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CAS PRATIQUE 1

PRIMA SARL Tanger Export fabrique des sièges automobiles destinés à l’exportation. Sa
filiale, installée au Portugal (Lisbonne), est sa principale cliente. La vente à l’export est alors
régie par quel droit national ?

Dans le cas de PRIMA SARL Tanger Export vendant des sièges automobiles à sa filiale
basée à Lisbonne pour l'exportation, le droit régissant cette transaction spécifique serait
probablement régi par le droit commercial portugais, étant donné que la filiale se trouve au
Portugal.

CAS PRATIQUE 2

La holding “BIGGEST” installée à New York est en conflit avec les responsables de la
succursale installée à Barcelone.

Que pensez-vous de cette situation dans une vision strictement juridique ?

Dans une vision strictement juridique, il est important d'évaluer les lois et les contrats qui
régissent la relation entre la holding "BIGGEST" et sa succursale à Barcelone. Il serait
nécessaire d'examiner les termes et conditions des contrats, ainsi que les lois applicables
dans chaque juridiction. Un avocat spécialisé en droit international pourrait être consulté
pour résoudre le conflit de manière légale et équitable.

CAS PRATIQUE 3

La société GIGA siégeant à Tanger produit des moteurs pour les éoliennes. Elle se trouve
être en litige avec un client distributeur, situé en Belgique, qui refuse de payer alors même
que les moteurs ont été dûment réceptionnés. Il est constaté que le contrat signé n’a prévu
aucune clause d'attribution de compétence matérielle et territoriale.

Quelles sont les conséquences de ce défaut de mention ? Quelles sont les possibilités de
traitement du litige ?

En l'absence de clause attribuant la compétence matérielle et territoriale dans le contrat


entre GIGA à Tanger et son client distributeur en Belgique, le litige pourrait être complexe.
Sans cette clause, la détermination de la juridiction compétente pour régler le litige serait
plus difficile. Cependant, voici quelques possibilités pour le traitement du litige :

● Négociation amiable : Les parties pourraient tenter une résolution amiable en


discutant directement ou par le biais de médiation pour parvenir à un accord sur le
paiement.
● Recours à un tribunal compétent : Si aucune entente amiable n'est trouvée, le litige
pourrait être porté devant les tribunaux. La compétence territoriale devra être
déterminée en fonction des règles de compétence prévues par le droit international
ou le droit de l'Union européenne.
● Arbitrage : Les parties pourraient convenir d'un arbitrage pour régler le litige.
L'arbitrage est une méthode alternative de règlement des litiges qui offre une solution
plus rapide et moins formelle que les tribunaux

CAS PRATIQUE 4
PME “LALAC” produit du lait de chèvre en conditionnement cartonné (durée de conservation
: 10 jours). Elle exporte toute sa production, depuis maintenant trois mois, vers l’Ecosse et
l’Angleterre. En octobre 2023 pendant une semaine la marchandise est restée bloquée à
quai au port de Casablanca. Ses clients refusent de payer le prix et réclament des
dommages et intérêts pour préjudice subi. Le contrat prévoit que le tribunal compétent en
cas de litige est le tribunal arbitral de la LCIA (London Court of International Arbitration).

Quels sont les éléments de fait importants à prendre en considération pour informer et
conseiller au mieux la PME “LALAC”.

ChatGPT

Pour conseiller au mieux la PME "LALAC" dans cette situation, voici les éléments de fait
importants à considérer :

● Durée de conservation du produit : La durée de conservation de 10 jours du lait de


chèvre en conditionnement cartonné est essentielle pour évaluer l'impact du retard
de livraison sur la qualité du produit. Cela peut influencer les réclamations de clients
pour des dommages subis.
● Durée et raison du blocage au port de Casablanca : Comprendre la durée exacte et
les raisons du blocage de la marchandise au port est crucial. Cela aidera à
déterminer la validité des réclamations des clients et les éventuels préjudices causés
par ce retard.
● Classement du tribunal compétent : Le contrat indique le tribunal arbitral de la LCIA
comme juridiction compétente. Il est crucial d'évaluer si ce tribunal a compétence
pour ce litige spécifique. De plus, la PME devra préparer la documentation
nécessaire pour l'arbitrage conformément aux règles de la LCIA.
● Conditions contractuelles et responsabilités : Il est nécessaire d'examiner les termes
du contrat d'exportation pour déterminer les responsabilités en cas de retard de
livraison. Cela aidera à évaluer les éventuelles réclamations de dommages et
intérêts des clients.
● Preuves et documentation : La collecte de preuves, tels que des documents de
transport, des preuves de la durée de blocage, et toute communication avec les
clients ou les autorités portuaires, sera essentielle pour soutenir la position de la
PME lors de l'arbitrage.

En résumé, la PME "LALAC" doit s'assurer de bien documenter tous les aspects du
problème, comprendre ses droits et obligations contractuels, préparer les informations
nécessaires pour l'arbitrage à la LCIA, et être prête à défendre sa position en fournissant
des preuves solides pour résoudre le litige.

Le tribunal de London prend en considération la loi ça veut dire si le contrat contient des
clauses qui traitent le retard de marchandise ça sera bénéfique pour la PME si non le cas de
force majeur est faible devant la loi

CAS PRATIQUE 5

La PME “VIVA” souhaite exporter ses panneaux solaires vers l’Afrique et commencer par la
partie Ouest. Elle vous demande quels sont les systèmes juridiques nationaux et régionaux
de cette grande région ?
En 5 paragraphes (1 paragraphe = 5 lignes maximum) abordez la question du juridique sur
la base d’un PESTEL (uniquement le “L” en lien avec les communautés économiques
régionales.

Dans la région de l'Afrique de l'Ouest, les systèmes juridiques varient selon les pays et
peuvent être classés en trois principaux systèmes : la common law, le droit civil et le droit
coutumier. Les pays tels que le Nigeria, le Ghana ou le Liberia ont des bases juridiques de
common law héritées du système juridique britannique, tandis que des pays comme le
Sénégal ou la Côte d'Ivoire ont des systèmes juridiques de droit civil influencés par le droit
français. En outre, plusieurs pays de la région maintiennent également des systèmes
juridiques coutumiers, reposant sur les traditions et les coutumes locales.

En ce qui concerne les communautés économiques régionales, la région de l'Afrique de


l'Ouest est marquée par des entités telles que la CEDEAO (Communauté économique des
États de l'Afrique de l'Ouest) et l'UEMOA (Union économique et monétaire ouest-africaine).
La CEDEAO vise à promouvoir l'intégration économique dans la région à travers des
politiques et des accords commerciaux, mais son influence sur le cadre juridique des
affaires demeure variable dans chaque État membre. L'UEMOA, quant à elle, rassemble
huit pays ayant une monnaie commune (le franc CFA) et dispose de normes et de
réglementations économiques harmonisées, mais ses compétences juridiques et
réglementaires sont principalement liées aux questions monétaires et économiques.

Cependant, malgré les efforts d'harmonisation au sein de ces entités régionales, des défis
subsistent en raison de la diversité des systèmes juridiques nationaux et de l'application
inégale des réglementations communautaires. Les différences entre les législations locales
et les normes des communautés économiques régionales peuvent poser des défis pour les
entreprises opérant dans la région, nécessitant ainsi une compréhension approfondie des
spécificités juridiques de chaque pays et des réglementations régionales. Les entreprises,
comme VIVA, qui souhaitent exporter des panneaux solaires dans cette région, devront
naviguer à travers ces systèmes juridiques diversifiés et s'adapter aux réglementations
spécifiques de chaque pays tout en tenant compte des accords et des réglementations des
entités régionales pour une expansion réussie.

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