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VIROLOGIE
Pr Laurence MORAND-JOUBERT
14 Décembre 2022
laurence.morand-joubert@aphp.fr
Enoncé DP1: Un homme de 19 ans, sans aucun symptôme, vient en consultation
dans un centre de dépistage, suite à des rapports sexuels non protégés avec des
multiples partenaires.
Première question (QRU): niveau A
Quelle est l’infection virale à rechercher en priorité ?
Elle doit être réalisée en urgence pour établir le diagnostic et permettre immédiatement
la mise sous traitement antirétroviral. L’ARN viral est détectable dès 7 à 10 jours après
le contage.
Troisième question (QRM): niveau A
Dans le cas d’une primoinfection à VIH-1, (3 bonnes réponses possibles), quels sont
les 3 signes cliniques les plus fréquents ?
A- encéphalite
B- pneumopathie
C- éruption cutanée
D- fièvre
E- syndrome pseudo-grippal
Seulement 50% des primoinfections sont asymptomatiques (Robb et al. NEJM. 2016)
Quatrième question (QRU) : niveau B
Quel est le test qui se positive en premier lors d’une infection par le VIH-1 ?
A. la charge virale VIH-1
B. le test de dépistage combiné (ELISA de 4ème génération)
C. le test rapide d’orientation diagnostique
D. le Western blot VIH-1
E. l’antigène p24
Cinquième question (QRM) : niveau B
Les résultats du bilan montrent un test de dépistage combiné (ELISA de 4ème génération) positif
et un western blot VIH-1 indéterminé avec deux réactivités (p24 et gp160). Quelle(s)
conclusion(s), donnez-vous au patient ? (1 à 5 bonnes réponses possibles) :
Prise en charge médicale des PVVIH. Recommandations du groupe d’experts. Rapport Mai 2017
Septième question (QRM) :niveau A
■ Quelle(s) explication(s) donnez-vous sur le traitement antirétroviral ? (1 à 5
bonnes réponses possibles) :
A- le traitement antirétroviral repose sur une trithérapie
B- la durée du traitement antirétroviral est d’un an
C- le traitement antirétroviral comprend 3 antirétroviraux de classe différente
D- le traitement antirétroviral tient compte du taux de lymphocytes CD4+
E- le traitement antirétroviral est retardé en cas de charge virale inférieure à 10 000
cp/ml
Bénéfice du traitement universel
■ Il est recommandé d’instaurer un traitement ARV chez toute PVVIH,
le plus tôt possible, quel que soit son nombre de CD4
– Pour éviter l’épuisement du système immunitaire et les
conséquences liées à l’activation immuno-inflammatoire
(immunodépression, sénescence accéléré, effets de l’inflammation
chronique sur l’oncogénèse, le SNC, le système cardiovasculaire…)
Sans éradication possible, le traitement de l’infection repose sur une trithérapie d’antirétroviraux (2 INTI avec
un 3ème agent (II, IP, INNTI), instaurée précocement quel que soit le stade, le taux de CD4 et le niveau de la
charge virale en raison des bénéfices sur la morbi-mortalité et sur le risque de transmission du VIH.
Huitième question (QRM) : niveau A
Quelles sont les autres infections virales à dépister chez ce patient ? (1 à 5 bonnes réponses
possibles) :
A- l’infection par le virus de l’hépatite E
B- l’infection par le cytomégalovirus
C- l’infection par le virus de l’hépatite C
D- l’infection par le virus de l’hépatite B
E- l’infection par le virus d’Epstein-Barr
Enoncé DP2: Mme D, 31 ans, est enceinte de 12 semaines d’aménorrhée. Elle vous est
adressée par son médecin traitant dans un contexte de syndrome mononucléosique,
de syndrome grippal et de cytolyse hépatique (ALAT élevées à 4 fois la normale).
B – virus de la grippe
C – virus de la rubéole
D – cytomégalovirus (CMV)
■ Définition
– augmentation du nombre des éléments mononuclées, monocytes et
lymphocytes, qui forment alors plus de 50% des globules blancs
– Présence de lymphocytes anormaux, de grande taille et hyperbasophiles, qui
représentent au moins 10% des leucocytes
Des sérologies VIH, CMV, EBV et rubéole sont réalisées chez Mme D., dont voici les résultats :
EBV : IgG anti-VCA négatives, IgM anti-VCA positives, IgG anti-EBNA négatives
2/ Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) corresponde(nt) à l’interprétation de ces sérologies (1 à 5
bonnes réponses possibles) : rang A
A – Mme D est séropositive pour le VIH
B – La sérologie EBV est compatible avec une primo-infection récente par l’EBV
D – La sérologie CMV est compatible avec une primo-infection récente par le CMV
E – vous avez besoin d’examens virologiques complémentaires pour interpréter les sérologies CMV et EBV
IgM
VCA IgG VCA
IgG EBNA
MNI
EBV : IgG anti-VCA négatives, IgM anti-VCA positives, IgG anti-EBNA négatives
3/ Parmi les propositions suivantes, laquelle (lesquelles) corresponde(nt) à l’interprétation de ces sérologies (1 à 5
bonnes réponses possibles) : rang A
A – L’évolution du profil sérologique CMV est en faveur d’une primo-infection récente par le CMV
B – L’évolution du profil sérologique VIH est évocatrice d’une primo-infection par le VIH
C – L’évolution du profil sérologique EBV est en faveur d’une primo-infection récente par l’EBV
D – Vous suspectez une réaction croisée non spécifique entre les IgM anti-CMV et les IgM anti-VCA
Sérologie d'intérêt limité, sauf dans le cas d’une suspicion de primo-infection récente, notamment
dans un contexte de grossesse.
La détection d'IgM spécifiques est un argument en faveur d'une infection active. Elle sera
constamment positive en cas de primo-infection mais elle peut être présente en cas de
réactivation. C’est alors la mesure de l’avidité des IgG spécifiques qui permet de diagnostiquer
l’infection récente lorsque l’avidité est basse.
Le dépistage systématique sérologique des femmes enceintes et des nouveau-nés n’est pas
recommandé (HCSP 2018) mais il doit être réalisé en cas de symptômes maternels évoquant une
primo-infection ou en cas de signes fœtaux ou néonataux (surdité, petit poids de naissance,
microcéphalie …) évocateurs d’une infection congénitale par le CMV.
La primo-infection par le CMV est datée au 1er trimestre de la grossesse de Mme D.
4/ Parmi les propositions suivantes concernant l’infection maternelle et congénitale par le
CMV, laquelle (lesquelles) est(sont) vraie(s) (1 à 5 bonnes réponses possibles) : rang A
A – En France, il est recommandé de réaliser des sérologies CMV mensuelles en cours de
grossesse
B – La primo-infection au cours du 1er trimestre de la grossesse est la plus à risque de
séquelles fœtales
C – Le prélèvement de liquide amniotique est le prélèvement de choix pour effectuer un
diagnostic anténatal de l’infection congénitale
D – Le prélèvement des urines du nouveau-né est le prélèvement de choix pour effectuer
un diagnostic néonatal de l’infection congénitale
E – Il existe un vaccin pour prévenir l’infection maternelle par le CMV
Primo-infection Péri-conceptionnelle 1er trimestre 2e trimestre 3e trimestre
Transmission fœtale 21% 37% 40% 66%
Risque fœtal 29% 19% 1% 0%
■ L'infection congénitale peut être consécutive à une primo-infection maternelle (40 % de taux
de transmission), mais peut également survenir chez une femme immunisée avant la
grossesse (infection secondaire).
■ Une excrétion urinaire de CMV chez un nouveau-né (avant 14 jours de vie) signe une
infection congénitale, au même titre que la détection positive dans le liquide amniotique,
dans le cadre d’un dépistage anténatal.
■ Le dépistage salivaire chez le nouveau-né peut être réalisé, et doit être confirmé sur un
prélèvement urinaire en cas de signal positif.
Mme D. est suivie dans le service du Diagnostic Anténatal où elle bénéficie d’une
amniocentèse pour prélèvement de liquide amniotique à 21 semaines d’aménorrhée.
A – L’examen virologique indiqué est une sérologie IgG/IgM anti-CMV dans le liquide
amniotique
C – Une PCR CMV positive dans le liquide amniotique affirme l’infection congénitale
D – L’infection fœtale par le CMV est toujours de mauvais pronostic pour l’enfant
E – En cas de PCR CMV positive, une transfusion in utero peut être proposée
La PCR CMV réalisée sur le liquide amniotique est positive. Devant l’absence d’anomalies échographiques, Mme D.
poursuit sa grossesse et donne naissance à un enfant né à terme, dont l’infection congénitale par le CMV est
confirmée. Le nouveau-né ne présente pas de symptômes.
6/ Parmi les propositions suivantes, laquelle(lesquelles) est(sont) vraie(s) (1 à 5 bonnes réponses possibles) :
Rang B
A – La confirmation de l’infection est réalisée par une PCR CMV positive sur les urines du nouveau-né
B – La PCR CMV sanguine du nouveau-né est indiquée, car son résultat peut intervenir dans la décision de
traiter ou non cette infection.
C – Le nouveau-né infecté par voie congénitale va excréter, pendant des semaines et en grande quantité, du
CMV dans sa salive et ses urines
E – Un suivi notamment auditif sur plusieurs années sera programmé pour cet enfant
Madame H., 38 ans, d’origine asiatique, enceinte, primipare, est reçue pour la première fois en consultation par une sage-femme et vous-même.
Bilan virologique :
Antigène/Anticorps anti-VIH1&2 Négatif
IgG anti-rubéole Positif à 224 UI/mL
IgM anti-CMV Négatif
IgG anti-CMV Positif à 145 UI/mL
Antigène HBs *Positif à 2000 UI/mL
Anticorps anti-HBs Négatif < 5 UI/L
Anticorps IgM anti-HBc Négatif
Anticorps anti-HBc Positif
Anticorps anti-VHC Négatif
Bilan biochimique :
NA 137 mmol/L (normales 136-144)
K 3,9 mmol/L (normales 3,5-4,5)
CL 101 mmol/L (normales 95-105)
Protéines 70 g/L (normales 60-84)
Urée 3 mmol/L (normales 3-7)
Créatinine 77 µmol/L (normales 45-80)
Calcium 2,4 mmol/L (normales 2 ;20-2,55)
Phosphates 1,02 mmol/L (normales 0,8-1,45)
ALAT *312 UI/L (normales <32)
ASAT *260 UI/L (normales <32)
GammaGT 35 UI/L (normales 11-49)
Phosphatase Alcalines *250 UI/L (normales <200)
00 2 4 6 12 10 12 14 16 18 20 22 24 26 28 30 100 150
ADN
Ag HBe Ac anti-HBe
Ag HBs
Ac HBc
Infection chronique
persistance de l’Ag > 6mois
IgM anti-HBc
0 4 12 semaines 24 36 52 5 10
années
ADN
Question 3 (QRM) : Rang A
Mme H. présente probablement une infection par le VHB avec atteinte hépatique. Quel(s)
examen(s) virologique(s) complémentaire(s) proposeriez-vous pour préciser le statut de
cette femme enceinte à 24SA ?
(1 à 5 bonnes réponses possibles)
Virus à ARN défectif. Il a besoin de l’Ag Hbs pour se répliquer donc pas d’infection à VHD
sans infection à VHB!
Coinfection ou surinfection
Aggrave le pronostic de l’Hépatite B chronique
Pas de traitement spécifique- Traitement par Peg-Interféron (succès 30%)
Prévention: vaccination contre le VHB
Question 4 (QRU) : Rang A
La charge virale VHB est de 158 000 000 UI/ml (8,2 Log10), l’antigène HBe est positif, les anticorps anti-HBe
sont négatifs et la sérologie hépatite delta est négative.
Quel est le risque de transmission mère-enfant du virus de l’hépatite B, si aucune prise en charge
préventive n’est réalisée et si la charge virale reste à ce niveau au moment de la délivrance ?
A- Aucun, l’infection virale transmise in utero, est déjà acquise par le fœtus.
B- Initiation d’un traitement par analogue nucléos(t)idique pour Madame H.
C- Après accouchement, vaccination du nouveau-né contre le VHB dans les 24 premières heures de vie,
puis rappels à 1 mois et 6 mois.
D- Après accouchement, administration d’immunoglobulines spécifiques du VHB au nouveau-né dans les
24 premières heures de vie.
E- Initiation d’un traitement du nouveau-né par analogue nucléos(t)idique pendant au moins les 12
premières semaines de vie (puis adaptation en fonction de la charge virale).
Transmission verticale du VHB
Un traitement par analogue nucléos(t)idique est immédiatement proposé à Mme H. et elle est informée qu’il sera nécessaire de
séro-vacciner (vaccin + immunoglobulines spécifiques) son nouveau-né dans son premier jour de vie. Le jeune frère de Madame H,
32 ans, qui l’attend dans la salle d’attente, est soudainement pris par un épisode de vomissement sanglant. Il est conduit aux
urgences et un diagnostic de cirrhose hépatique est envisagé. L’examen virologique montre les résultats suivants :
Quel est le mode de transmission le plus probable de l’infection par le VHB pour les 2 membres de cette famille ?
A- Transmission parentérale
B- Transmission oro-fecale
C- Transmission par voie respiratoire
D- Transmission mère-enfant
E- Transmission sexuelle
Question 7 (QRM) : Rang A
Le frère et la sœur ont probablement acquis cette infection VHB par transmission mère-enfant. Les examens
cliniques, biochimiques et échographiques effectués sur le jeune frère de Madame H confirment une atteinte
hépatique majeure avec cirrhose hépatique. Les examens virologiques complémentaires montrent les résultats
suivants :
Quelles sont les affirmations exactes concernant l’atteinte virologique du jeune frère de Madame H ? Rang B
• Elle ne dispense donc pas du dépistage du cancer du col par réalisation de frottis qui
doit être impérativement poursuivi chez toutes les femmes vaccinées ou non.
Donner la ou les réponses exactes concernant le virus de l’hépatite A (VHA) (1 à 5 bonnes
réponses possibles) Rang A
A. Le VHA est endémique dans les pays du Nord (Europe, Amérique du Nord).
B. La transmission est majoritairement féco-orale mais il existe un risque de
transmission sexuelle en cas de pratiques « recto-orales ».
C. Le traitement de l’infection aiguë repose sur la prise de paracétamol.
D. Un vaccin inactivé, bien toléré, est recommandé aux personnes non immunisées
devant voyager dans un pays d’endémie.
E. La sévérité de l’infection diminue avec l’âge.
Virus de
l’Hépatite A
A. Dans les pays développés, la consommation de viande contaminée est responsable d’une
grande part des infections par le VHE.
C. L’infection par le VHE peut être sévère chez les femmes enceintes.
E. Le diagnostic de l’infection par le VHE peut être réalisé par la recherche des IgM anti-VHE
en cas de suspicion d’hépatite aiguë chez un patient immunocompétent.
Virus de l’hépatite E
• La contamination par voie fécale-orale est à l’origine d’épidémies importantes en zone d’endémie, principalement
en Asie, en Afrique et en Amérique centrale, impliquant les génotypes 1 et 2, strictement humains.
• Dans les pays développés, il s’agit de cas d’importation après un voyage en zone d’endémie, mais il existe aussi des
cas autochtones, liés en particulier à la consommation de viande contaminée mal cuite (charcuteries)-
Séroprévalence de 22% en France.
• Une contamination inter-humaine directe après transfusion ou transplantation d’organe est également possible.
Quelles sont les propositions exactes concernant la méningo-encéphalite à virus herpes simplex de
type 1 (HSV-1) (1 à 5 bonnes réponses possibles) ? Rang A
E. Le personnel de santé
Vaccination antigrippale
Les vaccins inactivés contre la grippe saisonnière sont composés de plusieurs souches
de Grippe A et B. A(H1N1)pdm09 , A(H3N2) et B (1 ou 2 lignages).
La composition des vaccins est revue chaque année (OMS)
La vaccination n'est pas obligatoire mais est recommandée pour les sujets à risque
C’est un vaccin vivant atténué par passages sur cultures cellulaires. C'est un vaccin
vivant, donné en injection sous-cutanée.
Il est donc contre-indiqué chez les sujets immunodéprimés et chez la femme
enceinte.
A- est une maladie constamment mortelle une fois que les signes cliniques sont présents
B- est une maladie éventuellement curable, une fois les signes cliniques apparus, après
traitement symptomatique en réanimation
E- est une maladie évitable par une vaccination thérapeutique après morsure et avant
l’apparition des signes cliniques
Le Virus de la Rage
Figure 10.2 : Epidémiologie de la rage en Europe
(avant la vaccination des renards qui a fait
que cet animal n’est plus actuellement un
Excrétion virale dans la salive
réservoir) (d’après Traité de Virologie
Transmission
médicale, Editionstranscutanée
ESTEM, 2003)
par morsure, griffure
par léchage sur peau lésée
Figure 10.3 : Trajet du virus rabique dans l’organisme infecté (d’après Traité
Encéphalite toujours mortelle
de Virologie médicale, Editions ESTEM, 2003)
Enveloppe spiculée
= glycoprotéines transmembranaires N
= déterminants antigéniques majeurs
Induisent une réponse immune humorale
(anticorps neutralisants)
HA ou H = hémagglutinine
permet la fixation à la cellule cible
NA ou N = neuraminidase
permet la libération des nouveaux virions
« sous-enveloppe » protéique :
Protéine de matrice M1
+ canaux ioniques M2
Génome viral H
8 segments d’ARN simple brin
associés à des nucléoprotéines
(enzymes de réplication)
Induisent une réponse immune cellulaire
Les antiviraux spécifiques « antigrippe »
A- virus de la rubéole
B- virus B19
C- astrovirus
D- virus parainfluenza
E- virus respiratoire syncytial
Quelles sont les complications possibles de l’infection par le virus de la rougeole ? (1 à 5
bonnes réponses sont possibles) : Rang A
A - le virus de la rubéole
B - le virus de l’immunodéficience humaine
C - le cytomégalovirus
D - le virus parvovirus B19
E - le virus Zika
Parmi les virus suivants, lesquels peuvent être responsables d’un exanthème maculo-
papuleux (1 à 5 bonnes réponses possibles) ? Rang A
A. Virus de la rougeole
D. Virus de la rubéole
A- <1%
B- <5%
C- <10%
D- <20%
E- <50%
Prévention de la transmission mère-enfant du VIH
Pré-conception
séropositivité connue dépistage prénatal
traitée non traitée
Grossesse Antirétroviraux
charge virale
< 50 50-400 >400
Accouchement
Bébé Trithérapie
AZT ou NVP chez le bébé chez le bébé
Pr Laurence Morand-Joubert 9 mai 2022
Taux de transmission périnatale du VIH-1 en fonction de
la période et du moment de l’instauration du traitement ARV
Moment de
% % % %
l’instauration n/N n/N n/N n/N
(IC95) (IC95) (IC95) (IC95)
du traitement ARV
A. Sans traitement, elle évolue plus d’une fois sur deux vers une infection chronique.
D. Elle peut évoluer vers une hépatite fulminante dans 1 à 5 % des cas.
Cellule cible = entérocyte mature des sommets des villosités de l’intestin grèle
Diarrhée de malabsorption (destruction des entérocytes)
Diarrhée sécrétoire (entérotoxine virale et activation du système nerveux entérique)
Virus des gastroentérites aiguës
Les calicivirus dont les norovirus, les rotavirus, les adénovirus entériques
40 et 41, et les astrovirus.
Seule la primo-infection maternelle qui s’accompagne d’une virémie présente un risque de rubéole congénitale. Le
risque de malformation varie selon l'âge gestationnel lors de l'infection : il est estimé à 85% pour un âge gestationnel
de 5 à 8 semaines, 52% entre 9 et 12 semaines, 16% entre 13 et 20 semaines, et nul au-delà.
En cas d’infection par le virus de la rubéole durant la grossesse, le risque de malformations
congénitales est (1 à 5 bonnes réponses possibles): Rang A
A. on ne peut rien en déduire car le résultat de cette sérologie est trop ancien
B. on ne peut rien en déduire sans connaitre le taux des IgM anti rubéole
C. on ne peut rien en déduire car le libellé de ce résultat est ininterprétable
D. on peut en déduire qu’il existe un risque modéré de rubéole congénitale
E. on peut en déduire que cette femme est immunisée contre la rubéole
Rubéole
Taux Ac
3j à 3sem
Rubéoliques
Signes cliniques
Contage Ac IgG
Ac IgG résiduels
incubation Ac IgM
16 jours
//
J16 4 à 8 semaines
J0 Mois/années
Contage
Ac IgG
//
J0 J16
Chez quel(s) sujet(s) une infection par le virus B19 peut-elle entraîner une crise
érythroblastopénique (anémie aiguë) 1 à 5 bonnes réponses possibles): Rang B
Le virus B19 qui ne possède pas d’ADN polymérase utilise l’enzyme cellulaire pour sa réplication et
ne se multiplie donc que dans les cellules en division. Le récepteur cellulaire est l’antigène
érythrocytaire P.
VIH-1 VIH-2
Membrane lipidique
A. Elle est définie par la persistance de l'ARN plasmatique du VHC à distance de l’infection
aiguë.
B. Il est possible de la guérir par des associations d’antiviraux ciblant différentes protéines
virales.
Pas de
symptômes Carcinome
Infection Infection chronique Cirrhose hépatocellulaire
par le VHC 50-85% 20% 1 à 4 %/an
Ictère
20 à 30%
Définition de la guérison
ARN indétectable 12 semaines après l’arrêt du traitement
4. Prévention primaire et
3. Guérison hépatique = régression de la
secondaire des
cirrhose
complications de la cirrhose
Suivi après réponse virologique soutenue (RVS)
• Après RVS, les patients sans maladie hépatique sévère et sans comorbidité
hépatique (consommation d’alcool, syndrome métabolique, VHB) ne
nécessitent plus de surveillance particulière
• Après RVS, les patients sans maladie hépatique sévère mais avec
comorbidité hépatique (consommation d’alcool, syndrome métabolique,
VHB) doivent bénéficier d'un suivi hépatologique à long terme
• Chez les patients avec des comportements à risque de réinfection, une
détermination régulière de la charge virale du VHC est recommandée
Quel virus de la famille des Herpesviridae est responsable de l’exanthème subit du
nourrisson ?
A- virus herpes simplex de type 1 (HSV-1)
B- herpèsvirus humain de type 6 (HHV-6)
C- virus Epstein-Barr (EBV)
D- cytomégalovirus humain (CMV)
E- herpèsvirus humain de type 8 (HHV-8)
HERPESVIRUS HUMAIN 6 (HHV-6)
- Plus de 50% des bronchiolites du nourrisson sont dues au VRS ; d’autres virus
peuvent être responsables comme le métapneumovirus et le virus parainfluenza
de type 3, mais aussi les adénovirus, les rhinovirus.
- Le tableau débute par une rhinite banale ou une rhinopharyngite. Dans 30% des
cas, l’infection diffuse dans le tractus respiratoire inférieur et donne après 2-4
jours un tableau de bronchiolite associant toux (quintes), polypnée, dyspnée
expiratoire, distension thoracique ; la fièvre inconstante reste modérée.
- L’évolution est le plus souvent favorable en une dizaine de jours ; parfois une
hyperréactivité bronchique favorise le déclenchement de crises d’asthme.
Chez certains nourrissons (< 2% des bronchiolites), en particulier avant 3 mois et
chez les prématurés, les bronchiolites sont très sévères, entraînant une
insuffisance respiratoire aiguë, avec risque d’apnée et de mort subite, qui oblige à
des mesures de réanimation. La mortalité peut alors atteindre 3%.
Le diagnostic virologique des infections à virus respiratoires à la phase aiguë se fait en
priorité (1 à 5 bonnes réponses possibles):
Réponse
immunitaire = Sérologie
humorale = recherche Ac spécifiques
Diagnostic virologique direct