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L'exercice de la pensée, la recherche des idées, les contemplations tranquilles de la science

nous prodiguent d'ineffables délices, indescriptibles comme tout ce qui participe de


l'intelligence, dont les phénomènes sont invisibles à nos sens extérieurs.

La volonté humaine est une force matérielle semblable à la vapeur.

Vouloir nous brûle et Pouvoir nous détruit mais Savoir laisse notre faible organisation dans un
perpétuel état de calme.

Le sentiment que l'homme supporte le plus difficilement est la pitié, surtout quand il la mérite.
La haine est un tonique, elle fait vivre, elle inspire la vengeance mais la pitié tue, elle affaiblit
encore notre faiblesse.

La possession du pouvoir, quelque immense qu'il put être, ne donne pas la science de s'en
servir.

Le regard d'un homme à qui vous demandez de l'argent fait tant de mal ! Certains emprunts
nous coûtent notre honneur, comme certains refus prononcés par une bouche amie nous
enlèvent une dernière illusion.

Le but de la société n'est-il pas de procurer à chacun le bien-être ?

L'amour est comme le vent, nous ne savons pas d'où il vient.

La pensée est la clé de tous les trésors.

Rien dans les langages humains, aucune traduction de la pensée faite à l'aide des couleurs, des
marbres, des mots ou des sons, ne saurait rendre le nerf, la vérité, le fini, la soudaineté du
sentiment dans l'âme! Oui! qui dit art, dit mensonge.

Nous avons tous la prétention de souffrir beaucoup plus que les autres.

Les sceptiques sont les hommes les plus consciencieux.


Les individualités disparaissent chez un peuple nivelé par l'instruction !

Chaque suicide est un poème sublime de mélancolie.

L'ambitieux se rêve au faîte du pouvoir, tout en s'aplatissant dans la boue du servilisme.

Ah ! la gloire, triste denrée. Elle se paye cher et ne se garde pas. Ne seraitelle point l'égoïsme
des grands hommes, comme le bonheur est celui des sots ?

La clef de toutes les sciences est sans contredit le point d'interrogation, nous devons la plupart
des grandes découvertes au : Comment ? et la sagesse dans la vie consiste à se demander à
tout propos : Pourquoi ?

Il n'y a pas de sciences ou de vertus qui vaillent une goutte de sang.

Un homme est bien fort quand il s'avoue sa faiblesse.

Une superstition c'est souvent une espérance.

L'amour nous donne une sorte de religion pour nous-mêmes, nous respectons en nous une
autre vie; il devient alors le plus horrible des malheurs, le malheur avec une espérance, une
espérance qui vous fait accepter des tortures.

Ce roman écrit par Honoré de Balzac fait parti du parcours « Les romans de l’énergie :
création et destruction ». 💥
C’est d’après moi l’une des oeuvres étudiées au programme les plus complexes. Dans cet
article vous aurez :
– des citations, 💬
– TOUTES les cartes mentales que j’ai faite, 📝
– les films que je vous conseille de voir en lien 🎬
– et bientôt je l’espère, un rap fait par moi et ma pote. 🎙️

Les citations

( quand c’est écrit R ça veut dire Raphaël de Valentin )


L’amour

 L’amour nous donne une sorte de religion pour nous même – Raphaël
 Je ne conçois pas l’amour dans la misère – Raphaël
 C’est, si vous voulez, la société – Raphaël à propos de Foedora
 « avec les grâces de la femme et l’ingénuité de l’enfance, elle me souriait » R à propos
de Pauline
 « vienne la mort quand elle voudra, j’ai vécu » Pauline lors de son mariage
 « deux fois millionnaire comme l’était Foedora » R fait une description de la richesse
de Pauline
 « je veux mourir à toi » R à Pauline
 « Par une force singulière, dernier éclat de vie, il jeta la porte à terre, et vit sa maîtresse
à demi nue se roulant sur un canapé » Raphaël lors de l’armée du roman
 « C’était plus qu’une femme, c’était un roman » Raphaël à propos de Foedora
 « se produisait comme un spectacle dans le spectacle » – Raphaël à propos de Foedora
 » sa physionomie change, ses traits se décomposèrent […] Elle venait d’ôter une
masque, actrice, son rôle était fini. » – Raphaël qui voit Foedora changer lorsqu’il
l’espionne dans le placard de sa chambre
 » je travaillais jusqu’à deux heures du matin, et je donnais à ma mère une moitié du
prix de mes écrans, à toi l’autre » Pauline
 prête à » sacrifier le monde entier » Pauline
 » nous paierons sans doute, un jour, ce bonheur par quelque effroyable chagrin »
Pauline quand elle et Raphaël viennent de se retrouver
 « C’était mon enfant, ma statue, Pygmalion nouveau » – Raphaël au début de la
relation avec Pauline quand il n’est encore que son maitre de piano
 « Le parterre entier laisse échapper un murmure d’admiration » Pauline au théâtre
 « je me créai une femme, je la dessinai dans ma pensée, je la rêvai » – Raphaël
imagine Foedora
 il y avait en elle deux femmes séparées par le buste peut-être : l’une était froide, la tête
seule semblait être amoureuse; – Raphaël explique l’ambivalence dans le personnage
de Foedora

Les prostituées

 « sa foudroyante beauté devait réveiller les impuissants » portrait d’aquilina


 Aquilina : « reine du plaisir » ; « rit sur ses cadavres »
 Portrait d’euphrasie : » une de ces créatures au visage candide qui cachent la
dépravation la plus profonde »
 « le portrait de cette corruption froide, voluptueusement cruelle, assez étourdie pour
commettre un crime, assez forte pour en rire »
 « l’une était l’âme du vice, l’autre le vice sans âme – différence de caractère entre
Aquilina et Euphrasie
 « j’aime mieux mourir de plaisir que de maladies »
 « nous vivons plus en un jour qu’une bonne bourgeoise en dix ans »

L’énergie

 « Pendant les dix premiers mois de ma réclusion je menai la vie pauvre et solitaire que
je t’ai dépeinte » – Raphaël enfermé dans sa mansarde
 « il y a toute une vie dans une heure d’amour » ( III, Agonie )
 « depuis la mollesse d’une éponge mouillée jusqu’à la dureté d’une pierre ponce, il y a
des nuances infinies » ( III, Agonie )
 Emile lors de l’orgie « tuer les sentiments pour vivre mieux, ou mourir jeune en
acceptant le martyre des passions » (II, la femme sans coeur )
 « Je voulus me venger de la société, je voulus posséder l’âme de toutes les femmes en
me soumettant les intelligences, voir tous les regards fixés sur moi quand mon nom
serait prononcé par un valet à la porte d’un salon » – désir de vengeance sociale de
Raphaël et besoin de possession de ses amantes
 « Moi, je suis propre à tout est bon à rien, paresseux, comme un homard ? Eh bien,
j’arriverai à tout » Rastignac éloge paradoxal de la débauche
 « la dissipation, mon cher, est un système politique » Rastignac
 » toi tu travailles ? et bien tu ne feras jamais rien » Rastignac explique son point de
vue à Raphaël
 « la volonté était une forme matérielle semblable à la vapeur, que dans le monde
moral, rien ne résistait à cette puissance quand un homme s’habituait à la concentrer »
R expose à Foedora sa théorie de la volonté
 « Ainsi vécu Raphaël pendant plusieurs jours, sans soins, sans désirs, éprouvant un
mieux sensible, un bien être extraordinaire » R au Mont-Dore
 imagine t-on notre héros « devenir une des huitres de ce rocher » R à Mont-Dore
lorsque le narrateur nous explique que cette vie là n’est pas pour lui
 « mais faible j’ai offert le terrible pouvoir que donne ce talisman à des hommes doués
de plus d’énergie que vous ne paraissez en avoir » Antiquaire quand il lui donne la
peau
 » la vie d’un homme occupé à manger sa fortune devient souvent une spéculation; il
place ses capitaux en amis, en plaisirs, en protecteurs, en connaissances »
 Rastignac à propos de l’investissement de l’énergie : « Je fis tenir en peu d’heures une
vie entière »
 « Le monde lui appartenait, il pouvait tout et ne voulait plus rien. » à propos de
Raphaël quand atteint le sommet de la puissance muni de la peau de chagrin
 Raphaël avait pu tout faire, il n’avait rien fait – une phrase résumant bien la dissipation
ostentatoire de l’énergie de Raphaël
 «Je vais vous révéler en peu de mots un grand mystère de la vie humaine. L’homme
s’épuise par deux actes instinctivement accomplis qui tarissent les sources de son
existence. Deux verbes expriment toutes les formes que prennent ces deux causes de
mort: VOULOIR et POUVOIR. […] Vouloir nous brûle et Pouvoir nous détruit; mais
SAVOIR laisse notre faible organisation dans un perpétuel état de calme.» Explication
de la théorie de l’énergie de Balzac par l’Antiquaire.

L’antiquaire

 « après tout, vous voulez mourir ? et bien votre suicide n’est que retardé » antiquaire
en confiant à Raphaël la peau de chagrin
 « l’antiquaire sourit avec malice » description de l’antiquaire comme d’un personnage
diabolique
 « ses petits yeux verts dénués de cils et de sourcils » narrateur à propos de l’antiquaire
 « il sortit de la vie réelle, monta par degrés vers un monde idéal » Raphaël une fois
entré dans la boutique
 Raphaël dans la boutique de l’antiquaire : « cet océan de meubles, d’inventions, de
modes, d’oeuvres, de ruines… »
 « poursuivi par les formes les plus étranges, par des créations merveilleuses » Raphaël
au sein de la boutique d’antiquité
 « il était comme ces objets curieux, ni tout à fait mort, ni tout à fait vivant » Raphaël
quand il observe les différents objets de la boutique
 « Enfant ! Chacun de vos jours ne vous offrira-t-il pas une énigme plus intéressante
que ne l’est celle-ci » antiquaire à Raphaël
 À propos de l’antiquaire : « Il voyait briller au sein des ténèbres une sphère rougeâtre
dont le centre était occupé par un petit vieillard
 Retournez-vous, dit le marchand en saisissant tout à coup la lampe pour en diriger la
lumière sur le mur qui faisait face au portrait

La peau

 « le cercle de vos jours, figuré par cette Peau, se resserrera suivant la force et le
nombre de vos souhaits »
 « il vaut mieux s’en prendre aux hommes qu’à dieu »
 La PDC « se roula » « put entrer » personnification de la PDC
 « comment pouvais-je lutter » Raphaël essaie d’échapper à la force de la peau
 Cette oeuvre d’un démon qui va décomposant tout – description de la peau de chagrin
 « Les ténèbres et la lumière, le néant et l’existence s’y combattaient en produisant tout
à la fois de la grâce et de l’horreur »
 « la PDC était comme un tigre avec lequel il lui fallait vivre, sans en réveiller la
férocité »
 La peau de chagrin est « un fatal symbole du destin »
 « il ne fut plus maitre de sa pensée » lors de son dernier souhait auprès de Pauline il
agit de manière irréfléchie.

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