de celui qui regarde et parcourt
• la variété des architectures (métaphore de la variété des objets morts dans la nature), créer une nouvelle
poétique des contrastes
• Des hauteurs de bâti aléatoires, mais définies par des lois sur les dimensions, Le parcellaire tridimensionnel (une
liberté pour jouer avec les volumes
• Des retraits permettant des ouvertures directes sur le réseau viaire : ‘les fenêtres urbaines’
• Des cours intérieurs ouvertes, même si closes par un grillage ou un portail
• Traversée des vues et de la lumière entre intérieur de l’ilot et rue
• Lisibilité et luminosité des rues
• L’indépendance volumétrique des architectures et l’alignement partiel sur rue (identité de chaque bâtiment)
• Un alignement des façades sur les rues
• Dans ces opérations de nouvelles choses de développement durable sont expérimentées:
• Bâtiment neufs a haute performance énergétique et des rénovations énergétiques
• L’énergie renouvelable (les photovoltaïques)
• Les espaces publics: promenades piétonnes, cœurs d’ilots végétalisé
• Mixité des fonctions, Mixité morphologique et des gabarits, L’enclos, cœurs d’ilots végétalisés, chaque bâtiment
occupe une parcelle……

Le Macrolot (3eme inflexion)


Une entité urbaine plus grande que le lot et différente de l’ilot ouvert. Il se
compose de plusieurs entités imbriquées de manière a ce que chaque entité garde
son autonomie (variété) et ne peut être séparé de l’ensemble. Il peut être conçu par
un seul architecte. Il imbrique plusieurs programmes (logements en accession et
sociaux, bureaux, commerces, parkings, équipements

• Principes du macrolot
• Mixité programmatique
• Mixité morphologique
• Diversité de forme des parcelles et Diversité architecturale
• Rapidité d’exécution
• Mutualisation (partage) des parkings (un bâtiment peut avoir son parking mutualisé, plusieurs bâtiments
peuvent avoir un parking mutualisé, tout le socle du macrolot est un parking mutualisé) et des espaces verts
• Autres principes (lumière, commerce sur rue,…) de l’ilot ouvert (la ville de l’age3)
• Absence de parcellaire, l’ilot est l’unité d’opération, chaque macrolot occupe un lot
• Un socle commun et des plots et possibilité de terrasses jardins (jardins sur dalles), la ville est faite de plots
• Mixité programmatique, Mixité morphologique, diversité des gabarits, variation des hauteurs
Cours N08 Mr Chaouche Salah

L’aventure de l’architecture …
Quelle architecture pour demain ?

Style Moderne 1930-1975


L’architecture moderne est un mouvement apparu après la 1ére guerre mondiale. Avec l’école du Bauhaus en 1919
sous la direction de WALTER GROPIUS. Elle était développée par la suite par le groupe : WALTER GROPIUS, MIES
VAN DERO et LE CORBUSIER
Après la première guerre mondiale, architectes, artistes et intellectuels vont s'unifier dans un mouvement qui
avait pour idéal l'établissement d'un ordre nouveau et donc changer le monde.
 Le mouvement moderne est une école de pensée dont les idées reposent sur le progrès et dont l'objectif était
la libération de l'homme par référence à son milieu physique, économique et social. Les architectes du
Mouvement Moderne avaient pour ferme intention d'unifier l'architecture de façon universelle et de créer un
style international.
 L'architecture du mouvement moderne repose sur le fonctionnalisme, l‘universalise, la simplicité et répétition
car Il n'y avait pas à cette époque de place pour la diversité

Cinq principes pour une architecture nouvelle Villa SAVOYE Poissy France 1931
1. Usage de pilotis
2. Libérer les murs périphériques Fonctionnalisme (architecture), principe architectural
3. Larges fenêtres selon lequel la forme des bâtiments et du mobilier
4. la lumière et du soleil doit être l'expression de leur usage.
5. Terrasse accessible

Le Corbusier, Cité radieuse Marseille 1947-1952


1. Plan libre .
2. Façade libre
3. Toiture terrasse récréatifs, crèche etc...) (espaces . Pilotis (libération du RDC; le rêve de la cité-jardin au
pied du bâtiment) .
4. Ouverture en longueur
5. Logement en duplex (emboitement alterné sur deux niveaux séparé par un couloir)
6. La rue intérieure (des magasins, un médecin, une laverie etc...)

La création d’un nouveau langage d’architecture domestique : l’architecture organique


1. Pour Wright ....Un caractère et à la édifice est organique lorsque l'extérieur et L'intérieur sont harmonie,
lorsque ceux-ci conformes sont au nature de son utilisation de sa réalisation, de son site et au moment de
sa création .... >> (Frank Lloyd) Fallingwater House (Bear Run) (1937)
2. Musée Salomon R. Guggenheim de New York Frank Lloyd Wright 1943-1959 Caractéristiques du bâtiment
Le bâtiment est construit selon le principe architectural da forme et la fonction ne font qu'uns: des
formes circulaires qui se superposent, dégageant un espace d'exposition ininterrompu et courbe, autour
d'un vide cylindrique La spirale est créée par une rampe qui s'étale sur six niveaux autour de la plate-
forme centrale du rez-de chaussée où se situe une large fontaine. Le musée étant lui-même un chef-
d'œuvre architectural et artistique: l’architecture apparait plastique

Oscar Niemeyer : un architecte engagé dans le siècle


Université de Constantine 1969 :J'ai cherché un chemin nouveau, en ayant la liberté comme point de départ
et la beauté comme objectif essentiel.« L'architecture est faite de songe et de fantaisie, de courbes et de
grands espaces libres. Il faut savoir inventer, en faisant appel à toutes les techniques qui sont à notre
disposition.

En 1950 et 1960, les architectes du moderne ont réalisés des édifices prestigieux et spectaculaires.
Cette architecture était une évidence de la richesse insolente des pays développés qui se reflétait
dans la réalisation de méga-projets.
L'échec des services publics sans-log de la ville moderne était manifeste. Des doutes et des inquiétudes
apparaissaient. L'échec des grands ensembles a remis en a cause les fondements de l'architecture moderne

Nouvelles attitudes et alternatives: participation du futur usager et démocratisation de l'architecture. - La


première question concernait la portée de l'implication du public dans le processus de prise de décisions qui
pouvaient le toucher directement.

Style Post Moderne 1970 à nos jours


Vanna Venturi House à Chestnut Hill Pennsylvanie de Pyramide de Louvre de LEOH MING PEI
VENTURI ROBERT Spectaculaires, controversé de l’aménagement du
Une maison pour sa mère, simple d’aspect, complexe grand Louvre
de plan et fourmille d’allusion historique, très
controversée, en contraste total avec l’architecture Institu du moNDE ARABE? DE Jean Nouvel 1987
fonctionnelle de l’époque. entre culture arabe et culture occidentale

Contrairement au modernisme, le postmodernisme n'émergea pas comme un mouvement cohérent reposant sur
des principes théoriques étroits et un style unique il appelait à plus d'individualité, de complexité et d'originalité
dans la conception architecturale d'ou l'apparition du déconstructiviste et le high-tech Par ailleurs, le souci
renouvelé de répondre aux aspirations humaines tout en préservant l'environnement tend à devenir le mot
d'ordre de l'architecture présente et à venir.

Mouvement High-tech
Le High-tech, style architectural contemporain inspiré de l'esthétique industrielle et représenté par le Centre
national d'art et de culture Georges Pompidou Le high-tech trouve ses racines dans les constructions
industrielles du XIXe siècle, comme l'immense serre du Crystal Palace de Joseph Paxton édifié à Londres pour
l'Exposition universelle de 1851

Mouvement déconstructiviste
Les années 90 vont donner naissance au déconstructiviste, courant architectural fondé lors d'une exposition d'art
moderne à New York en 1988 par Philip JOHNSON et Peter EISENMANN dont la devise est « la forme naît dans
l'imagination». C'est une architecture qui aime éveiller l'impression du provisoire et de bricolage et use des
matériaux convenant aux intentions recherchées
Pourquoi déconstruire l’architecture? Il semble a priori absurde, voire contradictoire, de vouloir déconstruire ce
qui appartient au domaine de la construction. Les bâtiments sont considérés comme l'accomplissement et
l'aboutissement de toute une démarche de travail. Mais l'architecture déconstructiviste qui s'affirme dans les
années 90 a de bonnes raisons d'être, en apparence, déraisonnable. Murs penchés, sols inclinés, poteaux de biais,
fenêtres inclinées, Ces édifices qui semblent avoir subi les secousses telluriques sont bien le résultat d'un travail
pensé de la part des architectes.
2/ Les fondements de ce mouvement
1. Idées de fragmentation Ex: la décompositions d'Eisenman. –
2. Processus de design (ou de conception) non linéaire Ex: la «décomposition» d'Eisenman.
3. la géométrie non-euclidienne sera remise en cause par les déconstructivistes
4. Polarités négatives Ex: Concept de «l'inversion» chez Eisenman.
5. Registre de formes non conventionnelles et déstabilisantes afin de rompre avec les notions classiques de
pureté, d'ordre, de stabilité ainsi Afin que d'harmonie.

Remarque: Tous ces fondements tendent vers le même objectif exprimer l'incertitude, l'instabilité, le
déséquilibre, l'insécurité, le désordre, le mélange, l'imperfection, l‘incohérence de notre époque.
Cours N09 Mr Lakhhal Ahcene

Savoir parler de l’architecture contemporaine

Volume, surface, plan


• Le monolithe
• La surface verticale neutre: la façade( enveloppe homogène)
• La surface horizontale neutre: le non plan( no plane)
 Repérer des convergence plutôt que des divergence!:
1. Le bâtiment monolithique:
Un monolithe est un bloc de pierre massif, constitué d’un seul élément, naturel ou taillé, il est parfois
monumental, voire de très grande dimension;
l’architecture monolithe est une construction réalisée dans un bloc unique constitué d’un seul matériau
Dans ce contexte » monolithique » signifie formé d’un seul bloc
• la composition, non composition
• Le monolithe et le bâtiment qui « s’installe »
• Un bâtiment comme une sculpture : la dimension sculpturale prend le dessus jusqu’elle s’en passer de
l’extrusion… sur fond des apports théoriques et philosophique de Deleuze et Lynn ( le pli et le pliage),
sans oublier l’épisode déconstructiviste (Derrida). Cette dimension sculpturale a été poussé à l’extrême
par les moyens numérique et l’émergence de l’objet paramétrique

2. Le plan et le non-plan :
• une neutralité du plan, de la surface planimétrique : mis et l’usage de la grille
• Des figures géométriques déformés, indescriptible
• La neutralité des éléments constitutifs introduit la notion du « milieu » au détriment de celle de
l’espace ( exemple : SANAA MUSEE)
• Des projet qui se rapportent à des programmes très spécifiques : la séparation radicale entre le plan
et l’enveloppe ( l’enveloppe continue; l’enveloppe tectonique porteuse)
3. La façade : Surface neutre :
• Absence d’équilibre, de composition
• La façade est traité comme elle était une peinture abstraite… la façade est essentiellement une
conception picturale et non architecturale (Le MONOCHROME : une peinture d’une seule couleur, ou
d’une nuance de couleurs. En effet, le mot vient du grec ‘’mono’’ qui signifie seul, et ‘’chroma’’ la
couleur . Il s’oppose au terme polychrome qui est de plusieurs couleurs)
• L’enveloppe ne reflète pas ce qui se passe à l’intérieur comme mise à l’écart du plan
• La façade non compositionnelle : la surface neutre Des bâtiments qui ne sont compositionnelle dans
le sens qu'ils ne procèdent pas de l'assemblage ou de la relation des différents éléments qui
cherchent entre eux un certain équilibre...... Pour qu'un monolithe reste un monolithe, il faut que
son enveloppe soit homogène.... Les bâtiments acquièrent une espèce de dimension très unitaire, et
au même temps cette dimension unitaire est manifestée par quoi? Elle est manifestée par leur
enveloppe, et leur enveloppe sont quoi? Sont des surfaces, et ces surfaces elles sont comment? Elles
sont homogènes.
• Absence d’équilibre au profit d’une omniprésence des fenêtres : la fenestration

Vous aimerez peut-être aussi