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CORRECTION C4

VIROLOGIE
Pr Laurence MORAND-JOUBERT
14 Décembre 2022
laurence.morand-joubert@aphp.fr
Enoncé DP1: Un homme de 19 ans, sans aucun symptôme, vient en consultation
dans un centre de dépistage, suite à des rapports sexuels non protégés avec des
multiples partenaires.
Première question (QRU): niveau A
Quelle est l’infection virale à rechercher en priorité ?

A. Infection par le virus de l’hépatite B


B. Infection par le cytomégalovirus
C. Infection par le virus de l’immunodéficience humaine
D. Infection par le virus de la variole du singe
E. Infection par le virus de l’hépatite A
Deuxième question (QRM) : niveau A
Les derniers rapports à risque datent de 15 jours. Quels sont les 2 tests à prescrire?
(2 bonnes réponses possibles) :

A- Charge virale du VIH-1 dans le plasma


B- Test de dépistage VIH-1/2
C- Taux des lymphocytes CD4
D- Test de confirmation VIH-1
E- Génotypage de résistance du VIH-1
■ Détection de l’ARN viral par PCR (ou charge virale VIH-1)

Elle doit être réalisée en urgence pour établir le diagnostic et permettre immédiatement
la mise sous traitement antirétroviral. L’ARN viral est détectable dès 7 à 10 jours après
le contage.
Troisième question (QRM): niveau A
Dans le cas d’une primoinfection à VIH-1, (3 bonnes réponses possibles), quels sont
les 3 signes cliniques les plus fréquents ?

A- encéphalite
B- pneumopathie
C- éruption cutanée
D- fièvre
E- syndrome pseudo-grippal
Seulement 50% des primoinfections sont asymptomatiques (Robb et al. NEJM. 2016)
Quatrième question (QRU) : niveau B
Quel est le test qui se positive en premier lors d’une infection par le VIH-1 ?
A. la charge virale VIH-1
B. le test de dépistage combiné (ELISA de 4ème génération)
C. le test rapide d’orientation diagnostique
D. le Western blot VIH-1
E. l’antigène p24
Cinquième question (QRM) : niveau B
Les résultats du bilan montrent un test de dépistage combiné (ELISA de 4ème génération) positif
et un western blot VIH-1 indéterminé avec deux réactivités (p24 et gp160). Quelle(s)
conclusion(s), donnez-vous au patient ? (1 à 5 bonnes réponses possibles) :

A- le patient a une infection par le VIH-1 au stade SIDA


B- le patient a une infection par le VIH-2 car le western blot VIH-1 est
indéterminé
C- le patient n’a pas d’infection par le VIH car il est asymptomatique
D-le patient est très probablement infecté de façon récente
E- le patient doit recevoir un traitement antirétroviral le plus rapidement
possible
Sixième question (QRM) :niveau A
Les objectifs du traitement antirétroviral dans ce cas présenté sont? (1 à 5
bonnes réponses possibles) :

A- de guérir le patient en éliminant complètement le VIH


B- de protéger des autres infections sexuellement transmissibles
C- de diminuer le réservoir viral
D- de diminuer le risque de transmission du VIH
E- d’éviter une prophylaxie primaire des infections opportunistes
Objectifs du traitement universel
• Empêcher la progression vers le sida et le décès en maintenant ou en restaurant un nombre de
CD4 > 500/mm3
• Le traitement ARV doit rendre la CV plasmatique indétectable (< 50 copies/mL), ce qui
• Maximalise la restauration immunitaire
• Minimalise le risque de sélection de virus résistants
• Et réduit la morbidité associée au VIH
• 4 objectifs au traitement ARV
• Efficacité immunovirologique
• Meilleure tolérance possible, clinique et biologique, à court, moyen et long terme
• Amélioration ou préservation de la qualité de vie
• Diminution du risque de transmission du VIH

Prise en charge médicale des PVVIH. Recommandations du groupe d’experts. Rapport Mai 2017
Septième question (QRM) :niveau A
■ Quelle(s) explication(s) donnez-vous sur le traitement antirétroviral ? (1 à 5
bonnes réponses possibles) :
A- le traitement antirétroviral repose sur une trithérapie
B- la durée du traitement antirétroviral est d’un an
C- le traitement antirétroviral comprend 3 antirétroviraux de classe différente
D- le traitement antirétroviral tient compte du taux de lymphocytes CD4+
E- le traitement antirétroviral est retardé en cas de charge virale inférieure à 10 000
cp/ml
Bénéfice du traitement universel
■ Il est recommandé d’instaurer un traitement ARV chez toute PVVIH,
le plus tôt possible, quel que soit son nombre de CD4
– Pour éviter l’épuisement du système immunitaire et les
conséquences liées à l’activation immuno-inflammatoire
(immunodépression, sénescence accéléré, effets de l’inflammation
chronique sur l’oncogénèse, le SNC, le système cardiovasculaire…)

■ Un traitement ARV efficace permet de prévenir la transmission du


VIH d’une PVVIH à son partenaire sexuel
– Cette information doit être portée à la connaissance des patients
– Un traitement ARV peut être entrepris dans le but de prévenir la
transmission sexuelle du VIH : AI pour la transmission au sein d’un
couple hétérosexuel, BIII pour autres situations

Sans éradication possible, le traitement de l’infection repose sur une trithérapie d’antirétroviraux (2 INTI avec
un 3ème agent (II, IP, INNTI), instaurée précocement quel que soit le stade, le taux de CD4 et le niveau de la
charge virale en raison des bénéfices sur la morbi-mortalité et sur le risque de transmission du VIH.
Huitième question (QRM) : niveau A
Quelles sont les autres infections virales à dépister chez ce patient ? (1 à 5 bonnes réponses
possibles) :
A- l’infection par le virus de l’hépatite E
B- l’infection par le cytomégalovirus
C- l’infection par le virus de l’hépatite C
D- l’infection par le virus de l’hépatite B
E- l’infection par le virus d’Epstein-Barr
Enoncé DP2: Mme D, 31 ans, est enceinte de 12 semaines d’aménorrhée. Elle vous est
adressée par son médecin traitant dans un contexte de syndrome mononucléosique,
de syndrome grippal et de cytolyse hépatique (ALAT élevées à 4 fois la normale).

1/ Quel(s) virus peut (peuvent) être responsable(s) d’un syndrome mononucléosique


(1 à 5 bonnes réponses possibles) :
(QRM)? Rang A

A – virus de l’immunodéficience humaine (VIH)

B – virus de la grippe

C – virus de la rubéole

D – cytomégalovirus (CMV)

E – virus Epstein-Barr (EBV)


Syndrome mononucléosique

■ Définition
– augmentation du nombre des éléments mononuclées, monocytes et
lymphocytes, qui forment alors plus de 50% des globules blancs
– Présence de lymphocytes anormaux, de grande taille et hyperbasophiles, qui
représentent au moins 10% des leucocytes
Des sérologies VIH, CMV, EBV et rubéole sont réalisées chez Mme D., dont voici les résultats :

VIH : sérologie négative

CMV : IgG négatives, IgM positives

EBV : IgG anti-VCA négatives, IgM anti-VCA positives, IgG anti-EBNA négatives

Virus de la rubéole : IgG positives (256 UI/mL), IgM négatives

2/ Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) corresponde(nt) à l’interprétation de ces sérologies (1 à 5
bonnes réponses possibles) : rang A
A – Mme D est séropositive pour le VIH

B – La sérologie EBV est compatible avec une primo-infection récente par l’EBV

C – Les IgG anti-EBNA sont un marqueur d’infection récente par l’EBV

D – La sérologie CMV est compatible avec une primo-infection récente par le CMV

E – vous avez besoin d’examens virologiques complémentaires pour interpréter les sérologies CMV et EBV
IgM
VCA IgG VCA

IgG EBNA

MNI

phase aiguë latence

IgM VCA IgG VCA IgG EBNA


Sujet non infecté - - -
Primo-infection + + -
Infection ancienne - + +
Dix jours plus tard, les mêmes sérologies sont réalisées chez la patiente. Les résultats sont les suivants :

VIH : sérologie négative

CMV : IgG positives, IgM positives, faible avidité des IgG

EBV : IgG anti-VCA négatives, IgM anti-VCA positives, IgG anti-EBNA négatives

Virus de la rubéole : IgG positives (256 UI/mL), IgM négatives

3/ Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) corresponde(nt) à l’interprétation de ces sérologies (1 à 5
bonnes réponses possibles) : rang A
A – L’évolution du profil sérologique CMV est en faveur d’une primo-infection récente par le CMV

B – L’évolution du profil sérologique VIH est évocatrice d’une primo-infection par le VIH

C – L’évolution du profil sérologique EBV est en faveur d’une primo-infection récente par l’EBV

D – Vous suspectez une réaction croisée non spécifique entre les IgM anti-CMV et les IgM anti-VCA

E – Le diagnostic infectieux évoqué ne nécessite pas de suivi anténatal particulier


Sérologie CMV

Sérologie d'intérêt limité, sauf dans le cas d’une suspicion de primo-infection récente, notamment
dans un contexte de grossesse.

La détection d'IgM spécifiques est un argument en faveur d'une infection active. Elle sera
constamment positive en cas de primo-infection mais elle peut être présente en cas de
réactivation. C’est alors la mesure de l’avidité des IgG spécifiques qui permet de diagnostiquer
l’infection récente lorsque l’avidité est basse.

Le dépistage systématique sérologique des femmes enceintes et des nouveau-nés n’est pas
recommandé (HCSP 2018) mais il doit être réalisé en cas de symptômes maternels évoquant une
primo-infection ou en cas de signes fœtaux ou néonataux (surdité, petit poids de naissance,
microcéphalie …) évocateurs d’une infection congénitale par le CMV.
La primo-infection par le CMV est datée au 1er trimestre de la grossesse de Mme D.
4/ Parmi les propositions suivantes concernant l’infection maternelle et congénitale par le
CMV, laquelle (lesquelles) est(sont) vraie(s) (1 à 5 bonnes réponses possibles) : rang A
A – En France, il est recommandé de réaliser des sérologies CMV mensuelles en cours de
grossesse
B – La primo-infection au cours du 1er trimestre de la grossesse est la plus à risque de
séquelles fœtales
C – Le prélèvement de liquide amniotique est le prélèvement de choix pour effectuer un
diagnostic anténatal de l’infection congénitale
D – Le prélèvement des urines du nouveau-né est le prélèvement de choix pour effectuer
un diagnostic néonatal de l’infection congénitale
E – Il existe un vaccin pour prévenir l’infection maternelle par le CMV
Primo-infection Péri-conceptionnelle 1er trimestre 2e trimestre 3e trimestre
Transmission fœtale 21% 37% 40% 66%
Risque fœtal 29% 19% 1% 0%

■ L'infection congénitale peut être consécutive à une primo-infection maternelle (40 % de taux
de transmission), mais peut également survenir chez une femme immunisée avant la
grossesse (infection secondaire).
■ Une excrétion urinaire de CMV chez un nouveau-né (avant 14 jours de vie) signe une
infection congénitale, au même titre que la détection positive dans le liquide amniotique,
dans le cadre d’un dépistage anténatal.
■ Le dépistage salivaire chez le nouveau-né peut être réalisé, et doit être confirmé sur un
prélèvement urinaire en cas de signal positif.
Mme D. est suivie dans le service du Diagnostic Anténatal où elle bénéficie d’une
amniocentèse pour prélèvement de liquide amniotique à 21 semaines d’aménorrhée.

5/ Parmi les propositions suivantes, laquelle est vraie: rang B

A – L’examen virologique indiqué est une sérologie IgG/IgM anti-CMV dans le liquide
amniotique

B – La PCR CMV dans le liquide amniotique est une urgence vitale

C – Une PCR CMV positive dans le liquide amniotique affirme l’infection congénitale

D – L’infection fœtale par le CMV est toujours de mauvais pronostic pour l’enfant

E – En cas de PCR CMV positive, une transfusion in utero peut être proposée
La PCR CMV réalisée sur le liquide amniotique est positive. Devant l’absence d’anomalies échographiques, Mme D.
poursuit sa grossesse et donne naissance à un enfant né à terme, dont l’infection congénitale par le CMV est
confirmée. Le nouveau-né ne présente pas de symptômes.

6/ Parmi les propositions suivantes, laquelle(lesquelles) est(sont) vraie(s) (1 à 5 bonnes réponses possibles) :

Rang B

A – La confirmation de l’infection est réalisée par une PCR CMV positive sur les urines du nouveau-né

B – La PCR CMV sanguine du nouveau-né est indiquée, car son résultat peut intervenir dans la décision de
traiter ou non cette infection.

C – Le nouveau-né infecté par voie congénitale va excréter, pendant des semaines et en grande quantité, du
CMV dans sa salive et ses urines

D – Un bilan clinico-biologique néonatal sera réalisé chez le nouveau-né de Mme D.

E – Un suivi notamment auditif sur plusieurs années sera programmé pour cet enfant
Madame H., 38 ans, d’origine asiatique, enceinte, primipare, est reçue pour la première fois en consultation par une sage-femme et vous-même.

Vous récupérez le bilan biologique de suivi de grossesse à 24 semaines d’aménorrhée (SA):

(les valeurs anormales sont précédées d’un astérisque *)

Bilan virologique :
Antigène/Anticorps anti-VIH1&2 Négatif
IgG anti-rubéole Positif à 224 UI/mL
IgM anti-CMV Négatif
IgG anti-CMV Positif à 145 UI/mL
Antigène HBs *Positif à 2000 UI/mL
Anticorps anti-HBs Négatif < 5 UI/L
Anticorps IgM anti-HBc Négatif
Anticorps anti-HBc Positif
Anticorps anti-VHC Négatif

Bilan biochimique :
NA 137 mmol/L (normales 136-144)
K 3,9 mmol/L (normales 3,5-4,5)
CL 101 mmol/L (normales 95-105)
Protéines 70 g/L (normales 60-84)
Urée 3 mmol/L (normales 3-7)
Créatinine 77 µmol/L (normales 45-80)
Calcium 2,4 mmol/L (normales 2 ;20-2,55)
Phosphates 1,02 mmol/L (normales 0,8-1,45)
ALAT *312 UI/L (normales <32)
ASAT *260 UI/L (normales <32)
GammaGT 35 UI/L (normales 11-49)
Phosphatase Alcalines *250 UI/L (normales <200)

Bilan hématologique (partiel)


GB 5. 109/L (normales 4-10)
GR 5. 1012/L (normales 4-5.2)
Hb 13 g/dL (normales 12-16)
TP 95 % (normales > 70%)
Plaquettes 180 Giga/L (normales 150 à 400)
Question 1 (QRU) : Quel est le diagnostic virologique le plus probable ? Rang A

A- une infection par le virus de l’Hépatite B (VHB)


B- une infection par le virus de l’Hépatite C (VHC)
C- une infection récente par le cytomégalovirus (CMV)
D- une infection par le VIH-1
E- une absence d’infection virale
Question 2 (QRM) : Rang A
Le diagnostic d’infection par le virus de l’hépatite B (VHB) est posé. Dans le cas de Mme H.,
cette infection virale serait plutôt associée à :
(1 à 5 bonnes réponses possibles)

A- Une hépatite fulminante


B- Une absence d’hépatite
C- Une hépatite chronique (avec atteinte hépatique)
D- Une infection aiguë (< 6 mois)
E- Une infection chronique (sans atteinte hépatique)
Evolution des marqueurs sériques au cours de l’hépatite B
Ag HBe Ac anti-HBe

IgM anti-HBc Ac HBc


Ag HBs
Infection aiguë résolutive
Ac HBs

00 2 4 6 12 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28 30 100 150
ADN

Ag HBe Ac anti-HBe
Ag HBs

Ac HBc
Infection chronique
persistance de l’Ag > 6mois
IgM anti-HBc

0 4 12 semaines 24 36 52 5 10
années
ADN
Question 3 (QRM) : Rang A
Mme H. présente probablement une infection par le VHB avec atteinte hépatique. Quel(s)
examen(s) virologique(s) complémentaire(s) proposeriez-vous pour préciser le statut de
cette femme enceinte à 24SA ?
(1 à 5 bonnes réponses possibles)

A- Une charge virale (PCR quantitative) hépatite C


B- Une charge virale (PCR quantitative) hépatite B
C- Une sérologie du virus de l’hépatite D (delta)
D- Une recherche des antigènes HBe et anticorps HBe
E- Aucun, le statut virologique de cette patiente est clairement établi
Marqueur de la réplication virale

 Antigène Hbe: signification pronostique. Il apparaît en phase aiguë (contribuant à


l’établissement de la persistance virale).
Le système antigène/anticorps HBe est un indicateur d’infectiosité.
La présence d’antigène HBe sans anticorps HBe est, en l’absence de traitement, signe
de réplication virale

 Quantification du génome viral (ADN) dans le sérum recherché par amplification


génique (PCR en temps réel) : meilleur marqueur de réplication virale.
Virus de l’hépatite Delta

 Virus à ARN défectif. Il a besoin de l’Ag Hbs pour se répliquer donc pas d’infection à VHD
sans infection à VHB!
 Coinfection ou surinfection
 Aggrave le pronostic de l’Hépatite B chronique
 Pas de traitement spécifique- Traitement par Peg-Interféron (succès 30%)
 Prévention: vaccination contre le VHB
Question 4 (QRU) : Rang A
La charge virale VHB est de 158 000 000 UI/ml (8,2 Log10), l’antigène HBe est positif, les anticorps anti-HBe
sont négatifs et la sérologie hépatite delta est négative.
Quel est le risque de transmission mère-enfant du virus de l’hépatite B, si aucune prise en charge
préventive n’est réalisée et si la charge virale reste à ce niveau au moment de la délivrance ?

A- Le risque est nul, le VHB ne se transmet pas par cette voie.


B- Transmission du VHB dans environ 10% des cas
C- Transmission du VHB dans environ 50% des cas
D- Transmission du VHB dans environ 90% des cas
E- Aucune de ces affirmations n’est vraie
■ La transmission mère-enfant est très importante par sa fréquence et sa
gravité à long terme. Les femmes enceintes porteuses chroniques, même
asymptomatiques, de l’antigène HBs (porteuses « inactives ») peuvent
potentiellement transmettre le virus à leur enfant.
■ Cette transmission est accrue en cas de présence de l’antigène HBe et
elle est proportionnelle la charge virale élevée dans le sérum (avec un
risque de 90 % si la patiente HBe+/ charge virale élevée et 5 à 20 % si
HBe-).
Question 5 (QRM) : Rang A
Le risque de contamination mère-enfant du VHB est de l’ordre de 90% pour ce profil associant la présence
d’antigène HBe et une charge virale très élevée.
Quels moyens pouvez-vous mettre en place pour réduire cette transmission mère-enfant ?
(1 à 5 bonnes réponses possibles)

A- Aucun, l’infection virale transmise in utero, est déjà acquise par le fœtus.
B- Initiation d’un traitement par analogue nucléos(t)idique pour Madame H.
C- Après accouchement, vaccination du nouveau-né contre le VHB dans les 24 premières heures de vie,
puis rappels à 1 mois et 6 mois.
D- Après accouchement, administration d’immunoglobulines spécifiques du VHB au nouveau-né dans les
24 premières heures de vie.
E- Initiation d’un traitement du nouveau-né par analogue nucléos(t)idique pendant au moins les 12
premières semaines de vie (puis adaptation en fonction de la charge virale).
Transmission verticale du VHB

- Majorité des infections chroniques par le virus de l'hépatite B acquises à la naissance


par une transmission dite "verticale« (passage à la chronicité chez 90% des enfants
infectés).
- Recherche systématiquement de la présence de l’antigène Hbs (AgHBs) chez toutes
les femmes enceintes au cours du sixième mois.
- Indication de la mise en place d'un traitement par Ténofovir pendant la grossesse
sur la charge virale VHB chez la mère
- Risque élevé de transmission si charge virale (DNA viral du VHB) à partir de 6 log (ou
1 000 000 copie/ml)
- Prévention par sérovaccination dans les 24H de l’enfant
- Injection d'Immunoglobulines contre l’hépatite B (HBIg) (100 UI) en intra-
musculaire (IM)
- 1ère injection de vaccin en IM sur un autre site
Question 6 (QRU) : Rang A

Un traitement par analogue nucléos(t)idique est immédiatement proposé à Mme H. et elle est informée qu’il sera nécessaire de
séro-vacciner (vaccin + immunoglobulines spécifiques) son nouveau-né dans son premier jour de vie. Le jeune frère de Madame H,
32 ans, qui l’attend dans la salle d’attente, est soudainement pris par un épisode de vomissement sanglant. Il est conduit aux
urgences et un diagnostic de cirrhose hépatique est envisagé. L’examen virologique montre les résultats suivants :

Antigène/Anticorps anti-VIH1&2 Négatif


Anticorps IgG anti-VHA Positif
Antigène HBs Positif à 45000 UI/mL
Anticorps anti-HBs Négatif < 5 UI/L
Anticorps anti-HBc Positif
Anticorps anti-VHC Négatif
IgM anti-VHE Négatif

Quel est le mode de transmission le plus probable de l’infection par le VHB pour les 2 membres de cette famille ?

A- Transmission parentérale
B- Transmission oro-fecale
C- Transmission par voie respiratoire
D- Transmission mère-enfant
E- Transmission sexuelle
Question 7 (QRM) : Rang A

Le frère et la sœur ont probablement acquis cette infection VHB par transmission mère-enfant. Les examens
cliniques, biochimiques et échographiques effectués sur le jeune frère de Madame H confirment une atteinte
hépatique majeure avec cirrhose hépatique. Les examens virologiques complémentaires montrent les résultats
suivants :

Anticorps IgM anti-HBc Négatif


Antigène HBe Négatif
Anticorps anti-HBe Positif
Anticorps anti-VHD Positif
Charge virale VHB 184 UI/mL
Charge virale VHD 2 642 000 UI/mL

Quelles sont les affirmations exactes concernant l’atteinte virologique du jeune frère de Madame H ? Rang B

A- La présence du VHB n’est pas indispensable pour la réplication du VHD


B - L’infection par le VHD augmente la réplication du VHB.
C- L’infection par le VHD inhibe la réplication du VHB.
D - L’infection par le VHD n’interfère pas sur la réplication du VHB.
E - L’infection par le VHD accélère la progression de l’atteinte hépatique vers la cirrhose et le cancer du foie.
Concernant la vaccination HPV, quelles sont les propositions vraies ? (1 à 5 bonnes
réponses possibles) Rang A
A. Elle est recommandée chez les filles et les garçons âgés de 11 et 14 ans avec un
schéma à 2 doses
B. Elle est recommandée chez les hommes ayant des rapports sexuels avec des
hommes jusqu’à l’âge de 26 ans
C. Elle protège contre le cancer du col de l’utérus
D. Elle repose sur l’utilisation d’un virus vivant atténué
E. Elle se substitue au dépistage du cancer du col de l’utérus
Vaccin

La vaccination anti-HPV (pseudo-particules virales) est recommandée:


• à toutes les filles et élargie à tous les garçons âgés de 11 à 14 ans (schéma 2 doses :
M0 et M6), et en rattrapage jusqu’à l’âge de 19 ans révolus (schéma 3 doses : M0,
M2, M6),
• aux hommes ayant des rapports sexuels avec les hommes (HSH) jusqu’à l’âge de 26
ans (schéma 3 doses),
• aux personnes immunodéprimées jusqu’à l’âge de 19 ans (schéma 3 doses) .

• Elle ne dispense donc pas du dépistage du cancer du col par réalisation de frottis qui
doit être impérativement poursuivi chez toutes les femmes vaccinées ou non.
Donner la ou les réponses exactes concernant le virus de l’hépatite A (VHA) (1 à 5 bonnes
réponses possibles) Rang A

A. Le VHA est endémique dans les pays du Nord (Europe, Amérique du Nord).
B. La transmission est majoritairement féco-orale mais il existe un risque de
transmission sexuelle en cas de pratiques « recto-orales ».
C. Le traitement de l’infection aiguë repose sur la prise de paracétamol.
D. Un vaccin inactivé, bien toléré, est recommandé aux personnes non immunisées
devant voyager dans un pays d’endémie.
E. La sévérité de l’infection diminue avec l’âge.
Virus de
l’Hépatite A

 Virus nu de la famille des picornaviridae, genre heparnavirus,


 ARN simple brin
 Résistance en mileu extérieur et aux agents de nettoyage (chlore, éther)
 Contamination oro-fécale (parfois sexuelle)
 Diagnostic sérologique (IgM)
 Pas d’évolution vers la chronicité.
 Incidence : 3 –20 cas / 1000 voyageurs-mois
 Cause des décès : évolution vers une forme fulminante et échec de transplantation
 Vaccin inactivé en 2 injections (0-M6 à M12)
Donner la ou les réponses exactes concernant le virus de l’hépatite E (VHE) (1 à 5 bonnes
réponses possibles) Rang A

A. Dans les pays développés, la consommation de viande contaminée est responsable d’une
grande part des infections par le VHE.

B. Il n’existe pas de vaccin en France.

C. L’infection par le VHE peut être sévère chez les femmes enceintes.

D. En France, la séroprévalence des IgG anti-VHE est très faible (<1%).

E. Le diagnostic de l’infection par le VHE peut être réalisé par la recherche des IgM anti-VHE
en cas de suspicion d’hépatite aiguë chez un patient immunocompétent.
Virus de l’hépatite E

• Petit virus nu à ARN, appartenant à la famille des Hepeviridae

• La contamination par voie fécale-orale est à l’origine d’épidémies importantes en zone d’endémie, principalement
en Asie, en Afrique et en Amérique centrale, impliquant les génotypes 1 et 2, strictement humains.

• Dans les pays développés, il s’agit de cas d’importation après un voyage en zone d’endémie, mais il existe aussi des
cas autochtones, liés en particulier à la consommation de viande contaminée mal cuite (charcuteries)-
Séroprévalence de 22% en France.

• Une contamination inter-humaine directe après transfusion ou transplantation d’organe est également possible.

• Sévérité chez la femme enceinte (Max au 3ème trimestre)

• Possibilité d’hépatite chronique et de formes neurologiques

• Diagnostic par les IgM anti-VHE. Confirmation par PCR


Question (QRM ou QRU ou QROC) : QRM

Quelles sont les propositions exactes concernant la méningo-encéphalite à virus herpes simplex de
type 1 (HSV-1) (1 à 5 bonnes réponses possibles) ? Rang A

A- le lobe temporal est le plus souvent touché


B- le diagnostic formel doit être établi par culture cellulaire du liquide cérébrospinal (LCS)
C- la détection du génome viral dans le LCS par PCR est toujours positive dès les deux premiers
jours de l'infection
D- le traitement de première intention est l’aciclovir par voie intraveineuse
E- l’évolution sans traitement est spontanément favorable et sans séquelle
Quelles sont la ou les bonnes réponses concernant la vaccination contre le SARS-CoV-2 ?(1 à 5
bonnes réponses possibles) ? Rang A

A- la vaccination protège de la transmission à 100%


B- la vaccination réduit le risque de formes graves
C- le rapport bénéfice/risque individuel a été bien démontré
D- le bénéfice collectif n’est pas démontré
E- la vaccination est obligatoire pour les professionnels de santé.
Vaccination COVID19

- Développement en un temps record en moins de 1 an

- Nouvelle technologie de vaccin à ARN messager codant la protéine Spike


Comirnaty (Pfizer/BioNTech), Spikevax (Moderna)
Ou technologie vecteur viral : adénovirus codant Spike
Vaxzevria (AstraZeneca) : suspendu en France (risque de thrombose/infarctus)
Spoutnik V (Gamaleya) : non utilisé en France
JCOVDEN (Janssen) : restreint aux > 55 ans
Ou vaccin inactivé (conservation à +4°C)
CoronaVac (Sinovac), vaccins Sinopharm : non utilisés en France
Ou vaccin protéique adjuvanté
Nuvaxovid® (Novavax), VidPrevtyn Beta (Sanofi / GlaxoSmithKline)

- 2 doses + rappels périodiques : induction d’anticorps anti-Spike


- Protection contre l’infection +/- mais contre les formes sévères de Covid19 +++
- Plan national d’administration des doses vaccinales
- Vaccination recommandée dès 12 ans
- Obligatoire pour les soignants et les aidants depuis le 15 septembre 2021
La vaccination antigrippale est recommandée chez : (1 à 5 bonnes réponses possibles) ?
Rang A

A. Les patients infectés par le VIH

B. Les sujets obèses

C. Les enfants quel que soit leur âge

D. Les femmes enceintes

E. Le personnel de santé
Vaccination antigrippale
Les vaccins inactivés contre la grippe saisonnière sont composés de plusieurs souches
de Grippe A et B. A(H1N1)pdm09 , A(H3N2) et B (1 ou 2 lignages).
La composition des vaccins est revue chaque année (OMS)

La vaccination nécessite 1 injection annuelle. Taux de protection ~ 70%.

La vaccination n'est pas obligatoire mais est recommandée pour les sujets à risque

 Personnes âgées de plus de 65 ans


 Tout individu âgé de plus de 6 mois soufrant d’affections chroniques sévères :
maladies cardiovasculaires, maladies respiratoires chroniques, maladies
métaboliques, maladies rénales, affections neurologiques…
 Entourage familial de nourrissons de moins de 6 mois présentant des facteurs de
risque de grippe grave (prématurés, cardiopathie congénitale, pathologies
pulmonaires, neurologiques, musculaires,…)
 Les patients atteints de déficit immunitaire grave (greffés; infection VIH)
 Les femmes enceintes
 Les sujets obèses
 Les agents de santé en contact avec des personnes à haut risque
La vaccination de la rubéole : (1 à 5 bonnes réponses possibles) ? Rang A

A. fait partie des vaccins obligatoires du nourrisson

B. nécessite un rappel tous les 10 ans

C. est recommandée après l'accouchement d'une femme séronégative

D. peut être pratiquée par les sage-femmes

E. requiert un vaccin trivalent pour inclure les 3 génotypes du virus


Vaccin contre la rubéole

C’est un vaccin vivant atténué par passages sur cultures cellulaires. C'est un vaccin
vivant, donné en injection sous-cutanée.
Il est donc contre-indiqué chez les sujets immunodéprimés et chez la femme
enceinte.

En pratique la vaccination contre la rubéole est couplée à celle contre la rougeole


et les oreillons, en combinant dans un même vaccin Rougeole-Oreillons-Rubéole
(ROR) les 3 virus vivants atténués.
Le vaccin ROR est obligatoire chez l’enfant depuis le 1er janvier 2018.

Le schéma vaccinal est le suivant:


- Nourrissons : une dose du vaccin contre la rougeole, les oreillons et la rubéole à
l’âge de 12 mois et une seconde dose entre 16 et 18 mois.
- Personnes nées depuis 1980 et âgées de plus de 18 mois : rattrapage pour obtenir,
au total, deux doses de vaccin trivalent ROR (avec un délai minimal de un mois
entre les doses), quels que soient les antécédents vis-à-vis des trois maladies.
La multiplication du virus HPV (1 à 5 bonnes réponses possibles) : Rang B

A. passe par une phase de virémie élevée.

B. reste localisée dans l’organisme.

C. dépend du degré de différenciation des cellules épithéliales.

D. peut conduire à l’intégration du génome viral dans le génome cellulaire

E. entraine une lyse cellulaire


Les différentes étapes du cycle complet de multiplication sont étroitement liées à la
différenciation des cellules épithéliales
La Rage (1 à 5 bonnes réponses possibles) : Rang A

A- est une maladie constamment mortelle une fois que les signes cliniques sont présents

B- est une maladie éventuellement curable, une fois les signes cliniques apparus, après
traitement symptomatique en réanimation

C- est une maladie en voie de disparition sur la planète

D- est une maladie évitable par une vaccination préventive

E- est une maladie évitable par une vaccination thérapeutique après morsure et avant
l’apparition des signes cliniques
Le Virus de la Rage
Figure 10.2 : Epidémiologie de la rage en Europe
(avant la vaccination des renards qui a fait
que cet animal n’est plus actuellement un
Excrétion virale dans la salive
réservoir) (d’après Traité de Virologie
Transmission
médicale, Editionstranscutanée
ESTEM, 2003)
par morsure, griffure
par léchage sur peau lésée
Figure 10.3 : Trajet du virus rabique dans l’organisme infecté (d’après Traité
Encéphalite toujours mortelle
de Virologie médicale, Editions ESTEM, 2003)

D’après Traité de Virologie Médicale Editions ESTEM 2003


Quel (s) est (sont) le (s) virus dont la vaccination est obligatoire pour les nourrissons (1 à 5
bonnes réponses sont possibles) ? Rang A

A- Virus des oreillons


B- Virus de la grippe
C- Virus de la poliomyélite
D- Virus de l’hépatite B
E- Virus de la varicelle-zona (VZV)
Depuis le 1er janvier 2018, 11 vaccinations sont obligatoires et conditionnent l’entrée en collectivité pour
les enfants nés à partir du 1er janvier 2018. Il s’agit des vaccinations contre la diphtérie, le tétanos, la
poliomyélite (antérieurement obligatoires), la coqueluche, les infections invasives à Haemophilus
influenzae de type b, l’hépatite B, les infections à pneumocoque, les infections invasives à méningocoque
de sérogroupe C, la rougeole, les oreillons et la rubéole (antérieurement recommandés).

Pr Laurence Morand-Joubert 9 mai 2022


Le virus de la grippe est caractérisé par (1 à 5 bonnes réponses possibles) : Rang B

A- une structure dépourvue d'enveloppe


B- un génome constitué d'ARN segmenté
C- un génome constitué d’ADN
D- une neuraminidase cible de la chimiothérapie antivirale
E- une hémagglutinine cible de la chimiothérapie antivirale
Structure du virus de la grippe de type A
Virus enveloppé à ARN segmenté

Enveloppe spiculée
= glycoprotéines transmembranaires N
= déterminants antigéniques majeurs
Induisent une réponse immune humorale
(anticorps neutralisants)
 HA ou H = hémagglutinine
permet la fixation à la cellule cible
 NA ou N = neuraminidase
permet la libération des nouveaux virions

« sous-enveloppe » protéique :
Protéine de matrice M1
+ canaux ioniques M2

Génome viral H
8 segments d’ARN simple brin
associés à des nucléoprotéines
(enzymes de réplication)
Induisent une réponse immune cellulaire
Les antiviraux spécifiques « antigrippe »

Inhibiteurs de la neuraminidase (actifs sur grippe A et B)


 Zanamivir (Relenza©) : en curatif; en inhalation
 Oseltamivir (Tamiflu©) : en préventif ou en curatif; per os

 Neuraminidase = activité sialidase (clivage de la liaison entre acide sialique et D-galactose)


 Facilite le détachement des particules virales
 Limite l’agrégation des particules virales
 Facilite la diffusion des virions dans le mucus
Chez un nourrisson de 7 mois qui présente un tableau clinique de bronchiolite aiguë
hivernale, quel(s) virus peut (peuvent) être responsables de cette maladie (1 à 5 bonnes
réponses possibles) : Rang A

A- virus de la rubéole
B- virus B19
C- astrovirus
D- virus parainfluenza
E- virus respiratoire syncytial
Quelles sont les complications possibles de l’infection par le virus de la rougeole ? (1 à 5
bonnes réponses sont possibles) : Rang A

A. Une pneumonie interstitielle


B. Une encéphalite aigüe
C. Une panencéphalite sclérosante subaigüe
D. Une pancréatite
E. Une gastroentérite
GRAVITE = Complications de la Rougeole

+ fréquentes et sévères : chez < 1 an, > 20 ans, immunosuppression et grossesse

 complications respiratoires : pneumopathies

complications neurologiques : encéphalites, syndromes de Guillain-Barré


(et pan-encéphalite subaiguë sclérosante: rarissime; 2-12 ans après rougeole)

• Attention chez le sujet immunodéprimé (absence exanthème fréquente)


En cas de primo-infection de la mère pendant la grossesse, quels virus peuvent être
responsables de malformations congénitales chez son enfant ? : (1 à 5 bonnes réponses
possibles) Rang A

A - le virus de la rubéole
B - le virus de l’immunodéficience humaine
C - le cytomégalovirus
D - le virus parvovirus B19
E - le virus Zika
Parmi les virus suivants, lesquels peuvent être responsables d’un exanthème maculo-
papuleux (1 à 5 bonnes réponses possibles) ? Rang A

A. Virus de la rougeole

B. Erythrovirus B19 (Parvovirus B19)

C. Herpèsvirus humain de type 6

D. Virus de la rubéole

E. Virus de la varicelle et du zona


Virus responsables
Eruptions maculeuses ou Rougeole
maculopapuleuses Rubéole
B19
HHV6
EBV
CMV
Entérovirus (Coxsackievirus,
echovirus)
Adenovirus
Rotavirus
VIH
VHB
Eruptions vésiculeuses ou VZV
pustuleuses HSV
Coxsackievirus A
Poxvirus

Pr Laurence Morand-Joubert 9/10/2021


En France et sous traitement antirétroviral efficace chez la mère (charge virale < 20
copies/ml), le risque de transmission materno-infantile du VIH-1 est de l’ordre de : Rang A

A- <1%
B- <5%
C- <10%
D- <20%
E- <50%
Prévention de la transmission mère-enfant du VIH

Pré-conception
séropositivité connue dépistage prénatal
traitée non traitée

Grossesse Antirétroviraux

charge virale
< 50 50-400 >400
Accouchement

Pas de perf AZT Perf AZT


Voie basse Césarienne programmée

Bébé Trithérapie
AZT ou NVP chez le bébé chez le bébé
Pr Laurence Morand-Joubert 9 mai 2022
Taux de transmission périnatale du VIH-1 en fonction de
la période et du moment de l’instauration du traitement ARV

2000-2005 2006-2010 2011-2017 Toutes périodes


n = 5 067 n = 4 441 n = 4 738 n = 14 246
p
Taux de transmission Taux de transmission Taux de transmission Taux de transmission
périnatale périnatale périnatale périnatale

Moment de
% % % %
l’instauration n/N n/N n/N n/N
(IC95) (IC95) (IC95) (IC95)
du traitement ARV

0,42 0,10 0,03 0,14


Avant la conception 6/1 434 2/2 055 1/3 117 0,007 9/6 606
(0,15-0,91) (0,01-0,35) (0,00-0,18) (0,06-0,26)

0,31 0,80 0,44 0,52


1er trimestre 1/322 3/375 2/452 0,68 6/1 149
(0,01-1,72) (0,17-2,32) (0,05-1,59) (0,19-1,13)

1,01 0,65 0,44 0,75


2e trimestre 17/1 687 10/1 541 4/919 0,27 31/4 147
(0,59-1,61) (0,31-1,19) (0,12-1,11) (0,51-1,06)

1,53 2,55 0,92 1,67


3e trimestre 23/1 503 11/432 2/217 0,26 36/2 152
(0,97-2,29) (1,28-4,51) (0,11-3,29) (1,17-2,31)

9,09 10,53 3,03 8,33


Non traités 11/121 4/38 1/33 0,52 16/192
(4,63-15,7) (2,94-24,8) (0,08-15,8) (4,84-13,2)

CROI 2022 - D’après Sibiude J et al., abstr. 684, actualisé


Donner la ou les réponses exactes concernant l’infection aiguë par le virus de l’hépatite C
(1 à 5 bonnes réponses possibles) Rang A

A. Sans traitement, elle évolue plus d’une fois sur deux vers une infection chronique.

B. Son taux de guérison spontanée est inférieur à 5%.

C. Elle est symptomatique dans 90% des cas.

D. Elle peut évoluer vers une hépatite fulminante dans 1 à 5 % des cas.

E. Elle peut résulter d’une contamination lors de rapports sexuels traumatiques.


Hépatite C

■ Mode de contamination principalement parentéral mais aussi sexuel (HSH)


■ Transmission materno-fœtale est faible
■ Incubation de 15 à 90 jours
■ Asymptomatique dans 90% des cas
■ Infection chronique dans 70 à 85% des cas
■ Pas d’hépatite fulminante
Le diagnostic virologique d’une infection à rotavirus repose sur (1 à 5 bonnes réponses
possibles): Rang A

A. la recherche indirecte d’anticorps IgG anti-rotavirus dans le sang


B. la recherche indirecte d’anticorps IgM anti-rotavirus dans le sang
C. la recherche directe d’antigènes rotavirus dans les selles
D. l’isolement du virus en culture cellulaire à partir des selles
E. la recherche directe du génome viral dans le sang par RT-PCR
Rotavirus

Principal agent responsable des Gastro-Entérites Aigues du Nourrisson

Age: entre 3-6 mois et 2 ans


Associe à des niveaux variables
-Diarrhée
-Fièvre
-Vomissements
Risque = déshydratation aigue

Pouvoir pathogène exclusivement entérique

Cellule cible = entérocyte mature des sommets des villosités de l’intestin grèle
Diarrhée de malabsorption (destruction des entérocytes)
Diarrhée sécrétoire (entérotoxine virale et activation du système nerveux entérique)
Virus des gastroentérites aiguës

Les calicivirus dont les norovirus, les rotavirus, les adénovirus entériques
40 et 41, et les astrovirus.

Diagnostic sérologique du norovirus


- Le diagnostic repose exclusivement sur des techniques de détection directe
du virus dans les selles.
- Le prélèvement de selles réalisé à la phase aiguë de la maladie est donc le
seul utile.
- Il existe des tests unitaires immunoenzymatiques sur membrane pour la
détection des norovirus, mais ces tests manquent de sensibilité, et surtout
ne détectent qu’environ 70% des virus de ce genre, du fait de leur grande
variabilité antigénique.
- Il peut être établi avec les techniques d’amplification génique après
rétrotranscription (RT-PCR) pour les études épidémiologiques
La primo infection par le virus de la rubéole est -caractérisée par (1 à 5 bonnes réponses
possibles): Rang A

A. une transmission par voie sexuelle


B. une infection localisée
C. une virémie
D. un risque de contamination du nouveau-né lors de l’accouchement
E. une possible éruption maculopapuleuse
Rubéole

Seule la primo-infection maternelle qui s’accompagne d’une virémie présente un risque de rubéole congénitale. Le
risque de malformation varie selon l'âge gestationnel lors de l'infection : il est estimé à 85% pour un âge gestationnel
de 5 à 8 semaines, 52% entre 9 et 12 semaines, 16% entre 13 et 20 semaines, et nul au-delà.
En cas d’infection par le virus de la rubéole durant la grossesse, le risque de malformations
congénitales est (1 à 5 bonnes réponses possibles): Rang A

A. maximal au cours du premier mois


B. maximal au cours du deuxième trimestre
C. maximal dans les 15 jours précédant l’accouchement
D. nul au cours du troisième trimestre
E. constant quel que soit l’âge gestationnel
Une femme enceinte (10 SA) est en contact depuis huit jours avec son fils qui présente une
éruption maculopapuleuse évoquant une rubéole. On retrouve dans le dossier de cette patiente
un résultat de sérologie rubéole réalisée il y a 3 ans à l’occasion de sa première grossesse. Ce
résultat est : Anticorps IgG anti-rubéole positifs à 25 UI/ml (seuil à 15 UI). Que peut-on en
déduire ? Rang A

A. on ne peut rien en déduire car le résultat de cette sérologie est trop ancien
B. on ne peut rien en déduire sans connaitre le taux des IgM anti rubéole
C. on ne peut rien en déduire car le libellé de ce résultat est ininterprétable
D. on peut en déduire qu’il existe un risque modéré de rubéole congénitale
E. on peut en déduire que cette femme est immunisée contre la rubéole
Rubéole

Taux Ac
3j à 3sem
Rubéoliques

Signes cliniques
Contage Ac IgG
Ac IgG résiduels

incubation Ac IgM
16 jours

//
J16 4 à 8 semaines
J0 Mois/années
Contage
Ac IgG

Elimine une Primoinfection


IgG POS = Patiente immunisée
Ac résiduels Autres examens inutiles

//
J0 J16
Chez quel(s) sujet(s) une infection par le virus B19 peut-elle entraîner une crise
érythroblastopénique (anémie aiguë) 1 à 5 bonnes réponses possibles): Rang B

A. chez les femmes enceintes au cours du premier trimestre de la grossesse


B. chez les sujets porteurs d’un déficit immunitaire
C. chez les enfants de moins de 2 ans
D. chez les sujets atteints d’anémie hémolytique chronique constitutionnelle
E. chez les sujets atteint d’hémochromatose
Parvovirus B19
Petit virus nu à ADN de la famille des Parvoviridae.
Très résistant
Transmission
 Voie respiratoire et contact
 Voie trans-placentaire et transfusion

Le virus B19 qui ne possède pas d’ADN polymérase utilise l’enzyme cellulaire pour sa réplication et
ne se multiplie donc que dans les cellules en division. Le récepteur cellulaire est l’antigène
érythrocytaire P.

Les pathologies liées à la multiplication virale


Crise erythroblastopénique chez les sujets ayant une anémie hémolytique constitutionnelle
Atteinte fœtale (anasarque fœtoplacentaire)

Les pathologies liées à la réponse immunitaire


Mégalérythème épidémique (éruption maculopapuleuse)
Atteintes articulaires
Virus B19 : Physiopathologie
Pathologie liée à la réplication virale
rare mais parfois grave
Non tératogène
- Anémie foetale
J0 - Myocardite
Pénétration par - Anasarque foetoplacentaire
voie respiratoire
J6- J8 Passage transplacentaire
Multiplication virale Infection fœtale
dans la moelle (2-3eme trim)
Lyse des précurseurs
érythroïdes VIREMIE
J12- J15
Réponse immunitaire Sujet porteur d’une anémie
(anticorps) hémolytique constitutionnelle
(Drépanocytose, thalassémie…)
Anémie aigue
Pathologie liée à la réponse AC Crise érythroblastopénique
fréquente et bénigne
Mégalérythème épidémique Sujet immunodéficient
Arthralgies Anémie chronique
Le VIH (Virus de l’Immunodéficience Humaine) comporte : Rang B

A- un génome constitué d’ADN


B- une enveloppe lipidique
C- une nucléocapside
D- une protéase
E- une ADN polymérase ARN dépendante
VIRUS DE L’IMMUNODEFICIENCE HUMAINE

CLASSIFICATION . Famille Rétrovirus


. Sous-famille : Lentivirus
. Enveloppe : oui
. Type d'acide nucléique : ARN
. 2 types de VIH : VIH-1 et VIH- 2
. VIH1 : plusieurs groupes distincts
 groupe M réparti en 9 sous-types (A à K) + formes
recombinantes (CRF)
groupe N
groupe O
SCHEMA DU VIH groupe P

VIH-1 VIH-2
Membrane lipidique

Reverse transcriptase (p66


)
p16 Protéines de
Particule sphérique de 80 à 110 nm de diamètre
p26 la capside
comprenant :
Protéines de la p17  une nucléocapside excentrée comprenant :
capside p24
. les protéines internes virales,
gp36 Glycoprotéines
. la reverse transcriptase,
gp105 d'enveloppe
. deux molécules d'ARN simple brin identiques.
Glycoprotéines gp41
d'enveloppe gp120 Reverse
 une enveloppe constituée :
transcriptase (p68
)
. d'une double couche lipidique d'origine cellulaire,
. deux glycoprotéines virales :
l'une transmembranaire, l'autre externe.
ARN
Quel (s) est (sont) le (s) virus responsables d’éruption vésiculeuse: (1 à 5 bonnes réponses
possibles) ? Rang A

A. le virus Monkey pox


B. le virus de l’immunodéficience humaine
C. le coxsackievirus A
D. le virus de la varicelle zona (VZV)
E. le virus de la rubéole
Virus responsables
Eruptions maculeuses ou Rougeole
maculopapuleuses Rubéole
B19
HHV6
EBV
CMV
Entérovirus (Coxsackievirus,
echovirus)
Adenovirus
Rotavirus
VIH
VHB
Eruptions vésiculeuses ou VZV
pustuleuses HSV
Coxsackievirus A
Poxvirus

Pr Laurence Morand-Joubert 9/10/2021


Madame X, enceinte, a eu ce jour un contage avec un enfant qui a une éruption varicelleuse.
Elle ne sait pas si elle a déjà eu la varicelle. Quels examens prescrivez-vous en priorité (1 à 5
bonnes réponses possibles) ? Rang A

A. Dépistage par sérologie des anticorps anti-VZV de type IgM (immunoglobulines M)

B. Dépistage par sérologie des anticorps anti-VZV de type IgG (immunoglobulines G)

C. Dépistage par PCR du VZV dans le sang maternel

D. Dépistage par PCR du VZV dans le liquide aminiotique

E. Test d’avidité IgG anti-VZV


Varicelle chez la femme enceinte
• La femme enceinte est exposée à un risque accru de complications: lésions
respiratoires plus sévères.
• Varicelle congénitale: avt la 20e semaine d’Aménorrhée: malformations
• Varicelle néonatale : éruption intense et généralisée avec atteinte
pulmonaire ou viscérale (à moins de 3 semaines du terme) est corrélée au
passage transplacentaire des Ac maternels
• > 1 semaine avt accouchement: 23% des nn symtomatiques
• < 1 semaine avt accouchement: 100% et risque de mortalité
• Présence d’IgG permet d’affirmer l’immunité antérieure
• Traitement en cas d’exposition: Ig spécifiques
• Vaccin CI chez la femme enceinte
Donner la ou les réponses exactes concernant l’infection chronique par le virus de l’hépatite C
(1 à 5 bonnes réponses possibles) Rang A

A. Elle est définie par la persistance de l'ARN plasmatique du VHC à distance de l’infection
aiguë.

B. Il est possible de la guérir par des associations d’antiviraux ciblant différentes protéines
virales.

C. Elle peut rester asymptomatique de nombreuses années.

D. Elle contre-indique la vaccination contre l’hépatite B

E. Elle peut évoluer vers une cirrhose et vers un cancer du foie.


Histoire naturelle de l’infection à VHC
Manifestations extra-hépatiques
comme la vascularite liée à la cryoglobulinémie, le diabète, l’insulino-résistance,
certaines complications cardio-vasculaires, des lymphoproliférations B malignes
à type de lymphomes non hodgkiniens

Pas de
symptômes Carcinome
Infection Infection chronique Cirrhose hépatocellulaire
par le VHC 50-85% 20% 1 à 4 %/an
Ictère
20 à 30%

1 à 2 mois 6 mois 10 à 30 ans

INCUBATION PHASE AIGUË PHASE CHRONIQUE


Un patient est traité pour son hépatite C chronique par une bithérapie associant pendant
12 semaines un inhibiteur de NS5A et un inhibiteur de la protéase virale de deuxième
génération. Sur quel critère définit-on la guérison sous traitement de son infection ?

A. Séroconversion avec apparition dans le sérum d’anticorps anti-VHC.

B. Charge virale VHC négative à la fin du traitement.

C. Charge virale VHC négative 12 semaines après l’arrêt du traitement.

D. Charge virale VHC négative au bout du premier mois du traitement.

E. Aucun critère car on ne guérit jamais de l’hépatite C chronique.


Guérir du VHC signifie …

Définition de la guérison
ARN indétectable 12 semaines après l’arrêt du traitement

1. Guérison clinique = disparition des


symptômes (généraux, extra- 6. Diminution de la
hépatiques) contamination

2. Guérison hépatique 5. Diminution des


= régression de la fibrose Mais aussi…. complications extra-
hépatiques

4. Prévention primaire et
3. Guérison hépatique = régression de la
secondaire des
cirrhose
complications de la cirrhose
Suivi après réponse virologique soutenue (RVS)

• Après RVS, les patients sans maladie hépatique sévère et sans comorbidité
hépatique (consommation d’alcool, syndrome métabolique, VHB) ne
nécessitent plus de surveillance particulière
• Après RVS, les patients sans maladie hépatique sévère mais avec
comorbidité hépatique (consommation d’alcool, syndrome métabolique,
VHB) doivent bénéficier d'un suivi hépatologique à long terme
• Chez les patients avec des comportements à risque de réinfection, une
détermination régulière de la charge virale du VHC est recommandée
Quel virus de la famille des Herpesviridae est responsable de l’exanthème subit du
nourrisson ?
A- virus herpes simplex de type 1 (HSV-1)
B- herpèsvirus humain de type 6 (HHV-6)
C- virus Epstein-Barr (EBV)
D- cytomégalovirus humain (CMV)
E- herpèsvirus humain de type 8 (HHV-8)
HERPESVIRUS HUMAIN 6 (HHV-6)

• L'HHV-6 est leucotrope, mais également neurotrope, et hépatotrope.


• Responsable de l’exanthème subit du nourrisson ou sixième maladie et d’une infection
chronique (récurrence asymptomatique excepté chez l’Idep)
• C’est aussi un virus opportuniste car responsable, chez l’immunodéprimé d'encéphalites ou de
pneumopathies. Chez le greffé de moelle/CSH, il est également responsable de syndromes
fébriles accompagnés d’insuffisance médullaire, avec anémie.
• Il est responsable d’hépatites aiguës, surtout chez l’enfant, où il a été mis en cause dans des cas
d’hépatite fulminante.
Le VRS (virus respiratoire syncytial) est caractérisé par (1 à 5 bonnes réponses possibles):

A. Une transmission par voie parentérale


B. Une transmission par voie aérienne
C. Une transmission par objets manuportés
D. Des épidémies hivernales
E. Des épidémies printanières et estivales
Bronchiolite à VRS
La gravité de la maladie est la bronchiolite à VRS, touchant le nourrisson de moins
de 2 ans

- Plus de 50% des bronchiolites du nourrisson sont dues au VRS ; d’autres virus
peuvent être responsables comme le métapneumovirus et le virus parainfluenza
de type 3, mais aussi les adénovirus, les rhinovirus.

- Le tableau débute par une rhinite banale ou une rhinopharyngite. Dans 30% des
cas, l’infection diffuse dans le tractus respiratoire inférieur et donne après 2-4
jours un tableau de bronchiolite associant toux (quintes), polypnée, dyspnée
expiratoire, distension thoracique ; la fièvre inconstante reste modérée.

- L’évolution est le plus souvent favorable en une dizaine de jours ; parfois une
hyperréactivité bronchique favorise le déclenchement de crises d’asthme.
Chez certains nourrissons (< 2% des bronchiolites), en particulier avant 3 mois et
chez les prématurés, les bronchiolites sont très sévères, entraînant une
insuffisance respiratoire aiguë, avec risque d’apnée et de mort subite, qui oblige à
des mesures de réanimation. La mortalité peut alors atteindre 3%.
Le diagnostic virologique des infections à virus respiratoires à la phase aiguë se fait en
priorité (1 à 5 bonnes réponses possibles):

A. sur prélèvement respiratoire


B. sur prélèvement sanguin
C. grâce à la culture virale
D. grâce à des techniques de PCR
E. grâce à des techniques sérologiques
Diagnostic virologique des infections respiratoires

Isolement viral en culture de cellules

Diagnostic direct Détection d’antigènes viraux

= mise en évidence Détection d’une fraction du génome


Virus du virus ou des viral par biologie moléculaire (PCR)
constituants viraux
 Spécifique / multiplex

Diagnostic indirect Détection des Ac (IgG et IgM)

Réponse
immunitaire = Sérologie
humorale = recherche Ac spécifiques
Diagnostic virologique direct

 Réalisé le plus tôt possible après l’apparition des symptômes


 Bonnes conditions de réalisation : prélèvement, délai
d’acheminement, conservation +4°C (virocult…)
 Recherche de virus dans milieux riches en virus

 Nez : écouvillonage (virocult) du nasopharynx


 Trachée, bronches : aspiration
 Poumons : lavage bronchoalvéolaire
(formes sévères : infections respiratoires basses)

Voir le Tuto de NEJM 2020


: https://www.nejm.org/doi/full/10.1056/NEJMvcm2010260?query=recirc_c
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Détection des génomes viraux (RT-PCR) :


• le plus sensible +++
• nombreuses plateformes (classique, haut débit, rapide)
• intégrée dans des PCR multiplex: (15-25 agents détectés) :
« Diagnostic syndromique » : recherche d’un agent viral (ou
bactérien). 100

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