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Frédérique Laurent est la première française membre du Marathon Gran Slam Club (un
marathon sur les 5 continents, Pôle Sud et Pôle Nord). Elle est également l’auteure d’un
doublé historique et inédit : seule femme vainqueur des deux marathons réputés les plus
durs au monde – le marathon des glaces en Antarctique (2014) et le marathon du Pôle Nord
(2017).
Elle partage désormais son expérience et ses connaissances du corps et de ses capacités, en
tant que naturopathe, dans son cabinet à Annecy-le-Vieux, formatrice au CENATHO et
conférencière.
Cette œuvre est protégée par le droit d’auteur et strictement réservée à l’usage privé du
client. Toute reproduction ou diffusion au profit de tiers, à titre gratuit ou onéreux, de tout
ou partie de cette œuvre est strictement interdite et constitue une contrefaçon prévue par les
articles L 335-2 et suivants du Code de la propriété intellectuelle. L’éditeur se réserve le droit
de poursuivre toute atteinte à ses droits de propriété intellectuelle devant les juridictions
civiles ou pénales.
Illustrations : Nicolas Treve, pages 79 à 88 et 158 à 171 ; Deletraz, page 155 et Fotolia
Design couverture : supernova
Photographie de couverture : © Shutterstock
Rendez-vous en fin d’ouvrage pour en savoir plus sur les éditions Leduc
QUELQUES CHIFFRES
NATURO & SPORT
Dans cette perspective ciblant tous les plans de l’être, ne sont négligés
ni les conseils pour un bon sommeil récupérateur, ni le mental, ni le
vécu des émotions, ni le choix des vêtements ou des équipements
optimums répondant à la plupart des sports.
Que l’on soit sur le mode loisir ou plus engagé, en période
d’entraînement ou de compétition, les réponses qu’apporte ce livre
sont limpides et rigoureusement argumentées. En effet, il est essentiel
aujourd’hui que la naturopathie, surtout dans la dimension du
coaching développée ici, sache correctement valider tous ses
arguments et ses affirmations : la page de l’empirisme bon enfant et
des recettes obsolètes est tournée ; la prévention, l’art de vivre ont à
présent un pied dans la grande tradition et l’autre dans la science. La
qualité de la vie et les médecines naturelles méritent leurs lettres de
noblesse, et, s’il demeure une préoccupation à laquelle le système de
soins que nous connaissons ne peut répondre, c’est bien le
développement d’une santé durable pour tous.
Le dernier tiers de l’ouvrage développe l’encadrement des mille et un
soucis bien connus des sportifs, qu’ils soient du dimanche ou dieux du
stade ; blessures, troubles digestifs, inflammations, ampoules,
entorses ou fractures… trouvent leurs réponses efficaces à la lumière
de la naturopathie.
Plus loin, les activités sportives voient décliner leurs quatre saisons où
seront utilisées les techniques naturelles les plus étudiées telles que la
réflexologie, l’hydrologie, les plantes ou les huiles essentielles.
Enfin, un bon chapitre sous forme de questions/réponses, éclaire les
sujets le plus souvent problématiques chez les sportifs, lorsqu’ils sont
par exemple en situation de grossesse, surpoids, stress,
déshydratation, troubles du sommeil ou tout simplement d’avancée
en âge.
Daniel Kieffer
Président de l’Union Européenne de Naturopathie
Vice-Président de La Féna (Fédération Françaises des Écoles de
Naturopathie)
Président et conférencier de l’association Objectif : notre santé
Membre professionnel de l’Omnes (Organisation de la Médecine
Naturelle et de l’Éducation Sanitaire)
Directeur du Collège Européen de Naturopathie Traditionnelle
Holistique Cenatho
Membre du comité de pilotage d’Alliance Pour la Santé
INTRODUCTION
La naturopathie…
et le sport
PRATIQUE SPORTIVE
ET ENDURANCE
Sur le cœur
L’entraînement en endurance produit des modifications
morphologiques au niveau de votre cœur. Notamment un
agrandissement de celui-ci par une dilatation des cavités cardiaques
et une hypertrophie du myocarde. Il en résulte une augmentation du
volume d’éjection systolique, ce qui permet d’économiser le travail du
cœur, tant au repos qu’à l’effort.
Sur le surpoids
Pour maigrir, c’est l’élévation du métabolisme général qui est le
stimulus décisif, de même que des processus morphologiques et
biochimiques empêchant la mise en réserve des graisses.
L’entraînement physique provoque une diminution considérable de la
dimension des cellules adipeuses par la dégradation des triglycérides
et l’inhibition parallèle qui restreint la synthèse.
LES BIENFAITS DE L’ACTIVITÉ PHYSIQUE
SUR LE DIABÈTE
Sur l’ostéo-articulaire
La pratique régulière et continue de l’activité physique constitue un
facteur très important, puisque les os qui ne travaillent pas perdent
plus de tissus osseux et deviennent plus fragiles. Comme les muscles,
les os doivent travailler pour rester sains. En l’absence de charge
mécanique, les nutriments et micronutriments pénètrent plus
difficilement dans la structure osseuse.
Sur le vieillissement
Le vieillissement biologique serait moins rapide chez les personnes
actives, à patrimoine génétique équivalent. Les personnes pratiquant
régulièrement une activité physique soutenue présentent un moindre
vieillissement.
Les télomères, composés d’ADN situés aux extrémités des
chromosomes, ont la particularité de raccourcir au fil des divisions
cellulaires. Le jour où leur taille devient insuffisante, la cellule n’a
plus la possibilité de se multiplier et meurt. La longueur des
télomères se réduit en moyenne de 21 nucléotides, ou unités
structurelles, tous les ans. Les résultats des différentes études sont
parfaitement clairs : les personnes les moins actives physiquement
ont des télomères plus courts que ceux faisant régulièrement de
l’exercice.
Sur le stress
La pratique d’un sport qui sollicite, entre autres, l’endurance
cardiorespiratoire a des effets bénéfiques face au stress puisqu’elle
peut détruire les énergies refoulées par les stimuli de stress.
L’entraînement régulier en endurance contribue ainsi à éviter les
conséquences à long terme du stress car il empêche l’accumulation
des stimuli de stress.
1. L’ALIMENTATION
L’alimentation est votre source essentielle d’énergie. Son adaptation à
votre individualité ainsi que l’importance de la qualité des aliments
en font un moyen majeur de préserver voire d’améliorer votre capital
santé.
L’idée n’est pas de vous dicter ce que vous devez trouver dans votre
assiette chaque jour. Le meilleur guide, c’est vous et plus précisément
votre ressenti corporel. N’avez-vous jamais senti vos papilles frétiller
à l’évocation d’un morceau de chocolat ? Et une omelette aux œufs
frais bio peut être un régal pour vous ou un tsunami pour un
organisme intolérant aux œufs !
2. L’ACTIVITÉ PHYSIQUE
La vie, c’est le mouvement. Lorsque le mouvement se ralentit au sein
du vivant et tend à l’immobilité du système, tout processus biologique
a tendance à se refroidir, à se scléroser, à se pétrifier puis à mourir.
3. GESTION DU MENTAL
Parfois, lors de tensions générées par des conflits professionnels ou
familiaux, il est possible d’avoir recours à des techniques dites de
thérapies brèves (PNL, EMDR, TCC…), voire des aides
psychothérapeutiques. L’important est d’agir avec les bons leviers sur
les émotions profondes génératrices de troubles psychiques et
physiques. La visualisation ou la sophrologie sont également
d’excellents moyens de préparer une épreuve sportive ou non. La plus
efficace est celle qui vous convient !
4. TECHNIQUES RESPIRATOIRES
Plus la fréquence de respiration est lente, plus l’amplitude est élevée
chez l’animal et plus sa longévité est importante. D’où l’intérêt
d’apprendre à ralentir sa respiration grâce à des exercices qui
l’amplifient et la freinent.
5. TECHNIQUES MANUELLES
« L’homme implore la santé auprès des dieux sans toutefois penser
que le pouvoir de la conserver est entre ses mains. » Démocrite.
Le contact avec la peau est indispensable à la vie, tout autant que se
nourrir, boire et dormir. Ce contact est un élixir de longue vie dont
nous avons tous besoin pour la santé du corps et de l’esprit.
6. HYDROLOGIE
L’emploi de l’eau remonte à la nuit des temps (Égypte ancienne, Grèce
et Rome antique). C’est un système de traitement individualisable,
comprenant des centaines de variantes (la toilette, les frictions, les
bains de vapeur, le sauna, les enveloppements, les jets d’eau, les
bains, la marche dans l’eau…). Le choix d’une méthode, la durée de
l’application et son intensité sont fonction de chacun.
7. TECHNIQUES RÉFLEXES
Les techniques réflexes mettent en œuvre un système complexe grâce
auquel toute stimulation est suivie d’une réponse au niveau de
l’organisme. Pour qu’il y ait réflexe, il faut un récepteur (la peau et les
muqueuses), une voie de transmission (le système nerveux) et une
zone cible (muscle, glande, organe, groupe cellulaire).
9. L’ACTINOLOGIE
Elle consiste à intégrer l’emploi raisonné, hygiénique ou
thérapeutique, des bains de soleil (héliothérapie), des couleurs
(chromothérapie) voire des ultraviolets, des infrarouges.
1. LA CURE DE DÉTOXIFICATION
Elle comporte 3 phases.
1. Asséchez les sources de surcharges. Réduisez les apports encrassant
l’organisme (monodiètes, régime dissocié, hypotoxique, suppression
d’un aliment…).
2. LA CURE DE REVITALISATION
Elle comprend 4 phases :
PETIT-DÉJEUNER VITALITÉ
Réveil onctueux
Ingrédients pour 2 personnes : 4 c. à s. de graines de tournesol
(préalablement trempées une nuit dans un verre d’eau),
2 bananes, 1 carotte, 1 pomme, 1 citron, 1 filet de miel, 1 c. à
c. de poudre d’amandes.
Pelez et écrasez les bananes. Râpez la pomme et la carotte.
Égouttez les graines de tournesol. Pressez le citron.
Mélangez tous les ingrédients et dégustez sans
modération !
ENTRÉES VITALITÉ
Tomates couronnées
Ingrédients pour 4 personnes : 16 petites tomates rondes,
1 fromage de chèvre frais bio, 2 c. à s. de coriandre fraîche
ciselée, 1 c. à c. de moutarde, 1 filet de crème liquide de soja,
1 c. à s. bombée de graines germées d’alfalfa, sel et poivre
Ôtez le chapeau des tomates et évidez-les. Mixez le
fromage de chèvre, la crème, la moutarde, le sel et le
poivre. Ajoutez la coriandre.
Farcissez les tomates avec la préparation et décorez avec les
graines germées. Servez sur un lit de roquette.
Guacamole léger
Ingrédients pour 4 personnes : 2 avocats, 1 yaourt de soja, 4 c.
à s. de graines germées d’alfalfa, 1 citron, ½ c. à c. de
moutarde, 1 c. à s. d’huile d’olive, sel et poivre.
Dénoyautez les avocats, récupérez la chair. Pressez le
citron.
Mettez l’ensemble des ingrédients dans le bol du robot.
Mixez jusqu’à l’obtention d’une consistance mousseuse.
Rectifiez l’assaisonnement si nécessaire. Servez avec une
salade de crudités.
Salade multivitaminée
Ingrédients pour 4 personnes : 4 belles poignées de mâche,
1 bulbe de céleri, 1 betterave crue, 1 pomme, 4 c. à s. de
graines germées de tournesol, 4 c. à s. de graines germées de
lentilles, 4 c. à s. de graines germées d’alfalfa, 4 c. à s. de
graines germées de radis rose, 4 c. à s. de graines de courge.
Pour l’assaisonnement : le jus de 1 citron, 4 c. à s. d’huile
d’olive, 1 filet de crème de soja, 1 pincée de curcuma en
poudre, 1 c. à c. de moutarde, sel et poivre.
Râpez le céleri et la betterave. Coupez la pomme en cubes.
Répartissez la mâche dans 4 assiettes et parsemez les
graines germées. Émulsionnez tous les ingrédients de
l’assaisonnement, arrosez-en la salade et ajoutez les graines
de courge.
PLAT VITALITÉ
3. LA CURE ANTIOXYDANTE
Elle est apparue dans les années 1980 aux USA, après la découverte
des dangers des radicaux libres et de l’oxydation. En effet, les cures
de détoxination et de revitalisation ne prennent pas forcément en
compte l’avancée dans l’âge et le stress oxydatif (vieillissement
cellulaire) lié notamment aux pratiques sportives. Comme tout le
monde, vous rouillez !
GROUPES
EXEMPLES
PRINCIPAUX
D’ANTIOXYDAN ALIMENTS
D’ANTIOXYDAN
TS
TS
Vitamines Vitamine A Foie, thon, beurre, fromage, œuf, laitages
Provitamine A Fruits et légumes rouge-orange. Plus leur couleur
sera intense plus ils seront riches.
Vitamine E Huiles végétales, amande, noix, noisette, brocoli,
épinard, avocat, asperge, crevette, crabe
Vitamine C Agrumes (citron, orange, pamplemousse…),
cassis, fraise, melon, persil, kiwi, poivron, brocoli
Caroténoïdes Bêta-carotène Carotte, persil, abricot, poivron, orange, épinard
Lycopènes Tomate, papaye, abricot, goyave, melon, légumes
verts
Lutéine et Brocoli, épinard, chou vert, maïs, poivron rouge,
zéaxanthine pois vert, kaki, navet, laitue, courgette
Polyphénols Acides Café, fruits
phénoliques
Flavonoïdes Chocolat, légumes (persil, chou, laitue, endive,
poireau), fruits (orange, cerise, cassis, mûre,
myrtille), huile de pépin de raisin, thé, vin rouge
Tanins Lentille, thé, raisin, vin, cacao
Ma semaine « antioxydants »
JOUR PETIT-DÉJEUNER DÉJEUNER DÎNER
Lundi Thé vert Taboulé à la betterave Salade de brocolis
Jus de mangue et noix de pécan courgettes
Tartine de pain bio Grondin sur lit de Poivrons jaunes farcis
+ beurre citrouille au riz
Compote Crème de fruits rouges
pommes/abricots
Mardi Thé vert Salade d’épinards au Verrine de carottes au
Jus de fruits rouges poulet sésame
Tartine de pain bio Tiramisu framboises et Aubergines au tofu
+ beurre myrtilles Yaourt mangue noix de
cajou
Mercredi Thé vert Crème de citrouille au Salade de betteraves
Kiwis lait de quinoa crues aux noix
Pancakes maison Crevettes sautées à Gratin de carottes au
+ compote de l’ail cerfeuil
pommes Soupe froide de mûres Clafoutis pommes,
kiwis et sésame
Jeudi Thé vert Asperges vinaigrette Artichaut violet
Smoothie orange Saumon et brocoli Poêlée de légumes
carotte, mangue, Tarte aux myrtilles verts + tofu
papaye, goyave, citron Compote d’abricots
Tartine de pain bio
+ beurre
Vendredi Thé vert Salade de chou rouge Salade carottes,
Smoothie vert brocoli, Gratin d’aubergines et myrtilles
épinards, kiwis, jambon cru Tartare de thon et
pomme Mousse framboises purée de carottes/céleri
Flocons d’avoine + lait Yaourt coulis de fraise
d’amande
Samedi Thé vert Verrine de betterave à Salade de
Jus d’abricot la coriandre crevettes/brocoli/avocat
Tartine de pain bio Salade de lentilles au Mousse de fraises
+ beurre tofu
Granité de melon
JOUR PETIT-DÉJEUNER DÉJEUNER DÎNER
Dimanche Thé vert Jus de carotte, Soupe de butternut au
Réveil onctueux betterave, pomme lait de coco
lactofermentées Omelette aux herbes
Riz complet pois Flan cerises et
chiches et épinards amandes
Soupe de
mangue/papaye
Deuxième partie
LES OBSERVABLES
Différentes observations permettent de définir votre capital de départ
et là où vous en êtes aujourd’hui. C’est ce que les naturopathes
appellent communément votre constitution, votre tempérament et
votre diathèse. La constitution est l’ensemble des paramètres
héréditaires et immuables qui font que vous êtes vous. Le
tempérament est l’ensemble des paramètres que vous avez acquis
avec le temps. C’est un processus dynamique résultant de votre
adaptation au quotidien. La diathèse est une prise de photo à l’instant
où elle est mesurée. Elle est plus changeante que le tempérament.
L’objectif n’est pas ici de vous détailler toutes les observations faites
par un naturopathe lors d’une consultation. Chaque praticien ayant,
de plus, des observations auxquelles il accorde sa préférence. L’idée
est vous donner quelques repères pour vous caractériser et d’aller
plus loin avec une consultation si l’approche vous séduit.
La constitution
La constitution est l’ensemble des paramètres innés, ancestraux,
génétiques dont vous avez hérité à la naissance. Selon Dr Louis
Vannier : « La constitution est un composé statique reposant sur des
éléments stables, les moins modifiables de l’organisme et qui sont la
structure du système osseux, les rapports de ses différentes parties, le
modèle des formes. »
SANGUINO-PLÉTHORIQUE NEURO-ARTHRITIQUE
Tendance du corps à la dilatation Tendance du corps à la rétractation
Membres courts Membres longs
Le plus souvent chaud Le plus souvent froid
Teint coloré Teint pâle
Comportement extraverti Comportement introverti
Caractéristiques principales
Persévérant Affectif Cérébral Habitudinaire
Méthodique Sensible Sens du devoir Stable
Actif Privilégie l’échange Rationnel Régulier
Dynamique Actif Responsable Calme
Enthousiaste Passionné Prudent Ordre et méthode
Meneur, décideur Curieux Actif secondaire Patient voire passif
Le tempérament
Le tempérament est l’ensemble des éléments développés tout au long
de votre vie afin de vous adapter au milieu dans lequel vous vivez.
Ces éléments sont mobiles, évolutifs sur quelques années. Ils sont le
résultat d’une adaptation au mode de vie pour une constitution
donnée.
Le tempérament naturopathique
C’est dans les années 1940 que Pierre-Valentin Marchesseau propose
ces tempéraments naturopathiques fonctionnels, toujours d’actualité.
Selon que vous êtes sur la voie de la dilatation (tendance à prendre
de l’embonpoint) ou sur celle de la rétraction (tendance à perdre de
la matière), un petit coup d’œil sur le tableau correspondant, et vous
saurez dans quelle colonne vous ranger.
VOTRE VISAGE EST PLUTÔT
Obèse
Musculaire Sanguin Digestif Obèse blanc
rouge
Forme Carré, Plein, Rond ou Rond, Rond, soufflé
rectangulaire puissant, ovale, double rubicond
tonique menton
Étage Équilibre des Bas Milieu et bas Milieu Milieu
dominant 3 étages (bas,
milieu, haut)
Tendance Dilatation > Dilatation Dilatation et Dilatation Dilatation
rétraction sthénique obésité congestive asthénique
Teint Coloré Rosé à Cramoisi, Rouge, Pâle, atone
rouge couperosé brillant
congestif
Tempérament neurologique
Le système nerveux est l’un des deux systèmes qui assurent
l’adaptation continuelle de votre organisme (transition activité/repos,
concentration/détente, alimentation/digestion…). Le second, plus
lent mais plus pérenne dans son action, étant le système glandulaire.
Rapide dans son exécution, le système neurovégétatif permet de
moduler votre comportement au cours de votre existence. Il existe
4 tempéraments neurologiques, à vous de découvrir le vôtre à travers
les descriptions ci-dessous.
Ortho-sympathico-tonique
Toujours dans l’action et si possible à fond. Votre mode d’adaptation
au stress est surdimensionné et vous déployez beaucoup d’énergie
pour vous adapter continuellement. Attention, vos réserves ne sont
pas inépuisables. Autorisez-vous à faire des pauses, à changer de
rythme, à récupérer vraiment.
Para-sympathico-tonique
Priorité à la récupération et à la lenteur. Vous savez vous économiser,
contempler le monde, savourer la vie. Attention à ne pas tomber dans
la passivité… et à prendre des kilos !
Dystonique
Le parfait yoyo. Vous alternez continuellement en termes de tonus,
sommeil, transit intestinal, cycle menstruel, chaleur corporelle,
rythme cardiaque… Toutes les méthodes de relaxation et de gestion
des émotions vous attendent ! Ne les snobez pas.
Eutonique
Le modèle introuvable. Vous avez les capacités pour vous adapter
dans toutes les situations sans dépenser d’énergie abusivement.
Gardez votre cap, c’est le bon chemin.
La diathèse
La diathèse est le moment psychologique ou biologique ou
énergétique d’un tempérament, mais toujours sur l’influence du
terrain de départ (constitution). Elle peut être très fluctuante et
changer sur une très courte période (quelques mois). L’âge est un
facteur, mais c’est surtout le contexte proximal de vie (contexte
intérieur ou extérieur) qui agit très rapidement sur la diathèse.
Elle se caractérise par une approche du terrain physiologique, la
vitalométrie notamment, du terrain énergétique, la prise des pouls,
entre autres, et du terrain psychique, les différents tests psycho-
émotionnels.
Diathèse de Ménétrier
Selon le Dr Ménétrier : « Les diathèses sont déterminées par des
caractéristiques cliniques, paracliniques et biologiques associées à un
comportement physique et psychique, l’ensemble s’inscrivant sur une
base génétique (facteurs héréditaires). » Ainsi, il identifie 5 diathèses
et met au point la médecine des fonctions qui utilise les oligo-
éléments correcteurs ou harmonisants du terrain. Quelle est celle du
moment pour vous ?
DIATHÈSE 0 DIATHÈSE I DIATHÈSE II
L’organisme fonctionne au Réaction forte de Fatigabilité importante qui
mieux l’organisme croît avec la journée
Calme, serein, optimiste Pas du matin et plutôt du Plus du matin que du soir
Aucun signe clinique soir Pessimiste et plus dans la
Lance sa journée dans réflexion que l’action
l’action Calme et mesuré
Défatigue à l’effort Nervosité parfois brutale
Optimiste, brillant, nerveux pour décompenser sa
Concentration courte tendance dépressive
Timide et émotif mais fait
des efforts
DIATHÈSE III DIATHÈSE IV DIATHÈSE V
Fatigabilité à l’effort, Diminution globale et lente Asthénie cyclique
surtout membres inférieurs de la vitalité Fringales brutales à
Hyperémotivité Fatigue présente du matin 11 heures et 17 heures
Angoisse, anxiété, au soir Alternance
dramatisation des Neurasthénie euphorie/déprime
événements Psychasthénie
Sommeil médiocre Concentration et mémoire
Alternance défaillante
diarrhée/constipation, Sommeil agité et peu
euphorie/apathie récupérateur
Spasmes musculaires Infections récidivantes
divers (crampes, tensions
des épaules…)
Diathèse naturopathique
Simples et synthétiques, les diathèses naturopathiques décrivent
3 états différents de vitalité : les survitaux, normovitaux et sous-
vitaux. Un rapide coup d’œil au tableau ci-dessous et vous saurez
dans quelle colonne vous ranger en ce moment.
SURVITAUX NORMOVITAUX SOUS VITAUX
Grand tonus d’exception Tonus satisfaisant Asthénie globale
Jamais froid Peu frileux et réchauffé à Frilosité générale et des
Teint coloré l’effort extrémités surtout
Peu de fatigabilité et Teint rosé Teint pâle à gris
excellente récupération Fatigabilité normale et Grande fatigabilité et très
Relative imperméabilité au bonne récupération lente récupération
stress Bonne gestion du stress Perméabilité au stress
Alimentation
Réveil : buvez un verre d’eau de source le matin à jeun, additionné
d’un jus de citron si votre foie demande un peu d’attention !
LA TÊTE
Relever et abaisser le menton comme pour dire « oui » Faire 10 fois ces
Tourner la tête de gauche à droite comme pour dire « non » mouvements
mouvements lents sans forcer
LES ÉPAULES
Faire une rotation des deux épaules d’avant en arrière puis faire la
Faire 10 fois ces
même chose de l’arrière vers l’avant
mouvements
Puis faire une épaule après l’autre
mouvements doux
LE BASSIN
Faire tourner son bassin dans toutes les directions sans bouger le
Faire 5 rotations et
haut de son corps
5 bascules
Faire une bascule du bassin en creusant les lombaires, puis en
amenant le pubis vers l’avant
LES PIEDS
Faire 10 rotations sur
En équilibre sur un pied, lever le pied opposé et faire des rotations
chaque pied
de la cheville
LES GENOUX
Plier légèrement les genoux et les garder collés, poser les mains
dessus et faire des rotations des deux genoux ensemble dans un
sens puis dans l’autre Faire 5 rotations
Les genoux toujours pliés et les mains dessus, écarter les genoux
vers l’extérieur et les ramener vers l’intérieur
ne pas forcer sur les genoux
LES HANCHES
En équilibre sur une jambe, plier la jambe opposée (cuisse à
l’horizontale) et faire des rotations vers l’extérieur pour faire Faire 5 rotations
travailler la hanche. Idem sur l’autre jambe.
mouvements doux, ne pas forcer
Tout autre mouvement doux peut être ajouté selon ses envies, le but
étant de mobiliser les muscles dans toutes les directions, sans forcer :
extension, flexion, inclinaison, rotation…
Alimentation
Réveil : buvez un verre d’eau de source le matin à jeun, additionné
d’un jus de citron
Petit-déjeuner : thé vert ou blanc ; 1 bol de flocons d’avoine + lait
de soja ; 1 pomme coupée en morceaux
Activité physique
Une petite séance pour les abdos
Exercice 1. Asseyez-vous jambes fléchies au sol. Écartez vos pieds dans
le même alignement que les genoux et les hanches. Prenez appui sur
les ischions en maintenant le dos droit. Allongez maintenant vos bras
vers l’avant. À l’expiration, enroulez le bassin et inclinez votre buste
jusqu’à ce que le sacrum soit posé au sol. Maintenez cette position
puis remontez lentement jusqu’à la position initiale.
Répétez au moins 5 fois.
Exercice 2. Allongez-vous sur le côté et placez votre coude sous votre
buste. À l’expiration, soulevez votre buste en repoussant le sol avec
l’avant-bras. Sur l’expiration, redescendez doucement votre buste vers
le sol. Durant tout l’exercice gardez les abdominaux contractés.
Répétez au moins 5 fois.
Exercice 3. Mettez-vous debout, dos droit, menton levé et mains le
long du corps. Rentrez votre ventre sur une inspiration. Maintenez la
position 10 à 15 secondes. Relâchez progressivement sur l’expiration.
Répétez au moins 5 fois. Cet exercice peut également se faire en
position assise ou allongée.
Exercice 4. Allongez-vous sur le dos, jambes fléchies à 90 ° et pieds
posés au sol. Contractez légèrement vos abdominaux et soulevez le
buste. Le bras gauche tendu cherche à toucher la cheville gauche.
Idem pour le bras droit.
Répétez 5 séries de 10 répétitions de chaque côté.
Réflexologie plantaire
Appliquez une pression suffisante (et non douloureuse) à l’aide du
coussinet de votre pouce sur la zone indiquée. Progressez vers l’avant,
pouce fléchi et détendu. Cela permet de stimuler les émonctoires.
VOTRE CONTEXTE
L’anamnèse est l’ensemble des questions posées sur votre vécu et les
dysfonctionnements éventuels. Complétant les observations, elle
permet notamment de déceler les éventuelles corrections ou
préventions à apporter pour vous maintenir en équilibre voire
retrouver votre vitalité. Véritable questionnaire d’investigation,
différents thèmes sont passés en revue comme votre contexte de vie,
vos antécédents médicaux, sportifs et les systèmes de votre organisme
(digestif, ostéo-articulaire, respiratoire, cutané…).
L’appareil urinaire
L’émonctoire indispensable pour éliminer les acides. Que diriez-vous
de la couleur de vos urines, la fréquence de vos mictions, des
infections urinaires, des calculs rénaux…
L’appareil respiratoire
Sans lui, pas d’oxygène à disposition des muscles et de tout
l’organisme pour réparer, éliminer, construire… en un mot vivre !
Peut-être des troubles ORL (sinusite, otite, laryngite, angine, allergie
saisonnière…) ou des troubles pulmonaires (bronchite, asthme,
rhume, grippe, tabac…) à mentionner ?
L’appareil cardio-vasculaire
Une pompe et un circuit d’alimentation bien utiles quand vous êtes en
action ! Un peu de frilosité, surtout aux extrémités, réchauffé à
l’effort et une circulation fluctuante (jambes lourdes, varices,
hémorroïdes, hémophilie…) ? À moins que ce ne soit des troubles
cardiaques (palpitations, tachycardie, bradycardie, souffle au cœur,
douleurs dans le bras gauche…) ou une tension capricieuse (hyper ou
hypotension)… ?
L’appareil ostéo-articulaire
À préserver pour durer ! Des douleurs dorsales, articulaires,
musculaires quelquefois ? Où en êtes-vous avec les crampes, les
tendinites, les contractures à répétition ? À moins que l’arthrose ou
l’ostéoporose ne soient déjà installées ?
La peau
La transpiration est primordiale pour éliminer les toxines et pour
réguler la température de votre corps. Comment la qualifieriez-vous ?
Et le psoriasis, les mycoses, les verrues, les allergies vous connaissez ?
Le système nerveux
Comment est votre sommeil (qualité, quantité) ? Difficultés
d’endormissement, réveils nocturnes, ronflements, bruxisme… ?
LA POSTURE ET L’ÉQUILIBRE
La posture se définit par la position des segments corporels et leur
orientation dans l’espace, dans un but de recherche de l’équilibre.
Ainsi, lorsque vous avez une perte de mobilité au niveau des
articulations, des muscles, des ligaments ou des viscères, cela
provoque un déséquilibre corporel. En effet, le but principal du
cerveau est de garder le regard horizontal. Il met tout en œuvre par
le biais des chaînes musculaires pour atteindre ce but. Ce déséquilibre
corporel entraîne ainsi différents symptômes qui vont de la simple
contracture musculaire à la douleur chronique, altérant votre
pratique sportive. Lorsqu’il y a nécessité de rééquilibrer votre corps
ou de travailler sur votre posture, deux disciplines complémentaires
peuvent vous accompagner : l’ostéopathie et la podologie posturale.
De façon préventive, l’ostéopathe peut rééquilibrer les différentes
structures biomécaniques sollicitées lors de votre pratique sportive
(tendons, articulations, muscles, ligaments…) tout en apportant de
l’amplitude dans les mouvements.
De façon corrective, il libère les blocages d’ordre ostéo-articulaire ou
musculo-squelettique et travaille sur les chaînes lésionnelles afin
d’éviter les mauvaises postures de compensation. Par son action sur
les différents tissus du corps il permet ainsi de réduire la durée de
réparation des lésions ou autres blessures plus graves en optimisant
l’alignement des structures traumatisées. Évitez cependant un
rendez-vous quelques jours avant une épreuve sportive ou la veille
d’un entraînement long, sauf en cas de douleur aiguë. En effet, le
corps n’aura pas eu le temps d’intégrer les informations qui lui ont
été données.
Quel est l’intérêt d’associer la posturologie et l’ostéopathie ? La
posturologie permet d’analyser les systèmes de compensation et
d’adaptation du sportif entraînant une position non harmonieuse du
corps. De cette analyse en découle la recherche des systèmes
responsables de ces compensations, sources de l’instabilité posturale.
Si la cause se révèle mécanique (viscérale, osteo-articulaire ou
musculo-squelettique), l’ostéopathe sera en mesure de corriger ces
dysfonctions. Par exemple, une vieille cicatrice d’appendicite peut
tout à fait déranger la stabilité de l’iliaque et engendrer une
adaptation du membre inférieur. L’ostéopathe, aussi bien que le
podologue posturologue, peut diagnostiquer cette cause. L’ostéopathie
aide à lever les tensions provoquées par cette cicatrice et la rendre
« inoffensive » pour le muscle sous-jacent inclus dans la chaîne
musculaire problématique. Le podologue intervient, lui, afin de
réinformer par le pied cette chaîne nouvellement rendue
fonctionnelle, et assure donc au patient une pérennité du gain sur sa
posture.
Posture Chien/Chat
Ce grand classique du yoga et des gymnastiques douces déborde de
bienfaits : assouplissement total de l’axe vertébral, libération des
tensions limitant les mouvements du bassin et le bloquant souvent en
position postérieure (cambrure), irrigation puissante de la
musculature superficielle et profonde du dos et des chaînes
ganglionnaires paravertébrales, étirements des disques
intervertébraux, libération du diaphragme, tonification de la ceinture
abdominale sur les expirations, libération des tensions au niveau des
plexus solaire et mésentérique… Et, en plus, il n’y a aucune contre-
indication à sa pratique, sauf en cas de douleur bien entendu.
En pratique
Placez-vous à 4 pattes, sur une surface ne risquant pas de blesser les
genoux. Les cuisses et les bras sont verticaux. En soufflant à fond et
très lentement, faites le gros dos (chat) en basculant le bassin, le
pubis remonté vers le menton, en serrant les fessiers et en
arrondissant vertèbre après vertèbre en poussant sur les bras. La tête
suit le mouvement, menton au sternum.
Après avoir expiré à fond, inspirez doucement en creusant le dos
(chien), des lombaires aux dorsales. La tête suit le mouvement mais
les cervicales ne forcent jamais la cambrure. Préférez un
grandissement des cervicales à une remontée trop poussée de la tête
vers l’arrière. Bien ouvrir le plexus solaire (estomac, sans plier les
bras pour autant).
Alternez doucement les positions « chat » et « chien » pendant 3 à
4 minutes environ.
En pratique
Gainage ventral. Positionnez-vous face au sol et soulevez le bassin en
vous appuyant sur les coudes et les pointes des pieds. Maintenez cette
position de 30 secondes à 1 minute, en gardant le ventre bien
contracté. Reprenez la position de repos allongé plusieurs secondes
contre le sol.
Répétez 3 à 4 fois l’exercice.
Gainage costal. Positionnez votre appui sur un pied et un avant-bras
alors que le bassin est décollé. Pendant la position, veillez à garder le
dos bien droit et à ne pas pencher votre corps en avant ou en arrière.
Répétez 3 à 4 fois l’exercice.
Pont-levis
Le pont-levis est un exercice utile pour le renforcement musculaire et
la tonicité de la chaîne musculaire postérieure.
En pratique
Allongez-vous sur le dos, les deux genoux pliés, les talons proches des
fesses, les bras le long du corps. Soulevez les hanches en poussant sur
les pieds et en décollant les fesses, puis les vertèbres lombaires, et
enfin les vertèbres dorsales. Maintenez la position au moins
30 secondes sans cambrer puis redescendez dans le sens inverse de la
montée, des vertèbres dorsales aux lombaires, le plus doucement
possible.
Restez 30 secondes à 1 minute en haut avec une récupération de
30 secondes.
Le cobra
Cette position renforce la colonne vertébrale et les muscles qui la
supportent, elle aide à la digestion et facilite le transit intestinal,
ouvre les poumons pleinement et améliore la circulation du sang. Le
résultat : vous vous sentez en pleine forme et plus énergique.
En pratique
Allongez-vous sur le ventre, votre corps et vos genoux tendus, les
pieds joints. Placez vos mains au niveau de la poitrine et, en
inspirant, soulevez le haut du corps jusqu’à ce que le nombril ne
touche plus le sol. Regardez vers le haut, gardez les épaules basses.
Pour terminer cette position, reposez doucement votre corps sur le
sol, en expirant.
Répétez 4 à 5 fois l’exercice en tenant la position 20 secondes
environ à chaque fois.
Étirement du tigre
En pratique
Cet exercice permet une autocorrection des courbes du dos. Il
défatigue de toutes les tensions dorsales, prévient et améliore le
retour veineux. Contre-indiqué en cas d’hypertension oculaire, de
rhinite, de sinusite ou de rectitudes dorsales.
Installez-vous dos allongé au sol, pour appuyer les jambes contre le
mur, le plus verticalement possible, il faut d’abord bien coller le
bassin au mur. Les bras écartés au sol, paumes vers le haut. Faites
glisser les pieds vers le haut de manière à venir plaquer l’arrière des
genoux contre le mur, jambes bien tendues (vérifiez que les lombaires
sont bien plaquées au sol). Si possible, faites une flexion des pieds
pour étirer davantage la chaîne musculaire. Enfin, étirez la nuque en
rentrant le menton (allongez le sommet de la tête).
À l’inspiration, le ventre se gonfle, le dos (au niveau lombaire) peut
se creuser légèrement, c’est la phase de détente, de relâchement. À
l’expiration, le ventre rentre, les lombaires sont plaquées contre le
sol, c’est l’étirement du tigre, on étire tout.
À répéter 10 fois.
Prière musulmane
Cet exercice permet de débloquer la rectitude du bassin, de travailler
les dorsales. Contre-indiqué pour les pathologies de l’épaule ou en cas
d’hypertension oculaire.
En pratique
À partir de la position « quatre pattes » passez à genoux, assis, les
fesses sur les talons, mains sur les genoux. Faites glisser lentement les
mains sur le sol, vers l’avant, le plus loin possible, les fesses toujours
collées aux talons. Les genoux sont ouverts plus larges que le bassin
pour ne pas compresser le ventre et ne pas gêner la respiration
ventrale. Arrêtez le mouvement quand le dos est bien plat et avant la
courbure lombaire. Évitez de poser la tête au sol et de casser le cou
(seul le menton est rentré).
Restez 30 secondes dans la position et répétez 2 à 3 fois… voire
plus si vous avez des douleurs.
Étirement dos-lombaires
Cet exercice permet d’étirer les lombaires. À pratiquer idéalement
avant de se lever du lit.
En pratique
À partir de la position allongée sur le dos, amenez les deux genoux,
un par un, sur la poitrine. Les bras peuvent ensuite tirer pour
enrouler aussi le haut du dos.
Restez 30 secondes dans la position sans faire de mouvement de
balancier. Vous pouvez alterner ensuite avec seulement la jambe
droite, la jambe gauche restant allongée ou pliée si vous cambrez,
puis l’autre jambe.
En pratique
Allongé sur le dos, les jambes l’une contre l’autre, placez les bras en
croix à hauteur des épaules. Les paumes de main sont orientées vers
le sol. Pliez les jambes et placez les plantes de pied au sol. Inspirez
profondément. Sur l’expiration, amenez lentement les deux genoux à
droite au sol en tournant la tête vers la gauche. Dans cette position,
la jambe gauche repose sur la droite. Sur l’inspiration, ramenez les
jambes et la tête au centre à l’aide des abdominaux. Sur l’expiration,
amenez les genoux au sol à gauche en tournant la tête à droite. Sur
l’inspiration revenez au centre. Pendant la torsion, les bras et les
épaules restent en contact avec le sol. La tête et les jambes tournent
lentement et simultanément dans les directions opposées.
Restez 20 secondes dans chaque position : droite, milieu et
gauche.
VÊTEMENTS
Les recherches sur les textiles permettent d’adapter les
caractéristiques des vêtements de sport aux usages souhaités selon
des critères de performance, de confort et de sécurité.
La performance ou… comment aller plus vite, plus loin, plus
longtemps ou récupérer plus rapidement ? En comprimant la partie
du corps qu’ils couvrent, les vêtements « élastiques » répondent à
ces attentes. La compression augmente la circulation du sang dans
les muscles et améliore ainsi leur rendement. Ainsi, le vêtement qui
épouse la forme du corps facilite la pénétration dans l’air et
améliore l’aérodynamisme.
Le confort ou… comment être bien dans ses vêtements ? Un textile
thermorégulant correspond à ce besoin en assurant une bonne
thermorégulation et une bonne absorption de la sueur.
La sécurité ou… comment éviter les blessures, les chutes, les chocs ou
se rendre visible ? Le vêtement résistant assure une bonne
protection sans se trouer ni se déchirer.
Tee-shirt respirant
Maintenez votre température corporelle et la peau sèche dans toutes
les conditions (intensité de l’effort, durée, température extérieure…),
pour éviter de prendre froid et les frottements. Utilisez un tee-shirt
dont la matière est « respirante », composée de fibres de polyester,
élasthanne et polyamide qui maintiennent votre chaleur corporelle en
évacuant la sueur vers l’extérieur.
Tenues isolantes
Lorsque vous pratiquez en plein air, il est nécessaire de garder une
bonne température corporelle pendant toute votre séance. Une tenue
respirante et isolante, grâce à une circulation d’air constante, évite de
laisser passer le froid et permet un maintien constant de la chaleur de
votre corps. Utilisez une veste polaire, un collant ou un maillot
thermorégulant.
Coupe-vent
Le vent est souvent de la partie pendant vos séances. Par-dessus un
sous-vêtement et un tee-shirt respirant protégez-vous efficacement en
portant un coupe-vent adapté aux sports d’extérieur. Le coupe-vent,
aux matières techniques et respirantes, isole votre corps de la
température extérieure mais surtout empêche le vent d’y pénétrer. En
cas de pluie, certains coupe-vent sont imperméables, ils empêchent
l’eau de pénétrer dans le tissu et conservent ainsi votre corps au sec.
Évitez le coupe-vent/pluie non respirant qui produit les effets
inverses. Votre peau est humide et le froid arrive très rapidement. Et
il est difficile de se réchauffer après avoir été trempé !
Entretien
Les composants textiles pour le sport (polyester, élasthanne,
polyamide) sont faciles d’entretien et ne doivent pas s’étirer après
plusieurs lavages. Quelques conseils pour vous permettre de profiter
au mieux et longtemps de votre équipement.
Lavez vos vêtements avant la première utilisation. Ensuite, prenez
l’habitude de laver votre vêtement de sport rapidement après
chaque séance. Cela permet d’évacuer tout de suite la transpiration
emmagasinée dans la fibre. Le tissu vieillit moins vite si vous
n’oubliez pas votre linge sale dans un sac de sport, le panier à linge
sale ou, pire, dans un sachet plastique.
La plupart des vêtements techniques sont fabriqués à base de fibres
synthétiques comme le polyester ou le polyamide. Ces matières
s’abîment plus rapidement si elles sont lavées à une température
supérieure à 30 °C.
Si vous mettez une paire de gants de sport ou des sur-chaussures avec
velcro dans le lave-linge, assurez-vous que ceux-ci soient fermés
afin de ne pas être en contact avec vos vêtements. Ils risquent de
s’accrocher et de détériorer d’autres vêtements. Idem pour les
fermetures qui sont moins dangereuses fermées.
Idéalement, il est préférable de laver ses vêtements de sport
séparément des autres vêtements. À défaut, l’utilisation d’un filet de
lavage pour linge délicat permet d’isoler sa tenue de sport du reste
de votre linge.
Pour les vêtements de sport comme pour les autres, il est toujours
recommandé de laver séparément les vêtements de couleurs et les
blancs afin d’éviter tout risque de décoloration et de ternissement.
Les vêtements sont frottés entre eux dans le tambour de la machine.
Cela accélère l’usure du tissu. En retournant un vêtement de sport
avant de le mettre à laver, vous protégez la surface du tissu et
préservez ses propriétés techniques plus longtemps.
Certaines parties d’un vêtement, comme le col d’un maillot par
exemple, sont plus exposées à la saleté que d’autres. Un lavage
préalable avec un peu de savon de Marseille aidera à conserver
toute sa qualité.
Il existe des lessives spéciales pour les vêtements de sport. De manière
générale, assurez-vous que la lessive que vous utilisez ne contient
pas d’azurants optiques. Elle est moins nocive pour les tissus
techniques.
Les adoucissants détériorent la respirabilité du tissu en bouchant les
micropores. N’en utilisez pas pour laver votre tenue. Un vêtement
en polyester lavé avec un adoucissant perd de son efficacité et
absorbe moins la transpiration.
En plus de donner une odeur désagréable au vêtement, le sèche-linge
le remplit d’électricité statique et le déforme sous l’effet d’une
chaleur excessive. Séchez-le sur un fil à linge, en extérieur de
préférence, sans étirer la peau des cuissards. Après un lavage à la
main, ne tordez pas votre vêtement pour l’essorer.
Votre morphologie
Lorsque vous courez, vos articulations et vos muscles supportent le
poids et la tension de l’ensemble de votre corps. Il est fondamental
que vos chaussures de running vous apportent la stabilité et l’amorti
afin de rendre supportable les chocs endurés par ces derniers. Si vous
pesez plus de 80 kg pour les hommes ou plus de 60 kg pour les
femmes soyez attentif à l’amorti et la mousse intermédiaire de la
chaussure. Enfin, n’ayant pas la même morphologie, Madame
n’essayez pas de mettre les chaussures de Monsieur !
La surface de pratique
Pour une pratique sur terrain dur type route, privilégiez des
chaussures avec un bon amorti pour absorber les chocs et résister à
l’abrasion du bitume.
Pour une pratique sur terrain souple type chemin stabilisé ou sous-
bois, préférez des chaussures avec un bon maintien.
Pour une pratique sur sentiers pleine nature ou terrains accidentés,
optez pour des chaussures avec une bonne accroche. Soyez attentif
à la semelle extérieure qui favorise l’adhérence par des crampons
notamment (chaussure de trail). N’oubliez pas la robustesse et la
protection de vos pieds !
MATÉRIEL ET ACCESSOIRES
S’il n’y en avait qu’un à choisir, ce serait celui-ci : le
cardiofréquencemètre. La fréquence cardiaque (FC) correspond au
nombre de battements effectués par votre cœur en 60 secondes. La
fréquence cardiaque maximale (FC Max) correspond au nombre
maximum de battements que votre cœur peut faire en 60 secondes.
Le suivi de la fréquence cardiaque lors de l’effort permet d’adapter
l’intensité et la durée de l’effort en fonction de la condition physique,
de la physiologie et de l’objectif recherché lors de cet effort. Il permet
de corréler les sensations en termes de respiration, intensité, effort
cardiaque à des données fournies en temps réel. Vous apprenez ainsi
à comprendre l’adaptation de votre organisme lors d’un effort, à
ressentir les jours de fatigue physique ou mental en gardant
simplement un œil sur votre cardiofréquencemètre. Ainsi, vous
pouvez avoir la sensation de marcher lentement alors que votre
fréquence cardiaque indique que vous êtes en résistance.
Comment calculer votre FC Max ? Vous pouvez utiliser la méthode
Astrand. Elle a l’avantage d’être ultra-simple et l’inconvénient d’être
trop simpliste ! Elle donne une indication, et c’est sans doute cela que
vous pouvez garder en mémoire.
Femme = 226 – âge
Homme = 220 - âge
Si vous voulez être plus précis, vous pouvez réaliser un test grandeur
nature. Pour cela, échauffez-vous une vingtaine de minutes en
trottinant puis accélérez toutes les 30 secondes jusqu’à arriver au
maximum de vos possibilités, et au bout de 4 minutes, lisez le chiffre
sur votre cardiofréquencemètre : c’est votre FC Max !
Le bidon
D’une contenance de plus ou moins 600 ml, il est largement suffisant
pour une sortie de 1 heure à 1 h 30. Vous en trouverez avec une
accroche à « scratch » que vous fixez à la main ou bien ceux en
plastique très souple avec une forme à « crochet » pour le coincer
dans la ceinture du short.
La ceinture porte-bidon
Dans des matières fines et souples, elle a un emplacement incliné
pour le bidon. Cela permet au liquide d’être un peu plus « stable »
dans son contenant et donc d’être moins gêné par les secousses de
vos foulées ou de vos pas. Avec deux bidons, le poids est mieux
réparti et l’avantage est de pouvoir mettre 2 liquides différents : eau
+ boisson de l’effort par exemple.
La ceinture plus sophistiquée est conçue avec de multiples
emplacements qui accueillent soit des dosettes soit des gels ou autre.
L’avantage est qu’il y en a de modulables à « clip » ou à « scratch »,
donc c’est vous qui l’adaptez selon la répartition que vous désirez ou
l’endroit sur lequel vous pouvez le plus facilement les attraper.
La poche à eau
Véritable sac à dos ultra-léger, la poche à eau est ajustée pour ne pas
gêner le mouvement pendant l’effort. Il permet d’emporter une bonne
quantité de liquide et d’avoir de la place pour les aliments et les
affaires de rechange ou de « secours » en cas de mauvais temps.
La poche à eau contient en général 1 à 2 litres. Nettoyez-la avant la
première utilisation afin d’enlever le goût plastique qu’il peut y avoir
quand le produit est neuf. Pensez également à la nettoyer après
chaque utilisation, surtout si vous l’avez remplie de boisson d’effort.
Le sac est très léger et peu encombrant. Les matières sont légères
comme sur des vêtements. Il est étudié pour dégager le dos des
éventuels mouvements. De forme arrondie pour coller au mieux à
votre morphologie, il évacue même la transpiration. Il se fixe à la
ceinture et au niveau de la poitrine (ajustable).
Les bâtons
L’utilisation des bâtons se développe de plus en plus. Quels sont les
bénéfices ? Une meilleure répartition des charges, un soulagement
des articulations, un travail homogène haut et bas du corps, une
diminution de la fatigue et un gain de performance entre 5 à 10 %.
Autant de bonnes raisons pour les essayer !
Quel que soit votre profil, une règle de base est à respecter : avoir
une alimentation saine et équilibrée au quotidien. Cela est d’autant
plus vrai dans le cadre d’une pratique sportive si vous souhaitez ne
pas perdre inutilement votre vitalité à éliminer les toxines et
conserver votre énergie pour l’effort !
Remplacez peu à peu tous les aliments raffinés et traités par des
aliments complets et semi-complets issus de l’agriculture biologique.
Cela permet de retrouver le véritable potentiel de chaque aliment
et de ne pas épuiser inutilement, votre système digestif. Ainsi, les
huiles de 1re pression à froid, le sel gris, le sucre roux de canne, les
céréales complètes ou semi-complètes (riz complet, pâtes semi-
complètes, quinoa, pain…) et les légumineuses (lentilles vertes,
pois chiches, haricots) viendront colorer vos placards et surtout vos
assiettes.
Astuce : ne jetez pas tous les aliments de vos placards sous
prétexte qu’ils sont raffinés ! Finissez-les en les mélangeant avec
les aliments non raffinés. Cela fera du bien à votre budget et à
votre organisme qui ne comprendrait pas ce changement
d’alimentation trop brutal.
Les protéines
Les produits et sous-produits animaux sont sources de protéines
nécessaires à la construction et au renouvellement des tissus
conjonctifs, osseux, et à la fabrication des hormones et enzymes
indispensables au bon fonctionnement de votre organisme. Vous
pouvez varier ces apports en consommant d’autres aliments dont la
valeur protéique est tout aussi intéressante : protéines végétales
issues de la transformation de soja ou de céréales (tofu, tempeh,
tamari, miso), ou légumineuses associées ou non à une céréale.
Le sucre
Les sucres industriels raffinés sont mis en cause dans de nombreux
troubles nerveux et psychiques, ainsi qu’en cas de déséquilibres
hépatique, pancréatique et de déminéralisation. Ils favorisent la
prolifération de bactéries nocives dans la bouche (carie) et de
problèmes dans tout le tube digestif (perturbation de la flore
intestinale), ce qui peut entraîner des phénomènes inflammatoires et
infectieux dans tout le corps fragilisé. Il est préférable de consommer
des sucres complexes, comme le sucre de canne complet, les malts de
riz, le sirop d’agave, la stévia, les fruits secs. L’envie de consommer du
sucre provient souvent d’une alimentation non équilibrée et carencée.
La consommation régulière de fruits et de céréales complètes (sucres
lents) en fait souvent disparaître le besoin. S’il vous arrive de vous
arrêter devant la vitrine d’une boulangerie et de saliver devant les
pâtisseries, il est temps d’augmenter votre ration de sucres à index
glycémique bas (voir ici).
Astuce : consommez les fruits en dehors des repas afin de limiter
les envies de grignotages sucrés et faciliter leur digestion.
L’essentiel dans une démarche vers une alimentation plus saine est de
cheminer par petits pas sans vouloir tout changer du jour au
lendemain. L’important est de rester à l’écoute des sensations de votre
corps et de votre plaisir afin de laisser s’exprimer de nouveaux
besoins. Ces notions de base, applicables à tous, doivent être
accompagnées de notions spécifiques, adaptées et individualisées en
fonction du bilan vital et de l’objectif recherché par chacun. Ainsi,
chacun trouve son équilibre…
Index glycémique
La glycémie définit la teneur en sucre dans le sang. Elle se mesure par
une prise de sang faite à jeun. Si la valeur est supérieure à la norme
(de 0,80 à 1,30 g/l), cela signifie qu’il y a un dysfonctionnement de
votre organisme vis-à-vis du sucre. Il est important alors de faire une
analyse de l’hémoglobine glyquée pour savoir si cela est ponctuel ou
habituel.
Le taux de sucre dans le sang est influencé par les aliments que vous
ingérez. Les sources principales sont les glucides (pâtes, riz, sucre,
miel, fruits…) et, dans une moindre mesure, les protéines (à cause de
leurs acides aminés, excepté la lysine et la leucine).
Dans les années 1970, une classification des différents aliments, en
fonction de leur action sur la glycémie et la notion d’index
glycémique (IG) sont apparues. L’index glycémique de référence étant
le glucose avec une valeur référence de 100. Les autres aliments ont
un index glycémique en fonction de cette référence.
Hydratation
Le critère numéro un : ayez les urines toujours claires. Pas besoin de
boire de façon démesurée car vous faites travailler les reins
inutilement. Si vous avez tendance à avoir une alimentation solide,
veillez à boire pendant le repas pour humidifier le bol alimentaire et
faciliter la digestion. Sinon, buvez de préférence en dehors des repas
et pas plus de 250 ml par ½ heure (capacité maximale d’absorption
de l’organisme).
L’eau représente dans l’organisme 60 à 70 % du poids si vous êtes de
corpulence moyenne. Ce pourcentage chute si vous êtes plus gras. Le
muscle contient de manière assez constante 73 % d’eau et le tissu
adipeux 10 % en moyenne.
L’eau joue de multiples rôles en termes de plasticité de l’organisme.
Elle intervient dans la structure des tissus et permet la présence d’un
environnement chimique idéal pour le déroulement des différents
processus physiologiques. De plus, le plasma sanguin composé à 90 %
d’eau voit son rôle diminuer si l’hydratation n’est pas optimale (moins
bon apport de nutriments aux cellules et moins bon drainage
cellulaire qui peut entraîner des problèmes de tendinites voire des
calculs rénaux). Enfin, elle se trouve en quantité non négligeable
dans le liquide synovial qui baigne vos articulations.
Vos besoins en eau sont permanents et en rapport avec les quantités
perdues via les urines, les selles, la respiration et la sueur provoquée
par thermolyse qui permet le refroidissement du corps à l’effort. Ces
besoins varient en fonction de la température extérieure, de
l’hygrométrie, de l’intensité de l’activité physique, des vêtements
portés, de la gestion du stress (plus ou moins facile selon votre
profil !) et de l’élimination rénale. Par exemple, pour un jour de repos
sous climat tempéré avec une activité moyenne, vos besoins
hydriques sont de 35 à 40 ml d’eau/kg/jour. Une heure
d’entraînement intense équivaut à une perte d’un litre d’eau environ
et un match de football à 4 litres.
Compensation hydrique
Compte tenu de l’importance de l’eau et des répercussions de son
déficit, il est indispensable d’être correctement hydraté avant un
effort et de compenser rapidement les pertes occasionnées par les
diverses activités de la journée. Afin d’évaluer la ration pour une
journée, il faut intégrer les boissons et les aliments à teneur élevée en
eau. Il s’agit des fruits (85 %), des légumes (90 %) et des laits
végétaux ou animaux (85 à 90 %). Amusez-vous à calculer votre
prise journalière et vérifiez si cela suffit en termes d’hydratation par
un moyen facile : la couleur de vos urines. Plus elles sont claires et
plus vous êtes correctement hydraté.
Voici un exemple pour un individu de 70 kg lors d’une période
d’entraînement avec un besoin en eau de 3,5 à 4 litres.
ALIMENT EAU
Eau 2 000 ml
Fruits et légumes (500 g) 450 ml
Thé et tisane 400 ml
Jus de fruits 200 ml
Lait 250 ml
Soupe 500 ml
Total 3 800 ml
PRISE ALIMENTAIRE
Couvrir vos besoins nutritionnels est essentiel afin que votre
organisme soit performant. Chacun a des besoins qui lui sont propres
et qui dépendent de votre constitution, tempérament et diathèse
notamment, mais également du type d’activité sportive et du niveau
d’entraînement. Il est possible néanmoins de dégager les grandes
lignes de ces besoins énergétiques et nutritionnels.
ANC eau : 1,5 litre par heure pour les exercices compris entre 1 à
3 heures.
Le régime céréalier
Il y a un millier d’années, au sortir de la préhistoire, lorsque l’homme
commence à se sédentariser, la céréale était l’alimentation de base.
L’homme, à cette époque, était céréalien.
Une consommation supérieure ou égale à 60 % de céréales, fait de
vous un céréalien ! Le panel proposé par les céréales est assez large :
le blé, le kamut, l’épeautre, le petit épeautre, le riz, l’orge, l’avoine, le
maïs, le seigle, le millet, le sarrasin, l’ombellifère, le teff, le fonio,
l’amarante, mais aussi le quinoa (qui est de la même famille que les
épinards, mais qui est considéré comme une céréale). Un céréalien
reçoit en moyenne 1 700 calories par jour, ce qui est plutôt en
dessous de la moyenne habituelle.
La principale difficulté dans ce régime, est de varier les repas. Les
céréales peuvent être consommées sous forme de soupes, de bouillies,
galettes de graines grillées, pop-corn, steak, pain, flocons, et graines
germées (qui ont l’avantage de ne pas nécessiter de cuisson). Les
légumes et les oléagineux ne sont pas exclus, mais les légumineuses,
oui, car trop pesantes et trop riches en éléments puriques. Les fruits
sont à volonté. Et, bien sûr, les produits animaux et leurs sous-
produits (œufs, produits laitiers) sont proscrits.
Les avantages sont multiples. Un très bon apport fibreux et en
général de qualité (bio le plus souvent). Des apports glucidiques
respectés et avec un IG bas. Présence des vitamines B et E, surtout
s’il y a consommation de graines germées.
Les désavantages sont d’ordre gustatif, en raison de la répétition
des éléments de base, même si les aromates assurent une certaine
variété. De plus, ce régime est acidifiant, donc pas idéal pour les
neuro-arthritiques et les sportifs. Pendant la digestion, il y a
dégagement d’acide phytique qui est chélateur de nutriments (fer,
calcium, zinc, magnésium) ce qui entraîne une perte minérale non
négligeable. De plus, il y a des risques d’irritation de la paroi
intestinale à cause des nombreuses fibres, surtout si les céréales
sont complètes. L’apport protéique est insuffisant, car les céréales
et les oléagineux se complètent mal. Il y a un risque de carence en
vitamines, surtout celles qui proviennent en majorité des produits
ou sous-produits animaux (vitamines A, B12) et de vitamine D.
Ce régime est intéressant sur de courtes périodes dans le cadre d’une
cure de détoxination.
Le crudivorisme
Ce régime est né sous l’inspiration de Bircher Benner et influencé par
le lacto-crudivorisme. Il est possible de manger de tout, pourvu que
ce soit cru ! Tous les végétaux y compris les légumes racines peuvent
se manger crus, ainsi que les fruits secs, fruits frais, oléagineux, œufs
et sous-produits animaux ainsi que le miel. Consommez de la viande,
du poisson, des insectes et des céréales germées.
L’intérêt de ce régime est de profiter de l’intégrité énergétique des
aliments et de toute la charge enzymatique qu’ils contiennent. Les
aliments sont prédigérés dès la mastication grâce aux enzymes et
c’est une grande économie d’énergie pour le corps. La consommation
doit se faire le plus près possible de la cueillette pour bénéficier du
maximum d’énergie ainsi que des vitamines et de minéraux contenus
dans l’aliment. Dans les années 1930, un physicien avait remarqué
que la diffusion des éléments nutritifs était amplifiée et facilitée pour
les aliments crus. Il a nommé cela la perméabilité dirigée.
Les avantages sont multiples. Le côté gustatif, surtout si les
produits sont bio. Toutes les associations sont possibles (aromates,
huiles, vinaigres). Une alimentation très vitalisante.
Les désavantages : la grande quantité de fibres qui peuvent irriter
la paroi intestinale. Côlon irritable s’abstenir ! Il faut avoir accès
régulièrement à des produits bio et frais, et faire les courses
plusieurs fois par semaine. C’est un régime refroidissant, donc un
peu dur en hiver. C’est un régime hypocalorique. De manière
générale, quand vous mangez cru, vous mangez moins, et si la
dépense énergétique est importante dans votre pratique sportive,
l’apport est parfois insuffisant. Enfin, c’est un régime hyper-
vitalisant pour une personne normovitale, mais pour un sous-
vital, c’est un régime difficile, car le corps dépense une grande
énergie pour la digestion. Dans son cas, le chaud est plus facile à
digérer.
Le fruitarisme
C’est un régime exclusivement à base de fruits sous toutes leurs
formes : frais, secs, oléagineux et farineux (banane, par exemple).
Aucun autre aliment n’est toléré ! Ce régime se base sur la
physionomie digestive des grands singes anthropoïdes (chimpanzés,
orang-outan, bonobo, gorille) qui est semblable à la nôtre (dentition,
tube digestif – enzymes, longueur –, et similitude de la main faite
pour la cueillette, et non pour la chasse). Mais c’est oublier que les
grands singes consomment également des insectes… Il faut 70, à
80 % de fruits et 20 à 30 % d’oléagineux.
Les avantages sur le court terme : son effet détoxifiant pour
l’organisme et très vitalisant (1 semaine c’est parfait, et jusqu’à
3 semaines maximum).
Les désavantages : il est complètement carencé en protéines. Il
déstabilise le système glucidique. Il est acidifiant, réfrigérant. Sur
le moyen terme, des carences en fer, en vitamine B12, en calcium,
en vitamine D3, vitamine D, acide folique (vitamine B9) acides
gras essentiels apparaissent. Dans certains fruits (fraises,
framboises…), il y a des petits pépins et des akènes qui peuvent se
loger dans les anfractuosités (diverticules) des intestins et créer
des inflammations.
Le végétalisme
Dans ce régime, sont exclus tous les produits et sous-produits
animaux. Sont autorisés sans modération : les céréales, les
oléagineux (en purée ou en confit), les légumes et les fruits, les
graines, les huiles, les laits végétaux, les algues… Sont tolérées : les
légumineuses, car elles ont trop de purines. Sont exclus : tous les
produits et sous-produits animaux, y compris le miel.
Les avantages : une mise en accord jusque dans l’alimentation du
respect de la vie de l’animal.
Les désavantages : un gros risque de carences protéiques. Il est
possible de ne pas être carencé, mais il faut avoir parfaitement
compris la complémentation. Trop de fibres qui entraînent des
problèmes digestifs au niveau du transit intestinal. Trop de lipides
à cause des oléagineux (peur des carences protéiques), ce qui
surcharge le foie et rend parfois l’haleine un peu chargée. Risque
de carence en vitamines B12 et D, en fer, en calcium, sauf si les
légumineuses sont bien présentes. Une complémentation en
vitamine B12, doit être de synthèse, car celle-ci est forcément
d’origine animale.
Le régime végétarien
Le végétarisme est identique au végétalisme mais les sous-produits
animaux sont autorisés. Dans le végétarisme authentique, le poisson
n’est pas toléré.
Les avantages : c’est un régime basé sur les mêmes arguments
éthiques que pour le végétalisme mais l’exploitation animale
respectueuse est acceptée pour leurs sous-produits.
Les désavantages : un excès de fibres et la peur de manquer de
protéines qui conduit souvent à une surconsommation de laitages
(problèmes digestifs, allergies, perméabilisation de la paroi
intestinale). Une difficulté à éliminer l’excès d’acide urique lié à la
consommation de légumineuses, il se pose sur les articulations…
et c’est la goutte… qui fait déborder le vase ! Parfois, il y a
carence en fer si la complémentation n’est pas présente.
Le régime paléo
Le régime paléo oriente l’alimentation sur les viandes maigres,
poissons et produits de la mer, fruits et légumes. Il exclut les céréales,
les légumineuses, les produits laitiers, le sucre et le sel. Sont
tolérées : les huiles végétales.
Les avantages : amélioration du métabolisme de l’insuline, satiété
plus rapide, meilleur équilibre acido-basique du fait de l’apport
d’aliments alcalinisants, régulation du transit intestinal.
Les désavantages : manque d’apport glucidique pour une pratique
sportive régulière et apport important en matières grasses
saturées qui encrassent le système cardio-vasculaire. Des carences
sont possibles en vitamine D s’il n’y a pas ou peu d’apports en
aliments riches en acides gras polyinsaturés.
LA COMPLÉMENTATION
Quels sont les minéraux, oligoéléments et vitamines que vous
consommez le plus lors de votre pratique sportive ? Cette
consommation peut parfois entraîner des carences qu’il est important
de compenser.
Le sodium
Ce minéral est le plus abondant dans le liquide extracellulaire où sa
présence détermine la volémie (hypotension en cas de chute). Il n’y a
pas de supplémentation et pas d’ajout lors de l’effort car il augmente
la vidange gastrique et baisse l’absorption du glucose.
Le potassium
Le plus abondant dans nos tissus (40 fois supérieur à celui présent
dans le sang). Le besoin journalier est de 2,5 à 3,5 grammes par jour
pour les sportifs, notamment pour l’influx nerveux et la contraction
musculaire. Il n’y a pas de supplémentation nécessaire car le stockage
se fait dans le foie comme le glycogène et la distribution se réalise à
l’effort.
Le phosphore
Il est abondant dans les tissus et joue un rôle dans les processus
énergétiques. La supplémentation n’est pas utile. Cependant, une
vigilance est à observer pour les régimes hypercarnés type paléo, car
l’apport en phosphore est important et affecte l’assimilation du
calcium.
Le magnésium
LE minéral de l’énergie. Un déficit en magnésium se traduit par des
crampes, des troubles du sommeil, de l’irritabilité et une fatigue
musculaire ou générale. Le besoin journalier est de 600 mg par jour
pour les sportifs et de 450 mg pour les sportives. La carence est
fréquente, surtout si vous êtes grand sportif. Une orientation vers les
aliments riches en magnésium (cacao 250 mg aux 100 grammes, noix
du Brésil 375, noisettes 150, noix de cajou 265, amandes 255,
bigorneaux 450, crevettes 100, légumes secs cuits 200…) est plus que
souhaitable.
Le calcium
Il intervient dans l’ossification, la contraction musculaire, l’équilibre
de la cellule notamment. Le besoin journalier est de 1 200 à
1 500 mg chez les sportifs. Une orientation vers les aliments riches en
calcium (sardine 300 mg aux 100 grammes, algues 250, huîtres 200,
soja 280, navets 260, amandes 250…) est une très bonne idée.
Le fer
Le besoin journalier est de 9 mg par jour pour les sportifs et de 16 mg
pour les sportives. La carence est fréquente, surtout chez les femmes.
Il faut, dans ce cas, majorer les apports en fer héminique (incorporé
dans la structure de l’hème pour la fabrication de l’hémoglobine) et
surtout les jours de repos. Le fer non héminique est présent dans les
végétaux et les œufs notamment. Sa biodisponibilité est inférieure à
5 %. Le fer héminique se trouve exclusivement dans les produits
animaux (viandes, poissons). Sa biodisponibilité est supérieure à
25 % et est assimilée par l’organisme.
Le zinc
Il se trouve pour 60 % dans les muscles. Vous êtes plus exposé au
déficit (besoin 25 mg par jour) si vous êtes végétarien ou si vous
augmentez votre ration de glucides au détriment des protéines. Le
zinc joue principalement un rôle de catalyseur. Ainsi, il accélère un
grand nombre de réactions chimiques dans le corps humain (plus de
300). Il contribue également au bon fonctionnement des cellules du
système immunitaire et au renforcement des défenses antioxydantes
naturelles. Un déficit en zinc entraîne une chute des hormones
thyroïdiennes après l’exercice physique, et une perturbation de
l’utilisation normale du sucre sanguin. Consommez : huîtres
d’Atlantique 74,7 mg aux 100 grammes, germe de blé 16, bœuf 6,2,
cacao en poudre 5,6 pour enrichir votre apport en zinc.
Le cuivre
C’est un cofacteur essentiel pour le métabolisme des glucides et
lipides. La perte est importante par la sudation. La conséquence d’un
déficit est l’affaiblissement du système immunitaire. Oubliez la
supplémentation car il y a risque de toxicité ! Adoptez plutôt les
aliments à HDN (haute densité nutritionnelle) comme les coquilles
saint-jacques 10 mg aux 100 grammes, moules 4, cacao 3,5…
Le chrome
Il sert de potentialisateur de l’insuline. Les carences sont, là aussi,
fréquentes. Le besoin journalier est 50 à 200 µg. La perte se fait de
manière importante par les urines chez les sportifs. Une idée de
supplémentation : le picolinate de chrome qui diffuse lentement le
chrome dans l’organisme.
À plus grande échelle, ils attaquent notre peau, nos organes et notre
ADN et seraient responsables du vieillissement de notre organisme,
de l’affaiblissement de notre système immunitaire et d’un certain
nombre de maladies graves (voir plus bas).
La pratique sportive d’endurance, comme le triathlon, le marathon,
les courses cyclistes, exigent une consommation accrue d’oxygène
pour produire l’énergie nécessaire à l’effort. Ces sports sont donc à
l’origine d’une grande production de radicaux libres ! Mais, bonne
nouvelle, cette production accrue développe notre système de défense
antioxydant, et il serait ainsi plus efficace contre le stress oxydatif
Cacao 55 000
Chocolat noir (70 % et plus) 13 000 à 21 000
Ail 5 708
Vin rouge (cabernet sauvignon) 4 500
Vin rouge (merlot) 2 670
Café 2 500 (1 tasse)
Thé vert 1 250 (1 tasse)
Une fois les résultats reçus, si vous avez une intolérance avérée à un
ou plusieurs aliments, vous devez éviter ces aliments pendant une
période plus ou moins longue, selon l’intensité de l’intolérance (votre
praticien de santé vous conseillera). Ensuite, respectez la rotation des
aliments sur 5 jours environ afin d’éviter la reprise de l’intolérance.
Ainsi, vous réduirez également, le taux d’IgG anormalement élevé
dans le sang, vous éviterez la formation de nouvelles intolérances et
de carences nutritionnelles.
D’une manière générale, les aliments les plus modifiés créent les
intolérances les plus fréquentes. Les produits laitiers, les aliments à
base de gluten et les œufs sont dans le top 5 des intolérances les plus
répandues. Ce n’est pas une raison pour arrêter tous ces aliments sans
vérification ! Il serait dommage de créer des carences ou des
frustrations sur des aliments, alors que vous n’êtes pas intolérant ! En
revanche, pour le gluten, réduire voire supprimer sa consommation
lors des périodes d’entraînement intensives ou de compétition est une
excellente idée afin de limiter l’inflammation au niveau intestinal et
faire flamber la perméabilité latente.
LES NEUROTRANSMETTEURS
Le système nerveux autonome joue un rôle dans le fonctionnement
des organes viscéraux (estomac, foie, reins, intestins…) et la
régulation des fonctions automatiques de l’organisme telles que la
respiration, les circulations lymphatique et sanguine, la digestion,
l’élimination… Il est composé d’une voie parasympathique qui inhibe
leur fonctionnement (le frein) et de la voie orthosympathique qui
active leur fonctionnement (l’accélérateur). L’information d’activation
ou d’inhibition est transmise par des neurotransmetteurs. Ces
derniers sont indispensables au bon fonctionnement de l’organisme…
et notamment dans le cadre d’une activité sportive.
La sérotonine
Elle joue un rôle dans le contrôle de l’impulsivité et de l’agressivité, la
qualité du sommeil, l’appétit, la modulation de la douleur, la
régulation du péristaltisme intestinal et de la vasoconstriction… Elle
induit la satiété pour les glucides en régulant l’activité de la
noradrénaline et elle est souvent assimilée à un rempart vis-à-vis du
stress.
En cas de déficit : impulsivité, agressivité, impatience et colère
remontent à la surface. La recherche d’émotions fortes, les
troubles alimentaires dont l’envie de sucré, les troubles
d’endormissement peuvent également se révéler. Un taux trop
faible de cholestérol peut induire un déficit en sérotonine.
En excès : hyper-contrôle, anxiété, inhibition, perfectionnisme,
fatigue et excès de sommeil.
La noradrénaline
Elle joue un rôle dans l’éveil, la vigilance, l’attention, l’activité
antidépressive… Elle est synthétisée à partir de la phénylalanine ou
la tyrosine (d’origine alimentaire). Elle induit un fort sentiment
stimulant, entraîne une augmentation de la pression sanguine, induit
des réactions vasomotrices, un tonus veineux plus élevé et de la
transpiration.
En cas de déficit : somnolence, troubles du sommeil, fatigue,
difficulté de se lever le matin, indifférence, faible tension
sanguine vous guettent. Les risques de jugements erronés voire
excessifs sont accentués.
En excès : stress, angoisses, agitation, impulsivité, irritabilité,
insomnie et hypertension arrivent au grand galop. Elle favorise la
prise alimentaire notamment pour les aliments sucrés.
L’adrénaline
Elle joue un rôle dans le réveil précoce, la vigilance accrue,
l’accélération du rythme cardiaque, la vasoconstriction, la dilatation
des bronches afin d’assurer une meilleure oxygénation… Elle est
synthétisée à partir de la phénylalanine ou la tyrosine (d’origine
alimentaire). Elle est libérée en quantité importante dans les
situations de stress et de peur, mais également de colère, de froid et
de chaleur intense, de douleurs et d’efforts physiques intenses.
En cas de déficit : c’est l’asthénie, l’hypotension.
En excès : peur, panique, tachycardie, insomnie vous guettent.
Mon conseil
S’il s’agit de la dopamine, consommez des protéines le matin, ainsi
que des aliments riches en L-phénylalanine, en vitamines
B3, B6, B9, B12, en magnésium, en fer et du ginseng.
S’il s’agit de la noradrénaline, consommez des protéines le matin
ainsi que du magnésium. Veillez à avoir suffisamment de fer, zinc,
vitamines B2, B3, B6, B9, B12, C et du cuivre.
S’il s’agit de la sérotonine, consommez des protéines exclusivement
le matin et le midi (accompagnées de fruits et de légumes) et des
glucides à index glycémique bas (voir ici) le soir. Ayez une
alimentation riche en tryptophane, vitamine PP : noix, banane,
ananas, pamplemousse, kiwi, prune, chocolat, tomate. Veillez à
avoir suffisamment de fer, zinc, vitamines B2, B3, B6, B9, B12…
Optimisez les apports en vitamine D et en acides gras oméga 3.
Période d’entraînement
et compétition
en endurance
ALIMENTATION
BESOINS ÉNERGÉTIQUES
L’idée première lorsque vous pratiquez un sport d’endurance serait
d’augmenter votre ration de glucides à index glycémique bas pour
avoir la bonne réserve de carburant et faire fonctionner au mieux vos
muscles. Pas si simple en réalité ! En effet, selon vos prédispositions
génétiques (votre constitution, voir chapitre 2), vos besoins sont
différents. Encore et toujours la spécificité propre à chacun.
MPG : mixte = protéines et glucides. Vous avez des capacités pour les
sports de force et d’endurance. Vos fibres musculaires sont puissantes
et plutôt résistantes dans la durée.
Parmi les protéines, trois acides aminés sont importants pour votre
pratique sportive, car ils interviennent dans l’initiation et la
régulation de la synthèse protéique, donc sont responsables de la
croissance musculaire. Il s’agit de la leucine, l’isoleucine et la valine
(également acides aminés branchés ou BCAA).
Pas facile de s’y retrouver dans tout cela pour estimer son besoin
calorique ? Une méthode simple consiste, lorsque votre poids est
stable depuis plusieurs semaines, à noter approximativement tout ce
qui a été mangé sur une semaine représentative de votre alimentation
et votre activité. Calculez ensuite le nombre de calories consommées
chaque jour (voir « Table des calories » en annexe) et faites la
moyenne pour obtenir votre besoin calorique de maintien. Il suffit
ensuite de répartir ces calories selon votre profil : SPP, MPG, NAG.
Maintenant que vous avez votre besoin calorique, votre profil et les
principes d’une alimentation saine et équilibrée… reste à savoir quels
sont les superaliments du sportif à consommer pour parfaire votre
tableau !
Avant de vous jeter sur ces superaliments, n’oubliez pas d’adopter une
alimentation riche en protéines, en glucides à index glycémique bas,
en acides gras polyinsaturés, en antioxydants et en minéraux… Ces
superaliments optimisent vos performances et votre récupération
Les œufs
Choisissez-les bio de préférence. Constitués de 50 % de protéines
dont les 8 acides aminés essentiels, ils assurent la régénération des
muscles et du squelette. Ils sont également une bonne source de
calcium, de fer, de phosphore, de zinc et de vitamines A, D, E et B.
Vous pouvez les consommer avant ou après l’effort, de préférence
mollets, brouillés ou à la coque… plus digestes !
Le kéfir
Le kéfir de lait est riche en vitamines B1 et B2, en calcium, acide
folique, magnésium et vitamine A. Son principe de fermentation
facilite l’absorption et l’assimilation de ses composants, notamment
les protéines nécessaires à la régénération des muscles et du
squelette. Il intervient également dans l’équilibre de la flore
intestinale. De plus, riche en tryptophane, il facilite l’endormissement
et vous pouvez donc le consommer en collation avant votre séance du
soir ou juste après celle de fin d’après-midi.
Quant au kéfir de fruits, c’est une boisson rafraîchissante qui
rééquilibre la flore intestinale, améliore la digestion et renforce les
défenses immunitaires
Kéfir de fruits
Ingrédients : 3 c. à s. de ferments, 2 c. à s. de sucre complet
type rapadura, 1 figue sèche, 3 rondelles de citron bio.
Déposez les ferments au fond d’un bocal hermétique de
2 litres, ajoutez la figue, les rondelles de citron et le sucre
complet. Complétez avec de l’eau de source. Fermez le
bocal et laissez fermenter 48 heures (la figue doit être
remontée à la surface). Filtrez et placez dans une bouteille
hermétique au frigo. Pour renforcer le pétillement, vous
pouvez laisser la bouteille fermée 3 à 4 heures à
température ambiante.
Le millet
Le millet est une graminée riche en magnésium
(114 mg/100 grammes), en calcium (8 mg/100 grammes), en
potassium (195 mg/100 grammes) et en phosphore (une portion
fournit 13 % des besoins journaliers) indispensable à la production
de l’énergie pour les sportifs. Il est également très riche en protéines.
Vous pouvez le consommer sans hésitation lors d’un repas du midi ou
du soir.
Millet saveur d’agrumes express
Ingrédients : 1 volume de millet, 2 volumes d’eau, ¼ d’orange
bio, ¼ de citron bio, 2 c. à s. d’amandes ou de noisettes, 1 filet
de miel.
Ajoutez un volume de millet pour deux volumes d’eau
salée. Couvrez et portez à ébullition. Puis laissez cuire
doucement jusqu’à ce que l’eau soit totalement absorbée.
Ajoutez de petits morceaux d’orange, des amandes ou des
noisettes moulues, un zeste de citron et une larme de miel.
Régalez-vous !
Les bananes
Les bananes sont gorgées de vitamines et de minéraux dont le
potassium (411 mg/100 grammes), le magnésium
(32,8 mg/100 grammes), le phosphore (17,5 mg/100 grammes) et le
sodium (1 mg/100 grammes) qui contribue à l’hydratation et assure
la bonne récupération des muscles. Facile à digérer et bonne source
d’énergie, vous pouvez la consommer en collation avant l’effort… et
parfois même durant l’effort.
Les carottes
Gorgées de vitamine A (1 210 µg/100 grammes), c’est le super-
antioxydant. Elles contiennent aussi de la vitamine C
(4 mg/100 grammes), du sélénium (1,33 µg/100 grammes), du
potassium (243 mg/100 grammes). Elles aident votre organisme à
lutter contre les radicaux libres générés pendant l’effort. Elles
constituent une excellente collation avant ou après l’effort physique
sous forme de jus passé à l’extracteur.
COLLATION
Banane
1 poignée de noix, amandes, noisettes…
DÉJEUNER
Salade de champignons de Paris + huile d’olive, jus de citron, sel,
poivre, graines germées
Blanc de poulet aux graines de sésame + ratatouille + quinoa
Flan vanille au lait végétal
DÎNER
Jus de carotte
Pavé de saumon, haricots verts, pomme de terre vapeur + huile
de noix
Compote de poires/pommes (½ poire et ½ pomme fondues à la
casserole)
Jour 2
PETIT-DÉJEUNER
Tisane de gingembre
COLLATION
Pudding chia*
Pudding de chia
La veille, versez dans un bol 200 ml de lait d’amandes, 1 c. à s.
de graines de chia, 1 c. à s. de miel ; laissez gonfler toute la
nuit au réfrigérateur. Ajoutez ½ pomme en cubes au moment
de servir.
DÉJEUNER
Soupe multilégumes
Jambon cuit et lentilles
Riz au lait végétal
COLLATION
Noix, amandes, noisettes et carré de chocolat
DÎNER
Green smoothie*
Œufs spinach*
Yaourt de brebis
Green smoothie
Pelez et épépinez ½ granny-smith, épluchez 1 kiwi. Versez-les
dans le blender avec ¼ de concombre, 3 feuilles de menthe et
10 cl d’eau. Mixez jusqu’à obtenir une consistance homogène.
Œufs spinach
Réchauffez une portion d’épinards à la crème dans une poêle.
Quand ils sont bien chauds, cassez 2 œufs dedans et laissez
cuire 3 minutes.
Jour 3
PETIT-DÉJEUNER
Tisane de romarin
Flan à la vanille et au lait végétal
4 pruneaux
COLLATION
Smoothie banane graines de chia
DÉJEUNER
Salade de haricots verts tièdes + huile d’olive, jus de citron, sel,
poivre
Moules marinières, pomme de terre
Faisselle de chèvre, coulis de fruits rouges
DÎNER
Velouté de potiron au lait de coco et gingembre
Pavé de colin, purée de céleri, riz pilaf
Pomme cuite au four (25 minutes) à la cannelle
COLLATION
Fruit frais
DÉJEUNER
Jus de tomate
Daurade poêlée aux graines de tournesol, légumes colorés, riz
pilaf
Yaourt nature de brebis
COLLATION
1 poignée de noix, amandes, noisettes + carré de chocolat
DÎNER
Soupe de légumes
Gratin de quinoa*
Poire pochée à la vanille*
Gratin de quinoa
Plongez 10 grammes de quinoa dans une casserole d’eau et
laissez cuire 15 minutes avant d’égoutter. Préchauffez le four à
180 °C (th. 6). Dans un plat à four, réunir ½ courgette taillée
en julienne, 1 œuf, 20 cl de crème de soja, du sel et du poivre.
Incorporez le quinoa et battez le tout. Enfournez pour 15 à
20 minutes de cuisson.
Poire pochée à la vanille
Plongez une poire pelée et épépinée dans une casserole d’eau
avec un peu de sucre et ¼ de gousse de vanille fendue dans sa
longueur. Faites cuire 15 minutes à frémissements, coupez le
feu, et laissez pocher 30 minutes.
Jour 2
PETIT-DÉJEUNER
Citron chaud (½ citron pressé, eau chaude, miel)
Tartines de pain complet + beurre
Tranche de jambon
DÉJEUNER
Jus de betterave fermenté (boutique bio)
Poisson grillé, tagliatelles de courgettes et de carottes*
Riz au lait d’amandes*
DÎNER
Carpaccio de concombre (½ concombre tranché + huile d’olive,
sel et poivre)
Poulet au curry, haricots verts*
Pomme râpée au miel
Jour 3
PETIT-DÉJEUNER
Rooibos à la vanille
Tartines de pain de sarrasin + fromage frais
DÉJEUNER
Céleri-rave râpé + vinaigrette à l’huile de noix
Thon à la tomate (1 pavé de thon, 2 tomates concassées, ail,
thym, romarin), quinoa
Yaourt nature soja
COLLATION
1 poignée de baies de goji, noix de pécan, noix de cajou
DÎNER
Tarte aux légumes
Fruit d’hiver à la cannelle (poire/pomme en lamelles cuites
15 minutes dans une poêle avec un peu de cannelle)
Selon la digestion, 5 petits repas fractionnés offrent un apport plus
régulier d’énergie sans impacter sur le poids. Les menus décrits ci-
dessus ne tiennent pas compte de vos séances d’entraînement…
ajouter une collation 1 h 30 avant la séance est l’idéal. Sitôt
consommée, sitôt brûlée !
PROGRAMMES
SOMMEIL ET RÉCUPÉRATION
Comme chaque individu, vous disposez d’une horloge interne qui
conditionne le rythme d’activité et de sommeil. Cette horloge est
basée sur un cycle de 23 h 30 à 24 h 30, spécifique à chacun. Ce
rythme se traduit par une modification de divers paramètres dont la
température corporelle, la production hormonale, le fonctionnement
du système digestif et la motilité intestinale au cours de ces
24 heures… Ainsi, la température corporelle baisse en fin de journée
vers 19 heures, annonçant la phase sommeil, et augmente le matin
vers 6 h 30, préfigurant la phase d’activité.
Il existe une corrélation entre les performances sportives et cette
variation cyclique de la température corporelle. Ainsi, lorsque le
corps est le plus chaud, à niveau égal, les performances sont
meilleures. Beaucoup de records ont ainsi été battus en fin de journée
ou de matinée. À l’inverse, la pratique sportive est génératrice de
chaleur et stimule en retour la vigilance. C’est pourquoi il est parfois
difficile de s’endormir après un effort en début de soirée. En
revanche, pratiquer en fin de matinée est bénéfique au sommeil, car
cela facilite la production de sérotonine qui intervient dans la
fabrication de la mélatonine (hormone du sommeil).
Le sommeil nocturne se compose de 4 à 6 cycles variables de 1 h 30 à
2 heures, selon les individus. Chaque cycle se divise en plusieurs
stades différents : le sommeil lent léger, le sommeil lent profond et le
sommeil paradoxal. Au sein d’un cycle, la durée de chaque stade
varie en fonction du moment de la nuit. En début de nuit, une
majorité de stade lent profond, et en fin de nuit, une majorité de
stade paradoxal.
Régulation du sommeil
Il existe 2 types de régulation.
La régulation homéostatique (équilibre interne) : la propension à
s’endormir augmente en fonction des privations de sommeil et
diminue lors de la survenue d’un épisode de sommeil.
La régulation circadienne sous le contrôle de notre horloge
centrale : la pression de sommeil est maximale entre 1 heure et
5 heures du matin et est également assez intense entre 14 heures et
16 heures.
Rappelons que la lumière est le principal synchroniseur de notre
horloge interne, car c’est son absence qui déclenche la sécrétion de
mélatonine, l’hormone de notre endormissement.
Sieste
Qui ne s’est jamais allongé sur son lit pour faire une « p’tite sieste » et
n’a alors pu se réveiller spontanément avant 1 h 30 de sommeil
minimum ? Ou, a contrario, s’est levé un peu « barbouillé »
lorsqu’une personne est venue interrompre ce « p’tit somme » ?
Réflexologie plantaire
Appliquez une pression suffisante (et non douloureuse) à l’aide du
coussinet de votre pouce sur la zone indiquée en gris. Progressez vers
l’avant, pouce fléchi et détendu.
Phytothérapie
Les bourgeons de tilleul (Tilia tomentosa) et de figuier (Ficus carica)
sont antistress et sédatifs. Prenez 5 gouttes de chaque le midi, le
soir et au coucher dans un verre d’eau.
L’extrait de plantes standardisé (EPS) valériane (Valeriana officinalis)
et escholtzia (Eschscholzia californica). La valériane, en cas de
douleurs musculaires ou de courbatures, et l’escholtzia pour ses
vertus sédatives. Prenez 1 cuillère à café dans un verre d’eau le soir
après le repas.
La décoction de pomme. Épluchez une pomme et conservez les
pelures. Mettez-les dans une casserole avec 25 cl d’eau et faites
chauffer. Laissez bouillir 5 minutes puis filtrez. Buvez cette
délicieuse tisane avant d’aller dormir.
La tisane d’angélique (Angelica archangelica) pour tranquilliser le
système nerveux. Préparez votre tisane en mettant 2 cuillères à
soupe de racines ou de semences d’angélique dans une petite
casserole émaillée, couvrez de ¼ de litre d’eau froide et portez sur
le feu. Faites bouillir 5 minutes puis éteignez le feu et laissez
infuser 5 minutes encore.
L’infusion d’aubépine (Crataegus monogyna) en cas de palpitations
ou d’oppression thoracique. Faites infuser 2 cuillères à soupe de
pétales séchés dans 50 cl d’eau bouillante pendant 10 à 15 minutes
avant de filtrer. Prenez-en 1 tasse après le dîner, une deuxième
avant de vous coucher.
Hydrologie
Bain tiède. Plongez-vous dans une chaleur douce et agréable avant
d’aller vous coucher (37-38 °C). Mélangez quelques gouttes
d’huiles essentielles de géranium rosat (Pelargonium rosat), de
lavande officinale (Lavandula angustifolia) ou de marjolaine à
coquilles (Origanum majorana) dans une noisette de votre savon
liquide.
Bain de bras. Si vous n’avez pas de baignoire ou si vous souhaitez
privilégier les économies d’eau, choisissez ce bain : plongez vos
bras jusqu’aux biceps dans un bain chaud afin de calmer le système
nerveux et le muscle cardiaque ou dans un bain froid pour apaiser
la cacophonie du mental. Alternez les deux à raison de 2 minutes à
40 °C et 1 minute à 16 °C et vous décuplez les effets !
Respiration ventrale
Cette respiration permet la détente, la pacification du mental, la
stabilité émotionnelle et favorise le sommeil en basculant le système
nerveux vers le parasympathique.
Les sports d’endurance sont ceux pour lesquels vous luttez contre la
pesanteur comme la marche, la randonnée, le jogging, la danse. Le
vélo et la natation sont des sports portés donc moins traumatisants
pour les articulations et le dos.
Développé couché
Allongez-vous sur un banc de développé couché la barre au niveau
des yeux. Fléchissez les jambes pour éviter de cambrer. Placez les
mains sur la barre, soulevez-la bras tendus. Descendez-la lentement,
en la contrôlant, puis remontez-la de la même façon. Cet exercice de
musculation ouvre la cage thoracique et fait travailler l’ensemble du
buste.
Faites 5 séries de 5 répétitions avec une petite charge sur la barre.
Squat une jambe
Debout, une main sur un support si vous voulez un meilleur
équilibre. Jambe gauche tendue, talon au sol. Décollez légèrement la
jambe droite du sol. Fléchissez la jambe gauche et gardez la jambe
droite tendue et parallèle au sol en gardant le dos droit. Remontez en
contractant bien les quadriceps et fessiers. Cet exercice sollicite les
muscles des cuisses et les fessiers. Il est très efficace et excellent pour
développer la coordination et l’équilibre.
Faites 10 répétitions puis changez de jambe.
Les exercices de maintien
Ils ont pour but de lutter contre les mauvaises positions du dos,
souvent douloureuses et d’éviter les gestes dangereux pour le dos. Se
muscler et s’assouplir est important, mais le maintien est essentiel.
Un bon maintien assuré par des muscles dorsaux et abdominaux
performants facilite la circulation sanguine, la respiration, le transit
et le maintien des viscères.
Maintien au sol
Asseyez-vous sur les ischions, pieds posés sur le sol. Mettez vos mains
sur les genoux pliés. Effectuez de petites pressions pour tirer la
colonne vers le haut. La tête et les épaules ne bougent pas. Le ventre
est légèrement rentré comme si vous aviez une ceinture.
Faites 5 répétitions en gardant la position 20 secondes minimum.
Maintien assis
Asseyez-vous sur une chaise au milieu de l’assise. Levez les bras vers
le ciel, mains croisées et paumes de mains vers le ciel. Étirez le dos et
tendez les bras vers le haut en expirant et repliez-les en inspirant.
Attention à ne pas lever les épaules.
Faites 5 répétitions en tenant la position 20 secondes minimum.
Maintien balancier
Asseyez-vous en tailleur sur le sol. Étirez la colonne. Les épaules sont
basses et les bras allongés au-dessus de la tête dans le prolongement
du dos. Penchez-vous en avant en gardant le dos, la tête et les bras
alignés, le ventre maintenu. Revenez à la position initiale.
Faites 5 répétitions en tenant la position 20 secondes minimum
Maintien debout
Mettez-vous debout, les jambes écartées de la largeur des hanches.
Les orteils alignés aux talons comme au ski de fond. Mettez le poids
de votre corps au niveau du centre de gravité et sur l’avant des pieds.
Les épaules sont basses, la tête et la nuque dans le prolongement de
la colonne. Étirez votre dos comme pour vous autograndir en prenant
le temps de sentir le mouvement de chaque vertèbre une à une.
Faites 5 répétitions en tenant la position 20 secondes minimum.
Les exercices d’équilibre
Ils ont pour but d’améliorer l’équilibre et la force musculaire pour
éviter les chutes. La position debout est possible grâce aux récepteurs
plantaires, la vue et l’oreille interne. Pour votre pratique sportive,
garder l’équilibre statique comme dynamique est essentiel pour la
proprioception, la performance, l’agilité. Les exercices permettant de
maintenir ou renforcer votre équilibre sont le CrossFit, le yoga, le
surf, la corde à sauter, le Pilates…
Posture de la chaise
Passez sur la pointe des pieds, et descendez lentement – en contrôlant
le mouvement – en position de squat. Restez quelques secondes en
bas puis remontez. Cet exercice renforce les jambes et les chevilles.
Faites 10 répétitions en remontant le plus doucement possible.
Planche en équilibre
Penchez votre buste en avant. Simultanément levez une jambe vers
l’arrière dans le prolongement de votre dos et de votre tête, les
hanches regardent vers le sol. Vos bras sont tendus le long de votre
corps. Cet exercice renforce les abdominaux, les fessiers et la jambe
au sol.
Faites 10 répétitions en contrôlant le mouvement à l’aller comme
au retour.
Équilibre sur une jambe
Placez votre pied sur votre mollet ou au-dessus de la rotule de la
jambe de terre (selon votre souplesse). Tenez la position en ayant le
dos bien droit et la tête dans le prolongement du dos. Cet exercice
renforce les abdominaux, la jambe de terre et les fessiers.
Faites 5 répétitions sur chaque jambe en alternance.
La pince
Asseyez-vous sur le sol, les jambes allongées devant vous, le dos bien
droit. Sur l’inspiration, penchez-vous en avant, dos droit, afin de
saisir vos chevilles, en maintenant les épaules et le cou relâchés. Sur
l’expiration, les mains restent sur les chevilles, le dos est détendu et la
tête reste en contact avec les genoux.
Cet exercice assouplit et tonifie la colonne vertébrale. Il étire et
renforce l’arrière des jambes (les muscles ischio-jambiers), les
hanches et le bas du dos. Contre-indiqué lors de blessures récentes du
dos et de sciatique.
Gardez 30 secondes la position et répétez progressivement,
jusqu’à 5 répétitions.
Le cordonnier
Asseyez-vous sur le sol en pliant les genoux afin de joindre les plantes
de vos pieds. Tenez vos pieds avec vos mains et approchez les talons
de vos hanches le plus possible. Poussez dans le sol vos fessiers et
étirez votre colonne vertébrale.
LES ÉCHAUFFEMENTS
L’échauffement assure la transition entre l’inactivité et l’activité
sportive et permet de préparer votre corps sur le plan physique et
aussi mental. Son intérêt est d’éviter les blessures, de favoriser les
performances, d’améliorer la concentration et de faciliter la
récupération après l’activité.
Durant la phase d’inactivité, le cœur bat au ralenti et la respiration
est lente… En passant brutalement de l’inactivité à l’activité, le cœur
n’a pas le temps d’augmenter son rythme et l’intensité respiratoire
n’apporte pas l’oxygène en quantité suffisante pour les muscles.
En pratique
Échauffement global type footing ou rameur (10 minutes).
Exercices dynamiques mobilisant tout votre corps tels que sprints,
sauts à cloche-pied… et semi-dynamiques comme des mouvements
de bras (10 à 15 minutes).
Alternez ces exercices avec des exercices spécifiques à votre activité
sportive (10 minutes).
Pour un effort d’endurance de longue durée et peu intense (footing
ou vélo à allure modérée) : 5 minutes d’échauffement suffisent.
Pour un effort d’intensité variable alliant vitesse, précision et
endurance : échauffez-vous 15 minutes au minimum, plus
longtemps le matin. Notre organisme est en effet moins éveillé
après le lever. Les activités de la journée contribuent par ailleurs à
le préparer aux efforts à venir.
Prenez en compte l’activité éventuelle précédant le début de votre
séance : si vous êtes venu à pied, à vélo ou en courant, vous serez
déjà partiellement échauffé !
LES ÉTIREMENTS
L’intégration des étirements dans la pratique sportive est maintenant
assez courante. Des études récentes ont remis en cause leurs
bénéfices et il existe encore de nombreuses controverses sur le sujet.
Définir comment et à quel moment les étirements doivent être
pratiqués et en utilisant quelle technique reste encore parfois bien
aléatoire.
En pratique
N’étirez pas un muscle endolori pour ne pas aggraver la blessure.
ÉTIREMENT BIENFAITS
QUAND
S
Dynamique Avant l’effort Échauffement musculaire
actif
Statique Après l’entraînement Souplesse, mobilité articulaire
passif Récupération (forme courte), détente,
entretien de la souplesse (forme longue)
Dynamique Plus de 1 heure après l’entraînement Souplesse, détente, récupération
passif Entretien de la souplesse, Mobilité
articulaire
Le bon endroit
Trouvez un lieu calme et tranquille. À l’abri du bruit ou des
intempéries. Évitez le grand soleil, ou la pluie. C’est un moment de
relaxation pour vos muscles et pour votre mental aussi.
Le bon geste
Ne creusez pas les reins. Respectez les axes de rotation. Vous pouvez
toutefois donner une composante rotatoire à vos étirements de
manière à solliciter les différentes fibres musculaires et les étirer au
maximum.
Étirez-vous sans temps de ressort. Un étirement brusque déclenche
une contraction du muscle pour résister à l’étirement et le protéger
d’une déchirure. Ce réflexe violent renforce la raideur du muscle et
peut léser les tendons.
Étirez-vous lentement, de façon progressive et avec douceur pour
éviter la contraction du muscle. Pas de ressort afin de ne pas
déclencher une contraction du muscle en réponse. Alternez les
étirements entre muscles agonistes et antagonistes. Quadriceps puis
ischio-jambiers par exemple. Effectuez plusieurs répétitions.
La bonne sensation
Un étirement ne fait pas mal. Ne forcez pas. Ressentir la moindre
douleur musculaire ou articulaire vous donne une indication sur sa
limite d’étirement. N’allez pas plus loin ! Soyez à l’écoute de votre
corps !
La bonne respiration
Très important. Avoir une respiration longue et continue sans apnée.
Inspirez par le nez et sur l’expiration lente et profonde, étirez le
muscle afin d’avoir une plus grande décontraction et un plus grand
relâchement.
LES RESSENTIS
Les appareils connectés inondent un peu plus le marché pour tout
mesurer, compter, scruter, analyser… et c’est tant mieux dans bien
des cas, car cela permet de ne pas aller trop loin trop fort, trop haut
voire se blesser ou se surfatiguer. Mais considérez-les pour ce qu’ils
sont : des moyens de mesure externes. Rien ne remplace vos propres
moyens de mesure internes, ne les occultez pas en faisant une
confiance aveugle à la technologie. Utilisez-les pour affiner vos
propres ressentis et ainsi pouvoir vous en passer et vous fier à vos
propres sensations.
La visualisation.
Vous pouvez la pratiquer avec un praticien expérimenté mais, après
quelques séances, vous serez capable de la pratiquer seul.
En pratique
Définissez précisément ce que vous voulez et mettez-y une date
d’échéance.
Traduisez-le sous forme de phrase en commençant par « Je » suivi d’un
verbe d’action au présent, sans mettre de négation, ni de mots négatifs et
en y associant comment vous vous sentirez lorsque vous aurez atteint cet
objectif.
Répétez cette phrase à voix haute 3 fois de suite, 3 fois par jour, en vous
visualisant atteindre l’objectif. Minimum 21 jours.
Je cours avec une respiration facile pendant une heure et je suis
heureux.
Je suis parfaitement à l’aise dans un col de montagne à vélo et je m’en
réjouis.
Utilisée de manière consciente, la visualisation est le secret derrière
chaque succès, car chaque réalisation est précédée d’une vision
interne de la chose à accomplir.
Prendre du recul
Une petite astuce pour prendre le large, tout en restant à l’endroit où
vous êtes, les jours où la tête est dans le guidon. Il suffit de se
projeter dans un état que l’on a vécu et dans lequel on se sent
parfaitement bien. Dix minutes suffisent parfois pour faire le voyage
et s’apaiser pour le reste de la journée.
Sophronisation de base
La sophronisation permet de se mettre dans les conditions que vous
allez rencontrer lors de votre épreuve sportive. Pas de possibilité de
reconnaître le parcours ? La sophronisation est là pour y remédier. Il
vous suffit de recenser le type de terrain, le dénivelé, la distance, les
conditions climatiques… et de faire un parallèle avec des conditions
similaires rencontrées lors de vos pérégrinations. Ensuite, la
sophronisation fait le reste en associant votre vécu et ce que vous
allez vivre. Le cerveau ne faisant pas la différence entre le réel et
l’imaginaire, vous évitez des nuits sans sommeil et des cogitations
inutiles. Le cerveau s’apaise et le corps avec !
Restez centré
Ou comment mettre en adéquation le sens donné à votre vie et l’état
d’équilibre du corps et de l’esprit pour l’atteindre ? Être centré est
indispensable pour mener à bien un objectif de compétition ou de
reprise d’activité sportive. Sinon, cela entraîne une déstabilisation et
une perte de repères. Comment rester motivé alors dans ces
conditions ? Mission impossible !
ALIMENTATION : J - 7 À J
Ces conseils sont généralistes et nécessitent d’être adaptés à vos
besoins et spécificités. Une règle de base à respecter est le plaisir dans
l’alimentation. Le meilleur aliment est celui que vous aurez plaisir à
consommer de manière répétée et avec un confort digestif optimal.
L’alimentation avant une compétition ne prend tout son sens que dans
la continuité d’une alimentation saine et équilibrée déjà établie. Il ne
suffit pas de faire attention quelques jours avant une épreuve mais
bien plus d’adapter votre alimentation les derniers jours pour
optimiser vos performances et votre récupération.
Effort + de 4 heures
Les objectifs, une semaine avant la compétition, sont d’optimiser
votre réserve d’énergie sous forme de glycogène et de tranquilliser
votre système digestif. Ainsi, jusqu’au jour de l’épreuve, évitez les
aliments responsables de troubles digestifs. En clair, il s’agit des
produits céréaliers complets, du gluten, des graisses cuites, du lait
animal, des légumineuses, épices, légumes à fibres dures. Si vous êtes
fragile au niveau intestinal, consommez les fruits et légumes cuits.
De J - 7 à J - 5
Réduisez les glucides d’un tiers (pain, pomme de terre, pâtes, riz,
légumineuses, semoule, quinoa, fruits, produits sucrés…).
Compensez cette réduction en augmentant un peu les protéines
(viande, volaille, poisson, œuf) et beaucoup les légumes. Vous pouvez
maintenir la collation avec des oléagineux (noix, noisette, amande,
noix de cajou) et chocolat 70 % minimum.
J-5
Consommez des glucides pendant les 4 heures suivant l’entraînement
sous forme de boissons ou d’aliments. Buvez 250 ml de boisson de
récupération de qualité après l’effort et mangez, sous forme de
collation, des fruits secs, des noix et des amandes, des fruits… Le soir,
privilégiez les légumes et limitez les protéines animales.
J-4àJ-2
Augmentez votre ration glucidique d’environ un tiers au-delà de votre
alimentation habituelle, sans réduire les autres aliments (protéines,
légumes, huiles riches en AGE – acides gras essentiels : colza, lin,
sésame, noix…). Pour cela vous pouvez augmenter la portion des
aliments à index glycémique bas lors de vos repas du midi et du soir.
J-2àJ
Consommez une ration habituelle de glucides, le niveau de réserve en
glycogène étant maintenant optimisé.
J
Conservez les proportions habituelles. Respectez un délai minimum
de 3 heures entre la fin de votre prise alimentaire et le début de
l’épreuve pour que la digestion soit terminée lorsque l’épreuve
commence. Si ce délai est trop long, vous pouvez consommer un
gâteau sport rapidement assimilable (2 heures de digestion). Il existe
tout prêt ou à faire soi-même selon la recette ci-dessous.
J-4àJ-2
Augmentez votre ration glucidique d’environ un tiers au-delà de votre
alimentation habituelle sans réduire les autres aliments (protéines,
légumes, huiles riches en AGE – acides gras essentiels : colza, lin,
sésame, noix…).
J-2àJ
Consommez une ration habituelle de glucides, le niveau de réserve en
glycogène étant maintenant optimisé.
J
Conservez les proportions habituelles. Respectez un délai minimum
de 3 heures entre la fin de votre prise alimentaire et le début de
l’épreuve pour que la digestion soit terminée lorsque l’épreuve
commence. Si ce délai est trop long, vous pouvez consommer un
gâteau sport rapidement assimilable (2 heures de digestion). Il existe
tout prêt ou à faire soi-même : voir recette « Gâteau sport maison ».
J-1
Repas veille au soir de compétition
Céréales sans gluten en quantité habituelle : riz, pomme de terre, quinoa,
millet…
Légumes cuits
80 à 100 grammes de volaille, viande maigre, poisson, jambon ou 2 œufs
à la coque ou mollets
1 à 2 tranches de pain sans gluten
Gâteau de riz au lait végétal, compote ou fruit cuit ou yaourt de soja.
J
Conservez les proportions habituelles. Respectez un délai minimum
de 3 heures entre la fin de votre prise alimentaire et le début de
l’épreuve pour que la digestion soit terminée lorsque l’épreuve
commence. Si ce délai est trop long, vous pouvez consommer un
gâteau sport rapidement assimilable (2 heures de digestion). Il existe
tout prêt ou à faire soi-même : voir recette « Gâteau sport maison ».
Effort + de 4 heures
Priorité à l’hydratation durant l’effort ! En effet, elle assure la
régulation de la température corporelle, qui augmente inévitablement
durant l’effort, et permet le maintien de vos performances (une
déshydratation de 1 % engendre une baisse des performances de
10 % – voir ici). Cette hydratation passe par une boisson d’effort.
L’utilisation des gels énergétiques est assez fréquente sur ces durées
de compétition. Leur composition est souvent mal équilibrée (trop
riches en glucides, trop pauvres en sodium et acides aminés ramifiés)
et ils apportent quelques désagréments comme l’accélération du
transit, une perturbation de la glycémie par un apport trop important
en sucre en une seule prise…
Il faut les compléter avec une prise régulière d’eau additionnée de
sérum de Quinton à raison de ½ gel toutes les 20 minutes avec
150 ml d’eau. Buvez de l’eau entre deux prises de gel.
Effort - de 1 heure
Priorité à l’hydratation durant l’effort ! En effet, elle assure la
régulation de la température corporelle, qui augmente inévitablement
durant l’effort, et permet le maintien de vos performances (une
déshydratation de 1 % engendre une baisse des performances de
10 %, voir ici).
Cas du triathlon
Natation : évitez juste de boire la tasse !
Vélo : selon les distances la stratégie change.
Distance 20 km (Small) : reportez-vous aux explications « Effort
- de 1 heure » ci-dessus.
Distance 40 km (Medium) : reportez-vous aux explications
« Effort - de 4 heures et + de 1 heure ».
Distance 80 km (Large) : reportez-vous aux explications « Effort
+ de 4 heures ».
Course : priorité à l’apport hydrique quelle que soit la distance !
D’autant plus que vos intestins sont fragilisés après plusieurs
heures d’effort.
Distance 5 km (Small) : rien ou de l’eau.
Distance 10 km (Medium) : de l’eau toutes les 20 minutes et un
gel énergétique à mi-parcours.
Distance 20 km (Large) : boisson d’effort toutes les 15 minutes
+ ravitaillement solide toutes les 45 minutes.
Huiles essentielles
À respirer sur la ligne de départ. Posez 1 goutte d’HE de petit grain
bigarade (Citrus aurantium) sur la face interne du poignet, 2 à
3 fois par jour. Respirez profondément en rapprochant vos mains
de votre visage.
À diffuser la veille de la course. Mélangez 10 gouttes de chacune de
ces huiles essentielles : petit grain bigarade (Citrus aurantium),
ylang-ylang (Cananga odorata), lavande officinale (Lavandula
angustifolia). Diffusez ½ heure le soir dans la chambre avant de
vous coucher.
Respiration ventrale
Allongé sur le lit, posez une main sur le ventre autour du nombril
et l’autre sur la poitrine. Inspirez par le nez et imaginez que vous
remplissez le ventre comme si c’était un ballon. La main est
repoussée. Expirez par le nez et laissez dégonfler le ballon
lentement. La main se rapproche. La main sur la poitrine ne bouge
pas. Le temps d’expiration est plus long que le temps d’inspiration,
par exemple 4 temps d’inspiration et 8 temps d’expiration. Répétez
3 à 12 fois.
Cette respiration détend, calme les pensées et les émotions, donne
une sensation de stabilité et confiance.
L’APRÈS-COMPÉTITION
En pratique
Buvez le plus tôt possible en priorité de l’eau puis une boisson de
récupération après ½ heure. Le volume d’hydratation à atteindre
au cours des heures suivant l’effort est d’environ 150 % des pertes
hydriques. Alternez boisson de récupération, eau plate et eau
bicarbonatée.
½ heure à 1 heure après l’arrivé, associez des aliments solides en
petites quantités et de façon régulière (banane bien mûre, compote,
noix, noisettes, amandes…).
Au cours du repas de récupération : préférez des aliments comme les
pommes de terre, le riz, les légumes cuits et fruits bien mûrs.
Privilégiez les œufs, le poisson ou les protéines végétales.
Consommez des huiles riches en AGE (colza, lin, sésame ou noix).
Le lendemain, intégrez des protéines au petit-déjeuner et veillez à être
bien hydraté tout au long de la journée.
Techniques de récupération
La compression après l’effort
Porter des chaussettes de compression après un effort intense
contribue à une récupération plus rapide. En effet, en favorisant le
retour veineux et la circulation sanguine, elles facilitent l’élimination
de l’acide lactique et la réparation musculaire.
Sauna/hammam
Voici les principaux bienfaits du hammam et du sauna : une bonne
idée pour récupérer !
HAMMAM SAUNA
Température 5 à 50 °C 60 à 100 °C
Humide : rend la chaleur
Type de chaleur Sèche
supportable
Taux d’humidité 90 à 100 % 20 à 30 %
Évacue les toxines, les sels usés,
Évacue les impuretés
Transpiration l’urée
Ne s’évapore pas
S’évapore
Coup d’éclat de la peau :
l’humidité permet d’enlever les
Bon pour la vitalité
peaux mortes, la peau est douce
et souple
Purifie l’organisme
Apaise les problèmes
Effets Active la circulation sanguine
respiratoires : bronchite, toux,
asthme…
Évacue le stress
Détente musculaire, délassement : permet de récupérer après un effort
physique, soulage les courbatures
Favorise le sommeil.
Huiles essentielles
Appliquez 2 gouttes d’HE de gaulthérie couchée (Gaultheria
procumbens) en massage sur la zone musculaire en tension.
Renouvelez si nécessaire.
Mélangez 1 goutte d’HE d’estragon (Artemisa dracunculus),
1 goutte d’HE de lavandin super (Lavandula burnatii Super),
1 goutte d’HE de petit grain bigarade (Citrus aurentium), 1 goutte
d’HE de gaulthérie couchée (Gaultheria procumbens) et 5 gouttes
d’extrait lipidique d’arnica. Après le sport, appliquez en massage
léger sur les muscles abîmés. Répétez toutes les heures jusqu’à
obtenir une nette amélioration.
Les étirements
Ne vous étirez pas juste après une compétition sous peine de léser les
muscles et de prolonger votre temps de récupération. Quelques
heures après, au calme, faites des étirements statiques passifs (voir
ici).
Les ventouses
C’est une technique assez simple, qui travaille sur les plans physique
et énergétique. Par leur action d’aspiration, les ventouses conduisent
ce qui est en profondeur à la surface de la peau. Cela procure un
véritable drainage de l’organisme et une élimination rapide des
toxines après les efforts physiques.
De plus, l’aspiration à faible pression stimule les vaisseaux capillaires
sous-cutanés, activant ainsi le fonctionnement des vaisseaux sanguins
musculaires.
En pratique
Préférez les ventouses en plastique avec un système d’aspiration du
vide plutôt que les ventouses en verre et le feu pour faire le vide.
Posez la ventouse à l’endroit désiré sur la peau et aspirez doucement
pour faire le vide. Souvent, la première pause est suivie d’une légère
ecchymose ou d’une marque en anneau engendrée par le bord de la
ventouse qui disparaissent en un à deux jours. Pour minimiser ces
risques, commencez par une force de succion faible à modérée.
Prévenir et soulager
les blessures
Concilier une bonne musculation et un corps souple est le gage d’une
meilleure performance et d’une réduction des risques de
traumatismes. Quand la blessure survient, elle révèle souvent un
défaut dans la préparation physique, dans le choix du matériel utilisé
ou dans la technique sportive employée… ou simplement une oreille
un peu dure pour entendre les signaux d’alerte de votre corps. Une
fois la blessure présente, savoir s’enrichir de cette blessure, c’est
savoir faire évoluer votre pratique sportive après la guérison totale.
Quand la blessure est là, une seule chose à faire : arrêter
momentanément le sport, afin d’agir rapidement et efficacement sur
le dysfonctionnement, tout en utilisant des soins appropriés pour
soigner le symptôme, mais surtout la ou les causes de son apparition.
LES PATHOLOGIES LES PLUS
FRÉQUENTES
Au niveau cellulaire, ce sont les globules blancs qui ont un rôle dans
ces mécanismes avec différentes cellules aux fonctions bien
organisées.
Au niveau biologique, l’inflammation est suspectée principalement
devant une augmentation de la protéine C réactive ou CRP, et de la
quantité de globules blancs qui traduit la mise en place des
mécanismes de lutte contre elle.
LES BURSITES
Une bursite est une inflammation d’une bourse séreuse. Les bourses
séreuses sont des poches remplies de liquide, situées autour des
articulations, entre les tendons et les os. Elles protègent les tendons
et les muscles dont elles facilitent le glissement sur les os. La bursite
est différente de l’arthrite, la première siégeant à l’extérieur de
l’articulation alors que la seconde est un changement à l’intérieur de
l’articulation.
Usage interne
La reine-des-prés, grâce à la présence de spiréine, dont les aglycones
(sous-produits de l’acide salicylique « aspirine ») a une action
antidouleur et antirhumatismale. Les flavonoïdes sont responsables
des propriétés antiseptiques, anti-inflammatoires, cicatrisantes et
légèrement sédatives.
En décoction, mettez 2 cuillères à café de reine-des-prés dans
250 ml d’eau bouillante. Couvrez pendant 15 minutes puis filtrez.
Buvez 3 à 5 tasses par jour sans effets secondaires.
En teinture-mère, placez 50 grammes de reine-des-près dans
250 ml d’alcool alimentaire à 70 °. Couvrez et conservez à
température ambiante pendant 15 jours. Filtrez et avalez-en
1 cuillère à café diluée dans un petit verre d’eau, 3 fois par jour.
Contre-indications
Personnes allergiques à l’aspirine, asthmatiques, femmes enceintes ou
allaitantes. Pas d’utilisation prolongée (au-delà de 3 mois consécutifs
car risques de nausées ou vomissements).
Usage externe
La violette, constituée de vitamine C, saponine, mucilage, salicylate
de méthyle, huile essentielle, est reconnue pour ses propriétés
notamment, calmantes, antiseptiques, purgatives, diurétiques,
sédatives.
Passez au pilon des feuilles et des fleurs de violette, de quoi
obtenir environ 3 cuillères à soupe de jus pressé et mélangez-le à
1 cuillère à soupe d’extrait lipidique d’arnica ou de calendula.
Massez la zone enflée avec cette mixture matin et soir 10 jours
environ.
Lorsque votre bursite est soignée, faites des exercices pour maintenir
l’amplitude de mouvement de votre articulation et ne pas avoir une
articulation enraidie.
Ostéopathe
Avant tout chose, il faut rechercher ce qui provoque cette blessure,
surtout si depuis des années vous n’avez jamais eu de bursite. Pour
cela un ostéopathe sera en mesure de voir s’il y a un déséquilibre
flagrant. Après manipulation, le problème peut disparaître. Mais pas
toujours ! Il peut y avoir différentes causes engendrant le
déséquilibre : un membre inférieur plus court que l’autre, une bascule
naturelle du bassin qui, sollicité par la course à pied ou la marche
répétitive, cause douleur et inflammation des bourses.
Podologue
La personne qui peut également vous aider est un podologue du
sport. Il vous fera une analyse statique et dynamique, et selon votre
problème vous prescrira des semelles correctrices ou stabilisatrices
pour rétablir votre posture. C’est avec lui qu’il vous faudra travailler
le plus régulièrement possible afin d’apporter à vos semelles la
spécificité la plus harmonieuse pour vous éviter tout déséquilibre
fonctionnel.
LES TENDINITES
Contre-indications
Son emploi est déconseillé pendant la grossesse et l’allaitement, en
cas de calculs biliaires et lors de traitement par anticoagulant oral ou
de troubles cardio-vasculaires.
Usage externe
Le cataplasme à l’argile verte. De par sa composition (silice,
aluminium, calcium, fer, potassium, magnésium, sodium, manganèse,
phosphore, titane, etc.) l’argile verte aide à la reconstruction des
tissus mous et osseux, elle reminéralise, est antidouleur et abaisse la
fièvre, résorbe les infections mineures et aide à la cicatrisation…
Ajoutez un savant mélange d’huiles essentielles après avoir enlevé
le cataplasme et vous obtenez une réponse à tous les maux
provoqués par une tendinite.
Préparation la plus complète : mélangez 2 gouttes d’HE de
gaulthérie couchée, 1 goutte d’HE d’hélichryse italienne, 1 goutte
d’HE de romarin camphré, 1 goutte d’HE de menthe poivrée,
2 gouttes d’HE d’eucalyptus citronné, 10 gouttes d’extrait
lipidique d’arnica et 10 gouttes d’extrait lipidique de millepertuis.
Appliquez le mélange 6 à 8 fois par jour, au niveau de la zone
douloureuse mais sans raviver la douleur.
L’alternance doit durer 1 semaine avec les huiles essentielles et
1 semaine de plus, uniquement avec l’argile verte. Dans le même
temps, le repos de l’articulation est recommandé si la douleur est
forte. Pratiquez une activité mais tout en souplesse, comme de la
marche pour un coureur, du vélo mais sur home-trainer pour un
cycliste et de la préparation physique générale pour un nageur. Si
la douleur est toujours présente, il est conseillé de consulter un
praticien de santé.
LES PUBALGIES
Usage externe
Pour soulager l’inflammation et la douleur, refroidissez l’articulation
en enveloppant une poche de glace dans une serviette et appliquez-
la 10 minutes sur la zone concernée. Renouvelez l’opération
plusieurs fois par jour.
Vous pouvez également élaborer une pâte anti-inflammatoire maison
à base de farine de blé, d’huile d’olive bio et de curcuma en
poudre. Versez 3 cuillères à soupe de farine de blé, 1 cuillère à
soupe d’huile et 1 cuillère à soupe de curcuma en poudre dans un
demi-verre d’eau chaude. Faites une préparation d’une consistance
pâteuse pour l’appliquer, une fois tiède. Ce remède apporte un
grand soulagement et plutôt pratique d’utilisation quand vous
n’avez pas grand-chose sous la main.
Le vinaigre de cidre est également très efficace pour soulager les
douleurs et les tensions. Trempez un linge dans un mélange
composé à parts égales de vinaigre de cidre et d’eau chaude,
essorez-le et appliquez sur la zone douloureuse.
Rééducation
La deuxième étape consiste en la rééducation. Débutez la rééducation
après la période stricte de repos de 6 à 12 semaines. Étirez-vous en
insistant sur les adducteurs et les ischio-jambiers (voir ici). Renforcez
vos abdominaux en travaillant assis, les pieds sur un tabouret, les
genoux fléchis et en évitant la flexion de la tête. Renforcez vos
adducteurs : en position allongée sur le côté de la jambe que vous
souhaitez faire travailler, relevez le membre inférieur vers le haut.
Reprenez l’entraînement très progressivement.
LES AMPOULES
Une ampoule (aussi appelée phlyctène) est une lésion de la peau.
L’épiderme se décolle créant une cavité localisée qui se remplit de
liquide séreux et translucide (phlyctène séreuse) : c’est la fameuse
cloque. Elle peut également contenir des éléments sanguins, coagulés
ou non (phlyctène hématique).
Ou
Graisser la peau en les badigeonnant de beurre de karité pendant
une quinzaine de jours (avant une compétition ou régulièrement
tous les trois mois). Après avoir enfilé les chaussettes, les graisser
également à l’extérieur au niveau des zones sensibles pour des
sorties de longues distances.
Les pieds
Voilà une zone très sensible chez les coureurs et les marcheurs. Les
frictions avec les bords de la chaussure, la semelle, les chaussettes
plus ou moins adaptées sont si nombreuses qu’il est impossible de
toutes les énumérer. La solution est d’appliquer une crème qui
hydrate le pied afin d’éviter les frottements. Le beurre de karité est
une très bonne option pour une préparation au moins deux semaines
avant un événement sportif.
En pratique
Soin hydratant.
Ingrédients : 4 c. à s. d’huile d’olive, 1 c. à s. de miel et 1 c. à s.
de citron.
Mélangez tous les ingrédients. Badigeonnez soigneusement
l’ensemble de vos pieds et laissez poser 1 heure minimum
voire toute la nuit en enfilant des chaussettes fines.
L’entrecuisse
À cet endroit-là, les brûlures peuvent être très irritantes et vous gêner
énormément, jusqu’à vous faire modifier votre pas ou votre foulée.
Un cuissard peut vous aider contre les frottements et l’utilisation de
la vaseline naturelle est une très bonne solution si cela ne suffit pas à
réduire les frottements.
En pratique
Vaseline maison
Ingrédients : 2 c. à s. rases de cire (pour obtenir le film
protecteur et le glissant du baume ; il est possible d’utiliser de
la cire d’abeille ou toute autre cire végétale comme celle de
soja), 90 g ou ½ tasse d’huile d’olive (une huile robuste, elle
s’oxyde peu, et bien riche, elle est ainsi la plus adaptée avec
celle d’avocat mais reste cependant moins chère et plus simple
d’accès) 10 gouttes de vitamine E (afin de soigner et
renouveler la peau).
Faites fondre la cire au bain-marie. Une fois celle-ci
totalement fondue, ajoutez l’huile d’olive et mélangez
doucement pendant 2 à 3 minutes.
Versez dans un pot hermétique en ajoutant la vitamine E.
Patientez ¼ d’heure et mélangez bien à même le pot afin
que le résultat final soit homogène.
Pour les aisselles, le bas du dos, les tétons la vaseline est aussi une
très bonne solution. Bien évidemment, plus vous aurez votre peau
hydratée au quotidien et plus vous retarderez ces irritations liées aux
frottements.
LES DOULEURS
MUSCULAIRES
LA CONTRACTURE
La contracture musculaire est une contraction involontaire, constante
et douloureuse dans une partie ou dans tout le muscle. Le muscle
impliqué est dur et l’hypertonie des fibres musculaires limite le
mouvement des articulations auxquelles il est relié. Souvent
indolores, les contractures se révèlent parfois lors des massages
pratiqués par un kiné. Non détectées, elles peuvent entraîner des
arthroses sur le long terme. Ne les négligez pas pour être performant
à court et à long terme !
Quels sont les symptômes ?
La contracture cause une douleur musculaire qui peut être légère ou
lancinante et limiter les activités quotidiennes. Il n’y a pas de lésion.
Elle n’arrive pas pendant l’effort mais quelques heures après ou même
le lendemain matin.
Prise en charge naturopathique
Le repos est de mise lors d’une contracture. Les massages et la
chaleur apportent un retour à la normale plus rapide du muscle lésé.
Usage externe
La formule la plus complète. Diluez 1 goutte des huiles essentielles
suivantes gaulthérie couchée, hélichryse italienne, lavandin super,
eucalyptus citronné, menthe poivrée, romarin camphré dans
5 gouttes d’extrait lipidique d’arnica. Appliquez en massage léger
sur les muscles contracturés 2 à 3 fois par jour selon les besoins
pendant 5 jours.
Appliquez une compresse imbibée de teinture-mère d’arnica, 2 fois par
jour jusqu’à disparition de la douleur. Versez dans un bocal ½ litre
d’alcool à 60 ° et 100 grammes de fleurs d’arnica séchées. Laissez
e
macérer pendant 10 jours. Remuez chaque jour. Le 11 jour, filtrez.
Conservez dans une bouteille en verre teintée.
La chaleur peut être apportée par une bouillotte sur la zone lésée
mais également par un bain chaud. En effet, l’eau chaude (39 °C)
attire les déchets et résidus métaboliques vers l’extérieur c’est-à-
dire la peau. Elle est vasodilatatrice des capillaires, fait circuler
plus de sang puisque les capillaires sont dilatés. En circulant, le
sang prend plus de déchets dans les cellules dont l’acide lactique
des muscles, les déchets seront évacués par les glandes
sudoripares. Pour que le bain chaud soit efficace il faut s’y plonger
20 minutes environ et surtout se faire suer !
Usage interne
Prendre du magnésium marin afin de soulager les contractures
musculaires, calmer la douleur et limiter le stress. Sous forme de
gélules ou de sérum de Quinton, par exemple.
Pratiquez des étirements musculaires dès le 2e jour sur le muscle
contracté et son antagoniste. L’étirement doit être lent, progressif et
effectué avec douceur pour éviter la surcontraction du muscle.
Alternez les étirements entre le muscle lésé et son antagoniste.
Biceps puis triceps, par exemple. Effectuez plusieurs répétitions
(4 à 5 environ) afin de faciliter la décontraction du muscle. Faites
les étirements en prenant conscience de votre respiration : inspirez
par le nez puis expirez lentement lors de l’étirement.
Recherchez la cause de la cause
Les contractures sont souvent liées à la déshydratation. En buvant
avant, pendant et après l’exercice, des petites quantités, au moins
toutes les 20 minutes, par petites gorgées, pour une activité au-delà
de 1 h 30. Alternez l’eau et les boissons d’effort, qui ont l’avantage
de contenir notamment des sels et des minéraux.
Ne pas entendre ou reconnaître les signes de fatigue et donc ne pas
s’arrêter avant que les douleurs n’apparaissent.
Oublier la progression dans un nouveau sport ; en effet la fatigue
musculaire qui survient lorsque le muscle n’est pas habitué à
fournir la force demandée peut causer les contractures.
Et comme pour les pathologies inflammatoires, veillez à votre
alimentation !
LA DÉCHIRURE MUSCULAIRE
La déchirure musculaire se caractérise par la rupture d’un nombre
important de fibres d’un muscle voire par un muscle qui se rompt
totalement. C’est une blessure importante devant parfois être opérée.
Elle est due à un dépassement des possibilités physiologiques du
muscle, souvent causé par un geste incorrect, en particulier dans son
amplitude.
LE CLAQUAGE
Un claquage est la lésion d’un certain nombre de fibres musculaires :
il y a dégâts anatomiques. Classiquement, son apparition est brutale
et vous la ressentez lors d’un plein effort. Elle contraint à une
interruption immédiate de l’activité. Le diagnostic est souvent
évident, vous êtes coupé en plein élan. Il arrive néanmoins que le
claquage intervienne en deux temps : c’est le cas du sportif
continuant son effort sur une élongation préalable, ce qui va
entraîner un claquage. D’où l’obligation de se reposer dès l’apparition
de la moindre gêne musculaire en cours d’exercice.
LA CRAMPE
La crampe est une contraction involontaire, brutale, intense et
douloureuse d’un muscle. C’est un véritable coup de poignard dans le
muscle qui provoque une souffrance extrême. La douleur de la
crampe est provoquée par l’augmentation brutale de la pression
intramusculaire qui entraîne un manque d’oxygène transitoire du
muscle (le plus souvent aux membres inférieurs).
Usage externe
Huile de massage. Faites fondre de l’huile de coco dans un bain-marie,
ajoutez 1 pincée de poivre de Cayenne et 2 pincées de curcuma.
Laissez refroidir et conservez dans un récipient en verre. Utilisez ce
mélange en massage quand les crampes apparaissent.
Usage interne
Tisane contre les crampes. Versez 2 cuillères à soupe de camomille
(sommités), 2 cuillères à soupe de passiflore (feuilles), 1 cuillère à
soupe d’achillée millefeuille (fleurs et feuilles), 5 grammes de
gingembre râpé et 5 grammes de curcuma râpé dans 1 litre d’eau
frémissante. Laissez infuser ¼ d’heure avant de filtrer. Buvez 3 à
4 tasses de tisane par jour en cure de 10 jours environ.
L’alimentation joue un rôle important dans la prévention des
crampes et notamment dans l’équilibre en potassium, magnésium
et calcium de l’organisme. Les bananes, les lentilles, les pois
chiches, le germe de blé, les légumes verts sont recommandés dans
cette prévention. Les crampes nocturnes sont souvent liées à un
manque de magnésium (céréales complètes, amandes, noix de
cajou, noix du Brésil, chocolat, bananes…) et de calcium (graines
de sésame, graines de chia, figues, algues, épinards, haricots
rouges, légumineuses…).
Bonus main ! Appliquez une pression suffisante (et non
douloureuse) à l’aide du coussinet de votre pouce sur la zone
indiquée en gris. Progressez vers l’avant, pouce fléchi et détendu.
LA FRACTURE DE FATIGUE
La fracture de fatigue est une cassure incomplète de l’os : une fine
fissure. C’est une réaction de l’os incapable de s’adapter aux forces
musculaires ou à une charge d’effort. Elle peut être complète ou
partielle et apparaît sur un os n’ayant subi aucun choc traumatique
brutal mais une accumulation de petites contraintes non violentes
exercées de façon rythmée et répétée. Dans 95 % des cas, elle
concerne les os qui supportent le poids du corps : tibia, péroné ou
fémur…
Quels sont les symptômes ?
Les fractures de fatigue se révèlent par des douleurs, parfois
responsables d’une boiterie, gênant ou empêchant la marche. La
douleur est accentuée lorsque le poids est supporté. Elle est plutôt
sourde et généralement très localisée sur un point précis de l’os. Au
début, la douleur peut disparaître le lendemain de l’effort, mais finit
par persister si l’activité est répétée.
Usage interne
Le silicium organique à raison de 30 gouttes dans un verre d’eau
3 fois par jour hors des repas.
Des coquilles d’œuf dissoutes dans du jus de citron. C’est une recette
de grand-mère qui a aussi fait ses preuves.
La lithothérapie avec Calcaire de Versailles D8 : 1 ampoule par jour à
jeun pour nettoyer le système lymphatique des chaînes
albuminoïdes entravant les transferts calciques.
Usage externe
Appliquez un blanc d’œuf une fois par jour pendant 20 minutes
minimum sur l’emplacement de la fracture, si celle-ci n’est pas
ouverte. Cela accélère de façon fulgurante la réparation.
Recherchez la cause de la cause
Après une fracture de fatigue, il est fortement indiqué de vérifier la
tonicité des muscles proches de la blessure.
Vérifiez si la fracture n’est pas liée à une diminution de votre densité
osseuse (ostéopénie ou ostéoporose). L’activité physique régulière
augmente la densité osseuse, limitant l’ostéoporose, source de
fractures. L’ostéoporose est une fragilisation de la structure osseuse
qui se déminéralise et devient donc moins dense, plus poreuse et
moins solide. Cependant, une pratique sportive à haute dose
devient nocive et le rapport bénéfice/perte s’inverse. C’est
pourquoi, il est important d’optimiser votre consommation en
calcium et en vitamine D qui aide l’absorption du calcium si vous
pratiquez régulièrement un ou plusieurs sports.
Quelques aliments à teneur élevée en calcium et vitamine D :
sardine, anchois, huître, maquereau, œuf cru…
DIGESTION ET PERMÉABILITÉ
INTESTINALE
Sports d’endurance
au fil des saisons
PRINTEMPS
Par ailleurs, le foie est aussi chargé de filtrer le sang, ce qui permet
d’évacuer la quasi-totalité des toxines issues des intestins après la
digestion et de décomposer les produits chimiques. En fonction des
besoins, il distribue ou stocke le glycogène, indispensable pour faire
fonctionner les muscles. Il fabrique quotidiennement un litre de bile
qui s’accumule dans la vésicule biliaire, chargée de la libérer pour
l’élimination des toxines. Si cette excrétion biliaire est défectueuse,
votre foie fonctionne moins bien, souffre des toxines accumulées et
votre digestion se complique.
Le boldo
Le boldo est utilisé pour un large éventail de problèmes d’estomac, de
troubles digestifs et de problèmes de foie. Les feuilles sont utilisées
pour traiter la vessie, la vésicule biliaire, les calculs biliaires et les
brûlures d’estomac, l’indigestion. L’herbe en favorisant la libération de
la bile, en dissolvant les graisses et aussi en augmentant le temps de
transit intestinal, donne au tube digestif plus de temps pour digérer
les aliments.
En pratique
En infusion, utilisez 1 cuillère à café de la plante séchée par tasse.
Versez par-dessus de l’eau frémissante et laissez infuser quelques
minutes avant de filtrer. Prenez une tasse avant chaque repas.
Vous pouvez également associer le boldo avec d’autres plantes
comme la fumeterre et le chardon-marie, à raison de 1 cuillère à
soupe de chaque dans 1 litre d’eau frémissante. Filtrez. Buvez
entre les repas sous forme de cure de 3 semaines.
Le boldo est déconseillé aux femmes enceintes ou allaitantes et
chez les personnes ayant les voies biliaires bloquées.
La fumeterre
Outre les troubles digestifs, la fumeterre soulage vos problèmes
circulatoires et aide à vous relaxer en cas de stress ou de fatigue
nerveuse. Elle agit également sur les spasmes et la rétention d’eau et
sert de traitement à divers problèmes cutanés dont l’urticaire,
l’eczéma et l’acné ; la peau étant souvent l’émonctoire secondaire
d’un foie engorgé.
En pratique
Portez 1 litre d’eau de source à ébullition et versez-la sur 50 g de
fumeterre entière ou 5 c. à c. de plante séchée. Laissez infuser
10 minutes. Filtrez et buvez une tasse 3 à 4 fois par jour, de
préférence avant les repas.
Le chardon-marie
Le chardon-marie offre beaucoup d’avantages et aucun inconvénient.
La silymarine contenue dans le chardon-marie a un effet protecteur
contre de nombreuses toxines chimiques y compris l’alcool. Il est
souvent utilisé pour améliorer la fonction hépatique, protéger des
dommages du foie et accélérer la régénération de ces cellules.
En pratique
Outre l’utilisation en tisane associée à d’autres plantes comme le
boldo ou la fumeterre, il peut s’utiliser en teinture-mère à raison
de 30 gouttes, diluées dans un verre d’eau trois fois par jour.
En raison de la vitamine K présente dans sa composition, le
chardon-marie est contre-indiqué pour les personnes prenant un
traitement anticoagulant.
L’artichaut
L’artichaut est, avec le chardon-marie, considéré comme le meilleur
ami du foie. En phytologie, il est utilisé contre les troubles du foie
grâce à la cynarine qu’il contient (qui perd ses propriétés à la
cuisson). Riche en potassium comme en fer, il est votre compagnon
indispensable en tant que sportif. De plus, l’artichaut prévient les
maladies cardiovasculaires et réduit le cholestérol.
En pratique
Petit truc bon à savoir : son eau de cuisson est très riche en
minéraux et peut être ajoutée dans les soupes afin de profiter de
ses effets bénéfiques.
En teinture-mère : 1 à 4 grammes par jour.
En gélules : 2 gélules dosées à 400 mg par jour, de préférence le
midi dans un grand verre d’eau.
La sève de bouleau
Concentré de vie et d’énergie, voici une vraie cure de jouvence avec
la sève de bouleau (rien à voir avec le jus de bouleau, issu de la
macération des feuilles). Véritable élixir de printemps, cette eau
végétale osmosée est un excellent draineur de l’organisme. Elle libère
les toxines accumulées pendant l’hiver, contribue à l’élimination des
acides en excès et favorise la souplesse articulaire.
Puissance végétale venant de la terre et montant vers le ciel, la sève
de bouleau est un concentré d’énergie vive et d’éléments vitaux
essentiels : fructose, glucose potassium, calcium, magnésium,
phosphore, silicium, zinc, manganèse, sélénium, sodium, cobalt, fer,
cuivre, or, chrome, lithium et acides aminés.
En pratique
Pour une cure de vitalité, prenez 15 cl de sève de bouleau fraîche le
matin à jeun durant quelques semaines.
L’ALIMENTATION
Le printemps est une période de nettoyage. Il invite à faire le ménage
dans vos cellules, vos tissus, vos organes. Nettoyer votre organisme
au sortir de l’hiver le prépare pour le renouveau. Pour que le foie
remplisse correctement son rôle, limitez l’apport en graisses et en
sucres. La saveur associée au printemps est l’acide, purgative et
évacuante.
La monodiète
C’est le moment de faire une cure végétale ! Elle contribue à la mise
au repos de votre système digestif, à assainir le bol alimentaire, à
purifier l’ensemble du tube digestif, à faciliter l’élimination selon les
principes actifs des fruits et légumes utilisés. Cette cure se présente
sous forme de monodiète (c’est-à-dire s’alimenter d’un seul type
d’aliment ou famille d’aliments) pour vous, en tant que sportif. Les
épices ou aromates (persil, ciboulette, menthe, coriandre, marjolaine,
origan, curcuma…) ont la part belle dans cette monodiète.
Monodiète de cerises
Intérêt : elle draine le foie, les intestins et la peau. Reminéralisante
et tonique musculaire comme nerveuse. Anti-infectieuse.
Durée : 1 à 6 jours selon la fragilité des intestins.
Mode d’emploi : associez quelques verres de jus frais, à des
compotes chaudes ou froides et des cerises crues tout au long de la
journée. Sans dépasser 3 kg par jour.
Monodiète de pissenlit
Intérêt : elle draine le foie et les reins. Apéritive et circulatoire.
Durée : 1 jour suffit pour un bon nettoyage.
Mode d’emploi : salade de feuilles, soupe et jus frais (de feuilles et
racines) dans un verre d’eau 2 à 3 fois par jour.
Avril
Fruits Légumes
Citron, pamplemousse, pomme, rhubarbe Asperge, betterave, blette, carotte, endive,
épinard, navet, oignon, poireau, pomme de
terre, radis
Mai
Fruits Légumes
Cerise, fraise, framboise, rhubarbe Ail, asperge, aubergine, betterave, blette,
carotte, céleri, chou-fleur, concombre,
courgette, épinard, laitue, navet, oignon, petit
pois, poireau, pomme de terre, radis
Pour une soupe froide : même recette que ci-dessus et laissez sur
feu doux 5 minutes après avoir ajouté les feuilles d’ortie. Versez
dans le blender avec quelques feuilles de menthe, d’estragon et de
persil plat. Mixez jusqu’à obtenir une consistance homogène.
Attendez que la soupe soit froide et ajoutez du lait de riz ou
d’amande. Laissez refroidir avant de servir.
L’ail des ours. Première plante du printemps dans les sous-bois
après la fonte des neiges. Elle est antibactérienne, carminative,
antivirale, hypoglycémiante et antihypertension. Elle se révèle utile
dans le traitement des troubles gastro-intestinaux, prévient
l’artériosclérose, aide à lutter contre les problèmes de peau de type
eczéma, furoncles.
Les aphtes
Appliquez 1 à 2 gouttes d’huile essentielle de laurier noble. Répétez
l’application 3 à 4 fois dans la journée pendant 3 jours.
OUI NON
Vous réveillez-vous le matin avec la sensation d’être fatigué ?
Avez-vous des coups de barre dans la journée ?
Avez-vous pris du poids cet hiver ?
Vous arrive-t-il de sauter des repas ?
Buvez-vous de l’alcool tous les jours ?
Consommez-vous moins de 2 litres d’eau par jour (eau,
infusion, lait, fruit…) ?
Si la compétition est l’un de vos objectifs, quel que soit le sport choisi,
il est recommandé de suivre un plan d’entraînement adapté. Une fois
choisi, suivez rigoureusement le programme du début à la fin selon
votre niveau en évitant toute improvisation. Cette approche est
vivement conseillée pour maximiser les résultats.
Le cœur, comme celui qui vous entraîne chaque jour dans l’élan de
vos objectifs sportifs, est aussi celui qui se muscle à chaque
entraînement pour endurer l’effort de l’activité physique. L’émotion
qui complète cette saison est la joie. Celle de se sentir sur votre
chemin, d’admirer quelques instants les paysages que vous parcourez
ou de se retrouver entre amis pour partager un moment convivial
autour d’une activité physique.
Le cœur transporte le sang par l’intermédiaire des vaisseaux sanguins.
Une circulation efficace se traduit par un teint rosé et brillant, des
extrémités chaudes (pieds et mains). Lorsque la fonction cardiaque
est défectueuse, le teint est pâle et terne, et vos extrémités sont
froides. Le cœur contrôle également la transpiration. Des sueurs
profuses ou absentes peuvent révéler la qualité de votre énergie.
L’agripaume
L’agripaume (Leonorus cardiaca) est indiquée lorsque le cœur a fait un
effort intense pour faciliter sa récupération ou en cas de tachycardie
liée à l’anxiété. La teinture-mère de plante fraîche est la plus efficace.
Faites une teinture des sommités fleuries récemment séchées :
100 grammes de plante pour 500 ml d’alcool à 40 ° ou 50 °.
Prenez 30 à 60 gouttes dans un verre d’eau 1 à 3 fois par jour
selon besoin.
Le cassis
Le cassis (Ribes nigrum) est conseillé sous forme de bourgeons en cas
de légère hypotension due à la fatigue.
Prenez 5 à 15 gouttes par jour de macérat de bourgeons de cassis,
selon besoin.
Le chêne
Le chêne (Quercus pédonculata) sous forme de bourgeons est un très
bon tonificateur de la tension en association avec une tisane de thym.
Prenez 5 à 15 gouttes par jour selon besoin.
Le mélilot
Pour traiter la déficience veineuse, le mélilot améliore la résistance
des parois veineuses et des canaux lymphatiques.
20 à 50 mg d’extrait sous forme de gélules tonifient et assurent un
bon retour veineux.
Le marronnier d’Inde est souvent associé au mélilot contre les
varices (puissant anti-inflammatoire et renforce la tenue des
parois de la veine).
La vigne rouge
La vigne rouge (feuilles) en infusion : 80 grammes de fleurs de
fumeterre, 60 grammes de feuilles de vigne rouge, 40 grammes de
feuilles de bleuet et 20 grammes d’hamamélis pour une infusion
protectrice des capillaires.
Prélevez 10 grammes de cette synergie et versez 250 ml d’eau
frémissante dessus. Laissez infuser 4 à 5 minutes. Buvez 3 fois par
jour hors des repas.
Le cataplasme d’argile
Usage externe
Cataplasme d’argile : préparez un mélange de 80 grammes de
feuilles de vigne rouge, 60 grammes d’hamamélis et 60 grammes
de ginkgo biloba.
Prélevez 10 grammes de ce mélange et versez 250 ml d’eau
frémissante dessus. Laissez refroidir puis diluer avec de l’argile
verte. Appliquez la pâte sur les jambes ½ heure puis rincez.
La boswellia
La boswellia a une action anti-inflammatoire très efficace mais
surtout sans effets secondaires. Elle désenflamme la muqueuse
intestinale et limite ainsi les dysfonctionnements chroniques
inflammatoires tels que le syndrome de l’intestin irritable ou intestin
poreux (voir ici).
Prenez 300 mg d’un extrait de résine de boswellia (à 70 %
d’acides boswelliques) 2 à 3 fois par jour en cure de 21 à 45 jours.
Clafoutis
Ingrédients : 120 g de farine de riz complet, 2 c. à s. de purée
d’amandes, 3 œufs, 40 cl de lait de soja vanillé, 50 cerises
entières, 2 c. à c. de miel d’acacia, 1 pincée de sel.
Mélangez le lait et les œufs. Ajoutez la farine et la purée
d’amandes ainsi que le miel et le sel.
Répartissez les cerises dans un plat à clafoutis et versez la
préparation dessus. Faites cuire 25 minutes au four
préalablement chauffé à 150 °C (th. 5).
Jus de légumes lactofermentés
Ingrédients : 3 carottes, 1 betterave crue, ½ céleri-rave,
1 pomme, 1 bouquet de persil, 1 c. à c. de gingembre, 2 c. à s.
de nuoc-mâm, eau de source, 2 c. à s. de sel gris, 1 c. à c. de
poivre noir.
Épluchez et râpez les légumes, la pomme et le gingembre.
Mettez-les dans un bocal, ajoutez les autres ingrédients et
recouvrez d’eau de source. Placez une gaze sur le bocal et
laissez reposer 2 jours dans un endroit chaud.
Placez ensuite le bocal 3 semaines au frais. Filtrez et
dégustez bien frais !
L’ALIMENTATION
L’alimentation de l’été est colorée, variée et joyeuse dans les assiettes.
Consacrez une large place aux aliments protecteurs de vos veines et
artères comme le sarrasin, le thé vert, les légumes de toutes sortes,
les fruits de saison bien mûrs, les poissons gras… Évitez les ennemis
de vos veines que sont les aliments irritants et excitants tels que les
alcools forts, les piments, les viandes fortes et les charcuteries.
Juillet
Fruits Légumes
Abricot, cassis, cerise, figue, fraise, Ail, artichaut, aubergine, betterave, blette,
framboise, groseille, melon, mirabelle, carotte, céleri, chou blanc, chou-fleur,
nectarine, pêche, pomme, prune concombre, courgette, épinard, fenouil,
haricot, laitue, maïs, oignon, petit pois,
poireau, poivron, pomme de terre, radis,
tomate
Août
Fruits Légumes
Abricot, cassis, figue, melon, mûre, myrtille, Ail, artichaut, aubergine, betterave, blette,
nectarine, pastèque, pêche, poire, pomme, carotte, céleri, chou blanc, chou-fleur,
prune, pruneau concombre, courgette, épinard, fenouil,
haricot, laitue, maïs, oignon, poireau,
poivron, pomme de terre, radis, tomate
Coup de soleil
Le soleil n’est pas un ennemi, car consommé avec modération il
prévient du rachitisme, de la dépression saisonnière, améliore le
psoriasis… Grâce à lui vous fabriquez la vitamine D nécessaire à la
solidité de votre squelette, ainsi que les hormones de la joie de vivre.
C’est également un remarquable antidouleur naturel. Mais sa
puissance le rend à double tranchant. Un coup de soleil, véritable
agression profonde de la peau, nécessite autant de soin qu’une
brûlure accidentelle.
Si petite surface. Appliquez quelques gouttes pures d’HE de lavande
aspic tous les ¼ d’heure tant que la brûlure est vive, puis 4 fois par
jour jusqu’à apaisement total.
Si grande surface. Mélangez 10 ml d’hydrolat de camomille, 10 ml
d’hydrolat de menthe poivrée, 10 ml d’hydrolat de lavande et
10 ml d’hydrolat de rose. Imbibez une compresse de ce mélange et
laisser poser sur le coup de soleil. Recommencez tous les ¼ d’heure
jusqu’à mieux-être
Une cure d’huile de rose musquée pendant 20 jours à raison de
1 cuillère à soupe par jour. Riche en acides gras essentiels
polyinsaturés et en caroténoïdes, cette huile est connue pour son
action régénérante cutanée puissante.
Certains aliments constituent également une bonne protection
contre les coups de soleil comme le concombre, la carotte, l’avocat,
le melon, la pastèque, la tomate, les fruits et légumes de couleur
orange qui contiennent des carotènes.
Lotion solaire protection 30
Ingrédients : 50 ml d’huile d’olive, 80 ml d’huile de coco, 20 ml
d’huile de jojoba, 20 g de beurre de karité, 10 g de cire
d’abeille ou végétale, 60 g d’oxyde de zinc, 20 gouttes de
vitamine E, 25 ml d’eau purifiée, 5 gouttes d’huile essentielle
non photosensibilisante.
Mettez les huiles, le beurre et la cire dans un récipient.
Faire chauffer au bain-marie, la préparation ne doit pas
bouillir.
Lorsque le mélange est complètement fondu, ajoutez
lentement l’oxyde zinc hors du feu. Fouettez pour obtenir
une texture lisse. Ajouter un peu d’eau tout en fouettant
jusqu’à obtention d’une préparation onctueuse. Incorporez
l’huile essentielle et la vitamine E.
Versez dans un flacon préalablement stérilisé.
Bleus
Appliquez quelques gouttes pures d’HE d’hélichryse italienne 5 fois
par jour sur la zone concernée.
L’ALIMENTATION
La saveur de saison est le piquant. À l’extrême, cette saveur est
marquée dans le poivre, le piment, la moutarde et surtout le
gingembre. La saveur piquante en petite quantité va tonifier la peau ;
en excès, elle peut nuire à vos poumons.
Voici la liste des principaux fruits et légumes de l’automne à
consommer de manière privilégiée :
Septembre
Fruits Légumes
Melon, mûre, myrtille, pamplemousse, Ail, artichaut, aubergine, betterave, blette,
pastèque, pêche, poire, pomme, prune, brocoli, carotte, céleri, chou blanc, chou-fleur,
pruneau, raisin chou de bruxelles, concombre, courgette,
épinard, fenouil, haricot, laitue, maïs, oignon,
poireau, poivron, pomme de terre, radis,
tomate
Octobre
Fruits Légumes
Coing, pamplemousse, poire, pomme, raisin Ail, aubergine, betterave, brocoli, carotte,
céleri, chou blanc, chou-fleur, chou de
bruxelles, concombre, courge, courgette,
endive, épinard, fenouil, frisée, haricot, laitue,
mâche, maïs, oignon, poireau, pomme de
terre, radis
Novembre
Fruits Légumes
Coing, mandarine, kiwi, orange, Ail, betterave, brocoli, carotte, céleri, chou
pamplemousse, poire, pomme, raisin blanc, chou-fleur, chou de bruxelles, courge,
endive, épinard, fenouil, frisée, laitue, mâche,
navet, oignon, poireau, potiron, pomme de
terre
Dépression saisonnière
Luminosité. L’automne est bel et bien là et, pour certains d’entre
vous, c’est la période la plus difficile qui commence… Fatigue,
manque de motivation peuvent être les signes de la « dépression
saisonnière », liée au manque de luminosité. Saisonnière car tout
rentre dans l’ordre dès que les jours allongent en janvier. Si vous
avez reconnu votre état et que c’est habituel à cette époque de
l’année, c’est que vous êtes très sensible à la baisse de luminosité,
laquelle stimule notre bonne humeur par son action sur la glande
pinéale située dans le cerveau. Faites une cure de Griffonia
simplicifolia et surtout profitez du moindre rayon de soleil.
Le Griffonia simplicifolia est un excellent complément à utiliser en
cas d’insomnie, de stress et de tensions musculaires. Les propriétés
de la plante favorisent l’endormissement et améliorent la durée et
la qualité du sommeil. En relâchant les tensions, le corps est plus
apte à sombrer dans un sommeil profond et réparateur.
Les graines sont séchées et vendues sous forme de gélules ou de
comprimés. Chaque comprimé ou gélule contient de 50 à 100 mg
de principe actif. Prenez 1 à 4 comprimés ou gélules par jour en
fonction de l’effet désiré et de la concentration du produit.
Perte de cheveux
À cette époque de l’année, c’est aussi la période pendant laquelle les
cheveux tombent. Voici une recette pour lutter contre ce phénomène.
Décoction d’orties
Ingrédients : ½ litre d’eau de source, 200 g de feuilles d’orties,
2 c. à s. de vinaigre de cidre.
Faites chauffer l’eau dans une casserole. Jetez-y les feuilles
d’orties et laissez chauffer pendant environ 30 minutes sur
feu doux. Retirez du feu puis filtrez les feuilles. Une fois la
décoction refroidie, ajoutez le vinaigre de cidre puis
mélangez.
Versez la lotion dans un flacon opaque fermé et stérilisé.
Angine
La ronce (Rubus fructicosus) contient des tanins décongestionnants
de la gorge et combat efficacement les angines simples.
La tisane de feuille de ronce sucrée au miel de ronce (à raison
d’une poignée de feuilles dans un litre d’eau bouillante) permet
d’expectorer (si vous avez des mucosités le matin, par exemple).
Enrouement
Plante spécifique de l’inflammation des cordes vocales, l’herbe au
chantre (Erysimum officinale) contient un peu de soufre aux vertus
décongestionnantes.
Sous forme de teinture-mère : 25 gouttes dans un verre d’eau
réparties dans la journée.
Sinusite
L’inule odorante (Inula odorata) sous forme d’huile essentielle est
très efficace pour déboucher le nez.
Respirez plusieurs fois le flacon ouvert et dans les 30 à
45 minutes, sortie importante de mucus. Attention : ne pas sortir
à l’extérieur dans l’heure qui suit.
Réflexologie plantaire. Appliquez une pression suffisante (et non
douloureuse) à l’aide du coussinet de votre pouce sur la zone
indiquée en gris. Progressez vers l’avant, pouce fléchi et détendu.
Rhume
L’huile essentielle d’eucalyptus globuleux (Eucalyptus globulus) a un
rôle assainissant et anti-infectieux assez net.
L’huile essentielle de niaouli a une activité assez proche. Sur le long
terme, préférez le niaouli, moins écœurant.
Versez quelques gouttes d’huile essentielle sur un mouchoir et
respirez plusieurs fois au cours de la journée.
Toux
Le jus des baies de sureau est un grand anti-infectieux, drainant. De
plus, il donne de très bons résultats sur les états fébriles
concomitants à ces infections ORL.
Cueillez les ombelles de sureau sur un bel arbuste. Récupérez tous
les grains bien noirs et mettez-les dans une casserole. Couvrez
d’eau à hauteur et laissez bouillir le tout 25 minutes à couvert.
Passez le jus au chinois, pesez-le et ajoutez 90 grammes de sucre
complet type rapadura pour 100 grammes de jus obtenu et
remettez le tout à chauffer. Laissez cuire à ébullition 5 minutes,
puis mettez en bouteille préalablement stérilisée. À déguster pur
comme remède contre la toux ou légèrement dilué lors des états
fébriles.
Constipation
Les graines de lin
Faites tremper 1 cuillère à soupe de graines de lin dans un verre
d’eau le soir. Consommez le mucilage ainsi obtenu le matin à jeun
avec 1 cuillère à soupe d’huile d’olive.
Les graines sèches de capucine mixées et mélangées à du miel sont
purgatives.
Mélangez 50 grammes de graines sèches réduites en poudre à
100 grammes de miel. Consommez 1 cuillère à café par jour
pendant trois semaines.
Les algues
L’utilisation des algues de mer et d’eau douce favorise la
minéralisation et augmente votre résistance aux infections hivernales.
Elles contiennent des protéines d’excellente qualité (tous les acides
aminés essentiels sont représentés), des quantités très faibles de
lipides sous forme d’oméga 3, et des glucides, principalement des
mucilages, peu caloriques, agents de satiété et facilitant le transit… et
des quantités prodigieuses de minéraux très assimilables et variables
selon les algues. Ainsi, le calcium est présent entre 3 et 14 fois plus
que dans le lait et autant que dans le sésame, champion des végétaux
terrestres. Surtout dans les iziki, wakamé, aramé, kombu et laitue de
mer. Le fer se retrouve essentiellement dans le nori et la laitue de
mer. L’iode dans le kombu et l’aramé. Le phosphore dans le nori, le
wakamé, le kombu et l’aramé. Le potassium et le magnésium, si
importants pour vous sportif, dans toutes les algues, comme le cuivre,
le cobalt et le zinc. Sans oublier le chrome, brome, silicium, fluor,
argent, or, sélénium… oligo-éléments catalyseurs des processus
vitaux, et les vitamines A, B1, B2, B6, B12, PP, acide folique, C :
véritable mine de vitalité ! Ce sont des superaliments concentrés à
consommer en petite quantité à raison de 5 grammes de poids sec
(équivalant à 35 grammes frais ou réhydratés).
Quelques idées
Faites cuire les légumes, pâtes, céréales, légumineuses, soupes avec 2 à
3 cm d’algue kombu (rincée si au sel et réhydratée quelques minutes à
l’eau fraîche si déshydratée), insoupçonnable pour les enfants !
Parsemez les crudités de 1 cuillère à café de paillettes d’algues (type
« salade du pêcheur » vendue déshydratée), par exemple avec une salade
de chou mariné.
La spiruline
Riche en protéines et pauvre en calories, la spiruline est un aliment
aux qualités nutritives impressionnantes. Elle contient 70 % de
protéines riches en acides aminés essentiels, des sels minéraux
(magnésium, calcium, phosphore et potassium), des vitamines E, B1,
B2, B3, B5, B6, B12 et, surtout, du bêta-carotène ou provitamine A
(autant dans 10 grammes de spiruline que dans 14 œufs), du fer
directement assimilable, de l’acide linoléique et gammalinoléique,
deux protecteurs des tissus contribuant à ralentir le vieillissement.
La dose standard de spiruline à consommer est de 3 grammes par
jour. Cette dose permet d’assurer tout ce qu’il faut pour ses
apports nutritionnels principaux (fer, provitamine A,
vitamine B12, lutéine…). Une cuillère à soupe en période de
sollicitation intense des muscles pour assurer un effet protecteur
contre les dommages oxydatifs en situation d’exercice intense.
La klamath
Elle renforce les défenses immunitaires, stimule la digestion, améliore
les performances intellectuelles, développe la concentration et la
mémoire, diminue le stress physique et émotionnel, entretient et
nourrit les articulations et les phanères.
L’ALIMENTATION
Voici la liste des principaux fruits et légumes de l’hiver à consommer
de manière privilégiée :
Décembre
Fruits Légumes
Kiwi, mandarine, orange, pamplemousse, Ail, betterave, carotte, céleri, chou de
poire, pomme bruxelles, courge, endive, épinard, mâche,
navet, oignon, poireau, potiron, pomme de
terre
Janvier
Fruits Légumes
Citron, kiwi, mandarine, orange, Ail, betterave, carotte, céleri, chou de
pamplemousse, poire, pomme bruxelles, courge, endive, épinard, navet,
oignon, poireau, pomme de terre
Février
Fruits Légumes
Citron, kiwi, mandarine, orange, Ail, betterave, carotte, céleri, chou de
pamplemousse, poire, pomme bruxelles, courge, endive, frisée, mâche,
navet, oignon, poireau, pomme de terre
Coup de froid
L’échinacée : stimule les défenses de l’organisme en augmentant le
nombre de globules blancs.
EPF (extrait de plante fraîche). En préventif, utilisez 10 gouttes
1 fois par jour, ou en curatif 10 gouttes 3 fois par jour.
Tisane de feuilles et fleurs d’échinacée. Mettez une poignée de
plante dans votre tisanière. Faites chauffer 1 litre d’eau. Aux
premiers frémissements, versez sur la plante et couvrez. Attendez
10 minutes avant de filtrer. Buvez votre litre de tisane dans la
1
journée, chaude ou froide
Le thym : tonique, anti-infectieux, excellent antiseptique général. Il
traite toutes les maladies inflammatoires.
Tisane de thym. Laissez infuser 15 à 20 grammes de thym sous
forme sèche dans 1 litre d’eau frémissante. Buvez de préférence le
matin à la place du thé ou du café avec 1 cuillère à café de miel
de thym. Prenez plusieurs tasses tout au long de la journée et
même le soir. Le thym citronné a un goût plus doux. Vous pouvez
l’alterner avec le serpolet, plus doux et plus spécifique des voies
respiratoires.
Cystite
La bruyère (Calluna vulgaris) contient un arbutoside, puissant
antiseptique des voies urinaires, que l’on trouve aussi dans
l’arbousier et la busserole. Sa teneur en acide citrique, carotène,
gommes, en fait aussi une plante dépurative, diurétique, anti-
inflammatoire et astringente. La bruyère est considérée comme l’un
des meilleurs remèdes contre tous les problèmes urinaires et pour
les sportifs, la fleur de bruyère est un tonifiant musculaire, d’où
l’intérêt d’en prendre avant un effort important.
Décoction de bruyère. Jetez 30 à 50 grammes de sommités fleuries
dans ½ litre d’eau. Faites bouillir avant de laisser infuser
15 minutes. Buvez jusqu’à 1 litre par jour. En cas d’infections
urinaires récidivantes, faites une décoction avec un mélange de
30 grammes de fleurs de bruyère et 30 grammes de stigmates de
maïs dans 1 litre d’eau. Buvez dans la journée jusqu’à disparition
des symptômes. Sans préparation, utilisez sous forme de teinture-
mère à raison de 15 gouttes, 4 à 6 fois dans la journée.
Douleurs articulaires
Le saule blanc (Salix alba) est efficace sur les rhumatismes grâce à
ses propriétés antalgiques et anti-inflammatoires. Il contient de la
salicyline, des dérivés salicylés, des résines et des tanins, synergie
expliquant ses bienfaits.
Utilisez l’écorce, plus concentrée en principes actifs. Décoction
d’écorce : jetez 30 grammes d’écorce sèche dans 1 litre d’eau.
Laissez bouillir 5 minutes et infuser 10 minutes. Prenez 3 à
4 tasses par jour hors des repas. Pour les amateurs de macération
vineuse, mettez 30 grammes d’écorce dans une bouteille de vin
rouge. Laissez macérer 15 jours. Filtrez et consommez un petit
verre avant chaque repas.
La bruyère (Calluna vulgaris) contre les rhumatismes et les
rougeurs cutanées.
Mettez 60 grammes de fleurs de bruyère dans ¼ de litre d’huile
de sésame ou de calendula. Laissez macérer 15 jours en remuant
de temps en temps. Filtrez et utilisez en massage sur les zones
concernées, une à deux fois par jour.
Le gel de silice-ortie
Massez-vous avec du gel de silice-ortie tous les soirs sur les zones
douloureuses.
Déminéralisation
La feuille d’ortie est la plus utilisée, notamment pour sa richesse en
fer et en silice qui fait d’elle une plante reminéralisante à souhait
en cas de fracture, ostéoporose, tendinite, entorse.
Questions/réponses
les plus fréquentes
COMMENT REPRENDRE LA COURSE À PIED
APRÈS PLUSIEURS ANNÉES D’ARRÊT ?
La méthode la plus respectueuse et la plus rapide est d’alterner la
course et la marche. Elle préserve vos articulations, assure le
développement progressif de vos muscles et une adaptation douce de
votre cœur à l’effort.
En pratique
Démarrez par une marche lente de 5 minutes. Courez ensuite
pendant une courte période, puis marchez une période identique (par
exemple : 5 minutes de course et 5 minutes de marche). Si vous
débutez, doublez la période de marche par rapport à celle de course
(par exemple, 5 minutes de course et 10 minutes de marche). Pour
vous donner un repère sur la période qui vous correspond le mieux,
observez à partir de combien de temps une sensation de fatigue se
fait ressentir au niveau de vos muscles. Diminuez ce temps de
quelques minutes afin de permettre à votre organisme de récupérer
plus vite et ainsi d’augmenter les cycles plus facilement. Répétez
votre alternance marche/course jusqu’à ce que vous ayez atteint le
temps voulu pour votre séance. Ainsi, si votre séance dure 30 minutes
au total, marchez/courez, 3 cycles avec le ratio 5 minutes course et
5 minutes marche. Pour votre période de marche, conservez une
bonne allure en faisant travailler les bras afin que votre rythme
cardiaque reste élevé. De cette façon, vous allez avoir un bon
entraînement cardio-vasculaire et la transition à la course est plus
facile.
Toujours plus
L’excitation et l’enthousiasme font parfois courir trop longtemps ou
trop vite. Plus ne veut pas forcément dire mieux. Un organisme trop
poussé récupère moins bien ou déclenche quelques blessures pour
vous obliger à arrêter le temps qu’il se répare. Prêtez attention à vos
petits bobos ou douleurs qui sont les signaux d’alerte de votre corps.
N’occultez pas les jours de repos pour laisser le temps à vos muscles
de se construire et se réparer.
Tenue inadaptée
Porter trop ou pas assez de vêtements selon la température est
inconfortable jusqu’au coup de chaud ou de froid. Porter le bon
vêtement est indispensable. Utilisez des tissus techniques comme le
DryFit, Thermax, CoolMax… Ceux-ci absorbent la sueur et vous
gardent au sec. En hiver, assurez-vous de ne pas trop vous couvrir.
Pour cela, une astuce consiste à ajouter 10 °C à la température
extérieure pour choisir vos vêtements. Ces 10 °C correspondent
grosso modo à l’élévation de la température lorsque vous courez.
La couleur des urines reste un bon critère pour connaître votre degré
d’hydratation au quotidien, bien plus pertinent que celui uniquement
autour de l’effort physique.
COMMENT MESURER RAPIDEMENT
SON NIVEAU DE FORME ?
Il est parfois intéressant de mesurer votre niveau de forme de la
manière la plus objective possible. L’intérêt de ce petit test n’est pas
d’avoir la meilleure note mais de voir l’évolution de votre niveau de
forme dans le temps. Une baisse signifie qu’il faut revoir sans doute
quelques aspects de votre fonctionnement et une hausse vous
conforte sur vos habitudes.
Gris foncé = 0. Gris moyen = 1. Gris clair = 2. Blanc = 3.
LA SUPPLÉMENTATION EN L-GLYCINE, L-
CITRULLINE, EN CAFÉINE OU EN SPIRULINE
APPORTE-T-ELLE UN RÉEL BÉNÉFICE ?
La L-glycine est un acide aminé entrant dans la composition, à
hauteur d’un tiers, du collagène alors qu’il représente seulement
4 % des protéines de la viande ou du poisson. Les sources
principales sont les abats, les cartilages, la peau… et la gélatine
naturelle, mais en quantité plus faible.
C’est un acide aminé défini comme semi-essentiel, car les besoins
de l’organisme ne sont pas comblés par la synthèse que le corps
produit. Selon une étude de chercheurs espagnols en 2009, le
déficit serait de 10 grammes par jour environ. Il joue un rôle dans
la synthèse de collagène mais aussi de créatine (carburant principal
des muscles pour les efforts intenses), dans le contrôle du système
immunitaire ainsi que dans les mécanismes de dégénérescence.
L’intérêt d’une supplémentation en L-glycine est d’améliorer la
qualité du sommeil (3 grammes au coucher) donc de la
récupération, d’augmenter la sensibilité de l’organisme à l’insuline
et ainsi diminuer le stockage de graisses, d’intervenir dans
l’accélération de la réparation des tissus conjonctifs (articulations,
tendons, ligaments…) et de booster le glutathion endogène,
puissant antioxydant.
La caféine est un puissant stimulant retrouvé en grande quantité
dans le café, le guarana, les boissons énergisantes et, dans une
moindre mesure, dans le thé (théine et caféine). La caféine bloque
les récepteurs à l’adénosine, ce qui ralentit la relaxation, la fatigue
et l’endormissement. Elle améliore les performances dans tous les
efforts de haute intensité tels que les sprints à pied ou à vélo, le
rameur, la musculation ou la force athlétique. Elle facilite
l’utilisation des graisses pour fournir de l’énergie.
Les inconvénients associés sont les troubles du transit, nausées,
troubles du sommeil et de l’humeur, anxiété, agitation,
tremblements et une déshydratation si prise avant l’effort.
La L-citrulline est un acide aminé non essentiel qui contribue à
l’élimination de l’ammoniac en intervenant, avec deux autres
acides aminés (la L-arginine et la L-ornithine), dans le cycle de
l’urée. L’intérêt d’une supplémentation est une augmentation des
niveaux d’oxyde nitrique, ce qui améliore la vasodilatation, une
diminution de la fatigue, une accélération de la récupération avec
une diminution des courbatures.
La spiruline est une algue bleu-vert très populaire, en particulier
chez les végétaliens, qui l’utilisent pour se supplémenter en
protéines et en vitamine B12. Elle contient en effet 55 à 70 % de
protéines, soit deux fois plus que la viande ou le poisson. Le
problème, c’est qu’on avale toujours de très petites quantités de
spiruline qui n’apportent finalement pas plus de protéines que des
noix. En ce qui concerne les vitamines, les études ont démontré que
la spiruline contenait de la vitamine B12, constituée à 87 % d’une
pseudo-vitamine B12, inutilisable par notre organisme, la 7-
adenylcyanocobamide, et à 12 % d’une forme de vitamine B12 mal
absorbée. Mieux vaut se tourner vers la chlorella, qui contient
200 µg de vitamine B12 aux 100 grammes (notre besoin journalier
recommandé est de 2,5 µg). La spiruline pourrait avoir un léger
effet bénéfique sur la performance physique, mais qui reste
marginal pour les sportifs.
POSTFACE D’ISABELLE
MOUTHON-MICHELLYS
Exaltée par ce défi gagné, elle reste incrédule quand l’organisateur lui
annonce sa victoire chez les féminines !
ISABELLE MOUTHON-MICHELLYS
Kinésithérapeute
Double championne du monde de triathlon longue distance
Meilleure performeuse française de l’histoire sur Ironman avec une
2e place en 1995
Annexes
ANNEXE 1 : ALIMENTS CLASSÉS SELON
L’INDICE PRAL : ALCALINS (-) ET ACIDES (+)
Persil (lyophilisé) - 108,65
Cerfeuil (déshydraté) - 92,40
Basilic (déshydraté) - 85.36
Persil (déshydraté) - 81.49
Aneth (déshydraté) - 74.51
Café instantané - 67.38
Estragon (déshydraté) - 64.51
Ciboulette lyophilisée - 59.81
Menthe verte déshydratée - 55.42
Sarriette en poudre - 51.11
Origan en poudre - 49.77
Marjolaine (déshydratée) - 49.30
Curcuma en poudre - 46.67
Sauge en poudre - 46.50
Gingembre confit - 44,96
Mélasse - 38,55
Romarin (déshydraté) - 37,43
Paprika - 36,34
Thym (déshydraté) - 35,48
Fenouil (graines) - 35,37
Céleri (graines) - 34,72
Aneth (graines) - 33,19
Cumin (graines) - 31,98
Cœurs de palmier crus - 31,92
Clou de girofle en poudre - 31,59
Piment de cayenne - 31,44
Piment rouge séché - 31,08
Chili en poudre - 31,05
Cacao en poudre (Van Houten) - 30,70
Safran - 29,59
Tomate confite (à l’huile) - 27,96
Piment en poudre - 26,86
Cari en poudre - 26,10
Poivre noir - 25,40
Gingembre en poudre - 24,55
Cannelle en poudre - 23,76
Coriandre (graines) - 23,21
Échalote lyophilisée - 22,75
Cardamome en poudre - 22,57
Abricot séché - 21,66
Shiitaké séché - 20,22
Chips goût barbecue - 18,43
Ananas confit - 18,37
Anis (graines) - 18,17
Laurier (feuilles) - 17,16
Romarin frais - 16,45
Litchi séché - 16,27
Thym frais - 15,57
Aneth frais - 15,49
Raisin de Corinthe sec - 14,29
Figue sèche - 14,06
Chocolat liquide - 13,57
Pruneau - 13,38
Carvi (graines) - 13,33
Menthe poivrée fraîche - 12,65
Bette - 12,38
Igname - 12,18
Datte séchée - 11,91
Cacao en poudre (riche en matières grasses) - 11,86
Épinard cru - 11,84
Sauce chili en conserve - 11,24
Persil frais - 11,13
Pourpier cuit - 10,90
Pourpier cru - 10,72
Cresson cru - 10,68
Figue confite - 10,51
Épinard cuit - 10,29
Oignon en poudre - 10,16
Poire confite - 10,08
Basilic frais - 10,01
Menthe verte fraîche - 10,01
Pousses de bambou - 9,94
Poudre de cacao non sucré - 9,88
Raifort - 9,73
Chou gras cru (chénopode) - 9,67
Coriandre fraîche - 9,67
Coriandre (brins) - 9,67
Banane plantain crue - 9,59
Banane plantain cuite - 9,20
Pomme de terre rissolée - 9,13
Cardon - 9,06
Châtaigne - 8,99
Frites - 8,78
Courge - 8,68
Chou vert frisé cru - 8,34
Cassonade - 8,31
Avocat - 8,19
Patate douce au four avec la peau - 8,19
Feuilles de pissenlit crues - 7,94
Gingembre (rhizome) - 7,89
Roquette - 7,86
Tomate, purée (en conserve) - 7,76
Mâche - 7,53
Haricots pinto cuits - 7,38
Fenouil cru - 7,32
Sauce tomate - 7,18
Banane - 6,94
Chou vert frisé surgelé - 6,85
Goyave - 6,83
Chou gras cuit - 6,77
Algue agar crue - 6,74
Épinard surgelé - 6,65
Rhubarbe - 6,52
Sauce spaghetti - 6,51
Figue de Barbarie - 6,31
Laitue-tige - 6,31
Cresson cuit - 6,18
Haricots de lima - 6,16
Tablette de chocolat (à dessert) - 6,12
Chocolat amer à cuire - 6,12
Raisin noir - 6,09
Pomme de terre bouillie (avec la peau) - 6,09
Sandwich merguez-frites - 6,02
Scarole - 6,01
Topinambour - 5,77
Graines de soja rôties - 5,75
Panais - 5,74
Carotte crue - 5,71
Cresson de fontaine cru - 5,69
Jus de fruit de la passion - 5,66
Chou-rave cru - 5,62
Kiwi - 5,62
Zeste d’orange - 5,61
Céleri branche cuit - 5,49
Papaye - 5,49
Sirop d’érable - 5,45
Chou-rave cuit - 5,41
Rutabaga - 5,36
Haricot vert - 5,24
Cassis - 5,23
Jus d’ananas - 5,20
Pomme de terre bouillie (sans la peau) - 5,19
Sauce chili - 5,19
Épinard (conserve) - 5,15
Sauce salsa - 5,08
Melon - 5,07
Céleri branche cru - 5,04
Oignon vert cru - 4,99
Abricot confit - 4,98
Artichaut cru - 4,97
Nèfle du Japon - 4,92
Figue - 4,88
Raifort (sauce) - 4,87
Purée de pommes de terre maison - 4,84
Algue kombu (varech) - 4,82
Grenade - 4,79
Patate douce (conserve) - 4,79
Feuilles de pissenlit cuites - 4,78
Manioc - 4,78
Ciboulette - 4,76
Artichaut cuit - 4,69
Chou de Chine cru - 4,68
Tomate rouge (conserve) - 4,66
Fruit de la passion - 4,62
Chou cru - 4,61
Échalote crue - 4,60
Raisin blanc - 4,54
Chou rouge cuit - 4,53
Jus de tomate - 4,48
Chou-fleur cru - 4,44
Chocolat chaud (poudre) - 4,41
Radis - 4,40
Radis orientaux crus (daikons) - 4,39
Abricot frais - 4,33
Chou de Bruxelles - 4,32
Zeste de citron - 4,31
Chou rouge cru - 4,29
Laitue romaine - 4,27
Courgette cuite - 4,26
Groseille - 4,23
Chou vert frisé cuit - 4,23
Café expresso - 4,20
Ratatouille - 4,17
Courgette crue - 4,14
Jus de carotte - 4,11
Carotte cuite - 4,10
Chou cavalier cru - 4,10
Prune reine-claude - 4,05
Pruneau au sirop - 3,97
Pois pigeon (cajan) - 3,86
Cerise guigne - 3,82
Mirabelle - 3,80
Pois carré cuit - 3,80
Patate douce bouillie - 3,79
Muscade en poudre - 3,76
Purée de pommes de terre - 3,75
Pomélo - 3,74
Rhubarbe (compote) - 3,73
Gratin de pommes de terre - 3,72
Tomate rouge d’hiver crue - 3,71
Tomate rouge d’été crue - 3,71
Jus d’orange - 3,66
Raisin - 3,64
Salsifis - 3,61
Kumquat - 3,61
Champignon - 3,58
Brocoli - 3,57
Endive - 3,54
Poivron jaune - 3,53
Abricot en conserve - 3,49
Caramel - 3,49
Algue nori crue - 3,45
Citrouille - 3,43
Jus de mandarine - 3,42
Choucroute - 3,38
Cerises confites - 3,35
Lait écrémé (poudre) - 3,34
Pâte à tartiner chocolat-noisettes - 3,34
Groseille à maquereau - 3,31
Piment fort (conserve) - 3,31
Vanille (extrait) - 3,31
Navet - 3,25
Poireau cru - 3,25
Salade de pommes de terre - 3,24
Chou de Chine cuit - 3,22
Lin (graine moulue) - 3,18
Mandarine - 3,14
Salade frisée - 3,14
Betterave - 3,13
Noisette - 3,12
Pêche - 3,12
Choucroute (conserve) - 3,11
Soupe minestrone en boîte - 3,09
Tomate verte crue - 3,09
Poudre de noix de coco - 3,09
Champignon enoki cru - 3,09
Jus de pamplemousse - 3,07
Navet - 3,07
Nectarine - 3,05
Orange - 3,03
Cerise - 3,03
Mangue - 2,98
Poivron vert cru - 2,90
Jus d’orange et de pamplemousse - 2,87
Fève de soja cuite - 2,87
Artichaut surgelé - 2,84
Chou en salade - 2,83
Kaki - 2,81
Mûre fraîche - 2,80
Salade de fruits tropicaux (conserve) - 2,80
Cédrat confit - 2,77
Poivron - 2,75
Sauce barbecue - 2,75
Poivron vert cuit - 2,75
Enchilada fromage et bœuf - 2,68
Haricot blanc maison - 2,68
Noix de coco crue - 2,68
Ail cru - 2,65
Chou cavalier cuit - 2,63
Pois mange-tout - 2,62
Prune - 2,62
Haricot de lima (conserve) - 2,61
Fève de café enrobée de chocolat noir - 2,59
Tostada au fromage avec haricots - 2,58
Haricot blanc cru - 2,55
Fraise - 2,54
Oignon vert cuit - 2,54
Cidre brut - 2,49
Haricot rose - 2,49
Haricot blanc cuit - 2,48
Jus de raisin - 2,47
Jus de citron - 2,44
Cidre doux - 2,43
Tostada et guacamole - 2,43
Concombre cru - 2,43
Vinaigre - 2,42
Framboise - 2,41
Céleri-rave cru - 2,39
Salade de chou - 2,38
Jus de pomme - 2,38
Litchi - 2,36
Ananas - 2,34
Citron - 2,31
Pamplemousse - 2,31
Préparation pour flan au chocolat - 2,29
Sauce béchamel - 2,22
Poire - 2,20
Champignon de Paris cru - 2,20
Laitue pommée - 2,20
Cerise guigne en conserve - 2,20
Prune au sirop - 2,19
Asperge fraîche - 2,19
Chocolat à croquer - 2,18
Vin rouge - 2,18
Poire asiatique - 2,15
Pain aux raisins - 2,15
Ananas - 2,13
Oignon cru - 2,12
Pois cajan - 2,10
Oignon cuit - 2,10
Pâtisson - 2,09
Pois mange-tout cru - 2,05
Salade de légumes sans sauce - 2,01
Pêche au sirop - 2,01
Ail en poudre - 2,01
Pastèque - 2,00
Tablette de chocolat à croquer - 1,99
Aubergine - 1,99
Glaçage au chocolat - 1,98
Pomme (avec la peau) - 1,92
Pavot (graines) - 1,88
Vin doux - 1,82
Cœur de palmier (conserve) - 1,82
After Eight - 1,81
Vin rosé - 1,79
Maïs doux cru - 1,79
Biscuit aux figues - 1,77
Maïs doux (surgelé) - 1,77
Asperge en conserve - 1,75
Poire au sirop - 1,70
Lait de riz enrichi - 1,69
Tabasco - 1,67
Mûre au sirop - 1,63
Cerise en conserve - 1,61
Fruits au sirop (conserve) - 1,61
Chou cuit - 1,59
Macédoine de légumes (surgelée) - 1,59
Crème glacée au chocolat - 1,58
Poireau cuit - 1,56
Pomme (sans la peau) - 1,52
Flocons d’avoine - 1,52
Lait de coco - 1,51
Macédoine de légumes (conserve) - 1,50
Falafel - 1,49
Vin blanc - 1,49
Ravioli de bœuf (conserve) - 1,47
Milky Way - 1,42
Bonbon à la menthe enrobé de chocolat - 1,40
Noix de macadamia - 1,38
Céleri-rave cuit - 1,37
Haricot rouge maison - 1,36
Salade de fruits (conserve) - 1,35
Soupe minestrone en sachet - 1,34
Soupe de tomates en sachet - 1,34
Chou-fleur cuit - 1,34
Cocktail Piña colada (rhum) - 1,34
Wakamé - 1,34
Bouchée Kit Kat - 1,28
Golden Grahams - 1,25
Sauce aigre-douce - 1,23
Confiture d’abricot - 1,23
Confiture allégée - 1,22
Flan au chocolat - 1,21
Lait écrémé instantané (poudre) - 1,21
Café décaféiné - 1,20
Fenugrec (graines) - 1,20
Sauce aux champignons - 1,20
Olive verte - 1,19
Fruit confit - 1,18
Bouchée de chocolat au lait - 1,10
Confiture de fruit - 1,10
Gelée de fruit - 1,09
Maïs doux (conserve) - 1,07
Fève de soja germée sautée - 1,06
Myrtille - 1,04
Cerise au marasquin - 1,03
Marmelade d’orange - 1,03
Shiitaké cuit - 1,02
Vin blanc mousseux - 1,02
Petit pois et carotte (surgelés) - 1,01
Haricot beurre cru - 0,98
Pois cassé - 0,97
Café - 0,96
Boisson aux agrumes - 0,96
Sirop de maïs - 0,96
Chili con carne (conserve) - 0,95
Pâte de fruit - 0,93
Miel - 0,93
Sorbet à l’orange - 0,91
Olive noire - 0,89
Cappucino - 0,87
Sauce béarnaise - 0,86
Thé - 0,82
Moka - 0,80
Glaçage au sucre - 0,80
Bonbon enrobé de chocolat - 0,79
Nectar de papaye - 0,78
Canneberge séchée sucrée - 0,77
Vinaigrette commerciale - 0,77
Strudel aux pommes - 0,72
Câpre - 0,69
Haricot blanc (conserve) - 0,68
Nectar de pêche - 0,65
Maïs doux - 0,65
Fève de soja germée à la vapeur - 0,64
Sirop de grenadine - 0,62
Haricot mungo germé cuit - 0,61
Crème glacée à la fraise - 0,60
Haricot pinto (conserve) - 0,58
Macaron - 0,56
Flan au caramel préparé (sachet) - 0,56
Lait de chèvre - 0,54
Farine de sarrasin - 0,52
Tablette de chocolat Crunch - 0,52
Soupe aux champignons en sachet - 0,51
Sel de table - 0,51
Bière brune - 0,50
Chocolat chaud maison - 0,49
Chocolat au lait et riz soufflé - 0,47
Croquant au sésame - 0,47
Chocolat au lait - 0,46
Mufffin aux raisins - 0,44
Yaourt allégé sur lit de fruits - 0,44
Vinaigrette maison - 0,42
Sundae chocolat - 0,42
Nem - 0,39
Lait entier (poudre) - 0,39
Haricot rouge (conserve) - 0,39
Soupe aux asperges en sachet - 0,38
Sorbet allégé en sucre - 0,38
Haricot mungo germé cru - 0,36
Yaourt nature brassé - 0,34
Tostada au fromage et bœuf - 0,34
Cocktail daïquiri (rhum) - 0,32
Alcool de riz (saké) - 0,28
Fève - 0,27
Chewing-gum sans sucre - 0,26
Bonbon au caramel - 0,26
Nectar de poire - 0,25
Tisane - 0,24
Cornichon sucré - 0,20
Quinoa - 0,19
Perrier - 0,18
M & M’s (marron) - 0,17
Graine de sésame grillée - 0,17
Vinaigrette (huile et vinaigre) - 0,17
Tapioca sec - 0,16
Caramel à tartiner - 0,16
Crème fraîche légère - 0,15
Soupe de poireaux en sachet - 0,14
Limonade - 0,13
Préparation pour flan au citron - 0,11
Flan à la noix de coco - 0,11
Sucre d’orge - 0,11
Bière ordinaire - 0,11
Bretzel dur (apéritif) - 0,11
Mars - 0,10
Petit pois frais cuit - 0,10
Tostada au fromage avec haricots et bœuf - 0,10
Épinard à la crème - 0,10
Soda à l’orange - 0,10
Flan à la vanille - 0,08
Limonade au citron - 0,07
Margarine molle - 0,07
Yaourt nature allégé - 0,07
Margarine dure - 0,06
Sucre glace - 0,06
Margarine à l’huile d’olive - 0,05
Eau du robinet - 0,05
Skittles - 0,05
Pastis, prêt à boire (dose d’alcool pour 5 d’eau) - 0,05
Pastis - 0,04
Gomme à mâcher - 0,04
Bière légère - 0,04
Huile d’olive - 0,03
Tourteau - 0,02
Yaourt entier sur lit de fruits - 0,02
Tapioca - 0,01
Lait entier (au chocolat) - 0,01
Lait fermier - 0,01
Moutarde jaune - 0,01
Huile de noix 0,00
Gin 0,00
Graisse de canard 0,00
Huile de lin 0,00
Huile de colza 0,00
Végétaline 0,00
Fructose 0,00
Liqueur de menthe 0,00
Graisse de bœuf 0,00
Huile d’arachide 0,00
Huile de noix de coco 0,00
Huile de palme 0,00
Huile de tournesol 0,00
Huile de carthame riche en acide oléique 0,00
Huile de pépins de raisin 0,00
Graisse de mouton 0,00
Huile de noisette 0,00
Huile d’avocat 0,00
Graisse de porc (saindoux) 0,00
Bonbon dur aux édulcorants 0,00
Saccharose 0,00
Sucre de table 0,00
Huile de germe de blé 0,00
Huile de soja 0,00
Huile de sésame 0,00
Sirop d’agave 0,00
Huile de carthame riche en acide linoléique 0,00
Huile de palmiste 0,00
Huile de maïs 0,00
Soupe à l’oignon en sachet 0,00
Petit pois et carotte (conserve) 0,00
Flan pâtissier préparé (sachet) 0,02
Zeste de pamplemousse confit 0,04
Zeste d’orange confit 0,04
Sauce hollandaise 0,04
Lait fermenté bifidus nature 0,06
Glaçage à la vanille 0,0
Farine de pois chiches 0,07
Yaourt nature au lait entier 0,07
Yaourt glacé 0,08
Cornichon au vinaigre 0,09
Crème de légumes en sachet 0,10
Whisky 0,11
Flan à la banane 0,11
Tarte au chocolat 0,11
Bouillon ou consommé de poulet (déshydraté) 0,11
Champignon de Paris (conserve) 0,12
Sorbet au citron 0,12
Yaourt aux fruits allégé 0,12
Sandwich grec aux crudités 0,12
Tarte aux pommes 0,13
Lait demi-écrémé 0,14
Rhum 0,14
Crème fraîche 30 % MG 0,15
Soupe de légumes et bœuf en sachet 0,16
Vodka 0,16
Yaourt nature 0,17
Crème fouettée (bombe) 0,18
Bouillon ou consommé de bœuf (déshydraté) 0,18
Salade de pâtes aux fruits de mer 0,19
Zeste de citron confit 0,20
Lait écrémé 0,20
Lait entier 0,21
Nougat 0,21
Rouleau de printemps 0,22
Sundae fraises 0,24
Sauce tartare 0,25
Cola allégé 0,27
Twix 0,32
Sauce blanche 0,33
Burrito fromage et bœuf 0,35
Beurre fermier 0,36
Cola décaféiné 0,42
Cola 0,42
Beurre salé 0,44
Beurre doux 0,44
Orge cuit 0,44
Yaourt aux fruits brassé 0,44
Fécule de maïs 0,44
Soupe poulet et nouilles en sachet 0,48
Lait de soja 0,48
Crème glacée à la vanille 0,50
Tomate farcie 0,52
Crème fouettée fraîche 0,53
Mousse d’Irlande crue (algue) 0,55
Taco et chili con carne 0,56
Biscuit fourré au chocolat (BN) 0,57
Boulgour cuit 0,60
Mayonnaise commerciale 0,60
Beurre allégé doux 0,63
Beurre allégé demi-sel 0,63
Yaourt à boire 0,66
Sandwich au jambon de poulet 0,68
Mille-feuilles 0,69
Hachis parmentier 0,69
Maïs soufflé givré 0,72
Petit pois 0,75
Haricot blanc petit (conserve) 0,77
Soupe de pois cassés 0,81
Dragée 0,83
Yaourt saveur vanille ou café 0,83
Riz blanc glutineux cuit 0,92
Nouilles de riz cuites 0,97
Mayonnaise commerciale allégée 0,98
Guimauve 0,98
Biscuit barquette avec pulpe de fruit 1,04
Riz brun grain moyen cuit 1,05
Cornet de glace à la vanille 1,08
Lait concentré sucré 1,08
Sundae caramel 1,13
Couscous cuit 1,14
Tarte aux légumes 1,15
Quenelle au naturel 1,16
Salade de légumes et crevettes 1,20
Choucroute garnie 1,25
Gâteau de riz 1,35
Corn Pops 1,39
Hoummos maison 1,43
Cassoulet 1,43
Petit pois (surgelé) 1,45
Snickers 1,47
Riz blanc grain moyen cuit 1,55
Pain au raisin 1,60
Riz blanc grain court cuit 1,61
Tarte au citron meringuée 1,63
Haricot beurre cuit 1,70
Céréales Nesquik 1,71
Tofu 1,74
Pâte d’amandes 1,75
Mars aux amandes 1,75
Taco 1,76
Poivron farci (bœuf) 1,76
Salade de légumes et poulet 1,89
Pistache 1,97
Sauce Mornay 1,98
Riz sauvage 2,00
Potée auvergnate 2,02
Barre Granny tendre 2,02
Flocons de maïs givrés 2,03
Friand à la viande 2,04
Noix de Pécan 2,08
Chausson à la viande 2,11
Brioche aux raisins secs 2,14
Lentille 2,15
Spaghetti en sauce 2,16
Fromage allégé 2,17
Fruit’n Fibre 2,18
Riz brun grain long cuit 2,18
Saucisson épicé 2,19
Noix de pécan rôtie à sec 2,22
Œuf (blanc seul) 2,25
Sauté de poulet, légumes et riz 2,25
Amande non blanchie 2,29
Bouchée à la reine 2,31
Gaufrette fourrée 2,32
Pain de viande aux olives 2,33
Pain d’épices 2,33
Couscous (mouton) 2,34
Amande rôtie à sec 2,36
Glace de type esquimau 2,36
Pieds de porc 2,43
Gâteau au fromage blanc 2,44
Flocons de maïs 2,47
Paella 2,52
Pois chiches 2,56
Tortilla nature 2,59
Bœuf oriental, légumes et riz 2,60
Pain de viande (bœuf) 2,60
M & M’s 2,69
Corn-flakes 2,69
Huître panée et frite 2,74
Sandwich au poulet 2,74
Nachos au fromage et chili con carne 2,76
Pâtes maison 2,78
Farine de seigle 2,86
Lasagnes 2,87
Son d’avoine cuit 2,87
Country Crisp aux fruits (Jordans) 2,88
Lait de brebis 2,92
Millet cuit 2,93
Maïs jaune sec 2,97
Crêpe nature maison 2,98
Pain au lait 3,11
Spaghetti 3,13
Muffin nature 3,13
Chausson aux pommes 3,15
Froot Loops 3,18
Saucisse fumée 3,20
Galette de maïs 3,27
Flan pâtissier 3,29
Escargot cru 3,30
Pain de seigle 3,31
Pain au son 3,32
Huître crue 3,37
Éclair 3,43
Sarrasin 3,43
Son de blé 3,44
Croustilles de maïs (snack) 3,47
Semoule de maïs 3,49
Moutarde brune 3,51
Biscuit au sucre 3,55
Pain au chocolat 3,57
Pâtes aux œufs maison 3,58
Riz blanc glutineux sec 3,61
Saucisson de foie et de bacon 3,61
Riz brun grain moyen sec 3,67
Chou à la crème 3,73
Pita 3,73
Biscuit Petit Beurre 3,74
Gaufre nature 3,75
Biscuit à l’avoine 3,82
Muesli (weetabix) 3,84
Crispee 3,87
Amuse-gueule à base de maïs 3,88
Farine de riz blanc 3,91
Petit-suisse 3,91
Pâte feuilletée (prête à cuire) 3,97
Sablé 3,99
Macaroni au blé complet 4,01
Spaghetti au blé complet 4,01
Pain italien 4,10
Quatre-quarts 4,11
Amande blanchie 4,13
Smacks (Kellog’s) 4,13
Coquille à taco cuite 4,13
Pain au levain 4,15
Pain (baguette) 4,16
Biscuit petits animaux 4,18
Pain de seigle foncé (Pumpernickel) 4,19
Tamari (sauce soja) 4,21
Boudin 4,26
Poivre blanc 4,29
Pain classique 4,30
Roulé de poulet 4,30
Morue charbonnière cuite 4,31
Beignet nature enrobé de chocolat 4,31
Croûton assaisonné 4,33
Farine de maïs 4,34
Farine de blé à gâteau 4,36
Blé soufflé 4,39
Morue charbonnière fumée 4,40
Riz blanc grain moyen sec 4,40
Blanc de dinde rôtie 4,40
Pain de viande (porc) 4,41
Saucisse knackwurst 4,46
Hamburger au poisson 4,46
Riz blanc grain court sec 4,47
Boudoir 4,50
Quatre-quarts au beurre 4,52
Croissant 4,53
Pain aux céréales 4,57
Rôti de viande froid 4,63
Flan au citron 4,68
Poulet à l’orange, brocoli et riz 4,70
Lardon nature, cuit 4,75
Burrito jambon et fromage 4,75
Pot-au-feu 4,78
Barre Granny dure 4,83
Sarrasin grillé (kasha) 4,86
Huître cuite 4,88
Pizza au poivron 4,90
Veau gras 4,96
Saucisson de bière 5,03
Palourde crue 5,08
Special K plus (Kellog’s) 5,12
Blé soufflé givré 5,12
Maquereau salé 5,13
Hot-dog 5,14
Lupin cuit 5,15
Sandwich jambon fromage 5,17
Moule crue 5,18
Pizza viande et légumes (surgelée) 5,21
Miso (soja fermenté) 5,21
Rice Krispies 5,22
Mortadelle 5,22
Croissant au fromage 5,23
Saucisse de bière (bœuf) 5,28
Nachos au fromage 5,37
Croissant au jambon 5,45
Lard cru 5,47
Brioche nature 5,51
Pizza au fromage (surgelée) 5,58
Noix de Grenoble 5,62
Hamburger au fromage 5,63
Tripes de bœuf 5,64
Croûton nature 5,69
Riz croustillant 5,70
Saucisse de Bologne (bœuf) 5,73
Cacahuète salée 5,75
Crêpe au beurre 5,80
Ricotta au lait demi-écrémé 5,80
Merguez 5,82
Bigorneau 5,88
Saucisson de bière (porc et bœuf) 5,89
Hamburger 5,89
Beignet de palourde 5,89
Semoule de blé dur 5,90
Hamburger au poisson et fromage 5,92
Bœuf froid tranché (fin) 5,93
Nouilles chinoises 5,93
Filet de poisson pané 5,93
Sandwich au bifteck 6,08
Saucisse fumée (porc et bœuf) 6,10
Ricotta au lait entier 6,18
Sandwich au poulet 6,23
Saucisson de Bologne 6,23
Mérou 6,25
Maquereau espagnol 6,27
Double hamburger au fromage 6,29
Saucisson de Bologne (dinde) 6,30
Saucisse porc et bœuf 6,31
Cordon-Bleu de poulet 6,33
Saucisse fumée (poulet) 6,33
Neufchatel 6,34
Pizza au poivron 6,41
Queue de porc 6,41
Noix de cajou rôtie à sec 6,42
Farine de blé à pain 6,51
Foie gras 6,57
Salami de bœuf cuit 6,63
Jambon haché 6,71
Cervelas 6,72
Chouquette 6,73
Soufflé au fromage 6,75
Jambon tranché 6,88
Farine de riz brun 6,89
Fromage de tête 6,89
Croque-monsieur 6,93
Tripes à la mode de Caen 6,97
Farine de blé complète 6,98
Pain de viande au poivre 6,99
Saucisse de veau 7,00
Saucisse bratwurst 7,01
Céréales Weetabix 7,11
Bran Flakes (Kellog’s) 7,16
Foie de morue 7,23
Anchois à l’huile d’olive 7,25
Pâté en croûte 7,26
Pizza viande et légumes (surgelée, pâte lève-au-four) 7,31
Sanglier 7,34
Foie gras 7,35
Œuf frais 7,47
Faux-filet cru 7,49
Mélange apéritif oriental à base de riz 7,52
Tortilla prête à cuire 7,58
Hareng mariné 7,59
Œuf brouillé 7,59
Saumon Atlantique (sauvage) 7,59
Couscous sec 7,60
All Bran (Kellogg’s) 7,69
Galette de riz 7,70
Salami cuit 7,72
Bœuf haché cru 7,72
Crabe rouge 7,79
Homard d’Amérique 7,79
Turbot 7,80
Sandwich au fromage et œufs 7,80
Double hamburger 7,85
Sandwich au poulet et fromage 7,88
Omelette 7,93
Flétan 7,97
Bâtonnet de poisson 7,97
Quiche Lorraine 8,10
Morue fumée 8,12
Noix du Brésil 8,15
Épaule de porc 8,15
Saucisse de bœuf 8,21
Pizza au fromage (surgelée, pâte lève-au-four) 8,22
Rillettes 8,27
Blanquette de veau 8,28
Bœuf bourguignon 8,31
Salami de bœuf sec 8,34
Cuisse de grenouille 8,36
Braunschweiger 8,38
Chorizo 8,43
Lingue 8,45
Saucisse fumée (bœuf) 8,47
Ormeau cru 8,51
Coquille saint-jacques 8,51
Lardon fumé, cru 8,59
Amuse-gueule à base de maïs goût fromage 8,60
Beignet nature 8,64
Flétan noir 8,66
Pilon de poulet pané et frit 8,67
Pignon 8,71
Poulpe 8,77
Chipolata 8,86
Saucisse de Toulouse 8,88
Saucisse fumée (porc) 8,93
Œuf à la coque 8,97
Saucisse de Strasbourg 9,03
Hareng cru 9,09
Madeleine 9,10
Pastrami 9,13
Cheerios 9,30
Fondue savoyarde 9,30
Blanc de poulet pané et frit 9,33
Œuf poché 9,38
Sanglier 9,60
Saucisse de Morteau 9,66
Ormeau frit 9,75
Crevette panée 9,77
Truite arc-en-ciel sauvage 9,85
Thon albacore 9,86
Merlan (lieu noir) 9,87
Jambon de dinde 9,87
Morue Atlantique 9,89
Conque 10,03
Caviar 10,05
Tortellini au fromage 10,07
Sandwich jambon œuf fromage 10,07
Araignée de mer 10,09
Crevette 10,10
Épeautre 10,16
Palourde cuite 10,17
Œuf au plat 10,18
Pâté de foie 10,21
Canard rôti avec la peau 10,23
Rognon de porc cru 10,25
Mulet 10,31
Coulommiers 10,42
Langue de bœuf 10,50
Croquette de dinde panée 10,50
Truite arc-en-ciel (élevage) 10,52
Aiglefin 10,57
Barbue de rivière (sauvage) 10,63
Saucisson de foie 10,64
Barbue de rivière (élevage) 10,70
Calmar 10,72
Œuf de caille 10,81
Maquereau 10,83
Salami sec 10,86
Special K 10,90
Pétoncle 10,95
Écrevisse 10,98
Brie 11,02
Saumon Atlantique (élevage) 11,11
Esturgeon 11,14
Côte de bœuf 11,16
Reblochon 11,19
Roulé de dinde 11,22
Bœuf haché à point 11,29
Loup 11,29
Longe de porc braisée 11,42
Colin 11,43
Feta 11,46
Épaule de porc rôtie 11,56
Autruche 11,58
Langue de bœuf en conserve 11,59
Hareng grillé 11,67
Éperlan 11,69
Salami de dinde cuit 11,71
Perche rose 11,81
Truite saumonée 11,89
Crevette panée et frite 11,91
Seigle 11,95
Fromage bleu 11,97
Chèvre 11,99
Poulet pané et frit 12,02
Beignet de crabe 12,03
Veau haché 12,05
Graine de tournesol séchée 12,07
Lardon fumé, cuit 12,07
Saucisse de dinde 12,09
Côte de veau 12,12
Jambon 12,22
Bacon cru 12,26
Bar 12,32
Pintade 12,36
Hareng fumé 12,39
Porc haché 12,44
Cervelle de bœuf 12,50
Côte d’agneau 12,55
Sardine aux tomates (conserve) 12,60
Cuisse de poulet bouillie avec la peau 12,63
Cervelle de veau 12,64
Thon au naturel (conserve) 12,71
Faux-filet cuit 12,74
Poulet mijoté 12,84
Port-salut 13,04
Bœuf (divers) 13,04
Camembert 13,05
Poulet bouilli avec la peau 13,09
Épaule d’agneau rôtie 13,16
Bison 13,31
Avoine 13,31
Pigeonneau 13,32
Rôti de porc cuit 13,35
Longe de bœuf 13,42
Épaule d’agneau grillée 13,49
Anguille 13,49
Truite 13,50
Agneau (coupes diverses) 13,50
Sole (poisson plat) 13,57
Brochet 13,59
Crêpe nature (prête à manger) 13,61
Gigot d’agneau 13,61
Saumon rose 13,67
Cuisse de poulet rôtie avec la peau 13,68
Saint-Nectaire 13,72
Roquefort 13,76
Corned-beef 14,01
Brochette d’agneau 14,04
Cuisse de faisan 14,13
Cuisse de dinde rôtie avec la peau 14,13
Thon rouge frais cru 14,13
Tomme 14,14
Aile de poulet rôti avec la peau 14,20
Cheval 14,21
Surimi 14,29
Dinde rôtie avec la peau 14,41
Poulet bouilli (sans peau) 14,41
Caille 14,49
Moutarde jaune (graines) 14,49
Bœuf à pot-au-feu 14,52
Poulet rôti avec la peau 14,63
Oie rôtie avec la peau 14,67
Thymus de bœuf 14,69
Cuisse de porc rôtie 14,73
Mozzarella 14,74
Blanc de dinde rôtie avec la peau 14,76
Langue de veau 14,82
Saumon rouge 14,82
Langouste 14,90
Thon blanc à l’huile (conserve) 14,95
Bœuf à ragoût 15,10
Lapin rôti 15,13
Moule cuite 15,19
Chevreuil 15,41
Poulet rôti (sans peau) 15,44
Émeu 15,63
Viande des Grisons 15,74
Fromage de chèvre frais 15,76
Cantal 15,86
Pâté de crevette ou homard 15,87
Sardine à l’huile (conserve) 15,88
Munster 15,95
Blanc de poulet rôti avec la peau 16,01
Lapin mijoté 16,17
Espadon 16,20
Poulet frit (sans peau) 16,24
Esturgeon fumé 16,28
Fromage de chèvre demi-sec 16,50
Fromage genre Bombel-Babybel 16,62
Veau maigre 16,74
Cœur d’agneau 16,88
Palette de veau 16,94
Chapon rôti 17,13
Fromage des Pyrénées 17,24
Préparation pour crêpe au froment 17,32
Purée de sésame (tahin) 17,38
Cubes de veau (pour ragoût) 17,68
Rognon de porc cuit 17,69
Gésier de poulet mijoté 17,83
Rognon d’agneau 17,83
Édam 17,85
Foie de porc 18,02
Morbier 18,04
Thon rouge frais cuit 18,14
Cœur de bœuf 18,14
Cervelle d’agneau 18,27
Raclette 18,38
Halvah nature 18,56
Lièvre 18,71
Cœur de veau 18,77
Escalope de veau 18,89
Œuf (jaune seul) 19,10
Farine de blé avec levure 19,37
Seiche 20,10
Foie d’agneau 20,20
Carpe 20,22
Gouda 20,26
Thon à l’huile (en conserve) 20,46
Gruyère 21,21
Rognon de bœuf 21,22
Emmental 21,29
Préparation pour crêpe au sarrasin 21,36
Rognon de veau 22,32
Bacon de dinde 22,36
Foie de veau 23,18
Comté 23,99
Ris de veau 24,50
Foie de bœuf 24,62
Emmental français 24,66
Fromage fondu 24,99
Bacon grillé 25,00
Œufs de poisson 26,10
Parmesan 27,79
Fromage de chèvre sec 27,88
Graine de courge rôtie 28,15
Morue salée 29,78
Saumon rose (conserve) 36,25
Saumon rouge (conserve) 36,43
Graine de tournesol grillée 36,87
ANNEXE 2 : TABLE DES CALORIES
Apéritifs (pour 100 grammes)
Apéricube La Vache qui rit (à l’unité) 16
Bretzel (à l’unité 15 g) 80
Cacahuètes (à l’unité) 10
Chipster salé 479
Chips Vico a l’ancienne saveur moutarde 549
Miniquiche 537
Minizza 492
Monaco 507
Mousse de poisson 185
Noix de cajou 612
Œufs de lump 125
Œufs de poisson (1 c. à c.) 28
Olives noires 336
Olives vertes 123
Pistaches 617
Pringles original 540
Rillettes d’oie 464
Rillettes de saumon 320
Boissons
Bière cannette = 33 cl 178
Bière «33» Export bouteille = 25 cl 97
Bière sans alcool cannette = 33 cl 9
Calvados verre à liqueur = 4 cl 100
Champagne brut flûte 70-85
Champagne doux flûte 120
Coca-cola verre = 250 ml 100
Cognac verre = 4 cl 192
Eau-de-vie verre à liqueur = 4 cl 94-112
Martini verre = 8 cl 128
Mousseux coupe = 10 cl 70
Muscat verre = 15 cl 240
Oasis orange verre = 15 cl 68
Orangina verre = 15 cl 71
Orangina light verre = 15 cl 11
Pastis dose = 4 cl 130
Pepsi pour 100 ml 42
Perrier 0
Porto verre = 7 cl 80
Punch verre = 8 cl 112-160
Rhum verre = 4 cl 154
Ricard dose = 4 cl 130
Sirop a l’eau 10 g pour 1 verre 33
Sprite 1 verre = 15 cl 54
Spiritueux verre = 4 cl 112
Suze verre = 8 cl 84
Thé glacé pour 100 ml 30
Vermouth verre = 7 cl 77
Vin blanc 10 ° verre = 15 cl 108
Vin rouge 12 ° verre = 15 cl 105
Vin cuit verre = 7 cl 160
Vodka verre à liqueur = 4 cl 100
Whisky verre = 8 cl 384
Desserts et sucreries (pour 100 grammes)
Barre céréales et chocolat Taillefine 79
Barre Kit Kat 518
Barre Mars 423
Barre Muesli 531
Barre Snickers 467
Barre Twix 499
Bonbons M&M’S 526
Boudoir 388
Confits abricots 338
Confits ananas 316
Cookies 464
Crème Chantilly 288
Crème glacée pistache 451
Crème glacée chocolat 235
Crème glacée fraises 192
Crème glacée vanille 165
Crêpe nature 227
Croissant beurre 406
Éclair au chocolat 262
Ferrero Rocher 560
Gâteau au chocolat 360
Gaufre nature 291
Miel 304
Nutella 530
Pain au chocolat 410
Pain d’épices 356
Petit Écolier 495
Pop-corn 382
Réglisse 377
Sorbet 90
Coquillages et crustacés (pour 100 g)
Belons 80
Bigorneaux (décortiqués) 100
Bouquet de crevettes 98
Clams 80
Clovisses 50
Coques 47
Coquille saint-jacques 74
Couteaux 55
Crabe (conserve) 103
Crabe frais 85
Crevettes (dizaine) 49
Crevettes grises 98
Écrevisses 71
Gambas 98
Homard 80
Huîtres 70
Huîtres (douzaine) 110
Langouste 90
Langoustine 90
Mollusques 70
Moules 70
Oursins 95
Palourdes 50
Pétoncles 70
Poulpe 61
Praires 47
Scampi 90
Seiche 85
Tourteau 85
Poissons (pour 100 grammes)
Aiglefin 71
Anchois 160
Anguille 250
Anguille fumée 305
Araignée de mer 95
Bar 90
Barbue 117
Baudroie ou lotte 79
Brème 100
Brochet 78
Cabillaud ou morue 79
Calmar 89
Carpe d’élevage 90
Carpe sauvage 145
Carrelet 65
Caviar 275
Colin ou merlu 92
Congre 110
Daurade 77
Églefin 71
Encornet 89
Éperlan 78
Espadon 116
Esturgeon 125
Flétan 117
Gardon 112
Goujon 62
Grondin 95
Haddock 103
Hareng 200
Hareng frais 149
Hareng fumé 200
Lamproie 177
Lançon ou équille 79
Lieu 90
Limande 78
Lotte ou baudroie 79
Maquereau (conserve) 205
Maquereau frais 128
Merlan 90
Merlu ou colin 92
Mérou 225
Morue 79
Morue salée 163
Morue séchée 322
Mulet 151
Murène 176
Œufs de lump 80
Œufs de poissons 225
Omble ou ombre 123
Ormeaux 92
Pagre 77
Perche 112
Pieuvre 61
Plie 65
Poissons a l’huile 325
Poissons demi-gras 120
Poissons fumés 265
Poissons gras 180
Poissons maigres 75
Poissons panés 175
Poissons séchés 320
Raie 89
Rascasse 98
Requin 106
Rollmops 224
Rouget-barbet 148
Rouget-grondin 95
Roussette 106
Saint-Jacques 74
Saint-Pierre 74
Sandre 112
Sardines à l’huile 125
Sardines fraîches 77
Saumon (conserve) 170
Saumon frais 200
Saumon fumé 265
Saumonette 106
Silure 250
Sole 78
Soupe de poissons (1 louche) 90
Sprats 160
Tanche 75
Thon a l’huile 280
Thon au naturel 225
Thon frais 225
Truite 103
Truite saumonée 151
Turbot 118
Turbotin 118
Viandes (pour 100 grammes)
Abats 120
Abats en sauce 290
Agneau 280
Agneau (cervelle) 112
Agneau (côtelettes) 330
Agneau (épaule) 289
Agneau (foie) 132
Agneau (gigot) 250
Agneau (langue) 193
Agneau (rognon) 87
Agneau (selle) 234
Aiguillette de bœuf 200
Aloyau de bœuf 266
Aloyau de veau 175
Andouille 300
Andouillette 320
Bacon 385
Bavette (bœuf) 200
Bifteck de bœuf 200
Bifteck de cheval 110
Bœuf 250
Bœuf (aiguillette) 200
Bœuf (aloyau) 266
Bœuf (araignée) 200
Bœuf (bavette) 200
Bœuf (cervelle) 130
Bœuf (cœur) 126
Bœuf (corned-beef) 275
Bœuf (côte) 260
Bœuf (culotte) 289
Bœuf (échine) 257
Bœuf (entrecôte) 200
Bœuf (épaule) 216
Bœuf (faux-filet) 156
Bœuf (filet) 180
Bœuf (foie) 116
Bœuf (gîte) 300
Bœuf (hampe) 200
Bœuf (langue) 200
Bœuf (macreuse) 242
Bœuf (noix) 184
Bœuf (onglet) 200
Bœuf (paleron) 216
Bœuf (palette) 242
Bœuf (plates côtes) 250
Bœuf (rognon) 125
Bœuf (rond de gîte) 225
Bœuf (rosbif) 160
Bœuf (rumsteck) 200
Bœuf (tendron) 300
Bœuf (tournedos) 200
Bœuf (tripes) 94
Caille 115
Carré de porc 330
Carré de veau 171
Cerf 116
Cervelas 320
Cervelle 125
Chair à saucisse 422
Charcuterie 450
Cheval 110
Chevreau 160
Chevreuil 120
Cœur 122
Corned-beef 275
Côte de bœuf 260
Côtelettes d’agneau 330
Côtes de mouton 300
Côtes de porc 330
Côtes de veau 168
Culotte de bœuf 289
Culotte de veau 171
Dinde 125
Échine de bœuf 257
Échine de porc 302
Escalope de veau 170
Faux-filet (bœuf) 360
Foie 133
Foie gras 450
Fromage de tête 342
Grenouille (cuisses) 72
Hamburger 560
Hot-dog (unité) 400
Jambon cru 330
Jambon cuit 290
Jambon de Paris 290
Jambon fumé 380
Jambonneau 290
Jarret de veau 183
Langue 200
Lapin de garenne 133
Lapin domestique 160
Lard fumé 670
Lard 575
Lièvre 100
Macreuse (bœuf) 242
Marcassin 104
Merguez 520
Moelle 605
Mortadelle 305
Mousse de foie 410
Mouton 265
Mouton (cervelle) 120
Mouton (cœur) 157
Mouton (côtes) 300
Mouton (épaule) 289
Mouton (filet) 225
Mouton (foie) 132
Mouton (gigot) 250
Mouton (langue) 264
Mouton (rognon) 105
Mouton (selle) 250
Museau de porc 342
Noix de bœuf 184
Noix de porc 289
Noix de veau 160
Pâté de campagne 455
Pâté de foie 465
Pâté de tête 342
Petit salé 330
Pied de veau 342
Poitrine de porc 300
Porc 300
Porc (carré) 330
Porc (cervelle) 129
Porc (cœur) 115
Porc (côtes) 330
Porc (échine) 302
Porc (filet) 290
Porc (foie) 135
Porc (jambon fumé) 385
Porc (jambon) 300
Porc (langue) 207
Porc (lard fumé) 670
Porc (lard) 575
Porc (noix) 289
Porc (palette) 300
Porc (pied) 342
Porc (poitrine) 300
Porc (rognon) 102
Porc (rôti) 300
Porc (travers) 305
Quasi de veau 171
Rillettes 250
Ris de veau 125
Rognons 120
Rond de gîte 225
Rosbif 160
Rôti de porc 300
Rôti de veau 168
Rumsteck (bœuf) 200
Salami 410
Sanglier 104
Saucisses 330
Saucisson 440
Steak de bœuf 200
Steak de cheval 110
Tartare (steak) 200
Tendron de bœuf 300
Tête de veau 210
Tournedos (bœuf) 200
Travers de porc 305
Tripes 94
Veau 170
Veau (aloyau) 175
Veau (araignée) 171
Veau (carré) 171
Veau (cervelle) 120
Veau (cœur) 127
Veau (côtes) 168
Veau (épaule) 168
Veau (foie) 137
Veau (hampe) 200
Veau (langue) 123
Veau (longe) 171
Veau (noix) 160
Veau (onglet) 171
Veau (pied) 342
Veau (quasi) 171
Veau (ris) 116
Veau (rognon) 123
Veau (rôti) 168
Veau (tête) 210
Veau (jarret) 183
Volailles (pour 100 g)
Bécasse 115
Canard 250
Canard sauvage 126
Dinde 260
Dindonneau 260
Faisan 106
Grive 120
Oie 350
Perdreau 115
Perdrix 115
Pigeon 108
Pintade 108
Poule 300
Poulet 150
Légumes (pour 100 grammes)
Artichaut 40
Asperge 26
Aubergine 29
Avocat 200
Avocat (1 petit) 425
Bette ou blette 33
Betterave rouge 40
Bouillon de légumes (1 louche) 30
Brocoli 34
Carde ou cardon 33
Carotte 38
Carotte (jus) 24
Céleri (feuille) 20
Céleri-rave 44
Cèpes 28
Champignons 28
Chanterelles 28
Chicorée frisée 20
Chou 28
Chou brocoli 34
Chou chinois 12
Chou de Bruxelles 54
Chou-fleur 30
Chou-navet 34
Chou-rave 40
Chou rouge 36
Choucroute 27
Citron 40
Citron (jus) 32
Citrouille 30
Cœur de palmier 56
Concombre 13
Condiments 0
Cornichon 13
Courge 30
Courgette 30
Crème de légumes (1 louche) 200
Cresson 20
Cresson (soupe) (1 louche) 120
Échalote 75
Endive 20
Épinard 25
Fenouil 20
Fève fraîche 117
Fève sèche 345
Flageolet 120
Gingembre 61
Girolle 28
Haricot de Lima 330
Haricot mange-tout 40
Haricot mungo 344€
Haricot sec (cru) 330
Haricot sec (cuit) 120
Haricot vert 40
Laitue 18
Légumes secs 330
Légumes verts 47
Lentille 338
Lentille (soupe) (1 louche) 360
Macédoine de légumes 72
Mâche 36
Maïs (conserve) 140
Maïs (grain) 356
Manioc (racine) 140
Morille 28
Navet 35
Oignon 46
Oignon (soupe) (1 louche) 90
Palmier (cœur) 56
Panais 74
Patate douce 110
Petit pois 0
Pissenlit 48
Poireau 42
Pois 70
Pois cassés 356
Pois cassés (soupe) (1 louche) 380
Pois chiche 360
Pois sec 330
Poivron 22
Pomme de terre 90
Pomme de terre (chips) 570
Pomme de terre (flocons) 357
Pomme de terre (frites) 420
Pomme de terre (purée) 95
Potiron 30
Pourpier (feuille) 15
Pousses de bambou 35
Radis 20
Romaine 18
Rutabaga 34
Salade verte 18
Salsifis 77
Scarole 25
Tétragone 25
Tomate 20
Tomate (concentré) 90
Tomate (jus) 16
Tomate (sauce) 120
Topinambour 78
Truffe fraîche € 92
Fruits (pour 100 g)
Abricot frais 45
Abricot jus 60
Abricot sec 272
Airelle 25
Amande (unité) 10
Amande 634
Ananas (conserve) 96
Ananas frais 51
Ananas jus 54
Banane 90
Banane plantain 126
Banane sèche 290
Brugnon 64
Cassis 60
Cerise 77
Châtaigne 211
Clémentine 40
Coco (lait) 20
Coco (noix fraîche) 371
Coco (noix sèche) 594
Coing 32
Compotes 100
Dattes 306
Dattes « Deglet Nour » 311
Figue fraîche 80
Figue sèche 270
Fraise 36
Framboise 40
Framboise (jus) 44
Fruit de la passion 100
Fruits (compote) 100
Fruits (jus 100 %) 48
Fruits (nectar) 70
Fruits au sirop 100
Fruits confits 380
Fruits secs 300
Gelée de fruits 280
Goyave 60
Grenade 64
Groseille 30
Igname 100
Jujube 135
Jus de fruit 100 % 48
Kaki 63
Kiwi 53
Limette 51
Litchi 68
Macédoine de fruits 100
Mandarine 40
Mangue 62
Marron 211
Marron (crème) 298
Marrons (purée) 211
Marron glacé 305
Melon 31
Mirabelle 58
Mousseron 28
Mûre 57
Myrtille 16
Nectar de fruits 70
Nèfle 97
Noisette (unité) 10
Noisette 656
Noix 660
Noix (unité) 20
Noix de cajou 612
Noix de coco 371
Orange 40
Orange jus 42
Pamplemousse 40
Pamplemousse jus 42
Papaye 44€
Pastèque 30
Pêche 47
Pêche (jus) 52
Pêche au sirop 70
Poire 61
Poire (jus) 60
Pomme 52
Pomme (jus) 47
Prune 56
Prune (jus) 68
Pruneau 290
Quetsche 56
Raisin 81
Raisin jus 76
Raisin sec 324
Rhubarbe 16
Produits laitiers (pour 100 g)
Babybel 335
Beaufort 396
Beurre 760
Beurre (1 noix) 70
Beurre allégé 410
Beurre salé 760
Bleus 410
Bonbel 353
Boursault 354
Boursin 414
Brie 263
Camembert 312
Cantal 386
Carré de l’Est 362
Chavignol 330
Cheddar 382
Chèvre 330
Comté 396
Coulommiers 278
Crème de gruyère 280
Crème fraîche 300
Crème fraîche (1 c. à s.) 60
Crottin (fromage) 80
Demi-sel 174
Édam 353
Emmenthal 415
Fromage blanc à 0 % aux fruits 80
Fromage blanc à 0 % 44
Fromage blanc à 20 % 80
Fromage blanc à 40 % 116
Gorgonzola 405
Gouda 353
Gruyère 392
Hollande 353
Kéfir 44
Lait demi-écrémé 49
Lait concentré 130
Lait concentré sucré 330
Lait écrémé 34
Lait écrémé (poudre) 375
Lait entier 65
Lait entier (poudre) 482
Margarine (1 noix) 75
Margarine 755
Maroilles 420
Mimolette 344
Morbier 300
Mozzarelle 332
Munster 320
Parmesan 393
Pavé d Auge 300
Petit-suisse (40 %) 146
Petit-suisse (60 %) 236
Pont-l’évêque 300
Port-salut 362
Pyrénées 365
Reblochon 354
Roquefort 405
Rouy 362
Saint-Florentin 312
Saint-Marcellin 228
Saint-Nectaire 354
Saint-Paulin 365
Tartare (portion 20 g) 69
Tomme 354
Yaourt à 0 % (unité) 44
Yaourt à 0 % sucré 80
Yaourt aromatisé 120
Yaourt au chocolat 140
Yaourt aux fruits 100
Yaourt nature (unité) 55
Matières grasses (pour 100 g)
Arachide (huile) 900
Beurre 760
Beurre (1 noix) 70
Beurre allégé 410
Beurre salé 760
Colza (huile) 900
Graisse d’oie (1 c. à s.) 180
Huile (1 c. à s.) 100
Huile de paraffine 0
Huiles 900
Margarine 755
Margarine (1 noisette) 75
Olive (huile) 900
Saindoux 850
Soja (huile) 900
Tournesol (huile) 900
Végétaline 900
Féculents & Boulangerie (pour 100 grammes)
Pâtes cuites 90
Pâtes fraîches cuites 84
Riz blanc cuit 90
Riz basmati cuit 90
Riz complet cuit 98
Apple pie 300
Baguette (unité) 510
Biscotte (unité) 39
Biscottes 390
Biscottes au gluten 406
Biscottes sans sel 390
Biscuits 400
Biscuits pomme Regain 470
Boudoirs 388
Bretzel (unité) 80
Brioche 386
Chapelure 382
Chausson (unité) 300
Clafoutis (1 part) 270
Congolais (unité) 130
Crakers 360
Craquelin (unité) 100
Crêpe nature (unité) 40
Crêpe orientale 345
Croissant (unité) 180
Croquant (unité) 218
Ficelle (unité) 382
Fondant 380
Friand (unité) 370
Gâteau 465
Gâteau salé 510
Gâteau sec 420
Gaufre 400
Gaufrette 368
Gaufrette fourrée 523
Gressin 350
Macaron (unité) 120
Macaron 452
Madeleine (unité) 95
Madeleine 490
Massepain 550
Mille-feuilles (unité) 320
Muffin (unité) 150
Pain au chocolat (unité) 280
Pain au lait (unité) 120
Pain au raisin (unité) 270
Pain azyme 255
Pain bis 255
Pain blanc 255
Pain brioché 267
Pain complet 230
Pain d’épices 350
Pain de mie 284
Pain de seigle 241
Pain de son 257
Pain grillé 416
Pain viennois 258
Petit Beurre (unité) 35
Petit Beurre 420€
Pudding (1 part) 360
Quatre-quarts 400
Quiche (unité) 340
Sablé 460
Sandwich (gruyère) 480
Sandwich (jambon) 430
Sandwich (rillettes) 580
Sandwich (saucisson) 530
Sandwich (thon) 450
Sandwich (viande) 450
Tarte (1 part) 360
Triscotte 390
INDEX DES RECETTES
Réveil onctueux
Tomates couronnées
Guacamole léger
Salade multivitaminée
Risotto aux herbes
Pas le temps de déjeuner le matin ? Un smoothie banane/graines de
chia ça vous tente ?
Kéfir de fruits
Millet saveur d’agrumes express
Pudding de chia
Green smoothie
Œufs spinach
Gratin de quinoa
Poire pochée à la vanille
Tagliatelles de courgettes et de carottes
Riz au lait d’amandes
Poulet au curry, haricots verts
Gâteau sport maison
Bain de pieds au gros sel
Gommage maison
Soin hydratant
Vaseline maison
Soupe chaude d’ortie
Pesto ail des ours
Pour vos pique-niques printaniers : le cake aux olives
Flan aux figues
Clafoutis
Jus de légumes lactofermentés
Lotion solaire protection 30
Soupe de butternut au lait de coco
Riz complet aux pois chiche et carottes
Écrasé de millet au chou-fleur
Soupe de pois cassés au céleri
Décoction d’orties
Recette du tartare d’algues
BIBLIOGRAPHIE