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élements du fonds de commerce :

Art L142-2

faisant partie d'un fonds de commerce : l'enseigne et le nom commercial, le droit au bail, la clientèle et
l'achalandage, le mobilier commercial, le matériel ou l'outillage servant à l'exploitation du fonds, les
brevets d'invention, les licences, les marques, les dessins et modèles industriels, et généralement les
droits de propriété intellectuelle qui y sont attachés.

Un clientéle designant traditionnellement les personnes liées contractuellement ou par un lien de


confiance au commercant la clientele induit une relation supposant une certaine stabilité, au contraire
l'achalandage ne concernerait qu'une clientele occasionnelle attire par l'emplacement du fonds , une
clientele de passage sans lien pérenne

Cass cmmerciale 31 mai 1988 :    essentiel

" il n'y a pas de fonds de commerce lorsqui'il n'ya pas ou lorsqui'il n' y a plus de clientèle qui s'y trouve
attachée

La clientèle doit être certaine et réelle CAD qu’elle ne peut pas être simplement potentielle ou
virtuelle. Une clientèle potentielle ne suffit pas à la création/existence d’un fonds de commerce.

A) Une clientèle réelle et certaine

pou reconnaitre l'existence d'un fonds de commerce la jurisprudence dans un arret de 27   
fév 1973 "exige une clientéle réelle et certaine "

Selon un arret de cass 1er civ 4 déc 2013

Au contraire si la clientéle est seulement potentiel il faut considérer que lfonds


nouvellement crée n' a pas encore commencé à etre exploité

B) clientèle personnelle

clientèle doit être personnel au commerçant. . Elle doit être réellement attiré par le fonds de
commerce CAD par la qualité des marchandises vendues ou des prestations de services proposés
par le commerçant, attirée par la notoriété du commerçant, conseil

Lorsque le commerce est situé dans un semble plus vaste    centre commercial gare
Selon un JP constante, le commerçant qui ne fait que bénéficier de la clientèle d’un autre n’est
pas titulaire d’un fonds de commerce (Cour de Cassation assemblée plénière 4 avril 1970),

si le magasin n'etaient ouvertes au public que les jours d'ouverture de centre commercial 
la question s'etait posée de savoir si la clientele qui venait s'approvisionner chez le
locataire lui appartenait ou appartenait au centre commercial en reponse dans un
célèbre arret bayait de la cour de cassation 24 AVR 1970    est considere que le preneur a
bail ne faisait que profiter de la clientele d'autrui celle de bailleur en l'espece la clientele
appartenait donc a celui qui avait la maitrise des horaires d'ouverture au public des lieux
de commercialite

mais la preuve contraire peut être rapporté et le commerçant peut démontrer malgré la
proximité d’un autre commerce, ou dans l’enceinte d’un commerce vaste il peut prouver
qu’une clientèle personnelle est attachée à son fonds de commerce.

La Cour de Cassation a assoupli cette JP dans un arrêt du 19 janvier 2005, elle a estimé que la
fixation par le centre commercial des heures d’ouvertures et fermetures ne constituent plus n
obstacle à l’existence d’un fonds de commerce.

la Cour de Cassation est revenu sur le critère quantitatif des prédominance de la clientèle
personnel

le caractère autonome de la clientèle aujourd'hui retenu comme seul condition à la caractérisation du


bail commercial

si les heures d'ouverture des boutiques sont conditionnes par celles du centre commercial    la
clientele appartient en principe à l'exploitant de ce dernier cette regle assoupli par la 3eme
chambre civile de la cour de cassation 19 mars 2003    il n''est désormais plus exigé que le
commerçant apporte la preuve de l'existence d'une clientéle propre le seul critère
prépondérant    étant sa liberté d'organisation et de gestion

Arret de 3eme chambre civ cour de cassation 9 juill 1979 la jurisprudence délaisser le critere
de clientele personnelle y substituant celui de l'autonomie de gestion du fonds de commerce

Le franchisé peut-il bénéficier des baux commerciaux ? La cour de cassation répond par la positive et
retient que même si le franchisé n'est pas propriétaire de la marque, la clientèle local n'existe que par le
fait des moyens mis en œuvre par le franchisé a ses risque et périls . La cour distingue la clientèle
nationale qui va être attiré par la notoriété du franchiseur et la clientèle local qui sera attaché du FC du
franchisé. => dans le cadre d'un contrat de franchise distingue la clientèle nationale et la clientèle locale.

franchise

Dans un arrêt du 27 mars 2002, la Cour de cassation ajoute deux éléments qui permettent de
reconnaître l'autonomie de la clientèle.

L'exploitant doit exercer l'activité à ses risques et périls et disposer des éléments constitutifs du fonds de
commerce.

Même s'il n'apporte pas la preuve de l'existence d'une clientèle propre, le franchisé peut se voir
reconnaître la propriété d'un fonds de commerce.

la clientele peut etre double

arret : que si une clientèle est attachée au plan national à la notoriété de la marque du
franchiseur, la clientèle locale n’existe que par les moyens mis en oeuvre par les franchisés a ses
risques et périls Ces éléments sont les éléments corporels de son fonds de commerce. En clair,
même si le commerçant franchisé n’est pas propriétaires de la marque, il est tout de même
titulaire de la clientèle qui est créé par son activité

orga relativement libre et que les charges sont directement supportees par le commerçant
l'existence d'une clientele personnelle au distributeur est recounnue

Cour de cassation, chambre commerciale, 21 mars 1995

De la même manière, une station-service n'a pas systématiquement de clientèle personnelle. Il s'agit de
la clientèle de la compagnie pétrolière qui est souvent préexistante à l'ouverture de la station au public

Le statut des baux commerciaux s’applique aux locaux stables et permanents dans lesquels
est exploité un fonds de commerce ou assimilé (artisanal), ces fonds se caractérisant de
clientèle propre au commerçant/artisan.

Ainsi en situation de dépendance pour bénéficier de son statut, le principe est qu’il suffit que
le commerçant ait une clientèle autre que celle du fonds dont il dépend (clientèle
personnelle) et ne doit pas être soumis à des contraintes incompatibles avec le principe
d’autonomie de gestion.

Dans un arrêt du 25 mars 2014 (n° 12-35295), un bailleur contestait l’exploitation d’un fonds de
commerce de club de sport par un preneur, estimant que la clientèle appartenait à l’association de
Taekwondo qui se réunissait dans les lieux. La Cour de cassation a retenu que le nom du preneur
apparaissait sur les affiches et le site Internet du club, que celui-ci avait financé les aménagements de la
salle et qu’il jouait un rôle essentiel dans l’exploitation de la salle de sport. Le preneur disposait donc bien
d’une clientèle propre distincte de celle de l’association

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