LES THEORIES DU MODELES ALLOSTERIQUES

1. Les théories spirituelles

Jadis, encore appelées transcendantal ou aujourd’hui Newage, ces théories de l’éducation se

situaient dans une perspective religieuse ou métaphysique. Les religions et les philosophies
orientales ont toujours alimenté les réflexions sur l’éducation ; elles avancent que la personne doit
apprendre à se libérer du connu pour le dépasser. En effet ;, sous certaines conditions, l’élève peut
s’élever à un niveau jugé supérieur par une série d’étapes initiatiques.

Aujourd’hui, cette tendance retrouve les mêmes bases avec le renouveau de la religiosité pour
toucher plus particulièrement les personnes préoccupées par le sens de leur vie. La personne doit
maitriser son développement spirituel ou matériel en utilisant ses énergies intérieures et en les
canalisant dans les activités telles que la méditation, la contemplation, l’autosuggestion.

2. Les théories académiques

Les théories académiques sont également appelées rationalistes, réalistes, essentialistes, ou

classiques ; ce sont les plus fréquemment utilisées dans le système éducatif.

Elles focalisent leur attention essentiellement sur la transmission des connaissances. Tout est centré
sur les savoir à enseigner qu’il s’agit par l’enseignant, l’animateur de maitriser et de contrôler au
mieux.

Deux tendances marquent le courant académique : les traditionnelles et les généralistes.

La première tendance voudrait que l’on transmette des contenus classiques et indépendants, des
cultures et des structures sociales actuelles.

L’autre tendance voudrait s’attarder sur une formation générale préoccupée par l’esprit critique, la
capacité d’adaptation, l’ouverture d’esprit

3. Les théories technologiques

Les théories technologiques mettent généralement accent sur l’amélioration du message par le
recours à des technologies ; sur le visuel (panneaux, projections fixes) puis l’audiovisuel (films). La
décomposition du message et sa visualisation de façon saisissante pour que l’élève puisse y adhérer
automatiquement dune façon plus simple est l’un des principes directs de ce courant. Nous avons
par exemple la digitalisation des enseignements dans les lycées et collèges pour permettre aux
apprenants de mieux comprendre leurs leçons.

4. Théories Behavioristes

Encore appelées apprentissage programme, cette théorie consiste à décomposer la matière à

enseigner en unités élémentaires de connaissances, chacune faisant l’objet d’un exercice particulier.
Elle prolonge les études sur les reflexes conditionnés de type stimulus-réponse pour permettre à
l’élève de donner de bonnes réponses. Nous avons par exemple l’APC (Approche Par Compétences)
qui utilise le behaviorisme comme théorie d’apprentissage.

5. Théories épistémologiques

Sur le plan épistémologiques, différentes théories tentent d’expliquer comment les individus
construisent leurs connaissances, de la théorie du constructivisme sociale à celle du positivisme. Ces
théories s’intéressent à la manière dont les croyances, les valeurs et les expériences influencent la
construction des connaissances.
 6. Les théories sociales

En ce qui concerne les théories sociales, elles se penchent sur les relations entre les individus au sein
de la société en prenant en compte les facteurs tels que le pouvoir, la culture, l’identité et la
structure sociale. Ces théories cherchent à expliquer comment les individus interagissent, se
comportent et s’organisent en société.

7. Les théories sociocognitives

8. Les théories psycho-cognitives

Elles se préoccupent d’abord de l’évolution des processus cognitifs chez l’apprenant comme par
exemple, l’analyse, le raisonnement, la résolution des problèmes etc…Par ailleurs, elles mettent
l’accent sur les paramètres interactifs dans le groupe-classe. Relativement proche du mouvement
d’idées qui précède, elles insistent sur les aspects socialisés et contextuels de l’apprentissage

9. Les théories humanistes

Les théories humanistes prennent appui essentiellement sur la personne. Elles mettent en avant les
notions de soi, de liberté et d’autonomie. Dans ces théories, c’est l’apprenant qui doit mettre en
exergue sa liberté, sa volonté, et ses désirs d’acquérir des savoirs car l’enseignant ici ne joue qu’un
rôle facilitateur dans ses relations avec les élevés.

10. Les théories génétiques

Ces théories sont beaucoup plus fondées sur des concepts qui se développent principalement par
maturation au cours d’une série d’étapes. Ici, l’apprenant doit être capable d’utiliser les concepts
définis et de pouvoir établir un langage d’apprentissage à travers les connaissances acquises.

Ces théories sont notées chez Piaget et des psychologues généticiens dans la mesure où l’élève doit
faire entrer dans sa propre organisation cognitive les données du monde extérieur qui par la suite lui
permettra de traiter les nouvelles informations en fonction des connaissances acquises constituées
antérieures.

11. Les théories cognitives

La psychologie cognitive voit le jour d’origines diverses, tout à la fois dans le prolongement de la
psychologie animale, de la psychologie génétique, de la psychologie sociale, mais aussi de la
gestaltpsychologie, de la neuropsychologie et s’installe au cours des années 80 au travers des travaux
sur l’information.

Elle a pour but de viser à construire une connaissance de ce qui se passe dans la tête de l’individu
lorsque celui-ci pense. En particulier, elle tente d’élucider les mécanismes de recueil, de traitement,
de stockage, de structuration et d’utilisation de l’information.

Dans son prolongement se situent l’intelligence artificielle et les théories connexionnistes issues du
développement de la neurobiologie proposant des bases cérébrales aux grandes fonctions cognitives.
Toutefois, cette théorie joue un grand rôle dans l’apprentissage, car elle entretient la relation
enseignant-apprenant permettant ainsi à l’enseignant d’aider l’apprenant à identifier une stratégie
d’apprentissage qui lui convient, à adapter cette stratégie au contenu à apprendre et à transférer les
savoirs acquis dans une nouvelle situation.