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que vous vous exposez à des sanctions pénales et civiles.
Crédits photographiques
p. 48 : Fotolia / Artco

Direction éditoriale : Béatrice Rego


Marketing : Thierry Lucas
Édition : Virginie Poitrasson
Couverture : Dagmar Stahringer
Mise en pages : Domino

© CLE International / SEJER, Paris 2015


ISBN : 9782-09-037567-1
Tableau de correspondances des
éléments de la méthode
Livre de Cahier Guide
l’élève d’exercices pédagogique
Leçon 1 p. 8-9 p. 6-7 p. 10
Leçon 2 p. 10-11 p. 8-9 p. 13
UNITÉ
1 Leçon 3 p. 12-13 p. 10-11 p. 17
Civilisation
p. 14-15 _ p. 19
Atelier et expérience collective
Leçon 1 p. 20-21 p. 14-15 p. 22
Leçon 2 p. 22-23 p. 16-17 p. 26
UNITÉ Leçon 3 p. 24-25 p. 18-19 p. 28
2
Civilisation
La baguette, symbole de la France et p. 26-27 p. 31
baromètre de l’inflation
Leçon 1 p. 34-35 p. 22-23 p. 37
Leçon 2 p. 36-37 p. 24-25 p. 42
UNITÉ Leçon 3 p. 38-39 p. 26-27 p. 45
3
Civilisation
Le « shwopping », dernière technique p. 40-41 _ p. 48
marketing pour relancer ses ventes
Leçon 1 p. 46-47 p. 30-31 p. 53
Leçon 2 p. 48-49 p. 32-33 p. 56
UNITÉ
4 Leçon 3 p. 50-51 p. 34-35 p. 60
Civilisation
p. 52-53 _ p. 63
À chaque domaine son salon
Leçon 1 p. 60-61 p. 38-39 p. 69
Leçon 2 p. 62-63 p. 40-41 p. 73
UNITÉ Leçon 3 p. 64-65 p. 42-43 p. 79
5
Civilisation
Réseaux sociaux :les clients p. 66-67 _ p. 82
s’entraident
Leçon 1 p. 72-73 p. 46-47 p. 91
Leçon 2 p. 74-75 p. 48-49 p. 96
UNITÉ
6 Leçon 3 p. 76-77 p. 50-51 p. 99
CivilisationUn chef d’entreprise
p. 78-79 _ p. 103
s’exile sur une île déserte…
Leçon 1 p. 86-87 p. 54-55 p. 108
Leçon 2 p. 88-89 p. 56-57 p. 111
UNITÉ
7 Leçon 3 p. 90-91 p. 58-59 p. 114
Civilisation Des espaces de travail _ p. 117
p. 92-93
dans les stationsservice
Leçon 1 p. 98-99 p. 62-63 p. 120
p. 100-
Leçon 2 p. 64-65 p. 123
101
UNITÉ
8 p. 102-
Leçon 3 p. 66-67 p. 126
103
p. 104-
Civilisation Le fichier Virgin _ p. 130
105
p. 112-
Leçon 1 p. 70-71 p. 136
113
p. 114-
Leçon 2 p. 72-73 p. 142
UNITÉ 115
9 p. 116-
Leçon 3 p. 74-75 p. 147
117
Civilisation Le « made in France »fait p. 118-
_ p. 151
vendre 119
p. 124-
Leçon 1 p. 78-79 p. 155
125
p. 126-
Leçon 2 p. 80-81 p. 160
UNITÉ 127
10 p. 128-
Leçon 3 p. 82-83 p. 163
129
Civilisation Vérone Mankou, le p. 130-
_ p. 166
« Steve Jobs » congolais 134
Présentation de la méthode
Quartier d’affaires 2 prend la suite de Quartier d’affaires 1 et reste
dans la ligne méthodologique de celui-ci. Il s’agit d’un manuel de
français à contenus professionnels pour des apprenants ayant acquis le
niveau A2, qui permet de développer les connaissances linguistiques et
les compétences décrites dans le Cadre européen commun de référence
correspondant au niveau B1.
Comme pour Quartier d’affaires 1, ce manuel convient à un public
large : il permet en effet à des jeunes scolarisés (en classes de Première
ou de Terminale, en enseignement professionnel) d’acquérir des
connaissances qui vont les préparer au marché du travail. Il peut être
utile également à des adultes en situation de formation continue ou en
veille, ou encore en recherche d’emploi. Vous pouvez utiliser cette
méthode aussi bien en cours particuliers qu’en groupe, dans un cadre
institutionnel (centre de formation, université, Alliance Française,
Institut Français) ou en contexte professionnel (cours en entreprise).
Le manuel aborde des situations de communication communes à
différents métiers : nous n’avons pas souhaité privilégier une profession
plutôt qu’une autre, ni nous focaliser sur un métier en particulier. Les
situations sont en effet communes à différentes professions, et c’est
cette transversalité qui nous paraît importante dans l’apprentissage du
français professionnel. Le manuel aborde des situations courantes et
habituelles dans une entreprise, quel que soit son secteur d’activité.
Quartier d’affaires 2 permet aussi de préparer aux épreuves du DELF
Pro B1, ainsi qu’au Certificat professionnel affaires B1 de la Chambre
de commerce et d’Industrie de Paris Île-de-France.
Pour résumer
Les composantes de la méthode
► Le livre élève Quartier d’affaires 2 comprend un DVD contenant les
activités de compréhension orale du manuel et 5 vidéos. Les vidéos, en
lien avec le contenu lexical, grammatical et thématique, des unités
auxquelles elles sont rattachées, présentent des scènes de la vie
professionnelle tournées en décor authentique. Les vidéos complètent
les unités 1, 3, 6, 8 et 10.
Le livre de l’élève :

► Le Cahier d’activités complète les points lexicaux et grammaticaux


étudiés dans chaque unité. Pour chaque leçon, les différents éléments
sont travaillés sous forme d’exercices variés : activités de
compréhension orale et exercices de mise en application du lexique et
des points grammaticaux qui apparaissent dans chaque leçon. Le Cahier
d’activités peut être utilisé en classe mais convient aussi à un travail en
autonomie. On trouve à ce propos, à la fin du Cahier d’activités, les
transcriptions des documents audio des exercices de compréhension
orale, les corrigés de toutes les activités du manuel ainsi qu’un lexique
français/anglais.
► Le Guide pédagogique de Quartier d’affaires 2 propose de
nombreuses pistes d’exploitation pour chacune des activités, ainsi que
les corrigés des activités du livre de l’élève.

La structure des unités

Chaque unité contient :


− 3 leçons : 2 pages par leçon ;
− une partie « Civilisation » : 2 pages ;
− un entraînement aux examens : une page ;
− un bilan : 2 pages. Les bilans, 5 en tout, sont situés à la fin des
unités 2, 4, 6, 8 et 10.
Chaque unité tourne autour d’un thème principal, divisé en trois
sous-thèmes, un par leçon, et repris dans la partie « Civilisation » à
travers un aspect culturel ou interculturel.
La première page : le contrat d’apprentissage. La première page de
chaque unité présente les contenus de l’unité, en trois parties :
− les savoir-faire ;
− les éléments grammaticaux dont on va avoir besoin pour arriver à
ces savoir-faire ;
− les éléments lexicaux nécessaires pour développer ces savoir-faire.
Les trois leçons développent, sous différents aspects, le thème
principal de l’unité. Chaque leçon possède une structure similaire : un
document déclencheur, oral ou écrit, accompagné de questions de
compréhension ; un point grammatical avec des exercices
d’application ; d’autres documents, oraux ou écrits, qui vont dans le
sens du premier document, le développent sous un autre aspect, et sont
suivis de questions de compréhension. Certaines questions sont
précédées d’une flèche rouge qui signale qu’il s’agit d’un exercice de
mise en situation, à faire le plus souvent en groupe ou à deux. Des
encadrés lexicaux (« Les mots pour » et « Micro-tâche ») reprennent,
pour chaque document, les nouveaux termes ou expressions.
Les pages de Civilisation. Les dix unités proposent une double page
consacrée à un point culturel, autour du monde de l’entreprise ou de la
formation, et en relation avec le thème principal de l’unité. L’objectif de
ces pages est de faire connaître un aspect culturel ou comportemental
propre de la vie de l’entreprise en France ou dans un pays francophone,
en évitant les stéréotypes, et en essayant d’apporter des pistes sur des
faits peut-être moins connus par les apprenants. Chaque document est
accompagné de deux ou trois questions assez générales principalement
destinées à susciter le débat.
Une page d’entraînement aux examens. Il s’agit d’exercices
semblables à ceux proposés dans l’épreuve de DELF Pro B1 et à celle du
Certificat de français professionnel affaires B1 de la Chambre de
commerce de Paris Île-de-France. Les exercices proposés permettent de
travailler les différentes compétences (compréhension de l’oral,
compréhension de l’écrit, production écrite, production orale en continu
et en interaction) et reprennent les éléments grammaticaux et lexicaux
étudiés dans l’unité.
Deux pages de bilan toutes les deux unités proposent des exercices
variés sur tous les éléments étudiés dans les leçons.

La démarche pédagogique
Un apprentissage progressif. Quartier d’affaires 2 propose un
apprentissage par étapes, avec une progression rapide, graduelle et
cohérente. Les contenus linguistiques correspondent à ceux décrits
dans le Cadre européen pour le niveau B1 et sont présentés suivant les
contenus thématiques des unités.
Une progression efficace. Comme dans Quartier d’affaires 1, les
contenus développés dans Quartier d’affaires 2 permettent une
utilisation rapide et pragmatique de la langue, dans des situations
professionnelles courantes. La progression est pensée pour des
apprenants qui vont avoir à faire un usage de la langue en contexte
professionnel à court et à moyen terme.
Le principe d’utilité. Les aspects linguistiques développés sont
pratiques et cohérents, contextualisés, afin de mettre l’apprenant, dès la
première unité, dans des situations habituelles et concrètes de la vie de
l’entreprise.
Le travail autour des quatre compétences. Quartier d’affaires 2
développe des compétences orales et écrites, de production et de
compréhension. Tous les aspects de la langue sont travaillés, et le
critère sélectif a été celui de la communication.
La mise en pratique des connaissances. Chaque leçon développe un
point grammatical et apporte un bagage lexical. Les activités autour des
points grammaticaux et des apports lexicaux sont destinées à
consolider les acquis et à réutiliser les structures grammaticales ainsi
que le vocabulaire apporté dans les leçons.
Les tâches. Les tâches, une par unité, sont présentées de façon claire,
par étapes. Elles permettent de réutiliser les contenus travaillés tout au
long des trois leçons de chaque unité. Dans les différentes leçons, nous
avons également inclus des micro-tâches : il s’agit de tâches dont la
réalisation est plus courte, et qui sont facilement intégrables dans le
déroulement des leçons. Nous avons insisté sur la faisabilité de toutes
ces tâches (tâches et micro-tâches), en classe et en groupe. En effet,
nous pensons que lorsque les tâches, présentes dans la plupart des
manuels actuels, sont peu réalistes, ou peu réalisables, ou laborieuses
dans leur mise en application, elles démotivent généralement les
professeurs qui évitent de les faire en classe, et découragent les
apprenants qui n’en voient pas l’utilité ou qui n’en voient pas un
résultat satisfaisant. Les tâches de Quartier d’affaires 2 sont un
prolongement des unités permettant à l’apprenant de constater l’utilité
des compétences acquises. Quelques-unes de ces tâches suggèrent
l’utilisation de cartes mentales, ou Mind Mapping. Cette technique
permet de visualiser et d’organiser ses idées, de planifier un travail, de
prévoir le déroulement d’un projet et il nous paraît important
d’encourager les apprenants à l’utilisation de cet outil. Nous
recommandons l’installation du logiciel XMind, ou tout autre logiciel de
création de cartes mentales. Ces cartes, aussi appelées cartes
heuristiques, ne sont pas propres à l’apprentissage des langues
étrangères : il s’agit d’un moyen organisationnel dans tout travail qui
peut être appris et utilisé par tous. Nous recommandons la lecture, Pour
aller plus loin dans cette méthodologie de travail, de l’ouvrage de
référence de Tony et Barry Buzan, Mind Map : Dessine-moi l’intelligence
(Eyrolles, 2012).
L’évaluation et l’autoévaluation. Tout au long du manuel, l’évaluation
et l’autoévaluation sont très présentes. Il nous semble en effet
important que les apprenants puissent vérifier à tout moment
l’évolution dans leur apprentissage. L’évaluation permet également de
fixer les structures grammaticales et le lexique. Les bilans, présents à la
fin des unités paires, reprennent les éléments linguistiques apportés
dans les deux unités auxquelles ils se rapportent. Par ailleurs,
l’entraînement aux épreuves du DELF Pro et au certificat de français
professionnel affaires de la Chambre de Commerce constitue
également un outil d’évaluation pour l’apprenant. Ces entraînements, à
la fin de chacune des unités, permettent une mise en pratique des
acquis dans le contexte évaluatif, et familiarisent les apprenants, dès la
première unité, à la typologie de l’examen et à la spécificité de ses
épreuves.

Unités Bilans
Unité 1 – Unité 2 Pages 30-31
Unité 3 – Unité 4 Pages 56-57
Unité 5 – Unité 6 Pages 82-83
Unité 7 – Unité 8 Pages 108-109
Unité 9 – Unité 10 Pages 134-135
Vous trouverez dans les pages qui suivent les différentes unités du
livre de l’élève didactisées, ainsi que les corrigés des activités.
1
UNITÉ Au séminaire

Présentation et objectif de l’unité


Cette unité aborde le séminaire d’entreprise d’un point de vue général
d’abord puis d’une façon plus détaillée ensuite. Dans cette unité, nous
commencerons par voir ce qu’est un séminaire, puis nous nous
intéresserons aux différentes actions que l’on peut organiser pendant
un séminaire : présenter un produit (leçon 1), faire un benchmark (leçon
1), participer à un atelier de travail (leçon 2), établir un plan d’action
commerciale (leçon 2), faire un discours de clôture (leçon 3). Enfin nous
nous interrogerons sur l’intérêt des séminaires d’entreprise. Il nous a
paru intéressant de choisir le cadre du séminaire, qui est un des temps
forts de l’entreprise, pour présenter un certain nombre de tâches
(présentation, benchmark notamment) que les salariés réalisent tout au
long de l’année, et pas seulement en séminaire.
Dans les pages « Civilisation », nous aborderons le séminaire de
manière plus ludique, notamment en évoquant des lieux originaux pour
organiser un séminaire et les activités qui sont proposées pendant ces
sessions. Nous reviendrons sur le benchmarking, son histoire et son
usage très répandu aujourd’hui dans les entreprises.

PRESENTATION DES CONTENUS


Je prends la parole et je fais une présentation, j’utilise le
benchmarking, je fais un plan d’action, je fais le point et je définis
des objectifs.
J’ai besoin des éléments grammaticaux suivants :
• La comparaison
• Le passé composé et l’accord du participe passé
• Le futur simple
• Les articulateurs chronologiques
J’ai aussi besoin des outils lexicaux suivants :
• La présentation de projet
• Le benchmark
• La description

La page Contrat d’apprentissage (page 7)


À partir de la page d’ouverture de l’unité, on peut proposer un
brainstorming aux apprenants afin de réunir tous les mots qu’ils
connaissent déjà et qui se rapportent au séminaire.
On les orientera en leur suggérant de penser aux différentes activités
pratiquées en séminaire, aux différentes étapes qu’il contient…
On pourra également faire observer la photo et leur demander de faire
des hypothèses.
Que sont en train de faire les personnes ici réunies ? Pourquoi y a-t-il un
arbre sur la photo ?

Leçon 1 (pages 8-9)


1 Le séminaire d’entreprise

Compréhension globale
À partir du titre du document 1 texte « Qu’est ce qu’un séminaire ? », on
demande aux apprenants répartis en binômes de donner leur propre
définition du séminaire, d’expliquer avec leurs propres mots ce que
c’est, en quoi il consiste et ce qui s’y fait. On met toutes les idées en
commun pour arriver à une définition simple, à une explication de ce
qu’on y fait et de ce qu’il contient.
Ensuite, on peut demander aux apprenants s’ils ont déjà assisté à un
séminaire, ce qu’ils y ont fait, s’ils pensent que c’est important d’en
faire…
Dans un troisième temps, on invite les apprenants à lire le texte
individuellement en silence et à répondre aux questions de
compréhension écrite.
On met en commun les réponses des apprenants après avoir fait lire le
texte à voix haute et avoir expliqué le lexique qui pose problème.

Activité 1
a. La fonction première d’un séminaire est de réunir tous les
collaborateurs dans une ambiance de travail singulière pour annoncer
les résultats de l’entreprise, fixer les nouveaux objectifs ou encore
féliciter les collaborateurs participants à la bonne marche de la société.
b. Pendant un séminaire, on peut pratiquer des activités de loisirs
(sports extrêmes, des voyages exotiques, des courses au trésor, des
raids, des circuits d’accrobranches). Le but est de créer un esprit
d’équipe, une cohésion, une synergie autour d’expériences et
d’objectifs communs.
c. Le séminaire est aujourd’hui indispensable car il permet de stimuler
les collaborateurs et de récompenser les acteurs de l’entreprise qui le
méritent.
Pour aller plus loin, on peut demander aux apprenants qui ont assisté à
des séminaires de raconter les activités ludiques qu’ils ont pratiquées
et de proposer des activités qui peuvent être faites en séminaire pour
favoriser la cohésion et l’esprit d’équipe. Ceci permettra de faire une
reprise grammaticale du passé composé qui est présenté dans cette
même leçon page 9.

2 Présenter un produit
On peut, dans un premier temps, montrer aux apprenants la photo
uniquement et leur demander de faire des hypothèses sur ce qu’est en
train de faire cette jeune femme. Puis on leur demandera, livre fermé,
d’écouter une première fois le document et de répondre à ces
questions : Qui sont les personnes qui parlent ? Où sont-elles ? Que
font-elles ici exactement ?
On mettra en commun les réponses des apprenants et on leur
demandera de prendre le livre page 8 afin de répondre aux 5 questions.
Après la deuxième écoute, on mettra en commun les réponses et on
expliquera les termes non compris ou inconnus.

Activité 2
a. Ils vont faire le point sur l’année écoulée, parler des nouveaux
produits qui vont être lancés et des perspectives de développement de
l’entreprise à long terme.
b. Elle présente le dernier produit qui va être commercialisé d’ici peu.
La tablette IF 682. c. L’équipe de Vancouver a passé beaucoup de temps
sur le produit pour apporter des améliorations.
d. Les clients se plaignaient de la taille et du poids de la tablette IF 681.
Elle était trop grande, trop lourde.
e. La tablette IF 682 est plus performante et moins chère / coûteuse.
Elle possède une excellente ergonomie et un système d’exploitation
plus simple que le précédent. Elle est plus petite et plus fine, plus
légère.
On pourra maintenant demander aux apprenants de faire un tableau
avec deux colonnes, l’une destinée à recevoir les caractéristiques de la
tablette IF 681 et l’autre celles de la tablette IF 682. On proposera une
troisième écoute du document pour ce travail. Cette activité permettra
de faire un rappel grammatical de la comparaison et d’enchaîner avec
l’exercice 1 page 8.

Grammaire
La comparaison (rappel)
On fait observer l’encadré grammatical aux apprenants, puis on leur
demande de reprendre la comparaison pour expliquer la différence
entre la tablette IF 681 et IF 682. Ils doivent utiliser les différentes
formes de la comparaison pour exprimer l’infériorité, l’égalité et la
supériorité. Il faut veiller à ce que les apprenants utilisent des noms et
des adjectifs pour bien mettre en évidence les différences entre ces
deux types de phrases.
Exemples :
La tablette IF 682 est plus fine que la tablette IF 681.
La tablette IF 681 est moins performante que la tablette IF 682. La
tablette IF 682 a plus d’avantages que la tablette IF 681.

Exercice 1
a. Cette tablette est moins grande que l’autre.
b. Cet ordinateur possède autant de mémoire vive que le précédent.
c. Le téléphone de Léo a moins d’autonomie que celui de Léa.
d. Notre entreprise souhaite vendre plus de tablettes que l’année
dernière.
e. Nos clients sont aussi nombreux que l’année dernière.

Activité 3
En utilisant le lexique de l’encadré, on demande aux apprenants en
binômes de faire une présentation du VTT présenté page 8. Ils doivent
donner ses caractéristiques et ses avantages et imaginer les
améliorations qui ont été apportées par rapport au modèle précédent.
On leur demande de faire 3 phrases qui utilisent la comparaison.

3 Le benchmarking
À partir du mot « benchmarking », on fait réfléchir les apprenants à une
définition du terme.
Puis on leur demande de donner des synonymes en français du mot
« benchmarking ».
On attend des mots (ou expressions) comme « processus de
comparaison », « étude ou analyse comparative »… On les invite à
expliquer, avec leurs propres mots, l’intérêt du benchmarking et
pourquoi le benchmarking est utilisé par les entreprises.
Après une première écoute de l’enregistrement et avant de répondre
aux questions proposées dans le manuel, et pour avoir des pistes pour y
répondre, on demande aux apprenants de répondre à quelques
questions comme : « Que présente Romain Vaillant ici ? », « Sur quel
produit porte la présentation ? ». On leur demande de répondre aux
questions après une deuxième écoute.

Activité 4
a. Le service marketing a fait un benchmark car il souhaite lancer un
nouveau modèle de Smartphone l’année prochaine et il veut toucher un
maximum de personnes, les jeunes notamment.
b. Les deux modèles retenus sont le Samsung Galaxy Trend et le Wiko
Cink Slim.
c. Les points importants, selon Romain Vaillant, sont la mémoire interne
et l’autonomie.
d. L’autre détail qui peut faire la différence est l’indice DAS (Débit
d’Absorption Spécifique).
Il peut faire la différence aujourd’hui car les consommateurs font de
plus en plus attention aux conséquences sur la santé de l’utilisation
d’un portable.
Les enseignants expliqueront, au fur et à mesure, les termes méconnus.
On fera une parenthèse sur l’indice DAS qui est aujourd’hui règlementé
pour les Smartphones. Il est important d’expliquer que cet indice
permet de connaître le niveau de rayonnement des téléphones mobiles
et qu’il est règlementé par les pouvoirs publics. Plus l’indice DAS est
faible, moins les risques pour la santé sont importants.
On peut ensuite demander aux apprenants de faire un tableau pour
mettre en évidence les caractéristiques des deux produits Samsung et
Wiko. Pour cette activité, ils peuvent consulter, page 142, la
transcription de l’enregistrement.

SAMSUNG GALAXY TREND WIKO CINK SLIM


Écran (nombre de
4 pouces 4 pouces
pouces)
Système
Android 4.0.4 Android 4.0.4
d’exploitation
Définition de
480X640 pixels 480X800 pixels
l’écran
Format d’images Moins de formats
JPEG, PNG, GIF…
accepté d’images
4 Go de mémoire ROM 768 Mo de
Mémoire interne 2Go
mémoire RAM
Autonomie 18 jours en veille 8 jours en veille

4 Trouver des solutions grâce au benchmarking


Maintenant que les apprenants maîtrisent bien la notion de
benchmarking, on va s’interroger sur son usage par les entreprises. On
peut faire lire l’article à un apprenant à voix haute (ou plusieurs à tour
de rôle) et expliquer le lexique qui pose problème. On n’expliquera pas
les termes BtoB et BtoC car ils font partie des questions de
compréhension écrite.
Laissez aux apprenants un certain temps pour répondre aux questions
et mettez les réponses en commun à la fin du temps imparti.

Activité 5
a. L’entreprise a réalisé un benchmark pour améliorer son service de
réception d’appels.
b. Pour améliorer le fonctionnement du centre d’appel, l’entreprise a
pris 3 mesures : mettre plus d’informations sur le site internet de
l’entreprise ; former les équipes pour gérer une clientèle différente,
cerner rapidement les besoins et réorienter les clients vers
l’information en ligne ; réorganiser les équipes en deux pôles, l’un
dédié aux professionnels et l’autre au grand public.
c. Le BtoB est l’ensemble des relations commerciales entre
professionnels, on dit aussi « commerce interentreprises ». Le BtoC, au
contraire, est l’ensemble des relations commerciales entre l’entreprise
et ses consommateurs, les clients grand public.

Grammaire
Le passé composé et l’accord du participe passé
On fera un rappel du passé composé, de l’accord du participe passé pour
amener les apprenants à déduire la règle de l’accord du participe passé
avec l’auxiliaire « avoir ». Puis on lira l’encadré de grammaire avant de
faire l’exercice 1.

Exercice 1
a. Nous avons décidé de faire un VTT plus léger.
b. Oscar a étudié les différents modèles. Il les a présentés à l’équipe.
c. Notre équipe a comparé la concurrence.
d. Nous sommes parti(e)s en séminaire.
Pour aller plus loin, on peut transformer certaines phrases de cet
exercice pour une reprise de l’accord du participe passé avec l’auxiliaire
avoir.
Exemples :
a. Le VTT que nous avons fait est plus léger.
b. Oscar a présenté à l’équipe les différents modèles qu’il a étudiés.
c. La concurrence que l’équipe a comparée a aidé à apporter des
améliorations.

Micro-tâche
Pour aller plus loin dans cette leçon, nous ferons faire la micro tâche
aux apprenants en binômes. On peut demander aux apprenants de
présenter leur tâche sous forme de PowerPoint en y incluant la photo
des produits choisis, un tableau détaillant bien les différentes
améliorations apportées. Tout ceci pour que les autres apprenants aient
une vision globale des produits et des caractéristiques et que le groupe
entier puisse poser des questions et amener le binôme à répondre à des
questions sur les produits tout en s’appuyant sur le document projeté
au tableau.

Leçon 2 (pages 10-11)


1 Un atelier de travail

Dans cette leçon, nous avons davantage mis l’accent sur les ateliers de
travail en séminaire, les objectifs à définir. Dans un premier temps, nous
pouvons faire réfléchir les apprenants sur les différents ateliers
possibles en séminaire.
On demande aux apprenants, à partir de la photo de la page 10,
d’émettre des hypothèses sur les personnes présentes, sur ce qu’elles
sont en train de faire. On demandera pourquoi une personne est debout
et les autres assises ? Qui est-elle vraisemblablement ? Quel est son
rôle ? On fait écouter une première fois l’enregistrement aux
apprenants, livre fermé, puis on leur demande de répondre aux deux
premières questions. Dans un deuxième temps, on demande aux
apprenants de répondre aux deux dernières questions pendant la
deuxième écoute.

Activité 1
a. Les employés sont réunis pour un atelier de travail pendant le
séminaire de leur entreprise. L’atelier est consacré au lancement sur le
marché de leur nouveau produit.
b. C’est Sophie Janvier qui dirige l’atelier. Elle est la responsable de
l’équipe commerciale de Tunis de l’entreprise Arémis.
c. Le but de l’atelier de travail est d’essayer de déterminer les
meilleures stratégies de lancement du nouveau produit sur le marché et
de trouver les moyens de motiver la force de vente.
d. Les différentes idées proposées sont : cibler un public plus large et
faire davantage de publicité, utiliser les réseaux sociaux et Internet
pour faire connaître le produit, faire une enquête de satisfaction avec
des cadeaux à gagner, renouveler le partenariat, faire une opération
marketing sur le salon professionnel de Munich, augmenter les
commissions des employés pour motiver la force de vente.

Activité 2
Demandez aux apprenants de former des petits groupes et faites
écouter une troisième fois l’enregistrement. Expliquez aux apprenants
que c’est l’occasion pour eux de prendre des notes pour récapituler les
propositions faites. Un représentant de chaque groupe restituera les
propositions notées au reste de la classe.
Pour aller plus loin, vous pouvez demander aux apprenants de préparer
un atelier de travail en petits groupes et de rejouer la scène devant la
classe. Pour bien préparer l’atelier de travail, donnez-leur des pistes :
pourquoi un atelier de travail ? Quels sont les objectifs de cet atelier ?
Quelles solutions vont être proposées ? On fait réutiliser aux
apprenants le vocabulaire vu dans cette leçon et le futur simple.

Grammaire
Le futur simple
Pour introduire l’encadré grammatical et faire un rappel du futur simple,
on demande aux apprenants de réécouter la compréhension orale et de
répondre aux questions suivantes : Que fera l’équipe au mois d’août
selon Michel ? Qui sera sur le stand ? Quand arriveront les deux
nouveaux commerciaux dans l’entreprise ?
À partir des réponses des apprenants, on leur demande de rappeler la
construction du futur simple puis on leur fait lire l’encadré de
grammaire. On peut profiter de cet encadré pour faire un rappel du
futur proche et leur faire expliquer les différences d’utilisation entre
futur proche et futur simple.

Exercice 1
a. Vous prospecterez les grandes surfaces pour trouver des nouveaux
contrats.
b. Tu finiras le plan d’action pour jeudi.
c. Les gens voudront tous avoir entre leurs mains notre nouveau
produit !
d. Notre produit sera numéro un sur le marché en janvier.
e. Éva notera toutes les remarques.
f. Les réseaux sociaux permettront de faire connaître notre produit par
un vaste public.
g. Vous devrez motiver vos équipes pour le lancement.

2 Lire un plan d’action


Écrivez au tableau « plan d’action » et demander aux apprenants de
donner tous les mots qu’ils connaissent et qui se rapportent au plan
d’action. Le but est de les faire réfléchir à l’intérêt d’un plan d’action.
On commence donc par mettre les idées en commun, par écrire les mots
clés au tableau avant de faire observer le plan d’action proposé page
11. On demande aux apprenants des synonymes des mots susceptibles
d’être difficiles à comprendre : générer = obtenir, provoquer ;
embaucher = faire un contrat de travail… On expliquera les termes
recettes et dépenses = argent dépensé / argent gagné…

Activité 3
a. L’objectif est de générer un chiffre d’affaires de 300 000 euros.
b. Les actions prévues à court terme : embaucher deux commerciaux,
lancer une opération marketing/publicité ; les actions à moyen terme :
la signature de nouveaux contrats (avoir de nouveaux clients). Il n’y a
pas d’action à long terme.
c. La signature de nouveaux contrats va générer un bénéfice de 75 000
euros.
Bien faire remarquer aux apprenants qu’on enlève les dépenses
(15 000) des recettes (90 000) pour obtenir le bénéfice.
L’opération marketing va générer un bénéfice de 30 000 euros (50000
euros de recettes moins 20 000 euros de dépenses).
Pour aller plus loin, on demandera aux apprenants d’expliquer les
termes suivants : chiffres d’affaires et bénéfice. On leur demandera
également d’expliquer la différence entre ces deux termes.
Pour conclure, nous pourrons démontrer que l’objectif visé (générer un
chiffre d’affaires de 300 000 euros) est rempli grâce à ces trois actions.
On fera les calculs suivants :
• Chiffres d’affaires (= total des recettes) : 160 000 + 50 000 + 90 000 =
300 000 €
• Bénéfice engendré : total des recettes – total des dépenses = 300 000
– 75 000 = 225 000 €

3 Établir un plan d’action commerciale


Pour introduire le document, on peut demander aux apprenants de
donner tous les mots qu’ils connaissent commençant par un « P » et en
rapport avec un plan d’action commerciale. On les oriente en leur
donnant des définitions des mots et afin de leur faire trouver les quatre
termes suivants : produit, prix, promotion, placement.
Ensuite, on leur demande de lire individuellement le document sur la
règle des 4 P et de répondre aux questions. On leur laisse environ 12
minutes pour répondre aux questions puis on fait lire le texte à voix
haute par un ou plusieurs apprenants. On reprend en groupe entier le
lexique qui pose problème en utilisant des synonymes ou des
définitions pour expliquer les termes qui posent problèmes : une
contrainte = une nécessité / une règle ; le packaging = l’emballage ;
concurrentiel = compétitif ; rentable = qui donne un bénéfice ; vendu en
ligne = sur Internet ; par correspondance = par courrier postal.

Activité 4
a. Il faut mettre en valeur les avantages du produit.
b. L’élément principal de la promotion est la publicité.
c. Le placement est l’ensemble des lieux où le produit sera
commercialisé, les lieux physiques mais aussi Internet et la vente par
correspondance.
d. La règle des 4 P sert à vérifier que toutes les contraintes sont prises
en compte dans votre plan d’action commerciale. Il permet de vérifier
que votre plan d’action commerciale est complet. Il permet aussi de
recenser les points importants de votre produit (caractéristiques, lieux
de vente, prix et bénéfice, stratégie de promotion).

Micro-tâche
Demandez aux apprenants de choisir un produit parmi les quatre
produits proposés dans l’encadré « Micro-tâche » (page 11). Laissez un
temps défini (environ 15-20 minutes) pour préparer une présentation
de ce plan d’action au groupe entier. On rappellera aux apprenants de
bien tenir compte de la règle des 4P afin de ne rien oublier.
Pour aller plus loin, donnez à vos apprenants un tableau de plan
d’action avec des éléments manquants, et demandez-leur de le
compléter à partir des éléments que quelqu’un présentera à la manière
d’une réunion. (Vous aurez préparé le texte à l’avance pour un étudiant
qui le lira à voix haute).
Vous pouvez aussi donner aux étudiants un plan d’action sous forme de
tableaux A et B, avec des éléments apparaissant sur le A mais pas sur le
B et vice versa et les faire travailler en binômes afin qu’ils se posent des
questions pour trouver les éléments manquants.
Exemple de tableau :
Étudiant A

Objectifs Actions Calendrier Budget


Court Moyen Long
Dépenses
terme terme terme
20 000
• ………………………………..
………………………………….. ………………………
et les former
………………………………….. • Lancer une nouvelle
………………………………….. opération cadeaux X
………………………………….. (marketing/ publicité)
• ………………………………..
de 400 000 euros …………………………………..
…………………………………..
X
………………………

Étudiant B

Objectifs Actions Calendrier Budget


Court Moyen Long
terme terme terme Dépenses
• Recruter 2 stagiaires
et les former
• ……………………………….. ………………………
Générer un chiffre
…………………………………..
d’affaires de
………………………………….. X 40 000
…………………………………..
…………………………………..
euros
• Démarcher de 50 000
nouveaux clients

Phonétique
Faites écouter les phrases à vos apprenants et demandez-leur de
compter le nombre de syllabes pour chaque phrase.
• Les clients sont satisfaits ? (7 syllabes)
• Cette tablette est plus grande. (6 syllabes)
• Notre équipe étudie la concurrence. (10 syllabes)
• Il faut le mettre en valeur ! (7 syllabes)
• Cette personne dirigera l’atelier. (9 syllabes) Il n’y a que 9 syllabes ici
puisque le « e » de « dirigera » n’est pas prononcé.
Il est important d’insister sur le rythme en français et l’intonation
montante ou descendante. Vous pouvez, une fois les réponses des
apprenants mises en commun, faire répéter les phrases de l’encadré en
leur demandant de modifier l’intonation par exemple.
Vous pouvez également distribuer des papiers avec une phrase
interrogative ou exclamative, leur faire prononcer la phrase à voix haute
et demander aux autres apprenants de deviner si c’est une phrase
exclamative ou interrogative.
Pour les groupes rythmiques, vous pouvez leur demander de compter le
nombre de syllabes de plusieurs phrases de votre création. Écrivez dans
un premier temps les phrases au tableau, demandez-leur de compter les
syllabes et de les prononcer suivant leur découpage. Mettez les
réponses en commun en groupe entier.

Leçon 3 (pages 12-13)


Dans cette leçon, nous aborderons les différentes étapes d’un séminaire
afin de pouvoir faire le point sur les séminaires.
Reprenez au tableau les différentes étapes sous forme d’un schéma :

Déroulement du
Préparation du → → À la fin du séminaire
séminaire
séminaire
↓ ↓ ↓
Organiser les ateliers.Les Discours de clôture.
Choisir le lieu et
différents objectifs Faire le point (le positif et le
la date.
des ateliers. négatif du séminaire).
1 La clôture du séminaire

Insistez sur le discours de clôture du séminaire. On commencera par


poser aux apprenants des questions générales sur les discours de
clôture.
À votre avis, qui fait le discours de clôture ?
Que contient à votre avis, un discours de clôture ?
Pourquoi y a-t-il un discours de clôture, selon vous ?
On fait écouter une première fois l’enregistrement et on demande aux
apprenants de répondre aux questions suivantes : Qui parle ? À quel
moment ? De quoi parle-t-elle ? Après une deuxième écoute, on leur
demande de répondre aux questions.

Activité 1
a. C’est Juliette Lapouge qui prononce le discours pour la clôture / la fin
du séminaire annuel.
b. L’entreprise se porte très bien car elle est leader sur le marché.
c. Il est demandé aux salariés de l’entreprise de ne pas relâcher leurs
efforts, de rester compétitifs et savoir saisir les opportunités. Il leur est
aussi demandé de faire preuve d’esprit d’équipe.
Pour vérifier que le lexique de l’encadré est compris, demander aux
apprenants de trouver des synonymes ou contraires pour chacun des
termes.
• La clôture ≠ L’ouverture
• Fructueux = Avantageux / bénéfique
• L’engagement = L’investissement
• Être leader= Être premier
• Ravir une place = Prendre la place
• Relâcher ses efforts = Faiblir / abandonner
• Relever un défi = Accepter un challenge

Grammaire

Les articulateurs chronologiques


À partir de la transcription du discours de la page 12 (voir page 142), on
fera relever aux apprenants les différents moments du discours, et on
leur demandera de repérer comment ils sont introduits par Juliette
Lapouge. Notez alors au tableau les articulateurs chronologiques et
faites lire l’encadré de grammaire de la page 13 à vos apprenants. Puis,
vous leur ferez faire l’exercice 1.

Exercice 1
a. Tout d’abord, les salariés se réuniront dans la salle de conférence,
puis le directeur fera un discours de bienvenue et, pour finir, tout le
monde dînera à l’hôtel à 20 heures.
b. D’abord, les salariés arriveront sur le lieu du séminaire, ensuite le
directeur présentera le déroulement des journées du séminaire, pour
finir les salariés assisteront au discours de clôture du séminaire.
Pour prolonger l’activité, vous pouvez demander aux apprenants
d’imaginer un type d’exercice similaire. Les apprenants se regroupent
en binômes, puis chaque binôme écrit, dans le désordre, trois phrases
reprenant différentes étapes d’un séminaire. Chaque binôme donne sa
feuille au binôme voisin pour qu’il remette les phrases dans l’ordre en y
introduisant les articulateurs chronologiques. Récupérez les phrases
avec les articulateurs chronologiques de chaque binôme et lisez-les
devant le groupe entier afin de vérifier la cohérence de chacune des
productions.

2 Quelques critères pour bien réussir un séminaire


Activité 2
Maintenant que les apprenants ont bien en tête l’intérêt d’un séminaire,
il est important de les faire réfléchir sur le moment idéal pour
l’organiser. À partir seulement du titre du document 2, amenez les
apprenants à discuter des moments propices, selon eux, pour organiser
un séminaire d’entreprise. Ils doivent justifier leurs réponses.
Faites lire le texte aux apprenants à voix haute et expliquez le lexique
méconnu ou non compris à l’aide de synonymes ou de définitions
simples. Une fois que le lexique est compris, demandez aux apprenants
de répondre aux questions de compréhension écrite.
a. Les effets bénéfiques sont la redécouverte des autres, l’actualisation
de ses représentations de l’entreprise, l’ajustement de sa propre
identité de travail, la remotivation par l’émulation.
b. Les effets bénéfiques d’un séminaire dépendent de la justesse du
processus adopté pour la conduite du séminaire, qui dépend lui même
de facteurs comme le choix du moment, l’objectif visé, la
communication interne préalable et postérieure à l’événement, le
process d’animation.
c. Les meilleurs moments pour organiser un séminaire sont, en général,
en clôture de période, en décembre ou en juin par exemple, pour faire
le point, clarifier les enjeux, se projeter dans une vision avant de se
séparer pour les vacances. On peut préférer la rentrée de septembre ou
même le mois de janvier. Le séminaire est alors associé à un nouveau
départ, un kick-off (coup d’envoi).

Micro-tâche
Vous pouvez maintenant demander aux apprenants de faire la micro-
tâche proposée page 12. Ils doivent préparer une liste d’activités pour
favoriser la cohésion d’équipe. Vous pouvez leur demander de
présenter ces activités tout simplement à l’oral ou le faire sous forme
d’activités de mimes. Chaque groupe mime les activités qu’il pense
organiser en séminaire et les autres apprenants doivent deviner de
quelles activités il s’agit. Vous pouvez reprendre au tableau toutes les
activités citées.

3 Pour ou contre les séminaires d’entreprise ?


Dans un premier temps, vous pouvez noter au tableau une liste d’idées
pour les apprenants afin de leur bien faire distinguer les avantages et
les inconvénients d’un séminaire. Par exemple, notez : ambiance
détendue, journées de travail qui passent vite, activités trop
compétitives, tensions entre des personnes, sensation de liberté au
travail, évaluation permanente, mise à l’écart de certaines personnes,
favorisation de la cohésion d’équipe…
Demandez ensuite aux apprenants de faire deux colonnes, une pour les
avantages et une autre pour les inconvénients et d’y classer tout ce qui
a été noté au tableau. Chaque apprenant pourra ajouter des idées à ces
deux listes.
Faites lire le forum aux apprenants et demandez-leur de répondre aux
questions de la page 13.

Activité 3
a. Benoît et Aurélie sont favorables aux séminaires et Enrico est contre.
b. Benoît retient surtout l’ambiance détendue, l’absence de hiérarchie,
la rencontre de collègues qu’il ne connaissait pas et le fait que les
journées de travail passent vite quand elles sont ponctuées d’activités
sportives ou de visites.
c. Pendant le séminaire d’Aurélie, des collègues ont refusé de participer
à certaines activités car ça leur semblait trop compétitif.
d. Enrico compare un séminaire au travail en open space. Pendant un
séminaire, on se sent libre mais on doit tout de même faire attention à
son attitude.

Activité 4
L’activité 4 peut être faite à l’écrit ou à l’oral. Vous pouvez, par exemple,
instaurer un débat dans la classe en divisant la classe en deux groupes.
Un groupe sera constitué par les personnes favorables aux séminaires
et un autre par les personnes contre. Chacun devra justifier son opinion.
Vous pouvez imposer des mots contraintes à placer dans leurs
justifications pour réemployer le lexique étudié dans cette leçon et
rendre l’activité un peu plus difficile.
Pour aller plus loin :
Vous pouvez demander aux apprenants de réaliser en petits groupes
des questionnaires sur les séminaires d’entreprises. Chaque groupe
propose 5 questions par exemple auxquelles les apprenants des autres
groupes répondront à l’oral. Vous favoriserez ainsi la production orale
et ils pourront mettre en pratique le point phonétique étudié dans la
leçon 2.
Pour reprendre tout ce qui a été vu dans cette unité, vous pouvez
également leur faire visionner la bande annonce du film Caméra Café
« le séminaire » ou choisir un extrait de ce film qui vous paraît
cohérent.
C’est l’occasion pour eux de découvrir cette mini série Caméra Café qui
a eu un énorme succès en France et qui a été adaptée dans de
nombreux pays ensuite.
http ://www.youtube.com/watch ?v=7iMH_U3zDqA

Civilisation (pages 14-15)


Atelier et expérience collective

Commencez par faire observer la photo, en haut à gauche, et demandez


aux apprenants de faire des hypothèses. Que sont en train de faire les
personnes présentes sur la photo ? Quel rapport entre cette photo et
les séminaires ?
Faites lire le texte aux apprenants en groupe entier et faites-les
répondre aux questions en groupe entier. Vous pouvez aller plus loin en
demandant aux apprenants de trouver sur Internet des activités de team
building originales ou en les interrogeant sur leur propre expérience.
Avez-vous participé à des activités de team building originales en
séminaire ?
1. Les activités mentionnées dans le texte sont les « balades dans le
parc », les serious games et chanter.
2. Réponse libre.

Un séminaire dans un lieu original

Vous pouvez demander aux apprenants de faire des suggestions sur des
lieux de séminaires et leur demander de chercher des lieux originaux où
sont organisés des séminaires.
Ils pourront faire ces recherches sur Internet ; vous pouvez les inviter à
consulter la page du journal du net qui recense 10 lieux originaux
(http://www.journaldunet.com/?id=1130041).
Puis, ils présenteront, en binômes, un lieu aux autres avec leurs propres
mots.
Pour rendre cette activité plus ludique, vous pouvez distribuer des
photos de ces endroits aux différents binômes, puis leur demander
d’imaginer en quoi ce lieu est original et de quel lieu il s’agit. Ensuite,
ils décriront le lieu aux autres binômes à partir de la description qu’ils
auront lue.
Lisez le texte en groupe entier ensuite et posez quelques questions de
compréhension pour vérifier que le texte est compris dans son
intégralité : Où se situe le Pic du Midi ? Comment arrive-t-on au Pic du
Midi ? Citez un inconvénient du site ? Quels sont les équipements dont
disposent les salles du Pic du Midi ? Peut-on rester dormir sur le lieu du
séminaire ?

L’histoire du benchmark
Dans ce texte, on aborde l’histoire et la naissance du benchmark.
Demandez aux apprenants de lire le texte en silence, et de répondre
aux questions qui s’y rapportent. Vous pouvez expliquer le lexique qui
pose problème, s’il y en a, ou vous demanderez aux apprenants de vous
expliquer les expressions comme « Une entreprise en a cristallisé une
définition », « son miracle économique », « une stratégie de contre-
attaque », « l’écart qu’il faudrait combler ». Vous mettrez en commun les
réponses aux questions de compréhension et pourrez demander aux
apprenants d’aller plus loin en vous donnant des exemples de
benchmarking réalisés par des entreprises.
Vous pourrez aussi parler des risques du benchmarking, et expliquer
que le benchmarking n’est pas du « copiage » et qu’il faut justement
trouver les limites pour éviter les problèmes.
Vous pourrez citer en exemple le cas Apple/Samsung et le procès pour
copiage de brevets (http://www.iphon.fr/post/Apple-vs-Samsung-132-
pages-copie)Vous pouvez demander à vos apprenants de lire ce texte à
la maison puis de faire un petit résumé de ce qui s’est passé entre Apple
et Samsung.
1. Le benchmarking est né dans les années 80 chez Xerox, le spécialiste
des photocopieurs.
2. Le benchmarking est inventé pour « diagnostique[r] où en est la
concurrence » et « estimer l’écart qu’il faudrait combler pour rattraper
les leaders ».
Je benchmarke, tu benchmarkes…

Ce petit texte vous permettra de demander à vos apprenants de vous


parler de leur propre expérience benchmarking. Ceux qui ont déjà
pratiqué le benchmarking pourront raconter concrètement leur
expérience au reste du groupe.

Entraînement aux examens (pages 16-17)


1 Compréhension de l’oral
Exercice 1
a. Magali rentre d’un séminaire.
b. Magali parle des cours de cuisine et du kart.
c. c’est étrange et amusant.
d. c’est un peu difficile.
e. supprimer les liens hiérarchiques.
f. Magali pense que les séminaires sont une très bonne expérience.

Exercice 2
a. Un nouvel aspirateur est présenté.
b. Ce nouveau produit sera commercialisé dans un mois.
c. Le nouvel aspirateur est facile d’utilisation, silencieux et petit. Il est
aussi puissant, sans fil et possède 4 heures d’autonomie.
d. Le prix est inférieur à celui du modèle précédent. / Il est moins cher
que l’ancien modèle.

4 Compréhension des écrits


Exercice 1

(1) Château (2) Manoir de Grand (3) Ferme des


Latour Air étangs
Nombre de x x x
personnes
Salle de conférence x x x
Salles de réunions x x x
Connexion Internet x x x
Hébergement x x
Activités cohésion x x x
Distance de Paris x x

Le manoir de Grand Air (2) et la Ferme des Étangs (3) remplissent toutes
les conditions. On pourra préférer le manoir de Grand Air pour le côté
spacieux.

Exercice 2
a. L’entreprise est spécialisée dans l’organisation de chasses au trésor
pour les entreprises.
b. Les participants doivent identifier le coupable du meurtre, trouver
des preuves et le motif du crime.
c. La personne qui participe à cette activité est immergée dans un autre
univers.
d. Ces chasses au trésor sont parfaitement organisées parce que Team
Venture a 15 ans d’expérience dans le domaine ; c’est le créateur du jeu
d’enquête en entreprise.
e. Ce genre d’activités s’adresse aux entreprises qui recherchent des
activités de team building ludiques et originales pour leur séminaire.
f. Ludiques et originales.

Tâche (page 18)


Organiser un séminaire d’entreprise
Objectif : organiser un séminaire afin de souder votre équipe et
d’intégrer les nouveaux arrivés dans l’entreprise.
L’étape numéro un consiste à choisir le lieu où se déroulera le
séminaire. Amenez donc les apprenants à débattre en petits groupes du
lieu idéal et à justifier leur proposition. Chaque groupe devra ensuite se
mettre d’accord sur le lieu choisi, c’est l’occasion pour eux de présenter
ce qui entre en compte pour le choix du lieu selon eux, de s’exprimer
oralement.
Demandez-leur ensuite de mettre par écrit les différents critères qui
sont mentionnés dans l’étape une. Où se déroulera le séminaire ? Où
sera situé le lieu d’hébergement ? Comment se rendra-t-on au
séminaire ? Combien de personnes assisteront au séminaire ? Le budget
sera de combien ? Quels sont les objectifs de ce séminaire ?
L’étape 2 consiste à fixer la date et la durée du séminaire et à écrire un
mail pour informer les collaborateurs. Les petits groupes seront donc
chargés de rédiger un mail pour communiquer les dates. C’est
l’occasion ici de demander aux apprenants de réutiliser le futur simple.
Rien ne vous empêche de demander à vos apprenants de rajouter des
choses dans ce mail (les renseignements de l’étape 1, le cadre,
l’accessibilité, le lieu, l’objectif…)
L’étape 3 est l’occasion pour les apprenants de rédiger le programme du
séminaire, de choisir les différents ateliers professionnels qui seront
présentés lors de ce séminaire et les différentes activités non
professionnelles qui les accompagneront. C’est ici l’occasion dans
chaque petit groupe de faire des choix, ils peuvent dans un premier
temps réfléchir individuellement et mettre leurs idées en commun pour
ensuite faire un choix et toujours le justifier.
L’étape 4 reprend le programme que vos apprenants devront rédiger et
présenter aux autres groupes de la classe. Ils peuvent bien sur projeter
leur document au tableau s’ils l’ont fait à l’ordinateur. Ce document
peut-être présenté comme ils le souhaitent, toutes les idées sont les
bienvenues (originalité, interaction avec les autres du groupe,
dynamisme…)
L’étape 5 enfin est l’occasion pour chaque groupe de recueillir les
opinions des différents participants à ce séminaire.
Demandez donc à vos apprenants de préparer un certain nombre de
questions qui permettront aux organisateurs du séminaire de savoir ce
qui est positif et négatif.
Chaque groupe présentera donc un questionnaire que vous pouvez
distribuer aux apprenants afin qu’ils y répondent à la maison. L’idée
bien sûr est d’être critique et de pouvoir débattre ensuite des points
négatifs et des choses à améliorer selon eux.
2
UNITÉ Une commercialisation réussie

Présentation et objectif de l’unité


Cette unité aborde la commercialisation d’un produit de manière
générale. On parlera des prix, de législation, de distribution et de
livraison.
Dans la leçon 1, nous aborderons le prix et verrons comment est fixé
celui-ci, les législations en vigueur pour fixer le prix d’un produit.
La leçon 2 traitera de la distribution du produit et mettra en avant la
Ruche qui dit oui, système de distribution de plus en plus utilisé.
La leçon 3 abordera le système de livraison de produits, que ce soit
pour les particuliers ou pour les entreprises.
L’apprenant, à la fin de cette unité, sera capable de commercialiser un
produit fini, de fixer son prix, de respecter les normes relatives à la
fixation du prix, de choisir le canal de distribution qui convient pour le
commercialiser, de livrer le produit, que ce soit à un particulier ou à une
entreprise. Il saura faire la différence entre la livraison, le fret, et
maîtrisera les contraintes d’acheminement des produits.
Les pages « Civilisation » mettront l’accent sur des phénomènes tels
que le pricing et la technique commerciale de Free, grand opérateur
téléphonique et internet sur le marché de plus en plus présent sur le
marché français. Nous aborderons aussi la fixation du prix de la
baguette, symbole associé à la France au niveau international. Ici, un
découpage permet de visualiser les différents composants du prix, les
ingrédients, le matériel, les charges etc.
Enfin, un autre document raconte une expérience neuroscientifique et
aborde la notion de prix psychologique. Vous trouverez ici des façons
variées de travailler ces différents documents, à l’oral notamment, et
d’aller plus loin en classe grâce à ces documents déclencheurs.

PRÉSENTATION DES CONTENUS


Je fixe un prix, je découvre la législation sur les prix, je choisis un
canal de distribution, je consomme autrement, je me renseigne sur
les conditions de livraison, je livre un particulier ou des
entreprises.
J’ai besoin des éléments grammaticaux suivants :
• Si + conditionnel présent
• Les adverbes en -ment
• Les prépositions de temps
J’ai aussi besoin des outils lexicaux suivants :
• Le prix d’un produit
• Les soldes et les promotions
• La distribution
• La livraison

La page Contrat d’apprentissage (page 19)


Dans un premier temps, on fera uniquement observer le titre de l’unité
et on demandera aux apprenants de citer tous les mots qu’ils
connaissent en rapport avec la commercialisation. On pourra aussi leur
demander d’observer la photo et d’expliquer à quoi font référence les
cartons sur la photo (mise en évidence de la distribution et de la
livraison d’un produit). On lira en groupe entier les objectifs de l’unité
et on expliquera le lexique non compris s’il y en a.

Leçon 1 (pages 20-21)


1 Le prix psychologique

Si on dispose du matériel nécessaire, on commencera par visionner la


publicité pour la Clio à laquelle l’article « Pas assez cher mon fils ! » fait
référence. On trouve facilement ce spot publicitaire sur Youtube.
Après avoir visionné une première fois la vidéo, demandez aux
apprenants de quel produit il s’agit, qui sont les personnages de la
vidéo qui apparaissent et de décrire la situation : un père est en train
d’annoncer à son fils que tout le royaume (le pétrole, les
responsabilités) lui appartient désormais. Après un deuxième
visionnage de la vidéo, on demande aux apprenants de dire quelle est la
chose à laquelle devra renoncer le fils ? Et pourquoi ?
On amènera ainsi les apprenants à faire dire que le fils devra renoncer à
sa Clio car elle n’est pas assez chère.
On peut donc introduire le concept de « prix psychologique » et faire
lire le document « Pas assez cher mon fils » individuellement. On
demande ensuite à un ou plusieurs apprenants de lire à voix haute le
texte et on dégage le lexique qui n’est pas compris.
• Une mince affaire = une chose facile / simple.
• Décliné à toutes les sauces = présenté de toutes les façons possibles.
• Le coût de revient = toutes les dépenses nécessaires à la production et
à la distribution du produit, sans dégager de bénéfice.
• Ancrer dans les mémoires = mémoriser.
• Succéder à = prendre la relève.
• À la tête de = être le dirigeant, le leader.
• Le seuil = la barre, la limite.

Activité 1
a. Les prix sont calculés en fonction du coût de revient, de la
concurrence et des barrières psychologiques.
b. Un prix bas pour un consommateur est associé à un produit de
mauvaise qualité et un prix cher a un produit de qualité.
c. La stratégie du prix psychologique consiste à vendre un produit à un
prix élevé car dans la tête d’un consommateur si le prix est élevé c’est
que le produit est de qualité, et vice versa. La stratégie du nombre
impair consiste à vendre un produit un centime moins cher, si le produit
est vendu à 9, 99 euros, l’impact sur le consommateur n’est pas le
même que si le prix atteint le seuil des 10 euros.

2 Fixer un prix
Avec le texte « Pas assez cher mon fils ! », les apprenants ont travaillé
sur la différence entre les différents prix. Avec ce document audio, il
s’agit de voir comment on fixe le prix d’un produit. Commencez par
présenter aux apprenants un paquet de café (image ou objet) et
demandez-leur de vous expliquer, avec leurs propres mots, comment
nous allons déterminer le prix de vente de ce paquet de café. Il s’agit de
faire ressortir tout le lexique qu’ils connaissent (coût de revient,
bénéfice, matières premières, main d’œuvre…) Ensuite, on propose aux
apprenants une première écoute de l’enregistrement. On leur demande
ensuite de répondre aux questions suivantes : de quoi parle la personne
interrogée ? De quels différents types de commerce parle-t-elle ? Une
fois qu’ils ont répondu à ces deux questions (elle parle du prix du café
et elle parle des commerces traditionnels et équitables), on procédera à
une deuxième écoute avant de leur demander de répondre aux
questions du manuel.

Activité 2
a. Les quatre postes principaux dans le prix d’un paquet de café sont
l’achat de la matière première, le transport, la torréfaction et la
distribution.
b. Les coûts spécifiques au commerce traditionnel sont les
intermédiaires entre le producteur et la marque. Pour le commerce
équitable, il s’agit de l’organisme certificateur, celui qui délivre le label
au produit.
c. Le label équitable est profitable au producteur quand le cours du café
est bas.
Demandez ensuite aux apprenants de prendre la transcription du
document (page 143) et expliquez le lexique qui pose problème

3 Les soldes et les promotions


Dans un premier temps, écrivez les mots « soldes » et « promotions »
au tableau et demandez si ces mots sont des synonymes ou s’ils sont
différents. Dans ce cas, les apprenants doivent expliquer la différence
entre les deux mots. Une fois qu’on aura fait le point sur les
connaissances des apprenants, on leur fera écouter l’interview une
première fois.
On demande alors à la classe de répondre à la première question (« Qui
est Patrick Lelba ? Où travaille-t-il ? »). Le document évoque la
différence entre les soldes, les offres promotionnelles, les périodes de
liquidation… et les règles à suivre pendant ou avant les soldes. Après
une deuxième écoute, on demande aux apprenants de répondre aux
questions b et c.

Activité 3
a. Patrick Lelba est contrôleur à la Direction départementale de la
Cohésion Sociale et de la Protection des Populations.
b. Le prix des produits soldés doit être plus bas que les prix pratiqués
par le commerçant au cours des 30 derniers jours. Les produits doivent
être dans le magasin depuis plus de 30 jours.
c. Les offres promotionnelles, contrairement aux soldes, ne peuvent pas
impliquer une revente à perte. Les articles des offres promotionnelles
doivent être disponibles à la vente pendant toute la durée de
l’opération contrairement aux soldes. Les opérations de type liquidation
doivent être occasionnelles et de courte durée.
Pour faire travailler le lexique, vous pouvez proposer aux apprenants un
exercice à partir de l’encadré « Les mots pour » de la page 20, sous
l’activité 4. Les apprenants doivent retrouver à quel mot de l’encadré
renvoient les mots ou les définitions que vous leur donnez.
• Une opération promotionnelle qui consiste à se défaire de produits à
un prix avantageux → une liquidation.
• Occasionnel → ponctuel.
• Punir → sanctionner.
• Intéressant → avantageux.
• Vendre à un prix inférieur au coût de revient → revendre à perte.
• Action qui détourne la loi → fraude.
Activité 4
Les apprenants seront répartis en binômes pour cette activité. Vous
pourrez choisir de laisser un temps de préparation ou, au contraire,
d’improviser la situation.

4 La législation sur les prix


Commencez par écrire au tableau les mots « loi » ou « législation » et
faites un brainstorming afin que les apprenants donnent tous les mots
en français qu’ils connaissent en rapport avec ces deux termes.
Dans un deuxième temps, faites lire le texte individuellement puis
demandez aux apprenants quel est le thème principal du texte.
Dégagez en groupe entier le lexique qui pose problème. Les apprenants
sont alors prêts à répondre aux questions, en binômes.

Activité 5
a. La santé, l’édition, l’électricité, le gaz ne peuvent pas fixer leurs prix
librement pour protéger l’intérêt des consommateurs.
b. Les pratiques anticoncurrentielles dont le but est de limiter l’accès
d’une entreprise au marché, de faire obstacle à la fixation des prix par le
libre jeu du marché ou de favoriser artificiellement la hausse ou la
baisse des prix sont interdites. L’abus de position dominante qui
entrave le fonctionnement compétitif du marché est également interdit.
c. Le fait d’imposer un prix minimal, de revendre un produit en dessous
de son prix d’achat effectif, de violer un accord de distribution sélective
en vendant des produits hors du réseau ou d’obtenir des prix d’achat
discriminatoires sont des pratiques restrictives de concurrence.

Grammaire
Si + conditionnel présent
Écrivez la phrase suivante au tableau : « Si on n’imposait pas certaines
règles sur la fixation des prix, les entreprises fixeraient les prix comme
elles le souhaitent. »
Demandez aux apprenants de repérer les temps grammaticaux utilisés
(imparfait et conditionnel présent) puis d’en déduire la construction de
la phrase avec « si » : si + imparfait → conditionnel présent.
Reprenez la construction du conditionnel présent avec vos apprenants :
radical du futur + terminaisons de l’imparfait (-ais, -ais, -ait, -ions, -iez, -
aient). N’hésitez pas à insister sur les verbes irréguliers comme être,
avoir, faire, savoir, vouloir, pouvoir…
Faites faire individuellement l’exercice 1 et corrigez-le en groupe entier.

Exercice 1
a. Si le commerçant n’avait pas d’autorisation, il ne pourrait pas lancer
ses promotions.
b. Si certaines règles n’étaient pas respectées, le commerçant risquerait
une amende.
c. Si le prix indiqué était inférieur au prix de revient, alors le
commerçant vendrait à perte et serait sanctionné.
Pour aller plus loin dans le point grammatical, distribuez des situations
à vos apprenants (des amorces de phrases commençant par si +
imparfait) et laissez-leur environ 8 minutes pour les compléter chacune
avec 3 verbes.
Exemples :
Si je pouvais fixer librement mes prix,
→ je revendrais mes produits avec une marge beaucoup plus grande.
→ je n’aurais pas peur d’être sanctionné.
→ je calculerais une marge supérieure.
Autres exemples d’amorces :
Si la loi ne sanctionnait pas les professionnels en cas de fraude…
Si les entreprises ne craignaient pas d’être sanctionnées…
Si nous avions des pratiques restrictives de concurrence…
Si vous violiez un accord de distribution…

Phonétique
Dans un premier temps, faites découper les phrases de l’exercice en
syllabes par vos apprenants.
Demandez-leur ensuite de vous expliquer ce qu’est l’accent lexical,
aussi appelé accent tonique et de séparer les groupes rythmiques de
chaque phrase de l’exercice.
En français, l’accent lexical (traditionnellement appelé accent tonique)
est surtout marqué par un allongement de la durée de la syllabe
accentuée (au moins 2 fois la durée de la syllabe précédente), et porte
toujours sur la dernière syllabe du groupe de mots.
En français, les groupes rythmiques sont très courts : dans leur immense
majorité, ils sont constitués de 2, 3 ou 4 syllabes.
Attention ! Qu’est-ce qu’un groupe rythmique ? C’est là qu’est tout le
problème car il ne peut être défini que de manière virtuelle : le groupe
rythmique peut être suivi d’une pause sans nuire au sens.
Correction : Voici les groupes rythmiques, l’accent tonique est sur la
dernière syllabe de chaque groupe rythmique.
Il calcule/ le prix de vente/ en fonction/ du prix de revient./
Le prix/ est plus élevé/ à cause/ des intermédiaires./
Comment/ calculez-vous/ vos prix/ au moment/ des soldes ?/
Ce produit/ vous sera livré/ en moins de 24 heures./
Pour aller plus loin, vous pouvez étudier une chanson avec vos
apprenants, demandez-leur de découper les groupes rythmiques. Vous
leur donnez les paroles et leur demandez de séparer les groupes
rythmiques qu’ils entendent.
Prenez par exemple, la chanson de Mickey 3 D, Respire, que vous trouvez
facilement sur Youtube.

Micro-tâche
Vous inviterez les apprenants à se mettre en binômes, ou en petits
groupes pour faire la micro-tâche. Chaque binôme, ou groupe,
présentera son produit. Ensuite il expliquera aux autres apprenants
comment il a fixé le prix de son produit, ce que ce prix inclut. Il justifiera
le prix de vente retenu. Vous préciserez aux apprenants qu’ils doivent
réutiliser ce qu’ils ont vu dans cette leçon, tant au niveau lexical que
grammatical. Vous pouvez leur demander d’inclure dans leur
présentation quelques mots que vous leur aurez attribués au préalable.
Les autres apprenants peuvent poser quelques questions aux groupes
après la présentation.
Leçon 2 (pages 22-23)
Dans cette leçon, nous avons choisi d’aborder la distribution des
produits. Nous verrons donc ici, les différentes manières de distribuer
un produit et mettrons l’accent sur le commerce électronique et le
phénomène La Ruche qui dit oui, sorte d’AMAP (Associations pour le
Maintien d’une Agriculture Paysanne), phénomène très commun
aujourd’hui.

1 Les canaux de distribution

Faites observer le tableau de la page 22 aux apprenants. Demandez-leur


de vous citer les différents canaux de distribution et les acteurs qu’ils
font intervenir. C’est l’occasion de s’arrêter sur la signification des
termes de détaillant, grossiste et centrale d’achats.
En groupe entier, répondez aux questions de l’activité 1.

Activité 1
a. Le canal ultra court fait intervenir deux personnes, le court, trois et le
long quatre personnes.
b. Le canal court a l’avantage de ne faire intervenir qu’un seul
intermédiaire entre le producteur et le consommateur. On peut donc
penser que le prix va être moins élevé, que l’approvisionnement sera
plus rapide ou que la marge du producteur est plus importante.
c. Les supermarchés utilisent le canal long car ils font partie de la
grande distribution.
Vous pouvez ensuite donner aux apprenants des noms de magasins ou
enseignes connues en France et leur demander de classer ces noms
suivant le canal qu’ils utilisent.
Exemples de noms ou d’enseignes : Leclerc, Carrefour, Fnac, un
producteur de fruits et légumes, un producteur de vins de Bordeaux, la
marque de vêtements Esprit, la marque de vêtements pour enfants La
compagnie des petits, le marchand de fromages sur un marché, le
fromager d’un village…
2 Le cross canal

Demandez aux apprenants de vous donner les différentes façons de


distribuer un produit qu’ils connaissent : Internet devrait être cité
immédiatement, en plus de la vente par correspondance. Faites lire par
un ou plusieurs apprenants le texte à voix haute et expliquez le lexique
qui pose problème. On s’arrêtera notamment sur des termes comme
« amont » et « aval » (avant et après, ici approvisionnement et
préparation des commandes), « le stockage » (l’accumulation,
l’entreposage), « se positionner » (se mettre à la place de…),
« individualiser » (personnaliser, adapter à chaque personne).
Demandez aux apprenants de répondre aux questions puis mettez en
commun les réponses.

Activité 2
a. Le cross-canal c’est le principe de pouvoir acheter par différents
canaux et de pouvoir être livré quand on veut où on veut.
b. L’avantage d’une stratégie cross-canal est de pouvoir individualiser,
personnaliser l’offre proposée au client et de respecter les exigences de
celui-ci.
c. Le commerce traditionnel amène le client vers la marchandise alors
qu’en commerce électronique c’est la marchandise qui va vers le client.
Si vous souhaitez prolonger le travail sur la question du commerce
électronique, vous pouvez télécharger le rapport d’activité 2013-2014
de la FEVAD (Fédération e-commerce et vente à distance), très complet
(http://www.fevad.com/uploads/files/enjeux2014/RA_2014.pdf).

3 Des lunettes en ligne

Pour introduire le document sur la vente de lunettes en ligne, on peut


demander aux apprenants quels produits sont inclus, selon eux, dans la
catégorie santé. On écoute ensuite une première fois la compréhension
orale et on demande aux apprenants de répondre aux deux premières
questions uniquement. On fait écouter une deuxième fois
l’enregistrement avant de demander aux apprenants de répondre aux
autres questions (questions c à f).
Activité 3
a. L’Assemblée nationale a adopté, en décembre 2013, un projet de loi
qui facilite la vente en ligne de lunettes.
b. Les associations de consommateurs sont pour mais les opticiens
traditionnels sont contre.
c. Les rapports de Marc Simoncini démontrent que la vente de lunettes
sur Internet permettrait une baisse des prix de l’ordre de 50 %.
d. Marc Simoncini dénonce des pratiques anticoncurrentielles sur le
marché de l’optique en France.
e. La mesure prise par le gouvernement va permettre au e-commerce de
prendre rapidement 10 % du marché de l’optique avec des prix
inférieurs de 30 à 40 % aux prix des opticiens traditionnels.
f. La profession dénonce une dérive. En effet, les opticiens considèrent
que délivrer une paire de lunettes ou des lentilles est un acte qui doit
être encadré et qu’il ne s’agit pas d’une opération purement
commerciale.
Après avoir expliqué les mots et expressions de l’encadré « Les mots
pour » (page 23 en bas à gauche), lancez un débat en classe entière
pour savoir qui est pour ou contre la vente de produits optiques en
ligne. Interrogez les apprenants pour savoir ce qu’ils pensent du fait de
vendre des produits en rapport avec la santé par Internet. Le débat
donnera des arguments aux apprenants pour faire l’activité 4.

Activité 4
Les apprenants préparent la scène à deux. On leur laissera une dizaine
de minutes pour préparer leur dialogue, puis ils la jouent devant le
groupe.

4 Consommer autrement
Pour introduire le texte « La Ruche qui dit oui », commencez par
proposer aux apprenants une photo d’un panier de fruits et légumes et
une autre d’un ordinateur. Demandez-leur de faire des hypothèses sur
les relations qu’il peut y avoir entre ces deux objets. Tout
naturellement, ils devraient en venir à parler des AMAP (Associations de
Maintien de l’Agriculture Paysanne), de ce phénomène de plus en plus
répandu de la livraison de paniers de fruits et légumes biologiques.
Faites lire le texte par un ou plusieurs apprenants à voix haute et
expliquez le lexique qui pose problème. Ensuite demandez aux
apprenants de répondre en groupe entier aux questions.

Activité 5
a. Il s’agit d’amis ou de voisins qui se regroupent pour commander des
produits à des paysans près de chez eux. Une plateforme Internet leur
permet de constituer un collectif (une ruche) et de passer des
commandes à des producteurs locaux qui les livreront quand une
quantité suffisante sera atteinte.
b. Il s’agit d’un canal de distribution ultra-court car il n’y a pas
d’intermédiaires entre le producteur et le consommateur.
c. Le fonctionnement est interactif, vous pouvez suggérer à votre ruche
des produits que vous aimez, fabriqués près de chez vous,
contrairement aux sites d’achats groupés.
d. Les producteurs sont satisfaits car la vente directe leur permet de
faire plus de marge.
e. Yves de Rochefort ne voulait pas faire comme son père. Il a préféré
créer son propre réseau de distribution. Il ne voulait pas dépendre des
prix fixés sur les marchés internationaux.
Pour aller plus loin, vous pouvez demander à vos apprenants de
rechercher sur Internet des AMAP qui organisent la livraison de produits
bio sur le lieu de travail. Demandez à chaque groupe de présenter une
de ces AMAP à l’oral. Vous pouvez aussi demander à vos apprenants de
lire ce texte et de répondre à des questions de compréhension écrite.

Grammaire
Les adverbes en -ment
On demande d’abord aux apprenants de relever dans le texte tous les
adverbes en -ment : simplement, collectivement, uniquement, facilement,
contrairement, puis ils doivent trouver, à partir de ces adverbes,
l’adjectif au féminin correspondant.
• simplement → simple
• collectivement → collective
• uniquement → unique
• facilement → facile
• contrairement → contraire

Exercice 1
a. Contrairement à son père, Yves de Rochefort utilise un canal de
distribution court.
b. Les voisins s’organisent collectivement pour commander aux
producteurs locaux.
c. Les gens de la ruche consomment exclusivement les produits locaux.
d. Louis commande par internet contrairement à ses parents.

Micro-tâche
Chaque groupe choisit un produit et propose trois moyens pour le
commercialiser, par un canal ultra court, un canal court, un canal long.
Pour leur présentation, on pourra suggérer aux apprenants de s’inspirer
du document qui accompagne l’activité 1 (« Les canaux de
distribution ») en le détaillant davantage.

Leçon 3 (pages 24-25)


Les systèmes de livraison sont ici mis en avant, qu’il s’agisse de
livraison à des particuliers ou à des entreprises. Avant d’étudier le
premier document, on peut proposer aux apprenants les données ci-
dessous afin qu’ils se familiarisent avec les différents modes de
livraison.

Mode de livraison choisis par les acheteurs


Impression Bureau
Point
Domicile de la Magasin Téléchargement de Autres Consigne
relais
réservation poste
80 % 57 % 36 % 23 % 16 % 16 % 4% 1%
D’après : étude Fevad/Médiamétrie, juin 2014
On s’assure que les apprenants comprennent tout le lexique du tableau
et sont capables de commenter les données. On leur demande de
donner des exemples de produits que les acheteurs peuvent imprimer
(billets d’avion, billets de concert, d’événement culturel), des produits
que les acheteurs peuvent télécharger (chansons, albums, films, livres
numériques…).

1 Darty : la livraison express


Les apprenants lisent individuellement le texte « La livraison en 24H
par Chronopost ». En binômes, ils répondent aux questions, puis on met
ensuite les réponses en commun. Vous expliquez le lexique qui pose
problème, s’il y en a, en donnant des définitions ou des synonymes.
• Qui prend beaucoup de place : volumineux.
• Passer/ faire une demande de produit : effectuer une commande.
• Un paquet : un colis.
• Faire partie de : dépendre de.
• Avoir un délai : disposer de 8 jours.

Activité 1
a. L’ordinateur sera livré le lundi ou mardi car la commande est passée
après 13 heures et que le dimanche n’est pas un jour ouvrable.
b. Si l’ordinateur est acheté le lundi matin à 11 h, le colis sera livré dès
le lendemain, c’est-à-dire le mardi.
c. Si vous n’êtes pas chez vous au moment de la livraison, le colis est
déposé au bureau de Poste dont vous dépendez.
d. Il est conservé pendant 15 jours au bureau de Poste.
e. Votre ordinateur sera livré chez l’un de vos commerçants de quartier.
f. Vous avez 8 jours pour le récupérer.
Pour aller plus loin, vous pouvez faire un tableau de deux colonnes
avec les différents modes de livraison (à domicile, en point relais) et
demander aux apprenants de détailler dans chaque colonne les
conditions et les contraintes que supposent ces modes de livraison.

À domicile En point relais


Coût de la 9, 90 euros
4, 99 euros
livraison
Dès le lendemain (si la
Dès le lendemain, à partir de
Délai de livraison commande est passée avant
13 h.
le samedi 13 h).
15 jours dans un bureau de
Nombre de jours
Poste si absence le jour de la 8 jours
disponibles
livraison.
Poids maximum Pas de poids maximum. 20 kilos
Possibilité de Oui, horaires d’ouverture
Non, la Poste est fermée le
récupérer les colis étendus et flexibles suivant le
dimanche.
le dimanche commerçant.

2 Amazon : la livraison par drone


Dans un premier temps, on s’intéresse à l’image. On demande aux
apprenants de la décrire ; ils peuvent s’aider du titre de l’activité
« Amazon : la livraison par drone ». Puis on leur fait écouter
l’enregistrement.

Activité 2
a. Le projet de Jeff Bezos consiste à mettre en place des livraisons à
l’aide de petits engins volants. Ces engins transporteraient des colis
depuis les entrepôts jusqu’aux clients.
b. Pour avoir accès à ce type de livraison, il faut habiter à moins de 16
kilomètres de l’entrepôt, avoir passé commande sur le site de
l’entreprise et que le colis pèse moins de 2,3 kilos.
c. Les obstacles à la mise en œuvre de ce projet sont la sécurité, les
autorisations des autorités de l’aviation, l’impossibilité de livrer dans
des immeubles, les aléas climatiques.
d. L’autonomie des drones est de 16 kilomètres. Cela restreint le
périmètre de livraison des drones autour des entrepôts et obligerait
Amazon à démultiplier ses grands entrepôts ce qui est contraire à son
modèle économique.
Expliquez le lexique qui pose encore problème puis demandez aux
apprenants de compléter le tableau ci-dessous (la colonne de droite) en
s’aidant de la transcription page 144.

Distance maximum parcourue


16 kilomètres
par un drone
Poids maximum d’un colis livré
2,3 kilos
par un drone
Sécurité, autorisations des autorités de
obstacles rencontrés pour l’aviation,
mener à bien ce projet impossibilité de livrer dans des immeubles,
aléas climatiques, distance
Conséquence de l’utilisation
Démultiplication des entrepôts
des drones

Pour conclure, chacun donne son avis sur l’utilisation de ces engins pour
des livraisons. On fait la liste des avantages et des inconvénients
qu’impliquerait ce mode de livraison.
• Avantages : livraison plus rapide, moins coûteuse, amusant pour les
clients…
• Inconvénients : pollution visuelle et sonore dans le ciel, dangereux,
moins de personnel embauché à cause de l’utilisation de machines pour
remplacer les êtres humains…

3 Le fret international
Écrivez le mot « fret » au tableau et demandez aux apprenants sa
signification. Le fret désigne le transport de marchandises, par air, par
mer, par route. Proposez un brainstorming autour de ce nom ; les
apprenants doivent donner tous mots qu’ils connaissent en français et
qui se rapportent au fret.
Faites lire uniquement la première ligne du titre de l’article (« Les
conditions de livraison en entreprise pour les entreprises ») et
demandez d’expliquer quelle est la différence, selon eux, entre le
contenu de ce texte et le texte sur Darty de la page 24. Le but est de
leur faire dire que ce texte parle du transport pour les entreprises,
tandis que dans le texte sur Darty, on s’adresse aux particuliers.
Ensuite, faites lire le texte dans son intégralité. Expliquez le lexique qui
pose problème à l’aide de l’encadré « Les mots pour » avant de
demander aux apprenants de répondre aux questions.

Activité 3
a. TNT assure de livrer votre marchandise en temps et en heure, en
toute sécurité, à l’endroit choisi auparavant.
b. TNT réussit à livrer en France et à l’étranger grâce à une importante
chaîne logistique : une équipe dévouée et expérimentée, de
nombreuses infrastructures et une flotte pour assurer la globalité du
fret des marchandises.
c. Il faut emballer correctement les colis. Il faut palettiser les
marchandises entre 70 et 1 000 kg s’il s’agit de fret international par
voie aérienne ou routière.
d. Le service express est une livraison en 24 heures en Europe.
e. On peut faire livrer par TNT des marchandises issues de différents
secteurs d’activités : médical, industrie, automobile, luxe, e-commerce…

Activité 4
Laissez un temps de préparation d’une quinzaine de minutes. Les
apprenants jouent ensuite leur scène devant la classe entière. On veille
à ce qu’ils réutilisent le vocabulaire étudié dans le texte sur l’entreprise
TNT.

Grammaire
Les prépositions de temps
Faire lire l’encadré de grammaire par vos apprenants et veillez à ce
qu’ils comprennent l’utilisation des différentes prépositions de temps
et qu’ils sachent les réutiliser.
On leur fera faire en binômes l’exercice 1 de grammaire.

Exercice 1
a. Chronopost m’a livré mon paquet en moins de deux heures.
b. Si j’expédie mes colis aujourd’hui, ils seront livrés dans deux jours.
c. Tu as reçu un appel, ton colis est au relais depuis 10 jours.
d. La livraison par drone existera peut-être dans 5 ans.
e. Si vous venez chercher votre colis dans deux semaines, ce sera trop
tard.
f. Ce laboratoire travaille avec France Express depuis plus de 10 ans.
Vous pouvez proposer une activité de reprise à vos apprenants. Faites-
leur faire des phrases sur leur expérience professionnelle, phrases dans
lesquelles ils doivent utiliser des prépositions de temps.

Micro-tâche
On peut commencer par présenter les magasins Fnac pour les
apprenants qui ne connaissent pas cette enseigne. Les apprenants vont
ensuite sur le site de la Fnac en suivant les indications de l’encadré
« Micro-tâche ». Ils doivent commencer par faire des recherches sur le
site internet. Une fois qu’ils auront bien compris toutes les règles du
site marchand, ils pourront rédiger le mail à leur ami pour expliquer les
différentes conditions de livraison.
Les apprenants enverront le mail d’explication directement à leur
enseignant. Ce travail, qui nécessite une connexion internet, et
demande du temps, peut être fait de manière individuelle à la maison.

Civilisation (pages 26-27)


La baguette, symbole de la France et baromètre de
l’inflation

Mettez vos apprenants en petits groupes et laissez-leur 8 minutes pour


faire une liste des symboles de la France, selon eux. Mettez tous les
symboles en commun, en les classant selon le nombre de fois citées. La
baguette devrait avoir une place de choix dans votre liste. Ensuite,
demandez-leur d’observer le titre de l’article sur la baguette « La
baguette, symbole de la France et baromètre de l’inflation » et de
l’expliquer. Il sera très probablement nécessaire d’expliquer les termes
« baromètre » et « inflation ». Un baromètre est un instrument qui
permet de mesurer la pression atmosphérique en météo. L’inflation
désigne un phénomène de hausse généralisée des prix et qui
correspond donc à une baisse de la valeur de la monnaie.
1. Pendant longtemps, un arrêté préfectoral fixait le prix de la baguette
de 250 grammes et de 80 cm. Aujourd’hui les boulangers peuvent fixer
librement le prix de la baguette.
2. Réponse libre.

Le recours au pricing
Demandez tout d’abord à vos apprenants s’ils ont une idée de la
manière dont est fixé le prix d’un billet d’avion. Comment expliquent-ils
les différences de prix entre les billets d’avion suivant les compagnies
aériennes ? Demandez-leur ensuite de lire le texte sur le recours au
pricing.
1. Le pricing est un moyen d’optimiser les recettes en établissant des
règles tarifaires suivant différents éléments recueillis en amont de la
création d’un vol.
2. Le pricing a pour but d’accroître la rentabilité.
Pour aller plus loin, vous pouvez demander à vos apprenants de faire
une liste des éléments qui peuvent influencer le prix d’un billet d’avion.
Puis vous mettrez toutes les hypothèses en commun. Parmi ces
éléments, citons la réputation de la compagnie aérienne, les escales, la
durée du vol, la date du vol (jour de la semaine et saison), les taxes
d’aéroports, les suppléments non inclus dans le prix du billet (bagages,
repas…), les prestations à bord, la destination, les accidents survenus
dernièrement, l’affluence touristique du pays ou de la ville…

Une expérience qui suscite des interrogations


Demandez à vos apprenants de rappeler la définition du prix
psychologique (voir leçon 1, activité 1, page 20) avant de lire l’article
« Une expérience qui suscite des interrogations ». Élucidez le
vocabulaire qui n’est pas compris, notamment les termes
« neuroscientifique », « électroencéphalogramme », « électrodes »,
« électrocardiogramme » et « déceler », essentiels pour bien
comprendre l’article.
1. Le docteur a utilisé la technique de l’ECG pour mesurer l’activité
électrique du cerveau grâce à des électrodes placées sur le cuir chevelu.
Le volontaire voit un café et différents prix et doit dire s’il achèterait ou
non le café à ce prix. Le tracé obtenu grâce aux électrodes permet de
faire la différence entre ce que dit le volontaire et son inconscient.
2. Réponse libre.
Pour aller plus loin, renseignez-vous sur les prix des cafés dans les
Starbucks du pays dans lequel vous vous trouvez. Interrogez les
apprenants sur le prix qu’ils sont prêts à payer pour un café dans un
Starbucks. Puis indiquez-leur les prix que vous avez relevés. Le débat
est lancé et les apprenants devront justifier leur choix par rapport à la
réalité des prix.

Free casse les prix


Faites lire le texte par les apprenants, expliquez-leur qu’ils devront
mémoriser les informations importantes et répondre à vos questions
livre fermé. Laissez-leur 10 minutes pour mémoriser les éléments
importants et posez-leur les questions suivantes.
• Qu’est-ce qu’Iliad ? → La maison mère de Free.
• Quelle est la différence de prix entre un forfait 4G et un forfait 3G ? →
Il n’y en a pas.
• Combien paye un abonné Free par mois pour un forfait 4G ? → 19,99
euros.
• Combien de Go sont inclus dans ce forfait ? → 20 Go.
• Qui est Xavier Neil ? → Le patron de Free.
• Combien de relais permettant de diffuser la 4G possède l’opérateur ?
→ 700 relais.
• Combien de communes peuvent donc utiliser ce service ? → Plus de 1
000 communes. Demandez ensuite aux apprenants de répondre aux
deux questions du manuel, article sous les yeux.
1. Free a annoncé que l’opérateur incluait désormais la 4G dans un
forfait au prix équivalent au forfait 3G.
2. Réponse libre.
Entraînement aux examens (pages 28-29)
1 Compréhension de l’oral
Exercice 1
a. Une cliente et une employée.
b. Au Mexique.
c. 7 kilos.
d. 2 à 4 jours.
e. 4 à 8 jours
f. Colissimo.
g. 105 euros.
h. Grâce à un numéro, on peut suivre son colis jusqu’à sa remise au
destinataire.
i. Elle paye par carte bancaire.

Exercice 2
a. a. Un client.
b. Monsieur Monet appelle parce que son réfrigérateur n’a toujours pas
été livré.
c. XV 21352.
d. Il y a 4 jours.
e. Aujourd’hui.
f. Entre 16h et 19h.
g. Les livreurs se chargent de l’installation du réfrigérateur.
h. Ils confirment leur arrivée par téléphone 30 minutes avant la
livraison.

4 Compréhension des écrits


a. • Faux. La livraison à domicile vous est offerte pour toute commande
supérieure à 300 euros.
• Faux. Les livreurs effectuent gratuitement la mise en service ; ils vous
expliquent le fonctionnement de l’appareil.
• Faux. Nous fixons avec vous une date de livraison.
b. • Faux. Pour tout achat sur Internet, vous bénéficiez de la livraison à
domicile en 48 heures ou Express (le lendemain avant 13 h).
• Faux. Avec la livraison Express, vous êtes livrés chez vous le
lendemain, avant 13h.
• Faux. Pour toute commande sur le site, vous aurez la possibilité de
choisir le jour et l’heure qui vous conviennent le mieux.
c. • Vrai. Pour ne pas payer de frais de livraison, votre commande doit
être supérieure à 300 euros.
• Vrai. Les livreurs effectuent la mise en service de l’appareil lors de la
livraison.
• Faux. Nous vous contacterons au plus tard le jour de la livraison pour
vous préciser l’heure de livraison.

Bilan unités 1 et 2 (pages 30-31)


Exercice 1
a. Nous avons pris l’avion pour participer au séminaire de Marrakech.
b. Tu as fait une très bonne présentation.
c. Le benchmark que l’entreprise a réalisé/a permis des améliorations
dans la production du nouveau produit.
d. Vous êtes parti(e)(s) à quelle heure du séminaire ?
e. Lucas et Oscar sont arrivés jeudi et sont rentrés à Paris dimanche
soir.

Exercice 2
a. À la fin, le directeur a présenté ses remerciements aux employés et
nous a félicités du travail fait pendant le séminaire.
b. Nous avons déjeuné tous ensemble pendant que les organisateurs
ont mis en place les activités de l’après-midi.
c. Nous sommes partis en train dans la matinée.
d. Le séminaire a été une réussite : tout a été parfaitement organisé.
e. En arrivant, nous nous sommes installés dans nos chambres d’hôtel.
f. Le soir, les responsables ont organisé les ateliers de travail pour le
lendemain.
g. Ordre : c / e / b / f / a / d

Exercice 3
Production libre.

Exercice 4
• Il y a plus de personnes qui participent au séminaire de Genève qu’au
séminaire d’Istanbul.
• L’entreprise Kaleomi propose moins d’activités ludiques que
l’entreprise Fedalo.
• Il y a plus de conférences au séminaire d’Istanbul qu’au séminaire de
Genève.
• Le pourcentage de personnes satisfaites est plus élevé dans
l’entreprise Fedalo que dans l’entreprise Kaleomi.
• Il y a moins de personnes contentes du séminaire chez Kaleomi que
chez Fedalo.

Exercice 5
D’abord, vous assisterez à l’ouverture du séminaire par le directeur.
Ensuite, vous ferez une visite des environs du château où vous passerez
4 jours, puis nous irons au restaurant pour déjeuner et l’après-midi,
enfin, nous nous mettrons au travail.

Exercice 6
Réponses possibles :
a. Le benchmarking est un outil de marketing qui sert à comparer des
produits, des organisations, des méthodes de travail… pour les analyser
ensuite.
b. Un benchmark sert à analyser des produits, des organisations, des
méthodes de travail… pour en tirer le meilleur.
c. Les séminaires servent à motiver les employés, renforcer la cohésion
des équipes, fixer des objectifs, faire le point sur les objectifs passés et
définir les objectifs futurs.
d. Il y a 3 canaux de distribution : le canal ultra court, le canal court, le
canal long.
Dans le canal ultra-court, il n’y a aucun intermédiaire entre le
producteur et le consommateur. Dans le canal court, il y a un
intermédiaire (le détaillant) entre le producteur et le consommateur.
Dans le canal long, il y a au moins deux intermédiaires (parfois plus)
entre le producteur et le consommateur, par exemple un grossiste ou
une centrale d’achat puis un détaillant.

Exercice 7
a. Le choix des activités proposées en séminaire est important parce
qu’il faut essayer de trouver des activités qui plaisent au plus grand
nombre, pour que personne ne refusent d’y participer.
b. Les activités citées ici sont le karting, l’accrobranche, la chasse au
trésor.
c. Si certains salariés refusent de participer aux activités, ils cassent la
dynamique de groupe.
Ils remettent alors en cause l’efficacité et l’utilité de ce type de
réunions professionnelles.

Exercice 8

Nom Verbe
Une cible Cibler
La fidélisation, la fidélité Fidéliser
Un placement Placer
Une innovation Innover
Le lancement Lancer

Exercice 9
a. Monsieur Fayet téléphone à madame Leverne à propos de la livraison
du photocopieur multifonction.
b. Il est en rupture de stock.
c. Madame Leverne ne sera pas au bureau parce qu’elle sera en
séminaire pendant 3 jours.
d. Il propose le jeudi 15 dans la matinée.
e. La date retenue est le lundi 19.
f. Dans la matinée, l’heure précise ne sera donnée que le jour de la
livraison.

Exercice 10
a. réclamerais
b. ferais
c. serait
d. j’aurais, pourrais
e. porterais

Exercice 11

Adjectif Adverbe en -ment


Dangereux Dangereusement
Instinctif Instinctivement
Gentil Gentiment
Évident Évidemment
Suffisant Suffisamment
Patient Patiemment
Bref Brièvement
Intelligent Intelligemment

Exercice 12
a. Free a annoncé il y a quelques semaines qu’ils allaient casser les prix.
b. Vous pouvez recevoir votre colis chez vous en moins de 2 jours.
c. Depuis 1970, les boulangers peuvent fixer librement le prix du pain.
d. Dans quelques mois, les magasins lanceront les soldes d’été.
e. Chez Chronopost la livraison se fait en 48 heures.
f. Je n’ai toujours pas reçu le réfrigérateur que j’ai commandé il y a 4
jours.
g. Mon colis attend au point relais depuis une semaine, ils m’ont appelé
pour me prévenir il y a 3 jours.

Exercice 13
a. Le prix psychologique → Prix auquel le produit trouvera le plus
d’acheteurs.
b. Le prix promo → Prix soldé.
c. Le prix de revient → Ensemble des coûts de production et de
distribution.
d. Le prix de vente → Prix proposé par un vendeur à un acheteur.

Exercice 14
Une fois par semaine, notre entreprise organise une vente de panier de
légumes bio. C’est très pratique ! On passe la commande le lundi et la
livraison à lieu le vendredi. Les produits sont très frais. Ils arrivent
directement de chez le producteur : c’est un canal de distribution ultra
court. Il n’y a aucun intermédiaire : les prix sont donc vraiment
intéressants. Et le producteur est également satisfait. Sa marge est plus
importante que lorsqu’il vend ses produits à des supermarchés. C’est
une belle revanche pour les petits producteurs qui souffrent souvent de
la concurrence des grandes surfaces.

Tâche (page 32)


Commercialiser un produit
Objectif : l’objectif de cette tâche est de commercialiser un produit, de
le faire arriver sur le marché pour le client, particulier ou entreprise.
La tâche de cette unité consiste à reprendre tous les points étudiés dans
l’unité et à les réutiliser afin de commercialiser un produit. Cette tâche
se déroule en 6 étapes.
Étape 1 : Dites à vos apprenants de former des petits groupes (des
groupes de 4, dans l’idéal).
Veillez à ce que chaque groupe choisisse un produit différent, vous
pouvez leur désigner un domaine afin d’éviter qu’ils choisissent les
mêmes produits (l’électronique, les cosmétiques, l’automobile, le
tourisme, le sport…). Précisez bien à vos apprenants de choisir un
produit qu’ils connaissent bien.
Étape 2 : Chaque groupe rédige la fiche produit comprenant le nom du
produit, les caractéristiques techniques, l’usage qu’il en sera fait, le
public visé… Vous pouvez mettre au tableau une fiche exemple afin que
les apprenants n’aient plus qu’à compléter la fiche par rapport au
produit qu’ils auront choisi.
Étape 3 : afin de définir le prix du produit, vous demandez aux
apprenants de détailler ce que le prix du produit inclut. Le schéma
représenté page 32 les aidera à fixer le prix du produit à partir des
différents critères qui apparaissent ici. En effet, ils doivent faire
attention aux prix pratiqués par la concurrence, au coût des matières
premières, de la main d’œuvre, aux caractéristiques du produit et à
l’image du produit ou de la marque.
Étape 4 : les apprenants détermineront le canal de distribution le plus
approprié et justifieront leur choix. Ils expliqueront qui sont les
intermédiaires s’il y en a. Vous leur demanderez également de choisir le
mode de livraison, les conditions, les tarifs. Pour ceci, vous pouvez leur
dire de consulter les sites internet de la Poste par exemple pour voir les
différentes conditions qu’ils proposent ou de comparer les différentes
propositions d’entreprises de livraison connues que vous leur
conseillerez. (Exemples : France Express, DHL…)
Étape 5 : Cette étape consiste à présenter le produit qu’ils ont choisi et
à favoriser l’interaction orale en groupe entier.
Laissez un temps défini pour chaque groupe qui présentera son produit
et amenez les autres groupes à interagir. On mettra en avant la notion
de prix psychologique ici. Les groupes demanderont combien les autres
sont prêts à payer pour le produit présenté, les apprenants justifieront
les prix qu’ils sont prêts à payer et défendront leurs arguments.
Étape 6 : Cette étape s’inscrit dans la continuité de l’étape 5. En effet,
chaque groupe qui vient de présenter son produit peut en profiter pour
révéler en fin d’étape 5 le prix qu’il a fixé pour son produit et les
différentes conditions de vente sous forme de mini exposé.
3
UNITÉ Objectif vente

Présentation et objectif de l’unité


Cette unité aborde la vente de produits et de services vue sous l’angle
du marketing. Il s’agit ici de présenter le plan de communication, c’est-
à-dire l’ensemble des opérations et actions de communication qui
peuvent être mises en place pour promouvoir une entreprise et son
offre. C’est pourquoi, les activités de cette unité tourneront autour du
marketing viral, du e-commerce et des réseaux sociaux, ces derniers
apparaissant comme des outils de communication incontournables dans
les actions commerciales actuelles. Il s’agit de la continuité de l’unité 2
qui présentait la vente d’une manière plus générale, et abordait le
thème des prix, la distribution et la livraison des produits. Dans l’unité
3, nous verrons comment se met en place un plan de communication, et
découvrirons ce qu’est le marketing viral ; il sera également question du
e-commerce et de la situation du commerce sur Internet (leçon 1). Dans
la leçon 2, nous découvrirons des campagnes publicitaires et des
promotions de produit insolites, originales et innovantes, puis nous
verrons l’importance des réseaux sociaux dans les plans de
communication. La leçon 3 s’intéressera aux réseaux sociaux, et
notamment aux personnes qui contribuent à faire vendre des produits ;
nous verrons également l’importance des nouvelles technologies et des
nouveaux outils à disposition des professionnels de la vente et des
consommateurs : tablettes, smartphones et autres dispositifs
électroniques. Les pages « Civilisation » présentent le concept de
« shwopping » comme une technique adoptée par de grandes
enseignes destinée à relancer leurs ventes, puis montrent comment le
marketing viral a permis à une association de commerce équitable de se
faire connaître, avant d’illustrer une opération de buzz réussi avec
l’exemple de la marque Carambar.

PRÉSENTATION DES CONTENUS


Je définis un plan de communication, je prépare une campagne
publicitaire, je fais un e-mailing, je comprends les réseaux sociaux.
J’ai besoin des éléments grammaticaux suivants :
• Le participe présent
• Les superlatifs
• La phrase nominale
J’ai aussi besoin des outils lexicaux suivants :
• La publicité
• L’informatique
• Les réseaux sociaux

La page Contrat d’apprentissage (page 33)


Faites observer la page contrat avec la photo, puis demandez aux
apprenants d’émettre des hypothèses quant aux contenus de l’unité.
D’après l’illustration, et en posant la question « que fait-elle, d’après
vous ? », on peut faire émerger du lexique : Internet, mails, envoyer des
mails, un e-mailing… On lira ensuite les contenus de l’unité pour vérifier
les hypothèses émises par les étudiants.

Leçon 1 (pages 34-35)


1 Le plan de communication
Compréhension globale
On commence par demander aux apprenants d’écouter le dialogue en
entier, livre fermé.
On peut faire écouter le dialogue deux ou trois fois. Dans cette
première phase d’écoute, on demande aux apprenants de prendre des
notes sous forme de mots-clés ; on peut leur préciser qu’ils peuvent
noter les mots phonétiquement s’ils ne connaissent pas l’orthographe.
Ensuite on met en commun les mots relevés par les apprenants en les
notant au tableau. On s’attache alors à faire ressortir la situation en
posant des questions comme « De quoi s’agit-il ? », « Qui sont les
personnes qui parlent ? », « Où se trouvent-elles ? et « Pourquoi sont-
elles réunies ? », « Combien de personnes interviennent ? »… Les
apprenants doivent produire des réponses comme : « Il s’agit d’une
réunion de travail. Il y a plusieurs personnes, au moins quatre
personnes. Ils parlent d’une campagne publicitaire, les différentes
personnes donnent des idées ou font des propositions… »
Compréhension détaillée
Une fois que les apprenants ont fait ressortir du lexique et des idées
générales, on fait à nouveau écouter le dialogue en leur demandant de
se concentrer sur les éléments suivants : combien de personnes
interviennent, de quel produit parle-t-on, quelles sont les idées
apportées, quelle est la décision prise à la fin du dialogue. Activité
possible : on demande aux apprenants, par binômes ou par petits
groupes, de réécouter le dialogue en essayant de compléter le tableau
suivant :

Propositions Non retenues. Pourquoi ? Retenues

Les consignes avant l’écoute seront alors : « écoutez bien et relevez


toutes les propositions émises pour la campagne de promotion. Pour
celles qui sont d’emblée écartées, dites quelle en est la raison. Pour
celles qui sont retenues, cochez la case de droite. » À la fin de l’activité,
on met les réponses en commun, et si nécessaire, on refait écouter le
dialogue pour dissiper des doutes.
Autre activité possible : on demande aux apprenants de relever, après
une nouvelle écoute, un maximum de termes en rapport avec le
marketing et la publicité. Cette activité peut être réalisée par petits
groupes. À la fin de l’activité, le professeur notera au tableau les termes
relevés par chacun des groupes, dans un tableau comme celui-ci.

Groupe 1 Groupe 2 Groupe 3

Avec les apports de tous, normalement tous les termes auront été
repérés. On peut ensuite expliquer certains termes qui ne sont pas
compris. Pour cette partie d’explications autour du lexique, quelques
pistes :
– un produit phare : un produit qui marche bien, qui est l’emblème ou le
plus connu d’une marque.
– brainstorming : terme anglais, traduit en français par « remue-
méninges » ; il s’agit de faire ressortir des mots ou des idées,
spontanément, autour d’un thème précis pour faire émerger des idées.
– un packaging : encore un anglicisme ; on peut le traduire simplement
par « emballage », mais il regroupe d’autres notions. Le dictionnaire Le
Robert définit ainsi le terme « packaging » : « technique d’emballage
qui soigne la présentation dans une perspective publicitaire. »
– rajeunir : formé à partir de l’adjectif « jeune », signifie rendre plus
jeune. On peut demander aux apprenants de retrouver d’autres verbes
sur ce même modèle (vieux, mou, beau, souple, noir, rouge…). Une
réplique plus loin dans le dialogue, on trouve le terme « élargir » : on
demandera à partir de quel adjectif est formé ce verbe. On fera
remarquer que tous ces verbes sont des verbes du deuxième groupe.
– goodies : anglicisme à nouveau ; désigne des objets publicitaires ou
promotionnels.
Par exemple, une entreprise de biscuits sort une gamme de produits
pour les petits, et décide, pour lancer le produit, de fabriquer des objets
avec le logo du produit (assiettes, gobelets, casquettes, bouées,
produits de papeterie…) qu’elle va diffuser très largement sur les lieux
de vente.
– flash-mob : anglicisme encore (le domaine de la vente et du marketing
a, en français, emprunté beaucoup de termes à l’anglais.) Il est très
probable que nos jeunes apprenants connaissent ce terme pour avoir
participé à des flash-mob ou en avoir vu. Si ce n’est pas le cas, la
définition de Wikipédia est assez explicite, une flash mob est le
« rassemblement d’un groupe de personnes dans un lieu public pour y
effectuer des actions convenues d’avance, avant de se disperser
rapidement. » Le rassemblement étant généralement organisé au
moyen d’Internet, les participants ne se connaissent pas pour la plupart.
On distingue la flash mob d’un rassemblement organisé par des
sociétés de relations publiques ou pour une « cascade publicitaire ». À
signaler : un site (http://www.flashmob.fr/) recense les flashmobs en
France et dans le monde.
On demande aux apprenants de répondre aux questions de l’exercice 1,
individuellement ou en binôme. On explique au préalable les mots qui
apparaissent dans l’encadré « Les mots pour » et qui ne sont pas encore
ressortis. On met en commun les réponses de tous, et, si nécessaire, on
fait écouter une dernière fois le dialogue avec la transcription (page
144).

Activité 1
a. Il s’agit de mettre en commun des idées pour établir un plan de
communication pour la boisson BioSoda.
b. Les ventes ont baissé car la concurrence est de plus en plus
importante.
c. Propositions : un coffret spécial, un packaging original, une édition
limitée, une édition spéciale « Noël », un nouveau format, changer le
nom du produit, rajeunir le logo.
d. Une proposition non retenue : le changement de nom, car il vaut
mieux ne pas changer le nom pour un produit qui est déjà très connu.
e. • brainstorming : action de faire ressortir des idées en vrac.
• goodies : objets promotionnels
• street marketing : marketing de rue ; consiste à utiliser la rue et les
lieux publics pour
promouvoir un produit ou une marque.
Sujet de débat possible après cette première activité : connaissez-vous
des personnalités ayant participé à des campagnes publicitaires ?
Normalement, tous nos apprenants en connaîtront plusieurs, car elles
sont nombreuses. On peut leur demander de les classer dans les
campagnes
« réussies » ou au contraire « ratées » (c’est-à-dire qu’ils n’ont pas
aimées).

2 Le marketing viral
On commence par faire observer la photo et le titre de l’encadré, et on
vérifie la compréhension de l’expression « le bouche à oreille ». Avant
la lecture du texte, on fait expliquer par les apprenants la signification
de cette expression, et on fait ressortir des termes comme
« information », « rumeur », « propager » / « propagation »,
« diffusion »… Ajoutez, si nécessaire, des expressions comme « bruit qui
court », « faire courir un bruit », « information qui circule ». Notez le
lexique au tableau. Éventuellement, on peut demander de trouver
l’expression équivalente dans leur langue. En parlant de marketing viral,
et de bouche à oreille, on pourra faire remarquer qu’à l’origine, cette
expression s’utilisait pour désigner une confidence faite à quelqu’un,
quelque chose que l’on dit à l’oreille de quelqu’un, d’où la notion de
rumeur. Soulignons aussi que cette expression s’utilise en marketing, en
tant que phénomène de recommandation orale d’un produit, et que par
extension, ce terme désigne également les phénomènes de
recommandation qui ne sont pas oraux et qui passent par Internet (on
parle alors de bouche à oreille électronique). On peut introduire aussi
l’expression intéressante « le téléphone arabe », pratiquement
synonyme, et dont le site http://www.expressions-francaises.fr/ donne
l’origine : « Expression française du xxe siècle par référence aux pays
d’Afrique du Nord colonisés par la France. Elle viendrait du contact donc
avec une culture où l’information circule rapidement sans technologie
élaborée. Aussi, à cette époque, l’information dans ces pays circulait
normalement et rapidement de bouche à oreille par des messagers. »
Ce site remarque d’ailleurs que dans les pays d’Afrique, ce type de
« téléphone » existe, mais ne pouvant être arabe comme la langue du
pays en question, il devient téléphone de brousse ».
Ensuite, on fait lire le texte, soit chacun pour soi en silence, soit par un
apprenant à haute voix. Après la lecture, on demande si des termes ne
sont pas compris et on donne, ou on fait donner par d’autres
apprenants, leur signification en français ; on peut utiliser des
synonymes ou des exemples. On insiste sur des termes et expressions
comme « séduit » (donner l’infinitif, indiquer qu’il se conjugue comme
« construire » ou « produire », et donner une ou deux formes
conjuguées – je séduis, nous séduisons). On explique « séduire » grâce
à d’autres termes comme « plaire », « enchanter » ou « attirer » ; on
parle d’ailleurs d’« attrait » au début du troisième paragraphe. On
explique également l’expression « orchestrer une campagne de
marketing » par expliquer par « organiser » ou « planifier » et on fait le
rapprochement avec le chef d’orchestre. Avant de répondre aux
questions, vérifiez aussi que les mots de l’encadré « Les mots pour »
sont compris. On demande aux apprenants de répondre aux questions,
soit oralement (vous noterez alors les réponses sous forme de mots-
clés au tableau), soit par petits groupes ou en binôme (vous donnerez
alors un temps limite d’environ 2 ou 3 minutes) ; vous mettez
finalement les réponses en commun.

Activité 2
a. C’est la version électronique du bouche à oreille. Cela consiste à
concevoir un message ou une vidéo puis à les diffuser par e-mail à des
contacts, qui à leur tour, les transmettront aux leurs.
b. Le bouche à oreille désigne la recommandation orale d’un produit.
Voir aussi l’explication de « bouche à oreille » ci-dessus.
c. Les grandes marques et les entreprises à forte notoriété utilisent
cette technique pour se faire connaître, accroître leur cote de
sympathie, fidéliser leurs clients et promouvoir leurs produits et
services sur Internet.
d. L’envoi d’un e-mail à une cible choisie provoque un phénomène de
bouche à oreille ; les destinataires de l’envoi se chargent de propager le
message auprès d’un public exponentiel.

Grammaire
Le participe présent
Faites observer l’encadré grammatical sur le participe présent, et
demandez aux apprenants d’expliquer comment il se forme et à quoi il
sert. On attire l’attention sur le fait que le participe présent est
invariable, et on insiste sur les formes irrégulières. On fait remarquer
qu’en remplaçant une proposition introduite par « qui », le participe
présent permet d’alléger la phrase.

Exercice 1
a. C’est un publiciste connaissant bien notre clientèle.
b. Les personnes ayant travaillé sur ce projet assisteront à la réunion.
c. Les personnes achetant notre produit sont surtout des adultes.
d. Les clients souhaitant être remboursés doivent faire une demande
écrite.

Exercice 2
a. Stéphane, qui sait que les bureaux ferment à 18 heures, est venu à 14
heures.
b. Les fabricants commercialisent des modèles qui réduisent les
déchets.
c. Maryse, qui parle plusieurs langues, travaille à l’international.

3 Le e-commerce
On fait observer le document « Internet est-il toujours l’eldorado du
commerce mondial ? ». On pose d’abord la question : « À votre avis, de
quoi traite ce document ? » Pour y répondre, on demande aux
apprenants d’observer seulement les illustrations, les chiffres et les
textes en grands caractères. Notez, sous forme de mots-clés, les
réponses au tableau : ventes par Internet, France, Allemagne, Japon,
États-Unis, Angleterre, dans l’avenir, etc. Il faudra peut-être expliquer ce
que l’on entend par « eldorado ». Son sens premier se rapporte à un
pays fabuleux situé au nord de l’Amérique du Sud et regorgeant d’or et
de produits précieux. Par extension, l’eldorado est un lieu, imaginaire,
ou réel, où la vie est facile, où rien ne manque, où tout abonde, tant les
richesses que les plaisirs. Après avoir donné cette explication,
demandez pourquoi, d’après eux, on associe Internet à l’eldorado.
Ensuite, on regardera de plus près le document, et on étudiera les petits
textes. Il est nécessaire d’insister sur les termes « e-commerce » (vente
ou commerce par Internet), ventes au détail (par opposition à ventes en
gros), magasins physiques (par opposition à magasin virtuel).

Activité 3
a. Ce sont les ventes aux particuliers, par opposition aux ventes en gros.
En France, 8 % de ces ventes sont réalisées sur Internet.
b. La France se situe plus ou moins comme les États-Unis, l’Allemagne et
le Japon, mais en dessous de l’Angleterre qui réalise presque le double
des ventes sur Internet.
c. Le pays où l’on achète le plus par Internet est l’Angleterre.
d. Dans 10 ans, 20 % des ventes se feront sur Internet.
Pour aller plus loin dans cette leçon et pour approfondir certains
thèmes abordés dans cette leçon, vous pouvez proposer à vos étudiants
intéressés de consulter certains sites Internet :
• Sur le plan de communication. Un article du Journal du Net
(http://www.journaldunet.com/management/dossiers/0705189-
communication-interne/conseils-plan-communications.html) explique
comment mettre en place un plan de communication efficace. L’article
est clair et précis. Le plan de communication permet de rendre
cohérentes les différentes actions de communication de l’entreprise
(presse, publicité, marketing, communication interne et externe). Un
autre article intéressant (http://www.dynamique-mag.com/article/les-
etapes-d-une-strategie-de-communication-reussie.3667), sur le site
dynamique-mag, reprend les étapes d’une communication réussie.
• Sur les campagnes publicitaires avec des personnalités françaises.
Tout d’abord, un article très intéressant est paru sur le site stratégie.fr,
intitulé « Du bon usage des célébrités ». Il mérite d’être étudié en
classe, si vous en avez le temps, et sentez que vos apprenants sont
intéressés par le sujet (http://www.strategies.fr/articles/r47935W/2-6-
3266/du-bon-usage-des-celebrites.html). Un autre article intitulé
« Comment les publicitaires utilisent l’image des stars » aborde le sujet
plus globalement, avec des célébrités internationales ; il peut s’avérer
encore plus intéressant pour nos apprenants qui reconnaîtront les
personnalités citées. Il inclut un diaporama, « la pub, seconde vie des
stars », où apparaissent des stars internationales que nos apprenants
identifieront rapidement (George Clooney, Nicole Kidman ou David
Beckham) mais également des personnalités françaises du monde du
sport ou du spectacle, certaines plus connues que d’autres (Franck
Ribéry, Sébastien Chabal, Jean-Pierre Coffe).
(http://lexpansion.lexpress.fr/diaporama/diapo-photo/actualite-
economique/la-pub-seconde-vie-des-stars_775915.html?p=7).
Et pour finir sur le sujet, l’article « Le celebrity marketing » aborde le
thème en expliquant les avantages de cette stratégie côté entreprise et
côté célébrité. Il explique également de manière très claire quels sont
les avantages et les inconvénients du celebrity marketing (http://com-
emaj.over-blog.com/pages/Le_Celebrity_Marketing-1097967.html).
Des publicités peuvent également se révéler d’excellents déclencheurs
pour un débat sur ce sujet. On peut notamment proposer aux
apprenants la campagne de publicité de Canal+à l’occasion des 20 ans
des Guignols et la soirée spéciale qu’ils ont organisée pour l’évènement
(http://lareclame.fr/guignols+info+20ans). C’est un excellent document
de civilisation qui permet d’évoquer l’émission des Guignols de l’info et
notamment le personnage de Johnny Halliday, relativement connu dans
plusieurs pays. Pour trouver des visuels de cette campagne publicitaire,
on peut aussi taper dans le moteur de recherche « Google », les mots-
clés suivants : « campagne pub + guignols + 20 ans ».
On peut également s’appuyer sur la campagne publicitaire de l’agence
de location Sixt (http://www.francetvinfo.fr/politique/vie-privee-de-
hollande/le-loueur-sixt-surfe-sur-laffaire-hollande-gayet-pour-faire-sa-
pub_505867.html). Les publicités de cette campagne renvoient à des
moments de l’actualité politique pris sous l’angle de l’humour et
peuvent servir de déclencheur pour un débat interculturel. Attention
tout de même aux susceptibilités de vos apprenants et sachez auprès
de quel public (adulte) vous pouvez les utiliser.

Micro-tâche
Demander aux apprenants de travailler par petits groupes (3 ou 4
personnes). Ils devront, en 10 ou 15 minutes, tout d’abord choisir un
produit, puis lister des mots s’y rapportant ou qui évoquent chez eux ce
produit. Vous leur demanderez ensuite de retenir, en consensus, les plus
pertinents ou évocateurs. Enfin, à l’aide d’un des logiciels suggérés, ils
réaliseront le nuage de mots et le montreront au reste de la classe.

Leçon 2 (pages 36-37)


1 Une campagne insolite

La photo qui illustre cette activité attirera forcément l’attention de nos


apprenants. On peut, à partir de ce document, proposer l’activité
suivante : on demande aux apprenants d’observer avec attention la
photo pendant 30 secondes, puis on leur demande de fermer le livre et
on les interroge sur la photo. Exemples de questions : Quelle est la
station de métro ? Que porte dans la main le personnage de droite ? Qui
est plus grand ? Combien de fleurs y a-t-il ? Que porte aux pieds le
personnage de gauche ? Combien de personnes y a-t-il sur le quai d’en
face ? On demandera ensuite de lire, à haute voix ou chacun pour soi, le
texte qui accompagne la photo. On s’assure que tout le lexique est
compris ; si ce n’est pas le cas, bien qu’il n’y ait a priori aucune difficulté
particulière, on explique en français les termes qui le nécessitent, ou on
demande à un apprenant de les expliquer en français.

Activité 1
a. Cette photo a été prise sur un quai de métro parisien, à la station La
Motte-Picquet Grenelle.
b. Les deux personnes veulent attirer l’attention et provoquer la
curiosité des passants.
c. Ils cherchent à promouvoir des produits laitiers. Ils sont déguisés en
vache et ils ont quelque chose qui ressemble à un yaourt à boire dans
leur petit panier.
d. Les personnes à proximité sont certainement surprises, étonnées,
amusées.
Peut-être s’approcheront-elles pour voir de plus près de quoi il s’agit.

2 Le street marketing
Demandez à un apprenant de lire à haute voix l’encadré « Le buzz ».
Insistez sur la prononciation, à l’anglaise (/bœz/). On vérifie que le
concept de buzz est bien compris et, éventuellement, on demande à un
apprenant de donner un exemple de buzz récent ou connu. Si les
apprenants utilisent habituellement les réseaux sociaux, ils n’auront
aucun mal à parler d’un évènement dont ils ont entendu parler
récemment. On fait ensuite lire l’article « Le marketing de rue, qu’est-ce
que c’est ? ». La lecture peut être faite par plusieurs apprenants, tour à
tour, à haute voix ; vous pouvez aussi leur demander de lire l’article
chacun pour soi, en leur laissant environ 4 à 5 minutes.
Tâchez de respecter le temps alloué à la lecture. Lors de la lecture, on
demande de relever, ou de souligner, les termes non compris. Avant de
passer à la compréhension, on explique les mots ou expressions qui
posent problème, toujours en français, et si possible par un autre
apprenant qui en a compris le sens. Par exemple : « investir la rue » =
occuper entièrement la rue ; « un lampadaire » = sorte de grande lampe
pour éclairer la rue ; « le succès est au rendez-vous » = le succès se
produit quand on l’attend ; « des retombées dans la presse » = des
répercussions / des conséquences ; « le colportage » = vente ambulante
/ vente dans la rue.
On étudie ensemble l’encadré « Les mots pour » et on vérifie la
compréhension des termes qui n’ont pas été vus au préalable. On pose
aux apprenants des questions comme « Qu’est-ce que la législation ? »
(un ensemble de lois), « Quel est le verbe formé à partir de
“obtention” ? » (obtenir), « Quel est le contraire d’ “innovant” ? »
(traditionnel, classique). Dans la mesure du possible, les apprenants
expliqueront le sens des termes à leurs collègues qui n’ont pas compris.

Activité 2
a. Il s’agit d’une technique de marketing qui consiste à occuper la rue
pour faire connaître un produit ou une marque.
b. Le street marketing utilise surtout la rue. La rue donne une grande
visibilité. En général, le street marketing ne fait pas appel à des
célébrités.
c. L’intérêt de cette pratique est justement de faire le plus de bruit
possible. Donc si le buzz se produit, c’est que la campagne est réussie,
l’objectif est atteint.

Activité 3
Pour faire l’activité 3, on peut demander aux apprenants de travailler
par petits groupes, 3 ou 4 étudiants maximum. Si l’on a la possibilité de
faire des recherches sur Internet, tant mieux : on leur donnera alors un
temps précis pour réaliser l’exercice au complet, à savoir la recherche
d’une opération de street marketing, la mise à plat des éléments qui leur
ont plu et qui ont fait qu’ils l’aient choisie, et la préparation de la petite
présentation qu’ils vont faire devant le reste de la classe. Cette phase
peut se faire en 30 minutes maximum. Pour la présentation, les
consignes doivent être claires aussi. Demandez aux apprenants
d’annoncer un plan simple (introduction, opération choisie, produit ou
marque dont elle fait la promotion, éléments originaux, remarques
personnelles et conclusion), et de se tenir à une présentation d’environ
7 à 8 minutes. Cette présentation peut ou non se faire au moyen des
nouvelles technologies (Powerpoint par exemple).

3 L’e-mailing
Demandez dans un premier temps d’observer l’encadré (un e-mailing),
et de dire de quel type de document il s’agit. Vous devrez obtenir des
réponses comme « un écran d’ordinateur », « un mail », « un e-
mailing ». Faites observer le document de plus près et demandez de
noter ce qui n’est pas compris afin de l’expliquer ou de le faire
expliquer par des apprenants. Il faudra peut-être expliquer
« partenariat » (= collaboration), « abonnez-vous » (s’abonner = se faire
livrer régulièrement une revue, un magazine, en version papier ou
numérique), « un bulletin d’abonnement » (= un formulaire). Demandez
de répondre aux questions de l’activité 4, par petits groupes ou en
binôme. On met ensuite en commun les réponses oralement. Notez si
nécessaire les réponses au tableau sous forme de mots-clés.

Activité 4
a. Le magazine Le français dans le monde a envoyé l’e-mailing.
b. Cet e-mailing propose de s’abonner à la revue avec des conditions
promotionnelles avant le 12 juillet 2013 : 20 % de réduction pour un
abonnement d’un an, le CD « Génération 8 » et le livret pédagogique
offert, le DVD de TV5 Monde et une surprise si l’abonnement est fait
avant le 26 juin 2013.
c. On peut profiter de cette offre en complétant un bulletin
d’abonnement et en répondant avant le 12 juillet 2013, ou avant le 26
juin 2013 pour avoir aussi le DVD.
d. L’intérêt d’un e-mailing est de faire connaître un produit (ici une
revue) en proposant des conditions avantageuses ; l’e-mailing permet
de diffuser largement l’offre.

4 Les réseaux sociaux


Commencez par faire écouter le dialogue entièrement, livre fermé. La
consigne est de prendre des notes sous formes de mots isolés ou des
phrases nominales (pas de phrases avec des verbes conjugués) pour
pouvoir ensuite donner une idée générale du document. On peut faire
écouter le dialogue deux fois. Pour vérifier la compréhension globale
du document, posez des questions comme : Qu’est-ce que vous avez
compris ? Où peut-on écouter ce genre de document ? Qui sont les deux
personnes qui parlent ? Demandez également aux apprenants les mots
qu’ils ont notés lors de la première écoute, et écrivez-les au tableau.
Faites ensuite observer l’encadré « Les mots pour » ; certains des mots
peuvent déjà être au tableau. Pour ceux qui ne sont pas compris,
demandez aux apprenants qui les comprennent de donner la
signification en français, avec leurs propres mots. Sinon, proposez-en
une définition, ou expliquez-les avec un exemple. Par exemple : un
conseiller, c’est quelqu’un qui donne un conseil, une opinion ; un
média : la télévision et les journaux sont des médias ; une identité
numérique : c’est le lien technologique entre une personne ou une
société et des entités virtuelles (Internet), l’identité numérique permet
d’identifier un individu en ligne ; la e-réputation : c’est la réputation
(c’est-à-dire l’opinion commune) sur le web d’une marque ou d’une
personne, autrement dit, l’identité de cette marque ou de cette
personne associée à la perception que les internautes s’en font ;
booster les ventes : propulser, amplifier les ventes ; proactif : qui
anticipe les réponses qu’il faut donner à un problème. Une fois le
document compris dans son intégralité, on écoutera à nouveau le
dialogue avant de répondre aux questions proposées.

Activité 5
a. Monsieur Philippi est community manager.
b. L’identité numérique regroupe toutes les informations qui
concernent une entreprise et que les employés et les clients peuvent
trouver sur Internet. Elle est importante parce qu’elle est le reflet de
l’entreprise, et de ce que ses clients pensent d’elle.
c. L’entreprise doit connaître l’avis de ses clients avant tout le monde
pour exploiter ces opinions et augmenter ses ventes.

Activité 6
Pour cette activité, il est important que les groupes soient réduits afin
que tous les apprenants participent activement à la réflexion. Rappeler
la consigne, si nécessaire, avec d’autres termes : « Si vous aviez une
entreprise, quelles seraient les actions que vous mettriez en place pour
préserver / protéger votre identité numérique. Notez, comme vous
préférez – tableau avec deux colonnes, bulles, carte mentale – ce qu’il
faut faire, et ce qu’il ne faut pas faire. » Rappelez aux apprenants qu’ils
disposent d’un temps limité – environ 10 minutes – au bout desquels ils
devront être en mesure de présenter le fruit de leur réflexion devant la
classe.
Sur ce sujet, on pourra consulter l’article suivant, http://portail-des-
pme.fr/internetreferencement/1411-lidentite-numerique-de-votre-
entreprise-pourquoi-et-comment-lasurveiller-et-la-proteger, extrait du
site http://www.portail-des-pme.fr/. Il fait un point sur les bonnes
pratiques à mettre en place de la part des entreprises pour surveiller
leur identité numérique, et des actions à mettre en place pour que leur
visibilité sur le net soit un atout, et non un point faible.

Grammaire
Les superlatifs
Commencez par observer l’encadré grammatical. Les apprenants
devront expliquer, oralement et avec leurs propres mots, comment se
forme le superlatif et à quoi il sert. On insiste sur les superlatifs
irréguliers, formés à partir de certains adjectifs, et notamment les cas
de bon / le meilleur ; bien / le mieux et mauvais / le pire. On pourra, si
nécessaire, les illustrer avec un exemple supplémentaire : Chez moi le
café est bon, mais à la cafétéria on sert le meilleur café que je n’ai jamais
bu. Ce restaurant est très bon, mais il paraît que celui d’en face est le
meilleur de la ville.

Exercice 1
a. Selon Théo, Facebook est le réseau social le plus grand.
b. À mon avis, notre opération de street marketing est la meilleure.
c. Philippe dit que les chiffres d’août sont les pires.
d. Vine est un nouveau réseau social : c’est le plus récent.
Pour aller plus loin dans cette leçon
• Des exemples d’opérations de street marketing. Si vos apprenants sont
intéressés par le street marketing, ou si vous sentez qu’ils ont envie d’en
savoir plus sur ce sujet, vous pouvez voir avec eux des exemples
originaux qui sont d’excellents générateurs de débats, et un exercice
excellent pour exprimer son opinion. Vous pouvez sélectionner au
préalable sur Google Images (avec les mots-clés « street marketing »)
celles qui vous paraissent les plus drôles ou surprenantes. Nous vous
recommandons également les sites suivants :
http://blog.shymata.com/node/472 et
http://www.someway.fr/conseils/street-marketing-osez. Ce blog
propose plusieurs photos d’opérations de street marketing à travers le
monde.
Ikea, que la plupart de nos apprenants devraient connaître, a réalisé
plusieurs opérations de street marketing dont vous pourrez retrouver
facilement des photos sur Internet. On peut également demander aux
apprenants s’ils ont déjà vu dans leur ville des opérations de street
marketing, et ce qu’ils en ont pensé.
• Le métier de community manager. On pourrait traduire ce terme par
« gestionnaire de communauté » pour expliquer que ce métier est né il
y a quelques années à peine, en même temps que l’émergence des
réseaux et des médias sociaux. On l’abrège fréquemment par CM. Pour
connaître les enjeux de ce métier et les missions du CM, vous pouvez
consulter le site de Pôle Emploi (http://www.pole-
emploi.fr/actualites/le-metier-de-community-manager-
@/suarticle.jspz?id=105714) qui décrit cinq grandes missions du CM et
énumère les qualités et les compétences que doit posséder un bon
community manager. Il est aussi intéressant de visiter les sites d’emploi
et de constater qu’il s’agit d’un métier que les entreprises recherchent
particulièrement. Intéressant également, l’article sur le salaire des
community manager : (http://www.blogdumoderateur.com/salaire-
community-managers-france-2014/).

Micro-tâche
Vous travaillez au service marketing et vous devez rédiger un e-mailing
pour annoncer une promotion exceptionnelle. Vous choisissez le
produit à promouvoir et vous rédigez l’e-mailing.
Vous faites une présentation et vous l’envoyez par mail aux autres
apprenants et à votre professeur.
Faire travailler vos apprenants par petits groupes (3 ou 4 personnes).
Vous leur signalerez qu’ils disposent de 10 à 15 minutes pour décider
du produit dont ils vont faire la promotion. Ensuite, le groupe se met
d’accord sur le texte du mail qui sera envoyé et qui présente le produit.
Demandez-leur de noter tous les mots s’y rapportant ou qui évoquent
chez eux ce produit. Vous leur demanderez ensuite de retenir, en
consensus, les plus pertinents ou évocateurs. Enfin, à l’aide d’un des
logiciels suggérés, ils réaliseront le nuage de mots et le montreront au
reste de la classe.

Leçon 3 (pages 38-39)


1 Un nouvel outil commercial

Faites observer d’abord la photo qui accompagne l’article et demandez


aux apprenants qui semble être cette personne et ce qu’elle a dans les
mains (une tablette). Nos apprenants n’auront pas de mal à dire quel est
cet objet et à quoi il sert. Demandez combien d’entre eux en possèdent
une, et pour quoi ils l’utilisent. Si nous sommes dans une entreprise, il
est intéressant d’essayer de savoir si cet outil est utilisé pour des tâches
professionnelles, et si c’est le cas, on demandera quelles sont ces
utilisations. Faites ensuite lire l’article, soit à haute voix par plusieurs
apprenants, soit en silence chacun pour soi, la consigne étant, pour tous
les apprenants, de souligner les termes qui posent problème. Après la
lecture, demandez quels sont les termes qui n’ont pas été compris, et
demandez aux apprenants qui les comprennent de les expliquer en
français avec leurs propres mots. Sinon, expliquez ces termes en
donnant une définition ou en illustrant par un exemple. Voici quelques
exemples d’explications : s’avérer indispensable : apparaître comme
indispensable, se révéler indispensable ; un VRP : un représentant de
commerce, un commercial ; délocalisée : qui est déplacée dans un pays
ou une région autres que son site d’origine ; se démarquer : se
différencier de la concurrence. Après l’explication du lexique, on
observe l’encadré « Les mots pour », et on s’assure que tous les termes
sont compris. On fait lire une nouvelle fois le texte, à haute voix cette
fois, avant de répondre aux questions de l’exercice 1.

Activité 1
a. La tablette est indispensable dans le cas d’un face à face entre un
commercial et un client ou prospect.
b. Avec une tablette, on peut montrer un catalogue, très lourd en
version papier, des vidéos, un équipement volumineux en train de
fonctionner.
c. Les commerciaux peuvent montrer à leurs clients des choses qui ne
sont pas sur le site Internet de l’entreprise. Les commerciaux (directs et
indirects) travaillent avec des documents qui sont à jour. Le commercial
qui utilise une tablette est valorisé et se démarque de la concurrence.

2 Les bloggeuses
Commencez par faire un tour de table pour savoir quels apprenants
connaissent des bloggeuses. Si au moins certains d’entre eux savent ce
qu’est une bloggeuse, on leur demande d’expliquer quel est son rôle, où
elle travaille, quelle est son importance pour les entreprises, et pour
quels types d’entreprises. Sinon, on passera par le mot « blog », qui est
généralement connu, pour aller vers « bloggeur/bloggeuse ». Faites une
sorte de brainstorming en notant au tableau les termes pertinents. Le
but est de cerner l’activité de bloggeuse (elle publie/poste des
billets/posts sur son blog, donne son opinion sur des produits, illustre
avec des photos, met des commentaires…), puis dériver vers le
« métier » de bloggeuse de mode. Ensuite, faites lire l’article, soit à
haute voix par plusieurs apprenants, soit en silence chacun pour soi. La
consigne est, pour tous les apprenants, de souligner tous les mots qui
posent problème. Après la lecture, demandez quels sont les termes qui
ne sont pas compris. Les apprenants qui les comprennent les
expliqueront, en français, avec leurs propres mots. On donnera une
définition ou on illustrera par un exemple les termes ou expressions qui
ne sont toujours pas compris.
Par exemple, incontournables : qu’il faut absolument voir ou lire, par
exemple, un best-seller, un film ou livre ; un relais de communication :
quelqu’un qui fait passer une communication ou un message ; une place
de choix : une place privilégiée, importante ; un coup de cœur : un objet
qui attire, le préféré, le favori ; les shoppeuses : les femmes qui
achètent sur Internet (des vêtements, des accessoires, des articles de
décoration, par exemple) ; elles n’ont pas leur pareilles : elles sont
uniques en leur genre, inimitables, elles sont expertes en quelque
chose ; un leader d’opinion : quelqu’un dont les goûts et les préférences
sont suivis sur Internet et sur les réseaux sociaux. On demande ensuite
d’observer l’encadré « Les mots pour », et on s’assure que maintenant
tous les termes sont compris. On lit une nouvelle fois le texte, à haute
voix cette fois, avant de répondre aux questions de l’activité 2.

Activité 2
a. Les bloggeuses interviennent principalement dans le domaine de la
mode.
b. Le terme « bloggeuse » vient de « blog » et sert à désigner des
personnes qui possèdent un blog.
c. Les bloggeuses ont une forte influence. Les blogs les plus visités
enregistrent 20 000 connexions par jour. Les bloggeuses influencent les
« shoppeuses ».

Activité 3
Pour réaliser cette activité, demandez à vos apprenants, par groupes de
deux, de préparer la scène qu’ils auront à jouer pendant environ 6 ou 7
minutes. Vous leur indiquez un temps maximum pour la représentation
de l’échange : 4 ou 5 minutes. Ils doivent, dans la mesure du possible,
réutiliser le vocabulaire vu au préalable. Incitez-les à prendre des notes
pendant la préparation du dialogue, sous forme de mots-clés, car ils ne
pourront pas lire des phrases entières pendant la représentation. Tous
les apprenants doivent faire cette activité.

3 Les adolescents mobinautes


Ce document, qui contient peu de texte doit être exploité, en premier
lieu, en observant les illustrations, qui sont assez parlantes. On
demande aux apprenants de lire le titre et le sous-titre du document,
« La consommation média des ados – Quelle relation existe-t-il entre
adolescents, marques et réseaux sociaux ? », puis on les interroge sur le
sujet du document. Ils répondent avec leurs mots à eux (par exemple :
ça parle des pratiques des adolescents par rapport à la consommation
sur Internet, et sur les marques qu’ils suivent ; ça montre la place des
ados dans le marché des ventes par Internet…). Ensuite, on demande
d’observer le document, encadré par encadré. Pour chaque encadré, les
apprenants expliquent avec leurs propres mots le contenu. Ils doivent
lire la petite phrase en haut de chaque encadré et regarder l’illustration.
On fera cette activité oralement, en essayant que tous les apprenants y
apportent leur contribution.

Activité 4
a. Deux tiers des adolescents (2 adolescents sur 3), soit 66 % des
adolescents, ont un smartphone.
b. Ils préfèrent accéder à des jeux, à des sites de musique, ou aux
réseaux sociaux.
c. Les adolescents suivent les marques pour accéder à des jeux, pour
bénéficier d’offres ou de promotions.
Ce document peut donner lieu à un débat. Par exemple, si les
apprenants sont des adultes, demander s’ils sont conscients de
l’importance des nouvelles technologies chez les jeunes, ou bien
demander ce qui différencie les jeunes des moins jeunes dans
l’utilisation d’appareils comme le smartphone ou le portable. Si nos
apprenants sont de jeunes adultes, on leur demandera s’ils se sentent
représentés par ce document. On les interrogera sur leur expérience
personnelle quant aux nouvelles technologies, et pour savoir s’ils
suivent également des marques sur les réseaux sociaux et pour quelles
raisons. Les réponses pourront varier en fonction du pays d’origine de
nos apprenants. S’il s’agit d’un groupe hétérogène en nationalités,
comparez les réponses de chacun pour en tirer des conclusions.

Grammaire
La phrase nominale
Demandez aux apprenants d’observer l’encadré grammatical et de noter
ce qui leur semble important (sans verbe, nom). Les apprenants devront
expliquer, oralement et avec leurs propres mots, comment se forme une
phrase nominale, à quoi elle sert, et quand on l’utilise. On cherchera des
exemples de phrases nominales (en français ou dans la langue de
chacun) dans la classe ou sur le lieu de travail des apprenants. On peut
trouver des phrases comme « Port du casque obligatoire », « sortie de
secours », « accès au secrétariat par l’escalier »… Une activité autour de
ce point grammatical consiste à faire travailler les apprenants par petits
groupes et à leur distribuer un journal francophone (un journal différent
par groupe si possible). Puis ils doivent relever les titres des articles où
la phrase nominale a été utilisée. On peut également utiliser un bulletin
d’entreprise, ou une newsletter.

Exercice 1
a. Forte augmentation de la consommation des jeux vidéo sur
smartphones.
b. Accès gratuit à notre plateforme.
c. Attention à certains téléchargements !
d. Magasin ouvert tous les jours de 8 heures à 20 heures.
Phonétique
Pour faire l’exercice de phonétique, il est important d’expliquer à nos
apprenants que l’enchaînement consonantique est différent de la
liaison, qu’ils auront normalement déjà abordée (Quartier d’affaires 1,
unité 3). L’enchaînement consonantique consiste à faire passer une
consonne prononcée (à la différence de la liaison où l’on prononce une
consonne normalement non prononcée) dans la syllabe suivante. La
raison est simple : le français, comme beaucoup d’autres langues
d’ailleurs, préfère la structure « consonne-voyelle », naturellement plus
facile à prononcer. Faites écouter l’enregistrement et demandez aux
apprenants de prêter attention aux enchaînements marqués en vert. On
leur fait répéter chaque phrase après chaque écoute, en exagérant le
découpage afin de bien mettre en évidence le passage de la consonne
vers le mot suivant.
Exemple : kE/le/la/me/tO/dã/plwa/ye.

Micro-tâche
Réalisez auprès de vos collègues ou des autres apprenants une étude
sur l’utilisation des nouvelles technologies. Préparez des questions en
centrant votre étude sur l’utilisation des tablettes, ordinateurs,
smartphones… Posez des questions sur l’âge, les occupations favorites,
le temps consacré à l’utilisation des nouvelles technologies, l’usage
qu’ils en font… Présentez le résultat de votre étude sous forme de
tableau commenté, de graphique, de présentation PowerPoint…
Par groupes de 3 ou 4 apprenants, demander de lister les questions qui
leur permettront de réaliser une étude sur l’utilisation des nouvelles
technologies. Dans la consigne, insister sur la nécessité de déterminer
un nombre de questions qui ne soit pas trop élevé, mais en nombre
suffisant pour pouvoir en tirer des conclusions ; les questions doivent
donc être claires, précises, concrètes et pertinentes. Demander ensuite
de choisir le format sous lequel ils vont présenter les résultats de leur
étude. Faire montrer le travail de chaque groupe au reste de la classe.
Pour aller plus loin dans cette leçon :
• Les bloggeuses de mode. Le sujet des bloggeuses est intéressant pour
différentes raisons. Les apprenants seront surpris de constater qu’il
s’agit, pour certaines bloggeuses reconnues, d’un véritable métier. Un
article intéressant paru en août 2013 sur lenouvelobs.fr le démontre.
http://tempsreel.nouvelobs.com/vu-sur-le-
web/20130825.OBS4303/blogueuse-mode-unmetier-a-temps-plein-
mais-a-quel-prix.html. L’article étant un peu long, vous pouvez
demander à vos apprenants de lire à la maison et d’en faire un résumé,
sous forme de petit texte, ou de carte mentale en relevant les idées
principales.
• Les nouvelles technologies et les anglicismes. Nos apprenants ne
seront certainement pas surpris de constater qu’en français aussi les
anglicismes ont pris une place primordiale dans le domaine des
nouvelles technologies, d’autant que dans leur langue, le même
phénomène se produit certainement. Ce sont donc des termes qui leur
sont probablement familiers et qui ne nécessitent pas d’explications.
Certains assument la propagation de ces termes, alors que d’autres
défendent l’utilisation des équivalents dans leur langue. Une activité
qui découle de ce constat consiste à former deux groupes, ceux qui sont
pour et ceux qui sont contre les anglicismes dans le domaine des
nouvelles technologies, de demander à chaque groupe de noter les
arguments pour défendre leur point de vue, puis d’organiser un débat
dirigé autour de ce thème. Vous ferez le rôle de modérateur pour éviter
que le sujet dérive vers d’autres questions et pour donner
alternativement la parole à chaque groupe. Autour de ce sujet, citons un
blog qui publie un billet intitulé « En français à tout prix ? »
(http://www.lesmotsnomades.com/francais-et-anglicismes/). On peut
aussi lire l’excellent article, très complet, publié sur le site slate.fr
(http://www.slate.fr/story/69533/francais-anglais-angliscismes-
franglais) et intitulé « Franglais et anglicismes: quand le français se met
à parler anglais», et qui notamment répertorie les différents types
d’anglicismes (les quasi inévitables, les critiqués et remplaçables, les
« djeuns» et les « hype »). Il répond aussi à la question de savoir
pourquoi les anglicismes sont si présents, et donne des pistes pour
trouver les équivalents en français. Enfin, pour illustrer la position des
défenseurs du français, le Centre de communication écrite de
l’Université de Montréal publie un article intitulé « Anglicismes :
n’empruntons que le strict nécessaire! »
(http://www.cce.umontreal.ca/auto/anglicismes.htm). Cet article est
intéressant pour ses arguments, sa précision et sa documentation, et
notamment pour son dernier paragraphe, « Contamination
orthographique » À partir de là, une activité amusante consiste à faire
faire une petite dictée de mots (une liste d’à peine 16 mots), et de
constater combien d’apprenants ont été effectivement « contaminés »
par l’orthographe anglaise. On peut aussi proposer des termes avec les
deux orthographes (la bonne et la mauvaise) et demander de cocher la
correcte. Vous serez surpris de voir que les apprenants ne sont pas les
seuls à avoir des difficultés pour faire cet exercice !

Civilisation (pages 40-41)


Le « shwopping », dernière technique marketing pour
relancer ses ventes

Commencez par faire observer la photo, puis demandez aux apprenants


de la décrire. (C’est du linge suspendu, un tee-shirt blanc et des
chaussettes blanches. Sur le tee-shirt, il y a le symbole du recyclage,
facilement identifiable…) La présence du symbole vert [img] indique le
caractère recyclable d’un produit. Les apprenants commenceront par
formuler des hypothèses quant au contenu de l’article qu’ils liront
ensuite. Pour les guider un peu, on leur fait lire le titre et le sous-titre
de l’article. Ensuite on procède à un tour de table et on note les
remarques des apprenants au tableau sous forme de mots-clés. On peut
d’emblée donner des équivalences de l’expression « relancer les
ventes » : « faire tourner le commerce », « booster les ventes » (qui
apparaît dans la leçon 2). On interroge les apprenants sur du terme
« shwopping » pour savoir, d’une part, s’ils le connaissent et, sinon, s’ils
peuvent deviner sa signification. Ensuite, on lit l’article. On s’arrête à, la
fin du premier paragraphe pour s’assurer que les apprenants ont
compris. On insiste sur les mots « échanger » (= changer contre quelque
chose d’autre), « vêtements usagés » (= déjà utilisés, pas neufs). Si
nécessaire, on fait une parenthèse sur Marks&Spencer (chaîne de
magasins britannique populaire) et sur Oxfam (organisation
internationale de développement qui mobilise le pouvoir citoyen
contre la pauvreté, selon http://www.oxfam.org/fr). Faites lire à haute
voix le deuxième paragraphe et demandez si le slogan (« Rapportez vos
vêtements usagés, la planète vous en remerciera. ») est compris et ce
qu’il signifie. Les apprenants doivent essayer de le formuler d’une autre
manière. Il faut ici insister sur les termes « fripes » (=vêtements usés),
l’expression « simple comme bonjour » (demander s’il existe dans leur
langue une expression équivalente), et « décharge » (lieu où l’on
dépose les déchets et les ordures). On fait une autre parenthèse sur
H&M (chaîne de magasins suédoise de prêt-à-porter pour femmes,
hommes et enfants) que nos apprenants connaissent très certainement
car ces magasins sont présents un peu partout dans le monde. On lit les
trois dernières lignes et on explique l’expression « drainer le chaland »
(= faire circuler la clientèle). On demande, en faisant un tour de table,
de répondre oralement aux questions de compréhension. On note les
réponses au tableau si nécessaire, sous forme de mots-clés.
1. « Shwopping » vient des mots anglais swap et shopping qui
signifient « échanger » et « achats ». Cela consiste à échanger des
vêtements d’occasion contre des bons d’achat dans certains magasins.
2. Marks&Spencer et H&M ont proposé du shwopping.
3. Les vêtements usés rapportés en magasin ne finiront pas dans une
décharge, mais seront recyclés.

Des magasins connectés ?


On fait lire l’encadré avec le texte, en silence, et on demande aux
apprenants de signaler les mots qu’ils ne comprendraient pas. Avant de
répondre à la question qui accompagne le texte, on s’assure que le texte
est totalement compris. La question sur les magasins du futur peut faire
l’objet, soit d’un débat collectif au cours duquel vous noterez au tableau
les idées soulevées par les apprenants, soit d’une production écrite à
faire chez soi. Dans ce cas, vous limiterez le nombre de mots à 200 ou
250.

Un buzz réussi !
On fait lire à haute voix le texte, et on s’assure que tous les termes sont
compris. On interroge les apprenants pour savoir s’ils savent ce qu’est
un Carambar. On explique qu’il s’agit d’un caramel mou que tout le
monde connaît en France. Il est facilement identifiable par sa forme
allongée et son emballage jaune aux extrémités rose et blanche. Si
possible, on montre une photo d’un Carambar (on en trouve très
facilement sur Internet). On insiste sur le terme « canular » (= farce)
avant de demander aux apprenants de répondre aux questions.
1. À l’intérieur des carambars, il y a toujours une blague (ou une
devinette, un jeu de mots).
2. Carambar a annoncé qu’il n’y aurait plus de blagues à l’intérieur des
Carambars.
3. Les consommateurs, des stars se sont mobilisées, une pétition a été
signée contre la suppression des blagues Carambar. Certains médias ont
recherché les auteurs des blagues Carambar.
Vous pouvez demander à vos apprenants s’il existe un équivalent du
Carambar dans leur pays, sachant qu’il s’agit presque d’une icône en
France.

Les Artisans du Monde se mettent au marketing


viral !
Après avoir observé la photo et avoir lu le titre et le sous-titre de
l’article, on interroge les apprenants sur le sujet de l’article. Les
apprenants vont découvrir que les Artisans du Monde sont une
association de commerce équitable, et qu’ils ont organisé un flash mob
à Paris. Le terme flash mob a déjà été vu dans le dialogue de la leçon 1.
Si vos apprenants veulent en savoir plus sur cette association, vous
pouvez visiter leur site, http://www.artisansdumonde.org//. On fait
ensuite lire le texte à haute voix en demandant de noter les termes non
compris et on les fait expliquer par les apprenants qui les ont compris.
On insiste sur « à moindre frais » (= avec des coûts / des dépenses
réduit(e)s), « un bénévole » (= quelqu’un qui travaille sans
rémunération financière), et noter aussi les mots de la même famille
« bénévolat » et « bénévolement ». On répond alors oralement aux 3
questions en faisant un tour de table.
1. C’est une association de commerce équitable.
2. Ils ont organisé un flash mob lors de la quinzaine du commerce
équitable à Paris.
3. Ces associations sont perçues comme peu dynamiques et pas
modernes.
Entraînement aux examens (pages 42-43)
1 Compréhension de l’oral
Exercice 1
a. Il est directeur de marketing.
b. Les blogs.
c. Quand un client est mécontent, il en parle en moyenne à six amis.
d. Sur Internet, quand un client est mécontent, il en parle à 6 000 amis.
e. Il faut surveiller ce qui se passe sur les réseaux sociaux.
f. 20 %

Exercice 2
a. Il s’agit d’une tablette.
b. Les équipes de marketing et communication ont travaillé sur la
promotion du produit.
c. Ils attendent un effet viral : c’est-à-dire que la vidéo se propage dans
les dix jours via les réseaux sociaux.
d. Il s’agit d’un public jeune, amateur de nouvelles technologies.
e. Des tablettes géantes seront installées dans plusieurs grandes villes
et les passants pourront les manipuler de l’intérieur.

4 Compréhension des écrits


Exercice 1
a. en progression de 16 %.
b. Le vendredi est le jour de la semaine le moins choisi pour une
campagne BtoB.
c. Le mardi est le jour le plus choisi pour les campagnes de BtoB.
d. avant 10 heures.

Exercice 2
a. Le développement de nouveaux services géolocalisés est possible
grâce à l’explosion de l’usage des smartphones.
b. Plyce a fusionné avec CheckAndTake.
c. Le service proposé par Plyce est disponible sur mobile et sur le web.
d. Plyce donne accès à une information sur les produits disponibles
dans les magasins à proximité de chez le client et une offre de coupons
de réduction. Plyce donne également accès à un porte-cartes de fidélité
e. Grâce au porte-cartes, le consommateur peut avoir en permanence
les cartes de fidélité qu’il a scannées sur son smartphone.

Tâche (page 44)


Imaginer une opération de street marketing
L’objectif de cette tâche est de mettre en place une opération de street
marketing pour l’entreprise où travaillent vos apprenants, ou pour le
centre où ils font leurs études. Il est important de signaler qu’il ne s’agit
pas tant du déroulement de cette opération mais du processus de
préparation et d’organisation de l’opération. L’ensemble des activités
autour de la tâche ont un objectif de réflexion autour de la pertinence
ou non des actions à mener pour lancer une opération de street
marketing.
Étape 1 : Faites travailler vos apprenants par petits groupes auxquels
vous donnerez des instructions bien précises. Par exemple, un groupe
se renseignera sur ce que dit la loi au sujet de l’organisation
d’évènements promotionnels dans des espaces publics ; les apprenants
devront consulter le Journal officiel et des sites Internet sur ce sujet. Il
est préférable de situer la tâche en France : il faut donc consulter les
sites appropriés. Il y a notamment sur ce sujet un article (assez long,
mais qui peut être utilisé par vos apprenants) publié par LCA conseil
(http://lcaconseil.net/pdf/Street_Marketing.pdf) intitulé « Le street
marketing, une pratique non règlementaire ? » et qui reprend les
problèmes règlementaires liées aux opérations promotionnelles de
street marketing. SI on ne veut pas passer trop de temps sur cet article,
un encadré, en page 8, résume ce que dit la loi, et qui correspond à ce
dont les apprenants vont avoir besoin pour le déroulement de la tâche
de cette unité. Un autre article, tout aussi précis et abordable, donne
des informations bien organisées et résumées :
http://artofstreetmarketing.wordpress.com/parlons-un-peu-de-
legislation/ Il date de juin 2012.
Un autre groupe réfléchira sur les bonnes pratiques, c’est-à-dire ce que,
instinctivement, il faut faire ou ne pas faire quand on met en place une
opération promotionnelle dans la rue ou dans un espace public. Partez
des trois exemples du manuel, charge à vos apprenants de compléter la
liste.
Avec les renseignements collectés par chacun des groupes, il faudra
aboutir à un document conjoint reprenant la liste des bonnes pratiques
et les contraintes liées à la législation.
Étape 2 : Faites un tour de table pour faire ressortir les idées. Notez au
tableau les idées intéressantes afin de pouvoir revenir dessus après, et
prendre une décision. Essayez de faire promouvoir un produit original,
ou avec des caractéristiques particulières. Par exemple, si vos
apprenants travaillent dans une entreprise qui fabrique ou
commercialise des produits cosmétiques, la classe peut faire la
promotion d’une crème de jour unisexe, ou d’un baume masculin
rajeunissant…
Étapes 3 et 4 : Vous pouvez faire travailler un groupe sur l’étape 3, et un
autre groupe sur l’étape 4. Cela vous permettra, si vous disposez de peu
temps, d’avancer plus vite dans le déroulement de la tâche.
Étapes 5 et 6 : Elles peuvent être réalisées en grand groupe, un
apprenant inscrivant au tableau la liste des coûts dont il faut tenir en
compte et les décisions prises par ses camarades quant au lieu. L’idéal
serait d’aboutir à un document synthétique final reprenant toutes les
décisions prises, éventuellement sous forme de présentation
Powerpoint, ou Prezi, et de le présenter devant une autre classe.
4
UNITÉ Bienvenue au salon !

Présentation et objectif de l’unité


Cette unité aborde le salon professionnel et tout ce qu’il implique,
c’est-à-dire, l’avant salon, l’organisation (comment optimiser sa
présence sur un salon) et son déroulement (les activités qui y sont
organisées).
Dans la leçon 1, nous nous intéresserons d’abord au stand. Nous verrons
comment choisir un emplacement stratégique et le matériel nécessaire
sur un stand. Le but est d’être capable de demander des informations
sur le matériel et le stand et de faire les réservations.
Dans la leçon 2, nous aborderons le salon professionnel tout d’abord
d’un point de vue général : en quoi est-ce important d’y participer ?
Quel est l’intérêt d’y participer ? Ensuite, nous verrons la question du
planning et nous verrons comment l’établir. Enfin, nous nous
demanderons comment générer du trafic sur un stand, comment attirer
les visiteurs.
La leçon 3 met l’accent sur la relation entreprises-visiteurs. À l’issue de
cette leçon, les apprenants pourront renseigner et informer en français
les visiteurs d’un salon. Ils seront capables d’aborder un prospect de
manière efficace.
Les pages « Civilisation » sont quatre documents qui nous présentent
des salons organisés dans différents pays et qui touchent plusieurs
domaines. Ces quatre salons sont organisés dans des villes
francophones et mettent en avant le design, le chocolat, l’agriculture et
la haute horlogerie. Dans un premier temps, vous pouvez présenter à
vos apprenants les domaines présentés et leur donner les quatre villes
citées. Par rapport aux connaissances qu’ils ont de ces villes, ils
devraient être capables d’associer le design à Montréal, le chocolat à
Bruxelles, l’agriculture à Paris (pour la renommée de ce salon) et la
haute horlogerie à Genève.
Vous trouverez plus loin différentes exploitations à faire en classe de
ces documents.

PRÉSENTATION DES CONTENUS


Je choisis un emplacement, je réserve un stand, j’installe un stand,
je participe à un salon professionnel, j’organise un planning pour le
salon, je rencontre des clients et je les renseigne. J’ai besoin des
éléments grammaticaux suivants :
• L’impératif présent
• Les adverbes de temps et de lieu
• L’expression de l’hypothèse
J’ai aussi besoin des outils lexicaux suivants :
• Le salon professionnel
• Le planning
• Les explications
• La prise de contact

La page Contrat d’apprentissage (page 45)


Dans un premier temps, notez au tableau le titre de l’unité « Bienvenue
au salon ! ». Dessiner un tableau et faire plusieurs colonnes pour
conceptualiser les mots cités lors du brainstorming fait par les
apprenants à partir du titre de cette unité.
Dans le tableau on fera apparaître, les différentes personnes présentes
sur un salon, les différentes tâches des professionnels sur un salon, et
les raisons pour lesquelles une entreprise assiste à un salon. Vous
pouvez noter les titres des différentes colonnes pour orienter les
apprenants sur le lexique à citer.
Présentez votre tableau comme ci-dessous et faites dire aux apprenants
le maximum de lexique qu’ils connaissent en français.

Personnes
Tâches des professionnels Raisons pour lesquelles une
présentes sur le
sur le salon entreprise est sur un salon
salon
Publicité/présentation de
Pour signer des contrats
Hôtesses produits
Pour faire parler d’elle
Commerciaux Signature de contrats
Pour voir ce que fait la
Visiteurs Rencontres avec des clients/
concurrence/ce qui se fait
Concurrents prospects
sur le marché


Demandez aux apprenants de faire des hypothèses à partir de la photo :


qui est cette personne ? Que porte-t-elle ? Pourquoi est-elle ainsi
habillée ? Que fait-elle à votre avis sur un salon ?
Pour terminer, faites lire en groupe entier les contenus de cette unité à
voix haute en expliquant les termes qui posent problème, s’il y en a.

Leçon 1 (pages 46-47)


1 Choisir l’emplacement de son stand

Pour introduire le thème vu dans l’article 1 extrait du site Internet


http://www.capital.fr/, montrez aux apprenants le plan détaillé d’un
salon. Vous pourrez trouver des exemples sur Internet. Sur le site du
salon de l’automobile de Paris, vous avez accès au plan du dernier salon
(http://www.mondial-automobile.com/visiteurs/plan/). À partir du plan
que vous aurez choisi, demandez aux apprenants de décrire les
différents endroits qu’ils voient : espace restauration, entrée, allées
principales, toilettes, bar, point information, garderie, stands
professionnels… Ensuite, demandez à vos apprenants de se mettre à la
place des professionnels et de vous expliquer à quel endroit ils
aimeraient installer leur stand et pourquoi ? Faites-leur faire des
hypothèses sur les endroits à préférer et au contraire, ceux à éviter.
Faites ensuite lire à voix haute, par un apprenant, l’article 1 page 46.
Étudiez le lexique susceptible de poser problème. Notez au tableau des
synonymes ou définitions de mots du texte et laissez aux apprenants,
répartis en binômes, 8 minutes pour retrouver les mots équivalents.
Vous mettez ensuite les réponses en commun.
• Un endroit → un emplacement.
• Effectuer une réservation une nouvelle fois → rebooking.
• Personne très importante → VIP.
• S’approcher de quelqu’un pour entamer une conversation → aborder
quelqu’un.
• Provoquer → générer.
• Un défi dangereux → un pari risqué.
Maintenant que vos apprenants maîtrisent le lexique du texte, vous
pouvez leur demander de répondre aux questions en binômes, ici
encore. Mettez les réponses en commun en classe entière.

Activité 1
a. Il faut réserver son stand longtemps à l’avance, voire d’une année sur
l’autre. Cela permet de choisir son emplacement et de s’installer dans
un endroit stratégique.
b. Il faut être près des pôles d’attraction : espace VIP, plateau TV, bureau
de presse, bars, restaurants et même toilettes. Une allée secondaire qui
mène à un endroit animé est mieux qu’une allée principale.
c. Il faut éviter les stands dans les allées périphériques parce que ce
sont des endroits peu animés, loin des espaces de détente et de
restauration.
d. En général, les visiteurs ne s’arrêtent pas au stand juste derrière
l’entrée. Dans leur élan, les visiteurs n’ont pas envie de s’arrêter.

Grammaire
L’impératif présent (rappel)
Demandez à vos apprenants de vous dire à qui s’adresse l’auteur de
l’article de l’activité 1, et quel temps grammatical il utilise.
L’auteur s’adresse au lecteur (ici, l’apprenant) et utilise l’impératif
présent.
On fera une reprise de l’utilisation de l’impératif présent : demandez à
vos apprenants de vous expliquer sa formation (lire ensuite l’encadré
de Grammaire pour reprise de la formation de l’impératif présent).
Faites faire l’exercice 1 individuellement (10 minutes suffisent) et
corrigez-le en groupe entier.

Exercice 1
a. Préparez l’organisation du salon du livre.
b. soyons bien placés dans le salon pour être vus de tout le monde.
(Attention à l’accord des adjectifs « placés » et « vus ».)
c. Choisis l’emplacement avec Thomas.
d. Répondez au courriel de Madame Petit.
e. Va préparer le stand mercredi.
Pour aller plus loin, vous pouvez demander aux apprenants, en
binômes, de préparer une liste de cinq conseils sur l’avant salon d’une
entreprise.
Exemples de conseils :
• Choisissez un salon célèbre qui attire beaucoup de visiteurs.
• N’oubliez pas de réserver votre stand longtemps à l’avance.
• Installez votre stand à un endroit stratégique.
• Réservez votre place d’une année sur l’autre si c’est possible.
• Ayez une signalétique de choix pour générer un maximum de personnes
sur votre stand.

2 Prendre des renseignements


Pour commencer, demandez à vos apprenants de vous donner les
différentes manières de réserver un stand. → Par Internet, par
téléphone…
Dans un premier temps, faites écouter l’enregistrement (conversation)
de la page 46 et demandez aux apprenants de répondre aux questions
suivantes :
– Qui sont les 2 personnes qui parlent ? → Une femme qui s’occupe du
Forum Convergences et un homme qui veut réserver un stand.
– Que veut savoir l’homme qui téléphone ? → Comment obtenir le
formulaire d’inscription, des informations sur les prix des stands, savoir
s’il y a des hôtesses d’accueil sur le salon… ?
Dans une deuxième phase d’écoute, demandez-leur de répondre aux
questions proposées page 46.

Activité 2
a. Pour réserver un stand, il faut remplir un formulaire.
b. Les stands sont moins chers pour les associations.
c. La moquette, des cloisons de 2 mètres 40 de haut, une enseigne avec
le nom de l’entreprise, un kit mobilier de base (une table, 2 chaises), un
boîtier électrique, un éclairage de base, un accès à la connexion wifi et
l’inscription dans le catalogue officiel des exposants sont compris dans
le prix du stand.
d. Le marquage sur les cloisons et les hôtesses d’accueil ne sont pas
compris dans le prix du stand.
Mettez les réponses en commun et demandez aux apprenants de
prendre la transcription, page 146. En binômes, demandez-leur de
récapituler les informations sur les stands, les tarifs, le matériel, etc.
sous forme d’un tableau.
Exemple de tableau

Superficie du stand 4 m2 9 m2
2400
Tarif du stand 3600 euros✫
euros✫
1 table et 2
Mobilier inclus dans le tarif –
chaises
Kit éclairage compris – oui
Présence dans le catalogue des exposants
– oui
comprise
Moquette incluse – oui
Boîtier électrique inclus – oui
Cloisons de 2,40M de haut comprises – oui
Enseigne avec le nom de l’entreprise comprise – oui
Accès connexion wifi gratuit – oui
Marquage sur les cloisons compris – non
Prestation/travail d’une hôtesse incluse dans le
– non
prix du stand
✫ Tarif préférentiel pour les associations

Pour travailler et expliquer l’encadré « Les mots pour », vous pouvez, au


préalable, préparer des images des différentes parties d’un stand et
demander à vos apprenants d’associer les images aux mots qui
correspondent : une enseigne, un boîtier électrique, le mobilier, un
catalogue, un exposant, une hôtesse d’accueil, la moquette, une cloison…

3 Réserver un stand

Dans un premier temps, faites observer le document « Tarifs », page 47,


à vos apprenants.
Posez-leur quelques questions afin de vérifier la compréhension du
lexique et du document.
– Combien coûte un stand de 9 m2 ? → 3 060 euros. Et de 12m2 ? →
4 080 euros.
– Un stand avec 2 côtés ouverts est plus cher qu’un stand avec 3 côtés
ouverts ? → Faux.
– Les plantes vertes sont incluses dans le prix du stand ? → Faux
(supplément de 15 euros par plante).
– Si vous voulez qu’une hôtesse travaille pour vous sur le salon, vous
devrez la payer ? → Vrai.
– Combien ? → 114 euros pour 10 heures de travail.
– Si vous avez un stand, une publicité vous est offerte dans le guide du
salon ? → Faux. Il faut payer 2 500 euros.
Ensuite faites écouter la compréhension orale à vos apprenants et
demandez-leur combien de personnes parlent (2 personnes, une femme
et un homme) et de quoi elles parlent (elles font une description
détaillée des stands qu’elles veulent réserver).
Lors d’une deuxième phase d’écoute, faites compléter le tableau
suivant par les apprenants.

La femme L’homme
Superficie du stand souhaitée 12 m2 7 m2
Nombre de côtés ouverts 3 2
Moquette au sol oui oui
non non
on ne sait pas on ne sait pas
Hôtesse oui oui
non non
on ne sait pas on ne sait pas
Logo sur le plan du salon et plan oui oui
du guide de visite non non
on ne sait pas on ne sait pas
Publicité dans le guide de visite oui oui
non non
on ne sait pas on ne sait pas
Mobilier souhaité + matériel + Un grand écran, un
Un comptoir, une
décoration comptoir,
table basse,
une table, deux
deux fauteuils, un
chaises, un
canapé, des
présentoir, deux
étagères.
plantes vertes.

Demandez-leur ensuite de répondre aux questions de compréhension


orale.

Activité 3
a. Le stand 1 correspond mieux à ce que souhaite la femme car il est
ouvert sur 3 côtés.
Le matériel correspond aussi davantage : il y a une table basse, des
fauteuils, un canapé, un comptoir et une réserve au fond du stand.
b. Le stand 2 correspond davantage à ce que recherche l’homme car il y
a un écran, un présentoir, un comptoir, des chaises, il est ouvert sur 2
côtés.
c. Le stand coûtera à la femme 9 758 euros : surface (12 x 340 euros),
espace ouvert sur 3 côtés (400 euros), supplément 2 sièges (2 x 25
euros), supplément table (40 euros), supplément revêtement de sol (12
x 60 euros), logo sur le plan et logo sur le plan d’orientation 980 + 988
euros) et publicité dans le guide (2 500 euros).
À l’homme, le stand coûtera 4 668 euros : surface (7 x 340 euros),
espace ouvert sur 2 côtés (200 euros), supplément 2 chaises (2 x 25
euros), une table (40 euros), logo sur le plan du salon et sur plan du
guide de visite (980 + 988 euros), 2 plantes vertes (2 x 15 euros).
Pour aller plus loin, demandez aux apprenants de vous décrire les deux
visuels de stand en utilisant les prépositions de lieu et le lexique étudié
dans cette leçon. Vous pouvez également demander aux apprenants de
se mettre en binômes : un apprenant décrit un stand avec un maximum
d’indications à un autre apprenant qui doit dessiner ce stand grâce aux
indications données.
Exemple de description : C’est un stand ouvert sur deux côtés, il y a un
écran sur la cloison de droite, le logo de l’entreprise sur chaque cloison,
une table basse à gauche avec deux fauteuils, un présentoir au centre et à
droite de ce présentoir, il y a un comptoir avec deux tabourets…

Activité 4
Faites ensuite préparer l’activité orale. Demandez aux apprenants de
jouer la scène par deux.

Micro-tâche
Vous pouvez demander aux apprenants de réaliser la micro-tâche à la
maison. Ils pourront ainsi prendre le temps de rédiger leur mail et de
poser un maximum de questions.
Profitez-en pour faire un rappel de l’interrogation en insistant bien sur
les différentes façons de poser des questions à l’écrit. Revenez sur les
différences entre le questionnement à l’oral et à l’écrit. Vous pouvez
faire en groupe entier un petit récapitulatif des questions qui seraient
posées à l’oral et demander à vos apprenants de les réutiliser dans leur
micro-tâche en appliquant les modifications nécessaires pour l’écrit.

Leçon 2 (pages 48-49)


Dans cette leçon, nous mettons l’accent sur les raisons pour lesquelles
une entreprise participe à un salon. Nous verrons ensuite comment
établir un planning des personnes sur le stand (nous détaillerons les
différentes activités qu’il y a sur un salon), puis nous apprendrons
comment générer du trafic sur un stand, les astuces pour attirer les
visiteurs, et enfin, nous découvrirons en détails une de ces façons
d’attirer les visiteurs.

1 Pourquoi participer à un salon professionnel ?


Tout d’abord, faites lire l’article de la page 48 individuellement et
demandez aux apprenants de répondre aux questions qui
correspondent.
Demandez ensuite à un des apprenants de lire à voix haute et étudiez
en groupe entier l’encadré « Les mots pour ». Vous pouvez donner aux
apprenants des expressions équivalentes ou des synonymes à retrouver
dans le texte.
• participer à → prendre part à.
• un éventail → une panoplie.
• motiver/ faire bouger → stimuler.
• qui a de l’ambition → ambitieux (expliquer l’expression « qui en
veut »).
• une chose à laquelle on ne s’attend pas → inespérée.
• large → ample.
• un client potentiel → un prospect.
• un travail qu’une entreprise s’engage à faire en échange d’une
rémunération → une prestation de service.
Mettez en commun les réponses de vos apprenants aux questions de
l’activité 1 page 48.

Activité 1
a. Un salon professionnel sert à établir des contacts commerciaux pour
lancer ou promouvoir un produit, attirer de nouveaux clients, générer un
maximum de contacts, augmenter le chiffre d’affaires, évaluer ses
produits suivant le marché et ses variations, découvrir les nouvelles
évolutions et les besoins du marché, observer ses concurrents pour
éventuellement apprendre d’eux et améliorer son produit ou sa
prestation.
b. Si votre présence sur un salon est correctement organisée, vous
devriez voir une hausse conséquente de votre chiffre d’affaires.
c. Vous pouvez rencontrer de nouveaux clients, des prospects, la
concurrence.
d. On peut améliorer un produit ou une prestation en observant ses
concurrents, mais aussi en évaluant ses produits par rapport aux
besoins du marché et à ses variations.
Pour aller plus loin, vous pouvez demander à vos apprenants de lire le
texte accessible à ce lien : http://tastymarcom.com/fr/limportance-de-
participer-a-un-salon/. Vous leur demanderez de relever les avantages
cités à participer à un salon professionnel. Les arguments sont à peu
près les mêmes que ceux du texte précédent, mais le lexique utilisé est
différent. Ce texte est accessible à des apprenants de niveau B1.
À l’oral, ensuite, demandez à vos apprenants s’ils ont déjà participé à
des salons professionnels. Demandez-leur de vous raconter leur
expérience, positive ou négative, et de vous dire quelles ont été les
conséquences sur l’activité de l’entreprise. S’il n’y a pas eu de
conséquences, demandez-leur d’expliquer pourquoi.
Le site (TastyMarcom) sur lequel vous trouverez l’article permet de
laisser des commentaires. Rien n’empêche vos apprenants de rédiger
une production écrite pour faire un commentaire sur cet article et le
publier.

2 Établir le planning d’un salon


Commencez par faire écouter une première fois la compréhension orale
de la page 48. Demandez à vos apprenants de répondre à la question
suivante : « Que font les personnes qui parlent ? » (→ Elles établissent
le planning du salon.), avant de répondre aux questions proposées dans
le manuel.

Activité 2
a. Il faut 4 personnes sur le stand.
b. Stéphanie a envoyé un mail pour relancer les invités pour le cocktail
de jeudi.
c. Thomas va s’occuper du matériel informatique, parce qu’il connaît
bien la technique.
Dans une deuxième phase d’écoute, on demandera aux apprenants de
compléter le tableau suivant.

Jeudi Vendredi Samedi


Théo Théo Théo
Marina Marina Marina
Charles Charles Charles
Alex Alex Alex
Hakim Hakim Hakim
Marie Marie Marie
Stéphanie Stéphanie Stéphanie
Présence sur le stand le matin Thomas Thomas Thomas
Louise Louise Louise
Marion Marion Marion

Théo Théo Théo


Marina Marina Marina
Charles Charles Charles
Alex Alex Alex
Hakim Hakim Hakim
Marie Marie Marie
Stéphanie Stéphanie Stéphanie
Présence sur le stand l’après-midi Thomas Thomas Thomas
Louise Louise Louise
Marion Marion Marion

Livraison du traiteur pour le cocktail 18 h 30


2 le matin et
Présentations une à 15 h
30
Rendez-vous monsieur Medel 13 h
Rendez-vous madame Morvan 11 h
Rendez-vous commerciaux de chez
17 h
Bati+
Déjeuner directeur de Constructor 13 h
Rendez-vous Hélène Delmas 15 h
Rendez-vous olivier Zhou 16 h 30

Reprenez le tableau en groupe entier pour mettre en commun les


réponses de vos apprenants.
Vous pouvez les autoriser à prendre la transcription de la page 146 pour
vérifier les réponses.

Activité 3
Maintenant que vos apprenants ont toutes les informations nécessaires,
demandez-leur de compléter trois pages d’agenda pour que toutes les
informations soient regroupées sous forme de planning écrit.

Grammaire
Les adverbes de temps et de lieu
Demandez à vos apprenants, en binômes, de relever tous les mots du
texte de l’activité 2 qui donnent des indications de temps ou de lieu et
de les classer en 2 colonnes.

Indications de temps Indications de lieu


toujours – le matin – jeudi – l’après-midi – le soir –
l’année dernière – hier – vendredi matin – samedi – à sur – là-bas
… heures

Une fois que tous les mots ont été relevés, étudiez avec vos apprenants
l’encadré de grammaire et veillez à ce qu’ils fassent bien la différence
entre les adverbes et les autres mots. Demandez-leur de faire les
exercices 1 et 2 en binômes (10 minutes) et corrigez en groupe entier.

Exercice 1
a. Vous partirez demain à Paris pour arriver la veille du salon.
b. Le stand est situé devant l’espace restauration.
c. Vous arriverez tôt sur le site afin d’être prêts pour l’ouverture des
portes.
d. Votre hôtel n’est pas loin du salon, c’est plus pratique.

Exercice 2
• Lieu : partout – proche – là-haut – dehors – ailleurs – loin
• Temps : toujours – souvent – demain – rarement – aujourd’hui –
ensuite – longtemps
Pour faire une reprise des adverbes de temps et de lieu, distribuez à
chaque apprenant 2 mots (un adverbe de temps et de lieu). Posez des
questions en groupe entier, chacun doit répondre en utilisant les deux
mots qui lui ont été distribués. Insistez bien sur le fait qu’ils doivent
répondre par une phrase entière et que les questions sont précises,
mais entraînent des réponses fictives. Exemples de questions :
– Où se trouve l’espace restauration sur le salon ? → Il est loin des
toilettes.
– Quand a eu lieu le salon du bâtiment ? → Il a eu lieu hier.
– Est-ce que vous avez déjà participé à un salon ? → Non, je n’ai jamais
participé à un salon.
– Avez-vous beaucoup de rendez-vous professionnels ? → Non, j’ai
rarement des rendez-vous…
– Où se trouve l’hôtel où dorment les commerciaux ? → Il est près du
palais des congrès.
– Je suis perdu, vous pouvez me dire où je suis ? → Vous êtes ici.
– Quand a lieu ton déjeuner avec ton client ? → Je déjeune avec lui
demain.

3 Générer du trafic sur le stand


Pour introduire le document 3, écrivez au tableau les mots suivants :
mailing – nouveautés – formation – contact – comportement. Ensuite
demandez aux apprenants de faire des hypothèses sur la présence de
ces mots par rapport à un salon professionnel.
Les apprenants arriveront à vous expliquer que le mailing sert à
relancer des prospects ou des clients, à les inviter, que les entreprises
profitent des salons professionnels pour présenter leurs nouveautés,
que la formation des commerciaux ou du personnel présent sur un
stand est importante pour optimiser sa présence sur un salon, que le
contact entre les entreprises et les visiteurs est important et doit être
différent suivant la personne à qui on s’adresse. Si vos apprenants ont
des difficultés à vous expliquer tout ceci, n’hésitez pas à les orienter en
leur posant des questions pour les amener à formuler ces idées.
Faites écouter une première fois l’enregistrement de la page 49 et
demandez aux apprenants qui parle (une directrice marketing) et de
quoi elle parle (elle donne des conseils pour générer du trafic sur le
stand). Faites écouter une deuxième fois la compréhension orale et
demandez aux apprenants de répondre aux trois questions.

Activité 4
a. Laure a envoyé un mailing avant le salon pour annoncer la présence
de l’entreprise sur le salon et inciter les clients et les prospects à venir
les rencontrer et découvrir les nouveautés.
b. Les commerciaux ont suivi une formation au contact-salon, pour
analyser la manière dont se déroule un salon, le comportement des
visiteurs, apprendre à aller à l’essentiel rapidement pour séduire et
convaincre vite.
c. Les commerciaux ont pu se familiariser avec les nouveautés avant le
salon grâce à un classeur qui présente les nouveautés de manière
détaillée. Ils ont également pu préparer le discours à tenir aux visiteurs.
C’est une stratégie gagnante car la fréquentation du stand a augmenté
de 10 % et cette hausse va se ressentir dans le CA.
Interrogez ensuite les apprenants sur ce qui attire les gens en général
sur un salon, ce qui fait qu'eux vont plus vers un stand que vers un
autre. Parmi les réponses, vous aurez certainement l’idée de cadeaux,
de goodies, d’animations, de jeux concours… Demandez-leur alors s’ils
connaissent le sigle PLV (publicité sur lieu de vente). S’ils ne le
connaissent pas, faites-leur deviner les trois mots séparément pour
arriver au terme entier.
Faites-leur observer la photo de la page 49 et demandez-leur
d’expliquer ce qu’ils voient, ce que c’est selon eux, à quoi ça sert… Puis
faites lire le document 4 page 49 par un ou plusieurs apprenants à voix
haute, expliquez le lexique qui pose problème, s’il y en a, et répondez
aux questions en classe entière.

Activité 5
a. La Sloty est une borne de jeu de comptoir, design et moderne.
b. Le client introduit un coupon-jeu dans la borne de jeu et des leds
lumineuses se mettent à clignoter jusqu’à l’arrêt sur un résultat gagnant
ou perdant.
c. L’instant gagnant : un jeu qui consiste à faire gagner une personne
toutes les X participations.
d. La sloty est idéale pour se démarquer et animer un stand, c’est une
opération marketing qui allie interactivité et originalité.
Pour aller plus loin, demandez aux apprenants de faire des recherches
sur Internet par deux ou en petits groupes et de présenter chacun un
exemple d’animation faite sur un salon professionnel. Les liens suivants
pourront vous donner des pistes :
http://www.salonchocolattours.com/animations.html;
http://www.mmcreation.com/_doc/mmcreation-
animationsjeuxconcours.pdf; http://www.azefir.com/animation-
evenementiel/concepts-animations/rouede-loterie.htm

Micro-tâche
Enfin, demandez aux apprenants de réaliser la micro tâche en binômes
ou en petits groupes. Vous pouvez donner à tous vos apprenants le
même plan et le faire en groupe entier en projetant le plan au tableau.
Vous pouvez pour commencer leur donner un itinéraire afin qu’ils
retrouvent le stand où vous vous rendez depuis l’entrée par exemple…
Faites réaliser un exercice identique aux apprenants : un apprenant
explique d’où il part et où il se rend et les autres apprenants doivent
trouver l’emplacement de son stand.
Leçon 3 (pages 50-51)
1 Renseigner sur un stand
Faites observer et lire les trois documents de l’activité 1 page 50.
Informez les apprenants que vous leur laissez 12 minutes pour lire les
trois documents et pour mémoriser un maximum d’informations. Vous
leur poserez ensuite des questions auxquelles ils devront répondre en
groupe entier, livre fermé.
Questions :
– Quelles sont les deux professions dont on parle ici ? → Commerciaux
et Hôtesses.
– Qui est chargé de faire patienter les clients potentiels ? → Les
hôtesses.
– Citer tous les objets, papiers cités dans ces documents pour faire de la
publicité ou présenter les produits. → Catalogues, affiches, flyers,
brochures, plaquettes.
– Comment doit être la signalétique d’un stand ? → Claire et lisible.
– Où les hôtesses se trouvent-elles pour distribuer les flyers ? → Dans
les allées centrales. Demandez ensuite aux apprenants de reprendre le
livre page 50 et de répondre aux questions de l’activité.

Activité 1
a. Les hôtesses doivent orienter les clients potentiels vers les
commerciaux, les faire patienter, distribuer des flyers, indiquer aux
visiteurs comment se rendre sur le stand et distribuer le catalogue.
b. Le commercial doit distribuer le catalogue, recevoir les clients
potentiels, personnaliser la présentation de l’entreprise, adapter le
discours aux spécificités du marché, vérifier que les plaquettes,
brochures, et documents à projeter sont prêts, présenter l’essentiel de
l’activité de l’entreprise.
c. Il faut personnaliser le discours en fonction du client, de ce qui peut
l’intéresser.
d. Pour communiquer sur un stand, on utilise le matériel suivant :
kakémonos, catalogues, affiches, écran, flyers, plaquettes, brochures.
Vérifiez que le lexique de l’encadré « Les mots pour » est bien compris.
Donnez des synonymes ou des définitions des termes afin de vérifier
que les apprenants maîtrisent leur sens.
• Orienter → diriger.
• Potentiel → possible.
• Un flyer → papier pour la publicité.
• Personnaliser → adapter.
• Une brochure → un triptyque par exemple, une publicité.
• La signalétique → les indications pour donner des renseignements.
• Baliser → flécher, indiquer.
• Un kakémono → affiche verticale suspendue ou sur pied.

2 À la rencontre des prospects


Maintenant que les apprenants connaissent les différents rôles des
personnes présentes sur un salon, faites-leur écouter la compréhension
orale page 50. Dans une première phase d’écoute, demandez-leur de
répondre aux questions suivantes :
– Où se passe la scène ?
– Qui sont les 2 personnes qui parlent ? → Les 2 personnes sont sur un
stand d’une entreprise sur un salon professionnel ; la femme est une
visiteuse et l’homme un commercial.
Dans une deuxième phase d’écoute, demandez aux apprenants de
répondre aux questions proposées dans le livre.

Activité 2
a. L’homme demande à la femme s’il peut lui présenter l’entreprise, la
PME.
b. La femme est sur le stand de l’entreprise parce qu’elle est à la
recherche de nouveaux fournisseurs et connaît l’entreprise de nom.
c. Oui, l’homme a intérêt à donner rapidement un rendez-vous à la
visiteuse car elle vient de Montréal et elle est là seulement jusqu’à
mercredi.
d. L’homme et la femme décident de se voir le lendemain à 9 h 30 pour
que le commercial lui présente le catalogue.
Grammaire

L’expression de l’hypothèse
Dites à vos apprenants de prendre page 147 la transcription du texte de
l’activité 2 et de relever toutes les phrases qui expriment l’hypothèse.
Les apprenants devront ensuite être capables d’expliquez les différents
temps grammaticaux utilisés.
• Si vous aviez le temps, j’aurais quelques questions.
• Si vous le souhaitiez, nous pourrions prendre rendez-vous.
• Si vous étiez disponible demain dès 9h30, je pourrais vous consacrer
plus d’une heure. Les apprenants verront donc l’utilisation de si +
imparfait → conditionnel présent (rappel de la page 21), mais ils
verront aussi l’expression de l’hypothèse avec le présent et le futur (lire
l’encadré de la page 50).
Faites faire l’exercice en binômes et corrigez en groupe entier.

Exercice 1
a. Si tu es disponible jeudi, nous irons ensemble au salon.
b. Si vous voulez que je vous appelle, pouvez-vous me donner votre
carte de visite ?
c. Si votre PME était présente au Maghreb, nous aurions l’occasion de
travailler ensemble.
d. Je souhaite vous rencontrer si vous êtes disponible la semaine
prochaine.
e. Si vous regardez le catalogue, vous verrez que nous sommes
compétitifs.
Pour aller plus loin, faites faire des hypothèses à vos apprenants.
Donnez-leur des amorces de phrases à compléter.
• Si elle ne repartait pas à Montréal mercredi…
• Si l’entreprise ne baisse pas ses prix…
• Si le commercial ne la rencontre pas demain…
• Si elle ne connaissait pas l’entreprise de nom…
• Si le commercial avait du temps…
• Si elle ne lui donne pas sa carte de visite…
• Si elle n’avait pas un planning chargé…
• S’il baisse ses prix et qu’il arrive à la convaincre, elle….
Pour aller plus loin, faites jouer ces scènes à l’oral à vos apprenants :
1. Ils sont sur un salon, l’un est commercial, l’autre un visiteur,
demandez-leur de préparer une scène pour aborder quelqu’un sur un
salon.
2. L’une est hôtesse, l’autre est visiteur, aborder le visiteur et faites en
sorte qu’il se rende sur un stand.
3. L’un est visiteur, l’autre commercial, préparer une scène où le
commercial obtiendra un rendez-vous avec le visiteur.

3 Optimiser sa présence sur un salon


Dans un premier temps, faites lire individuellement par les apprenants
l’introduction à la compréhension orale page 51 (les cinq lignes en
italique). Demandez-leur de quoi parle la compréhension orale et qui
parle. (→ C’est Nelly H., responsable commerciale, qui nous donne des
astuces et des conseils pour tirer les meilleurs bénéfices d’une
présence sur un salon.) Demandez ensuite aux apprenants de fermer
leur livre et faites écouter une première fois la compréhension orale.
Les apprenants vont alors répondre aux deux premières questions de la
page 51. Vous mettrez les réponses en commun en groupe entier et,
dans une deuxième phase d’écoute, demandez-leur de répondre aux
deux dernières questions.

Activité 3
a. Nelly commence par se présenter, puis elle résume en deux mots
l’activité de l’entreprise avant d’enchaîner sur les centres d’intérêt et
l’activité du prospect.
b. Pour se démarquer sur un salon, il faut savoir marquer l’esprit de son
interlocuteur, être percutant, savoir parler business au bon moment
dans une conversation qui est souvent informelle.
c. Pendant un salon, on peut se renseigner sur ses concurrents en se
faisant passer pour un prospect sur le stand d’un concurrent.
d. Après un salon, il faut assurer un suivi, faire un bilan sur la qualité et
le nombre de contacts générés, relancer les prospects par téléphone
une semaine à 10 jours après le salon.
Vous donnerez ensuite des termes à vos apprenants pour vérifier que le
lexique est bien compris. Faites-leur retrouver dans la transcription les
mots qui ont ces définitions ou des synonymes.
• Parcourir → arpenter.
• Bénéficier → tirer un bénéfice.
• Donner des astuces → livrer les ficelles.
• Accrocher un poisson avec un hameçon (sens figuré) → ferrer.
• Qui atteint son objectif avec force, sûreté → être percutant.
• Déstructuré/ imprévu → informel.
• Rassembler → récolter.
• Rendre plus vif → aiguiser.
• Apporter un soin minutieux → peaufiner.

Micro-tâche
Demandez ensuite à vos apprenants de préparer la micro-tâche de la
page 51 en binômes. Laissez-leur environ 15 minutes pour préparer le
dialogue qu’ils auront à jouer devant le groupe entier. Guidez-les lors
du choix de l’activité de l’entreprise, faites un rappel en groupe entier
des façons d’aborder une personne, des salutations, du choix du
« vous » pour le contexte défini ici. Vous pouvez en profiter pour faire
un rappel avec le groupe entier des différentes façons de se saluer
suivant les pays et des nationalités des personnes.
Phonétique
Demandez dans un premier temps à vos apprenants de vous expliquer
ce qu’est la liaison. Demandez-leur de vous donner quelques exemples
de phrases en français où apparaissent des liaisons.
Une liaison : voir encadré de phonétique page 51 du manuel pour
explication. À partir des exemples donnés par vos étudiants, faire trois
catégories :
Liaison interdite/ Liaison obligatoire/ Liaison facultative. Insistez bien
évidemment sur les liaisons interdites :
Avec « et » (des commerciaux et une hôtesse), après un nom au pluriel
(des stands équipés) devant un H aspiré, et enfin après un nom propre
(Monsieur Martinet et madame Bastide). Expliquez à vos apprenants que
la liaison facultative se fait davantage lorsque l’on utilise un registre
formel, soutenu, et qu'au moins on fait de liaison facultative, plus le
registre est familier.
Pour que vos apprenants distinguent bien les différentes liaisons,
donnez-leur un bref texte que vous aurez sélectionné ou écrit au
préalable et demandez-leur de le lire individuellement et de souligner
les liaisons. Demandez-leur ensuite de lire à voix haute ce texte (suivant
le nombre d’apprenants, faites-leur lire chacun une ou plusieurs
phrases).

Civilisation (pages 52-53)


À chaque domaine son salon

Dans un premier temps, projetez au tableau des photos de salon


professionnels et demandez aux apprenants de vous dire de quel salon
professionnel on parle pour chaque photo (libre à vous de choisir les
activités des salons). Par exemple : le salon de l’automobile, le salon de
la coiffure, le salon de l’aéronautique… Regardez ensuite pages 52-53
les différents salons professionnels présentés ici.
Divisez la classe en quatre groupes et attribuez un article à chaque
groupe. Les apprenants devront alors lire l’article, répondre aux
questions posées et être capable de faire une brève présentation orale
de chaque salon. Vous pouvez leur demander d’aller récolter davantage
d’informations sur Internet. Laissez-leur 10 minutes de préparation
environ pour faire les recherches sur Internet. Chaque groupe
présentera alors son salon et les autres apprenants essaieront de poser
un maximum de questions sur le salon présenté.

Salon International du Design de Montréal (SIDIM)

1. Dans ce salon, on peut découvrir le meilleur du design, du design


d’intérieur au design industriel, en passant par l’architecture, le design
graphique et de mode.
2. Plus de 300 exposants, entreprises leaders et créateurs émergents
rigoureusement sélectionnés, sont présents sur le salon.

Salon du chocolat de Bruxelles – Mondial du Chocolat


et du Cacao
1. Le salon du chocolat est organisé à Bruxelles parce que la Belgique
est réputée pour son chocolat. Elle a une tradition dans la chocolaterie.
Et les Belges sont de grands amateurs de chocolat.
2. Ce salon est l’occasion pour les entreprises du secteur chocolatier de
faire présenter leur savoir-faire, les nouvelles tendances, de faire tester
leurs produits, de communiquer sur leur image et leurs futures gammes.
C’est aussi une plateforme de communication et d’échange entre les
acteurs belges et internationaux de la profession.

Salon de l’agriculture, Paris


1. Le Salon international de l’Agriculture de Paris existe depuis 50 ans
(un demi-siècle).
2. L’intérêt est de faire connaître aux citadins le monde agricole et ses
acteurs.

Salon International de la Haute Horlogerie


1. La fréquentation du salon est bonne. Elle a augmenté de près de 9 %
pour les visiteurs. La fréquentation des journalistes a également
augmenté (+ 12 %).
2. Les visiteurs viennent d’Asie, du Moyen Orient, des États-Unis,
d’Europe, de Russie et d’Inde. Les Européens sont les plus nombreux, et
surtout les Suisses.
Pour aller plus loin, vous pouvez montrer aux apprenants une vidéo sur
le salon du chocolat (http://www.youtube.com/watch?
v=3NYouc5LZw4). Faites-la visionner deux fois puis demandez aux
apprenants de répondre aux questions suivantes.
– Qui est Pierre Marcolini ? → C’est un maître chocolatier.
– Quel est le but de son stand sur le salon du chocolat pour lui ? → Son
but est de faire passer des messages et en recevoir. Cela lui permet
d’avoir un contact avec les gens, de regarder. Ça donne des idées aussi,
selon lui.
– Quelle est la particularité de l’atelier de Pierre Marcolini ? → Dans son
atelier, on travaille de A à Z le chocolat, c’est-à-dire de la fève de Cacao
jusqu’au chocolat (de la matière première jusqu’au produit fini).
– Qui est Simon Gloux ? → Il est étudiant en BTS commerce
international.
– Pourquoi est-il sur ce salon ? → On lui a demandé d’avoir une
première approche professionnelle en venant sur le salon et en tenant
un stand.
– Que va-t-il essayer de faire ? → Il va essayer de faire le plus de ventes,
le plus rapidement possible (chiffrer le contact), d’être performant, de
faire des paniers les plus gros possibles.
– Que fait la troisième personne que l’on voit ? → Elle anime un jeu
concours pour remporter des tablettes des chocolats.
– Qui est cette femme ? → C’est la chargée de communication de
Nestlé.
– Quel est l’objectif de la marque selon elle ? → Selon elle, l’objectif est
de rentrer en contact avec ses consommateurs, de leur donner plus
d’idées pour faire de la pâtisserie.
– Que font-ils sur leur stand ? → Ils font de la vente, ils organisent des
démonstrations, des dégustations, des distributions de fiches recettes.

Entraînement aux examens (pages 54-55)


1 Compréhension de l’oral

Exercice 1
a. Ils partent de l’aéroport Roissy Charles-de-Gaulle, à Paris.
b. Ils vont à Montréal.
d. Sur le stand.
e. Le salon ouvre à 9 h 30 et ferme à 21 heures, le samedi le salon ferme
à 19 h 30.
f. Le salon dure 4 jours.
g. Patrice a des présentations à 11 h et 15 h.

Exercice 2
a. Guillaume Samper est responsable commercial.
b. Il travaille pour Gréalis.
c. Flora Vila est une responsable des achats.
d. Elle travaille dans la téléphonie.
e. Elle recherche de nouveaux fournisseurs.
f. Flora Vila connaît l’entreprise de Guillaume Samper.
g. Il est performant, il a une durée de vie plus longue, son prix est
attractif.
h. Flora Vila n’a jamais travaillé avec l’entreprise de Guillaume Samper
parce que les tarifs sont élevés, ils sont plus chers que la concurrence.
i. Flora Vila et Guillaume Samper ont rendez-vous la semaine prochaine,
jeudi à 10 h dans les bureaux de l’entreprise Gréalis à Lyon.

4 Compréhension des écrits

STAND A STAND B STAND C


Taille du stand x
Espace publicitaire dans le catalogue x x
Prix x x x
Connexion Internet
x x x
fournie
Mobilier x x
Écran plasma x x

Le stand choisi est le stand A parce qu’il est le seul à remplir toutes les
conditions.
Bilan unités 3 et 4 (pages 56-57)
Exercice 1
Réponses possibles
a. Les téléphones portables sont les écrans les plus utilisés par les
adolescents.
b. Les ventes en magasins physiques sont les ventes les plus élevées en
France.
c. Promouvoir un produit dans la rue est la pratique la plus courante / la
plus utilisée pour les entreprises.
d. Les marques les plus célèbres / les plus luxueuses utilisent les
bloggueuses pour faire la promotion de leurs produits.
e. Avoir tous ses produits sur une tablette numérique est la façon la
plus pratique pour avoir tout sous la main.

Exercice 2

Nom Verbe
Un relais Relayer
Un investissement Investir
Un conseil Conseiller
Une propagation Propager
Le colportage Colporter

Exercice 3
a. Augmentation des ventes de vêtements grâce aux bloggeuses.
b. Utilisation de plus en plus courante de la tablette par les
commerciaux. / Usage de plus en plus commun de la tablette pour les
commerciaux.
c. Accès à Internet depuis leur mobile pour les adolescents.
d. Suppression des blagues dans les caramels Carambar : info ou intox ?
e. Lancement d’une édition limitée pour attirer les clients.
Exercice 4

Verbe Participe Présent


Faire Faisant
Démarcher Démarchant
Répondre Répondant
Investir Investissant
Envoyer Envoyant
Viser Visant
obtenir Obtenant
Mettre Mettant

Exercice 5
a. Les réseaux sociaux, étant un bon outil de communication, sont très
utilisés par les entreprises.
b. En réfléchissant bien, nous pouvons trouver un très bon plan de
communication.
c. La société a créé un buzz en faisant croire qu’ils supprimaient les
blagues de leur caramel.
d. 64 % des adolescents ayant un Smartphone l’utilisent plus que
l’ordinateur.

Exercice 6
a. Recommandation orale spontanée d’un produit ou d’un service → le
bouche à oreille.
b. Ensemble des ressources dont une personne, une entreprise peut
disposer. → le potentiel.
c. Faire du bruit autour d’un événement, d’un nouveau produit ou d’une
offre → le buzz.
d. Personne qui utilise un téléphone portable pour naviguer sur Internet
→ le mobinaute.
e. Campagne publicitaire visant un utilisateur via son e-mail → l’e-
mailing.

Exercice 7
Réponses possibles
• Renvoyez le formulaire rempli pour réserver le stand.
• Choisissez le stand près de l’espace détente.
• Téléphonez au numéro suivant pour demander plus d’informations.
• Vérifiez que la connexion wifi est incluse dans le prix.
• Expliquez aux hôtesses ce qu’elles doivent faire pendant tout le salon.

Exercice 8
• Matériel : écran, catalogue, ordinateur, connexion wifi…
• Mobilier : un canapé, des tabourets, des chaises, une table, un
comptoir…
• Personnes : les prospects, les commerciaux, les hôtesses…

Exercice 9
a. Faux. Anna a reçu un appel téléphonique.
b. Faux. C’est Arnaud qui appelle Ana.
c. Vrai. Le salon a lieu la semaine suivante.
d. Faux. Elle est déplacée à 10 h 30.
e. Faux. Elle a un rendez-vous l’après-midi, à 15 h 30, avec monsieur
Richou.
f. Vrai. Madame Zhao retrouvera Ana sur le stand, mercredi à 12h45.
g. Vrai. Arnaud envoie à Ana toutes les informations du grand jeu
concours.
h. Faux. On ne parle pas de présentations, mais de rendez-vous, d’un
déjeuner et d’une conférence.
i. Vrai. Arnaud lui envoie le planning des présences sur le stand par
mail.

Exercice 10
a. La visibilité sur un stand : la façon dont l’entreprise est perçue (vue)
par les visiteurs, la manière dont sont écrits les logos, le nom de
l’entreprise…
b. Une brochure : un papier qui présente l’activité de l’entreprise ou un
produit (publicité).
c. Un prospect : un futur client, un client potentiel.
d. Rentabiliser sa présence : faire en sorte que sa présence sur le salon
ait des répercussions, que ce soit au niveau des futurs clients, du chiffre
d’affaires…

Exercice 11
a. Si nous étions présents sur ce salon, nous pourrions capter plus de
clients.
b. Si tu n’arrives / arrivais pas à l’heure sur le stand, tu devras / devrais
prévenir Jean-Marc de ton retard.
c. Si je connaissais mon planning, je te dirais à quelle heure je
commence vendredi.
d. Vous seriez plus visible si vous aviez un éclairage différent.
e. Tu lui donneras / donnerais ta carte de visite si elle te la demande /
demandais.
f. Si les commerciaux faisaient / font une présentation à 10 heures, ils
attireraient / attireront beaucoup de visiteurs.
g. Si Léa ne venait / vient pas sur le stand, je le rencontrerais /
rencontrerai au siège de l’entreprise.

Exercice 12
a. On peut informer de sa présence sur un salon à venir en invitant les
clients et en faisant circuler l’information (site web, newsletters,
réseaux sociaux…).
b. Sur un salon, il faut être vu par le maximum de personnes, capter
l’attention, attirer le regard, donner envie aux gens de s’arrêter à son
stand, c’est pourquoi la décoration est importante.
c. Les cadeaux que l’on distribue pendant un salon sont des hameçons
pour les visiteurs, ça attire et les signes de convivialité sont toujours
appréciés.

Exercice 13
Réponses possibles
a. Je participe souvent à des salons professionnels.
b. Notre stand est en face de l’entrée du salon : tu arrives et tu le vois
tout de suite.
c. Nous avons pris l’avion hier pour pouvoir être tôt sur le stand ce
matin.
d. sur le stand, il y a un comptoir avec nos catalogues pour les visiteurs.
e. Les salons professionnels nous permettent souvent de conclure des
marchés.

Exercice 14
Le salon de l’auto de Montréal vient d’ouvrir ses portes. Les plus
grandes entreprises du secteur sont présentes. Consultez le guide du
salon pour connaître la liste des exposants. Grâce au plan, retrouvez
facilement les stands qui vous intéressent. Des animations et des
conférences sont organisées pendant toute la durée du salon. N’oubliez
pas de remplir un formulaire d’inscription pour participer au grand jeu
concours.

Tâche (page 58)


Préparer un salon professionnel
Objectif : L’objectif de cette tâche est d’organiser la logistique d’un
salon, la présentation d’un stand et de présenter les idées pour attirer
les clients sur le stand et faire connaître l’entreprise. Mettez vos
apprenants en petits groupes (de quatre par exemple) et demandez-leur
de suivre les étapes décrites dans le manuel.
Étape 1 : Demandez à chaque groupe de choisir un secteur d’activité, et
de décrire l’activité de son entreprise. Incitez-les à choisir une activité
assez générale, un domaine assez général. Exemples : automobile,
services, cosmétiques, alimentation…
Étape 2 : Demandez-leur d’imaginer un salon professionnel auquel ils
vont participer, de définir ce salon, ils peuvent faire des recherches sur
Internet pour prendre des idées à partir de salons connus comme le
salon Expolangues, le salon du livre, le salon de l’automobile…
Étape 3 : Vous demandez aux apprenants de choisir l’emplacement de
leur stand. Vous pouvez leur dire de trouver un plan de salon trouvé sur
Internet par exemple et de projeter ce plan, d’expliquer quel
emplacement ils choisissent et pourquoi.
Étape 4 : Les apprenants font une liste de tout le matériel présent sur
leur stand. Vous pouvez dire à vos apprenants de regrouper le matériel
selon les besoins : pour la décoration, pour la projection de vidéos, pour
l’accueil des professionnels, pour les brochures, la communication…
Étape 5 : Demandez aux apprenants de réfléchir à la publicité, la
brochure, les cadeaux qui seront distribués, et dans quel but ou à quelle
occasion. Des cadeaux par exemple pour des jeux, des concours, des
brochures en libre service, des catalogues en libre consultation sur
place…
Étape 6 : Demandez aux apprenants de définir le nombre de personnes
présentes sur le stand leur profession et leur rôle, leur fonction. Vous
faites un emploi du temps pour bien organiser la présence des
différentes personnes sur le stand. Vous pouvez les guider en leur
disant de faire le planning sur deux jours uniquement et faire un
brainstorming avec le groupe entier pour voir les choses importantes
auxquelles ils doivent penser (nombres de personnes présentes en
même temps, les présentations au public, les conférences auxquelles
les personnes doivent assister, les pauses, la mise en place du stand, les
cocktails ou déjeuners…)
Étape 7 : Cette dernière étape peut être l’occasion pour vos apprenants
de présenter en français un flyer, une newletter, etc. qu’ils auront
préalablement travaillé et qu’ils seront capables de vous présenter au
tableau (projection par exemple). S’ils ont choisi une opération de
communication comme un jeu ou un concours, rien ne vous empêche de
demander aux autres apprenants de « jouer le jeu » et de faire comme
s’ils étaient sur le salon pour participer par exemple à un concours…
Chaque étape est relativement détaillée et donne donc les pistes
nécessaires aux apprenants pour arriver à remplir la tâche sans
difficulté. N’hésitez pas à les inciter à faire des recherches sur Internet,
à apporter des documents, des schémas, à préparer une présentation
PowerPoint, un nuage de mots pour les idées… Cette tâche est assez
longue : expliquez aux apprenants qu’il est indispensable qu’ils se
répartissent entre eux, au sein de chaque groupe, les étapes pour
gagner du temps.
Vous n’aurez certainement pas la possibilité de demander à tous les
groupes de présenter leur tâche. Vous pouvez donc demander à chaque
groupe de présenter au reste de la classe une ou deux étapes détaillées.
5
UNITÉ À l‘écoute du client

Présentation et objectif de l’unité


L’unité 5 aborde toutes les questions autour des relations entre les
entreprises et leurs clients et en particulier tout ce qui a à voir avec la
satisfaction des clients et le traitement aux clients de la part des
entreprises, dans un souci de fidélisation. Sachant que la concurrence
est extrême dans tous les secteurs et que les situations de crise
favorisent le fait que les clients de longue date n’hésitent pas à aller
voir un concurrent si celui-ci lui offre de meilleures conditions, ou tout
simplement un meilleur traitement, cette unité s’avère fondamentale.
Certaines des activités tourneront autour de la satisfaction des clients,
du mécontentement de ceux-ci et de comment améliorer la relation
avec les clients et comment traiter un client mécontent. Dans la
première leçon, nous découvrirons ce qu’est un service après-vente et à
quoi il sert, mais aussi quelles sont les stratégies des entreprises pour
que le service après-vente soit efficace, notamment avec l’exemple de
la société Darty, célèbre pour son service après-vente. Dans la leçon 2,
nous aborderons le service après-vente comme outil de fidélisation, et
nous verrons comment répondre par écrit et par téléphone à un client
mécontent. La leçon 3 continue sur la ligne de la fidélisation des clients
et s’intéresse à l’enquête de satisfaction. Enfin, les pages
« Civilisation » illustreront les thématiques abordées dans les trois
leçons avec des articles sur l’utilisation intelligente des réseaux
sociaux, sur la RSE (responsabilité sociétale des entreprises) comme
moyen de fidélisation de sa clientèle, et sur une initiative de Castorama
pour fidéliser sa clientèle en magasin.

PRÉSENTATION DES CONTENUS


Je découvre le service après-vente et la relation client, je réponds à
un client mécontent, je fais une enquête satisfaction, je fidélise ma
clientèle.
J’ai besoin des éléments grammaticaux suivants :
La négation ne… que
L’expression de la cause
La formation du subjonctif
Les verbes d’opinion
J’ai aussi besoin des outils lexicaux suivants :
La satisfaction
Le mécontentement
La réclamation
Le service après-vente

La page Contrat d’apprentissage (page 59)


Faire observer la page contrat avec la photo puis demander aux
apprenants d’émettre des hypothèses quant aux contenus de l’unité.
Poser les questions « que fait-il d’après vous ? », « pourquoi a-t-il
autant de combinés / téléphones ? ». Noter les réponses des
apprenants au tableau sous forme de mots-clés. Lire ensuite les
contenus de l’unité pour vérifier leurs hypothèses.

Leçon 1 (pages 60-61)


1 À quoi sert un SAV ?
Si vos apprenants demandent ce qu’est le SAV, demander d’observer la
page du livre ; la réponse apparaît dans l’encadré en haut à gauche
(« Des questions sur votre commande ? »). Questionner à la volée sur ce
qu’est, à leur avis, le service après-vente ; demander de proposer une
définition, et la noter au tableau. Par exemple : c’est un service spécial
d’une entreprise qui assure / garantit l’installation, la mise en marche,
l’entretien et la réparation d’un bien / produit que cette entreprise a
vendu.
Écouter ensuite le dialogue entier, en une fois, livre fermé. Réécouter
une deuxième fois si nécessaire. Dans cette première phase de
compréhension globale, demander aux apprenants de prendre des
notes sous forme de mots-clés ; préciser qu’ils peuvent noter les mots
phonétiquement s’ils ne connaissent pas l’orthographe. Ensuite mettre
en commun les mots relevés par les apprenants en les notant au
tableau. Faire ressortir la situation en posant des questions comme « De
quoi s’agit-il ? », « Qui sont les personnes qui parlent ? », « De quoi
parlent les deux personnes ? ». Noter au tableau les réponses apportées
sous forme de mots-clés.
Compréhension détaillée : une fois que les apprenants ont fait ressortir
le lexique et les idées générales, on fait à nouveau écouter le dialogue,
la consigne étant de se concentrer sur les éléments suivants : quel est le
métier de la personne interviewée ? Où travaille-t-il ? De quoi parlent
les deux personnes exactement ?
Demander à un apprenant ensuite de lire l’encadré « Des questions sur
votre commande ? ». Dire aux autres apprenants de relever ce qui n’est
pas compris. Reprendre ensemble les termes ou expressions non
compris, et faire donner l’explication, en français, par un apprenant qui
a compris. Insister sur « retard » (opposer à « avance » ; donner le genre
et les dérivés : un retard, retarder), « anomalie » (tare, défaut),
« s’engager » (garantir, assurer, promettre ; un engagement),
« échange » (remplacement par un autre article).
Demander d’observer l’encadré « Les mots pour » et noter au tableau
des équivalents des mots non compris. Donner des dérivés comme :
Un remboursement : rembourser
Traiter une plainte : se plaindre
Une réclamation : réclamer
Mécontent : le mécontentement
Fidèle : fidéliser / fidélisation
Prendre en compte : la prise en compte
Rentable : la rentabilité
Anticiper : l’anticipation.
Faire, en grand groupe, ou par petits groupe, l’exercice 1 ; si l’exercice
est fait en petits groupes, mettre en commun les réponses et noter au
tableau si nécessaire des mots-clés.

Activité 1
a. Quand on n’est pas satisfait, ou qu’on est mécontent.
b. Le client peut dénigrer l’entreprise et cela portera préjudice à
l’enseigne.
c. Car si le client se sent écouté et que l’on résout son problème, il
deviendra un client fidèle. d. Si un client ne donne plus de nouvelles, ou
n’appelle plus le SAV d’une entreprise, cela ne veut pas forcément dire
qu’il est satisfait ; cela signifie peut-être qu’il ne s’est pas senti écouté
et qu’il est parti chez la concurrence.
Au sujet de cette dernière question, on peut faire une parenthèse sur
l’expression « pas de nouvelles, bonnes nouvelles ». Ce proverbe
signifie que si l’on ne reçoit pas de nouvelles de quelqu’un, cela veut
dire qu’il va bien, mais il a un double sens car cela veut dire aussi le
contraire : si l’on n’a pas de nouvelles de cette personne tant mieux,
« loin des yeux loin du cœur » (encore un proverbe). On peut demander
à nos apprenants si dans leur langue il existe un proverbe équivalent (il
est d’ailleurs presque identique en anglais : no news is good news).

2 Un SAV efficace
Demander de lire l’article « Chez Leroy Merlin le SAV est robotisé », soit
à haute voix par des apprenants, soit chacun pour soi, la consigne étant
dans les deux cas de relever le lexique qui n’est pas compris.
Commencer par demander si quelqu’un sait ce qu’est Leroy Merlin. Il
s’agit d’une entreprise spécialisée dans la vente de produits pour le
bricolage et pour la maison. Signaler également que cette enseigne est
présente dans douze pays : la France, le Brésil, la Pologne, la Russie, la
Chine, la Grèce, le Portugal, l’Espagne, la Roumanie, l’Ukraine, l’Italie et
Chypre. Vous pouvez demander, d’après cette liste : où Leroy Merlin est-
il plus présent (en Europe) ? Et sur quels continents l’entreprise n’est
pas présente (Asie, Afrique, Australie, Amérique du Nord) ? Dans
l’article, relever l’expression « vous m’avez pris pour un neuneu ? » et
demander d’émettre des hypothèses quant à sa signification. Vos
apprenants n’auront pas de mal à imaginer que « neuneu » n’est pas
positif ; inutile de donner beaucoup d’équivalents en argot (il y en a
énormément !) : il suffira de dire que cela veut dire sot, niais, imbécile.
« Neuneu » est un terme qui apparaît aussi bien dans la presse que sur
des forums. Insister aussi sur « illico ». Il s’agit d’un mot latin, d’un
registre familier mais qui s’utilise dans la langue courante, et qui veut
dire « immédiatement », « sur-le-champ ». Demander aux apprenants
s’ils connaissent d’autres équivalents, et les noter au tableau. On aura
par exemple « aussitôt », « tout de suite », et on pourra ajouter
« séance tenante ».
Le site http://www.expressio.fr/ donne l’origine de deux de ces
expressions. « Sur-le-champ » : « Voilà une expression très ancienne
dont le sens actuel date de la fin du XVe siècle. Auparavant, elle
signifiait « ici même, à l’endroit où on se trouve», alors qu’elle était
employée principalement sur les champs de bataille. Son passage d’une
expression désignant un lieu à une expression temporelle n’est pas
expliqué » ; et « séance tenante » : « ‘séance’ vient du verbe ‘seoir’.
‘Seoir’, apparu au XIe siècle, voulait dire «être assis». Par son étymologie
(le latin ‘sedere’), il est lié au verbe «(s’)asseoir» ainsi qu’au ‘siège’ d’où
vient le verbe ‘siéger’. Or, une ‘séance’ n’est-elle pas une réunion de
personnes venues là pour accomplir ou décider quelque chose, une
réunion de gens qui, sans surseoir, ‘siègent’ posés sur leur ‘séant’ ?
Quant à ‘tenante’, c’est simplement le participe présent du verbe ‘se
tenir’ ; il veut donc dire «qui se tient». De fait, le sens normal mais
ancien de séance tenante est «la séance qui est en train de se tenir» ou
bien «au cours de la séance». Cette forme est apparue au tout début du
XIXe siècle. C’est au milieu du même siècle, qu’elle a pris le sens
moderne, au figuré. Car si la séance est tenante, c’est qu’elle a lieu en ce
moment même, immédiatement, tout de suite ».
Après avoir expliqué le lexique, faire répondre aux questions de
l’exercice 3, soit oralement en grand groupe, soit en faisant travailler les
apprenants par petits groupes pendant 5 minutes, puis en mettant en
commun les réponses à la fin. Faire observer l’encadré « Les mots
pour », et vérifier que tous les termes sont compris. Insister sur les
dérivés afin d’enrichir le lexique : robotisé : faire accomplir une tâche
par un robot / la robotique / la robotisation ; le rayon outillage : la partie
du magasin où l’on vend les outils / un outil.
Demander ensuite de répondre aux questions de compréhension,
individuellement ou par petits groupes, pendant environ 6 ou 7
minutes. Mettre en commun en notant les réponses au tableau sous
forme de mots-clés.

Activité 2
a. Les courriels sont analysés par un logiciel qui les classe en fonction
de leur contenu.
b. Ce logiciel analyse les mots d’un courriel. Ici, il permet de classer les
courriels et de traiter tout de suite ceux qui contiennent des plaintes
par exemple.
c. C’est une phrase prononcée par un client mécontent qui n’aime pas le
traitement qu’il a eu et qui pense qu’on le prend pour un imbécile.
d. Ce genre de message reste généralement sans suite : il n’est pas
traité.

3 La relation client
Faire observer l’encadré de l’article « Darty : la clé du succès ».
Demander ce que représente l’illustration. C’est une camionnette de
dépannage, d’un service après-vente (il y a écrit « service » sur le côté
et « sav » à l’arrière). Faire lire le titre et demander si quelqu’un connaît
Darty. Faire lire ensuite l’article, soit à haute voix par plusieurs
apprenants, soit chacun pour soi en silence (5 minutes). La consigne est
de relever les mots ou expressions qui ne sont pas compris. Le lexique
n’étant pas compliqué, insister peut-être simplement sur « les règles
d’or » (les règles incontournables, celles qui vont mener au succès du
commerce), « dépannage » (réparation, remise en état de marche),
« l’enseigne » (la marque), « clé de voûte » (élément unique et
fondamental pour de maintenir quelque chose debout et de manière
solide). Vérifier également que les mots de l’encadré « Les mots pour »
sont compris. Revenir éventuellement sur « formaliser » (donner un
caractère formel à quelque chose et mettre en forme, ici, sous forme de
contrat). Faire ensuite répondre aux questions de compréhension, en
grand groupe à l’oral, ou par petits groupes pendant 5 minutes puis en
mettant en commun les réponses à la fin. Mettre au tableau des
réponses sous forme de mots-clés si nécessaire.

Activité 3
a. En 1957, la famille Darty qui tient un petit magasin de textile, décide
d’agrandir le commerce et achète un magasin voisin. Pour se
débarrasser de la marchandise qu’il contenait (des télés et des radios),
ils vendent les appareils sur le trottoir.
b. La règle d’or est qu’un client n’est satisfait que si le produit qu’il
achète marche et fait
ce que l’on attend de lui. La règle d’or est donc la satisfaction du client
avant toute chose.
c. Le Contrat de Confiance : il s’agit d’un engagement par écrit auprès
du client où le prix,
le choix et le service sont garantis.
On peut continuer sur le sujet Darty, qui est finalement un sujet assez
culturel en France :
voir plus bas (« Pour aller plus loin »).

Grammaire
La négation ne… que
Faire observer l’encadré grammatical sur la négation ne… que, et
demander aux apprenants d’expliquer à quoi elle sert. Attirer l’attention
sur le fait qu’on l’utilise comme « seulement », et qu’il s’agit d’une
autre manière de marquer la restriction. Insister sur le fait qu’il ne s’agit
pas d’une négation (lorsqu’on utilise « seulement », il n’y a d’ailleurs
pas de négation). Demander de faire les exercices 1 et 2, soit chacun
pour soi, soit par petits groupes en mettant en commun les réponses
des groupes à la fin (5 à 6 minutes).
Exercice 1
a. À la dernière réunion, il y avait seulement la moitié du personnel.
b. Cette entreprise ne répond qu’aux clients qui téléphonent.
c. Jusqu’à maintenant, je n’ai que travaillé dans le marketing.

Exercice 2
a. …mais je n’ai plus que deux jours / … mais il ne me reste que deux
jours.
b. … mais ils ne répondent qu’aux clients qui insistent / … mais ils ne
répondent qu’à un client mécontent sur trois.
c. … mais finalement il n’y a consacré qu’une heure /… mais finalement
il n’a mis qu’une heure à le finir.
Pour aller plus loin dans cette leçon :
– Darty est une enseigne très connue en France depuis de nombreuses
années ; leurs célèbres camionnettes bleu et jaune avec leurs
dépanneurs étaient rapidement reconnaissables et identifiables. Pour
cette entreprise qui a plus d’un demi-siècle, les choses ont évolué et ils
se sont mis à l’ère des nouvelles technologies. Leur image un peu
vieillotte a subi une transformation ces derniers temps avec une
campagne publicitaire qui a fait du bruit et avec l’introduction
d’applications informatiques dans leurs magasins. Voici quelques
références d’articles intéressants que vous pourrez aborder avec vos
apprenants : « Darty n’en finit pas d’innover», paru sur
http://www.relationclientmag.fr/, parle des actions innovantes mises en
place dans les magasins destinées à assister les clients
(http://www.relationclientmag.fr/Thematique/techno-solutions-it-
1016/Breves/Darty-finit-pas-innover-244155.htm), de même que
l’article « Darty : après la camionnette, la tablette »
(http://business.lesechos.fr/directions-numeriques/0203406374265-
darty-apres-lacamionnette-la-tablette-62298.php). Cet article peut être
mis en relation avec l’article de l’unité 3 (page 38) car il signale que les
vendeurs de chez Darty ont été équipés de tablettes tactiles,
multipliant ainsi par trois leur offre en magasin.
Deux autres articles abordent l’aspect jeune mais un peu sexiste de leur
dernière campagne publicitaire : « Darty, le grand débarquement »
(http://www.cbnews.fr/marques/darty-le-grand-debarquement-
a108809), avec des photos que vous pourrez projeter en classe si vous
disposez d’un tableau interactif, et « Le cliché sexiste, nouvelle mode
du marketing publicitaire ? », publié sur latribune.fr
(http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20140707trib000838741/lecliche-
sexiste-nouvelle-mode-du-marketing-publicitaire-.html) qui aborde le
sujet de la publicité sexiste de manière plus large, en apportant d’autres
exemples illustratifs. Enfin, un aspect plus écologique de l’enseigne qui
récupère des appareils anciens est abordé dans la vidéo intitulée « Eco-
gestes chez Darty »(datée du 13/07/2014) et qui apparaît sur le site
http://www.bfmtv.com/
(http://www.bfmtv.com/video/bfmbusiness/green-business/eco-gestes-
chez-darty-regis-schultz-green-business-13-07-2-4-211613/).

Leçon 2 (pages 62-63)


1 Un client mécontent

Demander d’observer la photo et d’émettre des hypothèses quant à la


situation ; si nécessaire, poser des questions (où est-il ? que fait-il ?
pourquoi a-t-il un casque et un micro ?). Faire ensuite écouter le dialogue
entier, en une fois, livre fermé. Réécouter une deuxième fois si
nécessaire. Dans cette première phase de compréhension globale,
demander aux apprenants de prendre des notes sous forme de mots-
clés. Mettre ensuite en commun les mots relevés par les apprenants en
les notant au tableau. Faire ressortir la situation en posant des
questions comme « Est-ce un dialogue en face à face ou au
téléphone ? », « De quoi s’agit-il ? », « Qui sont les personnes qui
parlent ? », « De quoi parlent-ils ? », « Pourquoi le client appelle-t-
il ? ». Noter au tableau les réponses apportées sous forme de mots-clés.
Compréhension détaillée : une fois que les apprenants ont fait ressortir
le lexique et les idées générales, on fait écouter à nouveau le dialogue,
la consigne étant de se concentrer sur les éléments suivants : quel est le
problème du client ? Pourquoi il n’est pas content ? Quelle est l’attitude
de son interlocuteur ? Et qu’est-ce qu’il compte faire ?
Vous pouvez diviser la classe en deux et demander à chaque groupe de
travailler sur un des deux intervenants, puis vous mettez en commun les
réponses trouvées par chacun des groupes. Vous notez au tableau les
renseignements fournis par chaque groupe, par exemple sous la forme
suivante :

Écouter une nouvelle fois le dialogue pour compléter les


renseignements. Demander de relever, même phonétiquement, les
termes non compris, puis donner l’explication, en français, ou demander
à un apprenant de le faire. Insister sur des termes comme
« notamment » (= en particulier), « télémaintenance » (= maintenance /
réparation à distance), « persister » (= continuer, se poursuivre), du
coup » (= donc, de ce fait), « le trafic entrant / sortant (= le nombre
d’appels qui entrent / qui sortent), « opérationnel » (= en état de
marche / en fonctionnement / prêt à entrer en activité). Faire observer
l’encadré « Les mots pour » et vérifier que tous les termes sont
compris. Faire ensuite, en grand groupe ou par petits groupes, l’exercice
1 ; si l’exercice est fait en petits groupes, mettre en commun les
réponses et noter au tableau si nécessaire des mots-clés.

Activité 1
a. Un service de téléphonie.
b. La plateforme de télémaintenance n’arrive pas à les mettre en
relation avec le technicien. La messagerie vocale ne marche pas bien : si
le correspondant est absent, la personne qui appelle ne peut pas laisser
de message. Ils ne peuvent pas modifier le message d’accueil du
répondeur. Ils ne peuvent pas analyser le trafic entrant et sortant.
c. Il ne répond plus, et il n’y a pas moyen de se mettre en contact avec
lui.
d. Ils vont fermer pendant l’été, et le signaler dans le message d’accueil.
e. Une personne du SAV va se charger personnellement de leur dossier
et demain il enverra un technicien sur place pour traiter tous les
problèmes.

2 Une réponse à une réclamation


Demander aux apprenants de lire la lettre chacun pour soi, en notant les
termes ou expressions qui ne sont pas compris. Comme il n’y a pas de
questions de compréhension pour cette lettre, vous pouvez demander
aux apprenants de répondre aux questions suivantes : qui écrit la
lettre ? À qui est adressée la lettre ? Quel est l’objet de la lettre ? Quelle
était la réclamation du client ? Quelle est la solution apportée et
mentionnée dans la lettre ? Vous pouvez également demander de
formuler certaines expressions d’une manière différente. Par exemple :
– « c’est avec regret que nous avons pris connaissance de votre courrier
de réclamation » : nous avons bien reçu votre courrier de réclamation et
nous sommes désolés / navrés de constater que vous n’êtes pas satisfait
de nos services
– « nous sommes désolés pour les marchandises endommagées » : nous
regrettons que les marchandises ne soient pas en bon état
– « cela ne se reproduira plus » : cela n’arrivera plus ; nous veillerons à ce
que ce problème ne se répète pas
– « nous avons pris toutes les mesures nécessaires » : nous avons fait
tout notre possible pour que cela n’arrive plus ; nous avons fait ce qu’il
faut pour éviter que cela se reproduise
– « n’hésitez pas à nous faire part de tout autre souci » : faites-nous part
d’un autre problème que vous pourrez rencontrer ; n’hésitez pas à nous
contacter si vous avez un autre problème Demander d’observer l’encadré
« Les mots pour » et vérifier que tous les termes sont compris. Donner
des équivalents si nécessaire.
À partir des questions de compréhension autour de la lettre, demander
de compléter la fiche de réclamation. Vous pouvez faire faire cette
activité par binômes, puis vous mettez en commun les réponses
apportées par les différents groupes. Noter au tableau les réponses :

Produit : Ampoules en verre à usage médical


Date d’achat : <une date avant le 28 mai 2014> Date réclamation :
28 mai 2014
Nom client : Madame Rocher
Dossier suivi par : Nathalie Bensoussan
Répondu le : 6 juin 2014
Motif de la réclamation : Les ampoules sont arrivées endommagées
et sont donc inutilisables

Faire ensuite l’exercice 3, en grand groupe de préférence, en notant les


réponses au tableau de la manière suivante :

Réclamation Interrogation Réponse Ordre Explication


Invoquer Questionner Répliquer Ordonner Informer
Supplier Demander Répondre Commander Exposer
Prier Interroger Renseigner Communiquer
Exiger Consulter Expliquer

Vous pouvez demander s’ils connaissent d’autres verbes pour ces


différentes catégories, ou s’ils connaissent des dérivés (noms, adjectifs)
de ces mots.

Activité 4
Faire préparer le dialogue en binôme, un des apprenants jouant le rôle
de madame Rocher, l’autre celui de Nathalie Bensoussan. Donner des
consignes pour la préparation : le temps de préparation est limité à 6 ou
7 minutes, les apprenants peuvent prendre des notes mais ne liront pas
leurs notes lors de la réalisation, ils utiliseront les éléments contenus
dans les deux documents (la lettre de réclamation et la fiche de
réclamation), et ils réaliseront l’exercice pendant environ 3 minutes. Il
est important de faire respecter les temps. Si les groupes sont peu
nombreux, vous pouvez enregistrer les dialogues, les réécouter tous
ensemble, et demander à l’ensemble des apprenants (y compris ceux
qui ont joué la scène) de relever :
– des erreurs (lexique, constructions grammaticales…)
– un point positif du dialogue
3 Le service clients

Faire écouter le dialogue une première fois en entier, livre fermé.


Demander de se concentrer sur la situation générale : qui parle ? Dans
quel contexte ? Au sujet de quoi ? Mettre en commun les réponses. Faire
écouter à nouveau le document, toujours livre fermé, par parties ;
d’abord l’introduction, la première question et sa réponse, puis la
deuxième, et ainsi de suite. Après chaque question et sa réponse, poser
des questions de compréhension. Pour la première réponse qui est un
peu longue, on peut faire une pause après chaque phrase. Une fois cette
deuxième écoute terminée, demander d’ouvrir le livre et d’observer
l’encadré « Les mots pour », puis vérifier la compréhension. Vous
pouvez faire écouter une nouvelle fois le dialogue, avec la transcription
page 63 et 148. Il se peut qu’il y ait d’autres termes qui ne soient pas
compris : expliquer en français en donnant des équivalents ou des
exemples, ou demander à d’autres apprenants de le faire. Insister sur
des termes comme « se démener » (= s’affairer). Demander ensuite de
faire l’exercice 5, soit en grand groupe et à l’oral, soit par petits groupes
en donnant 4 ou 5 minutes et en mettant en commun les réponses à la
fin.

Activité 5
a. Le directeur du service client coordonne différents services et fait le
lien entre le client et les services concernés par d’éventuels problèmes :
facturation, logistique, production, etc.
b. Il est le premier contact d’un client mécontent. Le directeur doit
faciliter les relations entre le client mécontent et les services de son
entreprise.
c. Oui : dans une grande entreprise, il peut piloter l’administration des
ventes, le service après-vente et le centre d’appel ; dans une entreprise
plus petite, c’est parfois le responsable administration des ventes qui
tient le rôle de directeur de service client, et il peut n’être responsable
que du centre d’appels.
d. Il faut avoir un bon relationnel, savoir se démener pour les autres,
être inventif pour trouver les meilleures solutions, et respecter les
process mis en place par l’entreprise.
e. Il faut avoir une formation généraliste de type école de commerce,
maîtrise d’administration économique et sociétale, maîtrise d’économie
ou maîtrise de gestion ; parfois, le directeur de service client est issu de
la promotion interne : son parcours est généralement technicien, puis
gestionnaire des ventes, puis directeur de l’administration des ventes et
enfin directeur de service client.
Pour l’activité 6, procéder comme pour l’exercice 4 : faire travailler les
apprenants en binômes et demander de préparer un dialogue pendant
6 ou 7 minutes ; ils le joueront ensuite pendant 3 ou 4 minutes
seulement. Ils peuvent le représenter sous forme d’interview, ou sous la
forme d’un dialogue entre deux collègues qui discutent sur le SAV et sur
leur propre expérience comme client mécontent.

Grammaire
L’expression de la cause
Demander d’observer l’encadré grammatical. Les apprenants devront
expliquer, oralement et avec leurs propres mots, comment on exprime
la cause. Insister sur les différentes manières de le faire, et demander
également ce qu’est la cause. Les apprenants devront le dire à leur
manière : ça sert à donner une explication sur quelque chose qui s’est
passé, c’est quand on donne les raisons de quelque chose, etc. On peut
demander aussi quelles sont les manières d’exprimer la cause dans leur
langue : ils verront qu’il y a également plusieurs manières de le faire.
Demander ensuite de faire l’exercice 1, en binômes de préférence, en
donnant environ 5 minutes pour le faire. Mettre en commun les
réponses oralement à la fin. Insister sur le fait que plusieurs réponses
sont parfois possibles, et que d’autres options qui ne sont pas
proposées sont possibles aussi. Écrire au tableau les réponses.

Exercice 1
a. Comme / étant donné que je ne suis pas intéressé, je n’ai pas
répondu.
b. Comme / étant donné que notre entreprise n’est pas très grande,
nous n’avons pas besoin d’un service aussi complet.
c. Il a décidé de continuer à travailler avec cette entreprise en raison de
la qualité de son SAV.
d. J’ai appelé le SAV parce que mon ordinateur ne fonctionnait pas.
Pour aller plus loin dans cette leçon :
• La lettre de réclamation et rappel sur la lettre. Vous pouvez envisager
des activités autour de la rédaction de lettres, et notamment de lettres
de réclamation, si vos apprenants sont intéressés. Commencez par faire
un rappel sur la lettre professionnelle en général et sa présentation. On
peut demander de rappeler les différentes parties d’une lettre en
faisant l’activité suivante : mettez au tableau le plan d’une lettre et
demandez d’identifier à quoi correspond chaque partie (entre
parenthèses, les bonnes réponses).

Pour travailler la lettre de réclamation, il existe un site qui présente des


exemples intéressants de lettres que vous pourrez réutiliser en les
imprimant : http://www.lettres-gratuites.com/modele-lettre-
reclamation.html. L’intérêt de ce site est que chaque lettre est précédée
d’une information de type légal se rapportant à différents domaines (la
vente par correspondance, le devoir des banques vis-à-vis de leurs
clients, le droit des consommateurs lorsqu’il achète un produit
défectueux et les obligations des services après-vente, etc.). De plus,
les lettres sont téléchargeables en format word : vous pourrez donc les
retoucher, en faire des textes à trous, les éditer avec des questions de
compréhension, etc.
• L’enquête de satisfaction donne lieu à des activités diverses. Avant
tout, signalons un document (un peu long) concernant l’enquête de
satisfaction, son utilité et son élaboration :
http://www.parkdatabase.org/files/documents/0000_Enquete-de-
satisfaction-guide-methodologique_Sysfal.pdf. Si vous voulez élaborer
des enquêtes avec vos apprenants, ce document vous aide à vous poser
les bonnes questions ; de nombreuses indications sont présentées sous
forme de tableaux clairs et utiles. Il aborde également le rapport
d’enquête, indispensable pour la diffusion des résultats et pour les
prises de décisions postérieures. Enfin, voici un article intéressant sur
un exemple d’enquête de qualité menée par Leroy Merlin ; il s’agit ici
d’un bon moyen de faire le relais avec l’article de la leçon 1 concernant
cette enseigne.

QUALITÉ
LEROY MERLIN INTERROGE SES CLIENTS « À CHAUD »
Pour mesurer la satisfaction de ses clients, Leroy Merlin choisit de
les interroger directement en sortie de caisse. des enquêtes
menées trimestriellement pour inscrire le groupe dans une
dynamique.
L’été arrive et le besoin d’une nouvelle tondeuse à gazon se fait
sentir, les pièces à vivre de votre appartement demandent un bon
coup de peinture, la décoration de votre maison a besoin d’un coup
de frais? Lors de l’achat d’un produit chez Leroy Merlin, apprêtez-
vous à faire part de vos impressions avant de rentrer chez vous.
Pour appréhender les modes de vie et les attentes de ses clients,
l’enseigne recourt aux enquêtes de satisfaction. « Nous avions la
préoccupation de donner à nos équipes des indicateurs pour
manager au sein de leur magasin », explique Corinne Demey,
responsable études marketing de Leroy Merlin France. Avec INIT,
Leroy Merlin a choisi de mettre en place des enquêtes de
satisfaction. « Nous avons trouvé la méthodologie d’INIT
intéressante dans une optique de développement de la satisfaction
client », précise Corinne Demey, pour justifier cette collaboration
instaurée en 1999. Un choix qui se justifie aussi par la présence
d’une équipe à l’écoute de l’enseigne et accompagnatrice tout au
long de la mise en place et de la réalisation du projet.
Les enquêtes de satisfaction sont réalisées à chaud, en sortie de
caisse. Un choix qu’explique la responsable études marketing:
« Nous ne voulons pas une réponse lissée, issue de la somme
d’expériences que le client a pu avoir avec nous, mais vraiment son
expérience du moment, ce qu’il a pu vivre dans le magasin. »
Leroy Merlin a choisi de mener des enquêtes trimestriellement. Un
baromètre qui permet de voir rapidement la mesure de ce qui a été
mis en place, mais surtout qui instaure une bonne dynamique pour
mettre les équipes en tension. Un élément primordial pour Corinne
Demey. En effet, la satisfaction chez Leroy Merlin donne lieu à une
prime trimestrielle elle est attribuée par magasin et constitue ainsi
un challenge à relever. Par la même occasion, cette prime rappelle
aux équipes la nécessité de prendre en considération l’importance
du terrain. En tout, ce sont quatre cents clients dans chacun des
112 magasins de l’enseigne qui sont soumis à un questionnaire de
satisfaction globale. Le baromètre repose sur 26 critères qui
passent au crible la visibilité des rayons, la facilité d’orientation, le
contenu et la clarté de l’offre ou encore le passage en caisse, sans
oublier bien sûr les conseillers de vente.
Chaque magasin possède ainsi son propre plan d’action, élaboré
par rapport aux résultats obtenus au trimestre précédent. « Avec
INIT, nous avons mis en place un rapport automatisé disponible sur
un Intranet. En plus d’un rapport par magasin, un rapport par région,
où chacun peut consulter ses résultats de magasin, et un rapport
consolidé au niveau national sont disponibles », ajoute Corinne
Demey. Ce système permet aussi de contrôler l’évolution de
l’indice global de satisfaction. Par déontologie, les questionnaires
sont anonymes. Les consommateurs désireux d’obtenir une
réponse à leur insatisfaction sont invités à se rendre aux bornes
«Voix du client» en magasin. Ces dernières jouent un rôle de relais
permanent du baromètre. « Elles apportent la partie qualitative et
donnent une substance plus concrète au plan d’action. D’ailleurs, les
deux sont associés dans l’Intranet », précise la responsable études
marketing.
Le modèle élaboré par INIT permet de calculer un indice de
satisfaction globale pondérée. Cet indice traduit la performance de
chaque magasin face aux leviers d’excellence, avec un objectif fixé
à 10 000 (pour Leroy Merlin, INIT proposant des modèles allant
jusqu’à 16 000), « signifiant que chaque client a donné une note
excellente à chaque item », explique Corinne Demey. Cette
méthode de calcul analyse les critères les plus influents aux yeux
des clients. « Nous prenons en compte le poids des insatisfaits qui
est beaucoup plus important par rapport à celui des satisfaits »,
conclut-elle. Tenir compte qu’il existe plus de mécontents sur un
item, un risque que l’enseigne a accepté de prendre.
A. M.
(D’après http://www.relationclientmag.fr/Relation-Client-Magazine/Article/COMMENT-
REALISER-UNE-ENQUETE-DESATISFACTION-37072-1.htm)

• Les études en France. Dans l’article de Capital.fr, il est question de la


formation pour devenir directeur de service client. Il s’agit d’un bon
moment, si vos apprenants sont intéressés, pour refaire un point sur le
système éducatif français. Par exemple, on peut travailler en classe les
grands principes français concernant la scolarité ; le site
http://media.eduscol.education.fr/ les publie dans un document intitulé
L’enseignement scolaire en France. On peut, à partir de ce texte,
comparer les systèmes éducatifs français et celui du pays d’origine de
nos apprenants. Les grands principes sont : la liberté de l’enseignement,
la gratuité, la neutralité, la laïcité et l’obligation de la scolarité. On peut
poser les questions : ces principes sont-ils les mêmes dans votre pays ?
En connaissez-vous d’autres ? En quoi sont-ils différents ? La référence
de cet article :
http://media.eduscol.education.fr/file/dossiers/50/5/enseignement_scolaire_VF_13
Par ailleurs, il existe plusieurs sites où vous trouverez des schémas sur
la scolarité en France. Dans le même article mentionné plus haut, vous
pourrez utiliser un schéma simple qui vous permettra de faire visualiser
le système éducatif français, et où vous pourrez comparer avec le
système du pays de vos apprenants :

Organisation de la scolarité
– Petite section
École – Moyenne section
maternelle – Grande section
Enseignement du 3-6 ans
premier degré
(école primaire) – Cours préparatoire (CP)
3-11 ans – Cours élémentaire 1re année (CE1)
– Cours élémentaire 2e année (CE1)
École re
élémentaire – Cours moyen 1e année (CM1)
6-11 ans – Cours moyen 2 année (CM2)

6e

5e

Collège 4e
11-15 ans
3e

Enseignement du
Voie
second degré Voie générale et
professionnelle
11-18 ans technologique
Certificat
d'aptitude
professionnelle
(CAP) en deux
ans
Baccalauréat
professionnel
Lycée
15-18 ans (✫)
Seconde
Seconde Première
Première
Terminale
Terminale
✫ Cette fourchette d’âge ne s'applique pas aux lycées professionnels car les études peuvent

combiner un CAP en deux ans et un baccalauréat professionnel en trois ans.

Un autre aspect intéressant est de montrer à nos apprenants ce que


coûte une scolarité à l’État. On peut demander à nos apprenants de se
renseigner auprès de leur ministère de l’éducation sur le coût d’une
scolarité dans leur pays, et de comparer ces chiffres. Le site
http://www.education.gouv.fr/ publie des données intéressantes, donne
les chiffres de la dépense moyenne par élève, et compare le budget
français à ceux d’autres pays :

Le budget et les finances du système éducatif – Le coût d’une


scolarité
En 2007, la dépense moyenne par élève ou étudiant, tous niveaux
confondus, est de 7 470 euros. Mais elle varie fortement suivant le
niveau d’enseignement : de 4 970 euros pour un élève scolarisé en
préélémentaire, jusqu’à 13 880 euros pour un étudiant de classe
préparatoire aux grandes écoles (C.P.G.E.).
• La dépense moyenne par élève
Dépenses moyennes par élève et par étudiant en France (2007)
Dépense moyenne Dépense globale
Niveaux d’enseignement Effectifs
par élève (euros) (milliards d’euros)
Enseignement pré- 2 569
4 970 12,8
élémentaire 300
4 033
Enseignement élémentaire 5 440 22,0
000
3 143
Collège 7 930 24,9
000
Lycée général et 1 527
10 240 15,6
technologique 800
Lycée professionnel 813 100 10 740 8,7
Classes préparatoires aux
grandes écoles (CPGE) 81 000 13 880 1,1

Source : Ministère de l’éducation nationale, «Repères et références statistiques», 2009.

Ces dépenses correspondent surtout à des dépenses de personnel.


Les écarts résultent des différences de taux d’encadrement (nombre
d’élèves par classe), de statut des enseignants, des caractéristiques
de chaque type d’enseignement (les dépenses de fonctionnement
matériel sont par exemple plus importantes pour les formations
techniques).
• Comparaisons internationales
Concernant les dépenses moyennes par élève, la France figure parmi
les premiers pays de l’Organisation de coopération et de
développement économiques (O.C.D.E.) pour l’enseignement pré-
élémentaire, elle est largement au-dessus de la moyenne de l’O.C.D.E.
pour l’enseignement secondaire, et en dessous pour l’enseignement
supérieur.
Coût par élève et par niveau d’enseignement en équivalent dollars (2005)
Primaire Secondaire Supérieur
Allemagne 4 540 7025 11 000
France 5 030 8 470 9 280
Italie 7 230 7 570 8 640
Royaume-Uni 5 150 6 505 11 820
Espagne 4 590 6 010 8 020
Suède 7 145 7 400 15 715
Japon 6 120 6 950 11 720
Etats-Unis 8 050 9 100 20 545
Moyenne pays o.C.D.E. 5 310 7 000 10 655

Source : Les notices de la Documentation française, «Le système éducatif en France», 2006
(http://www.education.gouv.fr/cid11/le-cout-d-une-scolarite.html)

Enfin, un dernier point concernant ce sujet est la nouvelle organisation


des horaires scolaires effectuée à la rentrée 2014. Le site du ministère
publie plusieurs articles à ce sujet, et notamment la lettre du Ministre
de l’éducation nationale aux parents d’élèves. Cette lettre est
intéressante à travailler en classe, pas seulement pour son contenu,
mais aussi pour la forme dont elle est rédigée. Vous la trouverez à
l’adresse suivante : http://www.education.gouv.fr/cid80265/nouveaux-
horaires-a-l-ecole-benoit-hamon-ecrit-aux-parents-d-eleves.html. La
lettre est téléchargeable en format pdf : vous pourrez l’imprimer pour
travailler sur le lexique, la présentation, les formules employées, etc. Il
s’agit d’une excellente activité qui aborde l’aspect civilisationnel de la
langue.

Leçon 3 (pages 64-65)


1 Cibler les clients

Faire lire le titre de l’article et demander si les apprenants comprennent


l’expression « en valoir le coup ». Donner un équivalent : en valoir la
peine ; on dit que quelque chose vaut le coup quand c’est suffisamment
intéressant pour se donner la peine de la faire. Demander à un ou à
plusieurs apprenants de lire une fois à voix haute l’article, et demander
aux autres de relever les termes et expressions qui ne sont pas compris.
Insister sur « potentiel » (= ressources dont dispose quelqu’un, capacité
de quelqu’un à faire quelque chose) ; « conquérir » (gagner quelque
chose ; mais aussi séduire quelqu’un – une conquête) ; gérer (assurer la
gestion, administrer) ; un portefeuille de clients (= ensemble des clients
dont un commercial a la charge) ; un collègue négligent (= qui manque
de soin dans l’exécution de son travail ; c’est le contraire d’un client
méthodique, organisé, consciencieux). Demander, en binômes ou en
grand groupe et à l’oral, de répondre aux questions de l’exercice 1 ;
noter les réponses au tableau sous forme de mots-clés.

Activité 1
a. Fidéliser un client revient de cinq à dix fois moins cher que d’en
trouver un nouveau. Il faut seulement savoir gérer son portefeuille de
clients, le tenir à jour et s’occuper des clients stratégiques.
b. Il faut s’occuper de manière méthodique de son portefeuille.
c. Un chef des ventes méthodique réalise environ 10% de plus de
chiffre d’affaires qu’un collègue négligent.
2 Une enquête de satisfaction

Écrire au tableau « ENQUÊTE DE SATISFACTION ». Activer les


connaissances lexicales de vos apprenants et vérifier qu’ils connaissent
les mots liés au thème qui va être traité dans les activités suivantes.
Diviser la classe en deux et poser la question Que vous évoquent ces
deux mots ? Recherchez un maximum de mots appartenant au champ
lexical du mot, des synonymes, des antonymes… Un groupe notera tous
les mots et expressions que lui suggère le mot « enquête », et l’autre
groupe fera la même chose pour le mot « satisfaction ». Donner un
temps de réflexion d’environ 5 à 7 minutes. Au bout de ce temps-là,
noter au tableau, dans deux grands cercles, les mots qu’aura trouvé
chacun des groupes.

Vous pouvez aussi le faire sous forme de carte mentale.


Faire ensuite un tour de table et demander ce qu’est d’après eux une
enquête de satisfaction. Faire ensuite observer le document (l’enquête
de satisfaction complétée) et demander Qu’est-ce que ce document ? De
quoi s’agit-il ?, et faire un tour de table. Quand les apprenants auront dit
qu’il s’agit d’une enquête de satisfaction complétée par un client,
demander : quelle est l’entreprise qui demande l’enquête, dans quel
but, quels sont les points qu’elle demande d’évaluer, quel est le
système d’évaluation (notes ? points ? des plus et des moins ?),
l’évaluation est-elle à votre avis plutôt positive ou plutôt négative ?
Demander ensuite plus précisément ce que vend cette entreprise, et
quelles sont les remarques du client.
Faire ressortir le lexique qui n’est pas compris et expliquer en français,
ou faire expliquer par d’autres apprenants. Donner des exemples si
nécessaire.
Faire ensuite écouter le dialogue une fois, en entier, en donnant la
consigne de relever les mots-clés et les idées principales. Après la
première écoute, demander à l’ensemble de la classe ce qu’ils ont
compris et noter les réponses sous forme de mots-clés au tableau. Puis
demander de lire les questions associées au dialogue avant de
réécouter le document, en disant aux apprenants qu’ils devront pouvoir
répondre aux questions posées après cette écoute. Faire l’exercice 2 à
l’oral, en grand groupe, en notant les réponses au tableau sous forme de
mots-clés.

Activité 2
a. C’est à cause des travaux qu’il n’est pas satisfait : les finitions
n’étaient pas faites et en plus il n’a pas pu joindre la personne
responsable de son dossier ; il a dû appeler plusieurs fois avant de
pouvoir le joindre. Par ailleurs, la facture n’était pas détaillée, et après
avoir demandé qu’on la lui détaille, il s’est aperçu qu’il y avait une
erreur.
b. L’accueil téléphonique, quant à l’amabilité et le professionnalisme ;
les compétences du service commercial ; les compétences techniques
et la capacité à répondre aux besoins du client de la part du personnel
assigné à son dossier ; les produits ; la précision des services achetés en
ce qui concerne la réalisation des travaux.
c. Elle l’appelle parce qu’il a répondu à une enquête de satisfaction et
qu’il a signalé qu’il n’était pas satisfait des services de l’entreprise.
d. En répondant à l’enquête de satisfaction que l’entreprise effectue au
niveau national sur ses services.

3 Fidéliser la clientèle
Demander aux apprenants d’observer le titre « Fidéliser la clientèle » et
la photo qui accompagne. Demander au groupe ce que leur suggèrent la
photo et le titre. Tâcher de dégager du lexique et l’écrire au tableau.
Faire ensuite écouter le document en entier, une fois. Poser des
questions de compréhension générale : De quoi s’agit-il ? Qui parle ? De
quoi parle-t-il ? Noter au tableau leurs réponses sous forme de mots-
clés. Faire ensuite lire les questions qui accompagnent le document, et
demander de se concentrer sur ces questions lors de la deuxième
écoute, puis refaire écouter l’intervention. Faire répondre aux trois
questions de l’exercice 4, en grand groupe, à l’oral, et noter les réponses
au tableau, sous forme de mots-clés.
Activité 4
a. La réunion a pour but de préparer les opérations de fidélisation de la
clientèle.
b. Il s’agit d’une action bénéfique à court terme et peu coûteuse.
c. Un cadeau qui nous démarque de la concurrence, qui ne soit pas
banal comme un stylo ou une clé USB, qui soit durable et original, qui ait
un lien avec l’activité de l’entreprise, et qui soit raisonnable en termes
de prix.

Grammaire

La formation du subjonctif
Commencer par demander aux apprenants s’ils se souviennent de la
formation du subjonctif. Si l’un d’entre eux le sait, il peut passer au
tableau pour l’expliquer, à sa manière, et donner des exemples. De
préférence, interroger l’ensemble du groupe. Demander ensuite
d’observer le premier encadré grammatical, « La formation du
subjonctif » et vérifier avec les renseignements fournis précédemment.
Reprendre si nécessaire en formulant différemment. S’assurer que tous
ont compris. Rappeler, en plus des verbes irréguliers mentionnés dans
l’encadré, d’autres verbes, en demandant à la volée. Noter, par exemple,
d’autres verbes comme savoir, pouvoir, valoir. Questionner ensuite
l’ensemble du groupe, livre fermé : Dans quels cas on utilise le
subjonctif ? ou À quoi sert le subjonctif ? Noter les bonnes réponses au
tableau.
Les verbes d’opinion
Demander d’ouvrir le livre, et faire lire un apprenant l’encadré « Les
verbes d’opinion ». Faire une pause entre les deux points et vérifier que
tout le monde a compris. Donner des exemples supplémentaires,
comme par exemple, après le premier point (l’indicatif par opposition
au subjonctif) : Je vois que tu es content. Je sais que tu as compris. Et
après le deuxième point (le subjonctif) : Je ne pense pas qu’il vienne. Je
souhaite que tu fasses l’exercice. Insister sur le dernier point, celui
précédé du symbole « Attention ! » : le verbe espérer est une exception,
puisqu’il n’est pas suivi du subjonctif, contrairement aux autres verbes
de volonté. Illustrer encore avec des exemples pour ce verbe : Je
souhaite tellement qu’il réussisse son examen !, mais J’espère tellement
qu’il réussira son examen ! Faire faire l’exercice 1, individuellement ou
en binômes, en laissant environ 5 minutes. Corriger en écrivant au
tableau les formes verbales. Après chaque phrase, demander de
confirmer s’il s’agit d’un indicatif ou d’un subjonctif, et l’écrire à côté
(ind – subj).

Exercice 1
a. Je ne crois pas que le résultat de l’enquête soit positif.
b. Nous espérons que les ventes augmenteront cette année.
c. Je suppose que les clients répondront aux enquêtes.
d. Nous regrettons vivement que vous décidiez de quitter notre
entreprise.
e. Je ne crois pas qu’ils aillent voir la concurrence.
Phonétique
Pour faire l’exercice de phonétique, il est important d’expliquer à nos
apprenants que la liaison est différente de l’enchaînement
consonantique (vu à l’unité 3 ; revenir sur cet exercice si nécessaire,
page 39). La liaison consiste à prononcer une consonne qui
normalement n’est pas prononcée. Faire écouter l’enregistrement et
demander de prêter attention aux liaisons marquées en vert. Demander
de répéter après chaque écoute, en exagérant le découpage afin de
bien mettre en évidence le passage de la consonne vers le mot suivant.
Exemple : Vous êtes son assistant ? : vu / zEt / sɔ̃ / na / sis / tã

Civilisation (pages 66-67)


Réseaux sociaux : quand les clients s’entraident

Commencer par faire observer la photo, et demander de la décrire (il y a


quatre personnes qui assemblent les pièces d’un puzzle) puis faire
ressortir ce que cette photo leur suggère : aide, collaboration, travail en
équipe, etc. Noter au tableau le lexique apporté par les apprenants.
Demander ensuite à un ou plusieurs apprenants de lire l’article à haute
voix. S’arrêter après chaque paragraphe pour vérifier la compréhension
et expliquer le lexique qui pose problème. Le chapeau : profiter de
l’adverbe « intelligemment » pour refaire un point sur la formation des
adverbes de manière. Commencer par rappeler qu’ils sont invariables.
Demander à la volée, quelle est la règle pour la formation des adverbes
en « -ment », de manière générale, et noter au tableau : on ajoute le
suffixe -ment à l’adjectif qualificatif féminin. Demander ensuite de
nommer les exceptions quant à cette règle. On pourra noter au tableau :

Réguliers Cas 2 Cas 4


Adjectif féminin Adjectif masc. Cas 3 Exceptions
+ terminé Adjectif masc.
-ment en consonne terminé
« forte » en -ent ou -ant :
(non e muet) + - – emment
ment
Grave →
Différent →
Doux → douce Poli → poliment grièvement
différemment
→ Infini → infiniment Bref → brièvement
Savant →
doucement Gai → gaiment Précis →
savamment
Fier → fière → Résolu → précisément
Courant →
fièrement résolument Gentil →
couramment
gentiment

Faire compléter la liste en demandant à un ou plusieurs apprenants


d’écrire au tableau, dans les colonnes correspondantes, les exemples
apportés par le reste de la classe.
Cet article peut aussi permettre d’aller plus loin dans le concept du
BtoB : vous pouvez demander ce que cette notion leur évoque, et noter
au tableau leurs apports :

BtoB = Business to business


(2 = prononcé /tu/, ou comme two, 2 en anglais.
= ensemble des activités d’une entreprise qui vise une clientèle
d’ENTREPRISES.
Le marketing BtoB: ce sont les relations commerciales entre les
entreprises et les professionnels (entreprises, administrations,
artisans, professions libérales, associations…). Aussi appelé
« commerce interentreprises »

On peut leur donner un bref article/définition sur le sujet :

B to B (ou B2B)
Ensemble des relations commerciales entre deux entreprises. On le
rencontre parfois sous la mention « commerce interentreprises. » Les
relations B to B se déroulant entre professionnels, elles ne portent
pas sur les mêmes variables et les mêmes facteurs que les relations B
to C, même si le prix est devenu un critère essentiel en raison d’une
certaine généralisation de la qualité. Wolfgang Ulaga et Andreas
Eggert rappellent que : « La valeur perçue par un client est
communément définie comme un rapport entre les bénéfices (« ce
qui est reçu ») et les sacrifices (« ce qui est donné ») dans un échange
de marché […] Dans le domaine du marketing B2B, ce rapport existe
également, mais il est souvent particulièrement complexe dans la
mesure où les entreprises recherchent de multiples bénéfices dans
l’achat de produits et services entrant dans leurs processus de
production. De la même manière, les sacrifices supportés recouvrent
une grande variété de facteurs. » En raison du plus faible nombre
d’acteurs que sur un marché grand public, les relations B to B se
prêtent plus facilement à la personnalisation, à la collaboration et au
partenariat. « Sur les marchés interentreprises, où le produit ou le
service de base est perçu comme une matière première, il peut être
extrêmement coûteux ou difficile de mettre en place une
différenciation qui sera jugée significative par les clients. Mais en
étudiant de façon plus globale comment ils pourraient apporter de la
valeur aux clients, les fournisseurs peuvent identifier des sources de
différenciation significatives » observent Gregory Carpenter et James
Anderson.
http://www.e-marketing.fr/Definitions-Glossaire-Marketing/B-to-B-
ou-B2B--6059.htm

Questions :
1. Il s’agit d’utiliser les réseaux sociaux pour rendre son service client
plus performant, en créant un forum sur lequel les clients exposent les
problèmes qu’ils rencontrent.
2. Les internautes s’entraident et résolvent leurs problèmes, les coûts
d’exploitation sont plus bas, et les ingénieurs réinvestissent leurs
connaissances dans de nouveaux produits.
3. En mettant en place un système de grades et de récompenses pour
les 2% de clients qui participent au forum.

Twitter pour désengorger son service client


Vos apprenants auront normalement vite reconnu le symbole de Twitter.
Insister sur le terme « désengorger » (déboucher, alléger,
décongestionner, désencombrer), et demander de proposer une
définition après avoir lu le petit texte. Ce texte peut déboucher sur
d’autres articles sur le même sujet, puisque de plus en plus
d’entreprises se servent de Twitter comme service client
complémentaire. En voici un exemple :
http://www.mycommunitymanager.fr/lartde-gerer-son-service-client-
sur-twitter/
Cet article est un peu long, mais très intéressant. Il donne des exemples
de cas concrets, et surtout, il énumère les 11 conseils « pour être le
meilleur ».

Quand on parle de SAV sur les réseaux sociaux, tout est à faire, c’est une
activité nouvelle. Cependant, il existe des techniques récurrentes, des
pratiques de référence, des petites astuces qui améliorent la qualité du
service. En voici une poignée :
1. Réagir vite
2. Créer une page différente pour sa marque globale et son
service SAV
3. Décrire dans la bio les enjeux et les limites du service client
de la page Twitter
4. Promouvoir sa page sAV
5. savoir utiliser les messages privés
6. signer les messages
7. Calmer le jeu
8. Surveiller efficacement les requêtes
9. Prévenir de notre présence
10. Valoriser l’expérience positive des clients
11. Ne pas hésiter à faire du routage

Un autre article intéressant sur le sujet est « Avoir un service client de


qualité devient incontournable » (http://www.like-a-bird.fr/avoir-un-
service-client-de-qualite-sur-twitter-devient-incontournable/). Cet
article dit, notamment, que 53% des consommateurs qui questionnent
une marque sur Twitter attendent une réponse en moins d’une heure, et
que s’il s’agit d’une réclamation, ce chiffre passe à 72%. Dans cet
article, il y a aussi une liste des marques qui offrent un excellent service
clientèle sur Twitter. Cet article peut donner lieu à un petit débat dans
la classe. Vous pouvez poser au grand groupe les questions suivantes :
Est-ce que vous avez déjà utilisé Twitter pour réclamer ? Vous a-t-on
rapidement répondu ? Comment une entreprise peut-elle utiliser Twitter
comme service clients ? Quels sont les avantages et les inconvénients ?
Questions :
1. Free utilise Twitter comme service client complémentaire.
2. Free répond à un client particulier, mais le message s’adresse à tout
son public. D’autre part, cela lui permet de désencombrer son service
client par téléphone.

Couverture de Le service client Pour les Nuls


Tout d’abord, commencer par faire observer la couverture du livre Le
service client pour les nuls. Ces couvertures jaunes et noires sont en
général très vite identifiables, car il existe d’innombrables livres de la
collection « Pour les Nuls ». Demander de repérer sur la couverture qui
sont les auteurs de ce livre, et quels sont les points clés qui y sont
abordés. Piste pour la classe : il existe un site consacré à ce livre que
nous vous recommandons d’aller visiter
(http://www.serviceclientpourlesnuls.com/quiz.php). Si vous pouvez,
affichez-le sur votre tableau numérique. L’auteur Ralph Hababou
explique dans une courte vidéo ce qui a motivé les auteurs à écrire ce
livre. Vous pourrez accéder à une biographie des auteurs,
téléchargeable en pdf, et vous pourrez aussi consulter le sommaire de
l’ouvrage. Enfin, et il s’agit d’une activité très intéressante que vous
pouvez faire à vos apprenants en petits groupes, il y a un quizz avec 38
questions. Les conseils avant de répondre au quizz sont déjà
exploitables en soi :

AVANT de COMMENCER
Respectez quelques règles :
✓ Soyez honnête et lucide.
✓ Ne réfléchissez pas trop, répondez le plus spontanémént
possible.
✓ Considérez uniquement la situation actuelle.
✓ Ne répondez pas en fonction de ce que vous envisagez de faire
dans un future proche.
✓ Ne surestimez pas la situation actuelle de votre entreprise.
✓ Considérez chaque question séparément et veillez à ce que vos
réponses reflètent vraiment l'état actuel de l'entreprise.
0 = absolument pas ; 1 = un peu ;
2 = moyennement ; 3 = largement.

Et voici quelques exemples des questions du quizz :

6. Recueillons-nous des données sur les aspects statistiquement


mesurables de notre service – par exemple, le temps d’attente au
téléphone, le temps de réponse à un mail, le pourcentage de
livraisons effectuées dans les délais, etc. ?
7. Portons-nous une attention égale à l’excellence du service et à la
réduction des coûts pour augmenter nos bénéfices ?
8. Face à leurs collaborateurs et à leurs clients, nos managers
manifestent-ils systématiquement la même attitude de souci et de
respect que celle que nous attendons de nos employés à l’égard de
nos clients ?

Questions :
1. Cette question admet plusieurs réponses : pour des personnes qui
s’intéressent au service clients et à comment l’améliorer, pour ceux qui
sont en contact avec des clients, pour quelqu’un qui veut passer au
service client dans son entreprise, etc.
2. Cette question permettra à chaque apprenant de s’exprimer. Insister
sur le fait qu’ils doivent justifier leur réponse.
Autre activité : vous pouvez demander à vos apprenants de faire des
recherches autour de la collection d’ouvrages « Pour les Nuls ». Le
premier titre est paru aux États-Unis en 1991 ; il s’agissait de contenu
informatique, MS-Dos for Dummies. Cette collection existe maintenant
dans de nombreux pays. Vous pouvez également demander de proposer
un nouveau sujet pour cette collection de livres, et d’expliquer
pourquoi ils jugent que leur titre serait utile, et donc se vendrait.

RSE : marques et éthique incitées à faire bon ménage


Commencer par demander à vos apprenants s’ils savent ce qu’est la RSE.
On notera au tableau leurs apports en vue de proposer une définition.
Le Ministère de l’écologie, du développement durable et de l’énergie
propose un dossier sur la RSE, la responsabilité sociétale des
entreprises, avec les parties suivantes : 1. Qu’est-ce-que la
responsabilité sociétale des entreprises ? – 2. Quelles sont les
démarches qui encouragent la RSE en France ? – 3. La plateforme pour la
promotion de la responsabilité sociétale des entreprises – 4. La RSE au
niveau communautaire et international. Vous trouverez ce dossier sur
son site, à l’adresse suivante : http://www.developpement-
durable.gouv.fr/Qu-est-ce-que-la-responsabilite.html. Sur ce site du
Ministère, on peut faire un rappel de l’histoire de la RSE :

Très bref historique de la RSE


Le concept de RSE apparaît à partir des années 1960 dans la
littérature consacrée aux entreprises mais ne prend son essor qu’à
partir des années 1990.
1976 : Principes directeurs de l’OCDE pour les multinationales
1977 : Déclaration tripartite de l’OIT sur les entreprises
multinationales et la politique sociale
1997 : Global reporting initiative initiée par le PNUE et la Coalition for
Environmentally Responsible Economies (CERES)
2000 : Global Compact/pacte mondial lancé par l’ONU (DH, normes
de travail, environnement, la lutte contre la corruption)
2001 : Livre vert de la Commission européenne
2001 : France: obligation de reporting extra-financier pour les
entreprises cotées en France
2007 – 2010 : France : processus Grenelle Environnement
2010 : norme internationale ISO 26000 Responsabilité sociétale des
Organisations
2010 : France : stratégie nationale pour la biodiversité
2011 : communication commission européenne du 25 octobre 2011
« Responsabilité sociale des entreprises : une nouvelle stratégie de
l’UE pour la période 2011-2014 »
2013 : France : plateforme nationale pour la RSE auprès du Premier
ministre

Une activité possible consiste à demander à nos apprenants de rédiger


un article pour un journal local, ou pour la newsletter de notre
entreprise, en racontant les différentes étapes de la mise en place de la
RSE en France. On peut également diviser cet historique en deux ou
trois sous-parties, et demander à deux ou trois petits groupes de
raconter, à l’oral, la partie de l’historique qui leur correspond.
Faire lire l’article, à voix haute ou chacun pour soi, puis demander au
groupe ce qu’ils ont compris avec des questions comme De quoi s’agit-
il ? Quels sont les entreprises citées ?
Qu’ont-elles fait ? Pensez-vous que ces initiatives peuvent être
intéressantes pour une entreprise ? Pourquoi ? Demander ensuite de
répondre aux questions qui accompagnent l’article.
Questions :
1. Des initiatives solidaires sont un nouveau moyen de communiquer
pour les marques ; en s’alliant à des causes justes, les entreprises se
rapprochent de leurs clients.
2. C’est à travers internet que les entreprises vont se rapprocher de
leurs clients, et des actions solidaires se répandent rapidement sur le
net.
Une autre activité autour de ce sujet serait de demander à nos
apprenants d’effectuer des recherches autour d’autres initiatives
solidaires mises en place par des entreprises françaises ou de leur pays,
puis de présenter à la classe une action qui leur a paru intéressante. On
fera alors travailler nos apprenants en petits groupes afin que tous aient
un rôle dans la recherche et l’exposé de l’information. Il y a sur ce sujet
un petit article intéressant que vous pourrez travailler en classe :

RESPONSABILITÉ DES ENTREPRISES : LE TOP 5 DES IDÉES REÇUES


Aujourd’hui, toute grande entreprise veut «en être». Mais
«faire» de la RSE (Responsabilité Sociale des Entreprises)
n’est pas qu’un concept moral, il repose sur des pratiques
concrètes et vise un changement de gestion qui met en
avant les préoccupations en matière sociale et
environnementale apte à profiter à tous, de l’investisseur au
consommateur. Pour en finir avec les expressions qui
desservent plus qu’elles ne portent la RSE, voici un top 5 des
idées reçues.
• «La RSE, c’est bien. Mais c’est pour les grandes entreprises»
Faux. La France regorge de PME qui ont mis en place des stratégies
RSE, soit spontanément soit pour répondre aux demandes de leurs
donneurs d’ordres. Il n'y a qu’à voir le succès grandissant du label
LUCIE, qui permet à ces petites entreprises de valoriser leurs
démarches RSE et, ainsi, tisser des liens notamment avec des
partenaires institutionnels (régions, départements, CCI,
fédérations…).
• «La RSE, c’est dans notre ADN»
Sans oublier sa variante : «La RSE est au cœur de notre stratégie.»
Cette phrase reste vide de sens, si elle n’est pas étayée par des
preuves. Pour être crues, les entreprises doivent montrer les actions
qu’elles mènent. Celles qui clament le plus fort leur engagement
peuvent-elles assurer avoir débattu de sujets RSE lors de leur dernier
conseil d’administration ?
• «Nous co-construisons avec les parties prenantes»
Le dialogue avec les parties prenantes est l’un des piliers de la RSE.
Mais la co-construction va beaucoup plus loin. Il ne s’agit pas de faire
réagir trois organisations non gouvernementales (ONG) et deux
clients à un rapport développement durable ou de s’entretenir avec
eux une fois par an. Encore moins d’enquêtes de satisfaction ou
d’audits fournisseurs ! La co-construction demande un engagement
fort de l’entreprise et des parties prenantes sur un sujet précis, avec
un suivi dans le temps et des changements concrets.
• «La démarche doit être portée au plus haut niveau de l’entreprise»
Si le président de la société peut se faire le chantre de la RSE, on
applaudit des deux mains. Mais une démarche RSE peut aussi venir et
vivre de et par la base. Des équipes motivées déployant des actions
de terrain peuvent aussi impulser le mouvement. Le fait que les
dirigeants de l’entreprise ne se soient pas emparés du sujet ne doit
pas servir de prétexte à bloquer la dynamique en marche.
• « Le développement durable, et donc la RSE, concerne
essentiellement les entreprises qui polluent » Faux. Le
développement durable est un aspect de la RSE, aux côtés du respect
des droits de l’homme, d’une éthique dans les affaires et de la prise
en compte des enjeux sociaux et sociétaux.
(http://www.novethic.fr/isr-et-rse/actualite-de-la-rse/isr-rse/responsabilite-des-entreprises-
le-top-5-des-ideesrecues-142717.html)

Pour aider vos apprenants dans leur recherche d’initiatives


intéressantes, vous pouvez télécharger un document que vous pourrez
projeter dans la classe et qui regroupe 60 initiatives intéressantes
provenant de tous types d’entreprises : RATP, SNCF, SFR, Total, Vinci, Gaz
de France, Areva, Danone, Adecco, etc. Pour chaque initiative, il y a une
fiche avec une présentation générale de l’action, puis, sous forme de
tableau qui tient sur une page, des points comme Contexte et enjeux,
Initiative, Clé du succès et Contact. Une excellente activité, et qui nous
situerait véritablement dans une démarche actionnelle, consiste à
demander à chaque groupe de contacter une des entreprises
mentionnées dans ce document, et de demander des renseignements
complémentaires, ou des chiffres sur les résultats obtenus après
l’action mise en place. L’adresse où vous pourrez télécharger ce
document qui s’avère être une mine est la suivante :
http://www.calameo.com/read/001130837d67cde89a803.

RSE Castorama : le couteau suisse du bricoleur


Demander de lire le titre de l’article et d’observer l’illustration. Poser
les questions : Que vous évoque cette illustration ? À votre avis, de quoi
va parler l’article ? Faire ressortir le lexique en faisant un tour de table
et noter au tableau les mots et expressions de vos apprenants : outils,
bricolage, téléphone portable, application, etc. Demander ensuite de
lire l’article, à haute voix par plusieurs apprenants, ou chacun pour soi,
en demandant de souligner les termes ou expressions qui ne sont pas
compris. Expliquer, ou faire expliquer, en français les termes qui posent
problème. Insister sur « dépliant » (imprimé publicitaire ou
commercial), « la marche à suivre » (la procédure, le mode d’emploi),
« l’enseigne » (la marque). Pour le terme « niveau à bulle », sachez qu’il
désigne l’outil en soi (l’instrument de mesure conçu pour indiquer si
une surface correspond à l’angle de référence) mais également une
application pour le système Androïd qui permet de calculer les niveaux
d’inclinaison des surfaces sur lesquelles vous posez votre terminal ; le
smartphone devient ainsi un outil en soi, grâce à l’application que
propose Castorama. On pourra ensuite répondre aux questions qui
accompagnent cet article pour s’assurer que les apprenants en ont
compris le contenu.
Questions :
1. Ils sont devenus des tutoriaux pour smartphones.
2. Parce qu’elle a beaucoup de fonctionnalités : elle permet de calculer
combien de pots de peinture ou de rouleaux de papier peint sont
nécessaire pour couvrir une surface donnée, elle contient un moteur de
recherche des produits disponibles dans les magasins, et elle permet
d’utiliser son téléphone comme niveau à bulle.
Une activité peut consister à relever dans le texte les termes qui font
référence à des outils ou qui appartiennent au domaine de la
construction, et d’en rajouter d’autres à partir de recherches effectuées
par les apprenants. On peut également demander de faire des
recherches sur l’enseigne, Castorama. Les apprenants découvriront qu’il
s’agit d’une entreprise qui a déjà une longue histoire
(http://www.castorama.fr/store/contactUs/includes/qui-sommes-nous-
04.jsp). On peut à travers ce lien travailler sur la chronologie de cette
entreprise, ou faire une http://www.castorama.fr/store/contactUs/who-
we-are.jsp
Le document suivant est simple, peut être projeté au tableau, et donne
lieu à plusieurs activités pour travailler les chiffres :

On peut par exemple faire dire ces chiffres, avec des questions comme
Quel a été le chiffre d’affaires de Castorama en 2012 ? Quelle est la
surface moyenne d’un magasin Castorama ?
Une autre activité intéressante est de comparer les enseignes
Castorama et Leroy Merlin (qui apparaît dans cette même unité), toutes
deux des enseignes de bricolage et de décoration, et de faire un travail
sur les chiffres des deux.
Entraînement aux examens (pages 68-69)
1 Compréhension de l’oral
Exercice 1
a. Il était en congé.
b. Gérard Staub.
c. Sur le tableau de suivi, dans le fichier « suivi clients 2014 ».
d. En trois jours.
e. Il va d’abord appeler ses collègues de la zone nord pour obtenir une
explication et pouvoir donner une solution au client

Exercice 2
a. Madame Crucy.
b. Elle est en mauvais état.
c. Un lot de caisses plastiques pour rangement.
d. La cliente en a besoin pour son stand au Salon des professionnels du
secteur cosmétique.
e. La marchandise sera remplacée.

4 Compréhension des écrits


Exercice 1
a. 81%.
b. Les entrepreneurs français ont du mal à s’installer sur le net.
c. Moins de sites d’entreprises françaises.
d. C’est comme un secrétariat ouvert 24 heures sur 24.
e. Elles le mettent à jour très rarement.
f. Le site ne sera plus visité et il sera introuvable, car Google ne va pas
le référencer.

Exercice 2
a. À l’occasion du tournoi de tennis de Roland-Garros.
b. Ils peuvent suivre l’entraînement en direct à travers Twitter.
c. Jouer directement contre Jo Wilfried Tsonga
d. 183 600 personnes ont regardé l’entraînement, et 5 865 tweets ont
été envoyés.

Tâche (page 70)


Choisir le service client de l’année
L’objectif : pour cette tâche, l’objectif est d’étudier différents services
clients afin de choisir le meilleur service client de l’année. Commencer
par lire l’objectif à haute voix ainsi que la présentation de la tâche, la
situation de départ étant l’organisation, de la part de l’entreprise Viséo
Conseil, d’un concours pour choisir le meilleur service client de l’année.
Il s’agit d’un véritable concours qui a lieu chaque année (la page
d’accueil du concours. http://www.escda.fr/), vous pouvez montrer à vos
apprenants les résultats du concours 2014, avec les lauréats. Vous les
trouverez à l’adresse suivante : http://www.escda.fr/palmares. Si vous
en avez la possibilité, projetez cet écran au tableau, et cliquez sur
l’onglet « Palmarès », en haut de l’écran. S’afficheront alors les
différentes catégories prisées, et, au fur et à mesure que vous passez la
souris sur l’une d’elles, l’entreprise dont le service client a gagné
s’affichera ; vous pourrez les faire découvrir l’une après l’autre :

Profitez-en pour demander à vos apprenants s’ils en connaissent


certaines parmi les gagnantes : Nespresso, Carglass, Nestlé, Brother,
Total, Meetic, Philips, Société Générale, KFC, Europcar, Aéroports de
Paris, Acer, Groupon, etc. Vos étudiants travaillent peut-être dans l’une
d’entre elles ! Mais vous pouvez également faire cette activité en sens
inverse. Découvrez toutesles catégories (toutes les entreprises
gagnantes seront affichées à l’écran), et demandez à vos apprenants de
deviner à quelle catégorie correspond chaque entreprise :
Une autre façon de faire cette
activité est de leur donner un
tableau à deux colonnes avec les
entreprises dans la première et les
catégories dans la deuxième, puis,
en petits groupes, de leur
demander d’associer les éléments
de la première colonne avec ceux
de la deuxième. Étape 1 : Une fois
que vous aurez vu les différentes
catégories, formez de petits
groupes (idéalement de 3 ou 4
apprenants), et demandez à chaque
groupe de choisir une catégorie. Ils
peuvent aussi choisir une catégorie qui n’apparaît pas au concours 2014
(par exemple les agences de voyages, les écoles de langues, la grande
distribution). Une fois que chaque groupe a choisi sa catégorie, le
groupe devra se concentrer sur 3 ou 4 entreprises dont ils vont évaluer
le service client.
Étape 2 : Lorsque les entreprises de chaque groupe sont identifiées, les
apprenants passeront à l’action, en se faisant passer pour des clients. Ils
exécuteront alors les différentes tâches mentionnées dans cette étape :
téléphoner au service client de l’entreprise, envoyer un e-mail, naviguer
sur son site, publier des commentaires sur ses réseaux sociaux. La
consigne est d’attribuer une note sur 10, à chacune de ces tâches.
Identifiez, ensemble, les critères d’évaluation pour chacune des tâches,
et faites faire ou fournissez à chaque groupe un tableau sur lequel ils
reporteront ces notes. Voici un exemple de tableau :

Téléphone
Entreprises
(nom) Temps d’attente Courtoisie Qualité de la …
réponse
Appel 1
Entreprise 1 Appel 2
Appel 3
Appel 1
Entreprise 2 Appel 2
Appel 3
Appel 1
Entreprise 3 Appel 2
Appel 3
E-mail
Clarté du Rapidité Réponse

formulaire de la réponse personnalisée
E-mail 1
Entreprise 1 E-mail 2
E-mail 3
E-mail 1
Entreprise 2 E-mail 2
E-mail 3
E-mail 1
Entreprise 3 E-mail 2
E-mail 3
Navigation
Fonctionnalité Facilité Intuitivité Clarté du site …
Entreprise 1
Entreprise 2
Entreprise 3

Publication de commentaires
Facilité pour
Obtention Quantité de
poster un … …
de réponses commentaires
commentaire
Entreprise 1
Entreprise 2
Entreprise 3

Étape 3 : Demandez ensuite de calculer la moyenne des notes qu’ils ont


attribuées à chaque tâche, puis de faire, avec les moyennes obtenues,
une note générale. Ils obtiendront ainsi le classement des trois ou
quatre entreprises dont ils auront évalué le service client.
Étape 4 : Finalement, demandez à chaque groupe de présenter leur
travail, de la manière qu’ils préfèrent : un tableau, un graphique, un
PowerPoint ou autre. Il s’agira de présenter au reste de la classe la
démarche de leur travail, de nommer les entreprises qu’ils ont évaluées,
ainsi que les conclusions obtenues.
Enfin, le groupe classe décidera du logo qui illustrera le prix de ce
concours, et pourra également produire un document global qui
reprendra les lauréats des différentes catégories choisies par chacun
des groupes, à la manière de l’écran web présenté plus haut.
6
UNITÉ Je reste zen

Présentation et objectif de l’unité


L’unité 6 touche des thématiques qui ne sont généralement pas
abordées dans les manuels de français des affaires et qui pourtant
reprennent des situations quotidiennes dans la vie de l’entreprise. Par
exemple, le stress est un thème qui revient non seulement dans le
travail au bureau mais également dans une quelconque situation de
travail : en usine, sur un chantier ; chez les employés, les travailleurs
indépendants, les fonctionnaires publics ; et à tous les niveaux de
hiérarchie : de l’ouvrier, en passant par les cadres et chez les chefs
d’entreprise. Par ailleurs, le télétravail est de plus en plus un sujet
d’actualité, les entreprises proposant cette modalité de travail de plus
en plus fréquemment à des employés qui y trouvent leur compte aussi.
En ce qui concerne les cartes heuristiques, nous avons déjà vu dans les
précédentes unités, et dans le niveau 1 de Quartier d’affaires, l’utilité de
cet outil de travail. Dans cette unité, nous verrons comment utiliser la
technique des cartes heuristiques pour améliorer son rendement
professionnel et pour gagner du temps. Enfin, de nombreuses
entreprises ont ou vont connaître l’expérience d’une fusion-acquisition.
La leçon 3 aborde cette question en la reliant à la thématique générale
de l’unité, c’est-à-dire en ce qu’elle est génératrice de stress et de
tensions chez les employés qui vont la subir.

PRÉSENTATION DES CONTENUS


J’apprends à gérer le stress, je découvre le télétravail, je travaille
avec des cartes heuristiques, je comprends les fusions-acquisitions.
J’ai besoin des éléments grammaticaux suivants :
La concordance des temps
Les pronoms possessifs
L’expression de l’opposition
J’ai aussi besoin des outils lexicaux suivants :
Le stress
Le télétravail
Les cartes heuristiques
La fusion-acquisition
Les pages « Civilisation » reprennent le thème du stress et l’illustrent
avec l’expérience d’un chef d’entreprise qui a décidé de s’exiler sur une
île déserte ; un bref article sur le rire au bureau et ses bienfaits vient
compléter le sujet. Puis, pour élargir le thème à la francophonie, un
autre article aborde la question du télétravail au Québec.

La page Contrat d’apprentissage (page 71)


Faire observer la page contrat avec la photo puis demander aux
apprenants d’émettre des hypothèses quant aux contenus de l’unité.
Poser les questions : « que fait cet homme d’après vous ? », « pourquoi
est-il dans cette position/ferme-t-il les yeux ? », « pourquoi y a-t-il
quatre personnes qui le soutiennent ? », « de quoi va traiter l’unité
d’après vous ?». Noter les réponses des apprenants au tableau sous
forme de mots-clés. Lire ensuite les contenus de l’unité pour vérifier
leurs hypothèses.

Leçon 1 (pages 72-73)


1 Rester zen !
Commencer par écrire au tableau le mot « zen » en grand et faire un
tour de table en demandant à chacun ce que ce mot leur évoque. Écrire
au tableau les mots ou expressions proposés par vos apprenants, si
possible par catégories et sous forme de carte. Par exemple :
= Tranquillité, épanouissement personnel, méditation, équilibre, bien-
être, heureux…
≠ Stress, nervosité, déséquilibre, anxiété, angoisse, malaise, mal-être,
malheureux…
Demander ensuite de former de petits groupes pour réfléchir sur le
thème en le reliant à la vie professionnelle. Proposer de compléter un
tableau que vous aurez au préalable mis au tableau, et photocopié sur
une feuille. La consigne est de réfléchir à des situations, au travail (dans
leur travail à eux), qui pourraient entrer dans la colonne « zen », et
d’autres qui seraient dans la colonne «pas zen». Donner dix minutes de
réflexion, et passer entre les groupes pour vérifier l’avancée de leurs
recherches, et les aider pour le lexique.

ZEN au travail PAS ZEN au travail


… …
… …
… …

Mettre en commun les situations apportées par chaque groupe et les


transcrire au tableau. Faire ensuite observer la photo de la page 72.
Demander, d’après la phrase de la photo (« Thérèse, vous vous
calmez ! »), à qui l’homme peut-il bien s’adresser. Selon les réponses de
vos apprenants, faire remarquer qu’il s’adresse probablement à une
collègue de travail, car il utilise le prénom et en même temps le
vouvoiement (voir plus loin « Pour aller plus loin dans cette leçon »).

Activité 1
Faire faire l'activité par petits groupes. Demander de noter des
hypothèses et donner environ dix minutes pour cette phase de
l’activité. Puis demander à un porte-parole de chaque groupe de
répondre aux questions. Noter au tableau les réponses, sous forme de
mots-clés.
Voici quelques pistes pour répondre aux questions.
a. Il s’agit d’un homme qui visiblement crie au téléphone. C’est une
publicité. Il demande à quelqu’un (Thérèse) de se calmer alors que lui-
même est très énervé/fâché. Synonymes de « fâché » : contrarié, ulcéré,
de mauvaise humeur, irrité. Synonymes de « crier » : protester, hurler,
gronder quelqu’un, vociférer. On peut mentionner des synonymes plus
familiers tels que : gueuler, beugler, brailler.
b. L’effet comique vient de la contradiction entre le slogan et la photo,
le contraste entre la photo et le verbe « se calmer ». Des équivalents de
« contradiction » : opposition, conflit, différence.
c. Si vos apprenants n’ont pas fait de recherches préalables, les
réponses peuvent être : une entreprise qui propose des ateliers de
relaxation dans l’entreprise, des séances de yoga, de méditation, qui fait
de la gestion du stress. L’activité de l’entreprise Ogo consiste à fournir
des solutions de bien-être. Le site web de cette entreprise dit sur la
page d’accueil : Ogo propose des prestations de relaxation et de
développement personnel en milieu professionnel. Ogo se déplace sur
votre lieu de travail, dans les entreprises, collectivités, centres d’appels, et
en évènementiel sur vos salons, séminaires, formations. Ogo favorise le
bien-être au travail. (http://www.ogo-la-forme.fr/). Elle propose ses
services sur la région de Lyon, Valence et Montélimar et ses produits
sont la sophrologie (La sophrologie est une pédagogie qui dynamise
positivement vos ressources personnelles. En peu de temps vous apprenez
à mieux vivre au quotidien et à renforcer votre confiance en vous), le Do In
(Le Do In est un enseignement de mouvements simples, d’auto-massages,
d’exercices respiratoires et d’étirements musculaires, pour une mise en
forme accessible à tous) et le massage assis (Le massage assis est un
moment de détente express qui peut se donner en tout lieu grâce à la
mobilité de la chaise ergonomique, au peu de place nécessaire et au fait
de rester habillé pour le recevoir).

Activité possible : demander aux apprenants d’aller sur le site de Ogo et


d’envoyer un mail en demandant plus de renseignements ; un groupe
peut se renseigner sur les activités de l’entreprise, un autre sur les
tarifs, un autre sur les autres services proposés, etc.
Pour envoyer un message, il suffit de cliquer sur « Contact », en haut de
la page d’accueil, à droite (http://www.ogo-la-forme.fr/ecrire-a-
ogo.html).

2 Vaincre le stress
Demander de lire l’article « Stress au travail : privilégier la prévention
collective », soit à haute voix par plusieurs apprenants, soit chacun pour
soi, la consigne étant dans les deux cas de relever le lexique qui n’est
pas compris. Demander s’ils comprennent le titre, et éventuellement
insister sur « privilégier » (prioriser, donner la priorité, avantager). On
peut, par petits groupes, demander de résumer chacun des trois
paragraphes en une phrase. Par exemple :
− Paragraphe 1 : Le stress est mauvais pour la santé des personnes et
des entreprises.
− Paragraphe 2 : Le stress a souvent un lien avec le contexte
professionnel.
− Paragraphe 3 : Les patrons doivent prendre des mesures pour
combattre le stress.
Activité autour des mots : on peut réaliser une activité autour du
lexique, en notant au tableau certains mots et en demandant :
a. de chercher des mots de la même famille, ou
b. de chercher des contraires, ou
c. de chercher des mots équivalents, ou qui s’y rapportent.

Activité 2
a. L’inadaptation au poste de certains employés, la surcharge de travail,
des objectifs mal définis, les mauvaises relations avec la hiérarchie, le
manque d’autonomie.
b. Le turnover, des journées de travail perdues, une perte de qualité de
la production, la démotivation du personnel.
c. Il doit protéger la santé et la sécurité physique et mentale de ses
salariés et privilégier les actions de prévention collective.

3 Une méthode originale


Faire lire aux apprenants le titre de l’article et demander s’ils
comprennent le terme « jeu de rôle ». Il s’agit certainement d’un mot
qui leur est familier, car le professeur aura souvent proposé à la classe
de faire un jeu de rôle. Demander donc, à la volée, ce que « jeu de rôle »
évoque pour eux, puis noter au fur et à mesure au tableau les idées des
apprenants ; les termes qui peuvent ressortir sont : scène, théâtre, pièce
de théâtre, simulation, jouer, représenter, représentation, fiction, etc.
Faire lire le texte à haute voix par un ou plusieurs apprenants. S’assurer
que le lexique est compris ; se reporter à l’encadré « Les mots pour » et
vérifier que les mots de l’encadré sont clairs. Insister sur « DRH »
(directeur des ressources humaines), « consultante » (expert qui pose
un diagnostic, recherche et propose des solutions pour améliorer le
fonctionnement de l’entreprise), « un dysfonctionnement » (un mauvais
fonctionnement), « une saynète » (une petite pièce de théâtre),
« l’enjeu » (ce qu’il y a en jeu / à gagner), « déployer » (s’étendre sur
une période, se dérouler).

Activité 3
a. Une formation pour l’ensemble du personnel pour apprendre à
distinguer le stress et identifier des solutions.
b. Une consultante et deux comédiens spécialisés dans l’improvisation.
c. Ce sont des petites représentations (des saynètes). Ils permettent de
recréer des situations professionnelles et d’identifier des
dysfonctionnements dans certains comportements.
Faire faire l’activité 4 par groupes de deux apprenants. Donner un
temps de préparation d’environ 8 à 10 minutes. La consigne est
d’imaginer une scène qui peut avoir lieu sur le lieu de travail et qui peut
donner lieu à une situation de stress ou un conflit. La situation doit être
crédible, et les apprenants peuvent s’inspirer de situations réelles. Par
exemple : un apprenant joue le rôle du supérieur hiérarchique de l’autre
et lui demande de réaliser un travail qui demande du temps dans un
délai trop court.
4 La semaine anti-stress en Belgique

Faire écouter le document sonore une fois en entier, livre fermé.


Demander aux apprenants de se concentrer sur les questions suivantes,
et les noter au tableau : où ça se passe ?
Qu’est-ce qui se passe ? Demander de prendre des notes, sous forme de
mots isolés, même notés phonétiquement. Après la première écoute,
noter au tableau les réponses aux questions sous forme de mots-clés :
− Belgique, Namur
− Semaine anti-stress, conférences, flash-mob, séance de rire
Faire écouter une deuxième fois le document et compléter les réponses.
Faire une troisième écoute, livre ouvert, et demander de repérer les
termes qui posent problème. Demander également de regarder
l’encadré « Les mots pour » et s’assurer que certains termes sont
compris : « un fléau » (une calamité), « la détresse » (le désarroi,
l’angoisse), « une brochure » (un fascicule, un imprimé), « un gadget »
(des petits objets). Demander aux apprenants ce qu’ils pensent de cette
initiative, et demander leur opinion sur son utilité. Faire faire l'activité
par petits groupes, puis mettre en commun les réponses en les notant
en tableau.

Activité 5
a. Le stress au travail.
b. Des brochures, des tests, des conseils et des gadgets.
c. Deux conférences sur le stress au travail, un flash-mob, une séance de
rire.
Activité : Demander aux apprenants, par petits groupes, d’imaginer
quels gadgets peuvent contenir les boîtes à outils distribuées lors de la
semaine anti-stress. Les faire réfléchir pendant une dizaine de minutes,
puis noter au tableau les idées de chaque groupe.
Choisir, tous ensemble, parmi les idées de chaque groupe, les 5 gadgets
les plus intéressants. Des exemples de gadgets anti-stress : un
accessoire de massage, un casse-tête chinois, des mandalas à colorier,
un morceau d’emballage avec des bulles à éclater, des balles à malaxer,
des huiles essentielles, un CD de musique pour la détente, une peluche,
un masque de beauté, un mini jardin zen, etc.

Grammaire
La concordance des temps
Faire observer l’encadré grammatical sur la concordance des temps et
demander aux apprenants d’expliquer, avec leurs propres mots, ce que
c’est. Attirer l’attention sur le fait que le temps des phrases
subordonnées dépend du verbe de la phrase principale. Insister aussi
sur le fait qu’ils ne doivent pas essayer de traduire de leur propre
langue, car le fonctionnement peut différer. Faire un point sur le
subjonctif si nécessaire, sa formation, et sur les verbes irréguliers. Faire
ensemble, oralement, l’exercice 1, et écrire les formes verbales au
tableau.

Exercice 1
a. Nous pensons tous que le stress n’est pas une bonne chose. (indicatif)
b. Léo souhaitait que l’entreprise organise une campagne de
prévention. (subjonctif)
c. Je souhaite qu’elle vienne à la conférence. (subjonctif)

Micro-tâche
Demander aux apprenants de travailler par petits groupes (3 ou 4
personnes). Ils devront, en 10 ou 15 minutes, lister des mesures
possibles pour éviter le stress chez les travailleurs. Vous pouvez leur
dire de prendre comme exemple leur collectif (employés de bureau,
VRP, travailleurs en usine…) et d’adapter les mesures à leur poste de
travail. Ils devront lister 3 ou 4 mesures et, pour chacune, donner une
brève explication. Une fois le temps écoulé, chaque membre du groupe
énoncera une mesure et l’explication correspondante.
Pour aller plus loin dans cette leçon :
– Le vouvoiement ou le tutoiement au bureau. C’est la culture
d’entreprise qui détermine la manière de s’adresser à un interlocuteur.
Activité de production orale : Demander quelle est la réalité dans leur
pays : au travail, on utilise le vouvoiement ou le tutoiement ? Pourquoi,
d’après eux ? Qui vouvoient-ils et qui tutoient-ils, et pourquoi ? On peut
également extrapoler, et faire réfléchir à d’autres cas où la question
peut se poser : au collège/lycée/université, chez le médecin, dans un
magasin de quartier, au guichet d’une banque… Ce qui pour un Français
peut paraître logique (on vouvoie forcément son médecin ou l’employé
de notre succursale bancaire) ne l’est pas pour un étranger. La question
du vouvoiement et du tutoiement relève d’un comportement social
particulier à chaque culture et vous pourriez être surpris de constater
qu’en Espagne par exemple, il est habituel de tutoyer son médecin, et
que les enfants et les jeunes n’utilisent pratiquement plus que le « tu »
pour s’adresser à leurs professeurs. Si vous avez une classe
multiculturelle, cette activité peut s’avérer très enrichissante.
Voici quelques liens autour de ce sujet :
– http://www.lefigaro.fr/emploi/2012/10/29/09005-
20121029ARTFIG00290-faut-il-tutoyer-son-patron-au-bureau.php. Il
s’agit d’un article du Figaro ; certains passages sont particulièrement
intéressants, notamment le paragraphe consacré au tutoiement pour
faciliter la gestion des crises en entreprise :

« Tutoiement ou vouvoiement, il ne s’agit que d’un code


relationnel. Cela ne signifie pas que les frontières hiérarchiques ont
disparu, ni que la convivialité induite par le tutoiement se traduira
concrètement dans le mode de management. Code linguistique et
pratique managériale ne se confondent pas toujours. En tout cas, il ne
faut pas les mélanger », met en garde Marie Rebeyrolle, directrice
générale du cabinet de conseil Singulier Pluriel. Et de citer l’exemple
d’une entreprise dans laquelle elle est récemment intervenue: tout le
monde s’y vouvoyait, tout en développant proximité et entente dans
le travail. « À l’inverse, au sein de l’un des cabinets de conseil où j’ai
exercé, le président imposait le tutoiement à ses 50 collaborateurs.
Mais, par ailleurs, la pression du management était très contraignante,
l’ambiance déplorable et le turnover à deux ans des consultants
frôlait les 70 %. »
Lorsqu’on a compris cela, il est facile de s’accommoder du « tu »
pour passer tous types de messages: demander une augmentation,
s’opposer aux idées de son patron. À condition toujours d’y mettre les
formes. On a parfois pu entendre qu’avec la crise, le « vous » qui
installe davantage de distance signait son retour, notamment dans les
entreprises qui licencient. Ricardo Croati n’en voit pas la nécessité.
« Dans ces moments difficiles, le tutoiement permet au contraire
d’introduire une pointe d’humanité. Or, les gens attendent qu’on les
respecte », signale-t-il.

– http://blogs.psycho.wengo.fr/experts/blog/tutoiement-au-travail-
attention-danger
http://www.journaldunet.com/management/0608/0608146-
tutoiement-vouvoiement.shtml.
Il s’agit d’un post dans un blog de psychologues. La première partie fait
un historique du vouvoiement et du tutoiement, et cette partie est très
intéressante : elle revient sur les étapes de l’histoire et fait même
référence au cinéma.

Considéré sous l’Ancien Régime comme grossier, le tutoiement


arrive via les révolutionnaires français, qui vont imposer l’usage du
tutoiement comme pratique égalitaire et expression du lien universel
unissant tous les citoyens français, quels que soient leur métier,
fonction ou position hiérarchique et en publiant un décret sur le
tutoiement obligatoire le 8 novembre 1793. Cette pratique
disparaitra sous la Convention thermidorienne (1794/95) et le « tu »
sera réservé à l’extrême intimité ou à la fréquentation des maisons
closes. Au cours du XXe siècle, on assiste au passage du Vous au Tu,
largement influencé par la littérature et le cinéma avec la célèbre
réplique de Jean Gabin en voyou à Michèle Morgan la bourgeoise
bien élevée « T’as d’beaux yeux, tu sais », auquel elle répond :
« Embrassez-moi » – puis, après le premier baiser : « Embrasse-moi
encore ». La génération 68 a bousculé les codes de même que la
déferlante anglo-saxonne où un simple « You » suffit, indifféremment
à qui l’on s’adresse.

Un autre paragraphe est consacré au « tu » comme effet de mode.


– Dans l’article suivant, paru dans Lavieeco.com, le point de vue de
l’auteur est que le « vous » réduit la dimension affective, et un expert
assure que «le tutoiement a pour finalité de décloisonner le passage de
l’information » :
http://www.lavieeco.com/news/la-vie-eco-carrieres/proximite-avec-
les-collaborateurs-respect…-comment-choisir-entre-le-vous-et-le-tu-
-15217.html
– Les jeux de rôles au travail. Voici un autre article sur le thème du
stress au travail et sur les jeux de rôle comme évacuateurs du stress :
http://www.myrhline.com/actualite-rh/les-jeuxde-role-en-entreprise-
permettent-d-evacuer-le-stress.html. Le portail Monster suisse fait
référence aussi aux jeux de rôles ; des collègues simulent les situations
typiques du quotidien professionnel, les jeux de rôles permettant de
maîtriser des situations difficiles.
Enfin, de nombreuses formations intra-entreprises sont proposées par
des experts en gestion du stress, à travers la technique des jeux de
rôles. C’est le cas de Bernard Ortega qui explique sur son site le
déroulement de ces séances de formation : http://www.bernard-
ortega.com/2non-categorise/7-formation-gestion-du-stress. On peut, à
partir du descriptif de formation proposé, demander à nos apprenants
soit de demander plus de renseignements sur ces formations, soit de
proposer ces formations à leurs dirigeants ou à leur comité d’entreprise.

Leçon 2 (pages 74-75)


1 Une nouvelle manière de travailler
Faire lire le titre de l’article aux apprenants et demander, en grand
groupe, quelle est selon eux la relation entre télétravail et anti-stress.
Mettre au tableau les deux termes écrits en grand puis écrire en-
dessous les réponses à la question : Quelle peut être d’après vous la
relation entre ces deux termes ?
Faire ensuite lire à haute voix l’article par un ou plusieurs apprenants ;
s’arrêter après le premier paragraphe et s’assurer de la compréhension
de tous les termes, puis faire de même après le deuxième paragraphe,
avant d’entamer la deuxième partie de l’article (« Le télétravail, la
solution anti-stress ? »). Insister sur les termes « navette » (transport
court et répété), « source de stress » (qui produit du stress), « ratées »
(perdues), « entassement » (quand on est serrés, dans le métro par
exemple), « bouchons » (embouteillages, accumulation de voitures),
« bruyant » (où il y a beaucoup de bruit), « dérangements » (gênes,
incommodités), « mis à l’écart » (mis de côté, tenu éloigné d’une
activité ou d’une société), « convivialité » (plaisir de vivre ensemble et
de partager). Vérifier que les mots de l’encadré « Les mots pour » sont
également compris.
Passer ensuite à la deuxième partie, et lire à haute voix la question
posée par l’article.
Faire lire chacune des 4 réponses par les apprenants, et demander dans
laquelle des 4 réponses ils se reconnaissent, ou avec laquelle ils sont le
plus d’accord. Si le groupe est nombreux, on peut vérifier que la
proportion est la même ou similaire que celle que donne l’article : 1re
réponse : entre 10 et 12% ; 2e réponse : entre 10 et 12% ; 3e réponse :
un peu moins de la moitié ; 4e réponse : plus ou moins le tiers.

Activité possible : On peut poser cette question au personnel de


l’entreprise où travaillent les apprenants, ou à des camarades du centre
où ils étudient, puis faire un petit compte-rendu avec les réponses
obtenues. Les résultats peuvent être présentés sous forme d’un petit
article rédigé, sous forme de tableau ou de graphique. Faire ensuite
l’activité 1, soit par petits groupes, soit individuellement. Laisser 5 ou 6
minutes, puis mettre en commun les réponses en les écrivant au
tableau sous forme de mots-clés.

Activité 1
a. Par la réduction du temps de transport, par le fait de ne pas être
exposé pendant un ou deux jours par semaine à un environnement
bruyant.
b. Le fait de travailler dans un open-space, espace normalement
bruyant, le contrôle hiérarchique permanent.
c. À cause de la peur d’être mis à l’écart de la vie de l’entreprise, de la
jalousie des collègues qui n’ont pas le même statut, de la volonté de
vouloir en faire plus, et à cause de l’absence des moments de
convivialité avec les collègues.
d. C’est la réponse 3, choisie par près de la moitié des personnes
interrogées (44,06%). La majorité pense que le télétravail peut être la
solution anti-stress si on le combine avec du présentiel.
e. Pour cette question, faire répondre oralement, dans la mesure du
possible, chaque apprenant, avec une ou deux phrases.
Faire lire à haute voix le petit encadré rose, et demander, à la volée,
pourquoi d’après eux les Américains sont plus favorables au télétravail,
notamment chez les moins de 30 ans, et pourquoi ce n’est que le cas de
la moitié en France et en Allemagne. Noter les remarques au tableau
sous forme de mots-clés.

Activité possible : Demander d’effectuer des recherches sur les chiffres


du télétravail dans leur pays, et de présenter les résultats à l’ensemble
de la classe, sous forme de présentation PowerPoint, de graphique, de
carte heuristique ou autre.

2 Renault met en place le télétravail


Faire écouter le document sonore une fois en entier, livre fermé.
Demander aux apprenants de se concentrer sur les questions suivantes,
et les noter au tableau : de quel type de document s’agit-il ? (interview) ?
De quoi parlent-ils ? Quel est le sujet abordé ? Demander de prendre des
notes, sous forme de mots isolés, même notés phonétiquement. Après
la première écoute, noter au tableau les réponses aux questions sous
forme de mots-clés. Faire écouter une deuxième fois le document et
demander de noter les questions posées, et à côté, sous forme de mots-
clés, les réponses. Mettre au tableau les réponses des apprenants. Faire
une troisième écoute, livre ouvert à la page de la transcription (page
149), et demander de repérer les termes qui posent problème.
Demander également de regarder l’encadré « Les mots pour » et
s’assurer que certains termes sont compris : « passer le cap » (franchir
une étape difficile/compliquée), « une palette » (choix, éventail), « un
avenant » (un ajout au contrat, une clause additionnelle), « se déliter »
(se désagréger, se décomposer, perdre son unité). Demander aux
apprenants, au grand groupe, ce qu’ils pensent de l’initiative de Renault
de mettre 1 000 salariés en télétravail, et qu’ils donnent leur opinion
sur son utilité et sa pertinence. Faire faire l'activité par petits groupes,
puis mettre en commun les réponses en les notant en tableau.

Activité 2
a. Mille.
b. Pour réduire les temps de transport et pour avoir un meilleur
équilibre entre vie professionnelle et vie privée.
c. Non. À tout moment, le salarié peut interrompre la modalité du
télétravail.
d. Il faut se mettre d’accord sur les jours de présence du salarié.
e. Un tutorat quand il y a un besoin de renforcement des connaissances
en informatique, un ordinateur portable avec un système d’audio
conférence ou un téléphone intégré, un fauteuil ergonomique…
f. Il y a un meilleur équilibre entre vie professionnelle et vie privée ; un
gain de productivité ; un gain en efficacité.

3 Mieux gérer son temps grâce aux cartes heuristiques


Faire observer la carte heuristique de la page 75 et demander au
groupe : Qu’est-ce que c’est ? Pour quoi a été faite cette carte ?
Faire écouter une première fois l’interview, sans la transcription, et
demander aux apprenants qu’ils se concentrent sur les questions : qui
est la personne interviewée ? Quelle est sa profession ? Selon lui, à quoi
servent les cartes mentales ? À qui sont-elles utiles ? Mettre en commun
les réponses, en les notant au tableau. Faire écouter le document une
deuxième fois, et pauser l’écoute après chaque question/réponse pour
permettre aux apprenants de prendre des notes plus consistantes. Faire
faire l'activité de compréhension par petits groupes en laissant 5 à 6
minutes. Mettre en commun les réponses et les noter au tableau.
Réécouter une dernière fois le document avec la transcription sous les
yeux. S’assurer que tous les termes sont compris. Insister sur
« spécialiste en consulting » (spécialiste extérieur à une organisation à
qui l’on fait appel pour obtenir un avis au sujet d’une question ou de
l’aide pour résoudre un problème précis), « expertise » (spécialité,
compétence), « saisir l’essentiel de l’information » (capter/retenir
l’essentiel).
Faire ensuite lire à haute voix le texte de l’encadré par un ou plusieurs
apprenants. S’assurer que les mots du texte ainsi que ceux de l’encadré
« Les mots pour » sont compris. Demander de faire l'activité de
compréhension par petits groupes, pendant environ 5 minutes, puis
mettre en commun les réponses des groupes en les notant au tableau
sous forme de mots-clés.

Activité 3
a. C’est un schéma qui reprend des informations sur un sujet qui peut
être très varié, et qui sert à mémoriser et à organiser l’information en
mettant à plat les idées principales. (Pour cette question, plusieurs
réponses sont possibles).
b. À des collégiens, des étudiants, des dirigeants d’entreprise, des
cadres, des hommes politiques…
c. Al Gore s’en sert pour préparer ses conférences.
d. Il faut donner un titre à sa carte et le mettre au centre, puis ajouter
des branches avec les catégories principales, et compléter chaque
branche avec des informations secondaires en utilisant des images
simples et des couleurs.

Activité possible : Demander aux apprenants, en s’inspirant de la carte


mentale de la page 75, de créer leur propre carte mentale pour la
semaine à venir. Ils peuvent l’appliquer à leur travail, à leurs études ou à
leurs activités personnelles. Demander à chacun de montrer sa carte
puis le groupe choisit celle qui lui paraît la plus claire.
Grammaire
Les pronoms possessifs
Faire observer l’encadré grammatical sur les pronoms possessifs, et
demander aux apprenants d’expliquer, avec leurs propres mots, à quoi
ils servent et quand est-ce qu’on les utilise.
Faire un retour sur les adjectifs possessifs et demander aux apprenants
de dire quelle est la différence avec les pronoms possessifs. Faire
ensemble, oralement, l’exercice 1, et écrire les formes des pronoms
possessifs au tableau.

Exercice 1
a. Utilise le mien
b. La leur n’est pas complète
c. Sur le mien / sur le nôtre / sur le sien…
d. Le vôtre

Micro-tâche
Cette micro-tâche peut être réalisée de différentes manières. Vous
pouvez séparer la classe en deux et demander à un groupe de réfléchir
sur les avantages et l’autre sur les inconvénients. Vous pouvez aussi
demander à un groupe de travailler sur les avantages et inconvénients
du télétravail pour les employeurs, et l’autre groupe réfléchira sur le
point de vue des salariés. Demander de produire une carte faite à la
main, ou à l’aide d’un logiciel de création de cartes, de type Xmind.
Insister sur le fait qu’ils doivent utiliser des couleurs et, si possible, des
illustrations, et rappeler qu’ils peuvent suivre les étapes mentionnées
dans le texte de la page 75.

Leçon 3 (pages 76-77)


1 Faut-il avoir peur de la fusion-acquisition ?
Demander aux apprenants de lire l’article individuellement, la consigne
étant de souligner les termes qui ne sont pas compris. Une fois la
lecture silencieuse terminée, mettre au tableau les termes qui n’ont pas
été compris et demander à ceux qui les ont compris de les expliquer, en
français. Insister sur :
− Vacillante : incertaine, instable.
− S’agrège : s’ajoute.
− Aboutir : déboucher sur.
− Outre : en plus de.
− Impliquer : supposer.
− Génèrent : provoquent, donnent lieu à, engendrent.
− Remaniements : changements, modifications.
− Tout le monde est touché : tout le monde est concerné/en subit les
effets/les conséquences.
− La médiatisation : la publicité faite par les médias.
− D’emblée : tout de suite, aussitôt.
− Insidieuses : qui se propagent/se répandent sournoisement.
− Rampantes : qui progressent lentement et en secret.
− Envahir : se répandre, occuper, gagner.
− Gamberger : donner libre cours à son imagination.
− Miner : affaiblir le moral.
− Le flou : le manque de clarté ; quelque chose d’indécis et de vague.
− Notamment : en particulier, spécialement.
Vérifier que les mots de l’encadré « Les mots pour » sont compris aussi.
Demander, par petits groupes, de répondre aux questions de l'activité
1 ; donner environ 5 minutes, puis mettre en commun les réponses de
chaque groupe.

Activité 1
a. Une entreprise s’agrège à une autre entreprise et donne lieu à une
nouvelle entité.
b. Oui. Tout le monde est touché par une fusion-acquisition, de
l’opérateur de terrain au Directeur général.
c. La peur, conséquence des changements. Le fait de ne pas savoir ce qui
va se passer, le flou. La propagation des rumeurs.

2 Bien réussir un rachat d’entreprise


Faire écouter le document une fois en entier, livre fermé. Demander aux
apprenants de se concentrer sur les questions suivantes, et les noter au
tableau : De quel type de document s’agit-il ? (interview) ? De quoi
parlent-ils ? Quel est le sujet abordé ? Demander de prendre des notes,
sous forme de mots isolés, même notés phonétiquement. Après la
première écoute, noter au tableau les réponses aux questions sous
forme de mots-clés. Comme il s’agit d’un document long, faire écouter
une deuxième fois l’interview et demander de noter les questions
posées par le journaliste, et à côté, sous forme de mots-clés, les
réponses. Arrêter l’écoute après chaque question pour laisser le temps
de prendre des notes. Faire faire l'activité 2 par petits groupes, puis
mettre en commun les réponses en les notant en tableau.

Activité 2
a. c’est un spécialiste dans le rachat d’entreprises. Les entreprises font
appel à lui pour que les opérations de fusion-acquisition se passent au
mieux.
b. Les contrats sont maintenus dans les mêmes conditions et selon les
mêmes modalités.
c. Non. Le droit du travail protège les salariés.
d. La DRH doit alerter sur les impacts que provoquent les changements,
gérer les évolutions des emplois et des compétences liées au
changement, adopter une posture d’écoute et accompagner la direction
dans la conduite du changement.
Faire une troisième écoute, livre ouvert à la page de la transcription
(page 150), et demander de repérer les termes qui posent problème.
Demander également de regarder l’encadré « Les mots pour » et
s’assurer que tous les termes sont compris :
– Rassurer : tranquilliser.
– Les types de contrats : CDD (contrat à durée déterminée), CDI (contrat
à durée indéterminée), contrat en alternance (contrats de travail qui
incluent une formation diplômante ou qualifiante et qui s’adressent
principalement aux jeunes de moins de 26 ans en cours d’insertion dans
la vie professionnelle).
– Licencier : renvoyer, mettre à la porte. Un licenciement, un renvoi.
– Démontrer : prouver.
– Contrainte : obligée.
– En amont : avant le processus. Contraire : en aval.
– Crucial : décisif, essentiel.
– Alerter : avertir d’un danger.

Activité 3
Demander aux apprenants de se mettre en binômes. Ils devront
préparer un dialogue, leurs rôles étant ceux de deux collègues inquiets
face à l’imminence du rachat de leur entreprise. Donner 5 à 7 minutes
de préparation. Ils peuvent prendre des notes, mais lorsqu’ils joueront
la scène (pendant 2 ou 3 minutes maximum), ils ne pourront pas les lire.

Grammaire
L’expression de l’opposition
Faire observer l’encadré grammatical sur l’expression de l’opposition, et
demander aux apprenants d’expliquer, avec leurs propres mots, quand
est-ce qu’on exprime une opposition. Écrire au tableau, en deux
colonnes, les locutions qui demandent l’utilisation de l’indicatif, et
celles qui demandent le subjonctif. Rajoutez-en d’autres :

Indicatif Subjonctif
Alors que Tandis que Même si Quoi que Quoique Bien que Malgré que

Demander, au grand groupe, de donner des phrases d’exemple pour


chacune des locutions notées au tableau. Ensuite faire ensemble,
oralement, l’exercice 1, et écrire les formes des verbes au tableau, avec
à côté, entre parenthèses, I pour « indicatif » ou S pour « subjonctif ».
Remarque sur « quoi que » et « quoique » : on écrit en deux mots quand
on peut remplacer par « quel que soit » (ex : Quoi que tu en penses, je
n’irai pas à cette rencontre = Quelle que soit ton opinion, je n’irai pas à
cette rencontre), et en un seul mot quand on peut remplacer par « bien
que » (Quoiqu’il ne soit pas d’accord, il a signé la pétition= Bien qu’il ne
soit pas d’accord, …)

Exercice 1
a. dise (S)
b. n’est pas d’accord (I)
c. étudie (I)
d. soit (S)

3 Un forum sur le net


Faire observer l’écran qui reproduit un forum sur Internet, et demander
aux apprenants de quel document il s’agit. Noter au tableau le terme
« forum », et demander ce que ce mot évoque pour eux. Noter les
réponses à côté :

Demander ensuite de déterminer quel est le sujet abordé dans ce forum


(les raisons de la démission de certains salariés suite à une fusion-
acquisition) et combien de personnes interviennent dans la discussion
(6). Faire lire la question posée par la première personne, puis les
réponses et commentaires de chaque internaute. Vérifier la
compréhension du lexique :
– au sein d’une structure : à l’intérieur d’une structure/d’une
organisation.
– se remettre en cause : se poser des questions sur soi-même, s’auto-
évaluer.
– s’ennuyer : s’embêter, éprouver de la lassitude.
Faire l'activité 4 oralement, et questionner plusieurs apprenants pour
chacune des questions.

Activité 4
a. les conséquences sur les salariés des fusions-acquisitions – les
démissions des salariés suite aux fusions – les réactions des salariés
face aux changements dans leur entreprise.
b. Édouard est satisfait : maintenant il a un poste plus intéressant ;
avant le rachat de son entreprise, il s’ennuyait à son poste.
c. Non, parce qu’ils ont peur et parce qu’ils ne sont pas prêts à accepter
des changements.
d. C’est la manière dont on annonce aux salariés que leur entreprise va
être rachetée, parce que l’on ne prend pas le temps de leur expliquer
quels vont être les changements et les conséquences de ce rachat.
Pour faire l'activité 5, vous pouvez questionner vos apprenants
oralement et demander à chacun de donner son avis sur la question
posée dans le forum. Vous pouvez aussi demander à chacun de rédiger
une brève réponse qui sera insérée au forum. Faire un rappel sur les
différentes manières pour exprimer son opinion : d’après moi, selon moi,
à mon avis, en ce qui me concerne, moi je pense que, mon opinion est
que…
Demander d’identifier les origines géographiques des internautes du
forum : vous pouvez écrire au tableau le pays d’origine de chacun et à
côté, la nationalité.

Isa Lausanne La Suisse Elle est suisse.


Franck Rabat Le Maroc Il est marocain.
Audrey Québec Le Canada Elle est canadienne.
Anne-Sophie Paris La France Elle est française.
Édouard Bruxelles La Belgique Il est belge.
Naima Lyon La France Elle est française.
N’hésitez pas à faire un rappel sur les nationalités, et demandez de
donner la forme du masculin ou du féminin des nationalités qui sont au
tableau : suisse, marocaine, canadien, français, belge.
Phonétique
Pour faire l’exercice de phonétique, il est important d’expliquer à nos
apprenants qu’il n’y a pas de règle générale sur la prononciation des
consonnes finales, mais qu’il est fréquent que les consonnes finales ne
soient pas prononcées.
Demander de trouver des exemples où la consonne n’est pas
prononcée :
− tous les verbes en -er ; par contre le R se prononce dans les verbes en
-ir.
− les pluriels en S ou en X ; par contre, les S et X se prononcent /z/ lors
des liaisons (les après-midis), mais pas devant des conjonctions ou des
prépositions (mes amis et moi – j’ai des amis en France).
− haut, il faut…
− le nez, le riz, vous pouvez…

Micro-tâche
Faire lire les consignes pour réaliser la micro-tâche, et commencer par
expliquer (ou demander à quelqu’un d’expliquer) ce qu’est un vade-
mecum. Insister aussi sur la prononciation de ce mot, et le transcrire au
tableau : /vademekOm/. Signaler au passage que l’on peut aussi l’écrire
« vadémécum » (depuis la réforme de l’orthographe de 1990), ou
« vade mecum ». Le Larousse le définit comme un « guide ou manuel
que l’on garde avec soi pour le consulter ». Le terme signifie en latin
« viens avec moi ».
Les apprenants travailleront en groupes. Ils réfléchiront à une liste de
possibles bonnes pratiques à observer lorsqu’un salarié provenant
d’une entreprise rachetée arrive. Insister sur le fait qu’ils doivent
présenter un document de type « officiel » : la forme doit être soignée,
claire, et il doit y avoir un espace pour les signatures. Le registre utilisé
doit être formel. Une fois le travail terminé, chaque groupe présentera
son vade-mecum au reste des groupes. Il peut, à la fin, y avoir un débat
sur les bonnes pratiques qui doivent être retenues, et sur celles qui ne
sont pas pertinentes. Chacun pourra justifier le choix de leurs bonnes
pratiques.
Pour aller plus loin dans cette leçon :
– Les fusions-acquisitions. Il est intéressant de savoir que le
phénomène des fusion-acquisitions a donné lieu à un nouveau métier :
conseiller en fusion-acquisitions. Sa mission est de guider les
entreprises dans la réalisation d’opérations financières complexes,
comme le rachat de sociétés, vente de filiales, fusion. Ils se spécialisent
dans un secteur d’activité. Pour devenir conseiller en fusions-
acquisitions, il n’existe pas de formation type, mais le niveau de
qualification pour ce poste est très élevé. Il s’agit normalement de
jeunes diplômés des meilleures écoles de commerce et d’ingénieurs, de
titulaires de mastères spécialisés et/ou de MBA en finance.
Sur le site suivant, on recense les écoles qui préparent à ce métier, en
France : http://www.studyrama.com/formations/fiches-metiers/banque-
finance/conseiller-fusion-acquisition-1160783.
Un article de latribune.fr donne les clés de la réussite pour une
opération de fusion-acquisition, et cite l’exemple de l’échec des
entreprises Publicis-Ominicum :
http://www.latribune.fr/opinions/tribunes/20140610trib000834275/les-
conditions-de-reussite-d-une-operation-de-fusion-acquisition.html.
Il existe même un magazine en ligne exclusivement consacré aux
fusions-acquisitions : http://www.fusions-acquisitions.fr/

Activité possible : Demander à vos apprenants, par petits groupes, de


réfléchir aux risques qu’entraîne une opération de fusion-acquisition, et
de présenter leurs résultats sous forme de petit schéma ou de carte
mentale. Voici un exemple de production, publié sur Melchior.fr :
Civilisation (pages 78-79)
Un chef d’entreprise s’exile sur une île déserte

L’article raconte un fait réel qui a été repris dans plusieurs médias. Vous
trouverez des articles sur ce même sujet sur plusieurs sites Internet
(http://www.parismatch.com/Vivre/Voyage/Gauthier-Toulemonde-le-
Web-Robinson-536752,
http://www.webrobinson.fr/author/gtoulemonde/), lemonde.fr
retranscrivant même des fragments du journal de bord de ce chef
d’entreprise
(http://www.lemonde.fr/emploi/article/2013/10/18/journal-de-bord-
de-gauthier-toulemonde-sur-son-ile-deserte-internet-est-ici-
indispensable_3498757_1698637.html). Vous pouvez chercher
quelques photos de Gauthier Toulemonde ou de l’île où il s’est exilé sur
le net et les montrer à vos apprenants.
Faire lire l’article à haute voix par plusieurs apprenants. Faire des
pauses dans la lecture pour expliquer les mots qui ne sont pas compris.
Insister sur « un pari » (enjeu, défi), « bouclé » (terminé, mené à terme,
achevé), « sans encombre » (sans difficulté, sans rencontrer d’obstacle),
« pigiste » (journaliste rémunéré à l’article), « a minima » (au
minimum). Faire le rapprochement, évoqué dans l’article, avec Robinson
Crusoé : il s’agit d’un personnage d’un roman de Daniel Defoe (publié
en 1719) qui quitte son Angleterre natale en bateau et naufrage sur une
île où il reste pendant 28 ans. Une anecdote : le titre original du roman,
traduit en français, serait : « La Vie et les aventures étranges et
surprenantes de Robinson Crusoé de York, marin, qui vécut 28 ans sur une
île déserte sur la côte de l’Amérique, près de l’embouchure du grand fleuve
Orénoque, à la suite d’un naufrage où tous périrent à l’exception de lui-
même, et comment il fut délivré d’une manière tout aussi étrange par des
pirates. Écrit par lui-même ». Le roman a été traduit en beaucoup de
langues, et a été plusieurs fois adapté au cinéma. Une autre anecdote :
la première adaptation cinématographique, du réalisateur Georges
Méliès, date de 1902, et il existe une version de Luis Buñuel de 1954
intitulée « Les aventures de Robinson Crusoé » (même titre que la
version de Méliès). Une version moderne de Robinson Crusoé, que vos
apprenants connaissent certainement, est le film « Seul au monde »,
avec l’acteur américain Tom Hanks. Dans tous les cas, ce qui différencie
le personnage du roman ou des films avec Gauthier Toutlemonde, c’est
que le chef d’entreprise s’est exilé de manière volontaire sur une île
déserte, dans le but de démontrer que le télétravail, mené à l’extrême,
est possible. Gauthier Toutlemonde n’est pas un cas unique : il existe un
autre exemple d’un homme d’affaires australien qui avait décidé, après
avoir perdu sa fortune à la Bourse, de s’exiler avec sa femme et ses
enfants sur une île déserte cédée par le gouvernement australien.
Finalement sa famille ne supporte plus l’isolement et ils le quittent. Il
reste plus de 20 ans sur l’île, jusqu’à ce que le gouvernement décide, en
2012, de récupérer l’île et le somme de partir. Voici deux références
d’articles qui racontent cette histoire :
http://www.parismatch.com/Actu/International/Robinson-sans-son-ile-
159206, http://citizenpost.fr/2014/01/david-glasheen-lerobinson-
crusoe-des-temps-modernes/.
Questions :
1. C’est le propriétaire de la société Timbropresse qui publie le mensuel
Timbres magazine (http://www.timbresmag.com/). Il est aussi rédacteur
en chef du magazine L’Activité immobilière
(http://www.socaf.fr/activite-immobiliere).
2. Pour prouver qu’il pouvait gérer son entreprise à distance, grâce aux
nouvelles technologies.
3. Le télétravail à 100% ne marche pas, car rien ne peut remplacer le
contact humain nécessaire au bon fonctionnement d’une entreprise.
4. Pour cette question, demandez à vos apprenants de donner leur avis
oralement sur cette initiative, en veillant à ce que tous expriment leur
opinion.

Rire au bureau, est-ce bien sérieux ?


Faire lire l’article par un ou plusieurs apprenants, et écrire au tableau
les termes :
RIRE ≠ SÉRIEUX
Vérifier que le lexique est compris. Insister sur « mais pas que » (mais
pas seulement /pas uniquement), « les rapports » (les relations, les
échanges), « coéquipières » (personnes qui forment équipe avec
quelqu’un d’autre), « désamorcer une situation conflictuelle»
(empêcher le déclenchement d’un conflit). Demander à vos apprenants
ce qu’ils pensent des personnes qui rient beaucoup, s’il faut ou il ne
faut pas rire au travail et pourquoi, et où ils se situent par rapport à
cette question. Plusieurs articles abordent sous différents angles cette
question : Les limites de l’humour chez les professionnels qui sont face
au public : http://rue89.nouvelobs.com/2011/06/03/les-vertus-du-rire-
au-travail-lecon-de-management-a-morano-207445
Les vertus du rire dans une équipe de professionnels, et le sens de
l’humour comme valeur ajoutée :
http://www.keljob.com/editorial/gerer-sa-carriere/detail/article/rire-
plus-pour-travailler-mieux.html.
Les malentendus liés aux différences culturelles relatives à l’humour
(comparaison avec la culture américaine) :
http://www.lefigaro.fr/emploi/2006/10/02/01010-
20061002ARTWWW90467-
faire_rire_au_bureau_sans_en_payer_le_prix.php
Deux formateurs professionnels travaillent à associer humour et
innovation en entreprise :
http://www.letelegramme.fr/morbihan/vannes/humour-et-creativite-
les-bienfaits-du-rire-au-travail-07-04-2015-10586665.php

Peu de télétravailleurs au Québec ?


Cet article aborde la situation du Québec par rapport au télétravail, et le
faible pourcentage de télétravailleurs dans cette province du Canada.
Faire lire l’article complet par plusieurs apprenants, en pausant la
lecture pour vérifier la compréhension du lexique. Expliquer, ou faire
expliquer si nécessaire « PME » (petites et moyennes entreprises ; en
France, une PME emploie moins de 250 personnes, et au Québec, une
petite entreprise a moins de 50 salariés, et une moyenne entreprise a
entre 50 et 499 salariés). Demander de répondre aux deux questions
sur le texte, oralement :
1. Le marché du Québec est différent du reste du Canada : il y a plus
d’entreprises manufacturières qui demandent la présence des
employés sur le lieu de travail. D’autre part, les entrepreneurs ont
parfois du mal à déléguer du travail.
2. Dans les pays latins et francophones le télétravail est moins
développé ; au contraire, il est plus fréquent dans les pays nordiques et
anglo-saxons.

Activité possible : On peut demander à nos apprenants d’effectuer des


recherches sur les chiffres du télétravail dans leur pays et de présenter
les résultats sous forme de petit article, de tableau ou de graphique. On
peut également leur demander de réaliser un sondage auprès de leurs
collègues de travail ou camarades de classe ; ils devront alors rédiger
les questions de l’enquête ou du sondage et présenter les résultats
obtenus de la même manière que pour l’activité précédente (exemples
de questions : Êtes-vous favorable au télétravail ? Pourquoi ? –
Connaissez-vous des personnes de votre entourage qui exercent leur
profession en télétravail ? – Quels sont les métiers les plus propices /
les moins propices selon vous au télétravail ? – Quels sont d’après vous
les avantages / les inconvénients du télétravail ?).
Entraînement aux examens (pages 80-81)
1 Compréhension de l’oral
Exercice 1
a. Elle est experte en fusions d’entreprises.
b. Les problèmes se situent au niveau humain.
c. Elle accompagne la direction dans la conduite du changement et
l’aide à gérer ces changements.
d. Tout de suite après la fusion, une réaction rapide est nécessaire.
e. C’est une écoute bienveillante où le salarié peut exprimer ses
émotions et ses difficultés.

Exercice 2
a. Non ; elle travaille en télétravail un jour par semaine. Elle a choisi
cette option pour le bien-être de ses deux enfants.
b. Elle a été contactée par une entreprise canadienne et cela fait deux
ans qu’elle y travaille en télétravail.
c. En télétravail, on ne perd pas de temps dans les transports.
d. On a plus de liberté pour s’organiser.

3 Production écrite
Exercice 1
Exemples de productions :
− Moi je te le conseille vivement ! Ça te permet d’avoir plus de temps
pour toi, tu peux organiser ton travail à l’avance et profiter de ta famille
et tes amis sans être tout le temps stressé.
− Si les conditions sont bien définies, il s’agit d’une excellente
opportunité. Faites bien attention aux termes de votre contrat ou de
l’avenant au contrat. Et bonne chance !
− Si je peux vous donner un conseil, c’est de demander à votre
entreprise de vous fournir les moyens matériels pour exercer votre
travail en mode télétravail : demandez un ordinateur portable, le
remboursement de votre connexion Internet et un téléphone
d’entreprise.
Et tâchez, même à la maison, de respecter des horaires de travail : ça
vous évitera de devoir terminer un dossier après le dîner ou le week-
end !

Exercice 2
Exemple de production :

Bonjour Paul, comment vas-tu ?


Ça fait un moment que je ne donne pas de nouvelles, mais depuis
que j’ai quitté l’entreprise, je n’arrête pas ! Je suis actuellement en
train de terminer un projet de création d’entreprise avec un ancien
camarade de la fac qui se trouve dans la même situation que moi.
Nous avons dû contacter les autorités pour obtenir les permis, et nous
avons eu à faire pas mal de démarches administratives. Tu n’imagines
même pas tout ce qu’il faut faire pour monter ta propre boîte ! Notre
petite société crée et vend des logos ; on a déjà été contacté par
différentes starts-up pour créer leur image. Je fais enfin ce que j’aime
faire, et ce que j’ai arrêté de faire quand notre boîte a été rachetée.
Comme tu sais, les fonctions que l’on m’a confiées à ce moment-là
n’allaient pas du tout avec ma personnalité : beaucoup de tâches
administratives, et peu de place pour la créativité ! Bref, j’espère que
pour toi la situation est meilleure et qu’on pourra se voir un de ces
jours pour en parler autour d’un verre.
Passe le bonjour aux collègues et à bientôt !
Philippe

4 Compréhension des écrits


a. Un tiers / Un sur trois / 33%
b. Travailler devant un écran et utiliser un clavier excitent le cerveau et
empêchent de s’endormir.
c. En faisant des mouvements de relaxation.
d. Il faut cuisiner, faire du sport, du jardinage. Ça aide à s’endormir plus
facilement.
e. apaiser.
Bilan des unités 5 et 6 (pages 82-83)
Exercice 1
a. des produits d’entretien
b. Les produits ne sont pas tous arrivés.
c. Madame Hibert
d. Société Alipro
e. 06 33 52 58 71
f. Elle va rappeler la cliente avant 17 heures.

Exercice 2
a. plaintes
b. emballages
c. incident
d. anomalie
e. mécontent

Exercice 3
a. rachetée
b. licenciement
c. droit
d. ancienneté
e. rumeurs

Exercice 4
a. Conséquences sur la santé d’agressions extérieures.
b. Travail réalisé à domicile ou à un autre endroit qui n’est pas le
bureau.
c. Atmosphère favorable et agréable entre plusieurs personnes.
d. Engagement écrit entre deux personnes ou plus.
e. Personne qui assure l’accompagnement et le suivi d’une autre
personne.

Exercice 5
a. traitement – réclamations
b. service après-vente
c. satisfaction
d. préjudices

Exercice 6

Je vous écris de la société Gertz. Nous avons commandé il y a deux


semaines des verres à vin (150), modèle A258. La livraison était
garantie sous huit jours ; or, les verres sont arrivés ce matin et deux
des boîtes (soit 20 verres) sont abîmées, et le contenu est cassé.
Je tiens à signaler notre mécontentement, d’une part pour le retard
dans la livraison (6 jours de retard), et d’autre part pour la mauvaise
qualité des emballages, puisqu’une partie de la marchandise est
inutilisable.
J’espère que vous prendrez note de ces faits et adopterez les
mesures nécessaires pour compenser cette perte.
Bien à vous,
Madame Christhert – Société Gertz

Exercice 7
a. … nous n’en avons eu que deux.
b. … il n’en a reçu que 10.
c. … il ne me reste qu’un jour.
d. … elle ne travaille au bureau que deux jours par semaine.

Exercice 8
a. soit
b. ne soyez pas
c. revienne
d. fera
e. n’ont

Exercice 9
a. le mien
b. le tien
c. la leur – la mienne
d. le nôtre

Exercice 10
a. même si
b. bien que
c. bien qu’

Exercice 11
le télétravail – porté volontaire – ergonomique – le stress – les
bouchons – ma productivité – un gain – ce dispositif

Exercice 13
a. 75%
b. se maintient
c. plus d’un tiers
d. Non. Seulement un salarié sur trois se rend au travail avec plaisir. Ce
n’est que le tiers des salariés.

Tâche (page 84)


Créer un sondage en ligne
L’objectif : pour cette tâche, l’objectif est de créer un sondage en ligne
puis d’en publier les résultats sur un réseau social ou sur le site web de
l’entreprise où travaillent vos apprenants, ou sur celui du centre où ils
font leurs études. Il faut signaler que c’est surtout la phase
d’élaboration du sondage et de collecte des données qui est
importante ; la publication des résultats étant importante aussi mais à
un grade inférieur.
Pour la première étape, faites réfléchir vos apprenants par groupes (4 à
5 personnes) sur le site qu’ils vont choisir pour créer leur sondage. Si
parmi eux certains en connaissent, ils peuvent donner leur avis et en
décrire les avantages et les inconvénients. L’idéal est qu’ils aient accès à
une connexion Internet pour voir l’interface de ces sites, et pouvoir les
tester. Rappeler des critères qui vont être décisifs : la gratuité, la
difficulté de navigation, la personnalisation, l’existence de formulaires
prédéfinis, l’aspect, etc. Lorsque chaque groupe aura choisi son site
préféré, il le présentera au reste de la classe en insistant sur les
avantages qu’il présente. La classe décide alors quel site sera retenu et
tous les groupes l’utiliseront.
Étape 2 : Aidez vos apprenants dans la rédaction des questions du
sondage : proposez-leur différents types de questions, et montrez la
forme qu’elles prennent.
Exemple :
– Êtes-vous favorable au télétravail ?
Oui Non
– Êtes-vous favorable au télétravail ?
Oui, à 100%.
Oui, quand il est combiné avec du travail au bureau, à 50%.
Oui, mais seulement un jour par semaine.
Non.
Étape 3 : Les groupes mettront en commun les questions qu’ils ont
rédigées, et la classe décidera quelles seront les questions finalement
retenues. Limitez le nombre de questions, par exemple à une dizaine. À
cette étape-là, il peut se produire un débat sur le choix des questions ;
évitez que cette discussion ne prenne trop de temps et, si nécessaire,
tranchez.
Étape 4 : Veillez à ce que chaque membre du groupe participe à cette
phase, dans la mesure de leurs connaissances informatiques. Pour ceux
qui ne s’y connaissent pas trop, demandez-leur de se charger de la
rédaction ou de la relecture ; pour ce qui est de l’aspect esthétique, tous
peuvent apporter quelque chose.
Pour les étapes 5, 6 et 7, vous n’aurez pas à intervenir beaucoup, si ce
n’est pour vous assurer qu’elles ont été respectées.
Étape 8 : À cette étape, il va falloir procéder soit par consensus, soit par
vote, le produit final étant le fruit du travail de tous les groupes. Il
faudra donc veiller à ce que chaque groupe soit représenté dans le
sondage qui sera finalement publié.
Étape 9. C’est la phase d’exécution : le sondage sera mis en ligne, sur les
réseaux sociaux, un blog ou le site officiel de l’entreprise ou du centre
d’études. Il peut être présenté comme « Sondage réalisé par le groupe
de français dans le cadre d’un projet de classe – Date »
7
UNITÉ En voyage d'affaires

Présentation et objectif de l’unité


Cette unité aborde le voyage d’affaires, la mission, sa préparation, son
organisation et ensuite les étapes importantes qui en découlent.
En effet, dans la leçon 1, nous aborderons l’organisation du voyage,
nous verrons comment s’organiser avant de partir, les conditions
particulières de voyage et aussi d’hébergement. Dans la leçon 2, il s’agit
de faire face à des situations impromptues, les plus courantes lors de
voyages d’affaires et dans la leçon 3, nous insisterons sur le
déroulement de ce voyage. Nous aborderons les rendez-vous
professionnels, les techniques de négociations et le compte-rendu de
mission, sorte de bilan récapitulatif d’une mission.
Les pages « Civilisation », elles, mettront en avant des situations
courantes aujourd’hui de voyages d’affaires, l’importance des
compagnies low-cost pour les voyages d’affaires, de nouveaux espaces
de travail qui émergent dans les stations services, des usages à
respecter lors de voyages d’affaires et des chiffres expliquant les
raisons des déplacements professionnels.

PRÈSENTATION DES CONTENUS


Je fais une réservation de transport, j’enregistre mes bagages, je
gère un problème, je rencontre un client et je négocie avec le
client, je fais un compte-rendu de mission.
J’ai besoin des éléments grammaticaux suivants :
Les pronoms démonstratifs
Les pronoms indéfinis
Le plus-que-parfait
L’expression du regret avec le conditionnel passé
L’expression de la conséquence
J’ai aussi besoin des outils lexicaux suivants :
Le voyage, la mission
Les transports
La négociation

La page Contrat d’apprentissage (page 85)


Faites observer la photo de la page 85 et demandez aux apprenants de
faire des hypothèses sur cet homme. Qui est-il ? Que porte-t-il ? Que
fait-il ou va-t-il faire selon vous ?
Vous devriez avoir un certain nombre d’hypothèses que vous pouvez
conceptualiser ainsi :

Qui est-il ? Que porte-il ? Que fait-il ou va-t-il faire ?


Partir en voyage d’affaires
Jeune homme Un costume
Déménager
Commercial Une cravate
Partir s’installer à l’étranger
Jeune cadre dynamique Un sac à dos
Partir faire un stage à l’étranger
Stagiaire Des valises
Être muté dans un autre pays, une
Jeune chef d’entreprise Des lunettes
autre ville
… …

Vous lirez donc ensuite les contenus de l’unité avec vos apprenants, et
veillerez à ce que vos apprenants comprennent tout le lexique utilisé
dans le tableau de présentation des objectifs de cette unité.
Leçon 1 (pages 86-87)
Dans un premier temps, pour introduire cette leçon et ses différents
contenus, vous pouvez faire un brainstorming avec vos apprenants
quant à l’organisation d’un voyage d’affaires. Demandez-leur de lister
tous les mots qui se rapportent aux voyages d’affaires et toutes les
étapes nécessaires à l’organisation d’une mission. Laissez-leur 5
minutes et mettez-en commun les idées des binômes.

Transports Hébergement Activités / Actions


Avion Hôtel Réserver
Train Chambre Choisir Comparer
Voiture de location … Annuler
Taxi Modifier
… …

1 J’organise mon voyage

Faites observer le document page 86 de l’activité 1 et demandez à vos


apprenants de quoi il s’agit (un mémo/un post-it), à quoi sert ce genre
de papier (à noter les informations importantes, mémoriser les choses à
faire ou à ne pas oublier, lister les choses importantes…) et demandez-
leur ensuite de le lire et de répondre individuellement aux questions
qui s’y rapportent.

Activité 1
a. Il part à Pékin le dimanche 2 mars.
b. Il doit encore faire ses formalités de visa et passeport qui sont
importantes car sans cela il ne peut pas partir à l’étranger.
c. Il a déjà acheté son billet d’avion, réservé son hôtel, et fait son
planning de rendez-vous.
d. Il ira en taxi à l’aéroport.
e. On sait qu’il doit encore contacter Matthieu Nguyen, le responsable
marketing et confirmer son rendez-vous avec Lin Yao Wu, le
responsable des ventes.
Lisez l’encadré « Les mots pour » avec vos apprenants et vérifiez que
tous les mots son compris (demandez-leur de vous expliquer la
différence entre un passeport et un visa). Insistez bien aussi sur le visa
qu’ils peuvent facilement confondre avec la visa, la carte bancaire.

2 Je réserve un billet d’avion


Dans un premier temps, demandez à vos apprenants quelles différentes
manières de réserver un billet d’avion ils connaissent. Nous connaissons
tous, l’agence de voyage, le comptoir de la compagnie aérienne ou les
bureaux et Internet, et nous savons qu’aujourd’hui la majorité des
billets d’avion se réservent par Internet, que ce soit sur le site de la
compagnie aérienne directement ou sur un site de voyages.
Donnez ensuite 2 minutes à vos apprenants et dites-leur de noter tous
les mots en français qu’ils connaissent se rapportant à un voyage en
avion.
Mettez tous ces mots en commun et notez au tableau les mots qui nous
serons utiles pour aborder le document 2 de la page 86 (aéroport,
départ, arrivée, destination, bagages, escale, vol direct, classe, repas,
appareil, terminal…)
Faites observer le billet d’avion de la page 86, demandez-leur
d’expliquer le lexique de l’encadré « Les mots pour » et répondez aux
questions en classe entière.

Activité 2
a. ville de départ : Paris/ ville d’arrivée : Pékin.
b. Non, ce n’est pas un vol direct, c’est un vol avec une escale à
Shanghai.
c. Le vol de Paris à Shanghai est effectué en classe Business (affaires) et
de Shanghai à Pékin en classe économique.
d. Il n’y a pas de frais supplémentaires si la modification ou l’annulation
du vol se fait avant le début du voyage. Si la modification ou
l’annulation se fait une fois le voyage commencé, il faut payer 120
euros en cas de modification et 200 euros en cas d’annulation.
Mettez vos apprenants en binômes et demandez-leur de faire l’activité
3 à l’oral, ceci leur permettra de revoir l’interrogation et de réutiliser le
lexique vu dans cette activité et de le systématiser.
Pour aller plus loin dans cette activité, vous pouvez demander à vos
apprenants d’aller sur Internet et de rechercher un billet d’avion avec
des conditions particulières. Ville de départ, ville de destination, vol
direct, classe affaires…
Pour cela, dites-leur de faire une recherche sur une compagnie aérienne
française, site en français ou sur le site d’un comparateur de vol.
Exemples de sites :
http://www.airfrance.fr/cgi-bin/AF/FR/fr/common/home/vols/billet-
avion.dohttp://www.govoyages.com/go_vols.cfm
http://www.edreams.fr/vol/

3 Une demande particulière


Dans une première phase d’écoute du dialogue, demandez aux
apprenants de répondre aux questions suivantes : Qui téléphone à qui ?
(C’est Louis Dubreuil qui téléphone à l’agence de voyage Pro.) Parle-t-
on d’une réservation de billet d’avion ici ? Justifiez. (Non, on parle d’une
réservation d’hôtel.)
Faites écouter une deuxième fois l’enregistrement et dites aux
apprenants de répondre aux questions qui se rapportent à l’activité
page 87.

Activité 4
a. Louis Dubreuil appelle à propos d’une réservation d’hôtel le mois
prochain à Lausanne.
b. Il lui faut une chambre pour personne à mobilité réduite.
c. Mélissa va lui envoyer le voucher par mail. C’est un bon qui confirme
votre réservation, ça sert à prouver que vous avez fait une réservation,
vous le donnez à l’hôtel et en échange on vous donne la clé de votre
chambre.
Pour aller plus loin, demandez aux apprenants de prendre la
transcription du document page
151 et de répondre aux questions suivantes :
− Pourquoi Monsieur Dubreuil ne veut pas séjourner à l’hôtel du parc ?
Parce qu’il est éloigné du centre.
− Où se trouve l’hôtel central ? En plein centre ville.
− De quels équipements dispose l’hôtel central pour les personnes à
mobilité réduite ?
Une rampe d’accès pour les fauteuils roulants, un ascenseur à l’intérieur,
et des salles de bains aménagées.
− Comment peut-on aller de l’hôtel à la gare ? En taxi, il y a une station
de taxi juste devant la gare.
− De quelle information a besoin Mélissa pour envoyer le voucher ? Le
nom de la personne qui accompagne Louis Dubreuil.

Grammaire
Les pronoms démonstratifs
Pour introduire l’encadré grammatical de la page 87 sur les pronoms
démonstratifs, il s’agit de prendre des photos de 2 hôtels, des photos
qui mettent bien en évidence l’aménagement de l’hôtel aux personnes
à mobilité réduite (une salle de bain aménagée avec une douche, une
rampe d’accès, un ascenseur…) et d’autres photos au contraire d’un
autre hôtel qui n’a pas d’aménagement pour personnes à mobilité
réduite ( une salle de bain avec baignoire, des escaliers pour accéder à
l’hôtel…)
Afficher les photos au tableau, écrivez sous les photos de l’hôtel
aménagé : CELUI-CI/ CELLE-CI, et sous les photos de l’hôtel non
aménagé : CELUI-LÀ/ CELLE-LÀ.
Posez-leur des questions du type, je pars en voyage d’affaires avec un
collègue en fauteuil roulant, quel hôtel je choisis ?
Vous amènerez les apprenants à utiliser CELUI-CI, CELUI-LÀ et à bien
comprendre la différence d’usage. Quelle salle de bain est mieux
adaptée aux personnes à mobilité réduite ? CELLE-CI/CELLE-LÀ…
Faites alors lire l’encadré grammatical à vos apprenants et demandez-
leur de faire l’exercice 1 page 87.

Exercice 1
a. celui-là
b. celles-là
c. celles-là
d. celui-là e. celle-là
Faites remarquer aux apprenants que quand une seule forme est
employée on utilise généralement celui-là, celle-là, ceux-là, celles-là et
que quand les deux formes sont employées dans la même phrase, elles
nous servent à mettre les deux choses dont ont parle en opposition, à
les distinguer l’une de l’autre.
Les pronoms indéfinis
Vous pouvez ensuite amener vos apprenants à réfléchir et donner leur
opinion sur les phrases suivantes pour les amener à découvrir les
pronoms indéfinis.
Phrases : Tous les hôtels sont équipés pour les personnes à mobilité
réduite.
Certaines entreprises refusent d’envoyer les personnes à mobilité
réduite en voyage d’affaires. Les apprenants donneront alors leur
opinion sur ces phrases et vous pourrez ensuite lire ensemble l’encadré
grammatical sur les pronoms indéfinis page 87 et demandez à vos
apprenants de faire l’exercice 2 page 87.

Exercice 2
a. aucun
b. quelque part
c. quelque chose
d. toutes
e. quelqu’un

Micro-tâche
Faites faire à vos apprenants la micro tâche de la page 87, donnez-leur
15 minutes de préparation et demandez-leur de jouer la scène devant
la classe entière ensuite.
Phonétique
Vous pouvez préparer une liste de mots comportant les sons [i] [y] [u].
Donnez à vos étudiants des cartons de trois couleurs différentes, ou
avec écrit chaque son sur chaque carton. Demandez-leur de lever le
carton suivant le son qu’ils entendent.
Vous pouvez leur faire répéter les mots ou demander aux apprenants de
prendre votre place pour prononcer les mots à tour de rôle.

Leçon 2 (pages 88-89)


1 Un excédent de bagages

Dans un premier temps, faites observer la photo page 88, posez les
questions ci-dessous à vos apprenants pour situer la scène.
Qui sont les personnes que vous voyez ? Un agent d’escale et un
voyageur/ un client.
Où a été prise la photo ? Dans un aéroport, au comptoir
d’enregistrement de la compagnie. Qu’est en train de faire la femme ?
Mettre une étiquette sur le bagage, enregistrer le bagage du voyageur,
vérifier le poids du bagage…
Demandez aux apprenants d’imaginer toutes les situations
impromptues qui peuvent vous arriver dans un aéroport et de faire des
hypothèses sur ce qui est en train de se passer ici. Exemples de
situations impromptues :
Annulation d’un vol, retard d’un avion, grève du personnel, perte de
bagages, excédent de passage, passeport invalide, pas de visa, oubli de
son passeport, retard à l’enregistrement ou à l’embarquement…
Retenez l’hypothèse de l’excédent de bagages si elle est citée, sinon
amenez les apprenants à la citer en leur posant des questions.
Maintenant que vous avez situé la scène, voyez avec le groupe entier,
les mots et expressions de l’encadré « Les mots pour » page 88 qui
correspondent à l’activité 1. Expliquez les termes qui posent problème
et faites-leur écouter 2 fois la situation orale de l’activité 1 et
demandez-leur de répondre aux questions.

Activité 1
a. Sa valise pèse 26,7 kilos et il n’a le droit qu’à 23 kilos.
b. L’agent d’escale lui propose d’enlever le surplus pour ne pas payer 80
euros d’excédent de bagages.
c. Il décide de payer les 80 euros.
d. Il voyage pour le travail (voyage professionnel).

2 Des annonces aux passagers


Demandez aux apprenants d’observer la photo correspondant à
l’activité 2 de situer l’endroit où elle a été prise. Profitez de cette photo
pour expliquer le quai, la bordure, etc. Expliquez aux apprenants qu’ils
vont entendre quatre annonces et proposez-leur de compléter le
tableau suivant à la première écoute.

Lieu Problème/ situation Solution proposée


Se présenter à la porte
Annonce 2 passagers pas encore présents
Aéroport d’embarquement pour
1 à l’embarquement
embarquement immédiat
Annonce S’éloigner de la bordure
Gare Le train va entrer en gare
2 du quai
Annonce Incident sur la voie/ retards Rétablir la circulation au
Gare
3 occasionnés plus vite
Annonce Se présenter au guichet
Aéroport Annulation du vol
4 de la compagnie

Dans la deuxième phase d’écoute, demandez aux apprenants de


répondre aux questions de l’activité 2 page 88. Le tableau ci-dessus
devrait les aider à répondre correctement aux questions.

Activité 2
a. À la gare et à l’aéroport.
b. Porte d’embarquement numéro 26, pour un embarquement
immédiat.
c. L’entrée en gare du train en provenance de Brest et à destination de
Lille. Il est recommandé de s’éloigner de la bordure du quai.
d. Les trains entre Marseille et Paris sont en retard car il y a eu un
incident sur la voie.
e. Il s’agit du vol AP 1597 à destination de Madrid. Il est annulé et les
passagers sont invités à se présenter au guichet de la compagnie.
Veillez à ce que les mots de l’encadré « Les mots pour » soient compris
par tous les apprenants et demandez-leur de jouer la scène (activité 3
page 88) par 2. Libre à vous de leur laisser du temps pour la préparer ou
de la faire jouer sans préparation.
Vous pouvez leur rajouter une contrainte, par exemple, demander à
certains apprenants de jouer le passager fâché ou le passager
indifférent.

3 Un imprévu
Faites écouter une première fois la compréhension orale de l’activité 3
page 89 et demandez aux apprenants de situer la scène.
Posez les questions suivantes et mettez les réponses en commun :
− De quel document s’agit-il ? Un message téléphonique (message
répondeur).
− Qui appelle qui ? Hélène appelle Marc.
− Quelle est la relation entre Hélène et Marc ? Ils sont collègues de
travail.
Faites réécouter la compréhension orale et demandez aux apprenants
de répondre aux questions de l’activité 4.

Activité 4
a. Elle a raté son avion parce qu’elle a oublié de tenir compte du
décalage horaire en réglant son réveil.
b. Elle regrette d’être allée dîner avec les clients hier soir.
c. Elle va essayer de trouver une place sur un autre vol.

Grammaire
Le plus-que-parfait
L’expression du regret avec le conditionnel passé
Demandez aux apprenants de vous donner la phrase exacte utilisée par
Hélène pour exprimer le regret : Si j’avais pu, je ne serais pas allée dîner
avec nos clients.
Faites repérer les temps grammaticaux utilisés ici pour exprimer le
regret. S’ils ne sont pas capables de vous donner les noms des temps
grammaticaux, demandez-leur de vous expliquer la construction de ces
deux temps :
J’avais pu → Auxiliaire AVOIR à l’imparfait + participe passé (Plus-que-
parfait)
Je ne serais pas allée → Auxiliaire ÊTRE au conditionnel présent+
participe passé (Conditionnel passé)
Profitez-en pour faire un rappel des verbes qui utilisent l’auxiliaire être
aux temps du passé et de la formation des participes passés et pour voir
les participes passés irréguliers les plus utilisés.
Lire l’encadré grammatical sur le plus-que-parfait et l’expression du
regret et demandez à vos apprenants de faire les exercices 1 et 2 de la
page 89. Corrigez les exercices en classe entière.

Exercice 1
a. avait prévenu
b. n’avait pas voulu
c. avait averti

Exercice 2
a. j’aurais pris
b. elle serait venue
c. nous n’aurions pas pu
Pour aller plus loin dans les points grammaticaux présentés ici, vous
pouvez donner des amorces de phrases à vos apprenants et leur
demander de les terminer pour exprimer des regrets.
Exemples :
Si je n’avais pas choisi de faire ce métier…
Si j’avais commencé à apprendre le français plus jeune/ plus tôt…

4 Bagages perdus
Montrez à vos apprenants les deux photos suivantes (une valise isolée
sur un tapis d’aéroport et une femme énervée assise sur un tapis
d’aéroport et à qui il manque sa valise).
Liens :
http://accorhotels-belux.com/fr/retrouver-plus-facilement-son-bagage-
grace-e-lostbag/
http://www.dossierfamilial.com/loisirs/voyages/bagages-perdus-a-l-
aeroport-quel-faire,249
Utilisez ces deux photos en documents déclencheurs, demandez aux
apprenants d’émettre des hypothèses sur le thème que nous allons
aborder.
Posez-leur des questions pour les amener à trouver le thème :
− Qu’est ce que vous voyez ? Une valise isolée sur un tapis d’aéroport,
et une femme assise sur un tapis d’aéroport avec un chariot.
− Dans quel état d’esprit semble la femme ? Pourquoi ? Elle semble
désolée, énervée, embêtée. Sûrement parce qu’elle voulait récupérer
son bagage qui n’est pas sur le tapis.
Faites lire le document 4 page 89 « Service bagages et objets perdus »
individuellement et demandez aux apprenants de répondre aux
questions qui s’y rapportent.
Dans un deuxième temps, faites lire le document à voix haute par un
apprenant et voyez le lexique qui n’est pas compris. Profitez-en pour
voir l’encadré « Les mots pour » de la page 89. Donnez-leur des
définitions, synonymes ou contraires pour leur faire comprendre les
termes qui posent problèmes.
Une compensation financière= un dédommagement.
Le pays où on habite= le pays de résidence.
Prendre avec soi= se munir.
Un papier justifiant un achat= un reçu.
Trouver ≠ perdre.
Un accord passé= une convention.

Activité 5
a. On a 48 heures pour déclarer son bagage en ligne, ou directement à
l’aéroport avant de le quitter.
b. On gagne du temps et on effectue sa déclaration au calme.
c. Il nous faut le reçu bagage remis lors de l’enregistrement avec le
numéro composé de 2 lettres et 6 chiffres inscrit sur l’étiquette.
d. On peut être dédommagé à hauteur de 1295 euros. Il faut remplir un
formulaire de réclamation en ligne et fournir des justificatifs.
Faites jouer la scène à vos apprenants par 2 (activité 6). Vous pouvez
rendre l’exercice de production orale plus difficile en les obligeant à
utiliser des mots que vous leur attribuez auparavant. Vous pouvez aussi
leur demander de jouer un client mécontent, très énervé,
compréhensif…

Micro-tâche
Pour la micro tâche de la page 89, demandez-leur de rédiger le message
à la maison. Faites bien remarquer qu’ici c’est le nombre de caractères
et non de mots qui est mentionné.

Leçon 3 (pages 90-91)


Dans cette leçon, ce n’est plus l’organisation du voyage et les
impromptus qui sont mis en avant mais le rendez-vous, la négociation
et la rédaction d’un compte-rendu de mission qui sont abordés.

1 Un rendez-vous d’affaires
Dans un premier temps, faites observer la photo de la page 90 et posez
les questions suivantes :
− Que font les personnes ? Elles se saluent, se serrent la main, se
rencontrent pour la première fois, ont un rendez-vous…
− Où sont-elles ? Sur leur lieu de travail, dans des bureaux, dans une
salle de réunion…
− Qui sont-elles ? Des collègues de travail, des commerciaux, des
responsables de service, des fournisseurs, un responsable et une
employée…
Dans une première phase d’écoute, les apprenants répondront aux
questions suivantes pour situer la scène :
− Qui sont les deux personnes que vous entendez ? Un homme et une
femme, Monsieur Denis et Madame Derderian.
− Est-ce la première fois qu’ils se rencontrent ? Justifiez. Oui car on
entend « Enchanté, ravi de vous rencontrer ».
− Pourquoi ont-ils rendez-vous ? Madame Derderian a des produits à
présenter à Monsieur Denis.
Dans une deuxième phase d’écoute, demandez aux apprenants de
répondre aux questions de l’activité 1 puis mettez ensuite les réponses
en commun.

Activité 1
a. Monsieur Denis est un commercial, acheteur de la société Prasmis à
Québec au Canada.
b. Il est en France pour rencontrer un client, Madame Derderian.
c. Elle lui présente de nouveaux produits, une gamme de produits bio.
d. La négociation ne fait que commencer, Monsieur Denis fait part de
ses doutes sur le packaging et explique à Madame Derderian ce que son
pays requiert pour attribuer un label bio. Il lui explique aussi qu’ils n’ont
pas encore goûté, analysé et étudié la composition des produits et que
c’est donc le début d’une longue négociation avant de travailler
ensemble.
À partir de la transcription page 152, faites compléter les informations
suivantes par les apprenants en binômes.

Produit Biologiques, gâteaux secs, céréales…


Packaging Réussi, sobre, moderne, sophistiqué
Problème rencontré Emballage trop sophistiqué pour la clientèle visée
Prochaines étapes
Goûter les produits, les analyser et étudier leur
selon
composition
Monsieur Denis
Monsieur Denis va rencontrer Roxane, responsable
Personne à rencontrer qualité,
Pourquoi ? pour qu’elle lui donne toutes les informations sur les
produits, la fiche technique de chacun des produits
Chose à obtenir avant
la
négociation par La certification, le label bio au Canada
rapport
au prix

Voyez ensuite l’encadré « Les mots pour » et veillez à ce que les


apprenants comprennent tous les termes utilisés.

Grammaire
L’expression de la conséquence
Notez les deux phrases suivantes au tableau :
Les produits sont soigneusement sélectionnés, c’est pourquoi ils
devraient pouvoir répondre aux normes du pays.
Nous n’avons par encore parlé du prix, par conséquent la négociation ne
fait que commencer.
Mettez en évidence les expressions c’est pourquoi et par conséquent et
demandez à vos apprenants ce qu’ils introduisent ici.
Faites alors lire l’encadré grammatical de la page 90 et profitez-en pour
faire un rappel de l’expression de la cause (Unité 5 page 53). Demandez
à vos apprenants de faire l’exercice 1 individuellement.

Exercice 1
a. comme
b. par conséquent
c. grâce à
d. à cause de
Vous pouvez faire l’exercice 2 en groupe entier et avoir ainsi plusieurs
réponses.

Exercice 2
Suggestions de réponses :
a. J’ai annulé tous mes rendez-vous vendredi par conséquent je devrai
rencontrer les personnes la semaine prochaine.
b. Nous avons signé un nouveau contrat c’est pourquoi nous sommes
ravis d’avoir fait ce salon professionnel.
c. Les tarifs de nos concurrents sont plus bas alors nous devrons fournir
un produit de meilleure qualité.
Pour aller plus loin, vous pouvez demander à vos étudiants en binômes
de préparer un début de phrase qui entrainera une ou plusieurs
conséquences que les autres apprenants devront donner à l’oral. Vous
pouvez aussi leur donner des débuts de phrases et leur demander de
trouver les conséquences possibles.

2 Savoir négocier
Demandez aux apprenants de lire le texte individuellement. Pour
commencer, voyez avec eux le lexique de l’encadré « Les mots pour » :
donnez-leur des définitions, synonymes ou contraires et dites-leur de
retrouver les termes correspondants dans le texte.
Une fois que le lexique est compris, laissez-leur du temps pour
répondre en binômes aux questions (activité 2 page 91) et mettez
ensuite les réponses en commun en groupe entier.

Activité 2
a. Ce texte d’adresse aux commerciaux, aux vendeurs qui doivent
convaincre des clients de signer des contrats.
b. Il faut faire comme si le client avait déjà accepté, lui donner le choix
entre deux options, l’appâter avec une affaire à saisir très vite ou encore
lui récapituler tous les avantages proposés.
c. Il y a quatre techniques. (À utiliser face à la personne et non à
distance).
Pour aller plus loin, vous pouvez voir l’article de L’Express disponible
sur Internet qui vous explique en détails les objections que l’on peut
entendre et les réponses à donner ou à éviter :
http://lentreprise.lexpress.fr/marketing-vente/prospection-
commerciale/les-reponses-aux-dixobjections-les-plus-courantes-d-un-
client-qui-hesite_1517662.html
Pour mettre en pratique ces techniques et être sûr que vos apprenants
ont bien compris les différentes techniques, demandez à vos
apprenants de préparer une scène de négociation par 2, pour ensuite la
jouer. Demandez-leur d’utiliser une des quatre techniques du document
2 et des phrases ou expressions vues dans l’article de L’Express.

3 Un compte-rendu de mission
Un ou plusieurs apprenants lisent le document de l’activité 3 à voix
haute. Détaillez le lexique non compris et demandez-leur de répondre
en classe entière aux questions correspondantes au document.

Activité 3
a. Au Maroc (Casablanca, Marrakech et Rabat) du 21 au 25 mars.
b. Le salon a été un succès, il y a eu beaucoup de visiteurs, ils ont pu
faire connaître les nouveaux produits, pris des rendez-vous en vue de
nouvelles collaborations et ont pris des contacts à démarcher.
c. Oui, car la Chambre de Commerce va aider l’entreprise à consolider
son implantation au Maroc, au niveau logistique et financier.
d. Un compte-rendu de mission sert à récapituler tout ce qui a été fait
pendant la mission, détailler les conséquences des actions faites
pendant la mission, expliquer les différents objectifs qu’il y avait
pendant la mission et montrer s’ils ont été atteints ou non.
Pour travailler en classe le compte-rendu de mission, vous pouvez
donner différentes parties d’un compte-rendu rédigé de mission dans le
désordre et demander aux apprenants en binôme de le remettre dans
l’ordre.

Micro-tâche
Demandez ensuite aux apprenants de faire la micro-tâche à l’oral par
deux, dites-leur de préparer la conversation et ensuite de la jouer
devant le groupe entier. Chaque binôme rédigera ensuite le compte-
rendu de mission de la scène qu’il a jouée. Il fera ce travail de
production écrite à la maison.

Civilisation (pages 92-93)


Des espaces de travail dans les stations-service

Commencer par faire faire à vos apprenants des hypothèses en leur


demandant dans quels endroits peuvent travailler les personnes en
voyages d’affaires.
Suggestions possibles : dans le train, dans l’avion, dans un taxi, dans les
bureaux de l’entreprise où ils se rendent…
Faites-leur ensuite découvrir le titre de l’article extrait du journal du net
et demandez-leur s’ils ont déjà vu des stations-service avec des espaces
de travail.
Faites lire l’article par un ou plusieurs apprenants à voix haute et
expliquez le lexique qui pose problème.
Concilier= ajuster/ accommoder…
Une aire d’autoroute = un espace situé en bordure d’autoroute qui
permet de faire une pause, se reposer…
Tirer sur papier= imprimer.
Le B.A.- Ba = tous les éléments essentiels.
Répondez ensuite aux questions en groupe entier.
1. Des espaces de travail avec fax, imprimante, connexion Internet.
2. Vous pouvez demander aux apprenants par petits groupes de faire
deux colonnes et de réfléchir aux avantages et inconvénients de ces
espaces de travail dans les stations service. Ensuite demandez-leur de
donner leur avis sur cette idée.

Le low cost : de plus en plus courant dans les voyages


d’affaires

Écrivez le titre de l’article au tableau Le low cost : de plus en plus courant


dans les voyages d’affaires et demandez à vos apprenants ce qu’ils
comprennent ici, s’ils ont déjà entendu parler du low cost et pourquoi.
Suite aux explications de vos apprenants, faites-leur lire le texte et
demandez-leur de répondre aux questions qui s’y rapportent. Expliquez
le lexique qui n’est pas compris s’il y en a :
Avoir recours à = faire appel à.
La vedette= la star.
Questions :
1. Une compagnie aérienne à bas coût.
2. Surtout pour les liaisons européennes.
Vous pouvez ensuite poser des questions à vos apprenants sur leurs
expériences de voyages professionnels ou non et leur demander s’ils
ont déjà voyagé avec des compagnies low cost. Vous pouvez aussi leur
demander quelles différences existent entre les compagnies low cost et
les autres.

Compagnie low cost Compagnie « normale »


Billet moins cher Billet plus cher
Vous devez payer pour un bagage en Un bagage compris dans le tarif
soute Un repas ou une collation offerte
Vous devez payer pour avoir un L’accès à la presse avant de monter dans
repas ou une boisson l’avion
La ponctualité est rarement de mise Moins de chance d’avoir un retard ou une
annulation d’avion

Ponctualité, repas, attitudes… des conseils pour vos


voyages d’affaires
Faites lire le document Ponctualité, repas, attitudes… des conseils pour
vos voyages d’affaires et demandez à vos apprenants de vous dire quel
est le thème du document (Les plateaux repas au travail). Dégagez les
avantages des plateaux repas cités ici.
Question :
1. Cela permet de continuer à travailler efficacement avec l’ensemble
des documents et des moyens techniques et évite de perdre du temps
en déplacements.
Pour aller plus loin, vous pouvez demander à vos apprenants de vous
parler de ce qui concerne les voyages d’affaires, des habitudes, des
usages et coutumes des différents pays d’où ils viennent ou des
différents pays où ils ont déjà voyagé (par exemple, de vous parler de la
ponctualité, de l’usage du Tu ou du Vous, de la façon de saluer les
personnes, des choses à éviter absolument…).
Pour les deux derniers documents, faites lire les documents par des
binômes, certains liront le document Pourquoi les salariés se déplacent ?,
d’autres le document Un salon pour les voyages d’affaires. Demandez
aux binômes de répondre aux questions qui correspondent aux
documents et d’être capables d’expliquer ensuite aux groupes le thème
de leur document et ce qu’on y apprend. L’exercice ne consiste pas à
mémoriser des phrases toutes faites ou à lire le document mais à être
capables d’expliquer avec des mots simples les idées principales de
chaque document.
Questions sur le document Pourquoi les salariés se déplacent ?
1. Les réunions de travail ou les visites clients.
2. C’est dans le secteur de l’industrie qu’on voyage le plus et dans
l’administration le moins. Questions sur le document Un salon pour les
voyages d’affaires :
1. Aux chargés de voyages des entreprises.
2. Proposer des solutions logistiques et financières pour l’organisation
de voyages d’affaires.

Entraînement aux examens (pages 94-95)


1 Compréhension de l’oral

Exercice 1
a. modifier une réservation
b. HRX 1691
c. mailto:smartinot@hotmail.fr
d. 6 nuits
e. du 16 au 22 novembre
f. Vrai/ Faux/ Vrai/ Faux

Exercice 2
a. À l’aéroport
b. De Toulouse
c. Sa valise n’est pas arrivée.
d. Son étiquette
e. Demain
f. À 7h52

3 Production écrite
Exemple de production écrite :
Pascal,
Veuillez trouver ici un résumé de ma mission en Suisse la semaine
dernière.
Je suis parti en Suisse du 13 au 18 février pour différentes raisons. J’ai
eu l’occasion de me rendre à Genève, Lausanne et Neuchâtel.
J’ai tout d’abord rencontré l’équipe commerciale à Genève qui m’a
présenté la campagne publicitaire lancée par l’équipe responsable du
marketing. J’au pu aussi rencontrer Madame Texier, la remplaçante de
Laure Ferlandin qui est en congé maternité. Elle en a profité pour me
présenter les ventes pour toute la zone et m’expliquer comment ils ont
fait pour les augmenter autant dernièrement.
À Lausanne, je suis allé visiter deux entreprises avec qui nous
travaillons (Daventas et Klaxima) et nous avons fixé un nouveau rendez-
vous vidéo-conférence pour qu’ils puissent nous parler des
améliorations qu’ils aimeraient apporter à nos collaborations.
Je suis enfin allé à Neuchâtel où j’avais rendez-vous avec Monsieur
Marquez, le directeur de la société Trédao, que j’avais rencontré sur le
salon de Lille. Il viendra nous rendre visite dans nos bureaux, notre
collaboration est en bonne voie.
Pour finir, j’ai passé la journée avec Tristan Forest, le responsable
qualité qui m’a présenté son équipe et les résultats et améliorations
apportées sur le nouveau processus de suivi qualité. Vous trouverez en
pièce jointe mon compte rendu de mission.
Cordialement,
Guillaume

4 Compréhension des écrits


Hôtel 1 Hôtel Hôtel 3
2
oui non oui non oui non
Le confort X X X
L’accès wifi X X X
Le temps de trajet entre l’hôtel et le parc des
X X X
expositions
La navette X X X
Le parking X X X
Les transports publics à proximité X X X
La situation de l’hôtel X X X

L’hôtel choisi est l’hôtel numéro 3 car c’est celui qui remplit le plus de
critères.

Tâche (page 96)


Négocier avec un client lors d’un voyage d’affaires
La tâche ici reprend seulement une partie de l’unité 7 car nous allons
demander à l’apprenant de se centrer davantage sur la négociation que
sur l’organisation du voyage (l’organisation de déplacement ayant déjà
été abordée dans Quartier d’affaires 1, tâche 7).
L’exploitation de la tâche se fera en 6 étapes, organisées afin de rendre
le travail cohérent.
Des conseils sont donnés en plus à l’apprenant afin qu’il ne mette pas
de côté l’aspect culturel, important dans la négociation. Demandez aux
apprenants de bien suivre les étapes une par une, chronologiquement
afin de préparer une bonne négociation.
Dans la première étape, vous pouvez orienter vos apprenants en les
guidant sur le choix de leur produit. Expliquez-leur qu’ils doivent bien
connaître ce produit, savoir en faire une description détaillée, peut-être
peuvent-ils s’appuyer sur leur entreprise, les produits ou services qu’ils
y vendent si ce sont des professionnels.
L’étape 5 est très complète et vous pouvez aider vos apprenants et leur
suggérer de faire des recherches sur Internet pour trouver toutes les
informations nécessaires (frais de douane, de transport, délais…). C’est
toujours plus facile de se baser sur des entreprises réelles afin d’éviter
de donner des informations peu crédibles.
Dites-leur d’anticiper les questions piège et de préparer les réponses à
celles-ci si elles venaient à être posées lors de la négociation.
Pour l’étape 6, vous pouvez demander à vos apprenants de rédiger le
mail à la maison et de bien préparer leur négociation pour être capable
de la jouer en classe avec un autre apprenant.
8
UNITÉ Incollable sur les réglementations

Présentation et objectif de l’unité


Cette unité aborde les réglementations en général avec des exemples
de réglementations particulières très importantes aujourd’hui et qu’il
faut absolument connaître et maîtriser.
En effet, nous avons choisi dans la leçon 1, d’aborder le sujet des
marchés publics et de l’appel d’offres, thèmes indissociables l’un de
l’autre. Dans la leçon 2, il s’agit de mettre en avant le travail du
dimanche et la RSE. Enfin, dans la leçon 3, l’ouverture des données, les
droits par rapport aux données et les associations de consommateurs
sont abordés pour, comme le titre de l’unité l’indique, être incollable sur
les réglementations.
Les pages « Civilisation », elles, aborderont le fichier client, le phishing,
un prix remis aux femmes entrepreneures qui s’illustrent en matière de
RSE et enfin un article sur l’insertion des salariés chez Té-Le, un traiteur
éthique.

PRÉSENTATION DES CONTENUS


Je lance et je réponds à un appel d’offres, je respecte une
procédure, je m’intéresse à la législation sur le travail du dimanche,
je découvre la RSE, je m’intéresse à la protection des données
personnelles, je comprends le rôle des associations de
consommateurs, je découvre l’open data.
J’ai besoin des éléments grammaticaux suivants :
Les pronoms relatifs simples
Les pronoms relatifs composés
Pour que + subjonctif présent
Les doubles pronoms
J’ai aussi besoin des outils lexicaux suivants :
L’appel d’offres
La RSE
Les associations des consommateurs

La page Contrat d’apprentissage (page 97)


Faites observer la photo de la page 97 et demandez aux apprenants de
faire des hypothèses sur la relation entre la photo et le titre de l’unité.
Demandez aux apprenants dans un premier temps de vous décrire ce
qu’ils voient sur la photo et ensuite de vous expliquer à quoi ça leur fait
penser.
Photo : Des mécanismes, des roues avec des crans qui s’emboîtent les
uns dans les autres. À quoi ça peut faire penser ? Aux mécanismes des
montres.
La relation entre l’unité et la photo : Ce qu’on peut déduire ici c’est que
les réglementations doivent être connues et respectées et que le
fonctionnement du mécanisme dépend du respect des réglementations,
un mécanisme bien huilé qu’il faut respecter pour le bon
fonctionnement des choses.

Leçon 1 (pages 98-99)


Tout d’abord, nous allons introduire le thème de cette leçon, l’appel
d’offres et les marchés publics. Il est donc important de commencer par
demander aux apprenants à quoi ils associent ces 2 termes. Écrivez
donc au tableau Appel d’offres et Marché public et faites une liste des
mots qu’ils associent à ces 2 termes. Demandez-leur aussi de vous
expliquer s’ils savent ce que c’est et en quoi cela consiste.
Marché public : contrat passé entre deux entités, l’une d’entre elles
étant une collectivité publique (administration, collectivité
territoriale…).
Appel d’offres : procédure qui permet à une entité publique de choisir
entre plusieurs fournisseurs et de mettre en concurrence ses
fournisseurs afin de réaliser l’achat d’un produit, d’un service ou d’une
prestation.

1 Les marchés publics


Une fois le brainstorming réalisé et l’explication des termes faite, faites
écouter une première fois l’enregistrement de l’activité 1 de la page 98.
Dans un premier temps, demandez aux apprenants de noter toutes les
questions que pose l’homme à la femme sur les marchés publics.
Questions :
− Qu’est-ce qu’un marché public ?
− Quelle est la particularité des marchés publics ?
− Quels sont les principes sur lesquels reposent les marchés publics ?
− Pouvez-vous m’expliquer ces trois principes ?
Dans un deuxième temps, faites écouter à nouveau la conversation et
demandez aux apprenants de répondre aux questions du livre.

Activité 1
a. Les acteurs sont l’État, les collectivités territoriales, les
établissements publics locaux, des opérateurs économiques publics ou
privés.
b. Car c’est grâce aux marchés publics que les PME réalisent une grande
partie de leur chiffre d’affaires.
c. Il garantit la concurrence, l’encadrement des prises de décisions,
l’égalité de traitement de tous les candidats qui ont répondu aux appels
d’offres, il évite la corruption.
d. Le principe de transparence permet de choisir la meilleure offre d’un
point de vue économique afin d’utiliser au mieux l’argent des
contribuables.
Le libre accès assure la concurrence et évite la corruption ou la
discrimination. Expliquez les mots de l’encadré « Les mots pour ». Vous
pouvez choisir de donner des définitions à vos apprenants et leur
demander de retrouver le mot qui apparaît dans l’encadré qui
correspond à la définition donnée.
Pour aller plus loin, vous pouvez demander aux apprenants de vous
expliquer la notion de corruption, de vous donner des exemples précis
et leur demander de rechercher des exemples concrets. (cf. : le cas
d’Alsthom/Siemens)
http://www.lesechos.fr/27/03/2014/lesechos.fr/0203404145518_alstom-
mis-sous-pressionpar-une-enquete-anti-corruption-aux-etats-unis.htm
http://www.marianne.net/Corruption-blanchiment-d-argent-Ce-que-
personne-ne-dit-surAlstom_a238636.html

2 Je lance un appel d’offres


Demandez aux apprenants de quel document il s’agit (un règlement de
consultation d’appel d’offres). Mettez vos apprenants en binôme et
demandez-leur de lire le document et de répondre aux questions qui s’y
rapportent.
Avant de mettre en commun les réponses de vos apprenants, expliquez
les mots de l’encadré « Les mots pour ». Donnez-leur les définitions des
mots et demandez-leur d’associer chaque définition au mot qui
correspond.
− Un délai d’exécution : un temps accordé pour réaliser quelque chose.
− Une notification : un document destiné à informer.
− Une procédure : une marche à suivre.
− La mise en concurrence : procédure par laquelle le choix est fait entre
plusieurs candidats après des négociations afin de choisir celui qui
remporte le marché.
− Allégé(e) : atténué, réduit.
− Un jugement : évaluation, appréciation.
− La pertinence : le bien fondé.
− Attester : certifier, affirmer que quelque chose est exact.
− Une obligation fiscale : un impôt à payer.
− Lu et approuvé : mention certifiant que la personne qui signe a pris
connaissance du document et atteste celui-ci.
− Un pli cacheté : une lettre/ enveloppe scellée, fermée.
Mettez ensuite en commun les réponses à l’activité 2 de la page 98.

Activité 2
a. C’est la mairie de Brive qui lance cet appel d’offres. Elle recherche
une entreprise qui vend et effectue la maintenance de copieurs
multifonctions pour 4 mois.
b. Les critères sont la pertinence de la proposition technique, le modèle
des copieurs et le prix.
c. Les candidats doivent fournir l’ensemble des certificats attestant
leurs obligations fiscales et sociales avant le 19 novembre à midi.
d. Il doit transmettre son offre sous pli cacheté.

3 L’autopartage de voiture
Pour introduire le thème suivant, vous pouvez demander à vos
apprenants s’ils connaissent le concept de vélib ou d’autolib à Paris. Si
ce n’est pas le cas, demandez-leur de faire des recherches ou amenez-
les à trouver en quoi consistent ces concepts.
http://www.velib.paris/https://www.autolib.eu/subscribepro/
Dans un premier temps, demandez aux apprenants de lire
individuellement les trois fiches de la page 99, et de répondre aux
questions qui s’y rapportent.
En classe entière, demandez aux apprenants en quoi consiste l’appel
d’offres lancé par la ville de Bruxelles. Mettez en commun, les réponses
de l’activité 3 page 98 après avoir expliqué le lexique qui pose
problème et l’encadré « Les mots pour » de la page 99.

Activité 3
a. Il est difficile de voir quelle entreprise propose les abonnements les
plus intéressants car les conditions sont différentes et cela dépendra
donc de l’usage que fait la personne de la voiture. Pour une personne
qui utilise beaucoup la voiture, la société Aviota est plus intéressante
car elle propose un tarif de 350 euros par an et de payer seulement si
vous utilisez la voiture plus d’une heure. Pour une personne qui utilise
peu la voiture, un abonnement de 120 euros par an et un paiement de 4
euros de la demi-heure est plus intéressant (Groupe Fracolis).
b. L’autonomie de 250 km, l’abonnement journalier et pour les
entreprises, le nombre de voitures prévues, le nombre de stations
prévues, l’investissement de 60 millions d’euros et la création de 800
emplois.
c. Parce que l’investissement est moins important que celui du groupe
Fracolis, que la société veut mettre seulement 1500 voitures à
disposition au départ, que le nombre de stations prévues est moins
important que celui du groupe Fracolis et que le prix de l’abonnement
annuel est important.
d. Ici, on admettra les 3 groupes à partir du moment où la justification
est logique. (selon le critère choisi : prix de l’abonnement, nombre de
créations d’emplois, investissement, nombre de véhicules prévus…)
En classe entière, faites jouez les activités 4 et 5 de la page 99 par les
apprenants. Vous pouvez laisser un temps de préparation après avoir
déterminé les rôles de chacun des apprenants, certains joueront les
représentants de l’agglomération, d’autres les représentants des
sociétés…

Grammaire
Les pronoms relatifs simples (rappel)
Écrivez au tableau des phrases telles que :
Le groupe Fracolis est celui qui remporte l’appel d’offres car c’est le
groupe qui propose l’offre la plus intéressante.
Le groupe Fracolis est le groupe que l’agglomération de Bruxelles a
retenu.
Demandez aux apprenants de vous expliquer ce que sont ici les mots
QUI et QUE et de vous faire un rappel de la règle grammaticale des
pronoms relatifs simples. (Voir encadré grammaire de la page 99).
Lisez alors en groupe entier l’encadré sur les pronoms relatifs composés
et demandez-leur de faire les exercices 1 et 2 de la page 99 en
binômes. Mettez en commun les réponses pour vérifier qu’ils ont
compris l’usage des pronoms relatifs simples et composés.

Exercice 1
a. L’offre à laquelle vous avez répondu est soumise à des règles strictes.
b. Les principes sur lesquels repose l’appel d’offres permettent une
bonne transparence.
c. Les négociations auxquelles ils ont participé ont été fructueuses.

Exercice 2
a. Paris est la ville où est né Autolib.
b. Bolloré est le groupe à qui appartient le service Autolib.
c. La ville près de laquelle elle travaille est grande.

Micro-tâche
Faites faire ensuite la micro tâche à vos apprenants en petits groupes.
Une fois que chaque groupe a créé sa fiche, pour aller plus loin, vous
pouvez rassembler les informations importantes de chaque groupe et
comparer les différentes propositions. Vous pouvez introduire un débat
pour retenir les informations les plus pertinentes et celles qui ne le
sont pas (nombre de TBI achetés, nombre de tablettes, prix, coût de la
maintenance, service de formation pour l’utilisation des tableaux ou
tablettes, logiciels fournis, durée de la garantie…).

Leçon 2 (pages 100-101)


1 Le travail du dimanche

Dans cette leçon, les thèmes du travail du dimanche et de la RSE sont


abordés, et pour introduire le travail du dimanche, vous pouvez
commencer par demander aux apprenants de faire une liste des droits
des travailleurs en France, de réunir tout ce qu’ils savent sur les
conditions de travail en France (le nombre d’heures travaillées, les
congés payés, le salaire minimum…).
Écrivez ensuite au tableau le titre du document 1 page 100 (le travail du
dimanche) et demandez aux apprenants ce qu’ils savent sur le travail du
dimanche en France. Est-ce que les magasins sont ouverts le dimanche ?
Quels sont les horaires d’ouverture le dimanche ?
Les employés sont-ils payés plus le dimanche ? Est-ce que le travail du
dimanche est obligatoire ou les employés sont-ils volontaires ?
Vous pouvez suivant les nationalités de vos apprenants comparer les
conditions de travail, leur demander si les magasins sont ouverts dans
leur pays le dimanche. Ont-ils déjà travaillé le dimanche ?
Pour commencer, demandez aux apprenants s’ils connaissent la source
de l’article « Les magasins de bricolage condamnés à rester fermés le
dimanche ».
Métro : C’est un journal quotidien gratuit édité en France.
Faites lire à haute voix par un ou plusieurs apprenants le document 1
page 100, expliquez les mots et expressions qui posent problème,
voyez l’encadré « Les mots pour » de la page 100. Pour vérifier que les
mots sont compris, demandez à vos apprenants en binômes de
réutiliser dans une phrase, un ou deux mots que vous leur attribuez.
Laissez-leur ensuite 10 minutes, toujours en binômes pour répondre
aux questions de l’activité 1.

Activité 1
a. Les magasins de bricolage devront désormais rester fermés le
dimanche.
b. Une astreinte provisoire de 120000 euros par magasin et par
dimanche.
c. 15 enseignes de Seine Saint Denis sont concernées.
d. Bricorama a fait appel à la justice car il estimait qu’il encourait un
dommage imminent constitué par la perte de chiffre d’affaires et de
clientèle au profit de ses concurrents.
Le thème abordé ici est l’occasion pour vos apprenants de s’exprimer à
ce sujet.
Demandez-leur de vous dire s’ils sont pour ou contre et de justifier leur
choix.
À partir des réponses de vos apprenants, faites deux colonnes au
tableau et noter les arguments POUR (avantages) et les arguments
CONTRE (inconvénients).

Avantages Inconvénients
Rémunération plus importante pour Pour la vie de famille, c’est compliqué de
les employés. faire des
L’occasion pour les personnes moins choses en famille si une personne
disponibles travaille le dimanche.
dans la semaine de faire les …
magasins le dimanche.
Ambiance plus détendue le
dimanche.

2 Témoignages
Faites observer la photo page 100 et demandez aux apprenants s’ils ont
une idée du type de document sonore que l’on va entendre. Expliquez-
leur le terme de micro-trottoir s’ils ne le connaissent pas.
Un micro-trottoir : un journaliste/ reporter pose des questions à des
gens dans la rue pour leur demander leur opinion sur un sujet, un
thème.
Faites écouter une première fois le document de compréhension orale
et mettez en commun les réponses aux questions suivantes :
− Combien de personnes répondent à la question ?
− Quelle est la question qui leur est posée ? Que pensez-vous du travail
dominical ?
Faites écouter une deuxième fois le document et demandez aux
apprenants de répondre aux questions de l’activité 2 page 100.

Activité 2
a. Pour : Valérie/Michel/Samy/Narumi
Contre : Edmond
b. Les clients sont détendus, décontractés.
Les vendeurs aussi sont plus décontractés, plus disponibles.
c. Samy travaille le dimanche car il gagne plus, et il aime le contact avec
les clients qui sont plus détendus le dimanche. Narumi, elle, travaille
pour payer ses études. Travailler le dimanche l’aide à payer le loyer, lui
permet d’acheter des livres et de faire quelques sorties.
d. Avantages : clients et vendeurs plus détendus, les clients qui
travaillent la semaine peuvent faire les magasins le dimanche, magasins
plus calmes, il y a moins de monde, les conseillers sont plus
disponibles, l’ambiance plus décontractée, la rémunération plus
importante, travail du dimanche sur la base du volontariat.
Inconvénients : Pas de possibilité de se reposer en famille.

Grammaire
Pour que + subjonctif présent
Pour introduire le point de grammaire de la plage 100, demandez aux
apprenants de prendre la transcription de la compréhension écrite page
153 et des compléter les phrases que vous noterez au tableau :
Edmond ne croit pas que les employés… (soient volontaires.)
Michel est pour que chacun… (fasse comme il veut.)
Ici, nous introduisons donc le subjonctif présent après POUR QUE. C’est
l’occasion de faire un rappel de la construction du subjonctif présent
(voir encadré grammatical page 100). Pour aller plus loin, rien ne vous
empêche de faire une révision des verbes irréguliers au subjonctif
présent.
Faites faire l’exercice 1 page 100 et corrigez-le en classe entière.

Exercice 1
a. aient
b. ne puissent pas
c. ailles
Pour aller plus loin, vous pouvez donner une amorce de phrase à vos
apprenants et leur demander de compléter cette phrase par un verbe au
subjonctif.
Exemple : On ouvre les magasins le dimanche pour que les gens…
Réponses possibles : y aillent en famille/ puissent faire des achats le
week-end/ n’aient pas à faire les magasins le soir après leur journée de
travail…
Faites jouer ensuite l’activité 3 par vos apprenants (par deux comme
indiqué dans la consigne ou sous forme de débat en classe entière).
Pour équilibrer les opinions, vous pouvez leur faire piocher un carton
POUR ou CONTRE au préalable et leur expliquer qu’ils doivent se fier à
ce qui est écrit sur le carton même si ce n’est pas leur opinion.
Vous pouvez, Pour aller plus loin et compliquer un peu le débat, noter
sur les cartons des mots que les apprenants devront utiliser dans la
conversation ou leur demander d’utiliser pour que + subjonctif dans au
moins une phrase chacun.

3 Comprendre la RSE
Commencez par écrire les lettres RSE au tableau et demandez à vos
apprenants de vous expliquer ce que c’est et à quoi correspondent les
trois lettres.
RSE : Responsabilité Sociétale des Entreprises.
C’est un concept qui consiste à intégrer des préoccupations sociales,
environnementales et économiques dans les activités des entreprises.
Dans un deuxième temps, montrer le schéma de la page 101 à vos
apprenants et expliquez en classe entière les termes qui ressortent du
schéma (social, vivable, durable, équitable, environnement, économie,
viable).
Ensuite, lisez le texte de la page 101 en classe entière et expliquez le
lexique méconnu ou incompris (voir encadré « Les mots pour » page
101).
Laissez environ 10 minutes à vos apprenants en binômes pour répondre
aux questions de l’activité 4 page 101.

Activité 4
a. Le RSE : Responsabilité des entreprises vis-à-vis des effets qu’elles
exercent sur la société. Elle peut être considérée comme la contribution
des entreprises vis-à-vis du développement durable.
b. Les acteurs : salariés, actionnaires, clients, fournisseurs, riverains de
l’entreprise, partenaires publics ou privés.
c. La RSE permet une vision globale de la performance de l’entreprise,
au-delà de la seule performance financière. Cette vision est source de
compétitivité.
Au niveau environnemental, elle permet de prendre en compte le
changement climatique et les ressources environnementales, et fait en
sorte que les entreprises arrivent à travailler dans un environnement
durable, vivable et viable.
Au niveau économique, ce sont les côtés équitable, durable et viable qui
sont mis en valeur. Au niveau social, on met en valeur les côtés vivable,
équitable et durable.
Pour aller plus loin, demandez à vos apprenants s’ils connaissent de
grandes entreprises qui ont mis en place des projets pour favoriser le
développement durable.
Ils pourront vous citer l’exemple des magasins E.Leclerc, qui ont eu
l’initiative de mettre en place le sac plastique réutilisable et
échangeable à vie. Initiative instaurée ensuite dans tous les magasins
de grande distribution.
http://www.mouvement-leclerc.com/page/etre-pionnier-dans-le-
developpement-durable

4 Quand les PME se mobilisent


Vous venez de parler des initiatives mises en place par la grande
distribution, maintenant voyons ce que les PME mettent en place pour
favoriser la RSE.
Dans un premier temps, les apprenants regardent et lisent les 3 petits
encadrés et vous présentent en groupe entier, les 3 entreprises EDENA,
CLEAN BIO SYSTEM, L’ENVOL.
Faites ensuite écouter une première fois l’enregistrement de
compréhension orale page 101, et demandez aux apprenants de vous
dire le thème abordé ici (la RSE), qui sont les personnes que vous
entendez (Erica Blanc, Directeur développement, Henri Drogue,
Directeur Général Adjoint, Franck Lévêque, PDG.).
Faites un tableau pour que les apprenants puissent le remplir lors de la
deuxième écoute.

CLEAN BIO
EDENA SYSTEM L’ENVOL

Nom de
Erica Blanc Henri Drogue Franck Lévêque
l’intervenant
Fonction de Directeur Directeur
PDG
l’intervenant développement Général Adjoint
Activité Production et Service et
Hygiène et
embouteillages de ingénierie
sécurité
boissons chimique
Effectif 120 personnes 200 personnes 200 personnes
Objectif de
Santé, environnement Santé, hygiène, Social, formation
développement
(recyclage) environnement des salariés
durable
Actions mises en Sodas moins sucrés, Mise en place d
place campagne de ‘une
Programmes de
sensibilisation fontaine de
formation et
auprès des enfants, dégraissage
d’alphabétisation
récupération des biologique sans
bonbonnes vides. solvant
Conséquences Partenariats avec
des
Fidélisation et
Développement de distributeurs…
développement
l’activité, recrutement Soutien financier
des
de salariés (les LIFE
compétences du
effectifs ont doublé) de la
personnel
commission
Européenne.

Avant la mise en commun des apprenants, demandez-leur de lire la


transcription page 153 afin de compléter les informations qu’il leur
manque.
Voyez les mots de l’encadré « Les mots pour » page 101 pour vérifier
que tout le lexique est compris. Pour vérifier que le lexique est compris,
donnez-leur des synonymes ou définitions et demandez-leur de
retrouver le terme de l’encadré qui correspond.
− La mise en bouteille = l’embouteillage.
− Se lancer dans quelque chose = entreprendre une démarche.
− Sorte de grosse bouteille = une bonbonne.
− Action d’enlever la graisse = le dégraissage.
− Des perspectives d’avenir = des débouchés.
− Se distinguer = se démarquer.
− Un produit chimique = un solvant.
− Faire des liens avec d’autres entreprises = nouer des partenariats.
− Qui ne communique pas avec l’extérieur = en circuit fermé.
− Un programme qui aide les personnes à apprendre à lire et à écrire =
un programme d’alphabétisation.

Micro-tâche
Pour terminer cette leçon, demandez à vos apprenants en petits
groupes de réaliser la micro-tâche de la page 101.
Pour aller plus loin, vous pouvez demander à vos apprenants de faire
des recherches sur les grandes entreprises françaises et leur façon de
mettre à profit la RSE, au niveau social, environnemental et
économique.

Leçon 3 (pages 102-103)


Dans cette leçon, nous allons nous intéresser à la CNIL, aux associations
de consommateurs, aux données informatiques et aux fichiers de
clients.
Le document 1 de la page 102 nous parle de la CNIL et pour introduire
le sujet, amenez vos apprenants à vous parler d’Internet, des données
personnelles et des dangers auxquels nous pouvons être confrontés
(privacité, accès de nos informations personnelles à n’importe qui…)
Demandez dans un premier temps à vos apprenants s’ils connaissent la
signification des lettres CNIL (Commission Nationale de l’Informatique
et des Libertés en France) et s’ils sont capables de vous expliquer à quoi
sert cette commission selon eux.
Vous pouvez leur demander de naviguer sur le site de la CNIL :
http://www.cnil.fr/ afin de découvrir les différentes missions qu’elle a,
ce qu’elle fait, qui elle protège…
1 L’Europe s’oppose à Google

Pour commencer, montrez cette capture d’écran et le texte ci-dessous à


vos apprenants et demandez-leur s’ils peuvent vous expliquer pourquoi
Google a dû afficher ce texte sur sa page en février 2014.
Source : http://forum.macbidouille.com/index.php?
s=78e7a9a4748f9c6a33916a4b3e5217c1&showtopic=378582&st=0&=3838591&

Faire ensuite lire le texte page 102 sur la CNIL et demandez à vos
apprenants de répondre aux questions de l’activité 1 qui correspond au
texte.

Activité 1
a. Pour refus de mise en conformité de la politique de confidentialité
des données sur Internet.
b. Google doit publier un communiqué relatif à cette décision sur la
page d’accueil de google.fr sous huit jours à compter de la notification
de cette décision pendant 48 heures.
c. Google a décidé en 2012 de fusionner les différentes règles de
confidentialité applicables à une soixantaine de ses services.
d. 6 autorités européennes ont engagé des procédures répressives.
e. La CNIL avait demandé à Google de faire état de la finalité des
données personnelles qu’il collecte lorsqu’un internaute utilise ses
services ou surfe sur son moteur de recherche, et de définir une durée
de conservation des données.
Faites lire le texte à haute voix et expliquez les termes non compris
(voir encadré « Les mots pour » page 102).
Pour aller plus loin, il est intéressant de voir ce que les apprenants
peuvent trouver sur eux mêmes sur Internet. Demandez-leur de faire
des recherches sur les personnes du groupe, sur ce qui apparaît sur eux
sur Internet. Lancer alors un débat sur les données personnelles. Sont-
ils conscients des lois qui les protègent ? Ont-ils déjà fait appel à la
CNIL ? Que pensent-ils de cette commission ?

2 Les associations de consommateurs


Maintenant, ce sont les associations de consommateurs qui sont mises
en avant.
Demandez aux apprenants de vous expliquer à quoi sert une association
de consommateurs, quel est son rôle ?
Une association de consommateurs est une association au service du
consommateur pour l’informer, le conseiller, le défendre.
Dans un premier temps, vous pouvez voir les combats que UFC Que
Choisir a menés pour défendre les consommateurs sur le site Internet,
et demandez aux apprenants d’expliquer en classe entière, les actions
qui ont été faites.

Rétrospective : Nos combats sont avant tout les vôtres !


1970 – La pollution des plages
1976 – Dix colorants interdits dans l’alimentation
1980 – Appel au boycott du veau aux hormones
1986 – Halte aux chèques payants
1989 – Les lessives sans phosphates
1990 – La pollution cachée, trop de nitrates dans l’eau du robinet
1991 – Vache folle : déjà l’UFC-QC recommande de ne plus manger
d’abats
1997 – L’étiquetage de la viande bovine
1998 – Le scandale des factures d’eau
1999 – Les dangers de l’aluminium
2001 – Le sel caché dans les aliments
2002 – Téléphone portable : la facturation à la seconde
2003 – Trop de sucre dans votre alimentation
2004 – Parfums d’intérieur dangereux pour notre santé
2006 – La grande arnaque des produits allégés
2008 – Obésité infantile : protégeons nos enfants
2010 – Tarifs bancaires, les banques abusent
2011 – Déchets ménagers : un financement absurde
2012 – Pharmacies : prix et conseils, le grand bazar !
Faites lire individuellement le document UFC Que Choisir et demandez
aux apprenants de répondre aux questions qui s’y rapportent.

Activité 2
a. Ce site s’adresse aux consommateurs.
b. Ils peuvent s’exprimer sur les forums, apporter un témoignage et
participer aux débats avec d’autres consommateurs.
c. Les enquêtes de terrain servent à alerter les consommateurs sur les
prix et les pratiques des professionnels.
d. Le service juridique est là pour faire sanctionner des pratiques
irrégulières et faire évoluer la jurisprudence.
e. Le lobby intervient auprès des parlementaires nationaux et
européens ou des instances de régulation pour faire avancer les droits
des consommateurs.
Voyez le lexique de l’encadré « Les mots pour » après la mise en
commun des réponses de l’activité 2.
Demandez à vos apprenants en binômes de créer des phrases avec des
mots de l’encadré pour vérifier que le lexique est compris.
Faites ensuite jouer la scène de l’activité 3 par les apprenants (par
deux) devant le groupe entier. Pour les guider, vous pouvez leur donner
des idées de cas pour lesquels on fait appel à une association de
consommateurs.
Exemples : Votre opérateur téléphonique n’a pas pris en compte votre
demande de résiliation de ligne téléphonique.
Vous avez acheté un jouet pour un enfant et celui-ci n’est pas adapté à
l’âge minimum mentionné (pièces trop petites qu’il peut mettre dans la
bouche).
Pour aller plus loin, demandez à vos apprenants s’ils ont déjà fait appel
à une association de consommateurs, si oui, demandez-leur de
présenter leur expérience au groupe entier, sinon demandez-leur de
trouver un cas précis pour lequel ils auraient pu faire appel à une
association et pourquoi ils ne l’ont pas fait.

3 L’open data appliqué au transport ferroviaire


Dans un premier temps, montrez la photo aux apprenants et demandez-
leur de faire des hypothèses sur les personnes, le lieu où ils se rendent,
la ville où ils sont, le transport utilisé. Ce sont deux personnes qui sont
dans un train (ici RER), on peut imaginer (grâce à leur tenue
vestimentaire) qu’ils se rendent sur leur lieu de travail ou à un rendez-
vous professionnel, ils sont à Paris ou en banlieue parisienne.
Demandez ensuite aux apprenants de vous expliquer ce qu’est le RER
(Réseau Express Régional). Ce sont des lignes de trains qui desservent
des villes aux banlieues.
Vous pouvez aller plus loin en expliquant en classe entière les
différences entre le métro et le RER, et vérifier qu’ils ont bien compris
la différence en prenant le cas des transports ferroviaires dans le pays
où vous enseignez si la comparaison a lieu d’être faite. Demandez aussi
aux apprenants de vous expliquer ce qu’est le Transilien (réseau Ile de
France des transports en commun).
À partir de la définition ci-dessous, demandez à vos apprenants de faire
des hypothèses sur ce qu’est le Tranquilien et son objectif.
Tranquilien, c’est la petite appli qui participe à fluidifier les trajets des
3 millions de voyageurs qui se croisent chaque jour sur les lignes du
réseau Transilien…
Source : http://opendata.transilien.com/apps/tranquilien/
Faites écouter une première fois l’enregistrement de la page 103
(activité 4) et demandez aux apprenants de répondre aux questions en
deux écoutes.
Activité 4
a. L’ouverture des données au public.
b. C’est une application mobile que la SNCF destine aux usagers du
réseau ferroviaire transilien.
c. Le tranquilien doit permettre de communiquer en temps réel aux
usagers le taux de remplissage des rames afin que les voyageurs
puissent choisir le train ou le wagon le plus confortable en termes
d’affluence.
Demandez à vos apprenants de vous expliquer à l’aide d’exemples
l’intérêt du Tranquilien.
Exemples : Vous prenez le train aux heures de pointe, vous pouvez grâce
au Tranquilien savoir dans quel wagon il y a moins de personnes, là où
vous risquez de trouver une place assise plus facilement, savoir si vous
avez plus de chance d’être plus à l’aise dans le train suivant…
Expliquez les termes de l’encadré « Les mots pour » en classe entière
pour vérifier que le lexique est compris.

4 Les fichiers de données


Pour introduire le thème suivant, commencer par demander à vos
apprenants ce que sont les fichiers de données, qui les possèdent, à
quoi ils peuvent servir.
Faire écouter une première fois l’enregistrement de l’activité 5 page
103 et demandez-leur de répondre aux questions de la page 103.

Activité 5
a. Fichier Bancaire des Entreprises géré par la Banque de France.
b. 3,4 millions de personnes physiques et 5,8 millions d’entreprises.
c. Des informations très variées concernant les chefs d’entreprises et
leurs associés, l’activité de l’entreprise, le chiffre d’affaires, des
informations comptables sur les incidents de paiement.
d. Les informations ne peuvent être communiquées qu’aux
établissements de crédits ou de paiements, aux entreprises
d’assurances et aux organismes publics car elles sont soumises au
secret professionnel.
Pour aller plus loin, vous pouvez poser d’autres questions à vos
apprenants sur le FIBEN et leur demander de trouver les réponses dans
la transcription page 154.
Exemples de questions : À quoi sert le FIBEN ? Les personnes présentes
dans ce fichier peuventelles savoir ce qui y apparaît sur elles ? Les
personnes peuvent-elles demander à ne plus apparaître dans ce
fichier ?
Phonétique
Demander de lire l’encadré phonétique et de donner des exemples
d’adjectifs terminés en -ain,
-ein ou -en. Notez-les au tableau, et écrivez à côté la forme de l’adjectif
au féminin. Faites la même chose avec des adjectifs terminés en -un.
Faites prononcer plusieurs fois chaque paire d’adjectifs.

Grammaire
Les doubles pronoms
Commencer par écrire au tableau les phrases suivantes et demandez à
vos apprenants de remplacer les mots soulignés par un pronom et de
refaire la phrase avec les pronoms.
Je peux demander à la Banque de France de me donner les
informations.
Je peux le lui demander.
La Banque peut refuser le crédit à l’entreprise.
La Banque peut le lui refuser.
À partir de ces deux exemples, vous pouvez lire le point de grammaire
et en profiter pour faire un rappel des différents pronoms, COD, COI, Y,
EN…
Insistez sur l’ordre et la place des pronoms, et faites-leur faire un
binôme, l’exercice 1 page 103.

Exercice 1
a. La Banque les leur transmet.
b. Le FIBEN leur permet d’en parler.
c. La Banque les y inscrit.
Pour aller plus loin, donner un mot à chacun de vos apprenants et
demandez-leur de créer une devinette en remplaçant ce mot par un
pronom afin que les autres apprenants devinent de quoi il s’agit.
Exemples :
L’association de consommateurs : Je la contacte pour me défendre.
Le fichier clients : J’y mets toutes les données de mes clients.

Micro-tâche
Mettez vos apprenants en petits groupes et faites faire la micro tâche de
la page 103.

Civilisation (pages 104-105)


Le fichier Virgin

Commencer par faire lire le texte aux apprenants individuellement,


expliquez le lexique non compris en classe entière et demandez-leur de
répondre aux questions qui se rapportent au texte.
Questions :
1. David Daddi est un entrepreneur toulousain de 39 ans qui avait
annoncé à plusieurs médias avoir racheté aux enchères pour 122,50
euros la base clients de Virgin. On a beaucoup parlé de lui car il pensait
avoir racheté aux enchères cette base clients pour la modique somme
de 122,50 euros alors que le juge commissaire chargé de la liquidation
de Virgin a annoncé la FNAC comme seul acquéreur du fichier clients.
2. C’est la FNAC qui a remporté ce fichier clients. Elle a remporté l’appel
d’offres.
3. La FNAC devra se conformer à la réglementation de la CNIL sur la
protection des données personnelles.

Un prix pour les femmes entrepreneures

Faites lire le texte et demandez aux apprenants de vous expliquer ce


qu’est une femme entrepreneure tout d’abord.
Question :
1. Le but du prix Entrepreneure responsable et de mettre en lumière la
promotion de l’entrepreneuriat au féminin et la RSE.
Pour aller plus loin, vous pouvez demander à vos apprenants de
consulter le site http://www.pwnparis.net/per2014 et de répondre à
quelques questions :
− À qui s’adresse ce prix ?
Aux créatrices d’entreprises de moins de cinq ans en France, s’inscrivant
dans une démarche de responsabilité sociétale, sociale ou
environnementale.
− Quels sont les critères de sélection ?
La solidité du business modèle et sa dimension novatrice.
La démarche et l’impact sociétal, social et/ou environnemental du
projet ou de l’entreprise, que ce soit dans son objet (santé,
environnement, commerce équitable, éducation, lutte contre la
pauvreté ou contre les discriminations), ou dans sa stratégie
(management de la diversité, dialogue social, gestion du cycle de vie du
produit, économies d’énergie…).
La viabilité financière du projet.
Le besoin en accompagnement et en réseau de la candidate, afin de
répondre aux défis de son entreprise.
− Que remporte la lauréate ?
L’accompagnement tout au long de l’année par une Marraine, qui
s’assurera du bon déroulement de son projet et de sa dotation.
Un an de conseil pour le développement de son entreprise par la Dream
Team composée de professionnelles chevronnées, membres de PWN.
Un an d’adhésion à PWN et l’accès à 10 événements PWN Paris.

Données personnelles : le phishing c’est quoi ?


Commencez par donner à vos apprenants le mot phishing et demandez-
leur s’ils le connaissent et s’ils sont capables de vous expliquer ce que
c’est.
C’est une technique frauduleuse pour récupérer des informations
auprès d’internautes généralement.
Demandez-leur s’ils connaissent un cas récent de phishing, exemple
d’Orange, piraté, voir lien suivant :
http://www.metronews.fr/conso/donnees-piratees-chez-orange-
attention-au-phishing/mnef!vjtBPsAxVetI/
Faites répondre aux questions qui se rapportent au texte et expliquez le
lexique non compris.
Questions :
1. C’est une technique utilisée par les hackers pour récupérer des
informations personnelles sur Internet.
2. Récemment, d’après l’article, EDF, le site des impôts, un opérateur
téléphonique, un site de e-commerce… ont été victimes de phishing.
Vous pouvez voir en classe entière, les différentes façons de procéder
présentées sur le site Orange afin d’inciter ses clients à se méfier
davantage.
Lien : http://assistance.orange.fr/exemples-de-phishing-usurpant-l-
identite-de-orange-1440.php

Concilier carrière et quête de sens, c’est possible !


Lisez le texte en groupe entier, expliquez les mots ou expressions
susceptibles de poser problème et répondez aux questions 1 et 2 de la
page 105.
Questions :
1. Fabrice Fontaine est un chef renommé, professeur à l’école hôtelière
de Paris et directeur des restaurants du domaine de Chantilly.
2. Sa première source de satisfaction est de travailler avec des produits
bio, équitables et privilégier autant que possible les circuits courts. La
deuxième est d’aider les salariés en insertion (50 % du personnel).

Entraînement aux examens (pages 106-107)


1 Compréhension de l’oral

Exercice 1
a. C’est la directrice Santé et Environnement chez SFR.
b. 21 millions de clients mobiles et 5 millions de clients Internet haut
débit.
c. Faire du numérique une chance.
d. Être une entreprise citoyenne et responsable.
e. Un monde plus vert, plus sûr et plus solidaire.
f. En 2005, ils ont créé la fondation SFR.
g. 147 associations.
h. Réduire la consommation énergétique de ses sites techniques.
i. Le recyclage des mobiles usagés dans les points de vente SFR, une
box entièrement éco-conçue, un éco calculateur qui permet d’évaluer la
réduction carbone de ses services.

Exercice 2
a. Avez-vous déjà fait appel à une association de consommateurs ?
b. Oui, une fois.
c. Un problème de changement d’opérateurs.
d. 100 euros plus son forfait pendant 6 mois.
e. Il n’a rien payé finalement.
f. Un problème de livraison.
g. La société l’a remboursée.

3 Production écrite
Exercice 1
Exemple de production :
L’entretien des espaces verts publics est notre domaine et nous
sommes capables de vous proposer des mesures qui pourraient allier
protection de l’environnement, réduction d’énergie et coût minimum
pour votre ville.
En effet, nous savons que la ville de Montpellier veut faire en sorte
d’entretenir ses espaces verts de façon durable et écologique.
Pour cela, nous mettons à votre disposition du matériel qui vous
permettra de tailler des haies, tondre vos pelouses, arroser vos espaces
verts en ville grâce à une technologie de pointe, tous ces appareils
fonctionnent sur batterie rechargeable et sont des appareils sans fil.
Notre entreprise peut également vous fournir des produits sans
pesticides et qui ne nuisent pas à l’environnement, pour favoriser
l’entretien de vos plantes et fleurs.
Enfin, nous proposons également des bacs à compost, à des prix défiant
toute concurrence. Ceux-ci permettent de réduire les déchets au
maximum et de fabriquer un compost qui sera un parfait engrais
naturel, grâce à vos résidus d’herbe ou de feuilles.

Exercice 2
Exemple de production :
Travailler le dimanche pour moi n’a jamais été un problème, bien au
contraire.
Je suis étudiante, célibataire et sans enfants et travaille à mi-temps
pour pouvoir payer mes études.
Travailler le dimanche me permet de gagner plus d’argent mais aussi
d’assister à mes cours à l’université en semaine. Certains de mes
collègues refusent de travailler le dimanche et je les comprends tout à
fait car ce sont des personnes qui sont mariées ou en couple et qui ont
des enfants. Avoir le dimanche libre leur permet de se retrouver en
famille et de sortir au parc avec les enfants, d’accompagner les enfants
à des activités sportives s’ils en ont…
D’autres, sont célibataires comme moi mais ne veulent pas travailler le
dimanche car c’est un jour où ils se reposent et qu’ils associent à un jour
de congé. Ils n’ont aucun intérêt à travailler le dimanche car ils ne sont
pas étudiants et n’ont pas le même intérêt à disposer de jours libres
pendant la semaine, ce que je comprends tout à fait.
D’un point de vue financier, chacun y trouve son compte, moi ça
m’arrange de toucher un peu plus d’argent parce que je travaille le
dimanche et eux n’ont pas envie de renoncer à leur dimanche en famille
pour une somme d’argent un peu plus élevée.

4 Compréhension des écrits


a. Non, ils ne sont pas payés partout de la même façon.
b. Parce qu’il n’y a pas de rémunération exceptionnelle.
c. La rémunération des employés est multipliée par 2, et les employés
peuvent échanger cette rémunération contre un repos compensateur
quand ils le souhaitent.
d. La rémunération doit également être augmentée de 100 % le
dimanche.
e. Vrai car des enseignes comme Décathlon ou Boulanger ont choisi de
rémunérer de la même façon tous les salariés qui travaillent le
dimanche, que le magasin se trouve en zone touristique ou en zone de
marché aux puces.
f. Faux, il y a des règles qui permettent aux salariés qui le souhaitent
d’arrêter de travailler le dimanche.
g. Ikea majore le salaire de 125% et les salariés peuvent travailler
seulement un dimanche sur deux.
h. 78 % des employés se portent volontaires pour le travail dominical.

Bilan unités 7 et 8 (pages 108-109)


Exercice 1
a. j’avais acheté
b. n’avait pas été enregistrée
c. avait déjà décollé
d. avait mis
e. ne les avait pas reçus
f. n’avait pas prévu
g. n’avaient pas été réglées
Exercice 2 (Exemples de réponses)
a. donc les personnes peuvent travailler dans une station quand elles
sont sur la route pour un voyage d’affaires.
b. alors j’ai dû payer un supplément.
c. c’est pourquoi j’ai attendu 3 heures le vol suivant.
d. par conséquent les trains ne circulaient plus pendant toute la
matinée.
e. aussi l’entreprise n’a pas signé de contrat avec cette grande
multinationale.

Exercice 3
a. Elle doit choisir le train de 15h20 car c’est le seul train direct.
b. les trains avec correspondance mettent plus de temps car l’attente
entre les 2 trains est comptée dans la durée du trajet. Un train avec 2
correspondances met plus de temps qu’un train direct.
Exercice 4 : Scène libre (production orale)

Exercice 5
a. SI j’avais contacté une association de consommateurs, elle aurait pu
m’aider.
b. Si nous étions allés à Madrid, ça aurait été plus simple.
c. Vous auriez obtenu l’appel d’offres si vous aviez proposé des tarifs
plus intéressants.
d. Ils seraient arrivés à l’heure s’il n’avait pas pris la mauvaise route.
e. Tu aurais accepté de travailler le dimanche si on t’avait offert une
prime ?

Exercice 6
a. Parce que monsieur Turchetti a répondu à un appel d’offres et qu’elle
veut évoquer quelques points avec lui.
b. Mi-juillet.
c. Pour que les vacanciers puissent profiter des jeux pendant l’été.
d. L’installation de structures de jeux sur les plages de la Rochelle.
e. Oui car elle l’appelle pour lui demander des détails et lui demande
une nouvelle proposition qui tient compte des nouvelles dates.

Exercice 7
a. Elliot lui en a parlé.
b. La compagnie aérienne le leur a rappelé.
c. Notre association les aide à les régler.
d. Il les y note.
e. Le directeur lui en a parlé.

Exercice 8
a. Titre échangeable contre une prestation hôtelière.
b. Cachet sur un passeport qui donne le droit de séjourner dans un pays.
c. Une compensation ou une réparation suite à un problème.
d. Étiquette ou marque apposée sur un produit.

Exercice 9
a. auxquelles
b. par laquelle
c. auxquels
d. dans lequel
e. dans lequel
f. duquel
g. duquel
h. dans lequel
Exercice 10 (Exemples de réponses)
a. Oui, j’en connais plusieurs.
b. Pas toutes encore, il m’en reste certaines à voir.
c. Oui quelques-uns sont intéressants.

Exercice 11
a. escale
b. terminal
c. d’embarquement
d. dédommagement
e. convention
Exercice 12 (Exemples de réponses)
a. pour que les entreprises n’utilisent pas les données personnelles des
citoyens n’importe comment.
b. pour que les principes de transparence et de libre accès soient
respectés.
c. pour que Paul ait une chambre qui donne sur la cour.

Exercice 13
Pour répondre à un appel d’offres, il faut suivre une procédure précise.
Il faut bien respecter les différentes étapes et répondre dans les délais.
Il ne faut pas oublier de joindre tous les documents sous pli cacheté
avant la date indiquée. Ensuite, il ne vous reste plus qu’à attendre les
résultats.
Exercice 14 (Ici c’est la cause qui est introduite par les connecteurs mais
vous pouvez reprendre l’exercice en inversant les phrases et demandez
aux apprenants de refaire les phrases en introduisant la conséquence par
des connecteurs).
a. Je n’ai pas pu assister à ma réunion à cause de l’annulation du vol par
la compagnie aérienne.
b. L’entreprise a accès aux noms de tous les clients grâce au rachat du
fichier Virgin.
c. La RSE n’est pas appliquée par beaucoup d’entreprises car le concept
est méconnu.
d. L’accès doit être facilité parce que l’employé se déplace en fauteuil
roulant.

Exercice 15
La semaine dernière, je suis partie en mission. J’ai réservé une chambre
dans un hôtel en centre ville. J’ai pris l’avion en classe affaires. J’avais
un excédent de bagages. Le poids de ma valise était supérieur au poids
autorisé. Quand je suis arrivé à l’hôtel, ils m’ont demandé le voucher. Je
me suis installée et le soir même j’avais rendez-vous avec un client.
Après une longue négociation, il a fini par signer le contrat. J’ai eu du
mal à conclure le marché. J’ai dû lui forcer la main !

Exercice 16
a. celui-là
b. celle-là
c. ceux-là
Tâche (page 110)
Lancer et répondre à une procédure d’appel d’offres
Objectif : Lancer et répondre à une procédure d’appel d’offres en
incluant des enjeux sociaux et environnementaux.
Étape 1 : Mettez vos apprenants en petits groupes et demandez-leur de
choisir un appel d’offres qu’ils présenteront. Une fois les idées
rassemblées, dites-leur qu’ils peuvent utiliser une carte heuristique ou
carte mentale pour organiser leurs idées. Ils peuvent créer une carte
mentale sur Internet.
Lien : http://www.framindmap.org/
Étape 2 : Chaque groupe présente son appel d’offres oralement mais
peut en profiter pour projeter sa carte heuristique au tableau afin que
les autres apprenants puissent voir les liens entre les différentes
idées…
Étape 3 : Chaque groupe choisit deux appels d’offres. Veillez à ce que
chaque appel d’offres obtienne au moins deux réponses pour que les
comparaisons puissent être faites et que chaque groupe ait la
possibilité de comparer 2 propositions.
Étape 4 : Chaque groupe présentera le lauréat de son appel d’offres et
expliquera au groupe entier le choix qu’il a fait, et les raisons pour
lesquelles les autres candidats n’ont pas été retenus.
9
UNITÉ Vive la crise !

Présentation et objectif de l’unité


L’unité 9 touche des thématiques qui sont malheureusement
d’actualité, dans la mesure où la crise économique a atteint les pays de
manière globale. Dans cette unité, il sera question de chiffres, et de
commentaires de données chiffrées. La première leçon traitera des
comptes de l’entreprise, et l’on verra des concepts comme passif, actif,
quote-part, charges, etc. On apprendra à lire le bilan d’une entreprise et
à interpréter des chiffres dans leur évolution. La leçon 2 abordera de
plus près la crise financière et introduira le lexique qui lui est propre
afin de mieux la comprendre. Enfin, la leçon 3 mettra en avant les
secteurs qui ont été épargnés par la crise et illustrera les initiatives
engagées pour faire face à la crise économique par un cas original et
courageux. Dans les pages « Civilisation », plusieurs articles serviront
d’exemple à des initiatives qui ont servi à trouver une issue à la crise, ou
qui s’en sont servi.

PRÉSENTATION DES CONTENUS


Je présente et je commente des résultats et des données chiffrées,
je décrypte la crise économique et financière, j’apprends à
rebondir en temps de crise, je découvre des idées originales et
innovantes.
J’ai besoin des éléments grammaticaux suivants :
Le discours indirect
Le passif
Les pronoms en et y
J’ai aussi besoin des outils lexicaux suivants :
Les commentaires de données chiffrées
La crise économique
L’innovation

La page Contrat d’apprentissage (page 111)


Faire observer la page contrat avec la photo puis demander aux
apprenants d’émettre des hypothèses quant aux contenus de l’unité.
Faire ressortir le terme « crise » et l’ampoule qui symbolise une idée,
une solution. Demander ce qu’évoque l’image, associée au mot
« crise ». Insister sur l’aspect positif de la crise, à savoir les initiatives et
les solutions qui peuvent surgir en période de crise. Noter au tableau
les réponses des apprenants sous forme de mots-clés. Lire ensuite les
contenus de l’unité pour vérifier leurs hypothèses. On pourra écrire des
termes comme : labyrinthe, chemin, issue, parcours, problème, idée,
solution, réfléchir, original, etc.

Leçon 1 (pages 112-113)


1 Les résultats de l’entreprise

Faire écouter le dialogue une première fois, livre fermé, en demandant à


vos apprenants de se concentrer sur les questions suivantes : Qui est la
personne qui parle ? De quoi parle-t-elle ? Ce qu’elle dit est-il plutôt
positif ou négatif ? Après l’écoute, questionner vos apprenants, en
grand groupe, et noter au tableau leurs réponses sous forme de mots-
clés. Avant la deuxième écoute, et pour qu’ils gardent le livre fermé,
noter au tableau les questions auxquelles ils vont devoir répondre, de
manière simplifiée :
− Chiffre d’affaires ?
− BPA 2012 / 2013 ?
− Évolution des commandes ?
− Contexte économique en 2013 ?
− Prévisions 2014 ?
Faire réécouter en pausant l’écoute afin qu’ils puissent prendre des
notes. Faire l’activité 1 oralement, et noter à côté des questions au
tableau les réponses apportées par vos apprenants.

Activité 1
a. Le chiffre d’affaires a augmenté de 3,3% par rapport à l’année
précédente.
b. C’est le bénéfice par action. Il a augmenté de 11,1% : il était de 0,63€
en 2012, et de 0,70€ en 2013.
c. Les commandes ont évolué à la hausse, grâce, notamment, à des pays
comme l’Allemagne et la Suède.
d. La situation économique mondiale n’a pas été très bonne.
e. Il se produira une croissance légèrement positive.
Faire écouter une troisième fois le document, cette fois livre ouvert
avec la transcription, et demander de relever les termes qui ne sont pas
compris. Expliquer, ou faire expliquer ces mots en français.
Vérifier également que les mots de l’encadré « Les mots pour » sont
compris. Insister sur « enregistrer » (noter, constater), « s’élever » (se
monter, atteindre), « résultat d’exploitation » (c’est la différence entre
les produits et les charges), « porter ses fruits » (donner de bons
résultats), « contrasté » (ayant subi des contrastes, des variations).
Insister sur la prononciation de l’anglicisme « leader » (/lidOER/) et
demander s’ils connaissent un autre mot de la même famille ; noter ce
mot au tableau et relever la prononciation : leadership (influence,
position dominante). Rappeler aussi que le chiffre d’affaires se transcrit
CA et se prononce /sea/. Demander à vos apprenants s’ils savent ce
qu’est le BPA et comment on le calcule.
Le Bénéfice par action représente le bénéfice net d’une société divisé
par le nombre d’actions qui composent son capital ; on obtient ce
chiffre en divisant le bénéfice net réalisé par une société par le nombre
d’actions qui composent son capital. Pour illustrer ce concept, vous
pouvez donner deux articles qui mentionnent le BPA et qui sont faciles
à comprendre, même pour ceux qui ne sont pas experts en finances :
– un article de http://bfmbusiness.bfmtv.com/, « Burger King arrive en
Inde » (http://bfmbusiness.bfmtv.com/entreprise/burger-king-arrive-
en-inde-845673.html)
– un article qui aborde les deux concepts vus dans notre premier
document, le CA et le BPA, et qui s’intitule « CA trimestriel en baisse
pour Merck mais BPA meilleur que prévu »
(http://www.boursorama.com/actualites/ca-trimestriel-en-baisse-pour-
merck-mais-bpa-meilleur-que-prevu-
b998cf4d662a111a4b1ad197bd244f2b).

Activité possible : On peut, à partir du lexique de l’audio et de l’encadré


« Les mots pour » faire une activité autour du lexique. Demander de
trouver les mots de la même famille que certains termes. Écrivez au
tableau, sous forme de colonnes, les termes qui apparaissent et
demandez-leur de trouver les noms, verbes ou adjectifs dérivés.

Nom Verbe Adjectif


Contrasté
Un équilibre
Une tendance
Maintenir
Satisfait
Un ralentissement

Donner un temps limité d’environ 5 minutes, puis mettre en commun


les réponses :

Nom Verbe Adjectif


Un contraste Contraster Contrasté
Un équilibre Équilibrer Équilibré
Une tendance Tendre Tendu
Un maintien Maintenir Maintenu
Une satisfaction Satisfaire Satisfait
Un ralentissement Ralentir Ralenti

Grammaire
Le discours indirect
Faire observer l’encadré grammatical sur le discours indirect, d’abord en
silence ; puis demander aux apprenants d’expliquer avec leurs propres
mots ce qu’est cette notion. Noter au tableau, sous forme de mots-clés,
leurs réponses : dire les paroles de quelqu’un, répéter ce que quelqu’un
dit, quand on répond à la question « qu’est-ce qu’il a dit », etc. Faire lire
l’encadré et insister sur les temps verbaux utilisés. Reprendre les
mêmes exemples, mais remplacer le verbe « augmenter » par
« baisser », ou par « descendre » :
– Adèle dit que les bénéfices baissent/descendent.
➙ Adèle a dit que les bénéfices baissaient/descendaient.
– Adèle dit que les bénéfices ont baissé/descendu.
➙ Adèle a dit que les bénéfices avaient baissé/descendu.
– Adèle dit que les bénéfices vont baisser/descendre.
➙ Adèle a dit que les bénéfices allaient baisser/descendre.
– Adèle dit que les bénéfices baisseront/descendront.
➙ Adèle a dit que les bénéfices baisseraient/descendraient.

Exercice 1
a. Monsieur Menez a affirmé que Gilfoc était leader européen des
services informatiques.
b. Il a déclaré que leurs clients avaient eu une attitude prudente.
c. Il a dit que les Suédois augmenteraient leurs commandes en 2014.
d. Les assistants ont demandé s’il savait quelle pourrait être la tendance
pour l’année prochaine.
e. Quelqu’un a demandé si le contexte européen serait favorable.

2 L’entreprise communique ses comptes annuels


Faire observer le tableau avant l’écoute, et demander ce qu’il
représente : il s’agit du bilan comptable/financier d’une entreprise pour
l’année 2012. On y retrouve l’actif et le passif de cette entreprise. Faire
un point sur ce que sont le passif et l’actif. Écrire au tableau le terme
BILAN, avec les sous-catégories ACTIF et PASSIF puis compléter avec des
termes ou des notions énoncées par les apprenants ; compléter si
nécessaire :

Faire ensuite écouter l’audio une première fois, la première partie (qui
correspond au premier tableau), sans la transcription, et demander de
se concentrer sur les questions suivantes :
Qui parle ? De quoi parle-t-il ?
Répondre à ces deux questions, et faire lire les questions de l’activité 2
avant de faire une deuxième écoute.

Activité 2
a. C’est tout ce qui reste de manière durable dans l’entreprise
(bâtiments, terrain, matériel…)
b. Parce qu’il concerne les éléments en rapport avec l’exploitation
courante de l’entreprise, son activité : stocks, créances des clients,
trésorerie…
c. Elle est consacrée au passif de l’entreprise.
d. Parce que le total du passif est identique à celui de l’actif.
Activité possible : Demandez à vos apprenants d’effectuer des
recherches sur les différents documents comptables obligatoires pour
une entreprise en France. Mettre en commun les informations trouvées.
Vous pouvez également leur demander de comparer avec les
documents comptables obligatoires dans leur pays.
Pour vous aider dans cette activité, vous pouvez consulter la page
suivante : http://www.creergerer-entreprendre.fr/gestion-
entreprise/gestion-comptable/les-documents-comptablesobligatoires.
Ce document reprend de manière assez synthétique les documents
qu’une entreprise doit tenir et quelles sont les entreprises concernées.
La page documentissime.fr consacre un dossier à cette question,
beaucoup plus développé : http://www.documentissime.fr/dossiers-
droit-pratique/dossier-274-les-documents-comptables-
obligatoires.html.
Autre activité : On peut proposer une activité lexicale, à partir du terme
« total » qui apparaît dans l’audio et de son pluriel « totaux » qui est
dans l’encadré lexical. C’est l’occasion de revoir les noms terminés en -
al au singulier et en -aux au pluriel, et d’une manière plus large, les
pluriels irréguliers. Demandez à vos apprenants d’énumérer des noms
qui se terminent en -aux au pluriel, et notez-les au tableau. Insister sur
les mots qui conservent la terminaison -al au pluriel, et qui consitituent
donc des exceptions. Vous pouvez réaliser cette activité sous forme de
jeu : formez des équipes, chaque équipe propose une liste de mots, et
celle qui en trouve le plus gagne.

Singulier en -AL Pluriel en -


Singulier en -AL Pluriel en -AUX
ALS
journal, idéal, final, national, cheval, trivial, bal, carnaval, chacal, festival,
familial, bocal, fondamental, primordial, génial, récital, régal, banal, naval,
social, capital… natal…

Demander ensuite d’observer le document 2. S’assurer que tous les


termes sont compris. Insister sur « quote-part » (dans les cas des
sociétés en participation, ces comptes servent à transférer chez les co-
participants les pertes ou les bénéfices de la société en participation
qui leur reviennent). Pour la compréhension des différents résultats,
vous pouvez consulter le site http://www.statistiques.developpement-
durable.gouv.fr/ :

(http://http//www.statistiques.developpement-
durable.gouv.fr/fileadmin/documents/Sources_et_Methodes/Operations_statistique
Construction/Glossaire_cle05f1f7.pdf)

(http://www.statistiques.developpement-
durable.gouv.fr/fileadmin/documents/Sources_et_Methodes/Operations_statistiqu
Construction/Glossaire_cle05f1f7.pdf)

Procéder ensuite à l’écoute qui accompagne le document 2, sans la


transcription. Demander d’écouter l’audio avec le tableau sous les yeux,
pour suivre l’explication. Puis faire répondre oralement aux questions
de l’activité 3.

Activité 3
a. C’est le compte de résultat. Il permet d’avoir une vision globale de
l’ensemble des flux qui modifient positivement ou négativement le
patrimoine d’une entreprise.
b. Oui, il s’est enrichi : en 2012, les dépenses étaient nettement
inférieures aux bénéfices.
Écouter une nouvelle fois les audios 1 et 2, avec la transcription sous les
yeux (page 155).

Activité 4

Vente de produits finis + 75 000 €


Produits en stock + 12 000 €
Achat de matières premières - 14 500 €

Résultat d’exploitation Salaires - 45 000 €


Charges patronales - 22 000 €
TOTAL
Résultat financier Intérêts perçus + 200 €
Intérêts sur emprunt - 750 €
TOTAL
Résultat exceptionnel Plus-value sur cession + 1 200 €
TOTAL
Résultat d’exploitation + 6 000 €
Résultat financier - 550 €
Résultat exceptionnel + 1 200 €
RÉsULTAT AVANT IMPÔT + 6 650 €

Micro-tâche
Pour la réalisation de cette micro-tâche, vous pouvez demander à vos
apprenants de travailler individuellement, ou mieux, par petits groupes.
Pour le choix du logiciel, n’hésitez pas à leur donner des pistes. Une
partie de la tâche peut consister à présenter les critères de choix pour
un logiciel comptable ; vous pouvez leur donner trois ou quatre
modèles de logiciels, et leur demander d’en choisir un selon des
critères simples que vous aurez définis tous ensemble. Voici des
exemples de critères à prendre en compte :
– À quoi va me servir ce logiciel ? Quelles sont ses fonctions exactes ?
Est-ce que ce logiciel s’adapte à l’activité de mon entreprise ?
– Ce logiciel est-il sûr ? Va-t-il me permettre de gagner du temps ?
– Ce logiciel m’aide-t-il dans des tâches comme le calcul de la TVA, le
suivi et la relance de mes clients ?
– Ce logiciel est-il doté d’un service après-vente, d’un outil d’aide et de
formation, d’une maintenance téléphonique ?
– Quel est le prix de ce logiciel ?
Voici quelques exemples de logiciels, mais il en existe beaucoup
d’autres :
− AlauxSoft Compta
− TNS 2014
− Memsoft Comptabilité Oxygène 8.11
− Ciel Compta 2014
− Compta-Pratique
Pour aller plus loin dans cette leçon :
Les charges patronales, c’est ce que paie l’entreprise pour chaque
salarié ; c’est un sujet qui intéresse généralement les étrangers et qui
permet de faire une comparaison avec les charges versées par les
entreprises de leur pays d’origine. Comme activité préliminaire,
demandez à vos apprenants de donner une définition de ce que sont les
charges patronales. Notez au tableau leurs réponses, d’abord sous
forme de mots-clés, pour aboutir ensemble à une définition.
Celle-ci pourrait être : Les charges patronales représentent l’ensemble
des cotisations sociales versées par un employeur et calculées sur la base
des salaires, quels que soient la taille et le secteur d’activité de
l’entreprise. Le thème des salaires suscite généralement un intérêt
particulier.
N’hésitez pas à apporter un article sur le sujet ; en voici un exemple :

Que coûte un salarié ?


Quelle est en réalité le coût d’un salarié ? Comment faire pour éviter
des erreurs lors de la création de son business plan sur les charges ?
Il faut bien distinguer le salaire net du salaire brut ainsi que toutes
les taxes liées à l’embauche d’un salarié qui souvent ne sont pas
prises en compte mais qui peuvent nuire au bon équilibre d’une
société.
Calculer le salaire net
Le salaire net du salarié correspond à un salaire brut composé du
salaire de base, de primes, d’heures supplémentaires moins les
cotisations sociales salariales qui sont à la charge du salarié.
Salaire net = salaire brut – cotisations sociales salariales
L’employeur joue alors le rôle de collecteur et reversera donc
l’ensemble des cotisations salariales aux différents organismes
sociaux. Les cotisations salariales et patronales (ou employeurs) sont
calculées à partir du brut total du salarié.
Les organismes concernés par les cotisations sont l’Urssaf, le pôle
emploi (fusion entre l’ANPE et l’Assedic), les organismes de retraite et
de prévoyance, ainsi que les organismes de formation continue, de
taxe d’apprentissage et de construction.
Calculer le taux moyen des charges salariales
Le taux moyen des charges salariales est estimé à 22% du salaire
brut.
Exemple : Pour un salaire de 1500 euros brut, le calcul est donc 1500 x
22 / 100 = 330 euros. 330 euros de charges salariales.
Soit un salaire net de 1170 euros.
Calculer le taux moyen des charges patronales
Le taux moyen des charges patronales est estimé à 42% du salaire
brut.
Exemple : Pour un salaire de 1500 euros brut, le calcul est donc 1500 x
42 / 100 = 630 euros. 630 euros de charges patronales.
IMPORTANT : ce taux moyen ne prend pas en compte la réduction de
charges patronales de la loi Fillon qui est proportionnelle au salaire
versé.
Calculer le coût total d’un salarié
Le coût total d’un salarié correspond à un salaire brut plus des
cotisations sociales patronales (ou à un salaire net + cotisations
sociales salariales et patronales)
Coût total du salarié = brut + cotisations sociales patronales
ou
Coût total du salarié = salaire net + cotisations sociales salariales +
patronales
En résumé
Vous souhaitez recruter un futur collaborateur avec un salaire brut de
1500 euros. Le coût total du salarié sera son salaire brut + cotisations
sociales patronales. Soit 1500 + (1500 x 42 / 100) = 1500 + 630 =
2130 euros. Prenons les choses de manière différentes si votre futur
salarié souhaite avoir un salaire net de 1170 euros. Il faut donc
appliquer cette formule tout simple :
Salaire brut = (Salaire net x 100) / 78 = 1170 x 100 / 78 = 1500 euros
brut
En soi, il faut compter : salaire mensuel net x 1,82 ou salaire mensuel
brut x 1,42
Attention ! Cette formule ne prend pas en compte les réductions, le
calcul des congés, les taxes éventuelles, etc… L’employeur doit
verser un taux horaire minimum de salaire. Ce salaire s’appelle le
« SMIC » (Salaire Minimum Interprofessionnel de Croissance). Sa
valeur horaire est de 9,53 euros soit 1 445,38 euros mensuel à
compter du 19/12/2013.
(http://www.dynamique-mag.com/article/que-coute-un-salarie.2282)

Vous pouvez continuer l’activité en demandant d’effectuer une


recherche comparative sur les charges patronales et ce qu’elles
représentent dans leur pays. Les apprenants pourront présenter les
résultats de leurs recherches sous forme de tableau, de graphique, de
carte mentale, etc. Si vous proposez des articles à vos apprenants,
vérifiez qu’ils sont récents, car le montant des différentes charges a pu
varier ces derniers temps. Voici un autre article, intitulé « Quel est le
montant des charges sociales à payer sur un salaire ou une
rémunération de salarié ? » qui présente des données surprenantes sur
le montant des charges patronales, comme par exemple que le montant
des charges salariales représente 22% du salaire brut (ou 28% du
salaire net) : http://www.expert-comptable-tpe.fr/posts/view/charges-
socialesmontant-salaire.

Leçon 2 (pages 114-115)


1 Parler de la crise financière

Faire lire l’article individuellement et demander de relever les termes


qui ne sont pas compris. Demander ensuite à plusieurs apprenants de le
lire à haute voix et faire des pauses dans la lecture pour vérifier la
compréhension. Expliquer ou faire expliquer, toujours en français, les
termes qui posent problème. Insister sur :
− « excédents » et « déficits », car ici, ces deux termes se réfèrent à la
production, à l’excédent et au déficit commercial. L’excédent est donc
ici la quantité d’une production qui excède les besoins de la
consommation et/ou les capacités de commercialisation. Le déficit
commercial se produit lorsqu’au niveau du solde de la balance
commerciale d’un pays, les importations sont supérieures aux
exportations ; on dit alors que la balance commerciale est déficitaire
(concrètement, le pays achète plus à l’étranger qu’il ne vend).
− « engendrer » : produire, causer, déterminer.
− Les pays créditeurs (qui ont des excédents commerciaux) ≠ les pays
débiteurs (qui souffrent de déficits commerciaux).
− « emprunter » : se faire prêter de l’argent.
− « un grain de sable dans le mécanisme » : on utilise cette expression
quand un événement apparemment sans importance peut venir enrayer
un projet.
− « cela a mal tourné » : cela s’est mal passé, s’est mal terminé.
− « les ménages » : il faut comprendre ici dans son aspect économique,
à savoir comme une « unité statistique élémentaire de population,
constituée par une ou plusieurs personnes (célibataire, famille,
communauté) qui, quels que soient les liens qui les unissent, occupent
un même logement à titre de résidence principale, et envisagée dans sa
fonction économique de consommation », d’après la définition de
Larousse.

Activité 1
a. Un pays est en excédent quand il exporte plus qu’il n’importe, et un
pays est en déficit quand il importe plus qu’il n’exporte.
b. Un pays est créditeur quand il connait des excédents commerciaux ;
un pays est débiteur quand il souffre de déficits commerciaux.
c. C’est la dette des ménages et des entreprises.
d. Avec la hausse du chômage, les ménages ont eu des difficultés à
rembourser leurs emprunts. Si les banques ne récupèrent pas l’argent
qu’elles ont prêté, elles ont du mal à faire face à leurs obligations vis-à-
vis des épargnants et des autres banques.

2 Rebondir en temps de crise


Faire écouter le dialogue une première fois, livre fermé, et demander de
relever des mots qui leur semblent importants, et de se concentrer sur
les questions suivantes : Qui parle ? De quoi parlent-ils ? Noter au
tableau, après cette première écoute, des mots comme crise globale,
financière, économique, sociale, chefs d’entreprise, succès, optimisme,
performants, opportunité, riches, explorer, évoluer, souplesse,
imagination, créatif, inventer, solutions, objectifs stratégiques,
investissements, résultats, priorités, précipitation, contre-productive,
anxiété, lucidité, ralentir, avancer. Demander ensuite d’observer les
mots écrits au tableau pour tirer des conclusions sur le contenu de
l’interview qu’ils viennent d’écouter. Relier tous ces mots avec le titre
de cet audio, « Rebondir en temps de crise » pour amener vos
apprenants à formuler des hypothèses sur son contenu. Demander
d’expliquer en français ce que signifie « rebondir » et noter au tableau
des équivalents comme prendre un élan nouveau après un arrêt
passager, avoir un développement nouveau, rétablir sa position après une
période de difficultés, repartir, retrouver de la force. Faire ressortir les
mots qui ne sont pas compris. Demander de lire les questions de
l’activité 2 puis faire une deuxième écoute. Faire ensemble, oralement,
l’exercice, puis écouter une troisième fois le dialogue, avec la
transcription, pour vérifier les réponses.
Activité 2
a. On dit qu’une crise est globale lorsqu’elle est financière, économique
et sociale, c’est-à-dire lorsqu’elle touche tous les secteurs (les ménages,
les entreprises, les banques, l’État).
b. Il faut être optimiste, percevoir la crise comme une opportunité,
savoir saisir les opportunités, faire preuve de souplesse, être imaginatif
et créatif, et il faut éviter de se précipiter et savoir ralentir.
c. Pour pouvoir mieux avancer ensuite.
Quand ils auront vu la transcription, vous pouvez demander à vos
apprenants de reprendre le lexique et de le classer en 2 colonnes, les
termes positifs et les termes négatifs :

Positif Négatif
Sortir gagnant Crise globale
Rebondir Panique
Succès Coupables
Optimisme Contre-productive
Performants Anxiété
… …

3 Décrypter la crise
Demander à vos apprenants de lire le titre de cette partie et d’expliquer
le terme « décrypter ». Noter au tableau des équivalents : comprendre,
interpréter, déchiffrer, lire, élucider. Faire lire à haute voix l’introduction
(La crise économique bouleverse profondément…), et vérifier la
compréhension. Insister sur « bouleverser » (modifier totalement
quelque chose, mettre en désordre), « un krach » (effondrement des
cours des valeurs à la Bourse), « des répercussions » (des
conséquences). Faire ensuite lire les 5 points. Arrêter après chaque
point pour vérifier la compréhension. Insister sur « solvabilité »
(capacité à rembourser une dette), « les placements » (investissement,
argent bloqué sur une opération financière et qui peut rapporter un
gain), « opérations spéculatives » (achats et ventes de titres financiers),
« le cash » (l’argent liquide). Vérifier aussi que les mots de l’encadré
« Les mots pour » sont bien compris. Faire l’activité 3 en grand groupe ;
expliquer qu’il faut relier les points de l’encadré aux cadres couleur qui
sont les répercussions de la crise économique.

Activité 3
− une injection de liquidités : la Banque centrale européenne introduit
du cash dans le circuit de la zone euro.
− un effet de levier : une stratégie d’investissement consiste à mobiliser
des sommes empruntées aux banques pour se lancer dans des
opérations spéculatives.
− l’éclatement de la bulle : les prix d’un secteur sont surévalués avant
de dégringoler.
− la crise des subprimes : des prêts immobiliers sont accordés à des
ménages dont la solvabilité est fragile et qui risquent, par conséquent,
de ne pas pouvoir rembourser.
− une agence de notation : des sociétés ont pour rôle d’évaluer les
placements grâce à une note.
Pour faire l’activité 4, vous pouvez demander à toute la classe s’ils
connaissent le nom d’une agence de notation. Noter au tableau les
noms. Demander ensuite d’expliquer oralement le rôle de ces agences ;
noter au tableau, en vrac, leurs réponses, puis demander de proposer
une définition commune.

Activité 4
– Agences de notation: Moody’s, Standard and Poor’s ou Fitch.
– Rôle des agences de notation: mesurer de manière précise le risque
de non remboursement des dettes que présente un emprunteur; c’est-
à-dire, informer les investisseurs du risque qu’ils courent s’ils prêtent à
telle société ou à tel Etat.

Activité possible : Pour expliquer le rôle des agences de manière plus


précise, vous pouvez demander à vos apprenants de lire un article
simple et explicatif, puis d’expliquer avec leurs propres mots ce à quoi
servent ces agences. Voici un article qui explique cette notion :
Les agences de notation financière
Moody’s ou Standard and Poor’s, ces noms vous sont sans doute
familiers. Dans les articles financiers, on retrouve souvent des
références à ces deux sociétés, leaders mondiales de la notation
financière. Leur influence sur les marchés et la vie des entreprises est
considérable mais quel est leur rôle exactement et pourquoi
détiennent-elles un tel pouvoir ?
Ces agences de notation financière sont spécialisées dans ce que l’on
nomme en anglais le « rating ». Elles se chargent d’évaluer le risque
de solvabilité des emprunteurs. Les emprunteurs, dans ce cas précis,
peuvent être des entreprises privées ou publiques, des Etats, des
collectivités locales comme les départements ou les régions, des
communes.
Le rôle des agences de rating est de mesurer précisément le risque de
non remboursement des dettes que présente l’emprunteur, on parle
aussi de la « qualité de la signature ».

Les systèmes de notation


Chaque agence de notation financière possède son propre système de
notation. Schématiquement, les notes s’établissent de A à D avec des
échelons intermédiaires. Ainsi, la meilleure note est AAA, c’est
notamment celle de l’Allemagne par exemple. Ensuite on trouve AA
puis A chez Standard and Poor’s, ou Aa, A, etc. chez Moody’s.
Le tableau suivant nous propose une revue des différentes notes pour
l’endettement long terme dans les deux principales agences de
notation :

Standard
Moody’s and Commentaire
Poor’s
Le risque est quasi nul, la qualité de la signature est la
Aaa AAA
meilleure possible.
Quasiment similaire à la meilleure note, l’émetteur noté AA
Aa AA
est très fiable.
Bonne qualité mais le risque peut être présent dans
A A certaines circonstances économiques.

Baa BBB Solvabilité moyenne


A partir de cette note, l’affaire commence à être
Ba BB spéculative. Le risque de non remboursement est plus
important sur le long terme
La probabilité de remboursement est incertaine. Il subsiste
B B
un risque assez fort.
Risque très important de non remboursement sur le long
Caa CCC
terme.
Ca CC Très proche de la faillite, emprunt très spéculatif.
C D Situation de faillite de l’emprunteur.

On trouve également des notations intermédiaires, en effet les notes


peuvent être affublées d’un «+» ou «-» ou encore d’un «1» ou «2»,
etc. Ainsi on retrouvera des notations du type AA+, A-, Aa2, etc. Cela
permet des classifications plus fines des différents emprunteurs.
Ces différentes notations peuvent être scindées en deux grandes
familles : la catégorie «Investissement» ou «High Grade» contenant
les notes comprises de AAA à BBB, la catégorie dite «spéculative» pour
les notes inférieures.
Il faut également souligner que la notation est assortie d’une
orientation à moyen terme permettant de situer un peu mieux la
tendance à venir pour la qualité de l’émetteur. Dans certaines
situations, on parle de «mise sous surveillance». En effet, les étapes
les plus importantes de la vie des sociétés (acquisitions, fusions,
investissements très importants…) sont susceptibles de modifier
fortement leur physionomie.
Impact de la notation
Dans le cas d’une entreprise cherchant à se financer, la notation
obtenue sera déterminante pour les conditions de l’opération. Que ce
soit par financement bancaire ou par émission d’obligations sur le
marché, plus la note sera élevée et plus l’entreprise trouvera des fonds
bon marché à des taux d’intérêt faibles.
A l’inverse, une mauvaise note signifiera un taux d’intérêt plus élevé et
des difficultés pour mettre sur pied un financement. La différence de
niveaux entre les taux d’intérêt constituera la prime de risque. Le
problème devient notamment important pour les Etats ou les sociétés
situées dans la catégorie «spéculative». Les investisseurs
institutionnels, principaux pourvoyeurs de fonds du marché, ne
prennent pas de risques et n’investissent pas sur ce type de valeurs.
Boucler une émission obligataire pour une telle société devient dès
lors un casse tête.
La note n’est pas figée est évolue ensuite tout au long de la vie des
obligations par exemple.
Une révision de la note à la baisse peut faire baisser le cours du titre
visé. De même, un changement d’évaluation à la hausse peut faire
monter le cours. Les investisseurs sont très attentifs aux modifications
de notes ou aux mises sous surveillance des titres.
Enfin, il est important de souligner que les notations attribuées ne
sont en aucun lieu des recommandations d’achat ou de vente de titres,
il s’agit uniquement de l’estimation du risque de solvabilité à un
instant donné et mesuré de manière statistique.
(http://www.abcbourse.com/apprendre/1_agences_notation.html)

Pour faire l’activité 5, demander à la classe ce que signifie le mot


« cash », et noter au tableau leurs réponses ; demander s’ils
connaissent l’origine de ce mot.

Activité 5
« Cash » vient de l’anglais cash qui signifie « caisse », « encaisser ». En
français il signifie donc l’argent liquide, celui qui est « dans la caisse »,
l’argent comptant. On peut faire référence à l’expression « être / parler
cash » qui veut dire « être franc, parler franchement ».
Par extension, on peut aussi faire référence au terme « cash flow »
qu’ils connaissent peut-être et qui se rapporte à l’ensemble des flux de
liquidités générés par les activités d’une société (on parle aussi de
« flux de trésorerie » ou « flux de caisse »).

Activité possible : À partir des termes cash et subprimes, on peut


aborder la question des anglicismes, notamment dans le domaine des
finances ; ils sont en effet assez nombreux et ils existent certainement
aussi dans leur langue. Un petit exercice consiste à associer le terme
anglais et l’équivalent français ; il est cependant important de signaler
que l’équivalent français est souvent moins connu et utilisé que le
terme anglais. Mélangez les termes de la colonne B et demander de
retrouver les équivalents.

A B
Benchmarking Étalonnage, référenciation
Cobranding Alliance de marques, cogriffage
Deal Négociation, transaction
Discount Discompte, ristourne
Reporting Déclaration des ordres
Return Rendement
Sponsor Parraineur
Start-up Jeune pousse, jeune entreprise
Trading Activité de négociation de marché

On peut également leur proposer un article qui traite le sujet (ils sont
nombreux). En voici un exemple : http://www.lefigaro.fr/vie-
bureau/2012/04/17/09008-20120417ARTFIG00705-en-finir-avec-le-
jargon-du-management.php. On y parle des anglicismes utilisés
particulièrement dans le management (encore un anglicisme !). Et
l’article fait une remarque intéressante au sujet des euphémismes.
Un autre article québécois corrige les erreurs dues à des termes anglais
qui ont été francisés, et propose un équivalent français correct :
http://affaires.lapresse.ca/economie/quebec/200904/04/01-843543-
lexique-des-anglicismes-de-la-finance.php.

Grammaire
Le passif
Faire observer l’encadré grammatical sur le passif. Demander à vos
apprenants d’expliquer avec leurs propres mots quand est-ce qu’on
utilise la voix passive. Il faudrait les faire arriver à la conclusion
suivante : le fait que le complément devienne le sujet de la phrase traduit
une volonté de mettre en valeur cet élément. Le choix de la voix passive
répond aussi à un choix de style. Faire oralement l’exercice 1 et noter au
tableau les réponses, ou les faire écrire par un apprenant ; vérifier
l’orthographe.

Exercice 1
a. Une nouvelle usine a été ouverte par cet entrepreneur, malgré la
crise.
b. Avant la crise, de l’argent a été investi dans plusieurs projets par Paul.
c. Aujourd’hui, de plus en plus de personnes sont employées dans le
secteur de l’environnement.
d. Ses priorités sont classées avec méthode.

Micro-tâche
Pour réaliser cette micro-tâche, vous ferez travailler vos apprenants par
petits groupes d’au moins trois personnes. Mettez-vous d’accord sur le
pays sur lequel chaque groupe va travailler. Pour réaliser la revue de
presse, demandez-leur de chercher des articles de la presse
internationale puis nationale sur la crise dans ces pays. Sur Internet, ils
devront simplement mettre sur le moteur de recherche « Belgique
crise », pour effectuer des recherches concernant la crise en Belgique
par exemple. La consigne est de présenter la situation actuelle du pays
par rapport à la crise globale. Demander ensuite à chaque groupe de
présenter son travail en limitant le temps pour chacun : environ 10 à 15
minutes d’exposé pour chaque groupe.
Pour aller plus loin dans cette leçon :
– La dette privée / la dette publique : La question de la différence entre
la dette privée et la dette publique est un sujet qui intéresse le grand
public. Un article de l’Agefi aborde la relation entre les deux et la
qualifie de « vases communicants ». Cet article est intéressant à
reprendre en classe, d’une part pour sa brièveté et sa concision, et
d’autre part pour retravailler la question des chiffres et du lexique qui y
est associé : évoluer, stabiliser, diminuer, progresser, etc.

Vases communicants. Une dette privée de 122 % du PIB et une dette


publique de 93,5 % : la dette cumulée des ménages, des entreprises
et de l’Etat ressort à 215,5 % du PIB, selon des données à fin 2013
établies par la Banque de France.
En un an, l’endettement des entreprises (1.348 milliards d’euros)
diminue légèrement exprimée en pourcentage du PIB et se stabilise
en pourcentage de la valeur ajoutée.
Côté ménages, la dette (1.163 milliards) progresse de 0,5 point de PIB
à 56,5 % et se stabilise à 83,5 % quand elle est exprimée par rapport
au revenu disponible brut.
Sur dix ans, une rupture dans l’endettement des ménages est très
nette à partir de 2010. La forte progression du crédit sur la période
2003-2010 a permis à la consommation de « tirer » la croissance
économique sur cette période.
Désormais, ce soutien n’existe plus. Pour la dette publique, la rupture
remonte à fin 2008 : stable autour de 65 % du PIB avant cette date,
l’endettement public s’est accru de 30 points par la suite.
http://www.agefi.fr/articles/la-dette-publique-et-privee-atteint-215-du-pib-en-france-
1317842.html

Un deuxième article reprend la question d’une manière beaucoup plus


développée avec des graphiques à l’appui, et fait un point sur les
principales causes de la crise mondiale ; vous y trouverez notamment
trois schémas que vous pourrez faire commenter à vos apprenants : sur
l’évolution de la dette privée et de la dette publique dans la zone euro,
sur cette même évolution en Espagne, et sur l’endettement des
ménages européens. http://rue89.nouvelobs.com/2010/05/10/on-
parle-beaucoup-de-la-dette-publique-et-ladette-privee-alors-150883.
Cet article vous permettra de revoir tout le lexique abordé dans cette
leçon, et de le développer un peu plus.

Leçon 3 (pages 116-117)


1 Le luxe résiste à la crise

Demander de lire le titre de l’article et expliquer – ou faire expliquer –


l’expression « tous les clignotants restent au vert ». Pour expliquer
cette expression, vous pouvez reprendre des citations dans la presse et
les faire déduire le sens. Reprenez ces trois extraits d’articles, et
demandez-leur de les lire puis d’expliquer l’expression. Puis noter au
tableau leurs définitions.

Pour Christine Lagarde


«tous les clignotants sont au vert»
Christine Lagarde n’a pas manqué de saluer non plus cette «très
bonne nouvelle pour l’économie française» alors que «tous les
clignotants sont au vert» selon la ministre de l’Economie qui se dit
aussi «très confiante dans la réalisation de la prévision de 2% de
croissance cette année». Concernant la production manufacturière,
Mme Lagarde a souligné que «les moteurs de la croissance sont, pour
certains d’entre eux, à leur meilleur niveau depuis trente ans»…
«L’investissement du secteur privé est bien reparti à +0,7%, la
consommation reste solide et nous escomptons des créations
d’emplois supérieures à 50.000 pour le seul premier trimestre».
(http://www.boursier.com/, 13/05/2011)

Ingénieurs,
« tous les clignotants sont au vert »
Peut-on rêver meilleure configuration pour un jeune ingénieur au seuil
du marché du travail ? C’est bien simple, « tous les clignotants sont au
vert », assure Christian Lerminiaux, président de la Conférence des
directeurs d’écoles françaises d’ingénieurs. Ces diplômés ont de la
chance. Dans la voie qu’ils ont choisie, l’attente des entreprises est
pressante, (…)
(http://www.lemonde.fr/, 10.12.2013)

La France a enregistré une forte croissance


trimestrielle
La croissance de l’économie française au premier trimestre 2011 a
atteint 1%, «le plus fort taux de croissance depuis le deuxième
trimestre 2006» (…).Vendredi matin, c’est une très bonne nouvelle
que l’Insee va confirmer sur le front de la croissance. (…) «Tous les
clignotants sont au vert», s’est encore félicitée la ministre, parlant
d’une «très bonne nouvelle pour l’économie française» et se disant
«très confiante dans la réalisation de la prévision (gouvernementale)
de 2%» de croissance sur l’année 2011. Selon elle, «les moteurs de
la croissance sont, pour certains d’entre eux, à leur meilleur niveau
depuis 30 ans».
http://(www.lefigaro.fr/, 12.05.2011)

L’expression « tous les clignotants sont / restent au vert » signifie


« tous les indicateurs sont encourageants / prometteurs ».
Faire ensuite observer le graphique qui accompagne l’article et
demander de le relier avec le titre. Demander ce que représente ce
graphique et de quoi va donc traiter l’article. Le graphique représente
l’évolution des ventes de certains produits comme les voitures, les
produits personnels, etc., en milliards d’euros.
Demander-leur ensuite de lire l’article à haute voix et de repérer
pendant la lecture les termes qui ne sont pas compris. Insister sur « un
îlot de prospérité » (une exception, une zone épargnée par la crise),
« morosité » (ce qui caractérise une activité économique terne, sans
dynamisme), « marge » (bénéfice, différence entre le prix d’achat et le
prix de vente d’un produit), « robuste » (solide, résistant), « sans
encombre » (sans incident, sans obstacle), « notamment »
(spécialement, plus particulièrement), « ont atterri dans les caisses…»
(ont fini dans les caisses), « les berlines » (voitures à quatre portes).
Demander de faire l’activité 1, soit oralement en grand groupe, soit par
petits groupes.

Activité 1
a. Elles augmentent de plus de 10% depuis 2010.
b. Les Asiatiques, et plus spécialement les Chinois.
c. Ce sont les groupes européens.
d. Les perspectives sont optimistes pour ce secteur.

Activité possible : Faire travailler vos apprenants par petits groupes et


compléter les grandes catégories de produits évoquées dans cet
article ; chaque groupe choisira un type de produit et le déclinera.
Exemple : Produits personnels (appareils de musculation, ordinateur
portable, téléphone portable, etc.)

2 Marchés porteurs et marchés de niche


Faire lire l’article individuellement et en silence, et demander de
repérer les mots ou expressions qui ne sont pas compris. Demander de
trouver, dans le texte, le sens de « marché porteur » et « marché de
niche ». La réponse se trouve à la question b de l’exercice. Expliquer
« une mine d’or » (une activité qui génère beaucoup de bénéfices),
« l’émergence » (l’apparition soudaine). Faire l’activité 2, oralement, et
noter au tableau les réponses sous forme de mots-clés.

Activité 2
a. Il faut développer son business dans un marché porteur ou une niche.
b. Un marché porteur est un secteur de l’activité économique qui est en
pleine expansion, en croissance, car la demande en produits ou services
est plus forte que l’offre. Un marché de niche est un marché très étroit
correspondant à un produit ou un service.
c. La concurrence est très forte dans un marché porteur, et peu présente
dans un marché de niche.

3 Une chômeuse en fin de droits qui crée… un site


d’emploi !
Faire écouter le document une fois en entier, livre fermé. Demander aux
apprenants de quel type de document il s’agit (une interview), et qui
sont les personnes qui interviennent (un journaliste et une femme qui
se retrouve au chômage et qui a créé un site d’emploi). Comme il s’agit
d’un audio assez long, faire une deuxième écoute en faisant une pause
après chaque question et chaque réponse. Vérifier à chaque fois la
compréhension du dialogue. Expliquer « être en fin de droits » (ne
bientôt plus percevoir d’indemnités de chômage, lorsque les
indemnités expirent prochainement), « se lancer » (avoir une initiative,
entreprendre quelque chose), « un boulot » (un travail, une activité
professionnelle), « référencer un site » (répertorier un site sur le web
pour attirer des visiteurs, faire en sorte qu’un site soit visible dans les
moteurs de recherche), « mettre du beurre dans les épinards »,
(améliorer ses conditions de vie, gagner plus d’argent), « rapporter de
l’argent » (procurer des profits, des bénéfices).
Il est intéressant de s’attarder sur l’expression « mettre du beurre dans
les épinards ».
En effet, le mot « beurre » est associé à une idée de richesse, alors que
les épinards sont au contraire un élément associé à la simplicité et la
modestie. On comprend donc aisément le sens de cette expression : les
épinards sans beurre, c’est diététique mais nettement moins bon
qu’avec du beurre ou de la crème. Donc pour améliorer le goût de ses
épinards (ses conditions de vie), il vaut mieux y ajouter une bonne dose
de beurre (d’argent). D’autres expressions reprennent le mot
« beurre » : « faire son beurre » qui veut dire « prospérer, faire des
bénéfices » ; « avoir le beurre et l’argent du beurre » qui signifie
« vouloir toujours tout garder à soi, vouloir tout gagner sans rien laisser
aux autres ».
Faire l’activité 3 en grand groupe, oralement, et noter au tableau les
réponses sous forme de mots-clés.

Activité 3
a. Isabelle est comptable de formation. Elle est au chômage depuis trois
ans.
b. Son site met en relation des personnes qui cherchent des petits
boulots.
c. Elle voulait proposer ses services pour des petits boulots en
administratif, et elle a eu l’idée de créer ce site web.
d. Cela lui a couté 1200 euros. Elle avait quelques économies et s’en est
servi pour créer son site web.
e. Le ménage, le repassage, la garde d’enfants, l’assistance à la
personne, les petits travaux de bricolage et les cours particuliers.

Grammaire
Les pronoms en et y
Faire observer l’encadré grammatical sur les pronoms en et y. Demander
à vos apprenants de lire individuellement l’encadré, puis d’expliquer,
avec leurs propres mots, à quoi servent ces pronoms et quand est-ce
qu’on les utilise. Ils peuvent illustrer avec des exemples à eux.
Reprendre au tableau les deux pronoms et rappeler le type de
complément qu’ils remplacent.

Faire l’exercice 1 oralement, et noter les réponses au tableau. Relier


chaque phrase avec le tableau récapitulatif sur les pronoms.

Exercice 1
a. Oui, j’en connais une.
Non, je n’en connais aucune/pas.
b. Oui, j’y ai participé.
Non, je n’y ai pas participé.
c. Oui, nous en avons lancé.
Non, nous n’en avons pas lancé.
d. Oui, nous y avons pensé.
Non, nous n’y avons pas pensé.
e. Oui, nous en avons créé un.
Non, nous n’en avons pas créé / nous n’en avons créé aucun.
f. Il y travaille depuis trois ans. Il n’y travaille plus.
Phonétique
Pour faire l’exercice de phonétique, il est important d’expliquer à nos
apprenants que le /R/ français s’articule au niveau de la gorge, et non
avec la langue et les dents supérieures (comme en espagnol par
exemple). Pour leur faciliter la production du /R/, vous pouvez leur dire
que l’articulation est très similaire au /g/, et qu’en tous cas elle a lieu au
même niveau. Faire écouter les exemples avec le son /R/, et demandez-
leur de répéter. Vous pouvez leur faire trouver d’autres mots vus dans la
leçon qui contiennent ce son.

Micro-tâche
Pour la mise en place de cette micro-tâche, vous demanderez à vos
apprenants de se mettre deux par deux et de choisir un secteur
d’activité, par exemple l’automobile, les produits cosmétiques, la
grande distribution, la production pharmaceutique… Vous leur
demandez ensuite de choisir deux pays, l'un pouvant être le leur, et
l’autre devant être un pays francophone (la Suisse, la Belgique, la
France, le Sénégal…). Ils devront comparer les deux pays, quant au
secteur d’activité choisi, puis présenter devant la classe leur travail sous
forme de tableau, de graphique, de bref article, de carte mentale, de
PowerPoint… La présentation doit être assez courte (10 minutes
maximum par groupe) et elle peut être illustrée de photos, d’une brève
interview ou autre.
Pour aller plus loin dans cette leçon :
Voici quelques articles intéressants sur les marchés de niche insolites
qui feront parler vos apprenants :
– Un article d’Ouest France intitulé « Ses bœufs écoutent Mozart et
boivent 15 l de cidre par jour ! » (http://www.ouest-france.fr/insolite-
ses-boeufs-ecoutent-mozart-et-boivent-15-l-de-cidre-par-jour-
2997895).
– Un post sur un blog du Monde sur les drones civils comme marché de
niche (http://drones.blog.lemonde.fr/2014/11/19/le-drone-
professionnel-en-plein-brouillard/).
– Un autre marché de niche : l’élevage de dindes pour les Américains
résidant en France et qui ne veulent pas perdre la tradition du
Thanksgiving (http://www.lanouvellerepublique.fr/Toute-
zone/Actualite/Economie-social/n/Contenus/Articles/2014/11/22/Y-
aura-t-il-de-la-dinde-pour-Thanksgiving-2127067).

Civilisation (pages 118-119)


Le « made in France » fait vendre

Faire lire cet article, individuellement ou à haute voix par plusieurs


apprenants. Faire relever les termes non compris. Commencer par
expliquer l’expression « made in France » qui se rapporte à tous les
produits fabriqués en France. Puis souligner le jeu de mots « ça vaut le
coût » qui fait référence à l’expression « valoir le coût », mais ici avec la
connotation de l’argent (le coût).
Ce texte permet de lancer le débat sur la consommation de produits
nationaux ou étrangers. Attention tout de même car vous abordez là un
point sensible.
Il permet aussi de faire le point sur les produits que le pays de nos
apprenants exportent et sur ceux qu’ils importent parce qu’ils n’y sont
pas produits. On pourra alors mettre en valeur les produits nationaux
reconnus internationalement. Et on peut leur demander si selon eux la
mention « fabriqué en [pays de nos apprenants] » fait aussi vendre.
Questions :
1. Il a misé sur la fabrication en France de ses meubles.
2. La flexibilité, les délais de fabrication et de livraison, les petites
commandes.
3. Il utilise l’argument du made in France comme une garantie de
qualité et de design.

« Sauveteur » pour étudiant étranger

Faire lire l’article par un ou plusieurs apprenants, puis relever les mots
non compris. Insister sur « dédié à » (consacré à, destiné à), « clés en
main » (prêts à être utilisés), « les lourdeurs administratives » (les
démarches laborieuses et longues).
Questions :
1. L’idée de ces étudiants est de créer un site pour aider dans leur
installation et dans les démarches administratives les étudiants
étrangers qui viennent faire leurs études en France.
2. Créer des agences sur le territoire national avec une stratégie
multilocale.
Cet article peut servir pour lancer le débat sur l’expérience vécue par
les jeunes qui réalisent une partie de leurs études à l’étranger (c’est
peut-être le cas de vos apprenants), et sur les difficultés qu’ils ont
rencontrées et à quoi elles étaient dues.

La solidarité en période de crise


Faire lire cet article à haute voix par vos apprenants et demander de
repérer les termes non compris. Insister sur « faire son chemin »
(progresser, avancer), « recenser » (répertorier, faire l’inventaire),
« l’enjeu » (la mise, l’objectif), « SDF » (sans domicile fixe). Les
questions que suscite cet article sont nombreuses : vous pouvez leur
demander de s’exprimer sur la pertinence ou non de mesures comme
celle-ci, leur demander de chercher, en petits groupes, d’autres activités
solidaires similaires, ou qui pourraient être mises en place dans leur
pays/ région/ville/quartier.
Les deux questions qui accompagnent le texte permettent de vérifier la
compréhension de cette initiative, et d’élargir le débat. Demander de
répondre aux deux questions sur le texte oralement.
1. Un client vient acheter une baguette mais en paie deux ou plus.
Celles qu’il a payées en plus sont mises en attente pour un client qui en
aurait besoin, et qui n’aurait pas à payer pour sa baguette.
2. Pour cette question, essayer que chaque apprenant puisse s’exprimer,
et permettez le débat sans dépasser les cinq minutes.

« Doudou et ses belles-mères » : une lucarne chinoise


au Sénégal
Faire lire cet article à haute voix et demander de repérer les termes non
compris. Insister sur « lucarne » (fenêtre au toit d’une maison, ici la
télévision), « offensive » (attaque), « la conquête » (l’appropriation,
l’occupation), « s’attirer les bonnes grâces » (s’attirer les faveurs, la
bienveillance de quelqu’un), « les vicissitudes » (l’instabilité, les
changements).
Questions :
1. Il s’agit d’une série chinoise doublée par des acteurs sénégalais et
diffusée au Sénégal.
2. Les Chinois veulent faire connaître leur culture et la vie quotidienne
de sa population.
Pour aller plus loin : Suite au succès de cette série au Sénégal, une
nouvelle série chinoise composée de 32 épisodes est diffusée au
Sénégal, et doublée par les mêmes acteurs sénégalais, « Go, Lala, Go ».
La directrice des programmes de Radio Chine Internationale a affirmé :
« Nous avons pensé que ces productions culturelles peuvent bien
contribuer au rapprochement des peuples chinois et africains, et
j’espère que cette série va intéresser les téléspectateurs sénégalais,
surtout les femmes. »

Entraînement aux examens (pages 120-121)


1 Compréhension de l’oral

Exercice 1
a. FairCoop est une coopérative de producteurs de lait. Elle a été créée
par des fermiers français.
b. En Autriche, en Allemagne, aux Pays-Bas, au Luxembourg, en
Belgique.
c. 500 producteurs.
d. 700 producteurs en France.
e. Chaque Français consomme 400 litres de lait par an.

Exercice 2
a. Son entreprise a fermé et il a dû chercher un nouvel emploi.
b. Il a perdu son travail, puis il a été embauché dans une entreprise de
produits informatiques ; ensuite il a quitté cette entreprise où les
conditions n’étaient pas bonnes, puis a créé sa propre start-up avec sa
femme et un ami.
c. Ils mettent en relation des gens qui ont des choses à louer et des
gens qui cherchent à louer quelque chose.
d. Ils louent des villas, des greniers, des caves, et toutes sortes d’objets.
e. Oui, il est intéressé. Il cherche justement à louer une perceuse.

2 Compréhension des écrits


a. Il s’agit d’une agence de voyages et d’évènementiel.
b. Cette agence est dédiée au public handicapé.
c. Elle propose l’organisation de voyages, de séjours, d’évènements
divers.
d. Elle a lancé la YoolaBox, un cadeau original et accessible à offrir à des
personnes handicapées.

3 Production écrite
Exemple de production :

Bonjour Raquel,
Ça me fait bien plaisir d’avoir de tes nouvelles !
Je suis désolé que ta situation professionnelle soit délicate en ce
moment, et je comprends que tu cherches déjà d’autres issues. Si tu
as déjà un peu d’expérience, je te conseille de ne pas embaucher tout
de suite, d’autant qu’au début, vous allez avoir pas mal de frais et il
vaut mieux faire quelques économies de ce côté-là… Au début,
l’activité n’étant pas très grande, ton frère et toi n’aurez aucun mal à
vous débrouiller. Par contre, il faut que vous soyez organisés ! Sinon,
vous allez vite crouler sous les papiers, les formalités, les démarches
administratives, etc. je vous conseille de planifier les tâches de
chacun sur une semaine, et de faire un point tous les vendredis avant
de planifier la semaine suivante.
Pour ce qui est des logiciels, il y en a de très simples à utiliser, et
vous n’aurez aucun problème car ils sont faciles à comprendre. Il y en
a un tout simple qui s’appelle CIEL et que tu peux télécharger sur leur
site, http://www.ciel.com/.
En tous cas, je vous souhaite beaucoup de chance à tous les deux, et
donne-moi de tes nouvelles ! Et si je peux t’aider sur autre chose,
n’hésite pas à me le faire savoir !
Je t’embrasse,
À bientôt,
Lucien

Tâche (page 122)


Proposer un produit innovant pour le projet Quirky de Auchan
Objectif : Imaginer un produit innovant et le proposer en ligne pour le
projet Quirky de Auchan. Avant d’entamer les étapes, il est conseillé
d’expliquer à vos apprenants en quoi consiste ce projet, et leur
demander s’ils ont envie d’y participer. Pour vous aider, d’une part à
comprendre ce projet, et d’autre part à l’expliquer, voici quelques
pistes :
– Tout d’abord, un article du Figaro qui explique l’idée :

Auchan transforme ses clients en inventeurs


Auchan lance la version française de Quirky, plateforme permettant à
ses clients de proposer leurs idées de produits.
Le distributeur a noué un partenariat avec l’américain Quirky pour
créer une plateforme sur laquelle les internautes postent leurs idées.
Les meilleures sont développées et vendues en exclusivité par
l’enseigne.
Le distributeur Auchan a lancé la version française de Quirky, une
plateforme sur laquelle les internautes peuvent déposer leurs idées
d’inventions. Après un travail collaboratif d’amélioration et un vote de
la communauté, les produits plébiscités seront développés et mis en
vente en exclusivité dans les magasins de l’enseigne.
Que le client constitue la source de l’innovation est un concept encore
peu développé en France. C’est pourquoi Auchan et Quirky ont mis
plusieurs mois avant de sauter le pas. Les deux sociétés avaient déjà
un partenariat, le premier distribuant dans ses magasins les
innovations issues de la communauté Quirky américaine. Face à
l’engouement des clients pour ces produits et à «l’appétence» des
Français pour le projet, une quarantaine de personnes sont mobilisées
pour créer le pendant français de la plateforme américaine.
« Les meilleures idées viennent des utilisateurs », Flavien
Dhellemmes, directeur produits chez Auchan »
À l’ouverture de la plateforme, «une centaine de projets ont été
postées en moins de 72 heures», se réjouit Flavien Dhellemmes,
directeur produits chez Auchan. Ce sont aujourd’hui plus de 250 idées
qui ont été soumises. La deuxième phase, celle où les internautes
proposent des améliorations et votent, sera déclenchée la semaine
prochaine. Le nombre d’inscrits, supérieur aux attentes, permettra de
réunir «une communauté réelle et sérieuse». Entre la validation d’une
idée et sa mise en rayon, il s’écoule en moyenne une centaine de jours.
Les premières innovations seront donc disponibles en magasin dans
un peu plus de trois mois.
Cette initiative «bouleverse le mode de pensée du marché de la
création et de l’innovation», estime Flavien Dhellemmes, directeur
produits chez Auchan. «C’est une révolution de la relation entre
industriels et distributeurs.» Plus besoin d’études de marché, les
internautes s’en chargent eux-mêmes! Ils innovent, améliorent,
critiquent et finalement laissent de côté les produits les moins
attractifs, sur le web comme en rayon. Finis les bides commerciaux?
Flavien Dhellemmes estime que «les meilleures idées viennent des
utilisateurs».
Auchan se positionne ainsi comme un acteur-clé de l’innovation et
«renforce sa stratégie d’être au plus prêt de ses clients». «Nous
serions fiers d’accompagner le premier inventeur millionnaire», sourit
Flavien Dhellemmes. Un challenge pas si fou que ça quand on sait que
la «pivot power», le produit phare développé par Quirky, a rapporté
plus de 600.000 dollars en royalties à son auteur américain.
(25/09/2013 – http://www.lefigaro.fr/societes/2013/09/25/20005-
20130925ARTFIG00009-au-chan-transforme-ses-clients-en-
inventeurs.phpchan-transforme-ses-clients-en-inventeurs.php)
– Le communiqué de presse d’Auchan sur cette initiative :
http://www.groupe-
auchan.com/fileadmin/documents/Communique_de_presse_QuirkyBD_061212.pdf
Pour la première étape, vous allez constituer les groupes de travail.
Tâchez de mettre vos apprenants par affinités, mais veillez à ce qu’il y
ait dans chaque groupe plusieurs profils (quelqu’un de créatif,
quelqu’un d’organisé, etc.). Lors de cette étape, chaque groupe va
réfléchir à un produit qui pourrait entrer dans le projet Quirky ; le
produit choisi doit être original, utile, joli, fabricable, insolite… Une fois
le produit choisi (cette étape peut prendre du temps ; vous pouvez leur
demander de réfléchir individuellement d’une semaine sur l’autre, puis
de mettre en commun leurs idées à la séance suivante), vous pouvez
passer à l’étape suivante.
Étape 2 : La lecture de ce document peut se faire oralement ; vous
pouvez aussi leur donner l’article du Figaro. Assurez-vous par de
simples questions que tout le monde a compris le principe.
La troisième étape peut se faire en dehors de la classe ; vos apprenants
peuvent se rencontrer pour avancer sur le projet, ou bien ils peuvent
partager un espace virtuel où ils mettent leurs idées ou les avancées du
projet (un espace sur Dropbox, par exemple). Insistez bien sur le fait
que le dossier doit être accrocheur : qu’ils y mettent des dessins, des
croquis, des couleurs, des indications sur les matériaux à utiliser… Un
aspect à tenir en compte : ils devront donner des indications sur les
coûts de fabrication pour éventuellement calculer le prix de vente. Vous
pouvez leur suggérer de se partager le travail de cette étape : celui qui
est plus créatif se chargera du design, celui qui est bon en chiffres
s’occupera des coûts, et ainsi de suite. Finalement, chaque groupe
présentera son dossier lors de la quatrième étape.
Cette présentation pourra se faire de différentes manières : sous forme
de dossier papier, en projection au tableau, en présentation
PowerPoint…
Finalement, les groupes peuvent proposer leurs produits sur le site de
Quirky.
10
UNITÉ Je crée mon entreprise

Présentation et objectif de l’unité


L’unité 10 touche des thématiques qui ont à voir avec la création
d’entreprise, le bilan de compétences, le recrutement du point de vue
du recruteur, et la femme dans l’entrepreneuriat. Dans la première
leçon, le questionnement sur ses propres compétences, sur ses
motivations, pour aboutir à l’élaboration d’un bilan de compétences,
nous a paru un point crucial à traiter dans un manuel comme celui-ci,
d’une part car il s’agit d’un point oublié des manuels de français
professionnel, et d’autre part parce que dans le monde actuel, il est
difficile d’envisager un Curriculum Vitae n’incluant pas une partie
destinée aux compétences et aux motivations du candidat. Nous
estimons qu’un CV qui ne contient que les parties classiques
« Formation », « Expérience professionnelle » et « Langues » est
absolument incomplet s’il ne comporte pas une partie « Compétences »
et un descriptif des motivations.
Il s’agira donc dans cette leçon de se pencher sur les compétences,
c’est-à-dire de se poser des questions comme « Qu’est-ce que je sais
faire ?», « En quoi suis-je bon ? ». Cette vision change complètement la
présentation traditionnelle d’un CV et nous oblige à mettre en valeur
des aspects de notre personnalité qui ne sont pas forcément
sanctionnés par un diplôme ; il s’agit de mettre l’accent sur la formation
par l’expérience et la valorisation de savoirs-faire. La leçon 2 touchera
le thème de la création d’entreprise, l’innovation dans l’entrepreunariat
et les nouvelles formes d’entreprises comme les start-up. Dans la leçon
3, le thème de la création d’entreprise sera abordé cette fois du point
de vue du créateur, et notamment dans sa démarche de recrutement
lorsqu’une entreprise se met en marche. Ce sera l’occasion aussi de voir
ce qu’est un speed-meeting et son utilité pour les jeunes entrepreneurs.
Enfin, dans les pages « Civilisation », nous ferons la connaissance de
Vérone Mankou, le « Steve Jobs » congolais, nous verrons quelques
chiffres sur les femmes créatrices d’entreprises, nous découvrirons des
initiatives intéressantes de financement pour les jeunes entrepreneurs,
puis nous verrons quelle est l’idée du Canada pour attirer les jeunes
créateurs.

PRÉSENTATION DES CONTENUS


Je fais le point sur mes compétences et mes motivations, je me
renseigne sur les aides à la création d’entreprise, je procède à un
recrutement, j’analyse la situation des femmes entrepreneures.
J’ai besoin des éléments grammaticaux suivants :
Les articulateurs du discours
Les verbes de sentiment
La préposition sans + infinitif
J’ai aussi besoin des outils lexicaux suivants :
Le bilan de compétences
Les aides à la création d’entreprise
L’innovation
Les femmes entrepreneures

La page Contrat d’apprentissage (page 123)


Faire observer la page contrat avec la photo puis demander aux
apprenants d’émettre des hypothèses quant aux contenus de l’unité.
Poser les questions : Que fait cette femme d’après vous ? Pourquoi est-
elle dans cette position ? Noter les réponses des apprenants au tableau
sous forme de mots-clés : elle participe à une course / elle est sur le
point de courir / compétition / sport… Lire ensuite les contenus de
l’unité pour vérifier leurs hypothèses. Associer ensuite les contenus de
l’unité (la création d’entreprise) avec la photo, et ajouter au tableau les
mots défi, challenge, entreprise, se lancer, etc.

Leçon 1 (pages 123-124)


1 Un bilan de compétences : qu’est-ce que c’est ?

Écouter une première fois le dialogue en entier, livre fermé, et


demander aux apprenants de se concentrer sur les questions suivantes :
Qui sont les deux personnes qui parlent ? Pourquoi Émile va-t-il voir
Barbara ? Que propose Barbara à Émile ? Écouter ensuite une deuxième
fois le dialogue, et pauser l’écoute après chaque réplique afin de leur
permettre de prendre des notes. Aller un peu plus loin dans les
questions : Dans quelle entreprise travaille Émile ? Et Barbara ? Que va-
t-il se passer après l’entretien ? Noter au tableau les termes qui ne sont
pas compris et les expliquer, en français, ou les faire expliquer par ceux
qui les ont compris. Insister sur « une carrière » (un parcours
professionnel), « s’investir » (s’impliquer dans quelque chose, se
donner à fond dans quelque chose), « songer » (penser à quelque
chose), « une restructuration » (un changement dans la structure de
quelque chose), « formaliser une demande » (faire une demande de
manière officielle, formelle), « la DRH » (la direction des ressources
humaines, le chef du personnel). Vérifier aussi que les mots de
l’encadré « Les mots pour » sont bien compris.
Écrire au tableau « BILAN DE COMPÉTENCES » et demander d’observer
l’illustration (le nuage de mots). Expliquer les termes non compris.
Insister particulièrement sur :
− Alternance : Voir plus bas Pour aller plus loin dans cette leçon.
− DIF : c’est le droit individuel à la formation. Sur les nouveautés quant
à ce droit, visitez le site du Ministère du travail, de l’emploi, de la
formation professionnelle et du dialogue social : http://travail-
emploi.gouv.fr/le-droit-individuel-a-la-formation,1071.html.
Vous verrez notamment que le DIF est remplacé par le Compte
personnel de formation depuis le 1er janvier 2015.
Faire oralement l’activité 1 et noter au tableau si nécessaire les
réponses.

Activité 1
a. Il travaille depuis 10 ans chez Inter Média et s’interroge sur sa
carrière et sur sa place dans son entreprise.
b. Elle est favorable ; depuis un certain temps, elle avait remarqué chez
lui une certaine démotivation.
c. Comme ils sont en pleine restructuration, un bilan de compétence
pourra faire ressortir des opportunités d’évolution intéressantes pour
Émile.
d. Il devra faire une demande formelle par lettre auprès de la direction
des ressources humaines, afin d’enclencher le processus pour le bilan
de compétences.

2 Témoignages
Commencer par demander d’observer les différentes photos, et de
relever les âges et les professions de ces personnes. S’assurer que
toutes les professions sont comprises. Insister si nécessaire sur
« webdesigner » et notamment sur la prononciation de ce mot anglais.
Proposer un équivalent en français pour l’expliquer : dessinateur /
concepteur de sites web. Faire lire ensuite les questions de l’activité 2
avant de passer à l’écoute des témoignages. Écouter les témoignages un
par un ; pauser après chaque intervention, et expliquer ou faire
expliquer les mots non compris. Noter au tableau des explications sous
forme de mots-clés. Insister sur « expertise » (savoirs spécialisés,
scientifiques ou techniques, généralement orientés vers l’application
pratique), « une session » (une séance), « tourner en rond » (ne pas
avancer, faire des choses non motivantes).
Faire l’activité 2, en grand groupe et oralement, et noter si nécessaire
les réponses au tableau.

Activité 2
a. Parce que son travail ne l’intéressait plus et il avait l’impression de
tourner en rond.
b. Il a une durée de 24 heures, réparties sur sur environ deux mois.
c. Il permet de porter un regard critique sur son parcours professionnel,
de se rendre compte de ce qui est nuisible pour le travailleur, de
prendre conscience de ce qui constitue un moteur, de se prendre en
charge, de s’épanouir dans son travail, d’évoluer.
d. C’est la validation des acquis de l’expérience.
e. Il faut le faire pendant ses heures de travail, ce qui sous-entend que
le travail s’accumule, et il faut travailler entre chaque séance.

3 Un rapport de bilan de compétences


Observer le graphique en toile d’araignée. Lire l’introduction à voix
haute et les différentes compétences (huit en tout). S’assurer que le
lexique est compris. Expliquer que ce graphique montre les
compétences d’une personne : une compétence proche du centre
traduit une faiblesse, et une compétence proche de l’extérieur est une
compétence très présente, très développée chez un individu. Il est
important que vous insistiez sur le fait qu’il n’existe pas un graphique
qui soit meilleur qu'un autre, mais que le graphique traduit seulement
le degré des huit compétences chez une personne.
Vous pouvez aller sur le site mentionné dans l’encadré rose pour
réaliser votre propre profil de compétences, et éditer un graphique
personnalisé. Il s’agit d’une activité extrêmement intéressante pour nos
apprenants, dans la mesure où c’est probablement une activité qu’ils
n’ont jamais faite auparavant. Une fois sur le site, expliquez-leur qu’ils
doivent s’inscrire pour obtenir un espace personnel. La page d’accueil
de ce site est intéressante : elle explique l’intérêt d’établir le profil de
ses compétences et explique le processus à suivre. Pour réaliser son
profil, il leur faudra répondre à 133 questions ; expliquez-leur qu’ils
peuvent faire cette activité chez eux, petit à petit (il n’est pas nécessaire
de répondre à toutes les questions en une fois ; ils peuvent s’arrêter
puis reprendre le questionnaire à un autre moment).
Donnez-leur un temps pour réaliser cette activité (une semaine, par
exemple), puis demandez-leur de montrer au reste de la classe leur
propre graphique en l’expliquant.
Attention : pour la compétence « communication en français », ils
doivent comprendre qu’il s’agit d’un questionnaire fait à la base pour
des francophones, et qu’ils devront donc interpréter cette compétence
comme la communication dans leur propre langue.
Avec le document de la page 125 et la page d’accueil du site, répondez
aux questions de l’activité 3 oralement, en grand groupe, et notez au
tableau les réponses sous forme de mots-clés.

http://diagnosticompetences.iportfolio.velay.greta.fr/

Activité 3
a. Il sert à visualiser le degré de vos différentes compétences ; il permet
d’établir un profil de vos compétences.
b. D’après le site, les compétences interpersonnelles sont expliquées
de la manière suivante : « [elles] comprennent toutes les formes de
comportement devant être maîtrisées par un individu pour pouvoir
participer de manière efficace et constructive à la vie sociale et
professionnelle, notamment dans des sociétés de plus en plus
diversifiées, et pour résoudre d’éventuels conflits. Les compétences
civiques permettent à l’individu de participer pleinement à la vie
civique grâce à la connaissance des notions et structures sociales et
politiques et à une participation civique active et démocratique ».
c. La culture numérique : « [elle] implique l’usage sûr et critique des
technologies de la société de l’information (TSI) au travail, dans les
loisirs et dans la communication. La condition préalable est la maîtrise
des TIC : l’utilisation de l’ordinateur pour obtenir, évaluer, stocker,
produire, présenter et échanger des informations, et pour communiquer
et participer via l’Internet à des réseaux de collaboration ».
d. Ses principales compétences sont la communication dans une langue
étrangère, l’esprit d’entreprise et l’expression culturelle. Elle devrait
développer davantage les compétences interpersonnelles, la culture
mathématique, la compétence d’apprendre à apprendre, et la
communication en français.

Grammaire
Les articulateurs du discours
Faire observer l’encadré grammatical et faire lire à haute voix le
contenu. L’encadré revient sur les articulateurs chronologiques revus
dans l’unité 1 (page 13). Demander à vos apprenants de revenir sur
cette page. Après la lecture des deux encadrés, faire un point au tableau
en demandant : À quoi servent les articulateurs du discours ? Noter les
réponses, même si vous avez parfois l’impression de répéter :

À partir d’une carte comme celle-ci, vous pouvez demander à vos


apprenants de décliner chaque branche avec des exemples de
connecteurs.
Faire ensuite l’exercice 1 oralement, et noter au tableau les
articulateurs pour chaque phrase.

Exercice 1
a. On n’est cependant pas obligé d’utiliser ces heures.
b. Encore faut-il savoir ce qu’est le DIF !
c. Faites ressortir vos potentialités d’une part, et d’autre part présentez
vos compétences.
d. Au contraire, j’aimerais évoluer au sein de cette entreprise.
Activité à partir de cet exercice : Puisque les articulateurs servent à
relier des idées dans un discours, demander à vos apprenants
d’imaginer une phrase qui viendrait juste avant chacune des quatre
phrases de l’exercice. Par exemple :
a. Compte tenu de notre effectif, notre entreprise dispose pour cette
année de 170 heures de formation ; on n’est cependant pas obligé
d’utiliser ces heures.
b. Je veux bien aller voir mon supérieur pour exiger mon DIF… Encore
faut-il savoir ce qu’est le DIF !
c. Vous allez bientôt avoir un entretien avec votre chef de service suite à
votre bilan de compétences. Faites ressortir vos potentialités d’une part,
et d’autre part présentez vos compétences.
d. Je ne suis plus motivé par mon poste actuel, mais je ne cherche pas
ailleurs ; au contraire, j’aimerais évoluer au sein de cette entreprise.

Micro-tâche
Pour cette micro-tâche, vos apprenants travailleront individuellement.
Ils auront à établir la liste des compétences nécessaires et/ou
souhaitables pour le poste qu’ils occupent. Ils feront ensuite un
graphique, similaire à celui de la toile d’araignée, et le présenteront au
reste de la classe. Ils devront être critiques par rapport à leurs propres
compétences et présenter celles qui sont très présentes chez eux, et
celles qui, au contraires, devraient être développées. Le reste du groupe
peut donner son avis après chaque présentation.
(http://candidat.pole-
emploi.fr/candidat/rechercheoffres/alternance/offres/FS;JSESSIONID_CANDIDAT=Kc
Pour aller plus loin dans cette leçon : Le contrat en alternance : Il s’agit
d’un contrat de travail caractérisé par l’alternance de périodes de travail
effectif et de périodes de formation professionnelle. En France, il existe
deux contrats en alternance : le contrat d’apprentissage et le contrat de
professionnalisation. Il est intéressant de signaler que le droit du travail
s’applique aux salariés en alternance : dans l’entreprise, les salariés en
alternance sont soumis aux mêmes règles de sécurité que les autres
salariés ; de même, si l’employeur a prévu des tickets repas pour les
salariés, ceux qui ont un contrat en alternance y ont droit comme les
autres. L’objectif d’un contrat en alternance est d’acquérir un métier et
un savoir-faire conduisant à une qualification professionnelle
sanctionnée par un diplôme ou un titre professionnel reconnu par l’État.
Pour en savoir plus sur les contrats en alternance, vous pouvez, avec vos
apprenants, visiter le site du CIFAC (http://cifac.fr/pages/contrat-
alternance) qui fait une synthèse claire sur les deux types de contrats
(d’apprentissage et de professionnalisation). Vous pouvez également
aller sur le site de Pôle-emploi pour consulter les offres de contrats en
alternance : http://candidat.pole-
emploi.fr/candidat/rechercheoffres/alternance/contrats. Vous pouvez
aussi, avec vos jeunes apprenants, aller plus loin dans ce thème et leur
proposer de visiter le portail de l’alternance où ils pourront obtenir plus
de renseignements sur cette modalité de recrutement : comment
s’informer et comment s’engager :
https://www.alternance.emploi.gouv.fr/portail_alternance/jcms/pa_5012/navigatio

Activité possible : Vous pouvez travailler sur une offre de contrat en


alternance, comme par exemple celle qui est présentée ci-dessus.
Demander quel est le contrat proposé, dans quelle entreprise, dans
quelle région ; quelles sont les conditions (heures/semaine, salaire…) ;
quelles seront les tâches à réaliser ; que faut-il faire pour postuler à
cette offre.

Leçon 2 (pages 126-127)


1 L’aventure de l’entrepreneuriat

Faire lire le titre aux apprenants et demander s’ils le comprennent. Faire


ressortir tous les mots qu’ils connaissent dérivés de
« entrepreneuriat » : entreprise, entreprendre, entrepreneur, chef
d’entreprise. Présenter ensuite l’activité (nous allons écouter une
interview, extraite d’une émission de radio…) et demander de préparer
l’écoute en lisant les questions de l’activité 1. Écouter ensuite
l’interview, livre fermé. Comme il s’agit d’un document long, faire une
deuxième écoute, toujours livre fermé, mais pauser après chaque
réplique en demandant à vos apprenants de prendre des notes sur la
question et sur la personne interviewée. Assurez-vous que le lexique
est compris, et si nécessaire, expliquez les mots qui posent problème.
Insister sur « parcours » (itinéraire, étapes dans la vie professionnelle
de quelqu’un, stades par lesquels une personne passe dans sa carrière
profesionnelle), « décrocher un contrat » (obtenir un contrat).
Il serait intéressant de faire une parenthèse sur deux termes
importants :
− incubateur : aussi appelés couveuses ou pépinières, il s’agit d’une
structure d’accompagnement de projets de création d’entreprises ;
cette structure peut apporter un appui en termes d’hébergement, de
conseil et de financement, lors des premières étapes de la vie de
l’entreprise. La plupart des incubateurs sont des structures à but non
lucratif, liées à des organismes publics. Les incubateurs sont donc en
somme, selon le site du Ministère de l’éducation nationale, de
l’enseignement supérieur et de la recherche, des lieux d’accueil et
d’accompagnement de porteurs de projet de création d’entreprises
innovantes, qui, en mettant à leur disposition les compétences et les
outils indispensables au succès et à la croissance d’une entreprise va leur
permettre de concrétiser leur idée ou leur projet en une entreprise
structurée et viable (http://www.enseignementsup-
recherche.gouv.fr/cid5739/les-incubateurs-d-entreprises-innovantes-
lies-a-la-recherche-publique.html).
− business plan : cet anglicisme, dont l’équivalent serait « plan de
développement » ou « stratégie d’affaire » se rapporte à la
formalisation du projet de développement d’une entreprise. Il s’agit en
quelque sorte d’un acte de foi du créateur d’entreprise qui doit
démontrer la solidité de son initiative de manière structurée. Le
business plan permet notamment aux futurs investisseurs (car là est la
question) d’avoir une idée juste du projet. Son objectif est par
conséquent de séduire des investisseurs potentiels. (Voir plus bas,
« Pour aller plus loin dans cette leçon »).
Une fois l’interview écoutée et comprise, faire l’activité 1 en grand
groupe oralement, et noter les réponses au tableau sous forme de mots-
clés.

Activité 1
a. Il a créé sa première entreprise en 2004 de conception de produits
industriels : 6T-MIC.
b. Il a décidé d’abandonner la conception de produits industriels pour
se consacrer au conseil en recherche et développement, parce qu’il
n’arrivait pas à convaincre des investisseurs de le suivre dans la
commercialisation de ces produits.
c. En 2002 et 2005, il a gagné le concours national de la création
d’entreprises innovantes et a touché des aides de 35 000€ et 115 000€.
d. Ces aides lui ont permis d’investir, de lancer et de développer son
activité.
e. Il enseigne à l’Institut d’Administration des entreprises de Toulouse.
f. Son conseil pour se lancer dans la création d’une entreprise, c’est
d’abord qu’il faut avoir envie d’entreprendre, ensuite qu’il faut faire le
point sur ses objectifs, ses valeurs et sa volonté, puis qu’il faut s’adapter
au marché, et enfin qu’il faut faire preuve de patience. Cette écoute –
puisque la personne interviewée mentionne son parcours formatif aussi
– peut être l’occasion de faire ou de refaire un point sur les études en
France. Le site Bonjour de France propose un schéma très clair que vous
pouvez projeter ou montrer :
http://www.bonjourdefrance.com/exercices/contenu/19/civilisation/527.html
À lire : un article fait une critique du système éducatif français de façon
pertinente. Cet article intitulé « «Inégalitaire», «trop académique»,
«pas pertinent»… l’OCDE blâme le système scolaire français» peut
servir à lancer le débat autour de ce sujet, et à comparer les systèmes
éducatifs (points forts et défaillances) du pays de vos apprenants avec
le système français :
http://www.francetvinfo.fr/societe/education/inegalitaire-trop-
academique-pas-pertinent-l-ocde-blame-le-systeme-scolaire-
francais_680843.html.

2 Les prix à l’innovation


Faire observer le document et demander en premier lieu de répondre à
la question De quel type de document s’agit-il ? Il s’agit d’une page web
d’un site appelé « Y’a d’l’idée ! ». Demander ensuite de lire le document
en entier, soit individuellement, soit à haute voix, et de relever les
termes qui ne sont pas compris. Insister en premier lieu sur le titre, et
demander de le reformuler : Il y a de l’idée, et de revoir la
prononciation : /jad li de/. Voir des termes comme « porteur de projet »
(la personne qui veut promouvoir / lancer un projet), « viser » (avoir
pour objectif), « encourager » (inciter, favoriser, aider à quelque chose),
« récompenser » (distinguer, primer), « dotation » (prix, argent /
indemnité destiné(e) à ce concours).
Faire l’activité 2, en grand groupe oralement, et noter au tableau les
réponses sous forme de mots-clés.

Activité 2
a. C’est le concours régional de l’innovation en Basse-Normandie.
b. Il s’adresse à tous les jeunes porteurs de projets désirant s’installer
en Basse-Normandie.
c. Elles correspondent à différents secteurs d’activité et à différents
types de projets : des créateurs d’entreprises innovantes, des
laboratoires, de jeunes étudiants ou lycéens, des associations, etc.
d. Il y a trois prix de 10 000€ à gagner pour les catégories « innovations
et services », « innovation et produits » et « innovation et société » ; il
y a aussi deux prix sous forme de conseil et d’études pour les catégories
« espoirs » et « innovation de demain ».
Grammaire

Les verbes de sentiments


Faire observer l’encadré grammatical sur les verbes de sentiment et
demander de lire le contenu à haute voix. Insister sur le fait que les
verbes de sentiments demandent généralement le subjonctif, mais que
le verbe espérer est suivi de l’indicatif. Donner d’autres exemples que
ceux de l’encadré : j’ai peur que vous ayez une évaluation prochainement
– je suis surpris que tu ne saches pas la date de notre réunion – j’espère
que tu ne l’oublieras pas. Demander de faire les deux exercices par
petits groupes de deux ou trois apprenants. Mettre ensuite les réponses
en commun et écrire au tableau les formes verbales.

Exercice 1
a. Je suis surprise que votre projet ait abouti.
b. Je serais heureux que tu viennes travailler dans mon entreprise.
c. Je suis étonnée qu’on m’accorde / qu’on m’ait accordé une
subvention.
d. Je suis désolé que ton entreprise n’aille pas mieux.

Exercice 2
a. J’ai honte que tu abandonnes.
b. Je préfère que vous le fassiez vous-même.
c. Je suis désolé qu’il ait quitté la réunion.
d. Je suis fier que nous ayons gagné le concours.

3 Les incubateurs

Faire lire l’article à haute voix par un ou plusieurs apprenants et


demander de relever dans le texte les mots qui ne sont pas compris.
Insister sur « start up » (jeune entreprise à fort potentiel), « dédié »
(consacré), « le tout-connecté » (connexion des objets et des machines
à Internet), « le big data » (données massives), « être à l’avant-garde »
(être en avance sur son époque, être précurseur, être à la pointe),
« gamification » (transfert des mécanismes du jeu dans des situations
de la vie quotidienne), « un contrat de licence » (contrat par lequel une
société qui détient une marque permet à une autre société de
commercialiser des produits différents de ceux de la marque d’origine).
Répondre aux questions oralement et noter au tableau les réponses.

Exercice 3
a. Le projet est la création de Canal Start, une structure destinée à aider
des projets entrepreneuriaux ; c’est-à-dire créer un incubateur.
b. À des start-up de tous les pays, tournées vers le secteur des médias
et du tout-connecté.
c. La vidéo, le big data, les réseaux sociaux et les applications mobiles.
d. Le groupe investira entre 50 000 et 150 000 euros pour chaque
projet.
e. Pour le groupe Canal +, le but est de rester à l’avant-garde de
l’innovation dans le domaine de l’audiovisuel.
Phonétique
Pour faire l’exercice de phonétique, il est important d’expliquer à nos
apprenants que les deux sons ont une articulation très similaire : ce
sont tous les deux des consonnes labialisées – on les prononce avec les
lèvres arrondies et en avant – et lors de leur prononciation, l’air passe.
La différence est que la consonne /ʃ/est sourde (il n’y a pas de vibration
au niveau des cordes vocales), et le son /ʒ/ est sonore (si vous posez
vos doigts au niveau des cordes vocales, vous sentirez la vibration).
Pour prononcer le son /ʃ/, vous pouvez leur faire faire le geste du doigt
sur les lèvres quand on demande le silence : « chut ». Vous pouvez
même leur montrer le célèbre tableau de Ducreux, Le Discret.
Écouter les mots contenant les sons /ʃ/ et /ʒ/ et faire répéter les
apprenants. Demandez-leur de trouver d’autres mots qui sont apparus
dans cette leçon et qu’ils les classent selon qu’ils contiennent les sons /
ʃ/ ou /ʒ/.

Micro-tâche
Pour la réalisation de cette micro-tâche, l’idéal est que vos apprenants
travaillent par petits groupes de trois ou quatre personnes. Ils peuvent
s’inspirer du site « Y’a d’l’idée », ou proposer un nouveau design de
page d’accueil. Insister sur le fait que les informations demandées
doivent bien apparaître : la présentation du concours, le public visé, les
catégories récompensées et les prix à gagner. On peut demander aussi
de trouver un nom à ce concours, et de préciser les dates du concours
(Vous avez jusqu’au… pour nous faire parvenir vos projets). Finalement,
chaque groupe présentera au reste de la classe le résultat de son travail.
Vous pourrez choisir le concours le mieux présenté, le plus original, etc.
Pour aller plus loin dans cette leçon :
− Le business plan : Il s’agit d’un sujet intéressant, d’une part pour
découvrir ce que c’est, et d’autre part pour ceux qui envisagent de créer
leur propre entreprise.
– Ce site permet de télécharger des modèles gratuits de business plan ;
il en existe un générique, et de nombreux autres adaptés à des modèles
d’entreprises. Il faut simplement créer un compte pour pouvoir les
utiliser gratuitement : http://lentreprise.lexpress.fr/creation-
entreprise/etapes-creation/monter-son-business-plan_1531957.html.
– Un autre article de L’Express, beaucoup plus développé mais
passionnant : « Business plan : les 60 questions à se poser pour
l’élaborer » (http://lentreprise.lexpress.fr/creation-entreprise/etapes-
creation/business-plan-les-60-questions-a-se-poser-pour-
lelaborer_1525962.html)
− Le tout connecté : Si vos apprenants sont jeunes, ce sujet est d’autant
plus intéressant pour eux. Le tout connecté est aussi appelé l’internet
des objets, ou le web 3.0. Imaginez que vous disposez d’un frigo
intelligent (qui se connecte à Internet) et qu’il n’y a plus de lait dans ce
frigo ; lorsque vous passerez à proximité d’une grande surface
(intelligente, bien-sûr), votre frigo enverra un message sur votre
portable pour vous rappelez que vous devez acheter du lait ! C’est cela
l’idée du tout connecté. Pour aller plus loin dans ce sujet, nous vous
proposons les liens suivants :
– Un article, « Internet des objets – Vers le tout-connecté… pas encore
sécurisé » : http://www.alliancy.fr/dossier/dossier-internet-des-
objets/internet-des-objets-vers-le-tout-connecte-pas-encore-securise
– Un autre article, « Tendances IT 2014, entre mobilité et tout
connecté » qui met l’accent sur la transformation de la société, et sur
les possibilités qu’offre le tout connecté :
http://www.itespresso.fr/tendances-2014-mobilite-connecte-
72509.html
Leçon 3 (pages 128-129)
1 Je recrute
Lire le texte individuellement ou à haute voix, et demander de relever
les termes qui ne sont pas compris. S’assurer que le lexique de
l’encadré « Les mots pour » est également compris. Insister sur :
− « recrutement » : l’action de recruter. Demander à vos apprenants s’ils
connaissent des synonymes de « recruter » : embaucher, engager,
employer, intégrer. Demander de nommer des mots de la même famille :
un recruteur, une embauche. Attention : un engagement n’est pas
l’action d’engager ou de recruter ; c’est la promesse d’accomplir
quelque chose.
− « manager » : chef, chef d’entreprise, dirigeant. Rappeler qu’il existe
le verbe « manager » qui signifie diriger, organiser.
− « artisanale » : à comprendre ici comme « non professionnelle », « de
manière intuitive », « avec les moyens du bord ».
− « un tri » : un classement, un déblayage. On met de côté les
candidatures a priori intéressantes, et on laisse les autres.
− « un ressort de motivation » : un élément impulseur de la motivation,
un déclencheur de motivation.
− « (elle) n’y coupera guère : l’entreprise ne pourra pas y échapper, c’est
une phase incontournable.
Demander ensuite de répondre aux questions de compréhension, en
grand groupe oralement, et noter au tableau les réponses sous forme de
mots-clés.

Activité 1
a. Sans suivre un schéma, de manière intuitive, sans s’être penché avant
sur comment le faire de manière professionnelle.
b. Car les premières personnes embauchées devront être capables
d’évoluer au sein de l’entreprise. Ils auront par la suite de plus grandes
responsabilités, et on évitera de devoir recruter des personnes plus
expérimentées qui reviennent plus chères à l’entreprise.
c. Le fait de savoir que l’on va pouvoir évoluer dans une entreprise en
pleine expansion. Le fait de savoir que l’on a des possibilités d’atteindre
des postes de haut niveau.

2 Des femmes entrepreneures témoignent


Faire écouter le document une fois en entier, livre fermé. Dire aux
apprenants qu’ils vont écouter les témoignages de trois femmes
entrepreneures. Demander de prendre des notes sous forme de mots-
clés, et faire une pause après chaque intervention. Demander aussi de
relever les mots qui ne sont pas compris et de les noter
phonétiquement. Faire ensuite une deuxième écoute, et arrêter après
chaque témoignage pour reprendre le lexique qui n’est pas compris.
Insister sur :
– « des préjugés » : des a prioris, des idées reçues, des clichés.
– « tenaces » : solides, persistants, difficiles à éliminer.
– « au démarrage » : au départ.
– « me faire voler la vedette par un jeune collaborateur » : un jeune
collaborateur devient la vedette, occupe la première place, devient le
protagoniste.
– « le sexe faible » : on fait référence aux femmes.
– « jouer cartes sur table » : être franche, me découvrir, exprimer ses
intentions de manière sincère.
– « récalcitrants » : résistants, entêtés.
– « accaparant » : absorbant, monopolisant.
– « le charisme » : pouvoir de séduction, personnalité, aura.
Répondre aux questions de compréhension, en grand groupe oralement,
et noter au tableau les réponses sous forme de mots-clés.

Activité 2
a. Les préjugés empêchent les femmes de progresser, elles n’ont pas de
crédibilité au démarrage.
b. Certains banquiers pensent que les femmes chefs d’entreprises ne
pourront pas concilier leur vie personnelle – accaparante – et leur vie
professionnelle.
c. Elle les a réunis et leur a demandé ouvertement si ça les dérangeait
d’être dirigés par une femme ; ça les a fait taire.

3 Bruxelles à l’heure du speedmeeting


Faire observer le document : lire le titre et regarder la photo. Demander
d’émettre des hypothèses quant au contenu de l’article. Noter au
tableau leurs hypothèses : réunion, rencontre, recruter, speedmeeting,
recherche d’emploi, Belgique.
Demander ensuite de lire le texte individuellement et de relever, d’une
part les termes non compris, et d’autre part les mots ou expressions qui
leur paraissent importants. Revenir sur le lexique non compris et
l’expliquer. Insister sur :
– « bruxellois » : originaire de Bruxelles.
– « profils spécifiques » : caractéristiques spécifiques / particulières,
caractéristiques professionnelles d’une personne.
– « ciblé » : orienté, dont le but est bien défini.
– « une bourse à l’emploi » : marché où l’on propose des offres
d’emploi, catalogue d’offres d’emploi.
S’assurer que les mots de l’encadré « Les mots pour » sont également
compris.
Faire l’activité de compréhension en grand groupe oralement, et noter
les réponses au tableau sous forme de mots-clés.

Activité 3
a. Elle propose des rencontres entre employeurs et chercheurs
d’emploi.
b. Parce que ces rencontres sont plus ciblées et restreintes : elles
réunissent entre 50 et 80 personnes. Les employeurs peuvent donc
s’entretenir individuellement avec les candidats dont les profils les
intéressent.
c. D’abord, l’employeur présente le poste à pourvoir et les critères
exigés. Ensuite, les candidats posent des questions pour établir un
premier contact. Ensuite, ils laissent leur CV et s’inscrivent à un test de
recrutement.

Activité 4
Pour cet exercice, mettez les apprenants deux par deux ; donnez-leur un
temps de préparation d’environ 8 minutes pendant lequel ils peuvent
prendre des notes. Ensuite, ils doivent jouer la scène devant le reste de
la classe sans que celle-ci ne dépasse les 5 à 6 minutes.

Grammaire
La préposition sans + infinitif
Faire observer l’encadré grammatical sur la préposition sans + infinitif
ou faire lire le contenu à voix haute. Insister sur la construction sans +
infinitif, et donner d’autres exemples contextualisés afin d’en faire
comprendre le sens (Carla est venue en cours aujourd’hui sans avoir fait
ses devoirs. Le professeur a fait une évaluation sans prévenir.)
Demander de faire les deux exercices par petits groupes de deux ou
trois apprenants. Mettre ensuite les réponses en commun et écrire au
tableau les phrases obtenues.

Exercice 1
a. Elle a quitté Paris sans nous donner sa nouvelle adresse.
b. Il nous a donné son accord sans le mettre par écrit.
c. Ils ont pris une décision sans m’avoir consulté.

Exercice 2
a. Sans vouloir être trop optimiste, je suis sûre que ça va marcher.
b. Sans vouloir paraître injuste, (je pense que) son projet est meilleur
que le vôtre.

Micro-tâche
Cet exercice est intéressant dans la mesure où les apprenants devront
sélectionner les informations importantes concernant une entreprise.
Expliquez à vos apprenants qu’ils doivent s’imaginer dans la situation
suivante :
Plusieurs recruteurs sont très intéressés par un candidat dont le profil
correspond exactement à la personne que vous recherchez. Présentez
votre entreprise sous son meilleur angle afin d’intéresser cette
personne et la convaincre de travailler chez vous. Comme pistes, dites-
leur de ne pas oublier de parler des avantages qu’offre votre entreprise,
de l’ambiance de travail, des collègues, des possibilités de promotion,
de la formation qu’elle propose, etc. Il ne s’agit pas seulement de
présenter les chiffres et sa position dans le secteur.
Vous devez insister sur le temps de présentation : ne pas dépasser la
minute ; c’est là que réside la difficulté.
Pour aller plus loin dans cette leçon :
– Le speedmeeting : Ces rencontres sont régulièrement organisées sur
tout le territoire français. Une activité intéressante consiste à visiter les
sites qui les référencent et voir quelles sont les prochaines rencontres.
Si vous enseignez le FLE en France, il serait très intéressant de se
renseigner sur les rencontres qui vont avoir lieu dans votre ville ou
région. Attention à ne pas confondre avec les soirées speed-dating qui
consistent à organiser des rencontres entre célibataires.
– Un article : « Développer votre réseau professionnel grâce au
speedmeeting » : http://www.creersaboite.fr/lemag/le-conseil-du-
coach/developpez-votre-reseau-professionnel-grace-au-speed-
meeting.
– À signaler : un logiciel qui gère les inscriptions aux speedmeetings :
http://www.golden-trade.com/cnt/gt/logiciel-business-speed-meeting-
3690-63802-cat.html.
– Un site présente un vidéo-reportage sur le speedmeeting : la vidéo est
très intéressante et adaptée à notre public d’apprenants :
http://pros.webtv.afpa.fr/chaine/accueil/1418/res:Une-nouvelle-facon-
de-recruter-le-speed-dating.

Civilisation (pages 130-131)


Vérone Mankou, le « Steve Jobs » congolais

Faire lire l’article à haute voix par un ou plusieurs apprenants et


demander de relever le lexique qui n’est pas compris. Cet article permet
de lancer le débat sur les initiatives professionnelles et sur les
entrepreneurs dans des régions moins développées. Il y a des profils
comme celui de Vérone Mankou dans beaucoup d’autres pays, des
personnes dont la volonté franchit des obstacles de tout type.
– Faisant suite à cet article, vous pouvez mentionner l’article du Point,
qui contient aussi une vidéo : « Thierry N’Doufou : " Nous lançons la
première tablette éducative africaine" ». L’article, qui mentionne
Vérone Mankou, parle de l’Ivoirien Thierry N’Doufou qui a misé sur
l’éducation en mettant au point une tablette éducative
(http://www.lepoint.fr/technologie/video-thierry-n-doufou-nous-
lancons-la-premiere-tablette-educative-africaine-23-02-2014-
1795044_58.php). Un autre article reprend le même sujet suite au
salon de la téléphonie mobile de Barcelone de février 2014 :
http://www.france24.com/fr/20140225-cote-ivoire-tablette-qelasy-
education-mwc-cartable-technologie-ipad-android-afrique/.
– Et Pour aller plus loin dans le parcours de notre protagoniste Vérone
Mankou, voici un article où l’on présente sa création suivante, un
téléphone portable : « Congo: après la première tablette tactile
africaine, le premier smartphone made in Africa »
(http://www.slateafrique.com/94197/congo-apres-la-premiere-
tablette-tactile-africaine-le-premier-smartphone-made-africa).
– Un Camerounais, cette fois-ci, a inventé le CardioPad, ou la première
tablette médicale africaine ; un article de RFI reprend la nouvelle
(http://www.rfi.fr/emission/20140629-le-cardiopad-premiere-tablette-
medicale-africaine/).
– Enfin, un article qui montre bien que l’Afrique bouge dans les
domaines de la technologie et l’innovation : « Sept tablettes et
smartphones africains qui viennent chatouiller les géants mondiaux »
(http://www.agenceecofin.com/industrie/2510-14534-sept-tablettes-
et-smartphones-africains-qui-viennent-chatouiller-les-geants-
mondiaux).
Questions :
1. Il a créé la WAY-C, la première tablette africaine, l’Elikia, le premier
smartphone africain, et l’Elikia Mokè, un portable polyvalent.
2. Il voulait qu’un grand nombre d’Africains puissent disposer d’outils
de communication de qualité, capables de rivaliser avec les grandes
marques, mais à des prix abordables.
Le profil des créatrices d’entreprise

Faire lire l’article par un ou plusieurs apprenants. Ce bref article sert de


déclencheur sur un débat sur les femmes entrepreneures, et sur
l’égalité des chances. Vous pouvez demander à vos apprenants de
chercher des informations sur la réalité dans leur pays : combien de
femmes entrepreneures, quel âge moyen, quels types d’entreprises
créent-elles de préférence, combien d’heures travaillent-elles en
moyenne ?

L’Ouvre-Boîtes 44 : l’épargne cOOpitaliste, une


nouvelle forme de financement

Demander de répondre aux trois questions sur le texte, oralement :


1. Son objectif est de soutenir les entreprises dans leur projet, en leur
offrant un hébergement et un accompagnement administratif et
financier.
2. Des personnes en recherche d’emploi intègrent la coopérative.
3. Il s’agit d’un jeu de mots qui reprend le terme « ouvre-boîte »
(l’ustensile de cuisine) et le concept de la coopérative : aider les
entrepreneurs à « ouvrir des boîtes », c’est-à-dire à monter leur
entreprise.
Une vidéo du journal télévisé de TF1 montre un reportage sur les 10 ans
de cette coopérative : http://www.wat.tv/video/ouvre-boite-aide-
creation-6ixwp_2i6xp_.html.
Vous pouvez aussi visiter le site de la coopérative et voir leurs dernières
activités, une revue de presse, etc. : http://www.resotpe.com/ob44.

Attirer au Canada les meilleurs talents de partout


dans le monde

Faire lire l’article et répondre aux questions oralement :


1. Le Canada souhaite attirer les meilleurs entrepreneurs et innovateurs
de partout dans le monde.
2. Pour créer des partenariats entre des incubateurs d’entreprises
canadiens de renommée mondiale et des entrepreneurs immigrants,
dans le but d’assurer la croissance économique du Canada et permettre
au pays de devancer ses concurrents sur les marchés internationaux.
À lire, un article sur le même sujet : « L’entrepreneuriat à l’honneur
grâce au visa pour démarrage d’entreprise du Canada »
(http://www.newswire.ca/fr/story/1445639/l-entrepreneuriat-a-l-
honneur-grace-au-visa-pour-demarrage-d-entreprise-du-canada).

Entraînement aux examens (pages 132-133)


1 Compréhension de l’oral

Exercice 1
a. Amina est responsable du service Innovation et Entreprise chez
Optique Planète. Elle a commencé comme ingénieur dans une
entreprise américaine du même secteur.
b. Son mari est compréhensif et la soutient : il a accepté de changer de
région pour l’accompagner, et il a commencé une nouvelle carrière
professionnelle.
c. Non, elle n’a pas eu de difficultés à s’imposer. Ses supérieurs lui ont
fait confiance et lui ont permis d’évoluer.
d. Pour elle, être une femme constitue un atout, car les femmes sont
habituées à gérer un grand nombre de tâches à la fois dans leur vie
privée et dans leur vie professionnelle.
e. Son père lui a appris qu’être une femme n’est pas une barrière à
l’ambition professionnelle.

Exercice 2
a. Midi incubateurs c’est une structure qui accueille et aide les jeunes
entreprises de moins de 5 ans pour qu’elles puissent développer leurs
activités dans les meilleures conditions.
b. Moins de 5 ans.
c. Il y a actuellement 25 entreprises qui se consacrent à la construction
et à l’énergie.
d. Les bureaux sont séparés par des cloisons vitrées.
e. Les entrepreneurs peuvent se rencontrer à la cafétéria, à la terrasse
ou lors de speed-datings.
f. Les jeunes entrepreneurs paient un loyer de 1500 euros qui
comprend aussi l’accompagnement.

2 Compréhension des écrits


a. Ce qui change chez les salariés pendant leur carrière, ce sont leurs
compétences et leurs désirs.
b. Pour le DRH, l’enjeu est de savoir détecter les compétences et les
envies de ses collaborateurs pour tirer le meilleur d’eux-mêmes dans un
poste qui serait adapté à eux.
c. À l’étranger.
d. Le collaborateur exprime rarement ses attentes.
e. Il s’adresse à tous les professionnels des ressources humaines, cadres
d’entreprises, psychologue, coaches et formateurs chargés du
recrutement, du développement et de l’évaluation du personnel.

3 Production écrite
Exercice 1
Exemple de production :

Michel Lévy – 31/08/2014 – 19:52


Je suis tout à fait d’accord avec vous, Maxime, sur le fait que les
jeunes candidats qui postulent à un poste doivent démontrer, non
seulement leur formation, leurs aptitudes, mais en plus, ils doivent
faire preuve de passion envers leur travail. Je crois que la première
passion qui fait bouger les jeunes c’est surtout qu’ils ont besoin de
sortir du chômage, et pour eux, trouver un travail, c’est avant tout
pouvoir envisager une indépendance vis-à-vis de leurs parents,
commencer une nouvelle vie, etc. Et oui : comment évaluer la
passion, comment distinguer entre l’envie pressante de trouver un
emploi de la passion pour un travail qui augure que ce jeune sera
un excellent professionnel ? Difficile de savoir, quand les
recruteurs ont eux-mêmes parfois perdu la passion dans ce qu’ils
font. Je crois qu’un jeune qui a choisi l’hôtellerie comme métier
doit pouvoir démontrer qu’il a des capacités, des compétences
comme le travail en équipe, l’organisation, le sang-froid face à des
situations stressantes. Et ça, ça ne peut s’évaluer que sur le terrain !

Bilan (pages 134-135)


Exercice 1
a. La crise financière et la crise économique.
b. La crise financière touche les marchés financiers, les États et la
banque. La crise économique affecte l’administration, les entreprises,
les consommateurs et les ménages.
c. La crise économique est la plus grave, car le pouvoir d’achat baisse, le
nombre des chômeurs augmente, et les entreprises font faillite.
d. Après la crise, l’activité repart : les salaires, le pouvoir d’achat des
familles, la création d’entreprises et l’emploi.
e. Depuis le deuxième trimestre 2013, l’Europe a de nouveau une
croissance positive, mais on ne peut pas encore parler de reprise.

Exercice 2
a. Les demandes de crédit se sont stabilisées ce mois-ci : les chiffres
sont les mêmes que le mois dernier.
b. En raison de la baisse du pouvoir d’achat, cette année les ventes sont
en baisse.
c. Les commandes des pays asiatiques sont en plein essor : elles sont
passées de 10 à 53% en six mois.
d. Les résultats de cette année sont stationnaires. Il y a à peine une
variation de 0,2%.
e. Pour le prochain exercice, et compte tenu de la conjoncture actuelle,
nous pensons que les importations ralentiront.
f. Les échanges commerciaux avec les pays émergents sont en
augmentation.

Exercice 3
a. Investir : mettre des capitaux (de l’argent) dans un projet.
b. Être endetté : devoir de l’argent.
c. Emprunter : Demander et recevoir un prêt.
d. Rembourser : rendre une somme d’argent qui a été avancée.
e. Financer : Utiliser de l’argent pour l’achat ou l’aménagement d’un
bien.

Exercice 4
En 2012, le bilan financier de l’entreprise était supérieur à celui de
2013. L’actif destiné à l’équipement des machines s’élevait à 575 000
euros, alors que cette année il n’est que de 510 000 euros, soit en
baisse de plus de 10%. En revanche, le capital a augmenté de 15 000
euros cette année. Il est passé de 425 000 à 440 000 euros. La baisse
des emprunts est significative : nous sommes passés de 510 000 euros
en 2012 à 375 000 euros en 2013.

Exercice 5
a. Je travaille ici depuis 5 ans ; je viens de faire une demande pour
réaliser un bilan de compétences.
b. La première phase est une phase d’évaluation : on te pose une série
de questions qui permettent de déterminer quels sont tes centres
d’intérêts et tes domaines de compétences.
c. Vous avez la possibilité de demander une validation des acquis de
l’expérience ; c’est ce qu’on appelle la VAE.
d. L’entretien m’a servi à faire un bilan de mes besoins, de mes
aptitudes et de mes compétences.

Exercice 6
a. Le président a dit qu’ils allaient ouvrir deux nouvelles fabriques le
mois prochain. b. Sylvie dit que les opportunités de travail pour les
femmes sont moins nombreuses. c. Il a assuré qu’il ferait son bilan de
compétences l’année prochaine.
d. Nicolas prétend que ses compétences n’avaient / n’ont pas été
valorisées à son ancien poste.

Exercice 7
a. Beaucoup de visiteurs sont attendus au salon de l’innovation.
b. Cette entreprise a été créée en 2005 par Stéphanie.
c. Un compte-rendu sera rédigé par les participants au congrès sur les
femmes entrepreneures.
d. Toutes les compétences de ce salarié ont été listées.
e. Un entretien a été réalisé avec Marc pour déterminer s’il est fait pour
ce poste.

Exercice 8
a. Vous en avez réalisé au Moyen-Orient l’année dernière.
b. Nous y ouvrirons quatre usines avant la fin de l’année.
c. Vous en avez moins que l’année passée.
d. J’y vois une excellente idée de business.
e. Vous ne m’en avez donné aucune pour que je puisse établir le bilan
annuel.

Exercice 9
− Moi j’ai fait un bilan de compétences l’année dernière.
− Et comment ça s’est passé ?
− J’avais besoin de remettre mes idées à plat. Je commençais à tourner
en rond dans mon ancien poste. Je sentais que mes compétences
n’étaient pas valorisées. Et je me suis adressé à un cabinet de conseil
qui a pris en main mon dossier. Leur expertise a permis de détecter des
centres d’intérêts que je n’avais pas pris en compte jusqu’alors. Ils ont
listé mes aptitudes et mes compétences et il s’est avéré que je n’étais
pas fait pour le poste que j’occupais. J’ai commencé une nouvelle
recherche d’emploi. Maintenant, j’occupe un nouveau poste et je me
sens valorisé. Je me sens beaucoup plus motivé dans mon travail.

Exercice 10
a. Je suis surpris que les échanges commerciaux avec nos partenaires
européens n’aient pas encore repris / ne reprennent pas encore.
b. Nous sommes tristes de savoir que cette femme n’ait pas réussi / ne
réussisse pas à matérialiser un si beau projet.
c. Je suis étonné que cet inventeur ne puisse pas obtenir un
financement pour son idée.
d. Avec cette subvention, j’espère que notre dette baissera dans les
mois qui viennent.
e. Je suis désolée que ce partenariat n’aboutisse pas.

Exercice 11
a. Manon a quitté cette entreprise sans avoir eu le résultat de son bilan
de compétences.
b. Nous avons créé notre société sans obtenir/sans avoir obtenu de
subventions de la municipalité.
c. Vous avez mis en place ce projet sans connaître tous les éléments.
d. Martha dirige une équipe d’hommes sans avoir de problèmes pour
imposer son autorité.
e. Le conseil d’administration s’est réuni sans annoncer/sans avoir
annoncé l’ordre du jour.

Exercice 12
a. Sandy a un projet de création d’entreprise.
b. Elle veut être plus libre et plus indépendante, elle ne veut plus se
faire exploiter et souhaite gagner plus d’argent.
c. Parce que l’entreprise où elle travaillait a fermé et elle ne trouvait
rien dans ses compétences.
d. Elle veut se mettre à son compte. Son projet est une entreprise de
coaching personnalisé pour les créateurs d’entreprise, d’aide à la
création, et d’aide à l’établissement de la stratégie commerciale.

Exercice 13
Exemple de production :

Moi j’ai eu un peu la même expérience qu’Abby. Après avoir


travaillé pendant 15 ans dans une agence de voyages, elle a fermé
à cause de la crise. Comme j’adorais mon métier et que je pense
que j’ai de bonnes compétences, j’ai décidé de me lancer dans une
agence de voyages spécialisée dans l’organisation de séjours en
Inde. C’est un pays que je connais bien et le fait de s’adresser à
nous rassure les gens qui s’y rendent pour la première fois. C’est un
vrai succès ! En plus c’est une destination qui n’est pas très chère et
dont les jeunes qui n’ont pas un grand pouvoir d’achat raffolent.

Tâche (page 136)


Organiser un speed networking
L’objectif : pour cette tâche, l’objectif est l’organisation d’un speed
networking dans le but de recruter des collaborateurs, des clients ou
des fournisseurs. Il s’agira par conséquent de réfléchir en amont à
toutes les actions qu’il sera nécessaire de mettre en place afin d’aboutir
à l’évènement à proprement parler.
Avant de passer au déroulement des actions qui vont mener à
l’aboutissement de la tâche, voici un bref rappel de ce qu’est un speed
networking. Vous trouverez beaucoup de descriptifs sur le net, mais en
voici un qui vous permettra d’y voir plus clair :

Le Speed Networking est un entretien professionnel qui permet de


présenter son parcours et ses compétences en quelques minutes. Il va
au-delà des méthodes de recrutement traditionnel :
12 recruteurs et 12 candidats sont rassemblés dans un même lieu
pour échanger en un temps limité. Le Réseau Oudinot, grâce à
l’implication de ses membres et de ses partenaires, propose chaque
année, 5 à 6 Speed Networking, demandant en amont une préparation
rigoureuse.
Cette démarche originale présente plusieurs atouts :
• Générer 10 à 12 contacts professionnels dans un temps limité et un
lieu unique,
• Enrichir son fichier de profils disponibles de qualité,
• Programmer des entretiens plus approfondis correspondant à des
missions en cours ou à venir.
(http://www.reseau-oudinot.com/?page_id=46)

À lire aussi l’article du Figaro, « Le speed networking, dispositif original


au service de la recherche d’emploi » reflète bien les avantages d’un
speed networking (http://www.lefigaro.fr/emploi/2014/07/25/09005-
20140725ARTFIG00327-le-speed-networking-dispositif-original-au-
service-de-la-recherche-d-emploi.php).
Étape 1 : Cette étape doit se faire en grand groupe et il faudra arriver à
un concensus quant au public à toucher lors du speed networking. Une
fois le public défini, on passe à la deuxième étape.
Étape 2 : La liste des personnes qui assisteront au speed networking
devra être élaborée en commun ; chacun apportera ses idées quant aux
participants.
Étape 3 : Cette étape est également une phase importante de réflexion
où chacun devra participer. Nous recommandons de procéder à l’aide
d’une carte heuristique, comme celle-ci (qui devra bien entendu être
complétée) :

Étape 4 : Pensez à faire lister tous les supports où le speed networking


devra être annoncé.
Étape 5 : Pour l’élaboration du formulaire d’inscription, chacun
apportera ses idées et proposera des champs. Vos apprenants peuvent
s’inspirer d’autres formulaires similaires. Qu’ils n’oublient pas de
penser à la clarté du document, à mettre des champs obligatoires, des
menus déroulants, etc.
Étape 6 : Cette phase de préparation est la plus longue. Elle peut être
faite à un autre moment, à la maison avant une mise en commun, ou par
petits groupes. Cette partie peut se diviser de la manière suivante :
− Une liste de questions (ils peuvent s’inspirer d’un questionnaire
d’entretien d’embauche)
− Éléments à prendre en compte : il faudra lister ces éléments par
catégories et par ordre d’importance.
− Barême : pensez à prévoir un barême de points à assigner aux
éléments listés précédemment.
Enfin, le groupe pourra simuler une séance d’entretiens, et
éventuellement ajuster, modifier, ajouter des questions ou des
éléments à prendre en compte.

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