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Le grafcet est un outil de description normalisé qui permet de représenter graphiquement le Systèmes physiques chargés de constituer des éléments d'interface entre les actionneurs et la partie
fonctionnement d’un système automatisé. Cet un outil simple mais extrêmement puissant permet les commande. (ex : relais, contacteurs, distributeurs, etc.)
représentations fonctionnelles, opérationnelles et technologiques de la plupart des automatismes
industriels. 2.6. ACTIONNEURS
Remarque : les appellations Sequential Function Chart (SFC) ou Chart utilisées par certains logiciels
(PL7-2, Orphée, S5, etc.) correspondent au Grafcet. Systèmes physiques qui effectuent les actions (ex : moteurs, vérins, électrovannes, etc.)
L'acronyme grafcet signifie : GRAphe Fonctionnel de Commande Etape Transition. La description du fonctionnement d'un automatisme logique peut être représentée graphiquement par
Le grafcet est un outil graphique de description du comportement attendu de la Partie Commande. Il un ensemble :
décrit les relations à travers la frontière d'isolement de la Partie Commande et de la Partie Opérative – d'étapes auxquelles sont associées des actions ;
d'un système automatisé. L'établissement d'un grafcet suppose la définition préalable : – de transitions auxquelles sont associées des réceptivités ;
– du système ; – de liaisons (ou arcs) orientées.
– de la frontière PO-PC, spécifiant la Partie Commande ;
– des Entrées et des Sorties de la Partie Commande. Un tel ensemble (GRAPHE ou DIAGRAMME) est appelé grafcet.
2.1. DESCRIPTION
Système physique permettant un dialogue (échange d'informations) entre l'homme et la machine. Elle
est constituée de boutons poussoirs, interrupteurs, commutateurs, claviers, voyants lumineux, écrans
de visualisation, imprimantes, etc.
Sur un grafcet on peut rencontrer différents types d’étapes : Certaines actions associées à des étapes peuvent être conditionnées par des contraintes externes ou
internes. L'ordre émis peut être :
– soumis à un retard, noté D (Delay ) ;
– d'une durée limitée, noté L (Limited) ;
– fugitif, noté P (Ponctual) ;
– maintenu actif, noté S (Set) ;
– désactivé, noté R (Reset).
d(a+e)
Action conditionnelle :
10 MONTER MONTER=1 si X10 est active et si d.(a+e)=1
4.2. ACTIONS ASSOCIEES A L'ETAPE
Les actions peuvent être de natures diverses, le rectangle peut avoir des dimensions quelconques et
comporter plusieurs actions.
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5. REGLES D'EVOLUTION
Règle N°1 :
La réceptivité est vraie lorsque la La réceptivité est vraie La réceptivité est vraie lorsque
valeur du compteur C = 10. lorsque le capteur pp1 est l'étape numéro 1 du grafcet Règle N°2 :
actif. G1C est active
Une transition est soit validée, soit non validée. Elle est validée lorsque toutes les étapes
immédiatement précédentes sont actives. Elle ne peut être franchie que lorsqu'elle est validée, et que
Il existe deux cas particuliers : la réceptivité associée à la transition est vraie.
• Temporisation : Pour faire intervenir le temps dans une
réceptivité, il suffit d'indiquer après le repère "t" son origine et sa Règle N°3 :
durée. L'origine sera l'instant de début de l'activation de l'étape
déclenchante. Le franchissement d'une transition entraîne l'activation simultanée de toutes les étapes
immédiatement suivantes et la désactivation de toutes les étapes immédiatement précédentes.
T1/X5/2s La notation T1/X5/2s signifie que la réceptivité sera vraie 2 secondes
après l'activation de l'étape repérée 5. La base de temps par défaut est
la seconde. Les autres bases de temps sont des multiples ou des sous
multiples de la seconde (1/100 s, 1/10 s, minute, heure, jour, année).
Règle N°5 :
4.4. LIAISONS ORIENTEES Si au cours du fonctionnement, une même étape doit être activée et désactivée simultanément, elle
reste active. (Hors programme)
Les liaisons indiquent les voies d'évolution du grafcet. Dans le cas général, les liaisons qui se font du Remarque : la durée de franchissement d'une transition ne peut jamais être rigoureusement nulle,
haut vers le bas ne comportent pas de flèche. Dans les autres cas, on peut utiliser des flèches pour même si d'après les règles 3 et 4, elle peut être rendue aussi petite que possible. Il en est de même de
préciser l'évolution du grafcet en cas de risque de confusion. la durée d'activation d'une étape. La durée d'activation minimale d'une étape est équivalente à un
temps de cycle d'automate (tc), soit tc = 10 ms. La règle 5 se rencontre très rarement.
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Pour réaliser certaines actions plusieurs fois, on utilise un compteur (c0) : 7.1. SEQUENCE UNIQUE OU BRANCHE
– on passe par une première étape de mise à zéro du compteur c0 ;
– on effectue les différentes actions Structure composée d'une suite d'étapes et de transitions pouvant être activées ou désactivées les unes
– on procède ensuite à l’incrémentation (c0 = c0+1); après les autres. (Voir exercice 1 : Usine de produits agro-alimentaire et exercice 2 : Installation de
– on teste si le compteur a atteint sa valeur finale. dosage.)
0 Rc0 A l’issue d’une étape, on a le choix entre plusieurs séquences possibles. Ce choix est fonction des
différentes transitions correspondant aux réceptivités des étapes. Une transition ne peut représenter
qu'une et une seule possibilité d'évolution. A chaque possibilité d'évolution correspond une transition.
PC.Fdch.Dcy.Auto.Atu C’est une structure de type OU.
4 MONTER
7 GAUCHE
7.2.2. FIN DE SELECTION DE SEQUENCE
PC
8 +c0
c0=3 c0<>3
8. CONCLUSIONS
7.3.2. FIN DE SEQUENCES SIMULTANEES
" Pour franchir une transition, il faut que :
————————————————————————————————————————
————————————————————————————————————————
" Le franchissement d'une transition entraîne simultanément :
————————————————————————————————————————
————————————————————————————————————————
" Un grafcet n'est que le reflet de la pensée de l'automaticien :
7.4. SAUT DE PHASE
————————————————————————————————————————
On distingue le saut avant : si (condition) alors sinon
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(Voir exercice 5 : Mobile).
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9. EXERCICES
Dans une usine de produits agroalimentaires une partie du processus de traitement d’un produit
consiste à doser une certaine quantité d’un liquide visqueux pour la porter à une température
prédéterminée à θ°C.
L’électrovanne EV1 autorise le remplissage du bac doseur A jusqu’à une valeur pré affichée P1 du
système de pesée.
Lorsque P1 est atteint, EV1 interrompt le remplissage et EV2 autorise le transvasement du liquide du
bac vers le ballon de chauffe B. A la fin du transvasement, information P0, le circuit de chauffe RC et
le moteur de brassage MB sont alimentés.
Le dessin ci-dessous représente une installation de mélange et de dosage de produits liquides. Cette
installation comprend :
– un réservoir doseur M avec pompe et électrovanne de remplissage. Une électrovanne A en assure
la vidange ;
– une cuve T avec un circuit de réchauffage commandé par une électrovanne C ;
– un circuit de refroidissement avec son électrovanne D.
Dans une industrie de produits verriers, la fabrication de la gamme des produits impose deux types de
mélanges M1 et M2 à partir de trois produits de base A, B et C.
Trois trémies contenant chacune un des produits de base A, B ou C déversent successivement sur un
tapis roulant T, la quantité de produit correspondant au mélange demandé. Cette quantité est réglée
par le temps d’ouverture de la trappe de vidange de chaque trémie qui est commandé respectivement
par les dispositifs CTA, CTB et CTC.
Mélange M1 : il est composé des produits A et C avec des quantités correspondant à une ouverture
des trappes durant 10 secondes pour A et 15 secondes pour C.
Mélange M2 : il est composé des produits A et B avec des quantités correspondant à une ouverture
des trappes durant 10 secondes pour A et 15 secondes pour B.
Le tapis T transporte vers la gauche les produits A et C pour les déverser dans la benne BE1, et vers
la droite les produits A et B pour les déverser dans la benne BE2.
Après la sélection d’un mélange (appui sur bouton SM1 ou SM2) et le contrôle de la présence de la
benne concernée (SBE1 ou SBE2), le tapis démarre vers la gauche (MTG) ou vers la droite (MTD).
Au bout de 15 secondes chaque trémie déverse, successivement, le produit contenu pendant le temps
prédéterminé.
Après la fermeture de la trappe de la dernière trémie concernée par le mélange, le tapis fonctionne
encore durant 10 secondes, temps nécessaire pour terminer l’évacuation des produits.
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Les manutentions dans un magasin sont assurées par deux chariots automatisés. Des contraintes de
déchargement imposent le contrôle de leurs déplacements.
Les deux chariots automatisés CM1 et CM2 assurent les manutentions entre :
– un quai A et un quai B pour le chariot CM1 ;
– le quai A et un quai C pour le chariot CM2.
La présence du chariot CM1 est contrôlée en A par le capteur SA1, en B par le capteur SB1. La
présence du chariot CM2 est contrôlée en A par le capteur SA2, en C par le capteur SC2.
Les chariots partent en même temps du quai A, mais CM2 ne peut repartir du quai C que lorsque
CM1 est revenu en A. Le départ simultané est autorisé par une action sur Dcy, si les chariots sont
présents en A.
Pour simplifier l’étude, seuls les mouvements des chariots sont pris en compte :
– ALLER1 et RETOUR1 pour le chariot 1 ;
– ALLER2 et RETOUR2 pour le chariot 2.
Un mobile peut décrire suivant l’information qu’il aura reçue soit le cycle en L complet ci-dessous,
soit seulement l’aller retour DR-GA.
Cycle 1 : A→B → C →B → A
Cycle 2 : A→B → A