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1. RAPPELS D'ELECTROSTATIQUE 3
2. RAPPELS DE MAGNETOSTATIQUE 6
3. L'INDUCTION ELECTROMAGNETIQUE 13
3.1. Préambule 13
3.9. Applications 24
5. ENERGIE MAGNETIQUE 28
1
Chap I : Equations locales du champ 2003
6. DIPOLE ELECTROSTATIQUE 35
7. DIPOLE MAGNETIQUE 38
7.6. Exemple 44
1. Rappels d'électrostatique
1 q1
• E créé par une charge ponctuelle q1 : E2 = . u12 ⇒ F1→2 = q2 .E1
4πε 0 r ²
1 q1
• Potentiel créé par une charge ponctuelle q1 : V2 = .
4πε 0 r
dq
• densité volumique de charges : ρ ( x, y , z ) = C/m3
dV
dq
• densité surfacique de charges : σ ( x, y , z ) = C/m²
dS
dq
• densité linéique de charges : λ ( x, y , z ) = C/m
dℓ
ou
1 ρ ( x, y , z )
E= ∫∫∫
4πε 0 V MP ²( x, y, z )
.dV .uMP
q• P(x’, y’, z’)
Exemples :
disque chargé
→ soit σ =cste soit 'une charge Q uniformément répartie"
σ x
→ E= . ±1 −
2ε 0 R ² + x²
σ dS σ R rdr σ
1
( )
R
→ V=
4πε 0 ∫
0 PM
→ V=
2ε 0 ∫0 r ² + x ² 2ε 0
= r ² + x² − x
σ E
ε0
−σ
ε0
→ V est TOUJOURS continu au franchissement de
V
σr
2ε 0
P2
∫
P2
E.d ℓ = cste
On appelle :
- la fonction potentiel : V = − ∫ E.d ℓ (intégrale indéfinie)
(Ce calcul fait intervenir une constante)
P2
- la différence de potentiels : ∆V = − ∫ E.d ℓ = (V ( P2 ) − V ( P1 ))
P2
- relation inverse : E = − gradV
σ σ
disque : V =
2ε 0
( r ² + x² − x ) → E= . ±1 −
2ε 0
x
R ² + x²
Théorème de Gauss :
ch arg es dans V
∫∫
S
E.dS =
ε0
∫∫∫ ρ .dV
ou ∫∫
S
E.dS = V
ε0
V é tan t le volume dé lim ité par S
Exemples :
- sphère chargée en volume
- Disque chargé : comparer au calcul précédent avec R → ∞
- Fil infini : idem
5
2003
2. Rappels de magnétostatique
→ on définit le vecteur densité de courant : J = ρ .v
∆Q
et donc = J .∆S = le flux de J à travers ∆S
∆t
• Courants permanents
Dans le cas général, si l'on considère un volume V délimité par une surface S, on a
:
∂
∫∫S J . dS = − ∫∫∫ ρ .dV
∂t V
Equation de continuité
REMARQUES :
1/ ∫∫S
J . dS = 0 n'entraîne pas v = cste ou ρ = cste !
Exemple : Diode à vide
Au 3ème semestre
∂
3/ ∫∫S J . dS = ∫∫∫V divJ . dV = − ∫∫∫ ρ .dV
∂t V
∂ρ
⇒ divJ + =0 Equation de continuité
∂t
- une ligne de courant est telle qu'elle est tangente en tout point à J
REM : en rég. permanent ces lignes ≡ la trajectoire des charges
∫∫ S .dS = 0
J
∫∫ S
J .dS = ∫∫S1 J .dS + ∫∫S2 J .dS + ∫∫
Sℓ
J .dS
S2
=0 J
∫∫
S
J .dS = − I1 + I 2 = 0
S1
⇒ I1 = I 2 C2
C1
J.dV = J. (dS.dℓ)
J.dV = (J. dS) . dℓ
⇒ J .dV = dI .d ℓ
DEUG SM2 8 U.P.F. Tahiti
2003
• Charge en mouvement:
µ 0 qv ∧ u PM
f = qv ∧ B BM = .
4π PM ²
• Courant filiforme :
µ Id ℓ ∧ u PM
df = Id ℓ ∧ B ⇒ f = ∫ C
Id ℓ ∧ B BM = 0 . ∫
4π C PM ²
tube de champ
∫ B.d ℓ = µ0 .∑ I
C
int.
Théorème d'Ampère
Exemples :
• Définition
Par analogie avec l'électrostatique on va définir un potentiel "magnétique".
µ0 I µ0 I dℓ
dA =
4π r
.d ℓ ⇒ A=
4π ∫C r .
• Autre relation entre champ et potentiel
∫∫ S
B.dS = ∫ C
A.d ℓ
• Exemple :
Soit un fil rectiligne indéfini parcouru par un courant d’intensité I. En calculant le flux du
champ magnétique à travers une surface convenable, déterminez le potentiel vecteur du
champ.
RESUME
Electrostatique magnétostatique
(Gauss)
lignes de champ - non fermées - fermées
- peuvent diverger - ne peuvent diverger
potentiel scalaire vecteur
E = - grad V B = rot A
3. L'induction électromagnétique
3.1. Préambule
variation de φ si variation de B
variation de S
rhéostat
batterie
C1 C2
I
• Tige conductrice
z
B suivant
Oz
B
y
v
x v suivant
Oy
... qui sont mises en mouvement (vitesse v) dans un champ magnétique (B).
fm = - fe
• Boucle conductrice
rhéostat
batterie
a v
x1 x2 x
v
C1 C2
I
Em1 = v ^ B1 et Em 2 = v ^ B2
Définition :
B1 B2
dy = v.dt
a
v position (1) → Φ1
dφ
⇒ = −( B1 − B2 ).a.v
dt
dφ
e=−
dt
« le courant induit, produit par la f.é.m. e, a un sens tel qu’il s’oppose, par ses
effets, aux causes qui lui ont donné naissance »
dΦ
⇒ e=− loi de Faraday
dt
REMARQUE :
n
Pour appliquer la loi de Faraday il faut :
(il est bien sûr intéressant de choisir n dans le même sens que B)
Analyse dimensionnelle :
• Exemples
sens de I ?
I augmente
sens de I ?
I diminue
sens de I ?
ℓ'aimant se rapproche
1. Courant induit dans une bobine tournante. Une bobine plate, circulaire, de rayon r, comportant
N spires, tourne autour d’un axe fixe de son plan à une vitesse angulaire constante ω. Elle est placée
dans un champ magnétique B uniforme perpendiculaire à l’axe de rotation.
a) Calculez le courant induit, R étant la résistance totale du circuit contenant la bobine.
b) Si le champ magnétique est variable, déterminez le pour que le courant induit soit nul à tout
instant. Considérez deux cas, a) seul le module varie, b) seule la direction varie.
2. Courant induit dans un circuit carré. Considérez une spire carrée de côté a qui se déplace dans
un plan horizontal avec une vitesse v. Dans l’espace règne un champ magnétique B permanent,
uniforme et vertical.
1/ Déterminez la f.e.m. induite dans le carré.
2. Le champ magnétique est maintenant produit par un fil rectiligne
indéfini parcouru par un courant d’intensité I et orienté de telle manière a
qu’il soit dans le plan du carré. On déplace le carré avec une vitesse de I
module v perpendiculairement au fil (la position du cadre est repérée par r a
r). Déterminez la f.e.m. induite dans le carré :
a) en exprimant la variation du flux (loi de Faraday)
b) en exprimant la circulation du champ électromoteur suivant le
carré.
I2
I1 Φ1→2 = ∫∫ B1dS 2 = ∫ A1.d ℓ 2
d ℓ2 S2 C2
µ0 I1 d ℓ1
A1 = ∫ C1 r12
d ℓ1
avec :
C2 4π
C1
ou encore : Φ1→2 = M 21 I1
µ d ℓ1.d ℓ2
avec : M 21 = 0 ∫ ∫ = M 12
4π C1 C 2 r12
• Coefficient d'auto-induction
→ Un circuit C crée un champ B proportionnel à I
→ le flux de ce champ à travers le circuit qui l'engendre est aussi proportionnel
àI
Φ = L.I
L = coefficient d'auto-induction / inductance propre / self inductance
L ne dépend que de la géométrie
L est toujours positif
• Matrice inductance
n n
Φ i = Li I i + ∑ M ij I j = ∑ M ij I j avec L = Mjj
j ≠i j =1
Φ1 L1 M 12 M 13 ... M 1n I1
Φ M L M ... M I
2 21 2 23 2n 2
. ............................... .
= .
. ............................... .
. ............................... .
Φ n M 12 M n 2 M n 3 ... Ln I n
C'est une matrice symétrique
I1 I I
L1
I2
• Effet selfique
Maintenant l’inducteur et l’induit sont confondus. On considère :
dΦ dI
e=− = −L
dt dt
• self-inductance (composant) dans un circuit
L
D’une manière générale :
i pente e0/L
I0=e0/R
3.9. Applications
• Le transformateur
Principe
d φ1
• On applique une f.e.m. variable e1 au primaire : e1 - dt = R1.I1
• Soit ϕ le flux du champ B dans une spire du primaire → n1 spires ⇒ φ1 = n1
.ϕ
1ère approximation :
B reste le même dans le secondaire → φ2 = n2 .ϕ
d φ2
et dans le secondaire apparaît : → e2 = - dt
d φ1
2ème approximation: R1 ≈ 0 ⇒ e1 ≈ dt ⇒
• Application
I1 I2
e1 ≈ n1 n2 e2 ≈
circuit • circuit
primaire seconda
• L’alternateur
S
θ
B
ω φ = N.B.S = NBS.cos(ωt + ϕ)
| e | = NBSω.sin(ωt + ϕ)
e≈
• Le moteur
forces de Laplace
e=
Le mvt de rotation contacteurs
est utilisé
à chaque demi tour
I change de sens
courants de Foucault
M B(t)
∆f = J^B∆τ = −γΒ
− ² ∆τ. v
B
disque
force de freinage
5. Energie magnétique
e e i
i = (1 − e− Lt ) → i = = I0
R
t →∞ e/R
R R
phase transitoire phase permanente t
- bilan de puissance :
di
e.i = Ri ² + Li
dt
puissance puissance nécessaire pour
fournie vaincre les effets d’induction
puissance
dissipée
∞ di I0 1
W = ∫ Li dt = ∫ Li.di = LI 02
0 dt 0 2
1 2
⇒ W= LI 0
2
1 2
L'énergie LI 0 est stockée par l’inductance
2
2
L’énergie RI 0 .t dissipée par effet Joule est perdue.
DEUG SM2 28 U.P.F. Tahiti
2003
L
di R
à t = t1 on éteint le générateur : 0 = Ri + L
dt
i
e −R ( t −t )
solution : i = .e L 1
t →∞
→ i=0 e/R
R
phase transitoire phase permanente t
t1
- bilan de puissance :
di
0 = Ri ² + Li
dt
e = 0 pourtant i ≠ 0 et de l’énergie est dissipée dans la résistance
2R
∞ ∞ − ( t −t1 ) 1 2
W = ∫ Ri ² dt = ∫ RI e 2
0
L
dt = LI 0
t1 t1 2
1 2
L'énergie LI 0 est restituée puis perdue par effet Joule : RI 02
2
1
W= Li ²
2
et est appelée énergie magnétique du circuit.
• cas de 2 circuits R1 R2
e1 L1 L2 e2
M
i1 i2
t
- énergie perdue à l’instant t : W p = ∫ ( R1i12 + R2i22 )dt
0
1 2 1 2
⇒ Ws = L1i1 + L2i2 + M .i1i2
2 2
1
⇒ Ws = (i1Φ1 + i2 Φ 2 )
2
• cas de n circuits
• démonstration 1
1 tube de
⇒ Ws = ∫∫∫ A.Jdτ courant
2 cylindre
• démonstration 2
• un porteur de charge subit : f = q ( E + v ∧ B)
• travail de cette force : qv ∧ B | à v ⇒ ne travaille pas
∂A
qE = − gradV −
∂t
• puissance fournie par la source par unité de volume aux particules :
n f v = nqv .E = J .E
• pour toute la distribution de volume V :
∂A
P = ∫∫∫ J . E .dτ = − ∫∫∫ J . gradV .dτ − ∫∫∫ J . .dτ
V V V ∂t
⇒ Dans le vide, ou dans les conducteurs, de l’énergie peut être stockée sous
forme magnétique et cette énergie est donnée par :
W = 1
2 ∫∫∫ .A.dτ
V
J
énergie magnétique
de la distribution de courant
13. Paradoxe. Une spire circulaire de rayon R, d'axe Ox, comportant N tours de fil, parcourue
par un courant I est plongée dans un champ magnétique de la forme suivante : B = B0 (1 + ax)
où B0 et a sont des constantes et i le vecteur unitaire de l'axe Ox. Le centre de la spire est en x.
Calculer la résultante des forces d'origine magnétique agissant sur la spire :
a) en appliquant la loi de Laplace
b) en appliquant le théorème de Maxwell
En utilisant une des 2 propriétés du champ magnétique démontrer que a est forcément nul et
que les 2 calculs sont alors équivalents.
6. Dipôle électrostatique
N P
- un système de 2 charges +q et –q (Σq=0)
-q a +q
- a = PN est très petite devant toute autre distance (P ≠ 0)
(en C.m.)
Reprendre la calcul
O θ
1 p cosθ 1 p.u
V= . soit V = .
4πε 0 r² 4πε 0 r ² p
avec u = OM/OM
2 p cosθ
E = Er er + Eθ eθ Er = .
4πε 0 r3
et ⇒ E :
1 p sinθ
E = -gradV Eθ = .
4πε 0 r3
Γ = NP ^ qE0 = qNP ^ E0
⇒ F=0 et Γ = p ^ E0
∆ x, ∆ y, ∆ z : les composantes de NP
⇒ coordonnées de P : x + ∆ x / 2, y + ∆ y / 2, z + ∆ z / 2
⇒ coordonnées de N : x - ∆ x / 2, y - ∆ y / 2, z - ∆ z / 2
Il vient :
∂E ∂E ∂E
Fx = q ∆x. x + ∆y. x + ∆z. x ⇒ Fx = (p.grad)Ex ⇒ F = (p.grad).E
∂x ∂y ∂z
∂ Ex ∂E ∂E
REM : p.grad est équivalent à un opérateur : px . + p y . x + pz . x
∂x ∂y ∂z
Γ=p^E
• Conclusion :
- à une force qui tend à le déplacer (pas forcément suivant une ligne de
champ)
• Exemple :
7. Dipôle magnétique
M = SIn • Spire de rayon R parcourue par I
n • Surface de la spire : S = πR²
R
I • Vecteur surface : S = S .n
Le moment magnétique de la spire est : M = IS
1
surface quelconque : S = ∫ OP ∧ d ℓ
2
I.dℓ
O P 1
OP moment magnétique : Μ = ∫ OP ∧ I .d ℓ
2
1
M = ∫∫∫ OP ∧ J .dV
2 V
z
M = I .S .ez
θ M En coordonnées sphériques :
r
OP : ( R,π ,ϕ ) P ds le plan xOy
2
M y
I OM : (r ,θ ,π ) M ds le plan yOz
2
x
et r >> R
• I .d ℓ crée en M un champ dont le potentiel vecteur vaut :
µ0 I d ℓ
dA = .
4π PM
• Dans le repère Oxyz on a :
2R R²
PM ² = R ² + r ² − 2 Rr sin θ sin ϕ = r ² 1 − sin θ sin ϕ +
r r²
−1/ 2
1 1 2R R² 1 R 1
= 1 − sin θ sin ϕ + ≈ 1 + sin θ sin ϕ + η
PM r r r² r r r²
R
− R sin ϕ .dϕ .(1 +
sin θ sin ϕ )
r
µ0 I d ℓ µ0 I R
⇒ dA = . = . R cos ϕ .dϕ .(1 + sin θ sin ϕ )
4π PM 4π r
0
1 + cos 2a 2π
sin ² a = ⇒ ∫ sin 2 a = π
avec : 2 0
2π
2sin b cos b = sin 2b ⇒ ∫
0
sin b cos b = 0
µ0 IR ² µ M sin θ
− sin θ = − 0
4r ² 4π r ²
⇒ A= ∫ spire
dA ⇒ A: 0
0
En remarquant que :
- A est colinéaire à ex
- M∧r // ez
- M ∧ r = r.sin θ
µ0 r µ 1
⇒ A= .M ∧ 3 ou A = 0 .grad ∧ M
4π r 4π r
z
er B = rotA
θ M
r eθ avec A dans le repère (r, θ, ϕ)
REM :
M y
- dans Oxyz → A (Ax, 0, 0)
- mais dans (r, θ, ϕ) → A : (0, 0, Aϕ)
1 ∂ ∂Aθ
∂θ (sin θ . A ) −
∂ϕ
ϕ
r.sin θ
1 1 ∂Ar ∂ (rAϕ )
rotA = −
r sin θ ∂θ ∂r
1 ∂ (rAθ ) ∂Ar
−
r ∂r ∂θ
2 µ0 .M. cosθ
Br =
4π r 3
µ .M. sin θ
⇒ B = Bθ = 0
4π r 3
Bϕ = 0
Le déplacement élémentaire : d M = dr er + rdθ eθ
est colinéaire à : B = Br er + Bθ eθ
dr rdθ
⇒ =
Br Bθ
2 µ0 .M. cosθ
Br =
4π r 3
µ .M. sin θ
avec : B = Bθ = 0
4π r 3
Bϕ = 0
⇒ r = k × sin θ
µ0 M ∧ r
et A= .
4π r 3
⇒ A est colinéaire à eϕ
⇒ lignes de A sont des cercles centrés sur M
Voir TD derrière
7.6. Exemple
Photocopie