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Thème de la présentation:
L’ECOLE DE
LA DECISION
Conclusion ............................................................................. 35
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ECOLE DE LA DECISION
Introduction générale
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rationalité.
1. Définition de la décision :
Selon le Dictionnaire Larousse :
La décision est « l’acte par lequel quelqu’un décide ou se décide ». Ainsi le
verbe décider est :
« Avoir la responsabilité du choix » ;
« Prendre une résolution » ;
« Choisir comme objectif quelque chose » ;
« Se prononcer sur quelque chose ».
D’après Wikipédia :
La décision est conçue comme : « le fait d'effectuer un choix lors de la
confrontation à un problème afin de le résoudre ».
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3. Le processus
Selon Tabatoni : « un processus est un système d’activité séquentielles, le
système lui-même est un ensemble d’éléments interdépendants dotés d’une
structure ».
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4. Le processus de décision
Par juxtaposition des deux définitions précédentes : Le processus de décision
semble être l’ensemble des étapes interdépendantes aboutissant à
l’élaboration d’un choix d’une solution à un problème.
5. La rationalité
En sciences humaines et sociales et en économie : « La rationalité caractérise
une conduite cohérente, voire optimale par rapport aux buts de l’individu.
DÉCISION
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la théorie de la décision ;
Les premiers pas de cette école sont dus aux travaux de Chester BARNARD
en 1938 dans son livre « The Functions of the Executive », Ainsi, les propositions
que cet auteur avait esquissées à partir de son expérience de praticien vont être,
sept ans plus tard, traduites sous une forme
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1. Biographie :
2. Apport :
Barnard étudie le rapport entre l’organisation formelle et l’organisation
informelle. Il suggère en effet que les eux sont forcément juxtaposés suite à la
complexité de la dimension humaine dans toute organisation.
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1. Biographie :
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Ses publications touchent, nous l’avons dit, des domaines très variés, on
peut citer à titre d’exemple :
La science politique et l’administration publique : Public administration
(1950), Mesure et observation du pouvoir politique (1953), etc.
Les organisations et certaines problèmes de management : Analyse des
promotions du personnel (1951), La rémunération des cadres (1957), Le concept
de but dans une organisation (1964), etc.
Les mathématiques: Théorie des servo-mécanismes appliqué à l’étude
du contrôle de production (1956) etc.
La logique : Logic theory machine (1956), Heuristic problem solving
(1958), etc.
Les ordinateurs : Un programme qui simule la pensée humaine (1961),
Ordinateurs en psychologie (1963), etc.
La psychologie et la science du comportement : Inter-réaction dans les
groupes sociaux (1952), Un modèle de comportement de choix rationnel (1955),
etc.
L’économie générale et d’entreprise : Cadre pour une théorie de la firme
(1954), Nouveaux développements dans la théorie de la firme (1962), etc.
Toutefois, ses ouvrages les plus marquants et qui résument relativement son
œuvre restent les suivants : « Administrative behavior » (1947), « Organizations »
(1958), « The new science of management decision » (1961), « The science of the
artificial » (1969) et « Models of bounded rationality » (tomes 1 et 2 en 1982, tome 3 en
1997). Par ailleurs, parmi ses articles, on peut citer :
“Theories of decision making in economic and behavioral science”,
American Economic Review, 1949;
“A behavioral model of rational choice”, Quarterly Journal of
Economics, 1955;
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2. Apport :
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La rationalité limitée
D’une part elle signifie que les êtres humains sont rationnels puisqu’ils peuvent
expliquer, la plupart du temps, les décisions qu’ils prennent
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D’autre part cette rationalité est limitée parce que les individus commettent des
erreurs de jugement et n’atteignent pas toujours les buts qu’ils se sont fixés.
H.A.SIMON relève que la rationalité des décisions n’est pas du tout complète
dans la réalité. Elle a des limites pratiques qui dépendent des hommes, des buts
visés et des caractères de l’environnement.
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rapports réalisés par d’autres ; et des inférences tirées des faits et qui peuvent
être valides ou fausses.
La rationalité limitée provient de l’incapacité des individus à traiter
l’ensemble des informations en provenance de leur environnement. Cette
limitation de la possibilité, pour les individus, de saisir leur environnement est
liée à la manière dont ils se représentent le monde. En effet, la représentation
subjective du monde d’un individu détermine le contenu d’une décision et la
manière dont elle sera prise.
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L’administration est souvent présentée comme « l’art de faire faire les choses
». Dans une organisation administrative, l’accent est mis sur les processus et les
méthodes qui assurent l’efficacité de l’action, en dépit du processus de prise de
décision. Cette négligence vient peut être de l’idée que la prise de décision se limite
à la formulation d’une politique globale. Or, au contraire, le processus de décision ne
s’achève pas au moment où l’on a déterminé l’objectif général d’une organisation.
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Il voit que les raisons de cette spécialisation verticale sont les suivantes :
Elle est indispensable avec la spécialisation horizontale pour réaliser la
coordination ;
Elle permet d’assurer la compétence en matière de prise de décision ;
Elle permet aux exécutants d’être plus responsables dans leurs décisions.
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Intelligence
ModélisAtion
Choix
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Selon Simon (1960), chaque décision peut se situer sur une échelle allant de
structurée (programmable) à complexe (non programmable).
Une décision est dite structurée quand tous les tenants et aboutissants de
cette décision peuvent être clairement définis à l’avance. Elle peut être programmée
en utilisant un logiciel qui fournira une solution déterministe.
Une décision est dite non structurée quand il est à peu près impossible de
spécifier d’avance toutes les règles et facteurs intervenant dans cette décision.
Donc Herbert distingue deux catégories de décision qui sont complémentaires :
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1. Biographie :
Richard M. CYERT, 1912-1998 : Né en 1912, il obtint un doctorat
d’économie à l’université de Columbia à New York en 1949,et en devint
professeur d’économie et d’administration industrielle à l’université Carnegie-
Mellon à Pittsburg.
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CYERT et MARCH ont focalisé leur travail sur l’élaboration des décisions dans
les entreprises des Etats-Unis en portant leur attention sur les entreprises privées,
économiques, relativement grandes et concurrentielles en même temps. L’accent
était mis sur les décisions qui se répètent parce que la répétition est un symptôme du
comportement ; leur intention était de décrire et même prédire, la prise de décision
plutôt que de porter un jugement ou de lui y chercher une amélioration.
Dans ce processus d’élaboration de leur théorie, ils se sont basés sur deux
idées essentielles :
La première est l’insuffisance de la théorie microéconomique
classique de l’entreprise. En effet, celle-ci voit la firme comme un
entrepreneur qui n’a qu’un objectif de maximisation du profit, qui
possède une connaissance parfaite des marchés et qui décide toujours
rationnellement. Donc, pour CYERT et MARCH, cette théorie n’est pas
une théorie de l’entreprise mais plutôt, « une théorie du marché
cherchant à expliquer, à un niveau très général, la façon dont les
ressources sont allouées au moyen d’un système de prix ». Elle
n’explique pas comment pour une entreprise donnée sont allouées les
ressources internes et comment sont fixé les objectifs et les buts.
La deuxième est l’utilisation des apports des théories politique,
psychologique et sociologique pour expliquer le comportement de
l’entreprise , c'est-à-dire comment dans une
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Sur les deux idées de base, R. M. CYERT et J. G. MARCH ont présenté les
deux conceptions classiques du modèle d’entreprise : la première est celle du
modèle rationnel, la deuxième est celle du modèle politique.
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Par ailleurs, CYERT et MARCH ont évoqué que, suite à des observations
dans les entreprises américaines, ils ont découvert que le modèle rationnel, sous
quelque forme que ce soit, convient mal pour la description du micro processus de
prise de décision.
Malgré cette affirmation, ils ont justifié par trois arguments la conservation du
modèle rationnel à savoir :
Même si les entreprises utilisent à divers moments une multitude
de procédures pour élaborer leurs décisions, il n’y aurait, en fait, que les
procédures qui s’approchent le plus près des procédures rationnelles qui
perdurent.
Les différentes firmes sont en moyenne rationnelles et toutes les
firmes prennent à un moment donné des attitudes qui se distribuent de
façon plus ou moins régulière autour d’une solution rationnelle.
Le modèle rationnel est une première approximation raisonnable
de quelques phénomènes de prise de décisio
Le modèle politique de l’entreprise
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modèles partagent (…) ils souffrent souvent des deux idées préconçues : (…)
L’idée préconçue que les diverses alternatives sont toutes
connues et que le problème consiste à faire un choix entre elles ;
L’idée préconçue qu’une décision est prise par un directeur, puis exécutée
par le reste de l’organisation comme s’il s’agissait de routine plutôt que
d’autre chose ».
Cette critique était le motif essentiel qui les a motivé à élaborer une nouvelle
théorie appelée « théorie du comportement de la firme », à travers laquelle ils vont
essayer, d’une part, de justifier les insuffisances des modèles rationnels et politiques
et, d’autre part, de décrire le processus d’élaboration des décisions et de prédire le
comportement de l’entreprise.
Les buts de la firme dépendent de tous les membres de l’organisation. Ils sont
définis au cours de la négociation entre les coalitions de l’organisation sur les
rétributions désirées. En plus, les buts de la firme ne sont pas totalement rationnels
puisque sont souvent définis sous forme de contrainte, donc ils ne peuvent pas être
décrits en termes de préférence d’une majorité.
Ainsi, CYERT et MARCH ont résumé les variables qui déterminent la fixation
des buts d’une organisation : d’une part, les variables qui concernent l’importance
des buts comme la composition des coalitions, la
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Une organisation est une coalition dont les membres visent des buts
différents. Ces buts sont une série de contraintes indépendantes, au niveau des
aspirations imposées à l’organisation pour les membres de la coalition que constitue
celle-ci. La diversité de ces contraintes peut provoquer une sorte de problèmes qui
prennent la forme de conflits, leur résolution nécessite, selon CYERT et MARCH, le
recours à la rationalité locale, à des règles qui situent la décision à un niveau
acceptable et à une attention échelonnée aux buts.
Rationalité locale
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Dans une théorie d’entreprise fondée sur son comportement, il existe une
étroite corrélation entre la théorie du choix et la théorie de la recherche, la recherche
dans ce cas est suscitée par un problème pour en trouver la solution. Pour CYERT et
MARCH, si la recherche se fait dans le cadre d’une organisation, elle aura 3
caractéristiques :
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L’organisation fait donc preuve d’une certaine paresse qui se traduit par des
comportements non optimaux. Elle peut en général se le permettre, car elle dispose
d’un volant de ressources excédentaires qui l’autorise à ne pas modifier sa conduite,
alors même que les conditions environnementales fluctuent. Cet excédent, ou
autrement dit surplus organisationnel « organizational slack » désigne le « fait qu'il
y a souvent un excès de ressources disponibles par rapport aux besoins des acteurs
». Ce surplus « a un effet positif pour l'entreprise dans la mesure où cette réserve
peut permettre de faire face à d'éventuelles difficultés imprévues ou bien, au
contraire de saisir des opportunités qui peuvent se présenter dans l'environnement ».
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Les objectifs
Ils sont modifiés par l’organisation en fonction des résultats obtenus par
rapport aux objectifs précédents et en imitant d’autres organisations comparables.
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Conclusion
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Bibliographie
- Saussois, Jean-Michel, Théories des organisations,
Éditions La Découverte, 2007.
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