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ENTREPREUNARIAT

FEMININ

Master 1 Management de
l’Innovation

INANI Matière : Entreprenariat

Nom du Prof : Vincent Lagarde


Marieme

Janvier 2024
I-Introduction

Au cours de la transition entre le XXe et le XXIe siècle, le rôle des femmes dans la société, au sein de
la famille et sur le marché du travail a subi des transformations significatives. L'évolution a été
marquée par l'intégration croissante des femmes sur le marché de l'emploi, une tendance autrefois
limitée à leurs engagements dans les tâches domestiques. En 2010, l'enquête sur l'emploi révélait que
la participation des femmes à la population active était de 47,7%, soulignant ainsi leur présence
croissante sur le marché du travail.

Cependant, bien que la motivation entrepreneuriale soit forte, tant chez les hommes que chez les
femmes, le paysage des chefs d'entreprise reste majoritairement masculin. Des obstacles subsistent et
entravent les femmes dans leurs projets de création d'entreprise. Dans ce contexte, les initiatives
gouvernementales visent à promouvoir et à dynamiser l'entrepreneuriat au féminin. En France, un plan
national de développement de l'entrepreneuriat féminin a été mis en place, avec pour objectif
d'augmenter de 10% le nombre de créatrices d'entreprise d'ici 2017. Bien que seulement un tiers des
créateurs d'entreprise soient des femmes, la France se positionne comme le quatrième pays le plus
développé au monde en matière d'entrepreneuriat féminin.

L'importance croissante de la recherche sur l'entrepreneuriat féminin au cours des dernières années a
généré une diversité d'opinions parmi les chercheurs. Face à l'absence de consensus général, il apparaît
judicieux de faire le point sur les idées des différents auteurs afin de mieux comprendre l'action
entrepreneuriale des femmes. Cette analyse s'avère d'autant plus nécessaire dans un contexte où
l'entrepreneuriat féminin est devenu une préoccupation centrale.
Dans le contexte de l'entrepreneuriat féminin, la problématique centrale réside dans la persistance
d'obstacles spécifiques de genre, entravant la pleine réalisation du potentiel entrepreneurial des
femmes. Comment surmonter les discriminations, les stéréotypes, et les barrières structurelles qui
limitent l'accès des femmes aux opportunités d'affaires, aux financements et aux réseaux
professionnels ? De quelle manière les mesures d'amélioration, telles que le mentorat et la
sensibilisation, peuvent-elles contribuer à créer un environnement propice à l'épanouissement des
entrepreneures féminines ?

• L’entrepreneuriat féminin :
Revue de littérature Selon Schumpeter (1928) l’entrepreneuriat n’est pas qu’une question de statut.
L’entrepreneur doit parvenir à détecter des inventions dans le but de les transformer en « objet »
acceptable par la société et par la société économique. Selon Timmons (1994), l’opportunité est
exploitée par des ressources contrôlées par l’entrepreneur. Il associe ainsi la notion d’entrepreneuriat à
celle de l’opportunité d’affaires. L’opportunité s’apprivoise, se détecte et se crée grâce notamment à la
créativité partie intégrante de l’entrepreneuriat.

Quant à Verstraete (2003), il relie le paradigme de la création d’une organisation à l’action


d’entreprendre : « l’entrepreneuriat est vu comme un phénomène conduisant à la création d’une
organisation impulsée par un ou plusieurs individus s’étant associés pour l’occasion ». L’auteur
distingue clairement le processus du phénomène organisationnel et s’intéresse davantage à ce dernier.
Il démontre que de multiples formes organisationnelles peuvent ainsi naître du phénomène
entrepreneurial (pas nécessairement une entreprise ou une firme). Verstraete et Fayolle (2005)
définissent l’entrepreneuriat de manière plus générale en y incorporant les quatre items comme suit : «
initiative portée par un individu (ou plusieurs individus s’associant pour l’occasion) construisant ou
saisissant une opportunité d’affaires (du moins ce qui est apprécié ou évalué comme tel), dont le profit
n’est pas forcément d’ordre pécuniaire, par l’impulsion d’une organisation pouvant faire naître une ou
plusieurs entités, et créant de la valeur nouvelle (plus forte dans le cas d’une innovation) pour des
parties prenantes auxquelles le projet s’adresse».
A• Types d’entreprenariat selon les parcours antérieurs des femmes

Bien souvent, chez les femmes rencontrées, plusieurs facteurs parmi ceux évoqués précédemment se
conjuguent pour aboutir à la décision de créer son entreprise. Même si chaque parcours entrepreneurial
est unique et relève d’une conjonction d’éléments à la fois extérieurs et propres aux femmes, il est
néanmoins possible d’identifier des « parcours types » de cheminement vers la création. Ces parcours
types renvoient à la fois à des trajectoires biographiques diverses et à des façons différentes de
concevoir l’entreprenariat.

a - La création-vocation

Pour ces femmes, la démarche entrepreneuriale s’est imposée de longue date, comme une évidence.
Elle a toujours constitué un « fil rouge », un objectif constant dans le cadre de leur parcours
professionnel. Ces femmes ont hérité de leur éducation ou de leur environnement familial une forte
Appétence pour l’entrepreneuriat, revendiquant le souhait d’être totalement libre de leurs choix et de
ne pas être soumises à la hiérarchie. Le choix de démarrer une entreprise représente pour elles une
valorisation personnelle et professionnelle, qu’elles définissent à travers l’autonomisation, la prise de
responsabilité, le pouvoir de décider de son sort, mais également l’affirmation de soi.

b - La création-émancipation

Ce type de démarche concerne avant tout les femmes dont le parcours professionnel antérieur a été
relativement stable et ascendant. Ce parcours a abouti à l’accumulation des compétences nécessaires
pour se mettre à son compte dans son secteur d’activité. Le déclic intervient lorsque les femmes ont le
sentiment d’être sous-utilisées dans l’organisation qui les emploie, de ne pas mettre suffisamment à
profit leurs compétences, et de ne pas être reconnues à leur juste valeur.

Il peut également survenir lorsque l’on se trouve confronté à des changements ou à une recomposition
de son environnement professionnel (changement de hiérarchie, évolution du contenu de sa fiche de
poste...) qui viennent modifier la donne antérieure, rendant l’emploi exercé moins attractif. Pour cette
catégorie de femmes, la création d’activité procède toujours d’une démarche très rationalisée ; leur
projet s’inscrit en continuité avec la formation et les expériences professionnelles passées.

c - La création-conciliation

Cette démarche concerne des femmes qui ont toujours privilégié la vie familiale (leur temps de travail
a souvent diminué au fur et à mesure de leurs grossesses et de l’arrivée des enfants), et qui estiment
que le cadre de l’emploi salarié ne permet pas d’obtenir un équilibre satisfaisant entre vie familiale et
vie professionnelle. Si ces femmes ne veulent pas sacrifier leur vie de famille, elles estiment cependant
que l’activité professionnelle est importante au plan de l’estime de soi et de la reconnaissance sociale,
et ne s’imaginent donc pas au foyer à temps plein. Avec l’avancée en âge – et donc en autonomie – de
leurs enfants, elles commencent à sentir le besoin de retrouver une activité plus importante à
l’extérieur du foyer, pour s’occuper mais surtout pour se sentir utiles aux autres.
Ce besoin « d’utilité sociale » se conjugue généralement à la volonté d’apporter un complément aux
ressources familiales. Il s’agit en effet pour ces femmes de protéger le foyer d’un éventuel accident
dans la carrière professionnelle de leur conjoint.

d - La création-nouveau départ

Ce type de création concerne des femmes qui ont donné, au cours de leur parcours antérieur, la
priorité à leur vie familiale. Elles ont consacré plusieurs années à l’éducation de leurs enfants ou
exercé une activité ne correspondant pas nécessairement à leurs aspirations personnelles, mais
proposant un cadre de travail adapté à la vie de famille (en termes d’horaires, de localisation
géographique par exemple).
Ces femmes ont cependant dû faire face un jour à un changement d’ordre professionnel
(restructuration du poste, licenciement) ou familial (autonomie des enfants, passage à la retraite du
conjoint), qui a constitué une rupture dans leur parcours de vie. Ce passage a été l’occasion d’un bilan,
d’une réflexion sur soi-même, et a débouché sur la volonté de se recentrer sur des envies et aspirations
profondes. La démarche d’entrepreneuriat résulte ainsi de la volonté de se lancer dans une activité
permettant de s’épanouir et de se réaliser personnellement. Fondée sur l’exercice professionnel d’une
passion ou d’un loisir, elle s’inscrit en rupture avec les activités professionnelles antérieures.

e - La création-nécessité

Pour ces femmes, la volonté d’entreprendre survient au terme d’un parcours professionnel antérieur
marqué par les ruptures et par les difficultés récurrentes à s’insérer dans un emploi stable et
suffisamment rémunérateur. Face à ces difficultés, la création d’activité est conçue comme la seule
solution pour conserver (ou acquérir) une activité professionnelle et un revenu. Créer répond à une
nécessité immédiate et ne constitue pas un projet sur le long terme : il s’agit de créer « faute de mieux
», provisoirement, le temps de trouver un emploi, ou le temps que le marché du travail redevienne
attractif, etc.
La nécessité de se créer une activité pour vivre pousse certaines femmes à envisager plusieurs projets
d’entrepreneuriat successifs, portant sur des thématiques différentes, généralement sans liens directs
avec leurs compétences ou centres d’intérêt.

B - Les freins et leviers à la concrétisation du projet

Une fois les femmes inscrites dans la démarche entrepreneuriale, un ensemble de facteurs, à la fois
endogènes et extérieurs à elles, vont se combiner pour influer sur la concrétisation de leur projet
(entendue ici comme le lancement effectif de l’entreprise, indépendamment de son succès, de sa
rentabilité, etc.). Ces facteurs peuvent être listés ainsi :
• L’environnement familial et amical de la femme concernée ;
• Sa formation et son parcours professionnel antérieur ;
• Sa personnalité (confiance en soi, sentiment d’efficacité ou de compétence, aversion au
risque) ;
• Ses projets familiaux ;
• Les projets professionnels de son conjoint ;
• L’accès aux financements et aux moyens matériels ;
• La nature et le contenu du projet lui-même.

Il est rare qu’un facteur permette, à lui seul, d’expliquer l’abandon ou la poursuite, par les femmes, du
processus entrepreneurial. Chacun des facteurs listés ci-dessus représente en fait un levier ou un frein
potentiel, qui, combiné à d’autres éléments, va déboucher sur la concrétisation, ou au contraire, sur
l’abandon du projet.

II-Typologie des difficultés ou obstacles dans l'entrepreneuriat féminin :


L'entrepreneuriat féminin fait face à divers obstacles, souvent spécifiques au genre. Parmi ces
difficultés, on peut citer la discrimination de genre, les stéréotypes sociaux, les préjugés liés aux
compétences entrepreneuriales des femmes, ainsi que des barrières structurelles telles que l'accès
limité aux financements, aux réseaux professionnels et aux opportunités d'affaires. Il est également
crucial de considérer les responsabilités familiales qui peuvent peser davantage sur les entrepreneures,
impactant leur capacité à consacrer du temps et de l'énergie à leur entreprise.
Difficultés rencontrées par les Femmes Entrepreneures

L'accès au financement :
Les femmes interrogées ont financé leurs projets de diverses manières. Seule une personne n'a pas eu
besoin de financement initial, lançant son projet avec des ressources personnelles. Celles ayant
emprunté ont souvent eu recours à leur réseau personnel, bien que certaines aient également rencontré
des difficultés auprès des institutions bancaires en raison de leur statut de femme. Il est notable que le
montant des emprunts demandés par les femmes est généralement inférieur à la moyenne des emprunts
masculins, ce qui peut influencer le taux de refus de crédits.

Conciliation vie professionnelle/vie personnelle :


La conciliation entre la vie professionnelle et personnelle émerge comme une grande difficulté. Les
femmes célibataires indiquent des difficultés à trouver cet équilibre, tandis que les femmes mariées
estiment que l'entrepreneuriat les rend plus flexibles pour gérer leur vie familiale. Cependant, toutes
les entrepreneures, indépendamment de leur situation familiale, mentionnent le manque de temps pour
elles-mêmes.

Les réseaux :
Les réseaux représentent une autre contrainte pour les entrepreneures. Une majorité affirme ne pas
appartenir à un réseau en raison du manque de temps, d'information et d'intérêt. Celles appartenant à
un réseau le considèrent comme un atout, mais la moitié des interviewées ne sont pas affiliées à un
réseau. Il est également intéressant de noter que l'appartenance à un réseau semble s'acquérir avec
l'expérience, les entrepreneures expérimentées étant plus enclines à participer à des réseaux.

Ces contraintes spécifiques à l'entrepreneuriat féminin montrent des difficultés dans l'accès au
financement, la gestion de la vie professionnelle et personnelle, ainsi que dans le réseautage. Bien que
ces défis soient présents, les femmes entrepreneures contribuent significativement à l'économie et à la
société, créant des emplois et apportant des innovations. Les qualités des dirigeantes, telles que les
relations humaines, l'esprit pratique et la clairvoyance, ressortent comme des atouts essentiels pour
réussir dans la création d'entreprise.
Obstacles rencontrés par les entrepreneures autochtones

Mesures d'amélioration :
L'analyse des dispositifs d'amélioration proposés révèle une pertinence certaine, en considérant les
défis spécifiques auxquels les femmes entrepreneures sont confrontées. Examinons ces dispositifs en
détail :

Communication Positive : Proposer une communication positive autour de l'entrepreneuriat est


pertinent. Mettre en avant les aspects positifs tout en reconnaissant les défis peut contribuer à changer
les perceptions et encourager davantage de femmes à entreprendre.

Éducation Entrepreneuriale : Introduire des modules d'entrepreneuriat dans l'éducation formelle, dès
le plus jeune âge, est une stratégie pertinente. Cela pourrait aider à façonner une mentalité
entrepreneuriale et à démystifier le processus entrepreneurial, rendant l'idée plus accessible aux jeunes
femmes.

Tutorat par la Chambre de Commerce : Instaurer un système de tutorat obligatoire par la Chambre
de Commerce est une recommandation judicieuse. Cela offre un soutien concret, des conseils pratiques
et une guidance continue aux femmes entrepreneures, contribuant ainsi à surmonter les difficultés
opérationnelles et stratégiques.

Allègement Fiscal : La réduction des taxes pour les créatrices d'entreprise au cours de leurs trois
premières années est une mesure pragmatique. Cette période initiale est souvent critique, et une
réduction fiscale pourrait stimuler la croissance des entreprises nouvellement créées.

En résumé, ces dispositifs semblent bien adaptés pour aborder les problématiques spécifiques aux
femmes entrepreneures. Cependant, leur succès dépendra de la mise en œuvre effective et de
l'engagement des parties prenantes, notamment du gouvernement, des établissements éducatifs et des
organismes de soutien aux entrepreneurs.

Analyse des dispositifs d'amélioration :

Les dispositifs d'amélioration tels que les programmes de mentorat et l'accent mis sur l'égalité des
sexes dans les réseaux d'affaires, la communication positive, l’éducation entrepreneurial et
l’allégement fiscal sont clairement pertinents. Cependant, ils ne doivent pas être considérés comme des
solutions universelles, car chaque entrepreneure peut faire face à des défis spécifiques. Il est donc
essentiel de maintenir une approche holistique et flexible pour s'adapter aux besoins variés des
entrepreneures.

III- Étude de cas

Cas illustratif :
Cette étude a été préalablement menée par un groupe de chercheurs, et les résultats ont été obtenus à
travers une approche qualitative. L'échantillon sélectionné pour cette enquête est constitué de femmes
entrepreneures. La méthodologie adoptée met en avant la présentation détaillée de chaque
entrepreneure, ainsi que des informations concernant son entreprise, telles que l'âge de la créatrice, le
nom de l'entreprise, et le secteur d'activité.

La démarche de collecte des données inclut également la constitution d'un profil socio-démographique
des entrepreneures, en catégorisant les informations selon l'année de création de l'entreprise, le statut
marital, la formation, les expériences professionnelles, et les facteurs motivationnels qui ont influencé
leur décision de créer une entreprise. Les principales difficultés rencontrées par les entrepreneures sont
abordées, notamment dans les domaines du financement, de la conciliation entre vie professionnelle et
vie personnelle, ainsi que de l'appartenance ou non à un réseau professionnel.

Un guide d'entretien a été élaboré pour garantir une approche cohérente dans les échanges avec les
femmes interviewées. La méthode des entretiens semi-directifs a été privilégiée afin de permettre aux
participantes de s'exprimer librement sur des thèmes préalablement définis, favorisant ainsi la richesse
et la diversité des réponses obtenues. Les entretiens, d'une durée moyenne de 2 heures, se sont
déroulés en face à face, principalement sur le lieu de travail des entrepreneures, éliminant ainsi celles
qui n'étaient pas encore actives professionnellement au moment de l'enquête.

Les entretiens ont été enregistrés intégralement et transcrits, assurant ainsi une précision dans l'analyse
des données recueillies. Cette méthodologie a pour objectif d'identifier et de comprendre les effets des
facteurs personnels, familiaux et professionnels sur le processus entrepreneurial des femmes chefs
d'entreprises, en tenant compte du contexte culturel et social dans lequel elles évoluent. Il est
important de souligner que cette étude n'a pas été réalisée par moi-même, mais par d'autres chercheurs.
Analyse des Résultats :

Les entreprises créées par les femmes entrepreneures proviennent de divers secteurs d'activité tels que
le soutien aux entreprises, le commerce, la restauration, la santé, le service aux ménages et la
construction.

L'âge :
L'âge des femmes entrepreneures, lors de la création de leur entreprise, varie entre 23 et 50 ans, avec
une moyenne d'âge de 32,7 ans. La moitié des entrepreneures ont lancé leur activité avant l'âge de 30
ans. Comparativement à la littérature, où l'âge moyen du projet entrepreneurial est de 39 ans pour les
femmes, cette étude révèle une tendance à la création d'entreprise à un âge plus précoce.

La Formation :
La majorité des femmes entrepreneures possède une formation universitaire, avec des diplômes allant
du niveau Bac à Bac+6. La fréquence des diplômes Bac+3 et au-delà témoigne de l'importance
accordée à la formation dans la préparation des entrepreneures aux défis de leur parcours
professionnel.

La Famille :
La situation familiale des femmes interrogées indique une majorité de femmes mariées ou en
concubinage, avec une minorité de femmes célibataires. Celles mariées ont en moyenne 2,33 enfants.
Une analyse croisée avec l'âge au moment de la création de l'entreprise pourrait révéler l'influence
potentielle du statut marital et du nombre d'enfants sur le démarrage de l'activité entrepreneuriale.

Facteurs Motivationnels :
Les facteurs motivationnels les plus fréquemment mentionnés par les entrepreneures comprennent le
besoin et l'envie de se réaliser, le désir d'indépendance, l'attrait pour l'entrepreneuriat et les défis, ainsi
que le confort financier. Ces motivations alignent les aspirations des femmes entrepreneures avec les
motifs classiquement observés dans la littérature entrepreneuriale.

En somme, cette analyse met en lumière la diversité des profils et des motivations parmi les femmes
entrepreneures, tout en soulignant des tendances intéressantes en termes d'âge, de formation, de
situation familiale, et de facteurs motivationnels. Ces résultats fournissent des insights précieux pour
comprendre les dynamiques de l'entrepreneuriat féminin et peuvent orienter des politiques de soutien
adaptées.
Conclusion :
En conclusion, Ces femmes font face à des difficultés spécifiques liées à l'accès au financement et à la
conciliation entre la vie professionnelle et la vie personnelle. Malgré l'évolution de l'image de la
femme, elle demeure souvent plus impliquée dans la vie familiale, notamment dans les tâches
ménagères et l'éducation des enfants. Les systèmes de garde d'enfants sont unanimement critiqués pour
leur inadaptation aux besoins des entrepreneures.

Par ailleurs, le réseautage semble être sous-exploité par les femmes entrepreneures, probablement en
raison d'un manque d'information et de temps. Les chercheurs s'accordent sur le fait que
l'entrepreneuriat féminin a des impacts économiques et sociaux significatifs, contribuant directement à
la croissance économique, à la création d'emplois et d'entreprises, à l'innovation, ainsi qu'aux
mutations structurelles, économiques et sociales. Certains considèrent même l'entrepreneuriat féminin
comme une réponse au chômage.

La première recommandation suggère une communication différente, mettant en avant les aspects
positifs de l'entrepreneuriat. Il est crucial de parler davantage des bénéfices personnels, économiques
et sociaux tout en reconnaissant les défis inhérents au métier. Cette approche vise à rassurer et
encourager particulièrement les femmes prudentes.

L'éducation entrepreneuriale apparaît comme un levier essentiel. Pour favoriser l'esprit d'entreprendre
dès le plus jeune âge, nous proposons la mise en place de modules d'entrepreneuriat dans les collèges,
lycées et universités. Ces modules pourraient être crédités en ECTS, voire devenir une option au
baccalauréat, offrant des points supplémentaires.

En vue d'accompagner les femmes porteuses de projets, nous suggérons la mise en place d'un système
de tutorat par la Chambre de Commerce de la Région. Ce tuteur aurait pour mission de conseiller,
accompagner et former les entrepreneures, avec un suivi régulier sur le lancement ou le
développement de leur projet.

Enfin, le gouvernement pourrait jouer un rôle crucial en réduisant les taxes imposées aux créatrices
d'entreprise au cours de leurs trois premières années, une période souvent critique pour la survie des
entreprises.
Bibliographie

https://revues.imist.ma/index.php/REMSES/article/view/5752/3694

https://theses.hal.science/tel-03609254/document

https://www.cairn.info/revue-recherche-sociale-2013-4-page-7.htm

Les freins et obstacles à l’entrepreneuriat féminin Benjamin Badia, Florence Brunet, Pauline Kertudo
Dans Recherche sociale 2013/4 (N° 208), pages 7 à 57

Chatgpt ( on lui posant des questions courtes et précises)

d’Andria, A., Gabarret, I., (2016), « Femmes et entrepreneurs : trente ans de recherches en
motivation entrepreneuriale féminine », Revue de l’Entrepreneuriat, Vol. 15, p.87-107.

Dama Dié, M., (2016), « Caractéristiques de l’entrepreneur et défaillance des entreprises de la


filière du livre au Cameroun », Revue de l’Entrepreneuriat, Vol. 15, p.283-309.

Datta, P. B., Gailey, R., (2012), « Empowering women through social entrepreneurship: case
study of a women's cooperative in India », Entrepreneurship: Theory and Practice, Vol. 36,
p.569-587

Duncan-Foster, D., (2016), « Women Entrepreneurs: Keys to successful Business


Development and Sustainability beyond five years », Walden University, sous la Direction de
Eric RIEDEL.

https://www.erudit.org/fr/revues/rf/2017-v30-n1-rf03181/1040979ar/

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