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Une fois votre présentation de l’œuvre terminée, l’examinateur va rebondir sur vos
propos en vous demandant d’approfondir certains aspects, de nuancer ou d’étoffer ton
point de vue
Biographie :
Résumé :
Le roman dure 24 heures. Simon Limbres est mort (mort encéphalique) et les parents sont devant
un choix difficile = le don d’organes (Ses reins, son foie et son cœur vont donc être prélevés et
donnés à des patients en attente de greffe).
Thèmes :
Réflexion sur la mort, la question du choix, l’éthique, le deuil des parents et la souffrance, le don
d’organes.
Violence physique et psychologique/ souffrance.
L’introspection.
Les relations entre les différents protagonistes.
Dimension philosophique, narration à la fois réaliste et poétique.
- La deuxième femme du roman s’appelle Giulia (Sicile). Elle travaille dans l’atelier de son père,
qui récupère des cheveux dans toute la région pour les traiter et en faire des perruques et des
extensions. Cette tradition ancestrale est subitement compromise lorsque le père de Giulia est
victime d’un grave accident.
- Sarah, est avocate au Canada. Elle évolue dans un monde de requins où des collaborateurs
guettent le moindre faux pas pour prendre sa place. De ce fait, Sarah s’interdit de montrer tout
signe de faiblesse. Un jour, elle apprend qu’elle a le cancer.
Ces trois femmes sont confrontées à un événement fondateur, de ceux qui bouleversent une
vie.
= le destin des trois femmes est relié telle une tresse : les cheveux de Smita parviennent à Giulia
puis à Sarah.
Thèmes :
Ouvrir les yeux sur la condition féminine, le combat des femmes qui veulent être libres et
indépendantes.
Difficultés des défis à relever.
Trois continents, trois pays et un lien commun, tel un fil conducteur = les cheveux. D’une culture
à l’autre, d’un monde à l’autre, leurs destins convergent. Malgré leurs différences, leur résilience,
la beauté pudique de leurs décisions, la complexité des obstacles auxquels elles font face les unit.
Narration atypique : alternance des trois histoires (chapitres courts) qui finissent par se croiser
telle une tresse (sans jamais se rencontrer).
La chevelure est le fil conducteur de toute l’œuvre. Elle est tantôt offrande, tantôt objet
commercial, tantôt signe de maladie. Le roman porte bien son nom puisque la polysémie de ce
mot est utilisée aussi dans la construction de l’œuvre.
Charlotte Salomon naît à Berlin dans une famille juive aisée ; le père est un médecin brillant
totalement absorbé par son travail, ses recherches et son enseignement. Son épouse, Franziska,
se suicide alors que Charlotte n’a que 9 ans, suicide qu’on lui cache.
Histoire de Charlotte, de ses relations avec ses parents et en particulier avec sa belle-mère
Paula, cantatrice.
Séparation de Charlotte et de ses parents qui se réfugie en France et enfin arrestation.
+ histoire de son art.
Elle est déportée.
Thèmes :
L’émergence d’un projet d’écriture (celui de l’auteur).
L’histoire du roman s’inscrit dans l’Histoire du XXème siècle.
L’antisémitisme.
Roman familial = relations familiales (la loi du silence, les tabous).
Figures féminines importantes.
Relations amoureuses.
Réflexion sur le projet artistique de Charlotte.
Résumé : C'est une histoire d'orphelin et d'amour. Celle d'un vieil homme qui joue divinement
du Beethoven sur les pianos publics. Il se fait appeler Joe, pour Joseph. On le croise un jour
dans une gare, un autre dans un aéroport. Il gâche son talent de concertiste au milieu des
voyageurs indifférents. Il attend.
Mais qui, et pourquoi ?
Alors qu'il a seize ans, ses parents et sa soeur disparaissent dans un accident d'avion. Il est
envoyé dans un pensionnat religieux des Pyrénées, Les Confins. Tout est dans le nom. Après Les
Confins, il n'y a plus rien. Ici, on recueille les abandonnés, les demeurés.
Les journées sont faites de routine, de corvées, de maltraitances. Jusqu'à la rencontre avec
Rose, une jeune fille de son âge. La vie n'est alors que rêves de fugues.
Jean-Baptiste Andrea nous parle de cet enfant intérieur que nous portons tous en nous.
Ses héros ont l'âge des douleurs et des révoltes. Avec Des diables et des saints, il achève sa
trilogie autour de l'enfance.
Thèmes : La solitude, la maltraitance, Le rêve, l’enfance, la religion, l’hypocrisie, la révolte,
l’enfance, la fugue, parcours initiatique d’un orphelin virtuose, pensionnaire dans les années
70…
Biographie : Olivier Bourdeaut a connu le succès dès son premier roman, En attendant
Bojangles (Finitude, 2016), récit consensuel devenu un best-seller. Une veine creusée, avec
moins de fortune cependant, dans Pactum salis (Finitude, 2018). Pour Florida, son troisième
roman, il troque avec une aisance étonnante les bons sentiments contre le trash, version US.
Résumé :
La narration est prise en charge par le petit garçon dans une partie du roman,
principalement au début. Il vit au jour le jour, sans recul sur les événements et sans la
maturité suffisante pour bien comprendre tout ce qui se passe autour de lui .
Il évolue dans un univers où l’école n’est plus la priorité, où ses parents ne s’encombrent pas
des contraintes de la vie, à l’image du courrier qu’ils n’ouvrent jamais. Ils préfèrent danser,
raconter des histoires, des mensonges et s’amuser.
Sa mère est une femme singulière, qui vit dans son monde et les embarque avec elle. Les
trois personnages, et Mademoiselle Superfétatoire, vivent une vie de bonheur, de fêtes avec des
invités le soir, de fous rires mais aussi de périodes plus difficiles pendant lesquelles la mère
sombre dans sa propre folie sans crier gare.
Bien que la petite famille profite de chaque jour qui leur est offert, la réalité finit malgré tout
par les rattraper et leur bonheur est sérieusement menacé quand la folie de la mère se met à
dégénérer.
Aucun nom n’est donné par le père à sa maladie, ce sont les médecins qui s’en chargent en
prononçant les mots “Hystérie, bipolarité, schizophrénie”, lesquels tranchent très nettement
avec la douceur et l’onirisme du récit qui ignore sciemment la dureté de la vie.
La mère est confiée à un hôpital psychiatrique. Le père et le fils tentent de trouver un refuge
dans un château en Espagne où l’insouciance perdure. Mais finalement, le fils perd ses deux
parents successivement .
Note que l’auteur construit une mise en abîme dans les derniers moments du récit, quand le
fils trouve le carnet de son père dans lequel celui-ci raconte la vie de famille qu’ils ont vécue. Ce
carnet devient un livre, que le fils décide de faire publier sous le titre de En attendant
Bojangles . Il raconte ensuite que tout le monde autour de lui dans la rue, les transports et
ailleurs, lit les aventures du quotidien de sa famille, tout comme ce fut le cas du lecteur qui
s’apprête à terminer le roman.
Personnages
Le fils : Ce jeune garçon est l’un des deux narrateurs avec le père. Il est le fruit de l’amour
inconditionnel de ses parents et fait l’objet de leur affection la plus profonde. Ses parents l’ont
descolarisé et il vit avec eux au quotidien, dans leur douce folie qu’il confie aux lecteurs à
travers son regard d’enfant.
Le père, Georges : Il est fou amoureux de sa femme et profondément attaché à son fils.
La mère : Elle est un personnage original, libre d’esprit. Mais elle est aussi caractérisée par une
folie qui imprègne et colore tout le roman. Son passé n’est pas raconté, elle reste mystérieuse
et incomprise.
Mademoiselle Superfétatoire : C’est le quatrième membre de la famille, une grue demoiselle
de Numidie. Son nom tient au fait qu’elle est complètement inutile, si ce n’est pour la déco.
Thèmes: Amour- célébration de l’amour- fête, Folie, Famille, Danse, Mensonge, Maladie
mentale, Relation parents et enfant
«C’est depuis cette seconde que je t’ai aimé. Je sais que les femmes t’ont souvent dit ce mot, à
toi leur enfant gâté. Mais crois-moi, personne ne t’a aimé aussi fort – comme une esclave,
comme un chien –, avec autant de dévouement que cet être que j’étais alors et que pour toi je
suis restée. Rien sur la terre ne ressemble à l’amour inaperçu d’une enfant retirée dans
l’ombre ; cet amour est si désintéressé, si humble, si soumis, si attentif et si passionné que
jamais il ne pourra être égalé par l’amour, fait de désir, et, malgré tout, exigeant, d’une femme
épanouie.»
Un amour total, passionnel, désintéressé, tapi dans l’ombre, n’attendant rien en retour que de
pouvoir le confesser. Une blessure vive, la perte d’un enfant, symbole de cet amour que le
temps n’a su effacer ni entamer. L’être aimé objet d’une admiration infinie mais lucide. Une
déclaration fanatique, fiévreuse, pleine de tendresse et de folie. La voix d’une femme qui se
meurt doucement, sans s’apitoyer sur elle-même, tout entière tournée vers celui qu’elle admire
plus que tout. La voix d’une femme qui s’est donnée tout entière à un homme, qui jamais ne l’a
reconnue.
Avec Lettre d’une inconnue, Stefan Zweig pousse plus loin encore l’analyse du sentiment
amoureux et de ses ravages, en nous offrant un cri déchirant d’une profonde humanité. Ici nulle
confusion des sentiments : la passion est absolue.