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La décision :
Définition
Décider c’est choisir (origine latine : decidere = trancher) et la décision résulte d’un processus.
Problème
Evaluation
Décision Choix
Information
Processus
L’organisation est le siège de nombreuses décisions à tous niveaux, et ces décisions reposent sur
une information qui doit être collectée et reste généralement incomplète.
Lucien sfez :
Lucien SFEZ (2004) a introduit la théorie du surcodage :
- certains disposent de plusieurs codes et peuvent donc saisir la réalité selon plusieurs points de vue
=> surcodage (originalité, pluri-culturalité, multiplicité des intérêts, …) ;
Sfez en déduit une non rationalité de la décision, qui dépend en fait de la superposition de
multiples rationalités qui échappent au décideur.
Quelle que soit la nature de l'organisation, des centaines de décisions sont prises
quotidiennement dans tous les domaines et à tous les niveaux de la hiérarchie. La définition
de la décision a évolué. L. Sfez distingue trois époques :
On est donc passé d'une conception où la décision sert uniquement le partage des profits
entre les détenteurs du capital à l'idée selon laquelle la décision sert aussi à l'intégration de
l'organisation dans son environnement économique et social.
Dans ses travaux, Lucien Sfez a démontré que la décision n’existait pas il était devenu inutile
d’étudier le thème de la décision dans les organisations. Selon Sfez, l’organisation semble
agir selon une logique qui lui est propre sans qu’il y ait intervention de décideurs.
=> Solutions différentes et décisions différentes face au même problème, selon le moment.
* La quasi-résolution des conflits :
- rationalité locale : chaque unité dans l’entreprise doit s’efforcer de résoudre son problème
pour elle-même à son niveau, à travers la délégation (de décisions) et la spécialisation dans
les buts et les décisions. Cela permet à l’entreprise de passer d’une situation comportant de
nombreux problèmes complexes et imbriqués, de nombreux buts conflictuels, à une série de
problèmes simples et localisés.
- le traitement séquentiel des problèmes : c'est un traitement des problèmes les uns après
les autres sans chercher à les fusionner.
Michael COHEN, James MARCH et Johan P. OLSEN, sont en quelques sortes les disciples
d'Herbert SIMON, ils ont conduit des recherches sur le fonctionnement de plusieurs
universités américaines. Ces études ont permis d'introduire deux notions dans la prise de
décision :
Michael D. COHEN, James MARCH et Johan P. OLSEN (A garbage can model of organizational choice
– 1972) ont présenté un modèle composite dit modèle de la poubelle (modèle anarchique) issu de
l’observation d’organisations universitaires.
Des caractéristiques marquent les organisations du type anarchies organisées (cf. universités),
auxquelles le modèle s’applique tout particulièrement :
- la participation est fluide (les participants et leurs efforts varient dans le temps).
- de problèmes (qui cherchent des occasions de choix pour se faire prendre en compte) ;
=> La décision résulte de la conjonction des flux et des occasions (l’existence des poubelles peut
susciter leur utilisation).
Le couplage problème – solution peut être plus ou moins judicieux selon les structures, les
procédures, l’énergie disponible ou l’intérêt des personnes :
- des décisions peuvent ne pas résoudre les problèmes ou être prises sans problème justificatif
(mode, a priori) ;
- mais les décisions ne peuvent être totalement irrationnelles (car elles sont acceptées par plusieurs
acteurs) ;
- il préconise la concentration sur les décisions essentielles et l’opiniâtreté (soutenir les solutions
jusqu’à acceptation), ainsi que l’intégration des opposants pour limiter leur influence.
Cette approche s’intéresse à la complémentarité des membres d’un groupe et à leurs relations en
tant que facteur de réussite du groupe.
La prise de décision en groupe.
L’efficacité d’une décision de groupe repose sur sa pertinence par rapport aux objectifs et sur sa
capacité à être suivie par les membres du groupe. Ces deux paramètres dépendent :
Les inconvénients potentiels de la décision de groupe posent question : les décisions de groupe
sont-elles meilleures que les décisions individuelles ?
Des expériences de la NASA (choix d’une liste d’objets à emporter en cas de crash de navette)
montrent que la décision collective est la plus performante dans ce cas :
- la décision groupale serait donc meilleure dans le cas de tâches créatives à fort contenu cognitif.
Henry MINTZBERG
Considère la liberté de choix du décideur et distingue les décisions stratégiques délibérée (réfléchie
a priori) et émergente (imposée par la pratique).
E. A. ARCHER
E. A. ARCHER (1980) a précisé La rationalité procédurale (H.SIMON) du processus de décision en
observant et en décomposant les processus décisionnels de plus de 2000 dirigeants américains.
2 – Définir le problème.
4 – Etablir un diagnostic.
8 – Choisir la solution.