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PSS - 2019 2ème

Module 5 décision médicale


Plusieurs types d’incertitude : décisionnelle, thérapeutique, relationnelle
-> meilleure moyen de vaincre, comprendre l’analyse décisionnelle

le meilleur modèle combine une analyse non-décisionnel à une

décisionnelle confronte intuition à


démarche analytique

Modulateurs ou obstacles au
raisonnement et à la décision ->

Communication facilitée en équipe :


I : identité
S : situation
C : contexte

A : appréciation
R : recommendation

Pour bien décider :


- inclure les valeurs du malade
- investir la relation médecin-malade
- être conscient des processus de raisonnement engagés
- être conscient des pièges et des biais personnels

Les 2 types de savoir permettent ensemble de comprendre les mécanismes physiopathologiques + donner un
sens à la maladie : dépasser l’atteinte

Modèle paternaliste : a toujours été critiqué ! même au 17e


Il garde qlqs applications (urgence vitale)
= patient = OBJET

Modèle informatif : sacrifie des aspects essentiels de la


relation

-> Interprétatif et Délibératif : bon équilibrage = patient =


SUJET

1
Les représentations vont influencer : la manière de faire face à la maladie et ses conséquences, l’adhérence
thérapeutique et relation med-mal -> devrait influencer processus de
décision
Il ne suffit pas d’écouter le patient pour respecter son autonomie : il
faut trouver ses représentations et l’aider à être autonome et pour
ça on doit idéalement connaître son patient et combien d’aide il a
besoin pour être autonome

Limites de l’autonomie du patient selon cp suisse :


- doit être capable de comprendre
- d’apprécier correctement une situation
- d’agir selon sa volonté
- peut être limité par jeune âge, ivresse, maladie mentale,
faiblesse d’esprit ou autre cause //
-> il doit donc être capable d’exercer son autonomie

on utilise l’outil GRADE pour évaluer si on doit donner un ttt

caractéristiques intrinséques des tests :

sensibilité -> reconnaît présence


spécificité -> reconnaît l’absence

Module 6 les âges de la vie


Bébé : Examens préventifs obligatoires : consultation prénatale, examens du nv-né, 1, 2, 6, 12, 15-18 mois

Consult pré-natale : 36 semaines grossesse


-> antécédents, accouchement, conditions naissance, soutien, vaccination mère ! (varicelle, coqueluche,
hépatite B, rougeole-oreillons-rubéole ROR) (père aussi rappel coqueluche), risques allergiques
(« terrain » allergique est héréditaire)

Naissance : score Apgar (fait à 1min, 5min, 10min) d’adaptation, mesure plusieurs aspects bb, ceux nés en
césarienne mettent + de temps à optimiser le score
8-9-10 très bon score (respiration, tonus, coeur, réaction, coloration)

-> on peut donner air pour ouvrir les alvéoles


-> Bb va perdre du poids (10%) au début car il perd de l’eau jusqu’au 4e jour environ
-> test de Guthrie dès 72h
-> test oto-émissions acoustiques
-> vitamine K (3 doses: 4h/4j/4sem) pour la Koagulation

Jaunisse : anticorps maman attaquent GR du bb, lyse massive, plus de bilirubine -> TTT à lumière bleue (1-
2 jours) qui la clive -> pas grave et assez fréquent

1e mois : bb mange toutes les 2 à 5h ; Dépression Post-partum : fréquente !


BB fixe et suit (maintient regard), sourit (réflexe), pleure le soir, crier, coliques

2e mois :
BB commence à dormir +, écoute et babille (areuh) : mvmts bucco-linguaux, diminution coliques, montre
colère par cris, premiers vaccins : penta ou hexavalents, pneumocoques -> pour l’aider à constituer son
propre SI (vers 6 moins, bb n’a plus de SI, plus d’anticorps maternels), intersubjectivité primaire
sourire social, refus limité (ferme les yeux, tourne tête), regarde les visages, essaye imiter exp
2
4e mois : Maman a tendance à vouloir surcompenser car a repris travail
BB : phase orale -> proto-conversation (4-7mois) ! avec bulles, cris, etc, met tout à la bouche, souvent assis,
cuillière, vie en collectivité, commence à ê malade car va à la crèche, 2e dose de vaccins + souvent mmt des
premières éruptions cutanées (dermatite atopique)
il différencie entre les différents proches, déplaisir et plaisir plus exprimés, “social referencing” (4 -7
mois) : regarde parent pour être rassuré

6e mois :
BB : diversification alimentaire, diminution allaitement, rit beaucoup ! fait ses nuits de 12h, préhension
active palmaire ! prend les choses avec ses palmes, il ne doit plus loucher ! sinon strabisme -> test des
reflets lumineux

8-9 mois capacités : reconnaît étranger ou pas, angoisse inconnu, montre clairement frustration, début
intersubjectivité secondaire (se met à la place de l’autre), on ajoute éléments à communication ≠
intersubjectivité primaire : je suis là on intéragit (avant)

9e-12e mois :
BB : se déplace, interpelle, babole (lalation = dada, papa, mama), 4 repas comme parents, permanence de
l’objet (ou 18 mois) ! peur de l’étranger, mtn il prend avec la pince ! on commence à lui brosser les dents
(fluor pour éviter caries), prévention des accidents, on commence à lui mettre des limites, il les comprend,
varicelle, 1e vaccin ROR, pointage proto-déclaratif, self esteem (sensible éloge et reproches), angoisse de
séparation // plus de mobilité

15e-18e mois :
- grimpe, jargonne, phrases + musicales, qlq mots, veut manger seul, grimpe partout, comprend la
signalisation de l’objet : à quoi servent les objets, permanance de l’objet, assemble des pièces, attention
conjointe (début 10-12 m) ! il partage ses actions : triangulation moi-objet-autrui -> attention passive
(écoute ce qu’on dit) + attention active (amène ce qui l’intéresse) ! très important sinon autisme

méthylation et stress : on voit que chez les enfants exposés à stress précoce, méthylation de certaines zones
du cerveau

myélinisation : à la naissance seulement auditif et visuel. 2 premières années surtout tractus moteur qui se
myélinise -> mvmts plus fins

croissance du cerveau est aussi due aux expériences que l'enfant fait -> augmente cognition, l’enfant va
utiliser toutes les stimulations pour dev cerveau et va augmenter les synapses. Les enfants vont mimiquer la
stimulation externe apprenne et se développe par écoute et regard.

Si enfant délaissé bonne maturation pas possible, car pas assez de stimulation, pas assez de soins
(alimentation : prot, fer, calories)

Les grandes croissances cérébrales se font entre 0-3 ans et 10-12 ans. A 6 ans 95% du développement
du cerveau fait. A l’adolescence maturation des syst pré-existants (apparition de maladies psy)

enfant grandit, apprend se confronte, apprend progressiv. à vivre avec absence attente pour réalité

3
Stress et traumas = expo à expériences traumatiques pdt enfance est cause majeure de maladie mentale ->
pt être trauma ou négligeance

Symptomes d’un ESPT :


- souvenirs envahissants
- détachement des autres, insensibilité à environnement, anhédonie
- évitement activités liées au trauma
- hypervigilance
- anxiété, irritabilité
- hyperactivité neurovégétative : cœur bat + vite
- troubles sommeil
- si trauma important : perplexité, diff à organiser ses pensées
- si trauma répétés : perte de confiance relationnelle
- chez enfant : comportement agité ou désorganisé + répétition dans le jeu des évènements traumatiques
- chez ado : comportement agressif et impulsif
=> symptomes + fréquents chez enfants (8%) que chez ados (4%) ou adultes (1%), plus mature

Évolution : sans TTT :


- dépression, crises d’angoisses, réactions agressives, troubles comportement, difficultés d’apprentissage,
abus de substances (9/10 avec PTSD dépendance à l’alcool), risque important du trouble de l’attachement

Effets sur cerveau :


Systèmes affectés : hippocampe et axe de stress, sys limbique (régul émotionnelle), sys de récompense (+
volume total du cerveau est diminué + mauvaise navigation spatiale)

1) Hippocampe et axe de stress : hippo est structure impliquée ds mémoire, bcp récepteurs aux
glucocorticoïdes qui vont ê toxiques pour hippo si trop stimulés -> atrophie !
+ hippo liée à régulation du cortisol donc cercle vicieux
2) Sys limbique : amygdale réagit à menace et active réponse au stress « fight ou flight », si trop
stress, devient hypersensible -> hypervigilance
3) Sys de récompense : aire tegmentale et noyau accumbens : noyau responsable de la motivation
nécessaire au renforcement des comportements utiles pour survie de l’espèce : nutrition, reprodution
-> hyporéactifs lors traumas

Dernières régions à maturer : fonctions complexes de régulation du comportement -> affectées par trauma et
stress chronique -> rédu volume cérébral lien direct précocité et durée du trauma

Transmissions intergénérationnelles du stress : modifications épigénétiques telles que méthylations ->


inscription du stress sur le génome

Théorie de la naissance du sens de soi, de sa propre


personnalité :

La figure d’attachement découvre l’esprit de l’enfant, sa subjectivité


-> il se représente l’état mental de l’enfant et lui renvoie -> celui-ci
va ensuite internaliser cette représentation pour former son propre
self-psychologique => cercle

Des interactions sécures et ludiques avec la figure d’attachement


mène à l’intégration des modes de base d’expérimentation de la
réalité interne -> mentalisation

Développement de la régulation d’affects : Pour un dev normal,


l’enfant doit faire l’expérience d’un esprit qui a à l’esprit le propre esprit de l’enfant -> avec donneur de
4
soin : doit être capable de réfléchir sur ses perceptions, besoins, intentions, désirs, émotions, ne l’écrase pas,
suffisamment présent physiquement et psychiquement (pas à la portée enfants négligés ou traumatisés)

Théorie de la naissance de l’ « Alien-Self » dans l’attachement désorganisé :


La perception du donneur de soin est inexacte ou non-marquée ou les 2 : absence de représentation de l’état
d’esprit du petit enfant -> échec de l’effet miroir -> intériorisation d’un état d’esprit non congruent
comme faisant partie du self -> l’enfant, incapable de se
trouver comme un ê d’intention, intériorise dans son self une
représentation de l’autre avec des caractéristiques d’agent
déformées -> donne naissance à « discontinuité du moi » ->
alien self, inhibition de la mentalisation

Dans troubles borderline de la personnalité :


Hyperactivation de l’attachement efforts effrénés pour
éviter l’abandon, exs de relations interpersonnelles instables
et intenses, passant rapidement de la connaissance à la grd
intimité ;
TROUBLES
PERSONNALITE =>

Mentalisation : processus impliquant une activité


imaginative pour faire sens du comportement humain en termes
d’états mentaux intentionnels, une acquisition développementale, ancrée au sein de l’attachement, du lien de
confiance, menant au savoir du registre social

=> ACQUISITION DEVELOPPEMENTALE FAVORISANT CONFIANCE EPISTEMIQUE : facteur


protecteur générique soutenant la santé mentale chez des individus souffrant d’une détresse psychologique
persistante et aliénante => se vivre de l’extérieur et vivre l’autre de l’intérieur, maintenir l’esprit à
l’esprit, porter l’oreille aux malentendus

Parentalité = Processus intra-psychique qui accompagne le fait de devenir parent et qui permet de se sentir ê
le parent de cet enfant -> nouvelles adaptations psycho-biologiques, pas parce que a enfant que se sent
parent -> PAS D’INSTINCT MATERNEL
- identification à l’image de ses propres parents + projections d’aspects infantiles
- extraordinaire sollicitude pour bb = préocupation maternelle primaire (Winnicott) : maman se replie sur
elle-même et son bb -> bb en a besoin, maman aussi
- dépression périnatale (13% mamans, 10% papas, 1 parent sur 8) -> un des facteurs majeurs, l’accès à la
parentalité

* Parentalité normale : projections et identifications empathiques  OK


- images d’un enfant aimé pouvant recevoir des limites constructives
- identifications avec des propres parents aimants et capables de mettre limites

* Parentalité nevrotique : projections et ident empathiques et contraignantes  OK (environ)


- images idéalisées de l’enfant que le parent aurait aimé ê
- images idéalisées d’un parent ou personne perdue
- images idéalisées de parents que le parent aurait lui aimé avoir

* Parentalié masochique : proj et ident très contraignantes  PAS OK


- images enfant « difficile » qui demande bcp, tend à peser sur parents, revendicateur que le parent s’est senti
ê avec ses propres parents
- parents « victime », position masochique par rapport à enfant
∆ pas images correspondant à réalité ! enfant peut ê très facile à vivre
* Parentalité narcissique – dissociée : proj et ident déformantes  PAS OK
- image enfant avide, dangereux, destructeur
- ident images parents hostiles, distants, négatifs ou au contraire parfaits, irréprochables
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=> projections de + en + négatives et rigides
=> identifications de + en + négatives et rigides
=> pré-transfert de + en + négatif
=> DANGER pour dév psycho-affectif de l’enfant car il se construit dans la relation

parentalité normale et névrotique dev proche de norme ou facile à corriger,


narcissique et masochique -> déviations et troubles plus graves

Attachement = système de comportement qui s’active lorsque l’enfant est soumis à un stress et qu’il s’est
éloigné de sa figure d’attachement
-> enfant va mettre en place stratégies pour faire revenir la figure d’attachement
-> une fois que l’enfant est à nouveau sécurisé, système d’attachement désactivé et système d’exploration
prend le dessus

Types d’attachement :
- sécure : enfants qui vont bien
- insécure : évitant > ambivalent > désorganisé
-> désorganisé est pathologique et prédicteur de psychopathologies chez enfant, les autres encore
« normaux »

Moment ou enfant retrouve sa figure d’attachement  :


Sécure : il se rassure vite, normalement, grâce à sa maman (65%)
Évitant : n’arrive pas tout de suite à retrouver le lien avec sa maman, il a développé des stratégies pour se
consoler tout seul (même pas peur lorsqu’il est stressé) -> ce n’est pas elle qui le rassure (20%)
Ambivalent : pas sûr qu’il va pouvoir être rassuré par sa maman, il ne va pas trop savoir comment, va être
un peu repoussant face à sa maman mais va être rassuré à la fin (10-15%)
Désorganisé : enfant n’arrive pas à mettre en place des stratégies, rien n’arrive à le rassurer !! (10-15%)

Comment l’enfant développe-t-il ces comportements  ?


Pour que l’enfant devienne :
- Sécure : doit avoir confiance en ses parents : « je sais que quand maman revient, je vais être rassuré
lorsqu’elle sera là »
- Évitant : il pense plutôt qu’il ne va pas pouvoir être rassuré par sa maman, il pense que maman ne va pas
réagir, inconsciemment il va trouver d’autres stratégies
- Ambivalent : pense plutôt pouvoir trouver attachement, mais pas totalement sur -> va être hésitant
- Désorganisé : enfant ne trouve aucune stratégies, enfant n’a pas une image fixe du parent (svt dû à
inconstance des parents qui changent tout le temps de comportement vis-à-vis de l’enfant)

Signe patho
- visage froid, immobile, absent ou triste
- contact visuel fuyant
- corps immobile figé, quelle que soit la situation
- geste d’auto-stimulation constant et sans plaisir
- réaction ralentie ou absente
- pleurs casi constants ou absence de vocalisations même si douloureux
- absence de plaisir dans contact avec le bb

Adolescent -> remaniements corporels et pulsionnels


La révolte est un sentiment d'indignation et de réprobation face à une situation. Une révolte est aussi, dans un
sens plus précis, le refus actif d'obéir à une autorité.

L'adolescent est confronté à une situation arbitraire: ce corps qui change

6
-> Révolte face à cette « autorité » biologique
- A l'extrémité du spectre : Anorexie mentale ; Conduites automutilatoires ; Conduites suicidaires

-> Révolte face à pensée violente ou sexuelle


- A l'extrémité du spectre : trouble obsessionel compulsif ; apragmatisme, apathie
-> Révolte quand négociation de autonomie face à autorité dont il est dépendant
- A l'extrémité du spectre : violence familiale
Conflit générationnel : parents issus de génération où enfants pas priorité et ados issus génération les
considérant comme enfants précieux. Les adolescents (13- 20 ans) actuels sont né entre 1999 et 2006,
génération Z ou C pour Communication, Collaboration, Connexion et Créativité
Leurs parents sont nés entre 1960 et 1975 Baby Boomers ou Génération X

Classification des générations :


Baby-Boomers : 46-64
Génération X : 65-78
Génération Y /Internet/Millenials : 79-99
Génération Z/C : 2000

Myélinisation du cortex préfrontal (PFC) en


dernier, donc immaturité du PFC pendant la plus
grande partie de l'adolescence, qui est incapable
d'inhiber les structures sous-corticales comme le
noyau accumbens (centre de la récompense) qui
sont, elles, suractivées par un afflux de dopamine
-> Conséquences : recherche de sensations fortes,
drogues, sexe, conduites à risque.

Dysharmonie physiologique : ado exposé à grands changements et états affectifs intenses sans avoir maturité
cognitive pour réguler ces affects

Critères permettant distinguer normal patho :


- durée, patho si dure plus que qques sem
- persistance et séverité de symp stables, pertes de fluctuations de l’humeur et comportement
- impact des symp, travail scolaire, relations, loisirs
75 % des troubles psychiatriques commencent avant 24 ans, 50 % avant 16 ans - 1/6 a accès aux soins. Parmi
ceux qui accèdent aux soins un faible nombre parvient à s'engager dans les soins
-> blessure narcissique, s’ouvrir à un adulte, pas de demande perso -> super dur avec ado
pour entrer en lien avec ado : viser sincérité, empathie, confidentialité, self disclosure un peu

vision du corps : environ 65% d’insatisfait dans les 13-16 ans -> peut induire comportements dangereux
demandes d’aides formulées par ado : stress, déprime, vie sentimentale

opportunité dans consult avec jeune, entretien centré sur ado :


1. construire relation avec le jeune
2. aborder problème dont il est difficile de parler
3. Apprendre à consulter seul/e-autonomisation.
4. Parler de prévention.
5. Mettre en valeur les compétences/encourager.
6. S'orienter dans le système de santé.
7. Assurer la continuité des soins.

59% jeune auraient pas consulté pour contraception si parents avaient du savoir
7
Faut faire dépistage systématique HEADSSS : Home, Education, Activities, Drinking/Drugs, Sex, Safety,
Suicide

Vieillissement -> processus psycho-physiologique

Espérance de vie moyenne : nombre moyen d’années que pvt espérer vivre personnes d’une classe d’âge
donnée  EPSI : espérance de vie moyenne en bonne santé ou EVAS : esp vie ajustée en fonction état de
santé => 2 sont nb d’années qu’une personne pt vivre en bonne santé en moyenne
-> résultat paradoxal des progrès de la médecine : augmenter durée vie totale + rapidement que augmenter
durée de vie en bonne santé

Vieillissement résulte effet génétique et environnementaux; état de santé résulte des effets du vieillissement,
des effets additifs de précédentes maladies, actuelles, chroniques ou aïgues

- Gout et odorat : on préfère sucré, capacité discriminative pour salé diminue, chgmt comportement
alimentaire, seuil de perception odeurs diminue (déjà à partir 20 ans), anosmie (perte odorat) totale chez
près de 15% des plus de 80, moins bonne discrimination odeurs gaz et brûlé, moins bonne stimulation
olfactive appétit
=> PREVENTION DE LA SOUS-NUTRITION (jusquà 60% des personnes âgées) (att anorexie)

- Ouie : presbyacousie diminue dès 50 ans, 50% après 80, d’abord fréquences aigues
-> meilleur TTT : appareillage -> att isolement
- Vue : diminution : seuil visuel, champ visuel (diminue 15% à 70), acuité visuelle
- Toucher : diminution sensibilité (surtout MI), pas modif par rapport douleur (majorée par autres patho :
diabète (neuropathie, alcool, médic)
- Peau : dim synthèse élastine, aug élastase (vieil. peau + si diabète)
- Sys locomoteur : proportion eau diminue, masse maigre dim, masse grasse aug, taille dim
- Muscles : sarcopénie (dimi masse maigre -> baisse force)
- Respi : Déplacement centre gravité vers avant, équilibre précaire, cyphose apparaît qui peut gener respi.
Surface alvéolaire diminue, diminution du recul élastique, réduction nb cils ds bronches, baisse efficacité
mécanisme toux
- Cartilage : dégénère absorbe moins chocs
- SCV : réduction taille et nb c cardiaques, perte progressive force musculaire cœur, dimi VE, valves +
rigides, + formation plaques fibreuses -> Aug P artérielle !! rigidité des parois ++, ++ aug résistance vasc
périphérique. FC : constante au repos, mais rétablissement FC après exercice est + long;
- Cerveau : dimi volume, nb neurones, capacité transmission, déclin flux sanguin cérébral, réduction
consommation O2
- Syst gastro-intestinal : salive + épaisse, perd son efficacicé, muqueuse buccale moins vasularisée,
diminution sécrétion HCL, pepsine diminue, baisse lipase, diminution absoption générale
- Syst immuno : dim réponses aux vaccins, dim sensibilité aux
antibios
- Syst uri : plus incontinence et infections urinaires
Besoins physiologiques importants : dormir et se reposer, réduction
de l'activité physique et une réduction du métabolisme basal, boire et
manger, diminution syst immu

Fragilité : syndrome résultant d’influences diverses, perte de réserve


physiologique de plusieurs organes, entrainant une vulnérabilité aux
facteurs de stress
(critères (3 à 5 au moins) : dénutrition, fatigue, faiblesse, lenteur, baisse activité physique)

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Fragilité = Vieillissement => 100% centenaires sont fragiles
-> processus physiopathologiques du vieillissement sont indissociables de ceux de la fragilité MAIS fragilité
permet d’intégrer l’hétérogénéité de la population âgée, la notion d’âge physiologique

Vulnérabilité : degré avec lequel une population, un individu ou une organisation est capable d’anticiper,
de s’adapter, de résister et de sortir des impacts des catastrophes
-> svt utilisé comme outil de description des personnes défavorisées au sens large
-> concept à orientation prospective (prédiction d’un risque, visée préventive)
-> utile et mesurable uniquement lorsque liée à une perte mesurable
-> graduelle, produit d’un ensemble de risques distincts mais liés
-> 2 aspects : externe, choc et stress ; interne, absence de
défenses

polymorbide : 2 ou plus de 2 patho chroniques chez m indivi


Chute = première cause de décès accidentel au-dessus de 65 ans

Par quoi est déterminé le développement d’un humain ?


- L’âge : facteurs biologiques et sociaux-culturels
- L’histoire : évènements historiques ayant lieu au moment de vie
d’une personne
- Les éléments marquants de la vie

- maturité : fait de se conduire de manière autonome et de


contrôler sa vie avec une intégrité morale et l’engagement social responsable
- sagesse : équilibre entre cognition et affectivité -> s’acquiert
au fil du temps, connaissance globale de la vie -> idéal de la
vie humaine, « savoir être heureux »

Milieu de vie 3 deuils :


deuil de son corps, deuil de l’idéo (projet de vie), deuil d’objet
perdu

- Spécificité jungienne : théorie de période de vie :


comprend :
La prise de conscience de la réalité intérieure
La connaissance de Soi
La recherche de son propre chemin, son autonomie intérieure
La direction laissée au Soi La préparation à la mort
Ne pouvoir vieillir est aussi stupide que ne pas pouvoir sortir de l’enfance dit Jung

Les personnes âgées n’ont pas + de troubles psychiques que les jeunes, ont moins peur de la mort, se
réfèrent davantage à la spiritualité mais pas nécessairement à la pratique religieuse

Vieillissement réussi : niveau de santé physique, sentiment de réussite, possibilités absence d’abus de
substances et dépression avant 50 ans

Résilience à tous les âges résident dans promotion du sens de


self et de l’auto-estime

Module 7 Dimension de la chronicité

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Maladies chroniques progressent avec l’âge : ≈20% de la
population >50 ans atteints de maladies chroniques multiples -
> coûts élevés: coûts directs > 51 milliards de francs en 2011

patient objet dans modèle paternaliste


 patient sujet quand impliqué
La satisfaction des patients est fortement
corrélée à la quantité d’informations reçues
En moyenne 6 citoyens sur 10 utilisent Internet
pour chercher des information de santé
L’impact d’Internet semble être plus élevé
chez les patients vivant avec une maladie chronique

Mobiles des recherches d'informations de santé en ligne :


- Objectifs rationnels: préparer, compléter, valider ou remettre en question une consultation
- Besoins fondamentaux: besoin de reconnaissance, de réduction de l'incertitude
- Facteurs personnels et contextuels: le sens de la responsabilité personnelle et la possibilité concrète
d'utiliser Internet

Douleur chronique :
Une douleur, quelque soit son intensité, sa localisation et ses mécanismes physiopathologiques est chronique
lorsqu’elle :
- persiste au-delà du temps normal de réparation d'un tissus (environ 3 mois)
- ne répond pas aux traitements antalgiques classiques bien conduits
- provoque une détérioration significative des capacités fonctionnelles et émotionnelles du patient

Le questionnaire SF-36 comprend 36 descripteurs répartis en 8 dimensions


• Fonctionnement physique
• Limitations du rôle liées à la santé physique
• Douleurs physiques
• Santé générale
• Vitalité [énergie/fatigue]
• Fonctionnement ou bien-être social,
• Limitations du rôle liées à la santé mentale
Ce questionnaire n'est pas spécif d'une maladie, souvent pour souffrant de douleurs chroniques

Le contenu et la forme de la notice d’information sont réglés par des conditions légales strictes

Littératie en santé: la capacité des individus à obtenir, à lire, à comprendre, à évaluer et à utiliser
l’information médicale pour prendre prendre soin de leur santé, prendre des décisions et suivre un traitement,
souvent patient pas capacité de comprendre (en Suisse 10% pas capable)
Les principales difficultés: la compréhension et l'évaluation des informations concernant la prévention des
maladies; estimation des avantages et inconvénients d'un traitement et décision quand demander un
deuxième avis médical -> pour aider on ne doit pas utiliser de jargon médical

L’autonomie des patients pour prendre en charge une maladie chronique nécessite l’acquisition des
compétences d’auto-soins et d’adaptation -> processus dynamique qui doit être adapté aux compétences
en santé de chaque patient + demande une collaboration étroite dans le long terme entre les patients, leur
proches et les professionnels de la santé.

10
Internet est une aide efficace selon la compétence en informatique de chaque
patient, mais ne remplace pas (encore?) la prise en charge en face-à-face

Patient partenaire
Du modèle paternaliste (faire du
bien à) Au modèle participatif
(faire selon et avec le patient) En
passant par modèle informatif

OMS: droit au partage de décision

Mutation continue du système e.g. gestion des erreurs,


amélioration de la qualité, coordination au sein organisation et
entre les organisations

Le patient est au cœur de la gestion de sa propre maladie e.g.


encourager le patient à prendre ce rôle, transmettre des stratégies, objectifs réalistes avec mise en réseau du
patient

Partage du travail & des responsabilités e.g. collaboration entre personnels de la santé, suivi de gestion (case
management) Médecine fondée sur des preuves, Fournir les données aux équipes & patients -> patient
connaît mieux sa maladie que le médecin !!

Vieillissement de la population
Transition démographique : dimin mortalité, aug espé de vie, dimi fertilité, aug proportion âgées

En suisse nombre de vieux double sans que la


proportion de personnes jeunes ne changent

longevité = durée de vie observée

Indicateurs :
- Espérance de vie à la naissance
- Age maximal au décès
- Age modal au décès (âge au décès le plus
fréquent dans une population, durant une
période donnée)
- Taux de centenaires
- Indicateurs de régimes de mortalité :
Rectangularisation de la courbe de survie
(mesurant la proportion de survivants jusqu’à un âge
avancé et l’intervalle de temps pendant lequel ils
décèdent).

Compression de la mortalité : tout le monde meurt


autout de la même valeur unique élevée

Suisse plutôt comme les 2 derniers —>

âge du décès aug de 2-3 mois par an

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• Les déterminants sociaux du cancer sont nombreux et influencent les causes, la prévention, le dépistage,
la qualité des soins et l’impact de la maladie
• Ils doivent être reconnus par les professionnels de la santé et faire partie de la politique globale (sanitaire,
sociale, économique, environnementale, etc.)
• Considérer le patient dans sa globalité sociale
• Les inégalités sociales en est une manifestation importantes
• Ces inégalités d’accès à la prévention et aux soins sont en profond désaccord avec les droits humains
• La responsabilité incombe plus à la société qu’à l’individu
• Elles sont d’autant moins acceptables qu’elles pourraient être évitées
• Reconnaître les facteurs de risque (notamment professionnels et environnementaux)
• Etablir un bilan social systématique au même titre que d’autres facteurs pronostiques
• Faciliter l’accès au support social auquel les personnes ont droit
• Œuvrer pour une politique sociale

1/3 homme aura un cancer (Prostate, poumon, colon-rectum) et 1/4 femme (Sein, colon-rectum, poumon).
On s’attend à une aug de 75% des cancers notamment dans les pays en voie de dev avec déplacement du
mode de vie occidental

Tabagisme explique 30% des cancers —> mais lobbys qui protègent le business
Alcool 5% des cancers, alimentation-obesité 15-30% des cancers, Fruits et légumes sont des facteurs de
protection -> mais pesticides …, Exposition aux UV: 1% des cancers, Agents infectieux: 2% des cancers,
Médicaments, traitements : 1% des cancers, Professions: 10% des cancers, Pollution atmosphérique 10% des
cancers du poumon (plus les particules en susp sont petites (moins de PM10) plus le cancer se fait
profondément dans les alvéoles plus c’est dangereux) et les
modulateurs endocriniens

personnes avec statut social inférieure plus exposée à tout ça et moins


sensible aux campagnes de dépistage + va plus subir les effets de sa
maladie socialement (licenciement, moins d’accès aux soins, aux ttt
palliatifs, aux explications correctes …)
et personnes âgées aussi !

à Genève comment quand pas traitées suffisament ?


• Plus souvent étrangères (pas cadres)
• Moins souvent de cancers dépistés
• Délais plus grands entre diagnostics et traitements
• Des stades plus avancés
• Des traitements sous-optimaux plus fréquents
- plus de marges chirurgicales positives
- traitements par des chirurgiens moins expérimentés
- moins de traitements innovateurs et onéreux

Réponses du système de soins face à la chronicité


Deux changements majeurs sont intervenus dans les 50 dernières années:
• Les maladies chroniques sont devenues le problème de santé principal (80% des dépenses)
• Les maladies chroniques ont transformé de manière fondamentale le rôle du patient
25% des bénéficiaires de Medicare aux USA ont 4 ou + maladies chroniques, responsables des 2/3 des
dépenses de Medicare

pays à revenu faible ont tendance à présenter maladie chronique plus jeune

Pour la Suisse: prévisions 2030


• → 2030, les coûts de la santé seront multipliés par 2,2 à 2,4 par rapport à 2007
• ceci représentera 15 à 17% du PIB (actuellement 11%) ... et 16% de l’emploi (actuellement 12%)

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DALY= Disability Adjusted Life Years:
Mesure la perte de qualité de vie liée à la santé (0= santé parfaite; 1 = mort). Mesure mortalité
précoce & incapacités liées aux invalidités -> = YLD (année avec disability) + YLL (années
perdues)

Évolution après un 1 épisode lombalgies :


50-60% = restauration en qq semaines/mois; 20-35% = symptômes modérés fluctuants durant
des années; 15-20% = douleurs sévères persistantes
• Cabinet: 95-99% lombalgies non-spécifiques (1-5%= fracture/cancer/infection/douleurs
digestives, ...)
• Hôpital: env 90% lombalgies non-spécifiques
• Env 75% des épisodes se déclenchent lors d’un effort
• Env 25% des patients: pas de facteurs déclenchants selon les patients

Efficacité d’un programme sociétal


• Prévention: campagnes de publicité ; nouveaux médias
• Modèles de soins
- Cibler les populations à risque de chronicisation
- Limitation du remboursement de certaines techniques
- Implication des employeurs et des caisses de compensation
Les patients ont propre évaluation du rapport coût-bénéfice du ttt, surtout
lorsque celui-ci s’inscrit dans la durée
la mauvaise comm entre les méd, grande source d’insatisfaction
Être pris au sérieux par le médecin est une attente prioritaire dans tous les pays, la satisfaction du patient
dépend autant de la relation patient-soignant que du soulagement de la douleur
Les patients accordent une grande importance à la qualité relationnelle et aux aspects pratiques

Il existe des facteurs individuels, des facteurs liés au type de maladie et des facteurs liés au système de soins.
La chronicité modifie les relations malade- système de soins

PSS 8 Droit
Les ecclésiastiques, avocats, ... médecins, dentistes, pharmaciens, sages-femmes, ainsi que leurs auxiliaires,
qui auront révélé un secret à eux confié en vertu de leur profession ou dont ils avaient eu connaissance dans
l’exercice de celle-ci, seront, sur plainte, punis de d’un emprisonnement de trois ans au plus ou d’une
peine pécuniaire. (même après que plus dans le métier) -> CP art.321

Etendue du secret :
•L’ensemble des informations relevées lors d’une prise en charge
•Transmission à toute autre personne y compris un autre médecin
•Auxiliaires du médecin
•Persiste après la mort du patient

Communication possible :
•Au sein d’une équipe
•Lors d’un transfert d’un médecin à l’autre, consenti par le malade

Ordre juridique suisse : hiérarchie normative : 1) droit international 2) constitution fédérale


3) droit fédéral 4) droit cantonal (santé surtout régulée par droit cantonal !!)

Convention européenne des droits de l’homme :


• Prohibition de la torture.
• Droit à la liberté ... et les exceptions: hospitalisation non-volontaire.
• Protection de la sphère intime: secret médical.

La Constitution règle le jeu des compétences en matière de législation entre la Confédération et les cantons :
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1. Elle attribue à la Confédération les domaines dans lesquels celle-ci peut légiférer.
2. Les cantons sont libres d’édicter des réglementations dans les domaines qui ne sont pas réservés à la
Confédération.
3. Lorsque des législations fédérales et cantonales coexistent, le droit fédéral PRIME sur le droit cantonal
qui lui est contraire.

Ordre juridique suisse : La Constitution fédérale garantit certains droits fondamentaux à toute personne:
Art. 10: droit à la vie et la liberté personnelle
Art. 13: droit au respect de sa vie privée = d’être protégé contre l’emploi abusif des données la concernant.

Autres exs gérés par constitution: LF sur les produits thérapeutiques, LF sur les épidémies, sur la
radioprotection, sur la procréation médicalement assistée, sur la recherche sur les c souches, LF sur la
transplantation

Droit fédéral :
• Code pénal : secret professionnel, IVG, faux CM, homicide par négligence
• Code civil : droit des personnes (discernement par ex; faculté d’agir raisonnablement), droit de la famille
(mariage, filiation)  capacité de discernement, mise sous tutelle, filiation, hospitalisation non-
volontaire
• Lois fédérales: Épidémies, procréation médicalement assistée, stérilisation,
stupéfiants, circulation routière, analyse génétique humaine => « SPACES »

Code pénal suisse : Enonce les actes réprimés par la loi (infractions: crimes ou
délits) / Fixe les sanctions à appliquer aux auteurs des infractions: peine pécuniaire,
peine privative de liberté... (ex pour irresponsabilité et responsabilité restreinte dû
incapacité de discernement)

Droit des personnes (géré au niveau de la constitution) comprend l’incapacité de


discernement (n’ont pas exercice des droits civils, + actes n’ont pas d’effet juridique !)

Droit cantonal : Loi sur la santé : Ancienne loi concernant la privation de liberté à des fins d’assistance
(K1 24) ; Ancienne loi sur la commission de surveillance des professions de la santé...(K3 03)
Droit aux soins qu’exige son état de santé. Droit d’être informé. Choix libre et éclairé ; Accès au dossier
médical. Directives anticipées ; Prélèvement d’organes et transplantation. Recherche biomédicale
Le médecin doit être autorisé à pratiquer:
- diplôme fédéral ou équivalent
- droit de pratique accordé par l’autorité cantonale
- exigence de formation post-graduée et continue.
Acte ‘médical’ = acte ILLICITE → CONDAMNABLE sur le plan pénal
Pour sortir de cette impasse, il est nécessaire de faire appel à un mécanisme : LE CONSENTEMENT → en
donnant son accord, le patient légitime l’acte que le médecin effectue sur sa personne, l’acte devient alors
LICITE au regard de la loi. Consentement révocable à tout moment
Doit être capable de discernement. Le non-respect du devoir d’information est à la base de la majorité des
procédures judiciaires à l’encontre des praticiens à l’heure actuelle.

L’information doit porter sur: le diagnostic, le pronostic, le traitement (nature, déroulement, durée,
avantages et inconvénients), l’existence de traitements alternatifs, le coût (prise en charge par l’assurance
maladie), la conduite thérapeutique. Devoir d’information = obligation légale du médecin

Il existe trois cas de figure dans lesquels la divulgation de l’information couverte par le secret médical sans
le consentement n’est pas punissable :
1. La loi exige la divulgation (obligatoire)
2. La loi autorise la divulgation (facultatif)
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3. Une autorité supérieure lève le secret professionnel

Exceptions prévues par la loi : Obligatoire :


➢Déclaration des maladies transmissibles
➢Déclaration des naissances /décès
➢Information transmise lors d’une hospitalisation psychiatrique non volontaire

Facultative (médecin juge chaque cas .. ) :


➢Danger imminent pour la vie ou l’intégrité corporelle d’un tiers
➢Infractions commises à l’encontre des mineurs
➢Conducteurs dont l’état de santé crée un danger pour la circulation routière
➢ Toxicomanes

La jurisprudence : le droit évolue par les interprétations données par les tribunaux.
Le principe de l’hiérarchie normative s’applique à la jurisprudence comme aux lois.

Droit à la liberté: l’hospitalisation non volontaire n’est permise par la loi que si certains critères sont
remplis : Urgence, Traitement psychiatrique hospitalier indiqué, Danger pour la patiente ou pour autrui

analyse génomique prénatale : autorisation de faire test ne peut être divulguée que s’il existe ttt précoce ou
mesures prophylactique. Conseil génétique obligatoire qui doit être non directif et penser au bien de la
famille et non de l’intérêt général. Aborde risque récurrence et transmission (devrait se faire avec arbre
généalogique)

Langue et diversité  HUG = double diversité


– 50% des patients de nationalité étrangère (180 pays)
– 50% des employés de nationalité étrangère

Langue : système de communication, de signes vocaux ou graphiques, symbolique et abstrait, codifié


(ensemble de règles concernant les diverses composantes d’un sys linguistique), système d’expression défini
par le groupe social ou professionnel qui l'utilise, la fonction de la personne qui l’utilise, la nature de la
communication ou par l'époque où il est utilisé
Environs deux tiers des diagnostics peuvent être faits sur la base de l’anamnèse seule, va influencer aussi
quel examen mener, langage moyen de développer relation thérapeutique + consentement éclairé + éducation
thérapeutique

Langage : Langue + Méta-langages


– Mimiques, gestes, modes corporels d’expression, Intonation, débit, silences, ...

Culture influence tous les éléments du langage -> « La langue est une manifestation de l’identité
culturelle, et tous les apprenants, par la langue qu’ils parlent, portent en eux les éléments visibles et
invisibles d’une culture donnée» La langue façonne les idées de ceux qui la parlent: les mots sont des formes
sociales qui structurent le vécu

Les patients allophones : sont plus souvent hospitalisés, ont des séjours hospitaliers plus longs, reçoivent
moins de médicaments antalgiques, subissent plus d’examens diagnostiques inutiles, comprennent moins
bien les soins qu’ils reçoivent, adhèrent moins bien aux traitements et aux recommandations de suivi, sont
moins satisfaits de leurs soins, ont un plus grand risque d’être victime d’erreurs médicales

Les interprètes ad hoc (pas professionnel) posent un risque pour la qualité des soins : absence de
neutralité, impact émotionnel pour l’interprète, impact sur la relation parent-enfant qui traduit, pas de
garantie de la confidentialité, collaborateurs bilingues : peut créer tensions ou conflits avec leur équipe et
travail principal, qualité moindre de la traduction => risque plus important d’erreur de traduction -> vrais
traducteurs améliorent tout !

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Littéracie : Aptitude à comprendre et à utiliser l’information écrite (et orale) dans la vie courante, à la
maison, au travail, et dans la collectivité en vue d’atteindre des buts personnels et d’étendre ses
connaissances et ses capacités Ecouter/parler, Lecture/écriture, Calcul (numératie)

Faible littéracie en santé : Conséquences cliniques :  accès restreint aux programmes de prévention et de
dépistage, comportements à risques plus fréquents, diagnostics plus tardifs, moindre adhésion thérapeutique,
plus mauvais contrôles des maladies chroniques, moins bon usage du système de santé -> popu à risque
faible niveau social, âgé, pauvre, faible éducation
CH : 45% litératie qui pose problème, 9% insuffisante

Autonomie du patient en fin de vie 

Vulnérabilité : Fragilité individuelle, variable dans le temps et selon les personnes


Groupes particulièrement vulnérables : handicapés, minorités ethniques, personnes âgées et les malades

Que pouvons-nous mettre en place pour améliorer la qualité de vie des patients ?
-Lieu de vie, lieu de décès
-Introduction d’une antibiothérapie
-Retrait de la nutrition et/ou l’hydratation artificielle
-Mise en place d’une sédation palliative

Autonomie : Principe éthique, pas dans la loi


– Autonomie d’action : la capacité d'assurer les actes de la vie quotidienne.
– Autonomie de pensée : le pouvoir de conduire une argumentation cohérente et réfléchie.
– Autonomie de volonté : « la possibilité d’avoir des préférences singulières et de se déterminer en fonction
d’une conception du bien dont il appartient à chacun de déterminer librement le contenu »

Les professionnels :
• Bienfaisance: l’obligation d’agir pour le bien-être des autres
• Non-malfaisance: l’obligation de ne pas faire de mal aux autres.
• Justice distributive: l’obligation de traiter les cas égaux de la même façon
Directives anticipées : toutes personnes capables de discernement peut dét des directives anticipées et dire
quelle mesures doivent être prises si perte de capacité. Elle eut également désigner une personne
responsable de décider en son nom
Médecin doit respecter les directives anticipées sauf si doute sérieux que sont pas les siennes, dans ce cas-là
doit consigner la raison pour laquelle a pas suivi les directives

Suicide assisté :
Incitation et assistance au suicide : Celui qui, poussé par un mobile égoïste, aura incité une personne au
suicide, ou lui aura prêté assistance en vue du suicide, sera, si le suicide a été consommé ou tenté, puni d’une
peine privative de liberté de 5 ans ou + d’une peine pécuniaire -> cet article n’a pas été écrit pour le contexte
médical
-> les associations soutenant l’assistance au suicide s’appuient sur « poussé par un mobile égoïste » -> 1,2%
des décès en Suisse : très très peu (même si médias en parlent énormément)

Concrètement que faire ? Identifier les patients, Évaluer leurs valeurs, leurs besoins, Construire ensemble un
plan de soins commun, Travailler en interprofessionnalité, Essayer d’anticiper,Inclure, soutenir les proches,
Et surtout penser à sa propre finitude, à nos valeurs.....

on cherche à pallier à la baisse de vigilance grâce à la technologie par : prescription informatisée, dossier
médical, aide à la décision
défis démographique peuvent être aidés grâce à techno car on peut essayer de faire plus de soins à domicile
et moins de gaspillage

PSS 9 recours aux soins


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Emotions classiques (Darwin) : Joie, Tristesse (deuil), Peur, Colère
Parfois sont également incluses: Dégoût, Surprise

Emotions secondaires « apprises » et élaborées: Honte, Culpabilité, Frustration

Les émotions ont un grd influence sur la santé -> directement (dépression, stress) ou indirectement
(observance thérapeutique, comportements à risque)

Stress : effets importants sur réponse d’adaptation de notre corps aux sollicitations de l’environnement ->
stress intense : modifs de tension artérielles ou d’autres équilibres physiologiques, survenue infarctus

- perte d’un proche augmente risque de décès et état dépressif aug les complications
- séparation affective un des stress les plus intenses chez l’humain
- Les expériences émotionnelles précoces pvt induire des vulnérabilités ultérieures -> svt modulées par
facteurs génétiques de vulnérabilité biographie affective importante !
- La santé est un processus dynamique d’adaptation et d’ajustement -> modulé par des facteurs
émotionnels
- Le passage entre un état de santé et un état de maladie correspond à une rupture d’équilibre d’un système
complexe, la « balance santé-maladie »
- Les facteurs émotionnels, modulent la capacité à maintenir un état de santé et également la récupération
d’une maladie

Recours aux soins -> avant de choisir de consulter -> déjà long processus
1) Perception, évaluation
2) Evaluation des symptomes
3) Attributions, représentation, sens (modèles de croyances en santé)
4) Manière de faire face en fonction de nombreux déterminants (internes et externes) ex. influences de
l’entourage
Résultat : Demande de soins – ou non – et si oui, Quand ? Comment ? Et vers quel type de thérapeute?
Réponses possibles du patient
• Solutions personnelles; Soins, Automédication (adéquate ou parfois non); Conseils sur les sites internet
• Selon les patients: Consultations au moindre problème ou banalisation excessive, voire négligence avec
retards de consultation
• Selon la confiance dans les médecins/ la médecine : évitement des soins, consultations fragmentées,
utilisation de systèmes « impersonnels »: médecins « online » (favorisé par certaines assurances maladie)
• Renoncement aux soins car trop coûteux (temps, argent, déplacement, accueil)
• Consultations chez généraliste, spécialiste, aux urgences
• Ou (souvent Et) chez thérapeutes de médecine complémentaire

Sciences humaines en médecine


-> amènent rarement des stratégies prêtes à l’emploi, néanmoins, elles développent des outils de réflexion
et des facultés intellectuelles qui nous permettront une investigation précise et ciblée -> enrichissement des
entretiens, de manière à repérer les obstacles qui parfois se glissent insidieusement entre le patient et nous

Globalisation, inégalités sociales en santé = relation entre le niveau de santé de plusieurs personnes, de
groupes de population ou de pays, et leur niveau social

Les phénomènes de globalisation s’accompagnent le + souvent


- d’un enrichissement économique des nations dominantes
- d’une amélioration des transports et des communications
- des mouvements de populations
- du développement d’épidémies
- de « progrès » dans les sciences et les technologies
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La construction des inégalités :
* Les populations les + exposées aux épidémies sont essentiellement les popu défavorisées
(éducation, système de santé, information et communication)
* Les populations bénéficiaires des progrès de la science et de la médecine st les popu les + favorisées
=> INEGALITES DE SANTE

La globalisation économique et financière modifie :


- le contexte socio-économique, culturel et environnemental – conditions vie, travail – rapports sociaux –
style de vie => sont tous des déterminants de la santé !!

* « friedmanienne » : libéralisation de l’économie -> croissance -> enrichissement -> diminution de la


pauvreté -> amélioration de la santé
« amener l’élite en haut amènera toute l’humanité en haut »

* « keynesienne » : libéralisation de l’économie -> précarisation


sociale -> gagnats/perdants -> augmente vulnérabilité des
perdants -> détérioration de leur santé -> augmente inégalités
« Il faut répartir les richesses ! »

=> En moyenne la santé s’améliore


=> Les écarts de santé entre favorisés et défavorisées
augmentent ! car état de santé des gagnants s’améliore, tandis
que celui des perdants stagne ou s’aggrave

La mondialisation ne crée pas les inégalités de santé, elle les


aggrave du fait de l’augmentation des inégalités sociales

+ on descend l’échelle sociale, + la prod d’ê malade, que la


maladie soit grave et/ou handicapante, de mourir suite à un évènement est grande

La probabilité pour un enfant de mourir avant l’âge de un an est deux à trois fois plus
grande aux USA qu’en Suède ou au Japon

Hospitalisations pour accidents :


Quand accident qui ne nécessite pas d’hospitalisation, + je descend dans échelle sociale,
+ la prob de me retrouver à l’hopital après cet accident est grd !
« j’ai mal, je ne sais pas quoi faire, je n’ai pas d’autres solutions que d’aller aux urgences, alors que qqn de +
élevé socialement aurait des connaissances ou irait chez son médecin traitant par ex »

3 groupes remarquables :
- riches sont ceux en meilleure santé // pays pauvres mais niveau d’organisation de la santé sociale est bon
-> peu d’inégalités -> bonne espérance de vie
- pays pauvres où très mauvaises conditions de santé
∆ Il ne suffit pas d’ê un pays riche pour ê un pays égalitaire ! USA : très inégalitaire

Accord GATS : accord fondateur de l’OMC : permet commerce transfrontalier des services
-> favorise commerce ds domaine de la santé, circulation des services, des patients et des professionnels de
santé -> affaiblit le rôle de l’Etat régulateur
=> contribue à remodeler les systèmes de santé et creuse les inégalités de santé !

Nouvelles réalités démographiques : m chroniques plus de 60% de toutes les causes de mortalité.
Durée de vie sans incapacité n’augmente presque plus, c’est la durée de vie avec incapacité qui augmente !
résultat de l’amélioration de la prise en charge thérapeutique : aug cout

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Progrès constat de la médecine, demande des patients est plus forte, systèmes publics ont plus de mal à
répondre à la demande -> privatisation des soins ou recherche d’offres moins chères dans d’autres pays.
Professionnels de la santé sont en nombre insuffisants et concentrés dans les villes

Marché globalisé de la santé : besoins de santé sont au Nord, ressources pour y répondre sont au Sud
( ex professionnels de santé moins chers)

Nouvelles formes d’esclavage :


1) Nouveau type d’emploi : mère porteuse -> marché en pleine expansion
2) Transplantation : demande croissante -> vendeurs d’organes
3) Pénurie en professionnels de santé

« Brain drain » : on « vole » des cerveaux à d’autres pays pour répondre aux insuffisances des systèmes de
santé des pays riches (Afrique se vide de ses médecines, Asie exporte ses infirmières)

Sciences humaines en médecine


-> amènent rarement des stratégies prêtes à l’emploi, néanmoins, elles développent des outils de réflexion et
des facultés intellectuelles qui nous permettront une investigation précise et ciblée -> enrichissement des
entretiens, de manière à repérer les obstacles qui parfois se glissent insidieusement entre le patient et nous

« La connaissance des causes de la maladie dépend de l’art d’interroger les malades ou les assistants »
3 aptitudes nécessaires à un jugement éclairé : curiosité, aptitude à la rélfexion, goût de l’investigation
large

Sciences humaines : développent l’imagination, l’analyse comparative, analyse conceptuelle


Enquête anthropologique 3 causes à sa maladie pour certains patients : une explication émotionnelle, une
explication biomédicale, et une explication spirituelle.

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