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Maladie Santé
- Modification bien être, cmprt, performance - Etat de bien-être physique, mental, social
de la personne/ du corps - Capacité optimale de réalisation de tâches
- Expérience d’un manque/souffrance sociales
incomprise par le sujet
- Sujet se met en danger lui-même ou autrui
- Pas forcément de souffrance subjective
rapportée/ressentie (ex : manies, euphorie)
Importance d’évaluer la diff entre crise de vie normale & pathologie : s’inquiéter de savoir ou en est la
personne dans son cycle de vie (ex: dé-sécurisation émotionnelle peut venir de post partum). Expérience de
malaise est subjective, la jauge est très individuelle et ne représente pas forcément un diagnostic.
2) Classifications diagnostiques
- Fonctions : Fournir infos sur nature des troubles
Faciliter communication (assurer que tt le monde parle de la même chose)
Spécification
Planifier le type d’intervention thérapeutique
3) Approche catégorielle
DSM-5 CIM 11
Définition Manuel Diagnostique & Statistique des troubles mentaux = Classification Internationale des
Répertoire des catégories accompagné de liste de Maladies
symptômes = instructions pour poser le diagnostic
Dépression - Symptômes : Humeur dépressive, Diminution intérêt, perte/gain poids
Insomnie/hypersomnie, agitation, fatigue, culpabilisation/dévalorisatsion, pensées
suicidaires…
Au moins 5 symptômes présents sur période 2 semaines et présentent changement
par rapport au fonctionnement antérieur.
Limite entre qqn de dépressif ou non est presque moindre
- Episode peu être faible/modéré/sévère
- Situation compliquée : diagnostic nécessaire pour assurance mais socialement complique :
incompréhension de l’entourage mène à renforcement de la pathologie
Limites - Simple énumération sans sens, ne dit rien sur : Processus psychologiques en jeu,
Étiologie des troubles,
Pronostic (=évolution du trouble)
- Calquée sur médecine somatique : symptômes psychologiques =/= spécifiques, ne sont pas
liés de façon univoque à une pathologie
- Polarisation : vous êtes/vous n’êtes pas, troubles psychiques ne sont pas catégoriels mais
dimensionnel (=continuum)
Poser diagnostic est très utile, donne du sens à l’ensemble des symptômes, mais les troubles ne sont pas
objectivables, symptômes sont subjectifs (ex : humeur dépressive dépend du sujet)
- Basculement : Approche catégorielle à tendance à créer maladie, séparer des gens pas si différents
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5) Approche dimensionnelle
- Dépressivité : il n’y pas de dépressifs/non dépressifs, ont tous des proportions. Différence de degré et non de
nature, on est tous porteurs d’une caractéristique.
- Ce qu’on considère comme maladie font partie des processus psychologiques naturels
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- Description : s’assurer qu’il s’agit bien d’une pathologie/difficulté et non d’une variation de la norme
Évaluer le poids des différents facteurs (socio-économiques, familiaux…)
Identifier les processus impliqués (=séquence de mécanismes expliquant le cmprt)
- Compréhension & Intervention : pleins d’instruments/méthodologies diff répertoriant les indicateurs des
troubles, difficultés et processus
Préjugés : Ce qu’on estime comme cmprt adéquat ou pas = norme subjective ! Peuvent amener à des diagnostics
erronés. Il faut éviter de se laisser influencer par les préjugés et s’assurer que les problème n’est pas qqch qu’on
projette sur le patient.
Prophéties auto-réalisatrices : Travailler sur qqch qui n’est pas un problème peut créer une pathologie. Patients
pensent qu’il y a forcément un élément de vérité dans ce que dit le thérapeute, et réalisent ce qu’on attend de leur
comportement inconsciemment = « valider une prophétie »
3) Méthodes d’évaluations
- Entretiens : rassemblement d’info à visée de diagnostic
- Tests
- Echelles/questionnaires auto/hétéro reportés : appréciations globales
- Observations & analyse du cmprt : Hétéro observation avec grilles ou vidéos, auto-observation avec grilles
envers générations,
etc.
Test Tour de Londres Évaluer fonctions
exécutives comme
planification,
mémoire de travail
- Très spécifique : évite les faux positifs / tendance à faux négatif (seuil bas)
- Très sensible : évite les faux négatifs / tendance à faux positif (seuil haut
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PSYCHO CLINIQUE
Tout entretien doit se faire dans un lieu aménagé pour faciliter le travail clinique.
Patient doit être assez à l’aise pour se livrer et praticien doit être confortable
Quel que soit le degré de manifestation de la thérapie, il faut toujours se manifester à un moment donné pour
montrer qu’on est là, à l’écoute
- Notes : prise de notes ne doit pas absorber au point de couper contact avec la personne
- Patient ne parle pas : ne pas laisser entretien mourir, toujours être actif, parler du fait qu’il ne parle pas
- Patient parle trop : arrêter le débit pour établir relation, se manifester sans être intrusif
- Emotions : il faut pouvoir métaboliser les émotions qu’on reçoit, ne pas agir en miroir pour laisser la
personne vivre ses émotions
« Impossible de ne pas communiquer » (Palo-Alto), quand on est en interaction tout est signifiant
- Inhibition : il faut inhiber un certain nb de cmprt qui ont des messages implicites de froideur
- Signaux disponibilité à l’intéraction : envoyer des messages qui montrent une disponibilité à l’intéraction
- Congruence du message : message non verbal/implicite doit aller avec message verbal/explicite, (éviter
contradiction entre niveaux de communication)
3) Variables de base (Rogers)
Interaction quotidienne =/= interaction clinique, importance de l’attitude thérapeutique. Rogers propose 3 variables
qui fondent la relation thérapeutique, indispensable pour toutes les approches
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4) Alliance de travail
L’alliance est liés positivement à la réussite du traitement et explique jusqu’à 30% de l’efficacité d’une
intervention.
- Baldwin : la contribution du thérapeute à l’alliance est prédictive de la réussite de la thérapie ( ce n’est pas le
cas de la contribution du patient)
- C’est parce que sexualité est réprimée socialement qu’elle nous joue des tours
Concepts fondateurs
- Névrose : troubles affectifs & émotionnels dont le sujet est inconscient mais ne peut se débarrasser (anxiété,
phobie, obsessions…)
- Hystérie : symptômes non explicables de manière physiologique, non simulés, sans lésions (ex : paralysie)
- Résistance : au début essaie de forcer patient à se souvenir par la parole pour guérir l’hystérie Force,
mécanisme non contrôlé qui empêche l’accès à ce qui est douloureux
Invention d’une théorie : pour comprendre les processus qui se manifestent dans la résistance, Freud élabore
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Principe de plaisir : Fonctionnement mental est régi par principe de procuration du plaisir et évitement du déplaisir.
on est motivés par un ensemble de pulsions
- Pulsions : charges énergétiques issues d’une excitation corporelle dont nous cherchons à décharger l'énergie
à travers un objet.
- Objet : ce par quoi la pulsion va se décharger
Principe de réalité : souvent la satisfaction ne peut être immédiate, l’excitation ne peut pas se décharger
immédiatement.
- Représentations : Confrontation à la réalité du monde externe nous amène à penser plutôt qu’agir, à décaler
nos pulsions. On peut supporter la frustration psk on peut mentaliser (=se représenter objet) la
représentation, la pensée naît du décalage entre pulsion & satisfaction.
3) Première topique
Il faut bien faire quelque chose de l’énergie qui vient des pulsions, puisqu’on ne peut jamais assouvir ses pulsions il
faut s’en débarrasser
- Méthode d’interprétation d’évènement psychiques (rêves, lapsus, actes manqués…) qui semblent dépourvus
de sens mais sont révélateurs de notre inconscient
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4) Deuxième topique
- Ça : base primitive & inconsciente de la psyché, dominée par besoin primaire & satisfaction immédiate
- Moi : contient perceptions consciente & a un rapport à la réalité. Emerge avec le développement de la
personnalité suite à la rencontre du « ça » avec le monde extérieur (réalité modifie le « ça », le moi émerge
de cette intéraction)
- Surmoi : intériorisation de l’autorité parentale/sociale, détermine ce qui est refoulé dans l’inconscient
5) Développement psycho-sexuel
Il y a certains moment du développement ou les pulsions sont localisées corporellement, le développement du moi
suit la structure pulsionelle de la libido selont différents stades :
Les troubles névrotiques ont leur origine dans un conflit non résolu de l’enfance. Il va se développer en 3 phases
circonstances. développement
Compromis: normalement le moi
trouve un compromis entre pulsion
et circonstances (ex : remettre
satisfaction à plus tard), permet de
l’élaborer mentalement : on
l’intériorise, il devient une partie du
surmoi. Difficile si pulsion ou
contrainte est très forte
Stabilisation Fixation du conflit Refoulement : Toute nouvelle
manifestation de la pulsion donne
lieu à des tentatives de la supprimer
par des mécanismes de défense.
Mais ne supprime pas pulsion
définitivement, protège a court
terme mais empêche élaboration
Réactivation & formation Evènement qui ramène à celui du Charge émotionnelle trop lourde, la
symptômes conflit enfantile pulsion cherche une décharge dans
la formation de symptomes
névrotiques
Non assouvissement des pulsions à certains stades fixe l’investissement pulsionnel et détermine des types de
personnalités
Stade Pesonnalité
Oral Orale-réceptive : dépendante des autres / orale-
agressive : agressive
Anal Anale-rétentive : avare, soumise / anale-explulsive :
sadique, agressive
Phallique Don juanisme
2) Mécanismes de défense
Mécanisme Définition
Refoulement Rejeter & maintenir dans l’inconscient les représentants de la pulsion quand la
satisfaction des pulsions représente un danger pour le moi. Sain & obligatoire car
satisfaction immédiate est impossible, entraîne à la formation de l’inconscient
Projection Attribuer à autrui ce que le sujet ne peut reconnaître ou admettre chez lui-même
Formation réactionnelles Transformation d’un sentiment en son opposé
Déni Nier purement et simplement la réalité
Rationalisation Ré-interprétation cognitive des cmprts & émotions sans tenir compte de leur
motivation réelle. Ne pas admette et développer toute une théorie pour justifier.
3) Théorie de la dépression
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- Introjection : haine est inavouable et son objet a disparu incorporation de la personne perdue, la haine se
retourne contre le sujet
- Régression à un narcissisme infantile : fixation du stade oral (=dominé par pulsions d’incorporation &
indifférenciation moi-objet) tendance à rejeter émotions négatives vers soi
La dépression se caractérise par une culpabilité et des auto accusations extrêmes
4) Techniques thérapeutiques
Il faut travailler avec résistances pour qu’elles ne bloquent pas, guérir nécessite réorganisation
- Association libre : patient dit tout ce qui lui passe par la tête, quand on se laisse aller il y a forcément du
matériel inconscient qui ressort. Indices révélateurs de parties de son psychisme qui s’exprimaient jusque là
par des symptômes. Le thérapeute doit être le moins contrôlant possible
- Attention flottante : mosaïque, repérer choses qui semblent avoir sens émotionnel particulier. Attraper
éléments de ce que dit le patient et l’amener à développer.
- Interprétation : thérapeute partage ce qu’il pense être le thème central dans le récit du patient. Repérer ce
qui fait conflit et y mettre du sens
- Prise de conscience : associer souvenir à émotion, associer symptôme à sa source.
5) Transfert
Transfert : Le patient transfère sur le thérapeute des émotions originellement expérimentées dans les relations
précoces. Permet de voir les expériences passées dans l’ici et mtn.
Contre-transfert : réactions du thérapeute vis-à-vis du patient. Peuvent être expliquées par son histoire
personnelles
Setting : pour favoriser transfert le patient allongé sur divan, thérapeute hors de sa vue
- Pour pouvoir faire transfert on ne peut pas voir le thérapeute, car il faut mettre sa personne de côté
(caractéristiques physiques empêchent le transfert, perturbation par la personne réelle du thérapeute)
- Analyste ne peut pas faire d’ouverture de soi car ça casse le transfert
6) Théorie du changement
- régler le problème à sa source, prend du temps car il faut collecter suffisamment de matériel pour analyser
- éviter une substitution symptomatique : conflit non résolu réapparait sous la forme d’un autre symptôme
(ex : fuite dans la santé = résistance, penser qu’on est guéri)
- Invention de nouveaux moyens de surmonter les expériences passées : grâce à l’alliance de travail
7) Approches contemporaines
Core Conflictual Relationship Theme (Lester Luborsky) : mettre en évidence rapidement le noyau du conflit. Repérer
séquences relationnelles, composées de 3 éléments, qualifiée de conflictuelle car elle va a l’encontre de ce que la
personne souhaitrait.
8) Résumé
2) Modèle TCC
Modèle le plus connu : Beck on sélectionne des parties de l’expérience vécue & les interprète selon un schéma
cognitif
- Schémas cognitifs : lunettes interprétatives, mode d’emploi de qui on est. On reconstruit l’info de la façon la
plus probable de manière systématique.
Chez les gens qui ont une souffrance, cette reconstitution se fait de manière négative. Schémas peuvent être
rigides l’info est filtrée de manière négative systématiquement
Déterminent un ensemble de règles logiques / processus cognitifs de traitement de l’information.
Règles rationnelles Permettent réponse « Certains m’apprécient, d’autres non, c’est Souple
comportementale & comme ça »
émotionnelle adaptée
Règles Débouchent sur des « Cette personne ne m’apprécie pas donc Rigide
irrationnelles comportements & pensées tout le monde me déteste
inadaptées
Schémas irrationnels : ne sont pas pathologiques en soi mais représentent une vulnérabilité qui peut amener à
développer une pathologie. = terrain sur lequel pathologie peut se développer
3) Biais cognitifs
Processus cognitifs dysfonctionnels (=Règles) sont aussi appelés des biais cognitifs / distorsions
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4) Comportements de sécurité
Comportements soulageant sur le court terme mais entretiennent le problème à long terme car empêchent
d’affronter la situation anxiogène. Exemples :
5) Théorie de la dépression
L’approche TCC ne s’intéresse pas à la cause de la dépression mais comment elle se manifeste Triade cognitive
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But de la thérapie : amener le patient à reconnaître et à changer les pensées automatiques et schémas mal
adaptatifs en testant par diverses expérimentations. Deux voies principales pour le changement :
Setting : Classique avec utilisation de matériel comme un tableau blanc. Travail sur matériel concret (Ex : devoirs)
Technique Définition
Dédramatisation Préparer le sujet aux conséquences de l’évènement redouté pour faire cesser cmprt
d’évitement (« que se passerait il si… »)
Redéfinition Proposer une signification alternative des évènements
Décentration Décentrer la personne d’une focalisation exclusive sur soi (Ex : trouble anxieux,
proposer au sujet d’observer les gens pour voir qu’ils ne l’observent pas
Réattribution Examen de tous les facteurs pouvant causer l’évènement redouté
Tâches à domicile Devoir à domicile comme observer ses réactions, pensées automatiques à intervalles
réguliers
Test d’hypothèse Mise a l’épreuve d’une cognition dysfonctionnelle
Exposition Proposer au sujet de se confronter à petite dose aux situations éviter pour pouvoir
analyser les pensées, tensions et images provoquées par celle-ci
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Jeux de rôles & tests de S’entraîner en séance à adapter certains cmprt et exercer de nouvelles aptitudes
cmprt
Planification d’activités Proposer au sujet de réaliser tâches agréables sur une base planifiée pour montrer
variations du plaisir ressenti
Assigner tâches difficulté
croissante
- Sur la colonne suivante le thérapeute demande de noter une réponse alternative & rationnelle
Contexte historique : WWII & Milgram montre la force du contexte (4ème humiliation).
- Individu est à la merci de ses pulsions mais aussi d’évènement qui le dépassent rôle du contexte dans
pathologie ?
- Stratégie : devient concept central des sciences humaines, tout individu agit stratégiquement pour obtenir
ce qu’il veut. Relation humaine = deal, je reçois autant que je donne
- Changements sociaux : femmes s’émancipent, nouvelles répartition forces de travail nouvelle définition
juridique de la famille on s’interroge sur ce qu’est une famille, on problématise la manière dont elle
s’organise (ex : quelle est la conséquence pour les enfants si la mère se met à travailler ?)
- Afflux des réfugiés aux USA permet la rencontre de la psychanalyse & psychiatrie biologique émergence
de nouveaux concepts & manières de comprendre les difficultés psychologiques (triangulation,
homéostasie…)
- Etiologie de la schizophrénie : Découverte familles des patients schizophréniques ont attitudes autoritaire et
surprotectrices Hypothèse : la maladie est une réponse au contexte familial = erreur fondatrice, (on a pris
la conséquence pour la cause, permet la découverte de tout ce qui suit)
- Autonomie : devient concept central dans la santé psychique, capacité à être relié à son système
d’appartenance tout en pouvant développer sa personnalité propre. =/= individualisme
Postulat de base : la pathologie individuelle exprime des difficultés relationnelles. La pathologie est une
métaphore des difficultés relationnelles.
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Pathologie individuelle reçoit peut d’attention, traiter l’individu seul est inutile
3) Concepts centraux
- La pathologie est une conséquence d’une immaturité cumulée à travers les générations. Amène à 2 options :
coupure relationnelle (couper tt les liens, devenir individualiste) VS dépendance (manifester pathologie)
- Assortative mating : Processus intergénérationnel, on se met en couple avec des gens qui nous ressemblent.
Il en résulte une augmentation de l’immaturité au fil des générations jusqu’à passer le seuil de la pathologie
On porte l’histoire de notre famille, ce n’est pas juste des pulsions individuelles
Triangulation : incorporer un tiers dans le conflit pour dévirer émotions négatives dessus
- Triangulation d’un tiers : lorsqu’un conflit n’est pas réglé, les émotions s’accumulent menant à une charge
émotionnelle négative débordante. Un tiers est alors désigné et incorporé dans le conflit, ce qui fait tomber
la charge émotionnelle à court terme
- Victimage émissaire : le tiers désigné est porteur de la faute. Une fois l’anxiété descendue la dyade se
solidarise et le tiers est basculé en périphérie.
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- Cristallisation : la triangulation ne change rien aux émotions, la dyade ne peut fonctionner car le conflit n’est
pas résolu
Le symptôme d’un des membres de la famille peut correspondre à un conflit caché entre deux autres
membres. (ex : enfant désigné a un gain stratégique à mal se comporter car parents lui donnent attention &
ne pensent plus au conflit)
La double contrainte, Gregory Bateson : situation dans laquelle le sujet est bloqué entre deux ordres contradictoires
- Clarification des « règles du jeu » : message comprends un contenu mais un mode d’emploi sur la façon de
comprendre le contenu (Ex : ce que je voulais dire c’est que…)
- Fondamental pour le bon fonctionnement des relations : plus deux personnes partagent un contexte
commun moins elles ont besoin d’expliciter le mode d’emploi
- Pathologie : se développe dans les familles dans lesquelles il n’est pas possible de méta communiquer. (Ex :
situation dans laquelle parent voit toute tentative de méta communiquer comme une menace)
Postulat de base : les individus sont organisés en systèmes régis par des règles (applicable à tte relation)
« Un système est un ensemble d’objets ou d’entités qui interagissent les uns avec les autres pour former un tout »
- La totalité est plus que la somme des parties nécessité de travailler avec famille ensemble
- Hiérarchie (chacun a une position qui lui donne un certain pouvoir
- Auto-régulation & contrôle : la cybernétique
- Echange avec environnement
- Equilibre
- Changement
- Equifinalité : différents moyen pour atteindre la même fin, possibilité de se ré équilibrer par redistribution
des rôles
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Santé selon l’approche systémique : l’autonomie est possible dans un système équilibré, stable et capable de
changer quand les circonstances l’exigent :
Homéostasie : processus par lequel un organisme maintient constantes les conditions internes nécessaires à la vie
- Symptôme de l’un des membres préserve la stabilité de la famille (ex : tiers désigné permet à dyade de ne
pas régler son conflit)
- Tendance des familles à résister au changement : changer = affronter le conflit, impossible
- Homéostasie n’est pas problématique en soi, seulement si elle est rigide il faut des changements pour le
bon fonctionnement
Certaines règles (ex : injonction 3aire) certaines règles empêchent elles-mêmes le changement : le système se
retrouve coincé entre la pression au changement & ces règles. En conséquence il produit un symptôme et des
communications pathologiques apparaissent.
Santé Pathologie
Pression nécessité changement de règles Pression nécessité de changement de règles
Etablissement de nouvelles règles grâce à Métacommunication impossible empêche
métacommunication l’établissement de nouvelles règles
Adaptation des règles Echec d’adaptation mène à développement de
symptôme
= polarité stabilité-changement, permet autonomie de = rigidité, processus de changement bloqué, empêche
l’individu l’individu d’être autonome
Si le système n’arrive pas à changer, il tente d’appliquer de façon répétée des solutions qui ne marchent pas. Le
fonctionnement personnel a un effet boule de neige, Il y a des cercles vicieux / vertueux
- Cercle vicieux : petite cause négative entraîne de grandes perturbations par amplification proressive de ses
conséquences
- Cercle vertueux : petite cause positive peut entraîner des améliorations significatives
5) Théorie de la dépression
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Approche systémique s’intéresse aux causes et conséquences relationnelles de la dépression, aucune théorie
spécifique
Setting : mettre tout le monde sur pied d’égalité, favoriser la prise de parole
Demande détournée : gens sont motivés par un changement mais veulent que le changement vienne de l’autre.
- Ils sont tous blessés de façon légitime, il ne faut pas chercher de coupable
- Le patient désigné : celui pour qui le groupe consulte
- Le consommateur principal : celui qui est en fait le plus concerné par la demande
Théorie de l’effet thérapeutique : changer les interactions amène le patient à changer ses représentations
progressivement (changer les représentations des gens directement est trop complexe)
- But : remplacer cercles vicieux par cercles vertueux, le changement apporté s’amplifie
- Changements transactionnel (interactions) précèdent le changement des représentations
Générations : les techniques thérapeutiques varient selon les générations d’approche systémique
Techniques de 1ère génération : contourner la résistance en proposant des prescriptions qui amène la famille à se
comporter différemment. On n’enseigne pas un cmprt adéquat car on considère que les familles vont résister, on
induit des petits changements.
Conséquences Inattendu, crée Le problème est remis Augmente la Augmente la tension entre sous
incertitude. Famille au niveau des parents communication et la système, les sépare
va faire en sorte de compréhension
s’améliorer pour que réciproque
la dysfonctionnalité
prescrite n’arrive pas
Exemple « Ce n’est pas la « votre enfant vous Amener les parents à S’assoir près des parents et
dernière fois que protège en produisant discuter entre eux entre éloigner l’enfant
nous en entendons ces comportements » les séances
parler, ce problème
va surement
revenir »
Techniques de 2ème génération : le thérapeute ne sait pas mieux que la famille comment résoudre le problème, il faut
dynamiser le processus créatif de la famille pour qu’elle trouve ses propres solutions
7) Résumé :
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- Carl R. Rogers : religieux, voyage en chine & découvre nouvelle manière de voir l’être humain. Psychologue,
s’intéresse plus aux processus psychiques qu’aux pathologies. Thérapie Centrée sur la Personne
- Vision positive de l’humain : vision rousseauiste, homme est bon et société nous pervertit. Il faut réactiver
aspects positifs de la personnalité qu’on perd durant notre développement
- Actions négatives ne sont pas naturelles, dues à la peur & mécanismes de défense
Postulat : L’homme est bon, la motivation de base de l’être est de chercher la réalisation de soi (=growth
tendency)
2) La personnalité
Tendance naturelle : chercher des expériences pour se réaliser dans le contact relationnel & social
- Environnement : tout organisme est situé dans un environnement qui constitue la source d’expériences qui
permettent de réaliser ses potentialités
- Expériences mentalisées : Progressivement, les expériences sont intériorisées, on se construit des images
mentales de l’environnement et de notre contact avec l’environnement
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Soi : ensemble organisé de représentations concernant la personne elle-même, ses liens avec autrui,
l’environnement
Besoin du regard positif : besoin inhérent d’être confirmé & accepté par les autres. 2 types de réaction de
l’environnement :
- Regard conditionnel : être aimé & accepté seulement sous certaines condition développer des conditions
sous lesquelles sujet est valable, distorsions, incongruence
- Regard positif inconditionnel : être aimé pour soi-même & valorisé pour oser réaliser qui on voudrait être
congruence
2 types de personnalités
3) Théorie de la dépression
Approche non spécifique, pas de théorie particulière. Même cercle vicieux pour toutes les pathologies
Setting : classique
Thérapie expérientielle : vise ce que la personne vit dans l’ici & mtn, non directive, acceptation
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- Relation entre Thérapeute & client, client montre tension & incongruence
- Congruence : Thérapeute est capable de se représenter ses propres expériences avec le client
- Regard positif inconditionnel : Thérapeute écoute & accepte le client tel qui l’est
- + transmet cette compréhension & acceptation
- Client reçoit & comprend peut s’accepter & s’écouter soi même
Changement thérapeutique : client accepte de s’écouter soi même après avoir fait l’expérience d’être écouté et
accepté
- Reformulations empathiques : viser le noyau de l’incongruence, attirer l’attention en reformulant afin que
client réalise progressivement l’incongruence
-
5) Emotion-Focused Therapy (EFT), Leslie Greenberg
Postulat: les émotions sont fondamentalemnt adaptatives, elles guident la personne. Thérapie centrée sur
changement émotionnel, vu comme préalable à tout autre changement
But de la thérapie : augmenter conscience des émotions & capacité à discriminer les réponses émotionnelles saines
des réponses mal adaptatives. Deux principes :
- Construction de la relation thérapeutique selon Rogers Empathie & acceptation permette de co-réguler
les émotions et promouvoit la régulation émotionnelle par intériorisation de la régulation interpersonnelle.
- Travail sur tâches émotionnelles
- Trois étapes : Construction de l’alliance, exploration des émotions, transformation
6) Résumé :
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PSYCHO CLINIQUE
L’idée de l’intégration est ancienne mais restée marginale. Rivalité forte entre courants théoriques dans la
psychothérapie, problématique pour deux raisons :
- Personnalité (du patient & du praticien) au 2ème plan < technique & trouble au 1er plan
- Prêt à porter plutôt que sur-mesure : c’est le patient qui doit s’adapter à ce qui est proposé
Travail sur le terrain : la façon dont on offre la thérapie ne marche pas pour tout le monde. Paradoxe : les familles les
plus en difficultés sont celles qui ont le moins d’accès au soin
- Difficultés multifactorielles : isolement social, accès diminué aux ressources, stress familial général…
- Taux élevés de ruptures : méfiance envers institutions, baisse quand l’offre est aménagée en fonction du
client
Au lieu de compétition entre courants, intégration est plus efficace . métaphore du Dodo : Chacun a gagné et
tous doivent recevoir un prix ! Il faut adapter la thérapie au besoins, attentes et caractéristiques du client
2) L’engagement
Importance de l’engagement dans le processus, étape préliminaire à l’alliance. Phase s’appuie sur techniques
spécifiques :
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Eclectisme : Treatment fitting. Plusieurs dimensions sont utilisées pour ajuster le traitement
Facteurs communs : Empowerment. Changer le rapport de pouvoir pour agir sur la satisfaction & l’estime de soi.
Position d’expert du thérapeute crée menace de l’estime de soi, résistance se crée en réaction. Se fait en travaillant
sur le setting :
Transdiagnostic : cibler les processus psychologiques qui rendent vulérables à certains troubles. Ex : approche en
réseau de symptômes, processus pas clairement définis
clairement identifié
Exemples Estime de soi basse Troubles alimentairesimage corporelle
erronée
Troubles émotionnelsrumination
Modèle transthéorique du changement, Prochaska & Diclemente : étapes transthéoriques utilisées pour calibrer
l’intervention. Patients peuvent être à différent stades dans leur processus de changement. L’intervention est
adaptée à l’étape de changement dans laquelle se trouve la personne
4) Résumé
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