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La théorie de la décision

Introduction générale

composée
taches différentes. Ces personnes sont souvent confrontées á des problèmes pour lesquels il
faut trouver une solution. Tous ceux qui ont des responsabilités de direction sont la plupart du
temps occupés á prendre quotidiennement un grand nombre de décisions diverses. Ceci nous
fait penser que la prise de décision
nécessite des études et des annales pour aboutir
à des résultats pertinents et efficaces. Donc on peut voir une organisation comme un lieu où se
prennent des décisions.

Par ailleurs, le décideur ne doit pas compter seulement sur son expérience, il a besoin
sances théoriques. En effet, la théorie des organisations nous
fournit un corpus important sur la prise de décision.

suivante :

Dans une premi


la décision ainsi que sur certains concepts de base, et dans la seconde partie nous étudions

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La théorie de la décision

I. Les concepts de base :

étude de la décision
énoncer certains concepts de base, á savoir :

La décision ;
Les typologies de décision ;
Le processus ;
Le processus de décision ;

1. Définition de la décision :

Selon le Dictionnaire Larousse :

Ainsi le verbe décider est :

« Avoir la responsabilité du choix » ;

« Prendre une résolution » ;

« Choisir comme objectif quelque chose » ;

« Se prononcer sur quelque chose ».

La décision est conçue comme : « le fait d'effectuer un choix lors de la confrontation à un


problème afin de le résoudre ».

Selon le dictionnaire encyclopédique :


Décider
définitive, prendre un parti, une résolution.
Décision
change pas de résolution.
En analysant les différentes définitions présentées ci-dessus, on constate que celles-ci
convergent, plus ou moins, vers un certain nombre de concepts à savoir : action, qualité,
partition, opinion, choix, résolution, objectifs, etc.

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La théorie de la décision

èrent un choix entre plusieurs options


permettant une solution satisfaisante à un problème donné.

2. Les typologies de décision :


a) Classification selon terme :
Long terme : décision stratégique, avenir
Moyen terme : continuité
Court terme : décision courante, journalière
b) Classification selon la finalité :

introduite par Igor ANSOFF en 1960, ce classement est devenu célèbre en distinguant trois
niveaux hiérarchiques de décisions qui doivent être prises dans une entreprise: les décisions
opérationnelles, les décisions administratives (tactiques) et les décisions stratégiques. On
parle également du modèle pyramidal car elles sont classées so .

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Les décisions stratégiques :

va se positionner sur un marché de manière à retirer le maximum de profit des ressources


insérer dans son
environnement. Elles sont centralisées á un haut niveau hiérarchique, non répétitives,
risquées, irréversibles et donnent des résultats incertains.

Les décisions administratives ou tactiques :


Permettre de définir comment les ressource

technologiques au s

Les décisions opérationnelles:

lisation optimale des ressources allouée dans le cadre du processus productif

c) Classification selon le processus de prise de décision :


Les décisions programmables :
Processus parfaitement identifie et défini, pour ce type de décision il est possible de définir
une

Les décisions non programmables :


Chaque décision est unique et donne lieu á une analyse et méthodologie particulière.
d) Classification selon le degré de risque attaché á la décision :

survenant dans
Selon cette optique, on distingue 3 types de décisions :

Décision certaine :

connaît avec une certitude suffisante «

variables qui interviennent.

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La théorie de la décision

Décision aléatoire :

chacune, donc le risque est mesuré par des probabilités.

Décision incertaine :

être mesuré.

3. Le processus de décision :
Le processus de décision comprend plusieurs étapes :

Identification des objectifs (court /moyen / long terme)


Identification de la situation (situation nouvelle / faux problème)
arrêter à la première possibilité)
toujours des risques)
décision (motivation des collaborateurs)
Control des résultats/ analyse des écarts.
Conditions à remplir pour que la prise de décision soit efficace :

;
Il faut avoir des objectifs clairement définis (out problème admet plusieurs solutions,
le décideur doit recenser ces solutions, les évaluer, mais pour les évaluer il faut des
critères) ;
Il faut prendre en considération les contraintes (financières, humaines, techniques,
environnementales
Par exemple, si le problème est de maitriser la masse salariale, on peut prendre plusieurs
décisions :

Blocage de déviations possibles, appel à des intérimaires)


sélective
des fonctions administratives mais on continue à recruter des fonctions commerciales)
On
Chacune de ces mesures permet effectivement de mieux maitriser la masse salariale mais leur

adaptées.

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II. Contexte décision :


sion et des choix
optimaux en répondant à des problèmes organisationnels, est née durant la seconde guerre

armée britannique dans le cadre de

communications allemandes.

En 1940 : la recherche opérationnelle (RO) apparaît en Angleterre et puis aux USA à des fins
de recherches milit

L'idée fondamentale était de mettre autant de soin dans l'emploi des moyens qu'on en avait
mis pour les concevoir et les construire. On peut estimer que Babbage fut l'initiateur de cette
science appliquée, il était un brillant étudiant à l'université de Cambridge, savant universel,
professeur de mathématiques à Cambridge.

que la prise de décision est un phénomène qui peut être étudié de façon scientifique, et donc
Après la guerre, la recherche opérationnelle s'introduit dans le monde des affaires, l'objectif
étant d'organiser, produire, stocker et vendre de façon optimale.

Entre la fin des années 40 et le début des années 50 plusieurs contributions vont voir le jour
pour :

La programmation linéaire : fondée et développée par Dantzig, un mathématicien


Américain qui a apporté les outils nécessaires de résolution de problème.

La théorie des jeux créée par Von Neumann elle s'applique aux problèmes économiques

(d'optimiser une production, un bénéfice, face à une concurrence; de s'opposer (militairement)


efficacement à un adversaire; de maîtriser, dans la mesure du possible, les phénomènes
naturels (météorologie, séismes, ...).

La théorie de la décision ;
Les premiers pas de cette école sont dus aux travaux de Chester BARNARD en 1938 dans son
livre « The Fonctions of the Exécutive », Ainsi, les propositions que cet auteur avait
esquissées à partir de son expérience de praticien vont être, sept ans plus tard, traduites sous
une forme scientifique par H. A. SIMON dans son livre publié en 1945 et intitulé : «
Administrative Behavior » (Comportement Administratif). Ce qui a marqué le début du

finalement, J. G. MARCH et R. M. CYERT vont joindre SIMON dans cette école en adoptant
le même concept.

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La théorie de la décision

III. R.Cyert et J.March : la théorie comportementale

1. Biographie :
Richard M. CYERT : 1912-1999
, et
-Mellon à Pittsburg.

James March : Né en 1928 dans les Cleveland Ohio, il devient en 1953 chercheur senior,

département des sciences so

nombreuses participations dans des conseils nationaux sont à son actif ainsi que plusieurs
expériences comme membre du comité de direction de différentes compagnies (Sun
Hydraulics CorporationWally Industries) depuis les années 90 complètent sa connaissance de

Il est docteur Honoris Causa de plusieurs universités dont: la Copenhagen school of

Helsinki school of Economics.

2. La théorie comportementale :
En se basant sur le principe de la rationalité limitée, Richard Michael CYERT et James
Gardner MARCH ont
relative au management des organisations appelée « A behavioral Theory of the firm »
(théorie comportementale de la firme), dans laquelle les deux auteurs postulent que la firme
constitue une organisation mettant aux prises des groupes aux intérêts multiples appelées «

médiations entre les différentes sous organisations. Donc, dans une organisation, c'est-à-dire «

objectifs.

Il en résulte ainsi une représentation :

Une organisation complexe, un lieu permanent de plusieurs décisions de nature et


très intérêt
dont le destin est commun mais qui chacun pour son propre compte.
Elle est le lieu de processus de prise de décision à
travers des sous-objectifs, dans un jeu de va-et-vient ou les arbitrages ne sont jamais
définitifs pression intérieure
négociations. Elle doit parvenir à des résultats satisfaisants pour
les individus ou les groupes qui la constituent.
Une grande importance est accordée, enfin, aux routines mises en place pour rendre
possible le processus de prise de décision. La prise de décision relevé
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La théorie de la décision

Apprentissage collectif des possibilités organisationnelle


donnée, en vue de favoriser de modalités de prise de décision plus rapides et moins
couteuses.

rincipes
de base pour la prise de décision à savoir :

Le quasi résolution des conflits ;


L
La recherche de la problématique ;
organisationnel.

a) Le quasi résolution des conflits :


Une organisation est une coalition dont les membres visent des buts différents. Ces buts sont

pour les membres de la coalition que constitue celle-ci. La diversité de ces contraintes peut
provoquer une sorte de problèmes qui prennent la forme de conflits, leur résolution nécessite,
selon CYERT et MARCH, de les traiter localement et séquentiellement :

La rationalité locale :
résoudre son problème pour et par elle-même à son niveau, à travers la délégation (de la

s, de nombreux
buts conflictuels, à une série de problèmes simples et localisés.

Le traitement séquentiel des problèmes : une unité traite les problèmes les uns après les
autres sans chercher à les fusionner dans une solution plus globale.

b) élimination :

En mettant en place des procédures internes qui permettent de réagir rapidement aux «

problèmes urgents, plutôt qu

dans ce
surtout à la rendre contrôlable et pour cela elle recourt à une multitude de pratiques qui
peuvent parfois être illégales.

c) La recherche du problème :
La recherche de la solution à un problème limitée à la zone voisine ou le
problème trouvée, la recherche est progressivement

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La théorie de la décision

élargie aux zones vulnérables qui vont se plier plus facilement à


donc pas de véritable recherche des liens de cause à effet.

d) organisationnel :

des personnes physiques, mais elles font pr

Les objectifs Ils

Elles sont adoptées parce que la firme apprend à changer les


questions auxquelles elle doit prêter attention. La firme sélectionne des portions de

simples tels que les problèmes rencontrés, les événements qui amènent à modifier les
zones surveillées et même les règles de surveillance.
Les règles de recherche
manières de faire qui ont conduit à des succès et à écarter celles qui ont échoué ; les
gles admises et le succès des
nouvelles. Ainsi, les quatre concepts que ne venons de les présenter à savoir : la quasi

mentaux pour comprendre


le processus de prise de décision dans les organisations, et qui peuvent servir pour

organisation selon CYERT et MARCH.

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La théorie de la décision

Conclusion :
La décision
management peut-être aussi définie comme la science des choix. Car la décision guide les
choix en termes de planification, de stratégie

Le -le, un

résolution des conflits internes.

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