Rapport 2023

ETUDE DE CONSTRUCTION DES PISTES COMMUNE OULMES PROJET D’EXECUTION.
SOMMAIRE
INTRODUCTION : ....................................................................................................................... 1
I. DONNEES DE BASE : ............................................................................................................ 2
II. DESCRIPTION DU PROJET : .............................................................................................. 5
III. DIAGNOSTIC DES RESEAUX EXISTANTS ET CONCLUSION DES ENQUETES

MENEES : ...................................................................................................................................... 5
IV. PROJET D’EXECUTION :.................................................................................................... 6
V. DIMENSIONNEMENT DES OUVRAGES HYDRAULIQUES: .................................... 11
VII. CHOIX ET DETERMINATION DES DEBITS CAPABLES DES................................. 23
OUVRAGES : ............................................................................................................................. 23
VIII. OUVRAGES HYDRAULIQUES : ................................................................................... 24
IX. ESTIMATION DU PROJET :............................................................................................. 25
COMMUNE TERRITORIALE D’OULMES 0 FREETECH

INTRODUCTION :
Dans le but de contribuer et à la facilité d’accès dans les différents douars et localités
appartenant à la commune territoriale d’Oulmès et au désenclavement du monde rural, par
des pistes répondant aux normes techniques en vigueur, et pour participer au
développement socio-économique de la région, la Commune d’Oulmès a confié au Bureau
d’études FREETECH l’étude de construction des pistes.
La longueur des pistes est 32.571 km environ.
L’objectif de cette étude vise à mettre en relief le tracé actuel des différentes pistes et
améliorer le niveau de service du réseau routier et de lui conférer de bonnes conditions de
circulation et donc favoriser un bon trafic.
Pour mener à bien cette étude, le bureau d’étude FREETECH a déployé les efforts et
les investigations nécessaires pour recueillir les données socio-économiques de la zone du
projet et exploiter les documents et les cartes nécessaires
Ce rapport affère au projet d’exécution.
L’établissement de cette étude est basé sur les documents suivants :
 Cartes topographiques au 1/50 000 publiées par la division de la Cartographie,
feuilles « Oulmès».
 Plan de restitution au 1/2 000 de la Commune d’Oulmès.
 Plan d’aménagement d’Oulmès.
 Données pluviométriques.
 Données hydrologiques.
 Données socio-économiques.
 Documents des enquêtes menées par le BET Freetech sur le terrain.
 Géologie du Maroc.
 Et le Manuel des ressources en eau du Maroc.

I. DONNEES DE BASE :
I.1 SITUATION GEOGRAPHIQUE :
La commune territoriale d’Oulmès est située à 90 kilomètres environ au sud de la

ville de Khémisset. Cette commune d’Oulmès est accessible par la RS 407 reliant les villes de
Khémisset et Khénifra et la RS 216 reliant les routes RS 407 et RS 233 qui mènent à Meknès.
Les coordonnées Lambert moyennes du centre sont :
X = 443 800
Y = 310 450
Z = 1070 m NGM.
I.2 ACTIVITE ECONOMIQUE :
L’activité économique de la commune territoriale est basée essentiellement

sur :
 L’agriculture : Axée principalement sur les cultures céréalières et
L’arboriculture.
 L’élevage : Il constitue également l’une des occupations de la population
active et il concerne surtout les bovins et les ovins.
 Le commerce : Il s’agit de petits commerces permettant à la population du
centre de s’approvisionner de produits courants et de la tenue
d’un souk tous les mardis.

En dehors de ces activités, la commune territoriale d’Oulmès est dotée de 2 zones
Industrielles de 3ème catégorie et qui sont étalées sur une superficie de 5,3 ha.
La commune d’Oulmès dispose également de l’unité industrielle des eaux minérales

d’Oulmès et Sidi Ali dont le nombre d’employés est estimé à 180.

I.3 DONNEES PHYSIQUES :

Délimitation de la commune d’Oulmès (les communes limitrophes) :
➢ Nord : Commune Territoriale Ait Ichou

➢ Sud : Commune Territoriale Moulay Bouazza
➢ Est : Commune Territoriale Bouqachmir
➢ Ouest : Commune Territoriale Tiddas.
1.3.1 Relief :
La commune d’Oulmès se situe à une altitude moyenne de 1200m NGM, à l’intérieur

d’un petit plateau du même nom. Sur le flanc d’une crête de gravité riche en silice (quartz),
cette commune s’est développée vers le fond d’une cuvette couverte de sois sableux.
1.3.2 Pluviométrie & Climat :
Le climat prédominant est de type continental semi-aride, sec en été et froid

en hiver. La température varie entre une valeur minimale de 7 °C et une valeur maximale de
34 °C.
Le régime pluviométrique du Centre est caractérisé par une abondance des

précipitations s’étalant du mois de Septembre au mois d’Avril et une saison aride couvrant
le reste de l’année. Les précipitations enregistrées oscillent autour de 780 mm /an.
L’abondance des précipitations et le caractère montagneux du relief expliquent

l’importance du couvert végétal. Malgré ces précipitations abondantes, les réserves en eau
exploitable de cette région restent faibles du fait de la construction géologique qui ne permet
pas une accumulation aquifère notable.
1.3.3 Géologie :
Le centre d’Oulmès se situe sur la partie septentrionale du plateau central à une

altitude de plus de 100 m. Cette partie est caractérisée par une construction géologique des
plus anciennes du Maroc (Plis jurassiens assez irréguliers fréquemment rompus par des
failles).
Les anticlinaux allongés, aigus et dissymétriques succèdent aux synclinaux très larges
à allure de cuvettes.

Suite à la succession des effets des mouvements tectoniques répétés et de l’érosion

hydrologique, ce plateau a perdu son aspect tabulaire. En effet, de nombreuses vallées et
cuvettes prennent souvent des dimensions importantes et contrastent avec de très hauts
quartzites (silicates), ce qui explique le caractère montagneux du centre.
Le site d’Oulmès est recouvert de couches sédimentaires de nature limono-sableuses

de l’âge récent. Ces formations sédimentaires résultent de l’altération des roches existantes
dans la région, en particulier, les schistes les grès.
Géologiquement parlant, les formations rencontrées sont constituées principalement

de schistes ainsi que de grès et de calcaires paléozoïques. Elles sont recoupées par le granite
d’Oulmès et par des filons de microgranite et de dolérite également de l’âge paléozoïque.
Des formations volcaniques de type Trachyte et Basalte sont de l’âge plio-quaternaire. Des
terrasses du quaternaire recouvrent de petites plaines élevées et comblent les fonds des
vallées.
1.3.4 Hydrogéologie & hydrographie :
Du point de vue hydrogéologique, le granite et les schistes, majoritaires dans la

région d’Oulmès, sont imperméables sauf quand ces couches sont altérées. L’arène
granitique donne une eau de bonne qualité. Les ressources en eau principales sont des
nappes de type fracture.
Par ailleurs, la région d’Oulmès est célèbre par sa source thermale de Lalla Haya ainsi
que la source de Sidi Ali.
La végétation est riche et variée. La forêt est composée de chênes liège, de chênes
verts et de genièvre.
Quant à l’hydrographie, et faisant partie du bassin versant de l’Oued Bouregrag, le

centre d’Oulmès est drainé essentiellement par l’Oued Affeçal passant au Nord et affluent
de la rive droite de l’Oued Bouregrag.
1.3.5 Population & Démographie :

- La Commune d’Oulmes a été créée suite au découpage communal de 1992.
- Nombre d’habitats : 19 014 (Recensement générale de la population et de
L’habitat de 2014).
o FOYERS : 4107 ménages.

1.3.6 Trafic :
Le trafic des pistes est généralement faible ; cependant, il va subir une nette
augmentation après sa construction mais sans dépasser les 50 voitures par jour, ce qui
correspond à la classe TPL1 au sens de nouveau catalogue de structure types des chaussées
neuves (version 1995).
II. DESCRIPTION DU PROJET :
Ledit projet vise l’aménagement ou la construction des pistes de la commune

territoriale d’Oulmès, d’une longueur totale de l’ordre de 32,571 km.
Le linéaire de ces pistes est réparti selon les douars comme suit :
N° NOM LONGUEUR (km)

3 LA ROUTE RELIANT RR7301 ET DOUAR ZGUIT 13.863
LA ROUTE RELIANT RR407 ET DOUAR TIFOUGHALIN SUR OUED
4 4.412
BOULHMAYEL
5 LA ROUTE RELIANT RR407 ET LA ROUTE NON CLASSEE AIT IKKOU 2.352
6 LA ROUTE RELIANT LA RR407 ET DOUAR SDAR 3.233
LA ROUTE RELIANT RR701 ET LA ROUTE NON CLASSEE VENANT DE LA
9 8.711
RR712
Total linéaire 32.571
Afin d’acquérir des informations complètes et bien détaillées sur l’état existant
des pistes des différents douars et localités objet de l’étude, nous avons installé sur terrain
des équipes techniques et des topographes pour prendre tous les renseignements
nécessaires sur les caractéristiques géométriques et l’état physique du réseau de la voirie.
III. DIAGNOSTIC DES RESEAUX EXISTANTS ET CONCLUSION DES
ENQUETES MENEES :
Les investigations menées sur terrain nous conduisent à conclure les
résultats suivants :
 La piste est en état de construction, les largeurs rencontrées varient entre 2 et 4m.
 Les profils en travers présentent un aspect anarchique ; et il ya un non-respect des
caractéristiques d’un profil en travers type.

 Les lignes des profils en long représentent les points de continuité de la

surface de la couche de roulement, ils sont non uniformes et ne suivent nullement les
règles de l’art, tel que le devers en alignement droit, les rayons des virages, etc.…
 Les piste possède une couche de roulement non revêtue.
IV. PROJET D’EXECUTION :
L’ensemble des pistes étudiées dans le cadre de cette étude s’étend sur une longueur de
32.571 km. La présente étude comprend l’aménagement des pistes entre divers douars à
savoir :
03  La route reliant RR7301 et DOUAR ZGUIT
04  La route reliant RR407 et DOUAR TIFOUGHALIN sur OUED BOULHMAYEL
05  La route reliant RR407 et la route non classée AIT IKKOU
06  La route reliant la RR407 et DOUAR SDAR
09  La route reliant RR701 et la route non classée venant de la RR712
On projette dans cette étude :
 Construction de la chaussée neuve.
 Introduction des ouvrages hydrauliques adéquats aux débits recueillis.
 Insertion des protections pour la protégée la chaussée contre toute érosion et
contre d’autres facteurs agissant sur la stabilité de la plate-forme de la chaussée.

IV.1 DESCRIPTIF DES ELEMENTS DU PROJET :

IV.1.1 Tracé en plan :
a- Caractéristiques géométriques :
Compte tenu de la nature du terrain et du volume de trafic relativement faible,

ces pistes seront construites selon les caractéristiques des routes économiques à faible trafic
(REFT) les suivantes :
CARACTERISTIQUES NORMES
TRACE EN PLAN :
➢ Rayon de courbure :
▪ Minimum libre 75 m
▪ Minimum normal 30 m
▪ Minimum absolu 15 m
PROFIL EN LONG :
➢ Rampes :
▪ Maximum normal 7%
▪ Maximum absolu 12 %
➢ Raccordement en angle saillant :

▪ Rayon de courbure minimum 1000 m
➢ Raccordement en angle rentrant :

▪ Rayon de courbure minimum 500 m
b- Plateforme :
Les plateformes seront aménagées avec un profil en travers type de 6m de

largeur dont 4.00m de chaussée et 1.00m d'accotement de chaque côté
En virage, le dévers sera de 2,5 % pour le minimum libre, de 4% pour le
rayon absolu.
Les tracés en plan des voies sont retenus de manière à concilier plusieurs
impératifs :
➢ S’insérer dans le contexte général, dans le site et s’adapter le mieux possible au
Relief du terrain naturel, afin d’éviter des mouvements de terre importants.
➢ Assurer une fluidité des différents flux sue les voies de distribution.

➢ Réduire la vitesse des véhicules et améliorer la sécurité des usagers.

➢ Adapter les rayons des courbes aux véhicules empruntant les pistes : Poids-
Lourds, voitures légères.
En conséquence, l’étude du tracé de la voie prend en compte un certain
Nombre de paramètres qui portent sur :
 La topographie du terrain.
 La nature des sols déterminée par les études géotechniques et les
Aptitudes de portance qui en découlent.
 Le trafic qu’elles doivent recevoir.
IV.1.2 Profil en long :
Notre étude s’est conduite pour retenir un profil en long se rapprochant le plus possible
de l’existant en vue des mouvements de terre trop conséquents ainsi que des talus onéreux.
IV.1.3 Structure des chaussées :
Les variantes de structure de chaussée proposées par le BET Freetech est
déduite du catalogue des structures types des chaussées neuves (version 1995), en se
basant sur les hypothèses suivantes :
- Trafic : TPL1
- Portance du sol : P1
- Climat : considéré comme semi humide
Proposition de la structure de la chaussée est la suivante :
Variante N°1 :
10AC + 20 GNF2 + 15GNC + R. S

Accotements :
10AC + 20 GNF2 + 15 MS1

Variante N°2 :
10AC + 20 MCR
IV.1.4 Profil en travers type :

La plate-forme sera aménagée avec un profil en travers type de 6 m de largeur
(4.00m pour la chaussée 1.00m de part et d’autre accotement).
NB : vue le trafic faible des pistes certains dérogations seront acceptées par exemple :
• Pour le Tracé en plan :

 Le rayon de courbure peu atteindre un minimum Absolu de 10m

• Pour le profil en long :
 Le rayon de courbure minimum en angle saillant peut atteindre 350
 Le rayon de courbure minimum en angle rentrant peut atteindre 220
Les pentes préconisées par l’étude géotechnique pour les talus sont :
• Déblai :
On adoptera une pente classique de : 2H/3V
• Remblai :
Pour les talus au remblai, on adoptera à la pente classique de : 3H/2V
Liste des pistes objet de l’étude de la C.T d’Oulmès :
A- Variante 1 : Largeur de la chaussée est l= 4.0 ml
10AC + 20 GNF2 + 15(GNC + R.S)

Accotements :
10AC + 20 GNF2 + 15 MS1
Chaussée Accotement
N° Piste Longueur Largeur Largeur
Largeur Surface (m2) Surface (m2)
(ml) gauche droite
LA ROUTE RELIANT RR7301
3 13 863,00 4,00 55 452,00 1,00 1,00 27 726,00
ET DOUAR ZGUIT
4 ET DOUAR TIFOUGHALIN 4 412,00 4,00 17 648,00 1,00 1,00 8 824,00
SUR OUED BOULHMAYEL
5 ET LA ROUTE NON 2 352,00 4,00 9 408,00 1,00 1,00 4 704,00
CLASSEE AIT IKKOU
LA ROUTE RELIANT LA
6 3 233,00 4,00 12 932,00 1,00 1,00 6 466,00
RR407 ET DOUAR SDAR
ET LA ROUTE NON
9 8 711,00 4,00 34 844,00 1,00 1,00 17 422,00
CLASSEE VENANT DE LA
RR712
Total 32 571,00 130 284,00 65 142,00

B- Variante 2 : Largeur de la chaussée est l= 6.0 ml.
10AC + 20 MCR
Chaussée
N° Piste
Longueur (ml) largeur Surface (m2)
LA ROUTE RELIANT RR7301 ET

3 13 863,00 6,00 83 178,00
DOUAR ZGUIT
4 DOUAR TIFOUGHALIN SUR 4 412,00 6,00 26 472,00
OUED BOULHMAYEL

5 LA ROUTE NON CLASSEE AIT 2 352,00 6,00 14 112,00
IKKOU
LA ROUTE RELIANT LA RR407
6 3 233,00 6,00 19 398,00
ET DOUAR SDAR
9 LA ROUTE NON CLASSEE 8 711,00 6,00 52 266,00
VENANT DE LA RR712
Total 32 571,00 195 426,00

V. DIMENSIONNEMENT DES OUVRAGES HYDRAULIQUES:
V.1 ETUDE DES DEBITS D’APPORT :

Les besoins en assainissement du projet seront déterminés d’une part grâce à
l’identification sur la carte au 1/50 000 de tous les écoulements visibles franchissant
l’itinéraire, ainsi que la détermination des bassins versants correspondants et leur report sur
la carte.
Les bassins versants ont été identifiés le long des sections d’étude. Les plans
de situation et des bassins versants présentés dans le dossier « Pièces dessinées »
matérialisent les crêtes et les talwegs repérés.
Un tri a été effectué sur les bassins versants recensés, en utilisant le critère de
la surface. Les intervalles retenus pour la détermination de la taille d’un bassin d’apport
donné (petit, moyen ou grand) ont été choisis conformément au domaine d’applicabilité des
formules estimant le débit de pointe, communément usitées dans le domaine des ouvrages
de franchissement routier.
Les pentes moyennes des bassins versants varient fortement. Cependant, la
prédominance est enregistrée au niveau des pentes faibles (inférieures à 5%) et moyennes
(inférieures à 10%). Les très fortes pentes sont associées essentiellement aux très petits
bassins versants.
V.2 PERIODE DE RETOUR :
Il n’est pas possible de prévoir dans tous les cas des structures construites à
toues épreuves. Des raisons économiques obligent d’accepter un certain pourcentage
de risque qu’une structure soit endommagée ; ce risque peut varier d’un projet à un
autre.
En toute rigueur, le choix de la période de retour devrait dans chaque cas,
faire l’objet d’une analyse mettant en regard le cout d’investissement de l’ouvrage avec les
conséquences d’un débordement d’eau pour l’usager, les riverains et l’ouvrage.
En effet, si on opte pour une période de retour longue (centennale ou
cinquantenaire), les couts d’investissement seront élevés, alors qu’une période de retour plus
courte (décennale par exemple) entrainant des couts d’entretien plus élevés.

Conformément aux recommandations du SETRA, il a été décidé de retenir

une période de retour de 10 ans.
Les valeurs limites à ne pas dépasser pour les paramètres qui doivent figurer
dans le dimensionnement hydraulique :
 La hauteur d’eau maximale à l’amont ne doit en aucun cas excéder 1,2 fois la
hauteur de l’ouvrage.
 Le niveau des PHE reste inférieur à la cote de la chaussée moins un mètre.
 La vitesse à la sortie d’ouvrage hydraulique est limitée à 4,0 m/s.
V.3 COEFFICIENT DE RUISSELLEMNT :
Le coefficient de ruissellement constitue un facteur principal influençant
directement les crues d’un bassin versant donné. Il s’agit ici du coefficient instantané au
moment de la crue et non d’une valeur moyenne déterminée par le bilan hydrique sur une
période relativement longue.
La connaissance d’un tel paramètre nécessite, en toute rigueur, sa
détermination par des observations locales (mesures de volumes d’eau écoulés
correspondants aux fortes averses et calcul du rapport de ces volumes aux quantités
tombées). Des comparaisons peuvent ensuite être faites entre les bassins versants
semblables afin d’estimer par la transposition de ce coefficient pour d’autres bassins
versants non étudiés.
Le coefficient de ruissellement dépend essentiellement des facteurs
morphologiques (géologie, lithologie, topographie), du couvert végétal, de l’état de
saturation du sol et de la taille du bassin versant.
* Coefficient de ruissellement en fonction de l’état de saturation du sol :
Etat Automne Hiver Eté
Sol saturé 0.6 à 0.85 0.7 à 0.9 -
Sol sec 0.2 à 0.5 - 0.5

** Coefficient de ruissellement en fonction du type de bassin versant :
Petit et
Type de bassin versant Grand
escarpé
Rocheux et imperméable 0.8 1.0
Légèrement perméable, nu 0.6 0.8

Légèrement perméable,
partiellement cultivé et couvert de 0.4 0.6
végétation
Sol cultivé, perméable 0.3 0.4
Sol sableux perméable 0.2 0.3
Forêt dense 0.1 0.2
*** Coefficient de ruissellement en fonction de la couverture végétale et de la

morphologie du bassin versant :
Couverture Sable Argileux Argileux

Morphologie Pente (%)
végétale grossier limoneux compact
Presque plat 0 à 5% 0.10 0.30 0.40
Bois Ondulé 5 à 10% 0.25 0.35 0.50
Montagneux 10 à 30% 0.30 0.50 0.60
Presque plat 0 à 5% 0.10 0.30 0.40
Pâturage Ondulé 5 à 10% 0.15 0.36 0.55
Montagneux 10 à 30% 0.22 0.42 0.60
Presque plat 0 à 5% 0.30 0.50 0.60
Culture Ondulé 5 à 10% 0.40 0.60 0.70
Montagneux 10 à 30% 0.52 0.72 0.82

V.4 DETERMINATION DES DEBITS D’APPORT :

Les besoins en assainissement du projet seront déterminés d’une part grâce à
l’identification sur la carte au 1/50000ième de tous les écoulements, ainsi que la
détermination s’il y a lieu des bassins versants correspondants, et d’autre part grâce aux
relevés sur le terrain de tous les écoulements visibles franchissant l’itinéraire en question et
leur report sur la carte. Les apports des bassins versants sont déterminés suivant le tableau
suivant :
1km² < Surface < 20
Formules Surface < 1km² Surface > 20km²
km²
Mac- Math Oui - -
Burkli -Ziegler Oui Oui -
Rationnelle Oui Oui -
Mallet- Gauthier - - Oui
Fuller II - - Oui
Régionale - - Oui
Débit retenu Max Max Moyenne
Sur la base de la carte topographique à l’échelle 1/50 000, les bassins
versants qui interceptent le tracé étudié ont été délimités. Ce sont des bassins
versants dont la surface est comprise entre 0.01 et supérieure à 10.0 km². De ce fait,
l’IC propose trois méthodes les plus adaptées aux petits bassins versants.
L’expression littérale de ces formules, ainsi que la description des
paramètres auxquels elles font appel sont données dans les paragraphes suivants.
• FORMULE DE MAC-MATH :
Q  K  P  A0,58  I 0, 42
Q : Débit à évacuer en l/s ;
P : Hauteur maximale (en mm) de pluie tombée en 24 h sur le Bassin versant
A : Surface du B.V (en ha) ;
I : Pente du B.V en mm/m ;
K : Coefficient dépendant de la nature de la surface du bassin versant compris entre 0.11
et 0.43
Le coefficient K dépend du couvert et de la topographie du bassin versant

- Bassin versant de grandes dimensions et bien couvert en

0.11
végétation
- Superficies cultivées et terrains vagues en zones suburbaines 0.22
- Terrains non aménagés et non rocheux et de pente moyenne
0.32
- Faubourgs non pavés
- Terrains non aménagés rocheux et à forte pente 0.43
L’IC tient à rappeler que cette formule a été calée dans une région du sud de la
Californie (terre semi aride !) et elle est couramment utilisée pour des surfaces inférieures à
1 km².
▪ Ajustement statistique des Pjmax.
Les stations les plus proches de la zone du projet sont stations de Oulmes.
Compte tenu de la topographie de la zone du projet de type montagneuse et de situation
géographique de la piste étudiée plus proche de Oulmes, nous retenons les mesures de
la station de Oulmes.
La figure suivante présente l’ajustement statistique des pluies journalières
maximales annuelles de la station Oulmes Unifiée
Ajustement des Pjmax aux différentes lois de la station OULMES unifiée

Le tableau suivant résume les différents quantiles, calculés par l’ajustement statistique des
pluies journalières maximales annuelles à la loi de Gumbel par la Méthode des simples
moments :
T Quantiles Pjmax(T)
2 46.91
5 67.01
10 80.32
20 93.09
50 109.62
Le 100 122.00 passage des

quantiles des
Pjmax à la hauteur de pluie maximal tombée en 24H sera fait moyennant par la relation
suivante :
P(24h, T )  1.15xPj max( T )

Le tableau suivant résume les différentes hauteurs des pluies maximales calculées :
T P(24H,T=10ans)
2 53.95
5 77.06
10 92.37
20 107.05
50 126.06
100 140.30

• FORMULE DE BURKLIER ZIERGLER :
L’expression de cette équation se présente sous la formule suivante :
Q  0.0039.C.H1h . A0,75.P0, 25
Q : débit maximal (en m3/s) de fréquence 1/T ;
H1h : précipitation maximale en 1H (en mm) ;
A : surface du bassin versant (en ha) ;
C : coefficient de ruissellement ;
P : pente moyenne du bassin versant (en mm/m).
Le coefficient de ruissellement doit être calculé de suivant le tableau donné à la
formule rationnel ci-après.
Pour le calcul de la précipitation maximale en 1 H (en mm), on utilise les résultats de
« l’étude des courbes hauteurs durée réalisée pour la région par la société centrale
pour l’équipement du Territoire (SCET) en 1968 » pour la station de de la région la
plus proche à savoir les paramètres Montana de Oulmes
Les paramètres de Montana de Oulmes pour T=10 ans
T 10
a 5.393
b 0.68
La hauteur de 1H = 60 min est : 19.99 mm.

Le détail des calculs hydrologiques relatifs à la présente étude est présenté en
annexes.
• FORMULE RATIONNELLE :
La méthode rationnelle est simple d’application et permet une bonne approche

des débits pour les petits bassins versants dont la surface est inférieure à 20 km² voire 100
km² pour certains auteurs. Elle calcule le débit d’apport d’un bassin versant en tenant
compte de la couverture végétale, la forme, la pente et de la nature du terrain. Elle repose
sur un principe simple et robuste :
Le débit ruisselé est une fraction de la pluie abattue

Cr  I (tc , T )  A
QT 
3.6
QT : Débit en m3/s correspondant à la période de retour T ;
T : Période de retour (T=10 ans) ;
A : Surface en km² ;
Cr : Coefficient de ruissellement calculé suivant la table usuelle :
Sols moyennement
Nature de la Sols Grossiers Sols Fins à très fins
grossiers à fin
CODE couverture
végétale Moins De 5 à Moins De 5 à De 10 à Moins De 5 à De 10 à
De 10 à 30%
de 5% 10% de 5% 10% 30% de 5% 10% 30%
1 Forêts 0.10 0.25 0.36 0.30 0.35 0.50 0.40 0.50 0.60
2 Pâturages 0.10 0.16 0.22 0.30 0.36 0.42 0.40 0.55 0.60
3 Zones cultivées 0.30 0.40 0.52 0.50 0.60 0.72 0.60 0.70 0.82
4 Zone Urbaines 0.40 0.50 0.55 0.65 0.65 0.80
Valeurs du coefficient de ruissellement recommandées par le Sol Conservation Service,
USA et le Setra (Hydrology of Hundbook page 590),
Compte tenue des caractéristiques des bassins versants du présents projet (pente, nature de
sol et type de couverture végétales) les valeurs du coefficient de ruissellement sont les
suivants :
Sol moyennement grossier et pente dépassant 10% donc C=0.43
Sol moyennement grossier et pente de 5% à 10% donc C=0.36
I Sol moyennement grossier et pente mois de 5% donc C=0.30
(tc, T) : Intensité de pluie en mm/h et fonction des paramètres de Montana
a(T) et b(T) : I = a tc-b, I en mm/h et tc en min
On utilisera les paramètres de Montana de Oulmes pour T=10 ans
T 10
a 5.393
b 0.68
tc : temps de concentration en min (tc minimum = 5 min)
Cette grandeur est par définition le temps que met une goutte pour parcourir le
plus long thalweg du bassin versant. Ce temps est en général défini par le temps de monté
de l’hydrogramme de crue à l’exutoire.
Plusieurs formules existent dans la littérature pour estimer cette grandeur. Elles étaient
objet d’analyse dans plusieurs études menées au Maroc. On cite à titre d’exemple :

• L’étude du schéma du plan directeur du Nord Maroc (DGH);

• L’étude de réévaluation du potentiel en eau de surface de la zone d’action de l’agence
du bassin du Loukkos (ABHL) ;
• Calage des formules empiriques dans le Moulouya (DRCR) ;
Ces études ont analysé de nombreuses stations hydrométriques. Elles ont procédés à un
découpage des hydro-grammes des crues majeures et elles ont abouti au fait que la formule
de Kirpich est l’expression la plus adaptée aux petits bassins versants, en particulier ceux
de montagne, et qu’un temps égal à environ deux fois le temps de Kirpich ou celui de
Giandottie est une bonne estimation de tc pour les grands bassins versants du Nord Maroc.
De ce fait l’IC propose l’utilisation de la formule de Kirpich et de ses dérivées Californienne
et Espagnole sans tenir compte du coefficient du retard 2.2 couramment utilisé pour ces
deux dernières formules.
• Calcul des temps de Concentration :
On trouve dans la littérature plusieurs formules pour calculer le temps de
concentration. Ces formules, calées empiriquement, sont fortement liées aux régions pour
lesquelles elles ont été établies. De ce fait, elles ne donnent pas nécessairement des temps
de concentration proches de ceux réels de ce projet.
Partant du principe qu’une moyenne est représentative lorsque l’échantillon est homogène,
on a procédé d’abord à un tri des formules disponibles pour déterminer celles qui
fournissaient des résultats relativement groupés. Ainsi les formules qui présentent des
écarts importants par rapport à un groupe de formules dites homogènes entre elles ont été
abandonnées.
Une fois déterminé, le groupe de formules homogènes, le temps de concentration
d’un bassin versant correspond à la moyenne des valeurs obtenues par ce groupe de
formules.
Les formules retenues sont les suivantes :
Formule Turraza :
 60 
Tc  0.108  ( A  L) 0.33   0.5 
I 
Formule Espagnole :
0.77
 L 
Tc  60  0.3   0.25 
I 

Formule Californienne :
0.77
 L 
Tc  60  0.1452   
 I
Formule de Kirpich (L en m) :
0.77
1  L 
Tc   
52  I 
Formule de Ventura :
Tc=76.32 x Racine (A/ (100 x I))
Avec :
Tc = Temps de concentration en mn,
L = Longueur du drain en km,
I = Pente en m/m,
A = Surface en km²,
H = Dénivelée totale en m.
• FORMULE DE MALLET GAUTHIER :
QT  2  K  log 1  a  h  
A
 1  4  log T  log A
L
QT : débit décennal en m3/s.
H : hauteur moyenne annuelle de pluie en m
A : superficie du B.V. en Km2
L : longueur du drain principal en Km
T : période de retour égale à 10 ans
K : coefficient de ruissellement variant de 0,5 à 5 (k=2)
A : coefficient variant de 20 à 30 (on prendra a=20)
D’après les mesures des stations de Taza référenciées IRE 8060 et 8072 données au
paragraphe de la formule de Mac-Math les hauteurs moyennes de la pluie sont de 346.4 et
632.3 mm respectivement. Nous retenons donc la valeur maximale de 632.3 mm.
• FORMULE FULLER II :
QT  (1  a. log T ).(S 0.8  8 .S 0.5 ). 4 .N / 100

3 3
Qt : débit de pointe en m3/s de récurrence T.
S : surface du B.V. en km².

a : Coefficient variant de 0.7 à 3.5 en fonction de la pluviosité

Sachant que la région et semi aride on prend a égale à 2.
T : période de retour égale à 10 ans.
N : est un coefficient variant de 80 à 100 en fonction de la morphologie du BV :
➢ 80 pour la plaine
➢ 85 pour les régions accidentées
➢ 100 en montagne
Coefficient N pris égale à 100.
• FORMULE REGIONALES :
Dans une région de climat et de géologie homogènes, Hazan et Lazarevic proposent
une corrélation simple entre le débit et la surface du bassin versant. Elle détermine
l’enveloppe des crues millénaires probables au niveau d’une partie du Maroc.
Régions Formules (T=1000 ans) Q en m3 /s Pluviométrie (mm/an)
Provinces du Nord
Rif Central Q = 15,55* S0, 776 1000-1300
Rif Occidental Q = 9,78 * S0, 793 800-1000
Rif Oriental Q = 7,58 * S0, 808 600-800
Moyen Atlas
Moyen Atlas Q = 14,94 * S0, 636 700-900
Moyen Atlas Karst Q = 13,47 * S0, 587 400-700
Haut Atlas saharien
Q = 9,38 * S0, 742 200-400
Formules régionales de hazan Lazarevic
D’autres formules régionales reliant les débits décennaux et la superficie du BV peuvent
être utilisées (Document « SOGREAH »DRCR-1977).
Ces formules prennent la formule suivante :
Q10 = a* S0, 75
Le tableau suivant résume ces différentes formules régionales utilisées au Maroc
REGIONS FORMULES
Côtes Méditerranéennes et haut loukkos (Ceuta à
Targuist) Q10 = 16 * S0, 75
Sol imperméable à mi-perméable

Très fortes pluviosités
Tangérois sud est

Sol mi-imperméable Q10 = 10 * S0, 75
Forte à moyenne pluviosité
Côtiers centraux (Rabat à casa)
Sol mi-imperméable Q10 = 3 * S0, 75
Moyenne pluviosité
Zone de Draa aval à Tarfaya
Sol mi-imperméable à perméable Q10 = 0.5 * S0, 75
Faible pluviosité
Formule régionale utilisée au Maroc
Ces formules sont d’une utilisation limitée puisqu’elles ne reflètent pas réellement
la valeur caractéristique du débit de pointe, mais donnent un ordre de grandeur qui servira
pour choisir une valeur parmi celles calculées par les autres formules.
• FORMULE DE FULLER I
Fuller, en 1913, fut le premier à avoir introduit la notion fondamentale de débit maximum
probable Q(T) en fonction de la durée T de la Période de retour, sa formule se présente
sous la forme suivante :
Q= q*(1+a*logT)
Q : débit correspondant à une période de retour T

q : moyenne des débits maxima de chaque année durant la période d’observation
a : coefficient variant entre 0.8 et 1.2 éventuellement 2.
3 < a < 3.5 pour les oueds sahariens
Pour les débits de pointe, Fuller propose la relation suivante :
Qp = Q* (1 + 2.66 / S0.3)
avec S la superficie du bassin versant en Km2.

La principale amélioration résultant de l’application de la formule de Fuller I est qu’elle
permet de passer d’un débit de temps de retour T, à un débit de temps de retour t :
QT/Qt = (1 + a. logT) / (1 + a. logt)

VI. RESULTATS DE L’ETUDE DE DEBIT :

Les tableaux ci-joints récapitulent les résultats des calculs de débit pour une
période de retour de 10 ans. Les détails complets de ces calculs sont consignés en annexes.
VII. CHOIX ET DETERMINATION DES DEBITS CAPABLES DES

OUVRAGES :
Les débits capables des ouvrages sont donnés par les débits qui correspondent aux
débits critiques déterminés par la formule de DELORME (Annales des ponts et chaussées –
Novembre 1959).
➢ Pour les buses :
Qc = 2.8 x R x H3/4 x 0.88
➢ Pour dalots : Qc = 1.5 x L x H4/3
Dans lesquelles
Qc : Débit critique (en m3/s) ;
R : Rayon intérieur des buses (en m) ;
L : Ouverture droite des dalots (en m) ;
H : Hauteur des piédroits sous dalle pour les dalots ou diamètre intérieur pour les
buses (en m).
➢ Les dalots seront conformes à ceux des dossiers types de la DRCR.
➢ Les buses seront de diamètre Ø1000, les buses seront enrobées dès que la hauteur de
remblai est inférieure à 0,50m.
➢ Les caniveaux bétonnés seront prévus à la place des fossés, quant la pente
longitudinale est supérieure à 9% dans les terrains dont le facteur de l’érosion est plus
grand.
➢ Concernant les ouvrages d’assainissement existant Cf. Schéma itinéraire, on
procédera à une vérification de leur capacité.
➢ Concernant les radiers submersibles, leur longueur dépendra de la submersion de la
chaussée, qui sera déterminée d’après la formule de Manning Strickler.

FORMULE DE MANNING S TRICKLE R:
Q = k x Rh 2/3 x I ½ x S
Q : Débit (m3/s) évacué pour une lame d’eau donnée.

K : Coefficient de Manning Strickler pris égal à 75.
R : Rayon hydraulique en m.
I : Pente du terrain naturel.
S : Section mouillée.
VIII. OUVRAGES HYDRAULIQUES :
A fin d’assurer l’écoulement des eaux ruisselées tout en respectant les règles de l’art il
est indispensable de prévoir des ouvrages hydrauliques le long du tracé.
Ces ouvrages hydrauliques peuvent être :
- Buses armées type CAO-90A
- Dalots (simples, doubles ou triples)
- Radiers (submersibles ou évidés)
- Fossés bétonnés.
Ces ouvrages seront projetés aux points bas et à la rencontre de chaâbas pour
assurer la traversée des eaux pluviales sans endommagement des pistes.
Il est à signaler que l’emploi des gabions s’avère indispensable pour assurer la
protection du corps de chaussée dans les zones susceptible d’être exposées aux agressivités
des eaux ruisselées.
Il est indispensable de prévoir des ouvrages d’assainissement au niveau des pistes
interceptant le tracé.
Des ouvrages d’assainissement de route en buses Ø 1000 ont été placé pour le long
des bassins délimités par la route pour le drainage des eaux de ruissellement le long des
caniveaux latéraux.
Le drainage des eaux superficielles par caniveau pour les zones très pentues,
nous avons adapté de caniveau en béton de section en V de langueur L=1.00 avec 66% de
pente.

Vu la difficulté d’accès à la zone forestière pour l’emplacement des ouvrages

hydrauliques notre BET propose les variantes suivantes :
IX. ESTIMATION DU PROJET :
La reconnaissance des itinéraires a permis l’établissement des relevés tenant

compte du relief et des difficultés rencontrées. L’observation des conditions du relief, du sol,
... etc. a permis d’évaluer sommairement les quantités telles que :
- Les terrassements
- Les ouvrages d’assainissement
- Les carrefours
- ... etc.
Le coût du projet des pistes à la Commune Territoriale d’OULMES, Province de

KHEMISSET sur une longueur d’environ 32.571 kms est mentionné et détaillé en annexe.
(Voir la fiche d’estimation en annexe).

Rapport 2023

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ETUDE DE CONSTRUCTION DES PISTES COMMUNE OULMES PROJET D’EXECUTION.

I. DONNEES DE BASE : ............................................................................................................ 2

II. DESCRIPTION DU PROJET : .............................................................................................. 5

III. DIAGNOSTIC DES RESEAUX EXISTANTS ET CONCLUSION DES ENQUETES

IV. PROJET D’EXECUTION :.................................................................................................... 6

V. DIMENSIONNEMENT DES OUVRAGES HYDRAULIQUES: .................................... 11

VII. CHOIX ET DETERMINATION DES DEBITS CAPABLES DES................................. 23

VIII. OUVRAGES HYDRAULIQUES : ................................................................................... 24

IX. ESTIMATION DU PROJET :............................................................................................. 25

COMMUNE TERRITORIALE D’OULMES 0 FREETECH

La longueur des pistes est 32.571 km environ.

Ce rapport affère au projet d’exécution.

L’établissement de cette étude est basé sur les documents suivants :

 Cartes topographiques au 1/50 000 publiées par la division de la Cartographie,

 Plan de restitution au 1/2 000 de la Commune d’Oulmès.

 Plan d’aménagement d’Oulmès.

 Documents des enquêtes menées par le BET Freetech sur le terrain.

 Et le Manuel des ressources en eau du Maroc.

COMMUNE TERRITORIALE D’OULMES 1 FREETECH

I.1 SITUATION GEOGRAPHIQUE :

La commune territoriale d’Oulmès est située à 90 kilomètres environ au sud de la

Les coordonnées Lambert moyennes du centre sont :

I.2 ACTIVITE ECONOMIQUE :

L’activité économique de la commune territoriale est basée essentiellement

 L’agriculture : Axée principalement sur les cultures céréalières et

 L’élevage : Il constitue également l’une des occupations de la population

active et il concerne surtout les bovins et les ovins.

 Le commerce : Il s’agit de petits commerces permettant à la population du

centre de s’approvisionner de produits courants et de la tenue

d’un souk tous les mardis.

La commune d’Oulmès dispose également de l’unité industrielle des eaux minérales

COMMUNE TERRITORIALE D’OULMES 2 FREETECH

I.3 DONNEES PHYSIQUES :

➢ Nord : Commune Territoriale Ait Ichou

La commune d’Oulmès se situe à une altitude moyenne de 1200m NGM, à l’intérieur

1.3.2 Pluviométrie & Climat :

Le climat prédominant est de type continental semi-aride, sec en été et froid

Le régime pluviométrique du Centre est caractérisé par une abondance des

L’abondance des précipitations et le caractère montagneux du relief expliquent

Le centre d’Oulmès se situe sur la partie septentrionale du plateau central à une

COMMUNE TERRITORIALE D’OULMES 3 FREETECH

Suite à la succession des effets des mouvements tectoniques répétés et de l’érosion

Le site d’Oulmès est recouvert de couches sédimentaires de nature limono-sableuses

Géologiquement parlant, les formations rencontrées sont constituées principalement

1.3.4 Hydrogéologie & hydrographie :

Du point de vue hydrogéologique, le granite et les schistes, majoritaires dans la

Quant à l’hydrographie, et faisant partie du bassin versant de l’Oued Bouregrag, le

1.3.5 Population & Démographie :

COMMUNE TERRITORIALE D’OULMES 4 FREETECH

II. DESCRIPTION DU PROJET :

Ledit projet vise l’aménagement ou la construction des pistes de la commune

N° NOM LONGUEUR (km)

Total linéaire 32.571

COMMUNE TERRITORIALE D’OULMES 5 FREETECH

 Les lignes des profils en long représentent les points de continuité de la

COMMUNE TERRITORIALE D’OULMES 6 FREETECH

IV.1 DESCRIPTIF DES ELEMENTS DU PROJET :

Compte tenu de la nature du terrain et du volume de trafic relativement faible,

➢ Raccordement en angle saillant :

➢ Raccordement en angle rentrant :

Les plateformes seront aménagées avec un profil en travers type de 6m de

COMMUNE TERRITORIALE D’OULMES 7 FREETECH

➢ Réduire la vitesse des véhicules et améliorer la sécurité des usagers.