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STRUCTURE INTERPRETATION
9
Une étape se représente par un carré identifié par un repère alphanumérique.
10
L’entrée est figurée à la partie supérieure et la sortie à la partie inférieure de chaque symbole d’étape.
11
Pour indiquer les étapes actives à un instant donné, un point peut être placé dans la partie inférieure des symboles
des étapes concernées.
L’ensemble des étapes actives d’un GRAFCET à un instant donné définit la situation de ce GRAFCET à l’instant
considéré.
2.1.2. Les étapes initiales.
Les étapes initiales se représentent par un double carré.
12 Elles indiquent les étapes qui sont actives au début du fonctionnement (situation initiale).
13 16
Remarque : la norme déconseille les
représentations telles qu’effectuées ci-
contre pour les étapes 14, 16 ou 17.
14 17
15
Plusieurs actions associées à une même étape peuvent être disposées de différentes façons sans que cette
représentation implique une priorité entre ces actions.
22
Exemple: La transition (1) est validée par l’activité
(1) de l’étape amont 22, et activera lors de son
franchissement l’étape aval 23.
23
Lorsque plusieurs étapes sont reliées à une même transition, les liaisons orientées d’entrée et/ou de sortie de ces étapes sont
regroupées en amont ou en aval par le symbole de synchronisation représenté par deux traits parallèles horizontaux.
24 Ici, la transition (3) est validée par l’activité de l’étape amont 24. Lors de son
(3) franchissement elle activera simultanément les étapes aval 25, 26 et 27, et
désactivera toujours simultanément l’étape 24.
25 26 27
(7) (ph+pb).pg
informations
ph: position haute
pb: position basse
pd: position droite
pg: position gauche
(8) =1
La notation « =1 » associée à une transition indique une réceptivité toujours vraie.
Les notations et , non booléennes (front montant et front descendant) indiquent la prise en compte des changements d’état
(9) a (10) (a.b) (11) a+ b
de variables.
La durée de l’impulsion correspondant au front montant ou descendant est liée à la technologie employée pour la commande.
2.1.6. Les liaisons orientées.
Les liaisons orientées relient les étapes aux transitions et les transitions aux étapes. Elles indiquent les voies d’évolution.
Les liaisons orientées se représentent par des lignes horizontales ou verticales. Par convention, le sens des évolutions
s’effectue toujours du haut vers le bas. Des flèches doivent être utilisées lorsque cette convention n’est pas respectée ou
éventuellement lorsque leur présence peut apporter une meilleure compréhension sur le sens des évolutions.
Etape 40
40 page 1
(12)
Etape 41
41
page 2
page 1 page 2
Pour une meilleure lisibilité éviter de couper la liaison étape-transition de façon à mettre en évidence toutes les transitions
validées par une même étape.
2.2. Les règles.
2.2.1. Règles de syntaxe.
L’alternance étape-transition et transition-étape doit toujours être respectée quelle que soit la séquence parcourue.
Deux étapes ou deux transitions ne doivent jamais être reliées par une liaison orientée. La liaison orientée relie
obligatoirement une étape à une transition ou une transition à une étape.
2.2.2. Règles d’évolution.
Situation initiale (règle 1).
La situation initiale d’un GRAFCET caractérise le comportement initial de la P.C. vis-à-vis de la P.O., de l’opérateur
et/ou des éléments extérieurs. Elle correspond aux étapes actives au début du fonctionnement. Elle traduit
généralement un comportement de repos.
Franchissement d’une transition (règle 2).
Une transition est dite validée lorsque toutes les étapes immédiatement précédentes reliées à cette transition sont
actives.
Le franchissement d’une transition se produit :
lorsque la transition est validée,
et que la réceptivité associée à cette transition est vraie.
Lorsque ces deux conditions sont réunies, la transition devient franchissable et est alors obligatoirement franchie.
Evolution des étapes actives (règle 3).
Le franchissement d’une transition entraîne simultanément l’activation de toutes les étapes immédiatement suivantes
et la désactivation de toutes les étapes immédiatement précédentes.
Evolutions simultanées (règle 4).
Plusieurs transitions simultanément franchissables sont simultanément franchies.
Cette règle de franchissement simultané permet notamment de décomposer un GRAFCET en plusieurs diagrammes, tout en
assurant de façon rigoureuse leur synchronisation. Dans ce cas, il est indispensable de faire intervenir dans les réceptivités
les états actifs des étapes.
La variable d’étape « Xi » représente l’état de l’étape « i » :
Xi=1 et Xi =0 lorsque l’étape « i » est active;
Xi=0 et Xi =1 lorsque l’étape « i » est inactive.
Afin de bien mettre en évidence les franchissements qui doivent s’effectuer simultanément, il est recommandé de repérer les
transitions concernées par un astérisque.
42 44
*(13) h.X44 *(14) h.X42
43 45
46 La transition (15) est non validée car 46 L’étape amont 46 est active,
l’étape amont 46 est inactive. donc la transition (15) est
(15) a.(b+c) L’état logique (0 ou 1) de la (15) a.(b+c) validée, mais elle n’est pas
47 réceptivité associée à cette 47 franchissable car la réceptivité
transition est sans influence. associée à cette transition
avec a.(b+c) = 0 ou 1 avec a.(b+c) = 0 « a.(b+c) » est fausse.
Transition franchissable. Transition franchie.
A partir de la situation précédente, la Le franchissement de
46 transition (15) devient franchissable dès que
46 la transition (15)
(15) a.(b+c) la réceptivité associée à cette transition (15) a.(b+c) provoque
47 « a.(b+c) » est vraie. Elle est alors 47 simultanément la
immédiatement et obligatoirement franchie. désactivation de
l’étape amont 46 et
avec a.(b+c) = 1 La représentation ci-contre ne correspond avec a.(b+c) = 1
l’activation de l’étape
donc pas à un état véritable du système.
aval 47.
Le franchissement de la
48 49 50 A partir de la situation précédente, la 48 49 50 transition (16) provoque
transition (16) devient franchissable dès
simultanément la
que la réceptivité associée à cette
(16) a+b.c transition « a+b.c » est vraie. Elle est (16) a+b.c désactivation des étapes
amont 48, 49 et 50 et
alors immédiatement et obligatoirement
l’activation des étapes aval
51 52 franchie. 51 52 51 et 52.
La représentation ci-contre ne
correspond donc pas à un état
avec a+b.c = 1 avec a+b.c = 1
véritable du système.
3. Structures de base.
L’énumération suivante n’est pas exhaustive.
3.1. Séquence.
53 ACTION E Une séquence linéaire est composée d’une suite d’étapes qui peuvent être activées les
unes après les autres.
fin d'action E Dans cette structure chaque étape n’est suivie que par une transition et chaque transition
54 ACTION H n’est validée que par une seule étape.
Une séquence sera dite active si au moins une de ses étapes est active. Elle est
a.b dite inactive si toutes ses étapes sont inactives.
55 ACTION G
(fin d'action G).b
3.2. Sélection de séquence. 56
Une sélection de séquence est un choix d’évolution entre plusieurs séquences à partir d’une
étape. a f g
Cette évolution peut aussi avoir lieu à partir de plusieurs étapes. 57 58 59
Elle se représente graphiquement par autant de transitions validées en même temps qu’il 60 61
peut y avoir d’évolutions possibles.
S’il est souhaité ne sélectionner qu’une seule évolution, il est indispensable que toutes les
réceptivités associées aux transitions validées en même temps soient exclusives, c’est à
dire ne pouvant pas être vraie simultanément. g h
Cette exclusion peut être : 62 63
soit d’ordre physique (incompatibilité mécanique ou temporelle) ;
soit d’ordre logique dans l’écriture des réceptivités.
Ici, les réceptivités sont logiquement exclusives et en conséquence si « a » et « b »
64 sont vraies au moment où les transitions (17) et (18) sont validées, aucune des
deux transitions ne pourra être franchie.
Ici, la priorité est donnée à la transition (19) ce qui lui permet de pouvoir être
67 franchie lorsque « a » et « b » sont vraies en même temps.
70 ACTION E
(21) f.e (22) f.e Le saut d’étape permet de sauter une ou plusieurs étapes
lorsque, par exemple, les actions associées à ces étapes
71 ACTION G deviennent inutiles.
k
A partir de l’étape 70, il y aura saut de l’étape 70 à l’étape
72 ACTION H 73 par le franchissement de la transition (21) lorsque la
(23) n réceptivité qui lui est associée « f.e » sera vraie.
73 ACTION J
(25) 76 ACTION M
78 78
(28) h
*(26) h *(27) h
79 80 79 80
Forme interprétée. Forme structurale équivalente.
Le mode de fonctionnement interprété vu ci-dessus doit être utilisé avec prudence car la plus grande difficulté réside dans
la spécification correcte de la façon dont il se termine.
La règle 4 d’évolution relative aux évolutions simultanées permet en particulier le franchissement simultané de plusieurs
transitions validées par des étapes situées dans des graphes différents d’un même GRAFCET.
81 83
*(29) h.X83 *(30) h.X81
82 84
Forme interprétée.
Ici, la règle 4 d’évolution exclue toute ambiguïté quant à la possibilité du franchissement de la transition (29) avant
la transition (30) ou réciproquement.
81 83
(31) h
82 84
Dans la forme structurale équivalente représentée dans un même GRAFCET donné sur le graphe ci-dessus, la
transition commune (31) permet l’évolution simultanée.
3.6. Etapes et transitions, sources ou puits.
3.6.1. Etape source.
35 85
On appelle « étape source » une étape non reliée à une transition amont.
Elle ne peut être active que si elle est initiale ou que si elle est soumise à un ordre de forçage provenant d’un GRAFCET
de niveau hiérarchique supérieur.
3.6.2. Etape puits.
86
On appelle « étape puits » une étape non reliée à une transition aval.
Elle ne peut être désactivée que si elle est soumise à un ordre de forçage provenant d’un GRAFCET de niveau
hiérarchique supérieur.
Une étape peut être à la fois source et puits. Seul un ordre de forçage provenant d’un GRAFCET de niveau hiérarchique
supérieur pourra lui permettre de changer d’état.
De telles étapes peuvent correspondre à des comportements ou à des changements de comportements intégrés à des modes
de marche ou à des actions de surveillance.
87 COMPORTEMENT A SI défaut 1
COMPORTEMENT B SI défaut 2
88 COMPORTEMENT C SI défaut 3
COMPORTEMENT D SI défaut 4
On appelle transition puits une transition non reliée à une étape aval. b
3.7. Macro-étapes.
L’expérience industrielle montre que l’utilisation du GRAFCET contribue à améliorer les descriptions des spécifications
fonctionnelles auxquelles doit répondre la P.C. d’un ensemble automatisé.
De plus, ces descriptions peuvent être représentées à plusieurs niveaux successifs de détails en commençant par une « macro-
représentation » exprimant globalement la fonction à remplir sans se soucier de tous les détails superflus à ce niveau de
description et qui seront décrits dans une analyse plus fine. La représentation structurale de l’ensemble sera donc renforcée,
facilitant ainsi la compréhension dynamique directe.
Le concept de « macro-étape » permet des descriptions par affinements successifs tout en restant compatible avec les
définitions et l’esprit du GRAFCET.
Une macro-étape ME est l’unique représentation d’un ensemble unique d’étapes et de transition nommée « expansion
de ME ».
E1 Une macro-étape n’est pas une étape au sens du GRAFCET mais une
représentation d’un diagramme du GRAFCET auquel elle appartient.
L’expansion de la macro-étape peut toujours s’insérer à la place du
symbole de macro-étape.
Structure
M1 de type L’expansion de la macro-étape Mi commence par une seule étape
GRAFCET d’entrée notée Ei et se termine par une seule étape de sortie notée Si.
(m1) fin M1 Ces deux étapes représentent les seuls liens possibles avec le
GRAFCET auquel appartient la macro-étape.
S1 Une expansion peut comporter une ou plusieurs étapes initiales.
Une macro-étape sera dite « active » si au moins une étape de
l’expansion de la macro-étape est active.
Par extension on notera Xmj la variable d’équivalence booléenne de la macro-étape j, Xmj = Xi avec {étape i}
expansion de Mj.
La notation de l’activité par un point se fait de la manière suivante:
E1 E1
Structure
Structure
de type
M1 de type M1 GRAFCET
GRAFCET
(actif)
(m1) fin M1 (m1) fin M1
S1 S1
F/GP4
GRAFCET
partiel 4
NH3
91 94
a X92
92 'TACHE T1' 95
X96.b
93
96
GRAFCET Principal
X92
GRAFCET de
la tâche T1
4.5.3. Règles.
Les couplages entre l’étape de la tâche et son graphe sont ici explicites.
Ces couplages peuvent s’effectuer par l’intermédiaire :
soit de situations, cas le plus fréquent de l’exemple ci-dessus ;
soit d’ordre, exemple ci-dessous.
91 94
a DT1
92 DT1 95
FT1.b
93
96 FT1
ACTIONS INTERNES
DT1
DT1: Début Tâche 1
FT1 : Fin Tâche 1
ACTIONS INTERNES
GRAFCET Principal
DT1: Début Tâche 1
FT1 : Fin Tâche 1
GRAFCET de
la tâche T1
5. Représentations des actions.
5.1. Introduction.
Les « actions », « commandes » ou « ordres » les plus courants associés à une étape sont définis dans les normes,
comparativement à la durée d’activation de cette étape. Ce paragraphe étudie les relations entre ces actions et les sorties
du modèle ainsi que l’apport de « fonctions opératives associées » permettant des traitements logiques complémentaires.
5.2. Représentations graphiques normalisées des actions.
Les actions associées à une étape sont inscrites dans un rectangle d’action de façon à mettre en évidence ce qui s’exécute à
un instant donné lorsque cette étape est active.
Dans un nombre important d’applications, ces actions concerneront la commande d’actionneurs mécaniques ou électriques
(vérins, moteurs, ...) ou la commande de fonctions auxiliaires d’automatismes (comptage, temporisation, ...).
Mais les actions peuvent également décrire les liens avec les tâches confiées à d’autres systèmes logiques, voire même à des
systèmes analogiques tels que des boucles de régulation.
Les outils de description spécifiques d’une technologie déterminée, tels que les chronogrammes, les organigrammes pour
les tâches informatiques, les fonctions de transfert ou les équations d’état pour les tâches analogiques pourront être utilisés
pour décrire séparément chacune des tâches.
31 a b c
La norme spécifie une représentation générale des ordres ou des actions qui doivent s’exécuter :
La section « a » contient une (ou une combinaison de) lettre symbole décrivant les caractéristiques logiques
d’association de la sortie à l’activité de l’étape.
Lettres symboles de la section « a » La section « a » n’est spécifiée que si nécessaire.
C Action conditionnelle Si la section « a » n’est pas renseignée l’action correspondante est
D Action retardée dite continue.
L Action limitée dans le temps Lorsqu’une combinaison de lettres est utilisée, l’ordre normal de
P Action impulsionnelle lecture en détermine le sens (exemple: DSL indique que la sortie sera
S Début d’action mémorisée retardée, ensuite mémorisée et enfin limitée à la durée spécifiée).
R Fin d’action mémorisée
La section « b » contient la déclaration symbolique ou littérale décrivant l’action.
La section « c » indique le repère de référence du signal de fin d’exécution correspondant.
5.3. Cas des actions « conditionnelles ».
Une action conditionnelle est une action dont l’exécution est soumise à une condition logique.
Cette condition peut être, une variable d’entrée, une variable d’étape ou le résultat booléen d’une combinaison de plusieurs
de ces variables.
Représentations équivalentes :
g g g d g d
35 ACTION B si d 35 C ACTION B si d 35 ACTION B 35 C ACTION B
t t t t
Suivant la place disponible, la condition logique peut être indiquée à l’intérieur ou à l’extérieur du rectangle d’action. Dans
le cas d’une représentation à l’extérieur du rectangle d’action, la condition logique est en relation avec un tiret situé à la
partie supérieure du rectangle.
La lettre symbole « C » permet de préciser, si nécessaire, le caractère conditionnel de cette action.
5.4. Annotations de la dépendance du temps.
5.4.1. Opérateur à retards normalisé.
En
En t1 t2 Sn
Sn t1 t2 t
Dans le cas d’une représentation normalisée du GRAFCET, la locution « t1/Xn/t2 » prend la valeur logique « 1 » dès que
« t1 » secondes se sont écoulées depuis le début d’activité de l’étape « Xn ». Elle ne reprend la valeur logique « 0 » que « t2 »
secondes après la désactivation de l’étape « Xn ». L’utilisation de cette locution suppose donc une fonction opérative
associée de type « opérateur à retards » liée au GRAFCET par les variables suivantes :
une sortie implicite « Xn » du GRAFCET considéré, correspondant à l’entrée « En » de l’opérateur à retards associé ;
une sortie « Sn » de cet opérateur correspondant à l’entrée « t1/Xn/t2 » du même GRAFCET.
5.4.2. Application au GRAFCET : actions retardées ou limitées dans le temps.
Les actions retardées ou limitées dans le temps sont des cas particuliers d’actions conditionnelles où le temps intervient
comme condition logique. Ces actions sont très fréquemment rencontrées dans de nombreuses applications et font appel à
des « fonctions opératives associées » utilisant des « opérateurs à retards ».
Représentations explicites globales :
36 D ACTION E D=3s
L ACTION F L=2s
k
La lettre symbole « D » (Delayes action) est utilisée pour spécifier une action retardée par rapport à l’activation de l’étape
à laquelle elle est associée. La valeur choisie sera indiquée dans l’unité de temps choisie.
De même, la lettre symbole « L » (time Limited action) décrit une action dont la durée est limitée dans le temps. La valeur
choisie sera indiquée dans l’unité de temps choisie.
Les représentations utilisées sur la figure ci-avant, spécifient que la sortie « ACTION E » sera retardée de 3 secondes et la
sortie « ACTION F » limitée à 2 secondes, à partir de l’activation de l’étape 36.
Représentations équivalentes explicites utilisant des opérateurs à retards :
Le recours à des fonctions opératives associées « opérateurs à retards » complète la description du modèle GRAFCET en
introduisant des entrées et des sorties supplémentaires utilisant les notations littérales normalisées « 3s/X36 » et « 2s/X36 ».
Comportement équivalent avec des opérateurs à retards décrits dans les réceptivités :
Les fonctions opératives associées, opérateurs à
retards, sont décrites ici dans les réceptivités de
37 39 ACTION F manière à faire évoluer la situation du GRAFCET en
fonction des retards souhaités. L’expiration du temps
(3s/X37)+k (2s/X39)+k fixé, respectivement 2 et 3 secondes, provoque le
franchissement des transitions correspondantes.
38 ACTION E 40
k
5.5. Cas des actions « impulsionnelles ».
Les actions impulsionnelles sont des actions temporisées de durée très petite dont la valeur est sans importance, mais
suffisante a priori pour obtenir l’effet souhaité.
La description spécifiée par le GRAFCET ci-contre précise que la sortie
« ACTION F » sera impulsionnelle lors de l’activation de l’étape 41.
41 P ACTION F
5.6. Cas des actions « mémorisée »
Pour qu’une action reste maintenue lorsque l’étape qui la commandée vient à être désactivée, il faut utiliser une action
mémorisée, ce qui est alors spécifiée par les lettres symboles de début d’action mémorisée « S » (Set) et de fin d’action
mémorisée « R » (Reset) qui seront précisées dans les étapes correspondantes.
Le GRAFCET de la figure ci-contre spécifie que la sortie « ACTION H » doit commencer dès l’activation de l’étape 42 et
doit cesser dès l’activation de l’étape 44.
42 S H
g
43
t
44 R H
b
La fonction opérative associée « mémoire » a pour entrées les sorties du modèle GRAFCET : la commande de début
d’ACTION H (Set) et l’ordre de fin d’ACTION H (Reset). Ces commandes peuvent être continues, retardées, limitées
dans le temps ou impulsionnelles.
La sortie « ACTION H » est le résultat de la
X42 S ACTION H
description complète graphique du modèle GRAFCET
X44 R et de la fonction opérative associée « mémoire ».
45 45
k
k
46 S ACTION H
46 ACTION H ACTION R
ACTION R
g
g
47 ACTION H ACTION N
47 ACTION N
t
t
48 48 ACTION H
f f
49 R ACTION H 49
d d
45
La même action peut être maintenue pendant la durée de
k
plusieurs étapes, il suffit pour cela de la répéter dans toutes
les étapes concernées afin d’assurer la continuité de la
46 ACTION R 50 ACTION H
commande de cette action.
g
47 ACTION N
t
48
f
49
d
Une deuxième possibilité est d’activer simultanément une
5.7 Cas où certaines actions dépendent du temps et pas
étape d’autres. cette action et qui sera activée en
commandant
même
Les figures ci-dessous illustrent le cas où, pour une étape temps
donnée, que la première
certaines étape et
actions dépendent dudésactivée
temps, alorsen
que
d’autres sont continues. La notation proposée permet de lever toutestemps
même les ambiguïtés.
que la dernière étape.
0 'REPOS'
départ cycle
1 SERRER PIECE
pièce serrée
2 PERCER PIECE
pièce percée
3 DESSERRER PIECE
pièce desserrée
0 'REPOS'
départ cycle
Broche 1 FERMER ETAU
pièce serrée
2 ROTATION FORET DESCENDRE FORET
pièce percée
Foret 3 ROTATION FORET REMONTER FORET
forêt dégagé
Pièce 4 OUVRIR ETAU
Etau
pièce desserrée
6.3.3. GRAFCET niveau P.O.
0 'REPOS'
Vérin départ cycle
Perçage
1 SORTIR VERIN SERRAGE
arrêt mouvement vérin serrage
2 ALIMENTER MOTEUR BROCHE
Moteur
électrique SORTIR VERIN PERCAGE
position basse du vérin de perçage
3 ALIMENTER MOTEUR BROCHE
RENTRER VERIN PERCAGE
Vérin
Serrage position haute du vérin de perçage
4 RENTRER VERIN SERRAGE
Pièce
vérin serrage rentré
Informations ACTIONS
dcy départ cycle SS SORTIR VERIN SERRAGE PIECE
as arrêt mouvement vérin serrage RS RENTRER VERIN SERRAGE PIECE
sr vérin serrage rentré SB SORTIR VERIN PERCAGE
ph vérin perçage en position haute RB RENTRER VERIN PERCAGE
pb vérin perçage en position basse M ALIMENTER MOTEUR BROCHE
0 'REPOS'
dcy
1 SS
as
2 M SP
pb
3 M RP
ph
4 RS
sr
Informations b
dcy départ cycle
s fin de mouvement de sortie du vérin serrage
d vérin serrage rentré
h broche en position haute
b broche en position basse S+ S-
ACTIONS
S+ SORTIR VERIN SERRAGE s
Pièce
S- RENTRER VERIN SERRAGE
P+ SORTIR VERIN PERCAGE d
M ALIMENTER MOTEUR
BROCHE
0 'REPOS'
dcy
1 S+
s
2 M P+
b
3 M
h
4 S-
d
7. Remarques sur la commande départ cycle.
Comment peut-on s’assurer que l’opérateur n’a pas une main dans une zone dangereuse de la machine au moment
où avec l’autre main il appuie sur le bouton poussoir dcy ?
Une commande bi-manuelle permet de répondre à ce problème :
dcy1 dcy2
f.e.figeage f.e.figeage
21
k.figeage
22
n.figeage Cependant il semble plus judicieux d’obtenir le figeage par l’émission
d’un ordre issu d’une P.C. hiérarchisée. Par convention un tel ordre figeage
23 est désigné sous la forme : 24 F/Gn : {*}
l’* indique que l’on force la situation actuelle (donc maintien) de la P.C. décrite par le graphe Gn.
8.2. Transition depuis toutes les étapes.
Le traitement d’un arrêt
d’urgence doit se faire, 25
dans la plupart des cas de
la même façon à partir de
n’importe quel état du f.e f.e arrêt d'urgence
système. 26
Il faudrait donc rajouter
une transition avec une
réceptivité associée k arrêt d'urgence
« arrêt d’urgence » après 27
toutes les étapes du
GRAFCET pilotant le
système. Un tel n arrêt d'urgence
graphisme deviendrait
rapidement très lourd. 28 29 'DEBUT D'ARRET D'URGENCE'
Cette méthode se justifie pour les S.A.P. dont le chronogramme s'apparente au cas 3 et où la relance d'une
ou plusieurs tâches en temps masqué est envisageable.
9.3. Comment aborder la recherche de la coordination des tâches?
La recherche de coordination des tâches sera ici abordée, d’une part, de façon théorique, et d’autre part, à travers
de l’étude de cas suivante : le mélangeur.
A B
Présentation de l’application
Une station de mélange (voir figure ci-contre) se compose de deux réservoirs VA VB
contenant deux produits A et B pouvant se déverser dans une trémie peseuse.
Un mélangeur permet d’obtenir l’homogénéisation du mélange formé par ces C
deux produits grâce à la rotation d’une hélice. La quantité de produit A est
alors pesée dans la trémie peseuse et celle-ci est immédiatement vidangée VC
dans le mélangeur. Le produit B est ensuite pesé et mélangé au produit A. Le
mélangeur doit toujours fonctionner sauf lorsqu’il est vide. La totalité des
deux produits est malaxée pendant 20 secondes, temps au bout duquel on doit
vidanger le mélangeur.
VD
On écrit le GRAFCET point de vue système linéaire dans un premier temps,
puis on cherchera à optimiser le temps de cycle (on déverse le produit A dans M
la trémie C pendant les 20 secondes de brassage).
On donne le tableau d’abréviation :
DCY Départ cycle VA Ouvrir vanne de vidange de A
AUTO Cycle continu VB Ouvrir vanne de vidange de B
PA Poids A atteint VC Ouvrir vanne de vidange de la trémie C
PB Poids B atteint VM Ouvrir la vanne de vidange du mélangeur
TV Trémie vide M Faire tourner le moteur de brassage
MV Mélangeur vide
Méthode de résolution…
précédents ?
Le processus étant supposé connu, il faut arriver à situer chaque tâche par
rapport aux autres tâches. Pour cela il faut pouvoir répondre aux questions
suivantes relatives à une tâche notée n : cd ?
quelles sont les conditions vérifiant la fin d'exécution de la tâche n ? fin tâche n (ftn) ?
quelles sont les suivants de la tâche n ?
- tâches dont le lancement est autorisé par la fin de la tâche n?
suivants ?
Les réponses varieront selon qu'on s'intéresse au premier cycle, aux cycles suivants ou au dernier cycle. Par
suite, la description du premier cycle sera généralement différente de celle des cycles suivants.
Dans le cadre de l'application de l'analyse descendante à l'étude des automatismes, il existe un procédé
algorithmique destiné à faciliter le tracé du GRAFCET correspondant. Cet algorithme peut, pour la tâche n, se
résumer ainsi :
SI fin constatée d'une ou de plusieurs tâches précédentes et condition supplémentaire concerne les
ALORS autoriser le lancement de la tâche suivante n, précédents
PUIS exécuter la tâche n
--------------------------------------------------------------
SI condition fin de la tâche n vraie concerne les
ALORS activer la ou les étapes autorisant le lancement de la ou des tâches suivantes. suivants
Le principe de cet algorithme sera repris ici pour analyser les diverses structures des précédents et des suivants.
La difficulté réside dans la découverte des tâches précédentes et des tâches suivantes. Pour donner au lecteur une
idée sur la manière de procéder, des structures types de précédents et de suivants sont proposées ci-dessous.
=1 =1 =1
=1
=1 =1 =1 =1 =1
cd
9.4. Questions relatives aux précédents et aux suivants des tâches.
9.4.1 Peut-il exister une tâche sans précédent ? 03
Si on ne s’intéresse d’abord qu’au premier cycle, la réponse est affirmative si cette
tâche démarre le processus. La mise en place de la tâche fictive permet de lui =1
trouver un précédent.
Pour les cycles suivants, la réponse est négative du fait de la nature cyclique de la majorité des processus
automatisés de production.
solutions possibles :
45 46 47 Solution 1 :regroupement des tâches 5, 6, et
7 dans un parallélisme structural.
Les tâches 5, 6 et 7 sont exécutées
=1 =1 =1
simultanément et sont synchronisées par
une étape d’attente à chaque fin de tâche.
5 tâche 5 6 tâche 6 7 tâche 7 Solution 2 : tâches 5, 6 et 7 gérées par sous
programme.
Ici, les tâches sont toutes lancées à l’étape
ft5 ft6 ft7
5. Trois sous programmes gèrent chacune
des tâches. La condition d’évolution du
58 ? ? GRAFCET vers la tâche huit est soumise à
la fin des trois sous programmes.
=1
Application :
Ecrire le GRAFCET linéaire du malaxeur.
Essayer de gagner en temps de production par l’exécution de certaines tâches en temps masqué.
Ecrire alors le GCT correspondant
Ecrire ce GCT sous forme de deux GRAFCETS synchronisés.