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TP1 BIOLOGIE CELLULAIRE

SV-C LA CELLULE DANS SON ENVIRONNEMENT


SV-C-1 LA CELLULE AU SEIN DE L’ORGANISME

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E-LEARNING PRÉALABLEMENT VALIDÉ

As-tu réalisé
le e-learning?

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OBJECTIFS D’APPRENTISSAGE

Objectifs Capacités attendues


- Observation des cellules végétales et - Savoir utiliser un microscope optique
animales au microscope optique
- Observation de tissus animaux et végétaux - Savoir réaliser un montage entre lame et lamelle
à partir de lames du commerce pour observation microscopique
- Réalisation de manipulations simples de - Savoir réaliser un dessin d’observation
colorations utilisées en microscopie
optique - Déterminer un ordre de grandeur de la taille d’un
- Observations de phénomènes cellulaires : objet observé au microscope à partir d’une
cyclose des plastes, échanges d’eau échelle ou d’un grossissement
- Identifier des structures cellulaires sur des - Identifier la technique d’observation utilisée (MO,
électronographies MET, MEB) en justifiant la réponse
- Comprendre le fonctionnement d’un microscope
électronique à transmission et à balayage

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NIVEAUX
D’ORGANISATION
DU VIVANT

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I. MICROSCOPIE
A. Méthodes d’étude en microscopie optique
1. Objectif et principe de fonctionnement
2. Le pouvoir de résolution
II. ETUDE DE CELLULES ANIMALES
B. Utiliser un microscope optique A. Observation de cellules de foie au microscope optique et
1. Préparation d’un échantillon microscopique structure générale d’une cellule animale
2. Rappels de la méthode d’utilisation d’un microscope optique B. Les cellules animales sont intégrées dans des tissus et des
organes : exemple de l’entérocyte, cellule épithéliale de l’intestin
grêle
C. Microscopie optique à contraste de phase et Contraste
interférentiel III. ETUDE DES CELLULES VÉGÉTALES
1. Le contraste de phase A. Les cellules végétales sont intégrées dans des tissus et des
2. Le contraste interférentiel (de Nomarski) organes : exemple des cellules de la feuille
1. Organisation générale de la feuille des Angiospermes
D. Fluorescence Et microscopie optique confocale 2. Un exemple de tissu : l’épiderme, un tissu de revêtement
1. Microscopie optique à fluorescence B. Observation de quelques organites de la cellule végétale
2. Microscopie confocale 1. Mouvements d’eau, déformation de la vacuole et changement
de forme de la cellule
E. Méthodes d’étude en microscopie électronique 2. Diversité des plastes, des organites caractéristiques des
1. Microscopie électronique à transmission cellules végétales
2. Microscopie Electronique à Balayage
3. Méthodes de cryofracture et cryodécapage

F. Entrainement

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I. MICROSCOPIE
A. MÉTHODES D’ÉTUDE EN MICROSCOPIE OPTIQUE

Objectif: Observer un échantillon en


coupe fine et distinguer des détails
supérieurs à 500 nm (dû au pouvoir
séparateur lié à la longueur d'onde
des photons émis)

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MICROSCOPE OPTIQUE

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1. OBJECTIF ET PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT

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1. OBJECTIF ET PRINCIPE DE FONCTIONNEMENT

1 mm

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LIMITES DE RÉSOLUTION DE L’IMAGE

Bactéries observées au microscope optique à partir d’un


calque cutané sur la peau d’un chien

X100 – Dermatologie, ENVT

BCPST1- ENCPB- STÉPHANIE DALAINE Campbell, 2012 10


LIMITES DE RÉSOLUTION DE L’IMAGE
 la limite de résolution (transverse) 𝑑 d'un microscope,
c'est-à-dire la plus petite distance en dessous de
laquelle deux points voisins ne seront plus distingués,
peut être exprimée simplement à l'aide de la longueur
La résolution du microscope optique est limitée d'onde d'illumination 𝜆, de l'indice de réfraction 𝑛 en
par la diffraction de la lumière. En effet, du fait sortie d'objectif, et du demi-angle du cône de lumière
de la diffraction, l'image d'un point n'est pas un maximum accessible 𝛼
point, mais une tache (la tache d'Airy).
Deux points distincts auront pour images deux
taches dont le recouvrement peut empêcher de 𝜆
𝑑=
distinguer les deux points images. 2𝑛𝑠𝑖𝑛𝛼

On peut augmenter le pouvoir


de résolution, donc diminuer 𝑑
en augmentant 𝑛 en utilisant de
l’huile à immersion. C’est
Puissant!
https://www.techno-science.net/glossaire-definition/Microscope-optique-page-2.html
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LES CELLULES
ELÉMENTS NON OBSERVABLES À L’ŒIL NU

cm à m

mm à dm
Eléments observables à
l’œil nu > 0,5 mm µm à cm
Pouvoir de résolution nm à µm
ou pouvoir séparateur
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I. Microscopie
A. Fonctionnement du microscope optique

B. Utiliser un microscope optique


1. Préparation d’un échantillon
2. Méthode d’utilisation
3. Méthode de lecture
4. Estimer la taille réelle d’un objet observé au MO

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B. UTILISER UN MICROSCOPE OPTIQUE PRÉPARATION DE LA
LAME
Préparation d’un échantillon simple
Microtome (Alberts, 2003)
Frottis sanguin

Coupes fines (~ 5 µm), sur tissus fixés et


inclus dans une cire
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B. UTILISATION DU MICROSCOPE OPTIQUE

La préparation d’un échantillon dépend du type d’échantillon


et de ce que l’on souhaite observer ou mettre en évidence.

1) Conserver les structures = fixer


2) Obtenir des échantillon fins :
• Sans préparation (ex : bactéries)
• Par dilacération (ex: fibres musculaires)
• Par coupe manuelle (rasoir, scalpel) (ex: tissus végétaux)
• Par coupe fine au microtome (ex: tissus animaux)

3) Obtenir des échantillons contrastés


• Échantillons naturellement colorés (ex : tissus chlorophylliens)
• Colorants vitaux (ex : bleu de méthylène)
• Colorants spécifiques (ex : lugol)

4) Monter entre lame et lamelle


• Dépôt simple 15
• Frottis
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QUEL MONTAGE EST CORRECT : A, B OU C ?

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BCPST1- ENCPB- STÉPHANIE DALAINE Peycru (2006)


LES IMAGES OBSERVÉES SONT GÉNÉRALEMENT VUES EN COUPE ET
PAS EN TROIS DIMENSIONS

Bacha (2000)

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Orientation des coupes

- Dans le sens d'allongement de


l'organe : coupe longitudinale
(radiale : passe par le centre,
transversale : ne passe pas par le
centre)

- Perpendiculaire au sens
d'allongement de l'organe : coupe
transversale

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Quelques colorants classiquement utilisés en microscopie
optique (à connaître pour les épreuves de TP)
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Comment trouver Charlie efficacement ?
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LECTURE DE LAMES MICROSCOPIQUES :
COMPTEZ LES CHIENS LE PLUS VITE POSSIBLE

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VOTRE MÉTHODE DE LECTURE D’UNE LAME ?

 Garder toujours la même

 Ne pas repasser au même endroit

 S’entraîner !

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ESTIMATION DE L’AGRANDISSEMENT (TAILLE DE L’OBJET)

Agrandissement = taille de l’objet


observé ou dessiné ou
photographié / taille réelle de
l’objet

Echelle 25

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QUEL EST LE DIAMÈTRE DE LA LUMIÈRE DE CETTE ARTÈRE ?

Grossissement
26

Observé au MO avec un objectif x40


BCPST1- ENCPB- STÉPHANIE DALAINE (+ celui de l’oculaire x10)
EQUIVALENCE TAILLE RÉELLE / GROSSISSEMENT AU MICROSCOPE
OPTIQUE

Grossissement total Taille réelle du champ


(échelle )
X40  4 mm

X100  1,6 mm

X400  0,4 mm soit 400 µm


Ø réel:1,6 mm
GX40 X1000  0,16 mm soit 160 µm

Papier millimétré observé au MO


GX40 27

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EQUIVALENCE TAILLE RÉELLE / GROSSISSEMENT AU MICROSCOPE
OPTIQUE

Grossissement total Taille réelle du champ


(échelle )
X60  2,5 mm

X150  1 mm

X600  0,25 mm soit 250 µm


Ø réel:2,5mm
GX60 X1500  0,1 mm soit 100 µm

Papier millimétré observé au MO


GX60 28

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I. MICROSCOPIE
A. Méthodes d’étude en microscopie optique
1. Objectif et principe de fonctionnement
2. Le pouvoir de résolution
II. ETUDE DE CELLULES ANIMALES
B. Utiliser un microscope optique A. Observation de cellules de foie au microscope optique et
1. Préparation d’un échantillon microscopique structure générale d’une cellule animale
2. Rappels de la méthode d’utilisation d’un microscope optique B. Les cellules animales sont intégrées dans des tissus et des
organes : exemple de l’entérocyte, cellule épithéliale de l’intestin
grêle
C. Microscopie optique à contraste de phase et Contraste
interférentiel III. ETUDE DES CELLULES VÉGÉTALES
1. Le contraste de phase A. Les cellules végétales sont intégrées dans des tissus et des
2. Le contraste interférentiel (de Nomarski) organes : exemple des cellules de la feuille
1. Organisation générale de la feuille des Angiospermes
D. Fluorescence Et microscopie optique confocale 2. Un exemple de tissu : l’épiderme, un tissu de revêtement
1. Microscopie optique à fluorescence B. Observation de quelques organites de la cellule végétale
2. Microscopie confocale 1. Mouvements d’eau, déformation de la vacuole et changement
de forme de la cellule
E. Méthodes d’étude en microscopie électronique 2. Diversité des plastes, des organites caractéristiques des
1. Microscopie électronique à transmission cellules végétales
2. Microscopie Electronique à Balayage
3. Méthodes de cryofracture et cryodécapage

F. Entrainement

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C. MICROSCOPIE OPTIQUE À CONTRASTE DE PHASE
Principe
Lorsqu’un rayon lumineux traverse un objet épais,
son arrivée sur le capteur peut être retardée par
rapport à un rayon ne l’ayant pas traversé.

→ Décalage de phase
A
→ Augmentation du
contraste d’un objet
Fibroblaste
B au MO (A) et au MO à transparent selon la nature
contraste de phase (B) des structures traversées

Application/intérêt :
➢ Observer des tissus ou cellules peu colorés, fins ou isolés
➢ Observer en conditions vitales
➢ Suivre au cours du temps (modification, mouvement…) 30

D’après Alberts (2003)

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C. MICROSCOPIE OPTIQUE À CONTRASTE INTERFÉRENTIEL (DE
NORMASKI)
Stomates d’une coupe transversale de feuille de tulipe
Principe : F. Labaune
• Les rayons lumineux Paramécie
sont déphasés avant de traverser
l’échantillon ; suite au passage dans l’échantillon il se crée des
interférences qui sont converties en contrastes

Caractéristiques :
• Contrastes élevés permettant de voir plus de détails
• Impression de relief (ombrage)
Paramécie (F. Labaune)

Application/intérêt :
➢ Observer des tissus ou cellules vivants
➢ Observer les détails des organites
➢ Observer l’organisation 3D des cellules
31

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D. FLUORESCENCE ET MICROSCOPIE
OPTIQUE

http://www.abcam.com/beta-tubulin-antibody-loading-control-ab6046.html
32

Lodish (2000) Fibroblaste et fluorescence de la kératine des filaments intermédiaires


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PRINCIPE DE LA FLUORESCENCE
 Les e- de certains atomes absorbent un photon de haute énergie (𝜆 faible) =
excitation
 Désexcitation par émission d'un photon de plus basse énergie (𝜆 plus élevée)

𝐸 = ℎ. 𝜈

𝑐
𝐸 = ℎ.
𝜆

33

Alberts, 2003
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D. MICROSCOPE OPTIQUE À FLUORESCENCE

34

BCPST1- ENCPB- STÉPHANIE DALAINE Alberts, 2003


D. FLUORESCENCE PAR MICROSCOPIE OPTIQUE CONFOCAL

35

BCPST1- ENCPB- STÉPHANIE DALAINE Alberts, 2003


FLUORESCENCE CONFOCALE OU NON

Méthode de microscopie à
fluorescence conventionnelle
et confocale – Fuseau
mitotique dans un ovule
d’Oursin fécondé
Immunofluorescence in situ
Lodish (2008)

36

Lodish (2008)
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FLUORESCENCE PAR MICROSCOPIE OPTIQUE CONFOCALE

 Observation d'actine d'un embryon de Drosophila


melanogaster à la GFP (Green Fluorescent Protein)
 (A) Fluorescence au microscope optique
 (B) Fluorescence au microscope optique confocal

Alberts, 2003 37

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II. MICROSCOPIE ÉLECTRONIQUE

I. Méthodes d’étude en microscopie optique

II. Méthodes d’étude en microscopie électronique


A. Microscopie électronique à transmission
B. Microscopie électronique à balayage
C. Méthodes de cryofracture et cryodécapage

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A. MICROSCOPIE ÉLECTRONIQUE À TRANSMISSION (MET OU
TEM EN ANGLAIS)
Principe
• Utiliser un faisceau d’électrons (≠
lumineux) qui est amplifié par des
lentilles faites de bobines
électromagnétiques (≠ verre).

• L’image se forme sur un écran


fluorescent (≠ œil)

Caractéristiques
• Pouvoir séparateur : 0,2 nm

Intérêt/Application
• Etudier l’ultrastructure des cellules 40

• Visualiser les molécules


BCPST1- ENCPB- STÉPHANIE DALAINE Alberts, 2003
• Même principe que pour la
microscopie optique mais avec des
variantes :
PRÉPARATION D’UN ✓ Inclusion dans une résine très dure
ÉCHANTILLON (épon) ≠ cire

POUR LA ✓ Fixation et contraste par des métaux


lourds (≠ colorants)
MICROSCOPIE → matériel toujours fixé (mort)
ÉLECTRONIQUE ✓ Coupe ultrafine de 0,05 µm (≠ 5 µm)
→ ultra-microtome
41

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A. MICROSCOPIE ÉLECTRONIQUE À TRANSMISSION

Cellule épithéliale de rein au MET


(Robbins (2015)
42

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B. MICROSCOPIE ÉLECTRONIQUE À BALAYAGE (MEB)
Principe Principe du microscope électronique à balayage
(MEB)
• L’échantillon est ombré par une pellicule métallique
• Les électrons balayent la surface ; ils sont réfléchis mais ne
traversent pas l’échantillon
Caractéristiques
• Pouvoir séparateur : 10 nm

Intérêt/Application
• Effet de volume, de relief 3D

Didinium, cilié d’après Alberts


Globules rouges (fausses (2003) 43
couleurs)

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B. MICROSCOPIE ÉLECTRONIQUE À
BALAYAGE
Pouvoir séparateur : 10 nm
Echantillon ombré par une pellicule métallique : « 3D »
Balayage de la surface par un faisceau d’électrons

44

Didinium, cilié d’après Alberts (2003)


BCPST1- ENCPB- STÉPHANIE DALAINE Feuille de noyer
COMPARAISON DES MÉTHODES DE MICROSCOPIE

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C. CRYOFRACTURE, CRYODÉCAPAGE ET OMBRAGE
Cryodécapage (facultatif)
Principe
« -fracture »
« Cryo- »

1. Congélation à l’azote 2. Fracture de l’échantillon 3. Décapage = élimination de la couche superficielle


liquide (-196°C) avec un micro-couteau. de glace par sublimation à basse T°C

Ombrage Moulage → Observation MET


Carbone

46

4. Projection d'un métal lourd 5. Projection d'un film consolidant 6. Dissolution de l'échantillon par un
(platine) selon un certain angle
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de carbone par-dessus solvant → Observation au ME
C. CRYOFRACTURE, CRYODÉCAPAGE ET OMBRAGE
Intérêt/Application
• La fracture se fait au niveau des zones de moindre résistance (espaces
inter-membranaires ou entre les deux couches lipidiques d’une
membrane)
→ Observer la structure des membranes
→ Localiser les protéines dans la membrane

Enveloppe nucléaire de cellules musculaires de rat


(cryofracture avec ombrage, MEB, x 200 000 )

47

Effet de la cryofracture
BCPST1- ENCPB- STÉPHANIE DALAINE sur les membranes
CRYOFRACTURE ET CRYODÉCAPAGE

48

MEB - Enveloppe nucléaire de cellules musculaires de rat. x 200 000


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ENTRAÎNEMENT

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ENTRAÎNEMENT

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ENTRAÎNEMENT

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ENTRAÎNEMENT

L’indication du
grossissement de
l’objectif n’est pas d’un
grand intérêt…

GX40

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PANCRÉAS DE VEAU COLORATION HES (HISTOLOGY.BE)

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Ø réel:1,6 mm
GX10

MESURE DE SURFACE D’UN ÎLOT DE LANGHERANS

Au grossissement GX10 (donc grossissement total X100)


on mesure un diamètre de 1,6 mm
Au grossissement GX40 (donc grossissement total X400),
on en déduit un diamètre de 0,4 mm.
Sur l’écran du téléphone portable, on mesure à GX40 un Ø grossi: 7,2 cm
diamètre total de 7,2 cm. Donc 7,2 cm sur la photo GX40
mesure en réalité 0,4 mm soit 400 µm. Ø réel: 0,4 mm soit 400 µm
Sur l’écran on mesure un diamètre moyen de l’îlot de 1,3
cm soit 72 µm. Associant cet îlot à un cercle, nous
obtenons un îlot de surface: ∏ (72/2)2 = 4 082 µm2
Ø grossi: 1,3 cm
GX40
Ø réel: 72 µm 54

=> Surface = 4 082 µm2


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I. MICROSCOPIE
A. Méthodes d’étude en microscopie optique
1. Objectif et principe de fonctionnement
2. Le pouvoir de résolution
II. ETUDE DE CELLULES ANIMALES
B. Utiliser un microscope optique A. Observation de cellules de foie au microscope optique et
1. Préparation d’un échantillon microscopique structure générale d’une cellule animale
2. Rappels de la méthode d’utilisation d’un microscope optique B. Les cellules animales sont intégrées dans des tissus et des
organes : exemple de l’entérocyte, cellule épithéliale de l’intestin
grêle
C. Microscopie optique à contraste de phase et Contraste
interférentiel III. ETUDE DES CELLULES VÉGÉTALES
1. Le contraste de phase A. Les cellules végétales sont intégrées dans des tissus et des
2. Le contraste interférentiel (de Nomarski) organes : exemple des cellules de la feuille
1. Organisation générale de la feuille des Angiospermes
D. Fluorescence Et microscopie optique confocale 2. Un exemple de tissu : l’épiderme, un tissu de revêtement
1. Microscopie optique à fluorescence B. Observation de quelques organites de la cellule végétale
2. Microscopie confocale 1. Mouvements d’eau, déformation de la vacuole et changement
de forme de la cellule
E. Méthodes d’étude en microscopie électronique 2. Diversité des plastes, des organites caractéristiques des
1. Microscopie électronique à transmission cellules végétales
2. Microscopie Electronique à Balayage
3. Méthodes de cryofracture et cryodécapage

F. Entrainement

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II. ÉTUDE DE CELLULES ANIMALES
A. OBSERVATION DE CELLULES DE FOIE AU MO ET STRUCTURE GÉNÉRALE D’UNE CELLULE ANIMALE

Pour les débutants en


dessin, je vous propose Noyau
de réaliser un dessin
d’observation de cette
préparation. Cytoplasme Une
L’observation est à cellule
GX600, vérifiez que
l’échelle indiquée est
Membrane
juste. plasmique

Cellules de foie de mammifère, observée


au microscope optique après coloration au
50µm bleu de méthylène (grossissement x 900)

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Préparation d’étudiants ENCPB Promo 2023 56
Le dessin d'observation : critères de réussite
Présentation générale Dessin centré
Dessin assez grand
Ecriture soignée et horizontale
Tout au crayon à papier, bien taillé
Pas de gribouillage, coloriage, ombrage, remplissage
Feuille blanche propre

Dessin Forme générale ressemblant au modèle


Proportions conservées
Détails de l’observation
Trait net, fin, continu

Titre Mis en évidence, centré, souligné


Grossissement/échelle
Nom/nature de l’objet observé
Mode d’obtention : technique utilisée, microscope utilisé, colorants éventuels …

Légendes Alignées de part et d’autre du dessin


Orientation du dessin (si nécessaire : pôle apical/basal, antérieur/postérieur…)
Correctes et bien orthographiées
Organisées, regroupées, classées
Traits de légendes à la règle, se finissant horizontalement, ne se croisant pas, pas
de flèche
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B. LES CELLULES ANIMALES SONT INTÉGRÉES DANS DES TISSUS ET DES ORGANES : EXEMPLE DE
L’ENTÉROCYTE, CELLULE ÉPITHÉLIALE DE L’INTESTIN GRÊLE

CT d’iléon humain coloration


 Lame commerciale ou histology.be trichrome de Masson
 Choisir le grossissement adéquat
permettant d’identifier 4 tuniques

CT d’iléon de chat coloration 58


hématoxyline Eosine Safran
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Muqueuse (épithélium
d’absorption et de sécrétion)

Sous-muqueuse (conjonctif
richement vascularisé)
Musculeuse (remarquez les deux
couches de muscle parallèle et
perpendiculaire à l’axe
d’allongement du TD)
séreuse (conjonctif de
protection , vascularisé)

CT d’iléon humain coloration trichrome de Masson

Pour les confirmés en dessin, je vous propose de réaliser un dessin d’observation


de la préparation présente sur le site histology.be, appareil digestif, iléon de chat
https://www.histology.be/slides/showslide.html?s=HSV0086.
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Dessin d'observation VS schéma fonctionnel : exemple de l'intestin grêle (M. Quertigniez)

BCPST1- ENCPB- STÉPHANIE DALAINE 60


 Les points d’amélioration
Pas de couleur dans un dessin
(couleur dans un schéma)
 Les points forts
Proposer un zoom afin de mettre en
Le soin évidence les caractéristiques
tissulaires de chaque tunique
La fidélité
Échelle à indiquer (celle de la coupe
Les proportions globale)
Plan de coupe à indiquer (ici CT)
Le tracé continu
Coloration à indiquer (Hémalun
La mise en évidence des 4 Eosine)

séreuse
villosité

Sous muqueuse
musculeuse
tuniques muqueuse Orientation à indiquer (lumière du
TD)

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ENCPB Promo 2023 61
villosité

Épithélium d’absorption (entérocyte)


Conjonctif de soutien

Muqueuse

Sous muqueuse  Les points d’amélioration


Proposer un zoom afin de mettre en
Musculeuse évidence les caractéristiques tissulaires
de chaque tunique
Séreuse
Échelle à indiquer (celle de la coupe
globale)
ENCPB Promo 2023
 Les points forts Titre : objet, MO, CT, coloration HE, GX,
Le soin échelle
La fidélité Orientation à indiquer
Les proportions
Le tracé continu
BCPST1- ENCPB- STÉPHANIE DALAINE
La mise en évidence des 4 tuniques et le zoom sur deux tissus
62
I. MICROSCOPIE
A. Méthodes d’étude en microscopie optique
1. Objectif et principe de fonctionnement
2. Le pouvoir de résolution
II. ETUDE DE CELLULES ANIMALES
B. Utiliser un microscope optique A. Observation de cellules de foie au microscope optique et
1. Préparation d’un échantillon microscopique structure générale d’une cellule animale
2. Rappels de la méthode d’utilisation d’un microscope optique B. Les cellules animales sont intégrées dans des tissus et des
organes : exemple de l’entérocyte, cellule épithéliale de l’intestin
grêle
C. Microscopie optique à contraste de phase et Contraste
interférentiel III. ETUDE DES CELLULES VÉGÉTALES
1. Le contraste de phase A. Les cellules végétales sont intégrées dans des tissus et des
2. Le contraste interférentiel (de Nomarski) organes : exemple des cellules de la feuille
1. Organisation générale de la feuille des Angiospermes
D. Fluorescence Et microscopie optique confocale 2. Un exemple de tissu : l’épiderme, un tissu de revêtement
1. Microscopie optique à fluorescence B. Observation de quelques organites de la cellule végétale
2. Microscopie confocale 1. Mouvements d’eau, déformation de la vacuole et changement
de forme de la cellule
E. Méthodes d’étude en microscopie électronique 2. Diversité des plastes, des organites caractéristiques des
1. Microscopie électronique à transmission cellules végétales
2. Microscopie Electronique à Balayage
3. Méthodes de cryofracture et cryodécapage

F. Entrainement

BCPST1- ENCPB- STÉPHANIE DALAINE 63


III. ETUDE DES CELLULES VÉGÉTALES

 épiderme supérieur non photosynthétique recouvert d'une


cuticule : l’épiderme constitue un tissu de revêtement limitant les
pertes d'eau.
 Un parenchyme palissadique formé de cellules parenchymateuses
rectangulaires et riches en chloroplastes, organites spécialisés dans
la photosynthèse.
 Des faisceaux cribro-vasculaires, tissus conducteurs contenant
des vaisseaux de xylème (gros vaisseaux dont la paroi cellulaire et
lignifiée) qui conduisent la sève brute (eau et sels minéraux) des
racines vers les autres organes, et des vaisseaux de phloème (plus
petits vaisseaux à paroi non lignifiée) qui conduisent la sève élaborée
(eau, protéines et sucres formés grâce à la photosynthèse) des
organes photosynthétiques vers les autres organes. Ces faisceaux
constituent les nervures de la feuille.
 La nervure principale présente également des tissus de soutien qui
maintiennent la forme de la feuille : du sclérenchyme (tissu de
soutien dans lequel les cellules présentent une paroi lignifiée) et
collenchyme (tissu de soutien dans lequel les cellules ont une paroi
pectocellulosique très épaisse).
 Un parenchyme lacuneux présentant des cellules elles aussi
photosynthétiques mais moins strictement organisées et des lacunes
intercellulaires où peuvent circuler les gaz.
 Un épiderme inférieur riche en stomates, assemblage de deux
cellules de garde ménageant une ouverture appelée ostiole par 64
laquelle les gaz (H2O, O2 et CO2 principalement) peuvent circuler

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Il s’agit d’un
2. UN EXEMPLE DE TISSU : L’ÉPIDERME, UN TISSU DE REVÊTEMENT schéma
d’observation

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B. OBSERVATION DE QUELQUES ORGANITES DE LA CELLULE VÉGÉTALE
1. MOUVEMENTS D’EAU, DÉFORMATION DE LA VACUOLE ET CHANGEMENT DE FORME DE LA CELLULE

 Cellule végétale
 Épiderme oignon
rouge
 Vacuole riche en
pigments rouges
hydrophiles
anthocyanes
 Noyau excentré
 Cytoplasme peu
volumineux
Cellule d’épiderme d’oignon rouge au MO X60 en turgescence ENCPB Promo 2023
 Paroi végétale
 Turgescence vs
plasmolyse Cellule d’épiderme d’oignon rouge au MO X60 en plasmolyse

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A l'échelle de la cellule et des organites : exemple des variations de volumes 67

de la vacuole chez les cellules d’épiderme d'oignon rouge


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ψS = -R x T x CS

Avec:
CS la concentration en solutés = osmolarité de la solution. Plus CS augmente, plus ψS diminue, donc plus l’eau est
attirée. ψS est l’opposé de π qui correspond la « pression osmotique » (si π est élevé, la pression est forte)
R la constante des gaz parfaits
T la température en Kelvin

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2. Diversité des plastes : les chloroplastes

chloroplaste
Protoplaste : cellule végétale
débarrassée de sa paroi

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Estimer la longueur d’une ostiole et
d’un chloroplaste
2. Diversité des plastes : les chloroplastes

chloroplaste

2 cellules de garde

un ostiole (ouvert
lorsque les cellules
de garde sont en
turgescence)

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Observation au MO d’épiderme d’épinard (face abaxiale), GX600 70
2. Diversité des plastes : les amyloplastes

Strie d’accroissement

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2. Diversité des plastes : les chromoplastes

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Pigments dans la
vacuole ou dans
un plaste?

Anthocyane de la vacuole du pétale Lycopène du chromoplaste de la tomate ou du poivron


de rose

Cellule d’épiderme de pétale de rose au MO X600

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Bilan :

▪ Cellules animale et végétale : cytoplasme et membrane plasmique,


caractéristique de toutes les cellules

▪ Cellule animale et végétale : noyau et autres organites, caractéristique de toutes les


cellules eucaryotes

▪ Cellule animale et végétale : au sein d'un organisme pluricellulaire donc

➢ Organisation en appareils/organes/tissus/cellules

➢ Spécialisation fonctionnelle de chaque cellule

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Les échelles d’organisation des
organismes pluricellulaires

Atome Molécule Organite Cellule Tissu Organe Système Organisme

0,1nm 10 nm 1µm 10/100µm 1mm 1-10cm 10cm/1m


1m

Exemple :
Carbone Glucose Mitochondrie Entérocyte Epithélium Intestin Système digestif Souris

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