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Exposé du Groupe 6

Thème : Herbert SIMON


I. Bibliographie et Biographie :
Herbert SIMON né le 19 juin 1916 à Milwaukee (aux Etats-Unis) et mort le 09 février
2001 à Pittsburgh. Il était un économiste et sociologue américain ayant le prix de la
banque de Suède en sciences économiques en mémoire d’Alfred Nobel en 1978. Il
s’est intéressé à la psychologie cognitive et la rationalité limitée qui constitue le cœur
de sa pensée. Au niveau économique ses travaux ont interrogé l’efficacité du
FORDISME er remis en cause les théories néo-classiques. Ses études sur la rationalité
limitée l’ont conduit à s’intéresser aux organisations et aux procédures de décisions
ainsi qu’à l’intelligence artificielle (à la base de l’information)
Il a eu à publier des œuvres comme :
 . Administrative behavior (1947)
 . Model of man : Social rational (1957)
 . The sciences of the artificiel (1969)
 . Model of bounded rationality (1982)
 . A Be havioral model of rational choice (1997)
II. Le concept de Rationalité Limitée :
Pour Herbert SIMON (1969 à 1973) décider c’est bien plus que choisir. Selon lui la
décision dans les organisations n’est pas un simple calcul des couts mais des avantages
pour optimiser une utilité espérée.
La rationalité limitée est divisée en trois parties essentielles à savoir :
 LA DECISION ET LA RAISON
 LA LIMITE DE LA RATIONALITE INDIVIDUELLE
 LA RATIONALITE PROCEDURALE

A. LA DECISION ET LA RAISON :
Les décisions objectivement rationnelles fuient d’un comportement à maximiser les
valeurs données dans une situation donnée.
La décision subjectivement rationnelle maximiser les chances de parvenir à une fin
donnée en fonction des connaissances réelles de l’individu.
La décision consciemment rationnelle ressort d’un processus conscient d’adaptation
des moyens aux fins.
La décision rationnelle du point de vue de l’organisation s’est les objectifs d’une
société personnellement rationnelle obéit aux décisions de l’individu.
La rationalité nécessite la connaissance parfaite des conséquences de chaque choix. En
réalité cette connaissance est toujours fragmentaire. Il est impossible de pouvoir
imaginer et anticiper parfaitement ces conséquences.
La rationalité exige de choisir entre diverses alternatives de comportement. En
pratique ce nombre de cas possibles est très limité.

B. La limite de la rationalité individuelle :


La rationalité individuelle est limitée par les habitudes et les réflexes, les valeurs, la
perception du contexte, la conception des objectifs à atteindre, l’étendue des
connaissances et informations.
Les individus sont rationnels, c’est-à-dire qu’ils raisonnent et calculent pour faire des
choix en fonctions de leurs contraintes et des situations qui leur sont présentées, afin
de satisfaire leur intérêt. La rationalité est donc ce qui permet à un individu de faire des
choix cohérent.
L’individu adapte son comportement à son choix :
 En prenant une vue globale sur l’ensemble des solutions offertes.
 En examinant les conséquences de chaque alternative.
 En s’adaptant aux valeurs comme critères de choix.
C.La rationalité procédurale :
Un comportement est substantiellement rationnel des lors qu’il est approprié à un
objectif donné et à un système de contraintes (SIMON 1976). “Un comportement est
proceduralement rationnel, lorsqu’il) est le résultat d’une délibération appropriée.
Simon soutient que, dans un processus de décision, le décideur ne cherche pas la
solution optimale, il s’arrête à la première solution) qu’il juge satisfaisante. C’est
l’idée de “ rationalité procédurale “ que Simon oppose à la rationalité standard
qualifiée de “ substantielle “.
III. LES PRINCIPALES CONTRIBUTIONS DE SA THEORIE :
1. Modèle de décision limitée :
Simon a développé le concept de décision limitée pour mettre en évidence que les êtres
humains en raison de leurs capacités cognitives limitées, prennent des décisions basées
sur des informations et des alternatives partielles plutôt que sur une recherche
exhaustive de toutes les options possibles. Ce modelé a été avancée majeure dans la
compréhension du processus décisionnel.
2. Théories de l’administration :
Il a introduit le concept de décision administrative décrivant comment les dirigeants
prennent des décisions en utilisant des informations incomplètes dans des
environnements complexes et incertains.
3. Recherche en intelligence artificielle :
Simon a également contribué à la recherche en intelligence artificielle en introduisant
des idées sur la simulation de processus cognitifs humains dans les machines,
influençant ainsi les développements ultérieurs dans ce domaine.
4. La rationalité et la prise de décision :
Les limite de la rationalité humaine sont :
 Les réflexes et les dons de chacun (ses capacités) ;
 Les valeurs et les buts personnels (ses motivations) ;
 La connaissance personnelle de la situation et l’information disponible.
Pour savoir comment les limites infléchissent la décision rationnelle, Simon décrit en
trois étapes le processus de prise de décision :
 La première étape est la découverte des occasions appelant une décision :
l’activité d’intelligence dans le sens militaire du terme ;
 La deuxième étape est la construction et l’analyse des évènements entrainés par
chaque action : c’est l’activité de conception.
 La troisième étape est la sélection d’une action parmi toutes les actions
possibles : c’est l’activité de choix.
5. La rationalité dans le comportement administratif :
Une bonne administration est un comportement adapté avec réalisme à ses fins de
même qu’une bonne entreprise est un comportement économique calculé par précision
pour réaliser un profit, une théorie des décisions administratives doit nécessairement
aborder les aspects rationnels du choix (la raison dirige le processus de choix entre une
option ou un autre.

IV. LES LIMITES DE SA THEORIE :


En 1947, après la publication de son livre “Administrative Behavoir“ dans lequel il a
développé pour la première fois le concept de rationalité limitée selon lequel les
individus ne peuvent avoir qu’une connaissance imparfaite des contraintes et des choix
possibles.
La décision sera prise par rapport aux options connues, donc le résultat de la décision
influencera l’environnement ; La rationalité individuelle est limitée Par les habitudes et
les réflexes, les valeurs, la perception du contexte, la conception des objectifs à
atteindre, l’étendue des connaissances et informations.
V. CONCLUSION :
En sommes, nous pouvons dire que Herbert Alexander Simon considère cette théorie
comme une illustration parfaite du fait que l’on ne peut expliquer toutes les décisions
prises lors d’un grand projet, le temps joue un rôle primordial et il est ainsi impossible
d’avoir une connaissance pure et parfaite des conséquences et des états de la nature
lors de la finalisation du projet. De plus, le grand nombre d’acteur et d’intervenants ne
permet pas vraiment de ne pas prendre en compte la rationalité d’un seul décideur et
nous avons montré qu’une rationalité contextuelle serait beaucoup plus appropriée. Il
est aussi inscrit dans la prise de décision dans une vision processuelle et réaliste, en
remettant en cause l’idée d’objectifs clairement définis et la capacité des acteurs à
appréhender l’ensemble des contraintes.

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