Vous êtes sur la page 1sur 5

Sujet : POURQUOI LA MISSION EST ELLE IMPORTANTE

Depuis l’aube de temps au cours du XXe siècle, et notamment après la


décolonisation dans les années 1960, une réflexion missiologique de fond a été menée dans tous les
courants du christianisme pour repenser la mission, de sorte qu’elle soit en phase avec la réalité de
l’église mondialisée, le monde d’aujourd’hui et l’enseignement biblique.

Théologiens et praticiens mettent en avant la portée missionnaire de l’ensemble de la bible. Ils


analysent les données religieuses enfin de mieux contextualiser le témoignage de l’évangile. Des
nouveaux modèles sont introduits ; des nouveaux défis formulés. Au cours des conférences
internationales, œuvres et églises sont mobilisées pour mettre en action toute une panoplie de
visions missionnaires.

Néanmoins, force est de constater qu’un décalage s’opère entre le nouveau regard sur la mission
développé ces dernières décennies et la réalité sur le terrain dès l’église locales .la mission est
souvent considérée comme une activité parmi d’autre, une affaire des spécialités. On parle
systématiquement de « partir » en mission, ce qui en dit long sur l’idée sous-jacente : c’est ailleurs
que cela se passe, pas chez nous ; « quelque chose d’exotique se passe en Afrique » pour preuve, la
popularité des voyages missionnaires éclairs vers les pays en voie de développement.

C’est pourquoi il nous semble utile de faire écho à la réflexion missiologique dans une revue destinée
aux églises locales et leurs responsables.

Nous commencerons par quelques changements qui donnent à réfléchir sur ce qu’est justement la
mission de l’église. Dans le monde évangélique, plusieurs réponses sont données à cette question.
Elles se laissent catégoriser en trois approches. Ensuite, nous nous arrêterons sur l’une d’entre elles,
celle de la mission holistique ou intégrale, qui nous semble mériter une attention particulière
considérant le fait qu’elle est aujourd’hui devenue le nouveau paradigme dans les milieux
missionnaires évangéliques, mais aussi nous parlerons du mot église. Dans un troisième temps, nous
développerons cette approche en déclinant la mission intégrale en quatre mandats.

Pour les chrétiens en général et pour les évangélistes en particulier,


le terme « mission » est lourd de sens. Ils vont citer des nombreux passages de la bible pour dire
importance de la mission, mais, chose surprenante, ce mot en tant que tel n’y figure pas, ni le mot
évangélisation d’ailleurs. Les textes utilisent les verbes (annoncer une bonne nouvelle), (envoyer),
mais les substantifs évangélisation et mission ont été introduits beaucoup plus tard.

HERITAGE D’UNE HISTOIRE PARTICULIERE

Ces concepts dans leur signification traditionnelle sont l’héritage d’une histoire bien particulière, une
histoire étroitement liée à celle de l’expansion de l’Europe. Dans le sillage des explorateurs et des
colonisateurs, les envoyés dès l’églises d’Europe ont commencé à christianiser les peuples dits
indigènes. Au XVIe siècle, les jésuites ont introduit le terme missio pour désigner cette tâche.
Catholique et protestant l’on vite adopté. Désormais le terme « mission » désigne la mise en œuvre
du mandat d’annoncer l’évangile dans le monde entier, en envoyant des missionnaires qui vont
traverser des frontières géographiques pour porter l’évangile et implanter l’église en dehors du
monde occidental dans des pays païens.
Les textes de base de cette « mission » sont Matthieu 28 :19 (« allez dans le monde entier, faites des
disciples de toutes les nations… »).

D’habitude on distingue la mission au loin qui traverse les frontières géographiques et


l’évangélisation qui est son corollaire au près.

Dans un ouvrage récent, Gabriel Monet remarque à juste titre que cette idée traditionnelle « ne
résiste ni au sens des mots, ni à leur usage biblique, ni même à la réalité historique » les deux termes
sont plutôt complémentaires, pas dans le sens classique d’une répartition géographique entre
mission au loin et l’évangélisation (mission intérieure) au près, mais dans la mesure où nous sommes
envoyés pour rayonner l’évangile dans le monde. Gabriel Monet explique :

« Le sens biblique de mission ne se résume pas à un envoi physique, mais s’élargir à une démarche
globale impliquant un mouvement intérieur de foi qui déborde vers l’extérieur.la mission est donc
plus large que l’évangélisation qui pourrait être considérée comme une sous-partie de la mission. En
même temps, il ne faut pas non plus réduire l’évangélisation à la seule proclamation de
l’évangile ,mais à tout le processus qui tend à prôner les si belles valeurs de l’évangile et à s’y
conformer .

Si l’on veut comprendre la mission, non pas seulement à partir du seul mandat de Matthieu 28, mais
à la lumière de toutes les écritures, il faut d’abord tirer au clair ce que l’on entend par le mot mission.
En soi il ne signifie rien de concret, mais seulement que quelqu’un est envoyé pour faire quelque
chose. Dérivé du latin missio, le substantif du verbe mittere (envoyer) le mot mission revêt un double
sens (1) être envoyé où réaliser. Le contenu spécifique de votre mission peut varier selon le contexte
dans lequel vous travaillez. Dans l’armée, des unités doivent accomplir des missions d’ordre militaire.
Un conseil d’administration peut nommer une commission pour s’occuper de tel ou tel champ
d’action ou de réflexion. Le parlement instaure des commissions d’enquêtes. Et lorsqu’un ministre
met un terme à ses fonctions, il « démissionne ». Bref, une mission peut signifier n’importe quelle
tâche.

Ceci étant dit, le mot mission est utile et à retenir, car il combine deux notions tout à fait bibliques :
celle de l’envoi et celle d’une tâche à accomplir. C’est dans ce double sens que nous pouvons
l’utiliser. le terme « mission » englobe tout ce que les disciples de jésus sont envoyés faire et dire
parmi les peuples de ce monde .la question est donc de savoir quels sont nos mandats .

À partir de cette question, formulée ainsi, on peut interroger la bible, toute la démarche de
développer une théologie biblique de la mission est là. Il est intéressant de noter que dans tous les
courants du christianisme, on privilégie une approche biblique pour répondre à la question : qu’est-
ce que la mission ?

Un troisième point de consensus est à souligner, aujourd’hui on pense la mission, non seulement à
partir de Matthieu 28(« allez dans le monde, faites des disciples…), mais aussi on prend appui sur
jean 20 :19 (« comme le père m’a envoyé, je vous envoie …. Recevez l’esprit …). Ces paroles d’envoi
de Jésus dressent un lien entre la mission de l’église et sa propre mission : « comme le père m’a
envoyé ». Derrière l’envoi du fils, l’envoi des disciples, on voit le dessein de Dieu. La mission de
l’église sur terre est de servir la mission de Dieu, certains disent même que nous avons vocation à
participer à la mission de Dieu, toute humilité gardée ; car ce n’est pas nous qui réaliserons le plan de
Dieu, c’est Dieu qui établit son règne par ses moyens, Par la puissance de l’Esprit. Mais chacun
d’entre nous a un rôle à jouer, tout simplement, car l’esprit œuvre aussi en nous, les témoins de
Jésus-Christ.
De quelles manières et dans quelle mesure l’église est-elle appelée à servir l’accomplissement
du plan de Dieu ? c’est là que les opinions divergent . Les réponses proposées dans le monde
évangélique se laisse catégoriser, grosso modo, en trois approches.

*Communication de l’évangile

La première réponse consiste à définir la mission uniquement sur la base du mandat missionnaire
de Matthieu 28 :19 et les parallèles (Luc 24, Jean 20, Actes 1 :8), mission égale évangélisation
mondiale, cette approche est en continuité avec le mouvement missionnaire des siècles précédents.
L’enjeu principale de la mission ainsi définie est d’atteindre toutes les ethnies avec l’évangile. Dans la
perspective eschatologique que « la fin viendrait dès lors que l’évangile du règne de Dieu aura été
annoncé à toutes les nations » (Matthieu 24 :13), plusieurs stratégies ont été développées pour
mobiliser le plus grand nombre d’église et d’organismes afin de réaliser cet objectif dans une période
aussi courte que possible.

Beaucoup d’évangélisation adhèrent à cette vison de la mission, mais on constate tout de même une
évolution. Comparé au passé, on est beaucoup soucieux de contextualiser le message et de respecter
la culture de chaque peuple. Aussi accorde-t-on plus de place à l’action humanitaire et à
l’engagement pour la justice sociale. Organismes missionnaires et église locales sont encouragés à
initier des projet humanitaires, médicaux, éducatifs, à côté de l’annonce de l’évangile qui demeure
tout de même l’objectif principal. Les actes sont les corollaires du message, enfin d’en donner des
signes concrets.

Prenons l’exemple de Kevin de Young et Greg Guilbert. Quelle est la mission de l’église ? ils
soutiennent que la mission de l’église est résumée par les passages qui relatent le grand ordre de
mission donc (Matthieu 28), cet appel est considéré comme central et unique au motif que seule
l’église pourra l’effectuer. La relation personnelle avec Dieu par Jésus-Christ répond au besoin le plus
profond de l’être humain.

Pourtant, les auteurs consacrent la moitié de leur ouvrage à donner un fondement biblique à « des
œuvre bonnes » c’est – dire l’action social. Aider son prochain, lutter pour la justice sociale,
promouvoir la paix entre les nations, prendre soin de l’environnement, tout cela nous incombe en
tant que chrétiens qui veulent obéir à la volonté de Dieu. Mais toujours « dans la mesure où nous
avons l’occasion de faire le bien pour tous ». Cette citation de Galates 6 :10 est capitale dans
l’argumentaire des auteurs.si les auteurs distinguent le mandat de Matthieu 28 et d’autre
commandements de Dieu, c’est pour maintenir la priorité de l’évangélisation. Les bons œuvres ont
une vraie valeur, écrivent-ils, mais « la mission de l’église ce n’est pas la transformation sociale du
monde ou de nos sociétés, ni tout ce que nous faisons par obéissance envers le Christ.

Le mot mission est réservé pour le mandat d’évangéliser, tandis que faire des œuvres sociales est
qualité d’obéissance aux commandements de Dieu. Mais cela ne revient-il pas à dire que nous avons
là deux missions, c’est-à-dire deux tâches à accomplir ?

** Proclamation et démonstration de l’évangile

Selon la première approche, les œuvres sociales sont subordonnées à l’évangélisation. Elle sont
considérées comme des tremplins afin de créer des opportunités pour annoncer l’évangile , ou
comme des conséquences de l’évangélisation dès lors que les nouveaux croyant mettent en pratique
les principes bibliques dont celui de l’amour du prochain . Pourtant , au fil des dernières décennies ,
les évangéliques ont été de plus en plus nombreux à adhérer à une seconde approche , selon laquelle
la proclamation de l’évangile et démonstration de l’évangile par l’action sociale font partie
intégrantes de la mission , et qu’elles sont , de ce fait , des partenaires sur un pied d’égalité. Cette
approche se trouve dans la fameuse déclaration de Lausanne, ce texte se situe entre « mission égale
évangélisation »et de interprétations de la mission qui mettent l’accent sur l’action humanitaire au
détriment de l’annonce de l’évangile.

&. Grand mandat et grand commandement

On y reconnait l’influence de l’influence de John Stott, sa contribution a été de mettre au même plan
le grand mandat de Matthieu 28 :19 et le grand commandement (« aimer Dieu pardessus tout et
aimer le prochain comme soi-même », Marc 12 :33). Ensemble ils constituent la mission de l’église
dans le monde, une autre manière d’intégrer l’action sociale à la mission de l’église, est de la fonder
sur un mandat de la création ou culturel de Genèse 1, 2, et 9, et de juxtaposer ce mandat et mandat
de l’évangélisation et mandat culturel, bien que donner aux premiers humains, n’a jamais été
abrogé :« il reste en vigueur jusqu’au retour de Christ ». Nous sommes donc mandatés de traiter les
autres humains et toute la création comme Dieu lui-même l’aurait fait.

*** Mission holistique ou intégrale

Une troisième approche est d’élargir encore davantage le spectre. Elle prend appui sur le lien
intrinsèque entre la mission de l’église, la mission du Christ et le plan de salut de Dieu (jean 20 :19, «
comme le père m’a envoyé je vous envoie… »), pour dire que l’église est appelée à servir tous les
aspects de la mission de Dieu. Elle a un large concept de ce que Dieu réaliser dans ce monde. Non
seulement amener les hommes à la connaissance du salut en Jésus-Christ, réconcilier l’homme avec
lui, et lui permettre de vivre une nouvelle vie par la puissance de son esprit, mais encore de
manifester son règne dans tous les domaines de sa création.

Cette approche place la mission dans le cadre du royaume de Dieu, ou bien du règne de Dieu, cela
ouvre un spectre très large d’engagement missionnaire. Résumons

Jésus a proclamé qu’en lui le règne de Dieu est venu sur la terre. « Repentez-vous et croyez cette
bonne nouvelle » (Marc 1 .14.15). Ce règne, il a manifesté par ses paroles et son enseignement, par
ses actes de guérison et de délivrance, par ses actes d’amour, par le sacrifice de sa vie, donné pour
nous réconcilier avec Dieu, par sa résurrection et sa glorification. La raison d’être de la communauté
de chrétiens à Jérusalem, et celle de l’église entière, est de continuer cette mission de Christ.

Parlons un peu de l’église ;

Alors que l’église doit tout en œuvre pour que les hommes et femmes de ce monde puissent
vraiment accueillir la bonne nouvelle, et se laisser transformer par elle, en d’autre terme une église
qui ne fait plus de nouveaux disciples est une église qui a abandonné sa mission.

Paul a écrit : en lui nous avons été désignés pour servir à célébrer sa gloire (Éphésiens 1 :11-12)

Une partie du dessein de Dieu pour l’église est d’exalter Jésus-Christ par la manière dont elle vit et
par ce qu’elle fait .christ a conclu son église pour représenter son œuvre dans le monde .Dans son
église ,le christ montre au monde ce que peut être un peuple libéré et pardonné des gens qui sont
satisfaits de Dieu grâce à l’abnégation joyeuse et triomphante du christ .il a prévu que les valeurs de
l’église soient ses valeurs .il attend de son style de vie qu’il reflète son caractère (2 corinthiens
6 :14,éphésiens 5 :23-32 ;Colossiens 1 :13,18 ;1timothée 3 :15 ) comme la lune reflète le soleil ,ainsi
l’église doit refléter la gloire de Dieu à un monde obscur
L’église est une création de Dieu (actes20 :28 ;1 corinthiens 3 :9 ,17 ;15 :9), fondée et possédée par
Jésus-Christ, je construirai mon église par le Saint-Esprit (Matthieu 16 :18) et dirigée et dynamiser
plusieurs points

1 La mission de l’église est de faire des disciples

Juste avant de retourner au ciel, jésus q missionné ses disciples de cette manière : allez dans le
monde entier, faites de toutes les nations des : disciples, en le baptisant au nom du père, du fils et du
Saint-Esprit, et en leur apprenant à observer tout ce que je vous ai prescrit (Matthieu 28 :19-20). Un
disciple est un suiveur, quelqu’un qui s’attache à son chef. Par conséquent, nous en en déduisons
que jésus a donné comme mission à l’église de faire connaitre aux gens en tout lieu .lorsque l’église
fait des disciples, les gens peuvent admirer ,adorer, faire confiance, suivre et obéir à jésus comme
leur sauveur et seigneur .Les membres de l’église ,qui aime Jésus-Christ ,se rassemblent autour de lui
en tant que ,maitre ,chef, sauveur et ami .notre joyeuse mission est de le présenter à toute

s les nations .

2 La mission de l’église est de glorifier le christ

Paul écrit : en lui nous avons été désignés pour servir à célébrer sa gloire (éphésiens 1 :11-12)

En conclusion la mission est la mise en œuvre du mandat d’annoncer


l’évangile dans le monde entier, mais aussi nous avons vus quelques approches, la communication de
l’évangile il pour rôle d’atteindre toutes les ethnies avec l’évangile et dans cette approche la mission
égale évangélisation mondiale ; la proclamation et démonstration de l’évangile qui sont considérées
comme des tremplins afin de créer des opportunités pour annoncer l’évangile ou comme des
conséquences de l’évangélisation dès lors que les nouveaux croyants mettent en pratique les
principes bibliques dont celui de l’amour du prochain ;la mission holistique ou intégrale élargie
encore davantage le spectre, non seulement elle amène des hommes à la connaissance du salut en
Jésus-Christ mais aussi elle réconcilie l’homme avec lui et lui permettre de vivre une nouvelle vie par
la puissance de son esprit

Vous aimerez peut-être aussi