Académique Documents
Professionnel Documents
Culture Documents
La prise de décision est souvent difficile car elle est souvent basée sur des
perceptions erronées, des incertitudes fortes, des biais inattendus.
C’est un acte fort (s’il s’agit d’un choix important), qui engage celui qui la
décide.
Décider
Décider provient du latin. Il signifie « trancher » et plus anciennement
« couper »
La décision est une « action volontaire de l’esprit ». C’est prendre le parti de
faire quelque chose, d’entreprendre une action. La décision est en amont de
l’action et nécessite plus ou moins de contrôle et de volonté.
Une intervention extérieure peut nous amener à prendre des décisions malgré
nous : la publicité, la manipulation, les biais cognitifs, peuvent influencer notre
décision. Celle-ci n’est plus nécessairement volontaire mais une soumission
librement consentie.
Dans d’autres cas, notre décision peut être entravée : la loi, la morale,
l’éthique peuvent nous amener à changer d’avis.
De manière pathologique :
Le trouble psycho-compulsif peut empêcher toute prise de décision.
Cette décision est arbitraire car nous ne sommes pas nécessairement certains
que celle-ci soit la meilleure.
Elle est souvent prise sur la base d’une heuristique (expérience, intuition par
ex.). Elle n’est pas argumentée, expliquée.
Choisir
Choisir vient du vieux français. Il signifie « distinguer« . Choisir c’est prendre
une option plutôt qu’une autre. Choisir c’est faire des comparaisons entre
plusieurs possibilités et décider celle qui paraît la plus opportune, la plus juste,
la plus efficace. C’est exercer son jugement et user de son caractère, de son
orientation, de son goût.
Le choix est souvent précédé :
d’une introspection,
Dans certaines situations, prendre une décision évite de perdre du temps face
à l’incertitude du résultat. Nous prenons tous les jours de très nombreuses
décisions basées sur notre intuition. Acheter un ticket de loto, aller voir un film,
prendre tel axe routier pour rentrer chez soi n’implique pas nécessairement un
gros effort cognitif. Si l’on perd, si le film est nul, si nous restons bloqué dans
un bouchon cela n’a pas beaucoup d’importance. A force d’expérience, nous
améliorons notre processus et notre décision basculera dans le domaine du
choix : nous aurons alors fait des statistiques (inutiles) pour trouver les
meilleurs numéros du loto, nous aurons lu de nombreuses critiques de
cinéma, nous serons devenus plus efficace que le GPS de la voiture.
Dans d’autres situations telles que l’achat d’une voiture, d’une maison, le choix
d’un emploi, la réflexion doit précéder l’action. On ne prend pas ce type de
« décision » à la légère. Elle nécessite donc un long travail d’analyse, de
gestion des risques.
Nous pouvons décider d’aller jouer notre paie au casino mais est-ce un choix
réfléchi ? Nous pouvons avoir « senti » que la chance allait venir… et
finalement s’aperçevoir qu’elle n’était pas au rendez-vous. La décision prise
n’est pas nécessairement le choix qu’il aurait fallu faire.
Exemple :
Je décide de monter :