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1- Généralités
1-1 Génotypage
Le génotypage est l’ensemble des analyses génétiques moléculaires visant à déterminer
l'identité d'une variation génétique, à une position spécifique dans le génome (entier ou une
partie), pour un individu ou un groupe d'individus donné appartenant à une espèce animale,
végétale, fongique... Il est effectué :
- Soit de manière standardisée et automatisée par des robots (robots de pipetage,
robot extracteur d'ADN...), thermocycleurs, séquenceurs...(cas des grands
programmes visant à cartographier le génome entier de certaines espèces d'intérêt
médical ou économique, exemple : On estime que les différences entre deux êtres
humains sont d'environ 3 millions de nucléotides sur les 3 milliards de nucléotides qui
constituent leur génome)
- Soit par d’autres techniques tel que le génotypage microsatellite dans des
laboratoires (exemple 1 : par PCR en temps réel, il est possible de détecter si un
animal est transgénique ou non, combien de copies d'un gène sont disponibles et s’il
est hétérozygote ou homozygote. Exemple 2 : 1 seule puce à ADN permettrait
actuellement de génotyper une région du génome bactérien pour identifier certaines
espèces et de vérifier une éventuelle antibiorésistance : intérêt médical).
2- Applications
Dans cette partie, on étudiera l’application des différentes techniques d’analyse étudiées
dans plusieurs somaines.
Les empreintes génétiques sont utilisées en médecine légale pour identifier ou
innocenter des suspects grâce à leur sang, leur salive, leurs poils ou leur sperme. Elles
permettent également d'identifier des restes humains, de faire des test de paternité,
d'organiser le don d'organe, d'étudier des populations d'animaux et de végétaux et même de
détecter des aberrations chromosomiques responsables de maladies génétiques.
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(sensibles au milieu de culture : sol, climat...et peuvent conduire à des erreurs) des
nouvelles variétés.
Différents projets ont été menés pour différentes espèces. Ainsi, un programme
d'identification de fruitiers ligneux a conduit à l'obtention, par marqueurs AFLP et
microsatellites, d'empreintes génétiques d'un certain nombre de variétés de référence tels
que les pommiers, poiriers, pruniers et cerisiers. Exemple : usage de routine des marqueurs
moléculaires pour l’authentification variétale d’espèces commercialisées tel que la pomme
de terre par marqueurs microsatellites (figure 42) et le fraisier par marqueurs AFLP (figure
43).
L’identification variétale vise la protection des plants et la mise au point de protocoles
uniformisés par :
- Optimisation des protocoles d'extraction d'ADN pour l’obtention d’une bonne qualité
de l'ADN pour la reproductibilité des résultats, la rapidité et le coût faible.
- Choix de marqueurs spécifiques pour chaque espèce afin de garantir la
reproductibilité et pouvoir de discrimination des variétés.
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- Constitution de bases de données d'empreintes génétiques afin de pouvoir identifier
par comparaison le plus grand nombre de variétés possible.
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entreprises (reconnus par le Ministère de l'Agriculture) selon des règles
internationales (règles ISTA)
La qualité sanitaire : relève à la fois des inspections des cultures et des
vérifications en laboratoire. Le SOC applique un passeport phytosanitaire sur
chaque emballage de semences et plants répondant aux exigences liées aux
organismes de quarantaine (agents pathogènes) pour certaines espèces
(pomme de terre, tournesol, luzerne, fraisier…).
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compatibilité des empreintes entre les reproducteurs et les animaux. Le prélèvement est
réalisé à partir d’un frottis buccal effectué et authentifié par un vétérinaire (figure 48).
Exemple : cas de l’élevage de chiens de race : l’empreinte génétique permet de vérifier ou
d’authentifier les pedigrees. La fécondation involontaire par un autre ♂ que l’étalon prévu
peut conduire à une fausse parenté ou à une paternité multiple au sein d’une même portée.
Il faut savoir qu’en élevage, en moyenne 20 à 30 % des chiots seraient issus d’unions «
accidentelles ».
Grâce au Certificat ADN de parenté, la filiation du chiot est attestée génétiquement par
génotypage des parents et des chiots.
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espèce A, n'est pas nécessairement non toxique dans une espèce B. Cette protéine
peut également avoir une incidence sur le métabolisme de la cellule réceptrice. Ainsi,
le transgène peut avoir un effet non désirable dont l'effet pourrait n'être décelable
qu'à long terme.
- L'effet allergisant de certains OGM est dû au transfert d'une protéine allergène
(susceptible de provoquer une réaction d’allergie) provenant d'une espèce dont
l'allergénicité est connue vers une espèce réputée non-allergène. Il est possible
d'éviter cet inconvénient en pratiquant des tests d'allergénicité.
- Le transfert de gènes de résistance aux antibiotiques aux micro-
organismes pourrait les rendre résistants aux antibiotiques. problème de santé
publique (même si la probabilité de transfert est faible). Pour éviter ce problème, il
suffit d'éviter l'utilisation des gènes de résistance aux antibiotiques dans certaines
constructions géniques.
- Transmission du phénotype OGM par le pollen (donc par voie sexuelle) vers une
plante sauvage (non-OGM). De cette façon, il est possible de transmettre le nouveau
caractère à des mauvaises herbes ou à une culture biologique, placée à proximité de
la culture OGM. La notion de proximité varie d'une espèce à l'autre (pour le colza, elle
est d'environ 25 à 50 mètres, de 200 m pour la betterave et extrêmement variable
pour le maïs puisque influencée par le vent). Pour éviter ce problème de transmission
par pollen, on peut utiliser des plantes ♂ stériles (qui ne produisent pas de pollen).
Cela est une solution efficace à condition que les graines de cette plante ne germent
pas l'année suivante dans le champ (car ces graines ne porteront pas toutes le
caractère ♂ stérile, certaines seront donc capables de produire du pollen porteur du
caractère OGM et ce pollen pourra alors atteindre d'autres plantes).
- Impact des OGM sur la biodiversité : par réduction du nombre d'espèces cultivées.
Car si certains OGM résistants par exemple au froid ou à la sécheresse sont
commercialisés, la culture de l'igname et du manioc serait remplacée par une culture
de pomme de terre transgénique.
- des OGM peuvent être naturellement produits grâce à une bactérie du sol
(Agrobacterium) capable de transférer naturellement ses gènes aux plantes qu'elles
infectent. On pense que ces bactéries pourraient récupérer les gènes d'un OGM et
les transférer vers une plante non-OGM.
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puisse les identifier. Si l’aliment est composé d'un seul ingrédient, le taux d'OGM doit être
<1% pour éviter la mention « contient des OGM ». Si l'aliment contient plusieurs
ingrédients, la proportion en OGM de chaque ingrédient doit être <1 %.
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o Test qualitatif
Deux approches de détection des OGM sont envisageables selon la cible ADN choisie :
Détection d’un transgène : c’est une technique de détection générale : elle
détecte de nombreux OGM différents mais construits suivant des modèles
semblables (promoteurs, gènes de résistance, gènes de visualisation, etc…). La
simple détection d'un de ces motifs permet d'affirmer que nous sommes en
présence d'OGM, mais pas quel est le type d'OGM impliqué. Un transgène peut-
être commun à plusieurs OGM, cette approche ne permet pas une identification
claire d’un OGM. Exemple : détection du maïs Bt sans distinction entre Bt 11 et Bt
176.
Détection d’un OGM : détection d’un gène codant pour l'une des protéines
conférant de nouvelles caractéristiques à la plante identifier le type d'OGM
impliqué par des amorces spécifiques d'un événement de transformation : une
amorce spécifique du génome de la plante transformée et l’autre spécifique du
transgène l’identité exacte de l'OGM détecté est confirmée. Exemple :
distinction entre Bt 11 et Bt 176 ; différenciation entre les produits contenant du
soja transgénique et ceux contenant du maïs transgénique.
L’analyse qualitative est très sensible : elle permet de détecter des OGM à partir d’une infime
quantité d’ADN (1 millième - 10 millionièmes). Cependant, ce seuil de sensibilité très faible
rend difficile la quantification précise du taux d'un aliment en OGM. Si un test quantitatif est
nécessaire, la PCR doit être mise au point avant utilisation.
o Test quantitatif
Réalisé par la technique PCR en temps réel qui permet une quantification exacte de
l’ADN amplifié.
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la protéine OGM (en modifiant sa conformation d’où son altération) les rendent ainsi
indétectables.
Par ailleurs, la même protéine peut se retrouver dans différents OGM. Il existe des kits
de détection commercialisés et basés sur ces méthodes. La modification génétique ne
conduit pas toujours à la synthèse d'une protéine nouvelle. Il peut s'agir au contraire de
diminuer ou d’augmenter la synthèse d’une protéine initialement présente. C'est le cas
de la tomate à maturation retardée. La recherche de la protéine n’est donc pas applicable
dans ce cas.
2-1-4-4 Exemple
En Février 1997, on a développé dans des laboratoires spécialisés, un nouveau
protocole de détection d'OGM sur le CGF (Le Corn Gluten Feed = co-produit de
l'industrie amidonnière, destiné à l'alimentation animale et obtenu après divers
traitements hydrothermiques des enveloppes de grains de maïs auxquelles sont ajoutées
des brisures) :
- mise au point d'une méthode d'extraction de l'ADN à partir de grains de maïs
- mise au point des conditions expérimentales d'amplification des transgènes avec les
amorces spécifiques utilisées
- mise au point d'un témoin positif interne, c'est-à-dire amplification d'un gène présent
naturellement dans le maïs
- estimation d'un seuil de détection en incorporant du maïs transgénique à du maïs non
transgénique dans des proportions déterminées.
Actuellement, la technique permet de détecter dans un mélange la présence d'un gr de
transgène/kg de plante (soit 0,1 %).
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2-2 Applications légales
L’analyse génotypique (tests ADN) à des fins d’identification est en France un acte de
médecine légale strictement réglementé et encadré sur le plan légal (donc ne peut être
pratiqué que par des laboratoires et des biologistes agréés et ceci dans des circonstances
définies par la loi). Elle ne peut donc être effectuée que dans certains cas bien précis :
- À des fins médicales ou de recherches scientifiques.
- Dans le cadre d'une enquête ou d'une instruction judiciaire (vols, crimes, viols)
- Afin d'identifier un militaire décédé dans le cadre d'opérations armées
- Pour établir ou contester un lien de filiation : test de paternité.
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raisonnement. Le test ADN ne doit pas se substituer à l'enquête. Mais il faut aller
plus loin. L'enquêteur doit impérativement, dans le cadre de son analyse et de ses
réflexions, faire la critique de cette preuve génétique et imaginer les hypothèses
où elle peut fausser l'interprétation des faits ».
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chromosome permet de faire les tests de paternité, lorsque le père n'est plus vivant.
Cependant, ce chr n’existe que chez les individus de sexe masculin Il ne pourra donc
pas être effectué sur une femme.
Méthodes simples
Il existe 2 méthodes simples qui ne demandent aucune analyse poussée et qui donnent
des hypothèses quant au lien de parenté :
o Méthode des gènes récessifs
En étudiant les caractères exprimés par des gènes récessifs, il est possible
d'écarter certaines parentés. Exemple : le caractère couleur des yeux étant codé
sur plusieurs gènes distincts, il est rare que 2 parents aux yeux bleus (allèle
récessif) donnent naissance à un enfant aux yeux d'une autre couleur plus
foncés.
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Un couple de groupe sanguin A et B peut avoir un enfant de groupe O (car le
gène exprimant le groupe « O » est récessif : il ne s'exprimera qu'en l'absence
des autres caractères).
Si le père et la mère sont de groupe A avec, dans les deux cas, un allèle « A » et
un allèle « O », alors ils pourront avoir des enfants : de groupe « A » avec deux
allèles « A » , ou de groupe « A » avec un allèle « A » et un allèle « O », ou de
groupe « O » avec deux allèles « O ».
De même, le rhésus- est récessif, il ne s'exprimera qu'en l'absence du caractère
+. Si les parents sont de rhésus-, ils ne pourront pas avoir d'enfant au rhésus+.
Analyse de l’ADN
Cette méthode, contrairement aux précédentes, nécessite une analyse poussée de
l'ADN de l'individu qui recherche ses parents ainsi que celui de son père et/ou de sa
mère potentiels. Elle demande plusieurs jours mais permet d'arriver à des réponses
tranchantes : soit écarter la filiation, soit au contraire conclure à une très forte probabilité
de filiation (> 99 %). Grâce à la PCR (facile, peu couteuse et sensible) la détermination
des « empreintes génétiques » (ou profil génétique) d’un individu est réalisée par
analyse des minisatellites et microsatellites.
- Technique (déjà vue chap II) : Extraction d’ADN d'un échantillon prélevé sur
l'individu (sang, salive, etc.) puis amplification PCR de l'ADN de chaque paire de
chromosome puis digestion de l’ADN amplifié par une enzyme de restriction qui
va isoler les minisatellites ou microsatellites en préservant leur longueur et enfin
analyse des fragments d’ADN digérés par électrophorèse (exemple d’analyse
d’un test de paternité tableau VI).
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o ont été standardisés à l’échelle internationale grâce à des « kits »
commerciaux disponibles sur le marché (en 2007 10 000 tests ont été vendus
à 200 - 500 euros par examen) permettant de tester simultanément 11 à 16
microsatellites indépendants et localisés sur les autosomes.
o le dispositif juridique actuel autorise environ 1500 examens annuels.
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2-3-1-2 Historique
→ 1958, première échographie obstétricale ;
→ 1972, première amniocentèse ;
→ 1976, première fœtoscopie ;
→ 1982, premier prélèvement de sang fœtal guidé par échographie ;
→ 1983, première choriocentèse.
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dans le sang maternel. Ces progrès techniques qui rendent le diagnostic prénatal plus facile
présentent le risque d’informer les parents d’anomalies mineures.
Le type de prélèvement dépend de l’anomalie à rechercher et de l’âge de la grossesse.
Un prélèvement ovulaire doit toujours être fait sous contrôle échographique.
Amniocentèse
C’est une procédure médicale invasive [une ponction abdominale est réalisée avec
une aiguille à ponction lombaire sous guidage échographique continu. Dès que l’aiguille
atteint la cavité amniotique (amnios est une des trois enveloppes de l'œuf) où se trouve
le fœtus, 20 ml de liquide amniotique est prélevé dans une seringue] utilisable à partir du
2ème trimestre de la grossesse (date précise 16SA à 19SA, jamais avant la 15e SA pour éviter
une fausse couche spontanée) (SA = semaine d’aménorrhée = unité de mesure du temps
utilisée en obstétrique pour calculer l’âge de la grossesse = à partir du 1er jour des dernières
règles). Le délai d’obtention du résultat est en moyenne de 14 jours de culture des cellules
contenues dans le liquide amniotique. C’est la technique de prélèvement fœtal la plus
répandue qui permet de dépister les anomalies chromosomiques et donc un diagnostic
cytogénétique anténatal. Elle est simple, rapide, indolore et peu risquée pour la grossesse.
Elle permet l’interruption thérapeutique de la grossesse quand le fœtus est anormal. Les
examens réalisés sur le liquide amniotique sont : le dosage de l’fœto-protéine, la recherche
de l’acétylcholinestérase, le dosage de certaines protéines (tel que l’1antitrypsine), le
diagnostic de certaines maladies métaboliques, le caryotype après culture cellulaire, l’étude
du système HLA (Ensemble de groupes d'antigènes tissulaires constituant le facteur majeur
de l'histocompatibilité, parfois lié à certaines maladies) et l’extraction de l’ADN après culture
cellulaire.
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enzymatiques et l’extraction de l’ADN. Cependant, elle peut présenter des problèmes
d’interprétation des anomalies chromosomiques.
Dans la majorité des cas, les prélèvements sont réalisés par voie trans-abdominale. La
technique est voisine de celle de l’amniocentèse mais nécessite habituellement une
anesthésie locale. Après repérage échographique du futur placenta et d’une voie d’accès, on
introduit une aiguille à laquelle on adapte une seringue pour effectuer le prélèvement
toujours parallèlement aux membranes. Plus rarement, le prélèvement peut être réalisé à
travers le col utérin.
La choriocentèse est réservée dans le cas où le % d’aberration chr est ↑. Exemple : pour
une t(14/21) portée par une mère récurrence élevée diagnostic direct sur villosités
choriales à 11SA. Pour une translocation réciproque découverte à la suite d’avortement a un
risque faible diagnostic du liquide amniotique à 17SA.
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chromosome ou d’une région chromosomique permet également le diagnostic
chromosomique. Exemples : diagnostic du sexe en utilisant une sonde du chromosome Y et
diagnostic de la trisomie 21 en utilisant une sonde du chr21 qu’on hybride in situ.
Techniques biochimiques
Depuis 1997, un dépistage par prélèvement sanguin maternel est systématiquement
proposé à toutes les femmes enceintes à partir d’un dosage de 2 ou 3 marqueurs sériques
au cours du 2ème trimestre de la grossesse. Par ailleurs, 3 autres tests de dosages
biochimiques sont réalisés sur le liquide amniotique :
Electrophorèse des cholinestérases (à partir de 1ml de liquide amniotique) pour
le diagnostic des défauts de fermeture du tube neural (DFTN) (le liquide
amniotique contient de la butirylcholinestérase qui migre en une bande lente, alors
que dans le cas de DFTN, il contient la butirylcholinestérase et
l’acétylcholinestérase neuronale, donc migration de 2 bandes).
Dosage de l’ fœto-protéine (AFP) : c’est une protéine fœtale synthétisée par le
foie et filtrée vers le liquide amniotique. Elle atteint son pic dans le liquide
amniotique vers 17 SA puis ↓ avec la maturité du rein. Son dosage dans le sang
maternel permet aussi d’évaluer le DFTN. Cependant, une datation incorrecte de
la grossesse, une consultation tardive au-delà du terme légal du dépistage
seraient la cause d’erreurs d’interprétation du test.
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Dosage des enzymes digestives : toute anomalie du transit intestinal normal du
fœtus a des répercussions sur le profil enzymatique du liquide amniotique. Parmi
ces enzymes : la phosphatase alcaline type intestinale, la G
glutamyltranspeptidase, la leucine aminopeptidase. Ces activités enzymatiques
peuvent être dosées à la 18SA et ont un intérêt dans le diagnostic de la fibrose
kystique et de l’imperforation anale.
Quelque soit la méthode utilisée, la réussite du DPN par analyse de l’ADN dépend d’un
diagnostic clinique, de la disposition de l’ADN du patient et de la qualité de l’enquête
génétique familiale préalable.
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DFTN
Ce sont des malformations dues à une origine multifactorielle ou polygénique avec un
risque de récurrence de 1 - 2% quand un enfant est atteint, de 10% quand 2 enfants sont
atteints et de 5% quand un parent est atteint. Les méthodes de diagnostic sont basées sur le
dosage de l’AFP dans le sang de la mère et le liquide amniotique, sur l’électrophorèse de
l’acétylcholinestérase dans le liquide amniotique et sur l’échographie fœtale.
La stratégie à adopter : en cas d’enfant déjà atteint échographie + électrophorèse des
AchE sur le liquide amniotique à 17SA.
2-3-2-2 Conditions
Avant de donner un conseil génétique, il faut :
- effectuer une enquête familiale correcte pour la recherche d’autre cas familiaux et
l’évaluation du degré de parenté entre les conjoints chez lesquels la présence d’une
pathologie récessive autosomique est possible
- essayer d’avoir un diagnostic précis de la pathologie et de s’assurer de son caractère
héréditaire
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2-3-2-3 Etapes
Ce processus complexe est réalisé en 2 étapes :
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maladie sinon, on peut utiliser les techniques des acides nucléiques pour les maladies à
gènes localisés et vérifier si le patient est porteur ou non de la séquence anormale.
La manifestation phénotypique d’un gène peut varier d’une famille à l’autre, d’un individu à
l’autre (dans une même famille) l’expressivité de ce gène est variable. Ceci nécessite
un examen minutieux des parents et/ou de la descendance d’un sujet malade. La difficulté
du conseil génétique réside ici dans le fait que le diagnostic d’une pathologie grave peut être
méconnu et le conseil donné sera ainsi faussement sécurisant.
Il existe plusieurs autres types de maladies rendant le conseil génétique difficiles….
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