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Résumé
Défi
Le modèle vise à identifier les facteurs expliquant pourquoi certains individus s’ajustent
plus ou moins bien aux événements stressant de la vie.
Les transactions correspondent aux interactions entre l’individu et son environnement
L’activité de l’individu est de nature perceptive, cognitive, émotionnelle, comportementale,
physiologique
La phase d’évaluation
L’évaluation primaire met l’accent sur l’évaluation de la situation et de ses caractéristiques
(gravité, contrôlabilité, durée)
L’évaluation secondaire met l’accent sur l’évaluation des ressources personnelles et sociales
de l’individu (contrôle perçu, soutien social perçu)
La phase d’ajustement
Dépend de la façon dont l’individu à réaliser la phase d’évaluation
Élabore une stratégie de coping centré sur le problème s’il pense qu’il peut modifier la
situation centré sur l’émotion dans le cas contraire pour se modifier lui-même.
Le stress perçu
Correspond à un ensemble d’évaluations concernant la situation est les ressources de
l’individu (cognitives, motivationnelles, traits de personnalité). C’est donc un processus
dynamique et singulier.
Est donc à distinguer du « stresseur »
Mesure du stress perçu :
- La PSS (Perceived Stress Scale) de Cohen et al. (1983)
- L’ALES (Appraisal of Life Events Scale) de Ferguson et al. (1999)
Le contrôle perçu
C’est la croyance en la maîtrise d’un stresseur.
Exemple de mesures du contrôle perçu : la MHLCS (Multidimensionnal Health Locus of
Control Scale) de Walston et al. (1978) , la CLCS de Watson et al. (1990) spécifique au cancer.
Le soutien social perçu
C’est l’impact subjectif de l’aide apportée par l’entoutrage d’un individu
Exemple de mesures du soutien social perçu : le QSSS-C (spécifique au cancer), le SSQ de
Sarason (1983)
Stratégies de coping
Ce modèle est :
Transactionnel : on y retrouve les principaux processus en jeu entre l’individu et son
environnement face à une situation aversive (colonne du milieu, cf. modèle L&F)
Intégratif : il inclut des composantes de nature différente (psychologique, sociale,
économique, médicale, biologique, etc.)
Multilfactoriel : il comprend des facteurs ayant des fonctions différentes (prédicteurs,
transactions, critères)
On y a rajouté :
Les déterminants sociaux de la santé et les antécédents dispositionnels (colonne 1)
Les issues favorables (santé, bien-être, qualité de vie etc.) et défavorables (initiation et
évolution d’une pathologie, mortalité, etc.)
Limites du modèle
Convient à la recherche, flexible
Très général et comprend beaucoup de variables
Repose avant tout sur les croyances au sujet des problèmes de santé
Le modèle transthéorique
Contrairement aux modèles cognitifs, le contexte social est davantage pris en compte dans
la prédiction des comportements.
Selon ce modèle, le comportement est déterminé par 3 facteurs : l’auto-efficacité, les
attentes de résultats (physiques, sociales, auto-évaluatives) et les buts.
« J’adopte un comportement protecteur pour ma santé, parce que je me sens capable de
l’adopter (auto-efficacité), parce que je pense que ce comportement aura des résultats
positifs (attentes de résultats) sur le plan physique (je vais me sentir bien), sur le plan social
(approbation de l’entourage) et sur le plan auto-évaluatif (je vais être satisfait de moi).
La théorie du comportement planifié
Dans ce modèle, on considère que le comportement est déterminé par une intention.
Cette intention est déterminée par 3 facteurs :
- Attitudes en vers le comportement : ce sont les croyances de l’individu quant aux
conséquences et à l’évaluation des conséquences du comportement
- Normes subjectives : ce sont les croyances de l’individu quant à la façon dont son
comportement sera perçu par son proche entourage.
- Contrôle comportemental perçu : proche du sentiment d’auto-efficacité