Vous êtes sur la page 1sur 3

MP Prof ZIRARI

Correction

1 — Étude du sismographe

1. Système : masse m. d’où la fonction de transfert


Référentiel : terrestre, galiléen. ω2
H (jω) = λ
Forces : −ω2 + jω m k
+m
poids m #»
g = −mg #»
e z,
soit
#» dz(t ) #»
frottement F a = −λ e z, m 2
k ω
dt H (jω) = .
force élastique du ressort 1 + jω λk − m
k ω
2

#» # » # » Il s’agit d’un filtre passe-haut du deuxième ordre.


T = −k( H M − H0 M 0 )
# » 3. Avec u(t ) = H (jω)z c (t ), les amplitudes
¯ ¯ U de u(t ) et
où H0 M 0 = −ℓ0 #» e z est relatif au ressort au repos. Avec ¯ ¯
Z0 de z(t ) sont reliées par U = H Z0 , soit
# » #»
H M = (z(t ) − h) e z , on a donc T = −k(z(t ) − h + ℓ0 ) #»
#» e z.
# »
La position de la masse étant OM = (z s (t )+z(t )) #»
m 2
e z , son k ω
µ 2 ¶ U = r Z0 .
¢2 ³ λ ´ 2
2
#» d z s (t ) d z(t ) #» ¡
accélération est a = + e z. m
1− k ω + ωk
2
dt 2 dt 2
Le principe fondamental de la dynamique appliqué à
la masse s’écrit alors, en projection selon #» ez : 4. On a U ≈ Z0 si le dénominateur de la fraction précé-
m
µ 2 ¶ dente est égal au numérateur ω2 , soit pour
2
d z s (t ) d z(t ) dz(t ) k
m + = −mg − λ − k(z(t ) − h + ℓ0 )
dt 2 dt 2 dt m 2 λ m
(1)
1¿ ω ¿ ω2 .
et ω
k k k
Lorsque la masse est à l’équilibre en l’absence de r
k
séisme (donc pour z s = 0), l’équation précédente de- On doit donc avoir d’une part ω À , soit en terme
vient m
de fréquence
0 = −mg − k(z éq − h + ℓ0 ) . (2) s
1 k
On a donc f À .
2π m
mg
z éq = h − ℓ0 − .
k λ
D’autre part, il faut ω À , soit
m
En soustrayant l’équation (2) à l’équation (1) on obtient
µ ¶ 1 λ
d2 z s (t ) d2 z(t ) dz(t ) f À .
m 2
+ 2
= −λ − k(z(t ) − z éq ) , 2π m
dt dt dt
On doit donc avoir un ressort de faible raideur, et un
soit en posant u = z − z éq
système faiblement amorti, ce qui correspond à une
µ 2 ¶ suspension souple.
d z s (t ) d2 u(t ) du(t )
m + = −λ − ku(t ) . Avec les deux conditions précédentes, la fonction de
dt 2 dt 2 dt
transfert s’écrit H (jω) ≈ −1 : la masse vibre en oppo-
On en déduit l’équation différentielle sous forme cano- sition de phase avec le sol.
nique 5. La fonction de transfert peut s’écrire
1
d2 u(t ) λ du(t ) k d2 z s (t ) H (jω) = λ
.
+ + u(t ) = − . (3) −1 + k
+ j mω
dt 2 m dt m dt 2 mω2

Le gain vaut donc


2. Écrivons l’équation (3) sous forme complexe :
1 1
G(ω) = r³ ´2 = r³ ´2
λ k
+ mλ2 ω2 λ2
2
−ω2 u(t ) + jω u(t ) + u(t ) = ω2 z s (t ) k
mω2
k
mX −1 + m 2X
m m
en posant X = 1/ω2 . ä Le curseur X1 indique une fréquence f = 1,5 kHz,
On observe un phénomène de résonance si le dénomi- compatible avec la valeur déterminée à partir de
nateur passe par un minimum, c’est-à-dire si l’oscillogramme à la question 6.
µ ¶2 µ 2 ¶
k λ2 k2 λ 2k 8. Sur l’oscillogramme de la figure 5, on détermine
F (X ) = X −1 + 2 X = 2 X2 + − X +1
m m m m2 m à partir de la base de temps de 100 ms la fréquence
présente un minimum. Il faut donc d’échantillonnage
µ 2 ¶
2k 2 λ 2k 2480
F 0 (X ) = 0 = X+ − f éch = = 2,5 kHz .
m m2 m 10 × 100 ms
soit µ ¶ On obtient f max = f éch /2 = 1,25 kHz compatible avec la
m 2k λ2 m λ2 valeur 1,24 kHz indiquée par le curseur 2.
X= 2 − 2 = − 2.
2k m m k 2k
La fréquence du signal étant f = 1,5 kHz > f max , le cri-
Comme X > 0, cette condition n’est possible que si tère de Shannon n’est plus respecté. On observe un
m λ2 phénomène de repliement de spectre, avec l’appari-
− 2 > 0. tion de la fréquence
k 2k
m λ2
On n’observera donc pas de résonance si < 2 , soit f éch − f = 2, 5 − 1 = 1,5 kHz .
k 2k
λ p Expérience 2
p > 2 .
km
9. L’entrée inverseuse est au potentiel V− = V+ = 0.
Écrivons la loi des nœuds en terme de potentiels à cette
2 — Spectre d’un signal numérique entrée :
V1 V2 V3 Vs
Expérience 1 + + + =0
R1 R2 R3 R0
6. On mesure 3 périodes pour 8 divisions, soit 3T = d’où
8 × 250 µs = 2,0 ms, d’où µ ¶
V1 V2 V3
Vs = −R 0 + + .
T = 0,67 ms . R1 R2 R3

La fréquence f = 1/T vaut donc f = 1,5 kHz . Ce montage agit comme un « sommateur pondéré, in-
verseur »...
La durée totale de l’échantillon est Ttot = 10 × 250 µs
N 10. Avec R 0 = R 1 = R 2 = R 3 , on a
avec Ttot = N Te = , d’où
f éch
Vs (t ) = −(V1 (t ) + V2 (t ) + Vm (t )) ,
f éch = 1 MHz .
avec Vm (t ) = kV1 (t )V2 (t ). On en déduit, en supposant
Le curseur 2 indique f max = 496 kHz ; selon le critère de f > f
1 2
Shannon, on ne peut restituer que des fréquences al-
lant jusqu’à f éch /2 = 500 kHz. Les valeurs affichées sont ¡
Vs (t ) = − V0 cos(2π f 1 t ) + V0 cos(2π f 2 t )
bien compatibles avec ce critère. ¢
+kV02 cos(2π f 1 t ) cos(2π f 2 t )
7. On veut « zoomer » sur l’axe des fréquences en abs-
cisses qui s’étend sur [0, f max ] = [0, f éch /2]. Il faut donc kV02
= −V0 cos(2π f 1 t )−V0 cos(2π f 2 t )− cos(2π( f 1 + f 2 )t )
diminuer la fréquence d’échantillonnage f éch . En no- 2
tant BT le calibre de la base de temps, comme kV 2
− 0 cos(2π( f 1 − f 2 )t )
N 2480 2
f éch = =
Ttot 10 × BT On obtient le spectre en amplitude de Vs (t ) :
on en déduit qu’il faut augmenter le calibre de la base
amplitude (V)
de temps.
C’est compatible avec l’oscillogramme de la figure 4, V0
où la base de temps indiquée est de 25 ms, 100 fois plus
élevée qu’à la mesure précédente. Cela revient bien à
kV02
dilater d’un facteur 100 l’échelle des fréquences. 2
La plus grande fréquence du spectre doit donc être 100
496 kHz f
fois plus faible ; on a bien f max = 4,960 kHz = . f1 − f2 f2 f1 f1 + f2
100
11. Lorsque R 0 = R 1 = R 2 = 2R 3 , on a 12. Le curseur X1 donne une fréquence 300 Hz, le cur-
¡ ¢ seur X2 une fréquence 900 Hz.
Vs = − V1 (t ) + V2 (0 t ) + 2Vm (t ) .
L’amplitude du curseur X1 est égale à l’amplitude de la
L’amplitude des composantes de fréquences f 1 + f 2 et
raie de fréquence la plus élevée, tandis que l’amplitude
f 1 − f 2 est multipliée par deux.
du curseur X2 est égale à celle de la fréquence voisine.
amplitude (V)
On en déduit que les deux fréquences extrêmes corres-
V0 pondent à f 1 − f 2 et f 1 + f 2 .
kV02
On identifie donc f 1 − f 2 = 300 Hz.
En considérant f 1 > f 2 , le curseur X2 correspond à la
fréquence la plus élevée, soit f 1 = 900 Hz . On en dé-
f
f1 − f2 f2 f1 f1 + f2 duit f 2 = 600 Hz .

Prof ZIRARI

Vous aimerez peut-être aussi