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Fiche méthodologie

★ Plan :
Problématique
On se réfère à la littérature donnée -> on explique pq c'est important, les problème étudiés (met en avant toutes les
variables traitées dans le sujet) => C’est un paragraphe écrit argumenté qui explique l'intérêt de la recherche et
amène logiquement les objectifs.
Exemple : La littérature appuie l’idée que le statut de proche aidant est lié à un épuisement émotionnel et physique,
favorisant l’apparition d’anxiété et de dépression, même si ces dimensions sont encore trop peu étudiées. Toutefois,
les facteurs pouvant influencer ces dimensions émotionnelles sont encore trop peu étudiés. Ainsi, cette recherche
s’intéresse aux stratégies mises en place par cette population pour faire face, tout en prenant en compte des facteurs
liés à la situation d’aidance.

Objectifs
Important de mettre les variables (concept), de les voir écrit. Il vaut mieux plusieurs objectifs clairs qu’un seul qui
regroupe plusieurs éléments
Exemple de verbe utilisable: Explorer / Investiguer / étudier / identifier / comparer
Exemple d’objectifs :
- On souhaite explorer la symptomatologie anxio-dépressive des adolescents et jeunes adultes ayant un usage
problématique de cannabis, une addiction au jeux vidéo ou les deux types de troubles
- On souhaite comparer la symptomatologie anxio-dépressive des adolescents et jeunes adultes selon 3
conditions : ceux ayant un usage problématique de cannabis, ceux ayant une addiction au jeux vidéo et
ceux ayant les deux types de troubles
- Comparer la symptomatologie anxieuse et dépressive des aidants à la population générales (on le met s’il
n’est pas spécifiquement établi dans le texte que la symptomatologie anxio-dépressive est déjà étudié dans
d’autre études et que c’est un fait établi qu’il existe une prévalence)
- Explorer (et pas comparer -> utilisé que si on a deux groupes établies) les associations entres les stratégies
de coping et la symptomatologie anxio-dépressive
- Explorer les associations entre les facteurs situationnels d’aidance (à préciser) et la symptomatologie
anxieuse et dépressive

Hypothèses
Pour les recherches quantitatives, on doit faire la différence entre les hypothèses générales et opérationnelles. On
trouve les outils utilisés dans les hypothèses opérationnelles.
On n’oriente pas forcément les hypothèse (sauf si on peut/veut le faire).
Si on étudie le coping et la symptomatologie anxio-dépressive : La symptomatologie anxio-dépressives de tel
groupe varie en fonction des stratégies de copings utilisées (prend pas de risques frères)

Hypothèse opérationnelle :
On parle des scores
- Anxiété : Les scores d’anxiété sont significativement plus importants pour les jeunes avec les deux troubles
par rapport aux deux autres groupes.
- Dépression : Les scores de dépression sont plus importants pour les jeunes avec les deux troubles par
rapport aux deux autres groupes.
- Coping : On s’attend à ce que les scores de coping CCP, CCE et RSS soient significativement différents
entre les 3 groupes.

Méthodologie
On peut préciser ici si étude transversale (1 temps de mesure)/ longitudinale (x mesure, même variable plusieurs
fois, évolution)/ prospective (X mesure, plusieurs variables) / observationnelle et comparative (plusieurs groupe) ?
interventionnelle (effet d’une intervention)

Population : nombre de groupe (s’il y en a), nombre de participant de chaque groupe (minimum 30), préciser le
lieu de recrutement
- Critère d’inclusion = Avoir au moins 18 ans, être de la population étudiée, avoir signé un consentement de
participation, maîtrise suffisante du français (Accord parental pour les mineures, ayant signé un
consentement participation)
- Critère de non inclusion = Présence d’une comorbidité psychiatrique et somatique entravant le diagnostic
vital (autre qu’anxiété et dépression si c’est ce que l’on étudie) ou un handicap (avoir un pb de santé
nécessitant une prise en charge, une aide)
- Critère d’exclusion = Ne remplissent pas tous les questionnaires

Outils : On mesure toutes les variables + les informations socio-démographiques -> un outil par variables (cf liste
des outils). On présente les variables dans l’ordre, en fonction des hypothèses
- Variable socio-démographique : âge, sexe, niveau scolaire, situation familiale, CSP et statut professionnel
- Informations médicales, liées au trouble si on en étudie 1 : âge d’apparition d’un/des troubles, antécédents
familiaux, date de début de suivis, traitement et suivis. Si ce qui nous intéresse c’est l’objectivité de ces
infos, elles peuvent être retrouvé dans le dossier des patients, permettant d’alléger le questionnaire pour le
patient et diminuer le temps de la passation.

Procédure : On se demande comment trouver la population étudiée et comment on propose l’étude.


Si association :
- Première étape = identification des participants répondant au critère d’inclusion à qui on peut proposer
l’étude. Quand on est avec une population de personnes avant une pathologie/un trouble -> c’est souvent le
médecin qui propose l’étude et qui explique qu’une recherche est en cours. Il propose alors aux jeunes de
rencontrer la personne en charge (le psy menant l’étude) pour que celui-ci lui explique en quoi la recherche
consiste. Il présente l’étude de manière détaillée et peut recueillir alors le consentement et
- Deuxième étape, une fois le consentement obtenu, les participants complètent les auto-questionnaires en
ligne sur LimeSurvey -> Ils peuvent les remplir sur place à l’aide d’une tablette, ou à distance sur leur
ordinateur personnel. Cela permet aux participants de pouvoir être flexible et de répondre où ils le
souhaitent.
- Le chargé d’étude peut aussi faire du recueil d'information dans le dossier médical (on doit avoir informé
les participants avant de lire le dossier, le préciser dans le formulaire de consentement).
Si à l’hôpital :
- Première étape = identification des participants répondant au critère d’inclusion à qui on peut proposer
l’étude.
- Le médecin présente l’étude aux patients dans le cadre de la consultation. S'ils sont intéressés, les patients
sont alors mis en contact avec la psychologue chercheuse en charge de l’étude, soit en présentiel, soit à
distance par téléphone.
- La deuxième étape, le psychologue en charge leur présente alors l’étude de manière plus détaillée et leur
délivre la notice d’information ainsi que le consentement de participation que le patients et l’aidant devront
signer s’ils souhaitent participer à la recherche.
- Ensuite même procédure

Analyse des données :


On a une méthode d’analyse pour chaque hypothèse
1. On fait des analyses descriptives pour décrire notre échantillon : moyenne d'âge (+ écart-type et étendu),
proportion de H/F. Si plusieurs groupes : intéressant de les comparer pour les statistiques descriptive (pas
forcément à faire à chaque fois)
2. Test T ou ANOVA pour comparer des moyennes de 2 groupes ou plus. Pour cela  On doit donc avoir des
données paramétriques qui suivent une loi normale. On fait des tests post-hoc ou des contrastes pour
comparer les groupes entre eux et affiner les résultats
3. Régression multiple  permet de décrire la relation entre plusieurs variables prédictives (VI) et une
variable dépendante.
Exemple : “ La symptomatologie anxio-dépressives des aidants varie en fonction des stratégies de copings
utilisées”  régression multiple avec un prédicteur à 4 dimensions (brief cope en 3 dimensions) sur les VD
anxiété et dépression

Perspective et application
L’ensemble des projets proposé post recherche
- Point de vue recherche  :perspective
Essayer de justifier. Exemple : “si on observe une dépression très importante  une des perspectives
pourrait être d’évaluer le risque suicidaire”.
On imagine un résultat et on imagine une perspective en lien avec celle-ci
- Point de vue clinique  : application
Proposer des interventions adéquates selon les résultats obtenus
Outils

Dépression :
- Si adulte :
- Beck Depression Inventory (BDI): Auto-questionnaire (plus simple à administrer), 21
items, mesure l'intensité de la dépression. Permet d'avoir une description précise de la
symptomatologie dépressive, et en particulier des symptômes psychiques plutôt que
somatiques + sensible au changement
- Montgomery and Asberg Depression Scale (MADRS) : Hétéro-évaluation, Mesure
l'intensité de la dépression et l'évolution sous traitement  Permet une évaluation très
fine de l'évolution sous traitement , sensible au changement, différencie bien les degrés
de gravité de la dépression, Bonnes qualités psychométriques (structure factorielle,
consistance interne, concordance inter juges), 10 items codés de 0 à 6, Prédominance
des items psychiques  intérêt pour les personnes ayant une maladie somatique
- Echelle de dépression de Hamilton (HAM-D) : Hétéro-évaluation, Suffisamment sensible
pour apprécier les changements sous anti-dépresseur, prédominance des items
somatiques, Mesure l'intensité de la dépression et l'évolution sous traitement. (verbale +
non verbal, aborde le suicide), bonne consistance interne
- Personne âgée  :
- GDS 30  : Réponse par oui / non, catégoriel, pas d’évaluation de l’intensité faite pour les
personnes avec des difficulté cognitive et de la fatigue test plus simple (30 items)
- L’enfant :
- Child Depressive rating scale de Poznanski (CDRS-R) : Hétéro-évaluation, 6-12 ans,
mesure intensité et évolution sous traitement, passation rapide, bonnes qualités
psychométriques, sensible au changement, bonne corrélation entre score et diagnostic
clinique, bonne fidélité inter juge / test retest, différentes sources pour y répondre,
adapte le langage à l’âge de l’enfant = approche multidimensionnelle
- Child De pression Inventory de Kovacs et Beck (CDI) : auto-évaluation, mesure intensité
de la dépression, enfant de 7 à 17 ans, dimension subjective de la dépression, facile à
employer, bonne qualité psychométrique : structure factorielle, bonne consistance
interne, fidélité test retest, sensible au changement, pas d’effet de l’âge,
- Beck Depression Inventory (BDI-2) : à partir de 16 ans, bonne qualité psychométrique,
consistance inter, fidélité test-retest, structure factorielle, bonne validité discriminante,
- Anxiété et dépression
- Hospital anxiety depression scale (HADS) : à la fois anxiété et dépression, très centré sur
les aspects psychiques car le somatique influence des symptômes psychiques  Détresse
psychologique (14 items)
Anxiété :
- Si adulte
- L’inventaire de l’anxiété état et trait (STAI) : Mesurer l'intensité de l'anxiété (pas
particulièrement liée à un trouble anxieux). Auto-questionnaire, (bref) donc plus simple à
faire passer. Sa validation française a de bonnes qualités psychométriques et permet
d’évaluer l'anxiété-état (Y-A, ressentie au moment de la passation) et l'anxiété-trait (Y-B,
tendance habituelle à être anxieux) avec la possibilité d'utiliser les 2 scores
indépendamment. Pas d’item somatique
- Echelle d’anxiété de Hamilton   : (HAM-A) : Mesure intensité de l’anxiété (psychique et
somatique) + évolution traitement, hétéro évaluation, structure factorielle stable grande
sensibilité au changement
- Inventaire d’anxiété de Beck (BAI) : intensité anxiété associé à trouble, auto-évaluation,
anxiété état, bonne qualités psychométriques, consistance interne et fidélité test retest,
différencie les sujets anxieux et ceux qui font des attaques de paniques
- Si enfant
- Revised Children’s Manifest Anxiety Scale de Reynolds et Richmond (RCMAS) : intensité
de l’anxiété chez l’enfant de 8 à 13 ans, auto évaluation, bonnes qualités
psychométriques : structure factorielle, consistance interne, fidélité test retest
- Strate-Trait Anxiety Inventory for Children de Spielberger (STAIC) : 6 à 14 ans, auto
évaluation (équivalent version adulte), bonnes qualités psychométriques : structure
factorielle, consistance interne
- Inventaire d’anxiété de Beck (BAI) : chez l’ado à partir de 14 ans, auto évaluation, bonne
qualité psychométrique : structurelle factorielle et consistance interne, différencie bien
enfant psychiatrique des enfants contrôle

Le Coping :
- Brief cope / CPQ / WCC / CISS / A-COPE (spécialement pour les ados)
- Brief cope : Comme on cherche à explorer les différentes stratégies de coping mise en
place  permet d’étudier une plus large palette de stratégies. Auto-questionnaire, 28
items évaluant 14 dimensions avec 2 items chacune (donc rapide). Outil couramment
utilisé en psychologie de la santé car il étudie un grand nombre de dimensions de coping
avec une grande facilité d’explication et d’interprétation. Dispositionnel et situationnel,
court ensemble réaction possible, 14 dimensions
- CISS : Inventaire de coping pour situations stressantes, dès 16 ans. Permet de comparer
les notes au test à d’autres variables relatives à la santé et à la personnalité. Le CISS est
une mesure multidimensionnelle des styles de coping : Orientation vers la Tâche (16
items) : Orientation vers l’Emotion (16 items) / Orientation vers l’Evitement. Structure
interne cohérente, structure factorielle simple adapté à la recherche
- WAYS OF COPING CHECKLIST (WCC) :
- A-COPE : Pour les adolescents

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