Etude 00530

I
I
I Parc de la Providence
97489 Saint Denis Cédai
GEWCKA
••' U A -
I
MINISTERE
Tel : O 262 30 84 84 - Fax : 0 262 30 84 85 DE L'AGRICULTURE
Internet : http://wwKnruntal.tr/or» ET DE LA PECHE
Email : ore9runtel.tr
I
I
I
I BILAN HYDROLOGIQUE DU
I BASSIN VERSANT DU BRAS PANON
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
AVANT PROPOS
Dans le cadre du Programme Départemental de Recherches en eau

1995/1996, M le Président du Conseil General de la Reunion a passé commande le
27 mars 1997 a TORE d'une étude relative a
La connaissance des facteurs du bilan hydrologique

du secteur Samt-André/Bras Panon
Bassin versant expérimental
Opération 3111100000
Réalisée sous conduite d'opération de la Direction de l'Agriculture et de la

Forêt, le présent rapport de synthèse fait état des activités de terrain (mise en place
et gestion des équipements de mesure, jaugeages et bilans hydrométriques ), de la
détermination des termes du bilan et de la modélisation des flux
ORE/octobre 1998
1 So:rnLm.aire
1
• Liste des Figures 3
1 Liste des Tableaux 4
1
Liste des Cartes
Introduction 6
1
• 1 - SYNTHESE ET CONCLUSIONS 8
1 1 PRECIPITATIONS 8
12 ETP 9
1 3 LES VOLUMES ECOULES 9
1 1 4 L'INFILTRATION 9
2 - PRESENTATION DU SITE D'ETUDE LE BASSIN VERSANT DU BRAS PANON 11
2 1 - SITUATION GEOGRAPHIQUE 11
22 - MORPHO-PÉDOLOGIE DU BASSIN VERSANT 13
221- Géologie 13
222- Pédologie 13
223- Remarques des sols diversement perméables 13
23 - OCCUPATION DES SOLS 15
231- Couvert végétal 15
15
1
232- Surface agricole
233- Surface habitée 15
234 Remarques une action anthropique réduite 15
2 4 - CLIMATOLOGIE 16
241 Pluviométrie 16
242 Température 17
243 ETP 18
19
1• 244 Ânemometne
25 - RÉSEAU HYDROGRAPHIQUE
2 5 7 Généralités
21
27
26 - CARACTÉRISTIQUES GÉOMÉTRIQUES 22
1 261- Indice de compacité

262- Indice de pente
263 Courbes hypsometriques
264 Profils en long
22
23
24
25
21 - CARACTÉRISTIQUES MORPHOMÉTRIQUES 25
271- Rapport de confluence 26
272- Rapport de longueur 27
2 8 CONCLUSION DES RÉGIMES HYDRO-CLIMATIQUES ZONAUX 28
3 - EQUIPEMENTS ET DONNEES DISPONIBLES SUR LE BASSIN VERSANT DE BRAS PANON 30
3 1 BRAS PANON AVAL RADIER PANIANDY 30
311 Choix du site 30
312 Dispositifs de mesure 32
3 2 - BRAS PATRICK AMONT CONFLUENCE BRAS PANON 32
3 2 7 Choix du site 32
322 Dispositifs de mesure 33
3 3 - LIBÉRIA 34
1 331 Choix du site
3 4 - STATIONS METEOROLOGIQUES SUR LE SECTEUR DE BRAS PANON
34
35
• 35
1
3 5 LES BILANS PONCTUELS
1
Bilan hydrologique du bassin versant du Bras Panon
4 - DETERMINATION DES TERMES DU BILAN 36
4 1 INTRODUCTION 36
4 2 -DÉTERMINATION DES LAMES D'EAU PRÉCIPITÉES 37
421- Extrapolation des données de précipitation sur Libéria 37
422 - Répartition de la pluie sur le bassin versant cartes des isohyetes annuelles 40
423 Calcul des lames d'eau 41
424 Résultats et analyse de données 42
4 3 - DÉTERMINATION DE L'EVAPOTRANSPIRATION (ETP) 44
431- Définition 44
432- Utilisation des données disponibles 45
433- Calcul de l'ETP a l'échelle du bassin versant 47
434 Résultats, calculs d'erreur et analyse des données 48
4 4 - DÉTERMINATION DU RUISSELLEMENT 49
441 Données disponibles 49
442 Calcul des lames d'eau ruisselees 50
4 5 DÉTERMINATION DE L'INFILTRATION 53
451 Résultats et analyse 53
452 Calcul d'erreur 54
453 Contribution des cours d'eau a l'infiltration 55
5 - CARACTERISTIQUES DES FLUX HYDROLOGIQUES ET CYCLE DE L'EAU SUR LE BASSIN
VERSANT DE BRAS PANON 58
5 1 ANALYSE À L'ECHELLE MENSUELLE 58
511 Précipitations 58
5 12 ETP 60
513 Evolution des débits mensuels et phases du cycle hydrologique 62
514 Infiltration superficielle 63
515 Conclusion 64
5 2 MODÈLE GR3 PRINCIPE ET UTILISATIONS 64
53 SYNTHÈSE CYCLE DE L'EAU SUR LE BASSIN VERSANT DE BRAS PANON 65
531 Simulation de la fin du cycle hydrologique par GR3 Résultats et analyses 65
532 Bilan hydrologique final 67
533 Précipitations 68
534 ETP 68
535 Régime des cours d'eau 69
5 36 Infiltration profonde 70
537 Mise en évidence des zones d'infiltration 71
538 Analyses complémentaires et infiltration profonde 74
539 Synthèse et conclusion 78
6 BIBLIOGRAPHIE . 83
7 ANNEXES 84

Liste des figures
Figure 1 Diagramme précipitations-températures sur Bras Panon (92-96) p 16
Figure 2 Hyétogrammes des événements pluvieux 97-98 sur Bras Panon p 17
Figure 3 Ecart à la moyenne des températures 1997 sur Bras Panon p 18
Figure 4 Variation interannuelle de l'ETP p 18
Figure 5 Rosé des vents de Bras Panon (91-95) (source Météo-France p 19
Figure 6 Courbe hypsométnque de Bras Patrick p 24
Figure 7 Courbe hypsométnque de Bras Panon p 24
Figure 8 Profil en long du Bras Patrick p 25
Figure 9 Profil en long du Bras Panon p 25
Figure 10 Exemple d'indexation de Strahler p 26
Figure 11 Hyétogramme mensuels sur les stations météo de Bras Panon p 28
Figure 12 Hyétogramme d'événements pluvieux caractéristiques p 42
Figure 13 et 14 Hyétogrammes d'averses orogéniques et cycloniques p 43
Figure 15 ETP décadaires calculées et mesurées p 45
Figure 16 a-d Hydrogrammes des crues caractéristiques d'Octobre à Janvier p 49
Figure 17 Analyse graphique d'un hydrogramme, exemple de Bras Patrick p 50
Figure 18 Crues comparées de Novembre 1997 sur Bras Patrick et Bras Panon p 51
Figure 19 Hydrogramme de la crue de Novembre 1997 sur Bras Patrick p 51
Figure 20 Synoptique du bilan hydrométrique global de bassin versant de Bras Panon p 56
Figure 21 Variations des ETP mensuelles p 60
Figure 22 Hydrogramme total sur Bras Patrick p 61
Figure 23 Courbes en débits spécifiques du volume total écoulé à la mère p 62
Figure 24 Dynamique des échanges superficiels au niveau du sol p 63
Figure 25 a et b Parts de chacun des termes du bilan hydrologique p 67

Figure 26 Variation de l'ETP sur une cycle annuel p 68
Figure 27 Proportion de l'ETP sur la pluie brute p 68
Figure 28 Evolution des débits de base sur chaque sous bassin versant p 69
Figure 29 Comparaison des termes de reprises d'infiltration p 70
Figure 30 a et b Rapports des flux impliqués dans la variation du stock du sol p 70
Figure 31 Bilan hydrométrique de Juin 1997 p 70
Figure 32 Piézogramme S5 1993-1998 p 77
Figure 33 Schéma du cycle de l'eau sur BrasPatnck p 80
Figure 34 Synoptique chiffré du cycle de l'eau sur Bras Patrick p 80
Figure 35 Schéma du cycle de l'eau sur Bras Panon p 81
Figure 36 Synoptique chiffre du cycle de l'eau sur Bras Panon p 81

Liste des tableaux
Tableau 1 Précipitations moyennes mensuelles en partie haute de Bras Panon p 16
Tableau 2 Indices de compacité des sous bassins versants p 22
Tableau 3 Descriptifs des stations Météo France du secteur Bras Panon p 35
Tableau 4 Evénements de crues caractéristiques p 42
Tableau 5 Lames d'eau précipitées sur les crues caractéristiques p 43
Tableau 6 Valeur des évaporations mesurées et ETP calculées p 45
Tableau 7 Valeurs des ETP sur la période étudiée p 48
Tableau 8 Lags sur bras Patrick p 52
Tableau 9 Débits de pointe des crues caractéristiques p 52
Tableau 10 Bilan hydrologique partiel sur la crue de Novembre p 53
Tableau 11 Valeurs des infiltrations superficielles sur les crues p 54
Tableau 12 Lames d'eau précipitées sur Bras Panon p 59
Tableau 13 Valeurs des ETP mensuelles p 60
Tableau 14 Bilans hydrologiques mensuels p 61
Tableau 15 Débits spécifiques mensuels p 62
Tableau 16 Part du ruissellement pur par rapport à la pluie p 63
Tableau 17 Valeurs des infiltrations en débit spécifique p 63
Tableau 18 Résultats des infiltrations sur GR3 p 65
Tableau 19 Bilan synthétique sur les cycles hydrologiques p 67

Liste des cartes 1
<. )
Carte 2 Localisation du bassin versant de Bras Fanon p7
Carte 3 Carte géologique de Bras Fanon p 11
Carte 4 Carte pédologique de Bras Fanon p 11
Carte 5 Occupation du sol p 14
Carte 6 Réseau hydrographique p 20
Carte 7 Equipements du bassin versant p 29
Carte 8 Nouveaux équipements O R E p 31
Carte 9 Méthode des deux axes p38
Carte 10 Répartition des isohyètes annuelles p 40
Carte 11 Répartition de l'ETP p 46
Carte 12 Répartition des isohyètes mensuelles p 57
Carte 13 Contribution des sous bassins versants au débit à l'exutoire du Bras Fanon p 72
Carte 14 Répartition des zones d'infiltrations spécifiques p 73

I
I SAINT-DENIS
Bassin versant
I du Bras Panon
I SAINT-PAUL Rivière des Roches

x
I SAINT-BENOIT
I
I
I
I
I
I
I Bras Panon Paniandy
I
I Bras Patrick
I
I
I Kilomètres
I
I
I
I Carte 2 : Localisation et découpage du bassin versant du Bras Panon ORE
1. - SYNTHESE ET CONCLUSIONS
Dans le cadre de la connaissance des termes du bilan hydrologique de la rive droite
de la Rivière du Mât, un bassin expérimental a été défini a l'amont de Bras Panon
Ce secteur comprend la Rivière le Bras Panon (affluent de la Rivière des Roches) et son
affluent principal le Bras Patrick
Dépourvu à l'origine de mesures hydrologiques, l'ensemble du bassin versant du Bras

Panon a fait l'objet d'installations
• De deux stations météorologiques qui complètent trois autres postes situés en

périphérie du secteur d'étude,
• Un bac d'évaporation,
• Deux stations d'enregistrement en continu des débits du Bras Panon et du Bras
Patrick,
• Une vingtaine de station de jaugeages ponctuels
Des mesures ont été réalisées sur un cycle hydrologique complet caractérisé par un etiage
prononce au début des mesures et de fortes précipitations au cours de la période cyclonique
La période d'observation a donc été favorable à l'étude des différentes conditions

hydrologiques
1.1 Précipitations
La répartition des pluies sur le bassin versant, établie a partir des cinq stations
météorologiques, obéit a un gradient assez homogène toute l'année qui est de +8%/100 m
Bras Patrick a un pourcentage de sa surface plus important en altitude, il y pleut donc plus que
sur Bras Panon Paniandy
L'année 1998 a vu des conditions exceptionnelles avec des pluies importantes en Février
1998 et des petits événements isoles et intenses qui ont génère des conditions particulières de
ruissellement dont l'analyse permet de dégager des points intéressants en terme de bilan
hydrologique Au terme de l'étude, c'est une année a pluviométrie moyenne, 4200 mm a la fin
Septembre contre 4300 de moyenne

1.2 ETP
L'évaluation de l'ETP à partir des mesures d'evaporation par bac est valide en
comparaison des ETP calculées et surtout compte tenu de la part relativement faible de l'ETP par
rapport a ta pluie L'ETP varie globalement entre 3 et 6 mm jour et représente en moyenne 20%
des précipitations
L'ETP diminue avec l'altitude à raison de -4%/100m et pour les mêmes raisons que
précédemment est moindre sur Bras Patrick que sur Bras Panon Cependant, elle est assez
homogène sur le bassin versant et répond à un gradient d'altitude inversé par rapport à la pluie
L'ETP moyenne journalière sur le bassin versant est de 3,5 mm
1.3 Les volumes écoulés
Sur le Bras Panon, 75 % du volume des pluies se retrouvent écoulées a la rivière, avec
53% de ruissellement et 22 % de débit restitue par sous écoulements On trouve sur le Bras
Patrick seulement 34 % de ruissellement et 22 % de débit restitue soit 56 % du volume total des
précipitations qui se retrouvent à la rivière
La configuration du Bras Panon est donc plus propice au ruissellement Cependant, on

constate que le sous-écoulement a les mêmes proportions sur les deux sous bassins versants
C'est une conséquence de leur nature pédologique plutôt imperméable, mais cela implique aussi
que Bras Panon est capable d'infiltrer dans des limites compatibles avec un tel sous-écoulement
II atteint 60 l/s des la fin juin, soit la valeur d'etiage de début janvier On peut donc considérer
qu'il a bouclé son cycle en 6 mois
En revanche, Bras Patrick soutient bien son etiage et sur la période d'étude, il faut passer
a la simulation pour établir son cycle qui dure 9 mois
Le module moyen simule est de 850 l/s sur le Bras Panon et de 750 l/s sur le Bras Patrick
Rapportés, aux surfaces respectives des bassins versants, les débits spécifiques sont de 97
l/s/km2 sur le Bras Panon et de 82 l/s/km2 sur le Bras Patrick
1.4. L'infiltration
L'analyse des termes du bilan a l'échelle d'événements hydrologiques isolés montre que
les deux sous bassins versants se comportent différemment Le Bras Panon restitue quasiment la
totalité des précipitations alors que Bras Patrick intercepte une partie importante des pluies et
l'infiltré
A l'échelle des événements pluvieux majeurs (période cyclonique ), l'infiltration apparaît

sur les deux bassins versants A l'échelle du cycle hydrologique, l'infiltration superficielle montre
une part plus ou moins importante de l'interception sur le bilan final L'infiltration superficielle
sur Bras Patrick représente près du double de Bras Panon avec 43 % contre 26 % Elle témoigne
de l'influence du couvert végétal qui est différents sur les deux sous bassins
L'infiltration profonde représente 39 l/S/km2 sur Bras Patrick et seulement le quart sur
Bras Panon Cette différence paraît très importante au regard du couvert végétal qui est quand
même dense sur les deux sous-bassins
Synthèse et conclusions
En réalité le Bras Panon se comporte comme un drain dans sa partie aval et récupère une
partie du volume de l'infiltration profonde de Bras Patrick. Ce volume est à soustraire du volume
utilisé pour le bilan sur un cycle. On estime alors que l'infiltration sur le Bras Panon devrait
atteindre 15 l/s/km2!
En définitive, l'infiltration sur le bassin versant expérimental est d'environ 25 l/s/km2 . Les
différences entre les zones d'infiltration montrent l'incidence fondamentale de la végétation qui
favorise l'interception et l'infiltration superficielle, puis son acheminement vers une nappe.
Compte-tenu des caractéristiques de cette nappe, mise en évidence par le piézomètre du

refuge, il est cependant difficile de savoir si ce stock d'eau contribue à l'alimentation de la nappe
de base du cône alluvial de la Rivière du Mât.
10
2. - PRESENTATION DU SITE D'ETUDE : LE BASSIN
VERSANT DU BRAS PANON
2.1. - Situation géographique
Le bassin versant expérimental du Bras Panon est situé au quart Nord-Est de I7le au
niveau de la commune du même nom II est coincé entre deux autres bassins versants
d'importance, celui de la Rivière du Mât au Nord et celui de la Rivière des Roches où la Rivière
Bras Panon se jette 2 km avant l'embouchure
Son relief est montagneux avec des altitudes comprises entre 850 et 10 mètres L'érosion
a creusé de profondes ravines où s'écoulent les principaux bras du bassin versant Cette érosion
est limitée par une couverture du sol dense constituée de deux grandes entités végétales la
culture de la canne à sucre et la forêt tropicale La forêt tropicale joue un rôle majeur dans le
cycle de l'eau par la densité et la diversité de ses essences qui s'insèrent dans chaque phase de
l'écoulement depuis la pluie jusqu'au débit de la rivière
Soumis à l'influence constante des Alizés et aus masses d'air humides provenant de l'Est,
Bras Panon connaît un climat humide avec des précipitations régulières La nature tropicale
entraîne le développement foisonnant des espèces végétales qui sont omniprésentes sur Je
bassin versant
il
Partie 2 Présentation du bassin versant
Séné du Piton des Neiges
II Phase II (2 1(K) 000 à 430 000 ans) : Océarates
du bouclier primitif, basaltes à olivines
Phase III (350 000 à 250 000 ans) : Hawaïtes

laves alcalines à plagioclases basiques
|~~1 Phase IV (230 000 à 70 000 ans) : Mugéantes

andésites alcalines nches en plagioclases et
silices (50% Si()2)
Phase V (40 000 à 15 000 ans) : Tuf jaune
I
Calme volcanique
:--=—! Ennoyages alluviaux fins I
Cônes de déjection récents
Erosion, éboulis, effondrements
I
Carte 3 : Géologie simplifiée du bassin versant du Bras Panon

I
(d'après Raunet, 1991)
Matériaux volcaniques non effondrés

I
Sols hétérogènes sur colluvions de
pente déjà altérées à caractères
ferrallitiques ou andiques
I
Sols ferrallitiques rouges fortement
à moyennement désaturés
Andosols désaturés non perhydratés I

chrorruques sur cendres épaisses
Andosols désaturés perhydratés
chromiques sur cendres
I
Formations superficielles
^ Sols peu différenciés vitriques I
sur sables basaltiques et gros
galets non altérés
^H Alluvions fines. Sols peu

évolués andiques souvent
I
hydromorphes
Carte 4: morpho-pédologie du bassin versant du Bras Panon

I
(d'après Raunet, 1988)
I
I
22 - Morpho-pédologie du bassin versant
2.2 1 - Géologie
Le bassin de Bras Panon repose sur les pentes externes du Piton des Neiges éteint depuis
200 000 ans Ce dernier a connu plusieurs épisodes volcaniques caractérisant des séries
magmatiques différenciées Les différentes phases d'activité ont alterné avec des périodes
d'accalmies où l'altération et l'érosion des roches émises a permis une évolution du sol primitif et
le dépôt d'autres matériaux On retrouve ainsi des séquences de couches, perméables a plus ou
moins imperméables selon leur degré d'altération Le dépôt de couche cendreuse lors de
certaines émissions et d'alluvions fines explique aussi l'imperméabilité des couches profondes
occasionnant des nappes perchées
2.2.2. -Pédologie
La partie amont du bassin versant repose sur des coulées de phase IV et V plus récentes,
donc moins altérées, les sols sont plus homogènes et plus friables permettant une meilleure
perméabilité
La partie sommitale présente les coulées de phase II, les plus anciennes, riches en olivme
et très altérées sur des pentes assez fortes Les sols sont ferralitiques et altérés sur des épaisseurs
supérieures à 3 m (cf carte 4)
La partie intermédiaire présente des coulées de phase III avec une différenciation des
laves plus alcalines, riches en silice, les sols ferralitiques sont épais et présentent une couleur
rouge à ocre très prononcée
Enfin la partie aval repose dans ses plus basses zones sur des formations superficielles,
des alluvions fines a grossières issues d'un charriage important Les alluvions sont en perpétuelle
évolution et les lits des rivières fréquemment modifiés, sont composés de sables volcaniques
noirs, de galets et de blocs de toute taille (jusqu'à plusieurs m3) La perméabilité peut y être
variable selon la densité des couches alluviales Le reseau hydrographique y est ainsi nettement
moins dense (cf carte 6)
2.2.3. - Remarques : des sols diversement perméables
Le bassin versant met en jeu une altération des couches superficielles qui diffère selon les
sous bassins versants qui composent le bassin total On peut donc s'attendre à des reactions
différentes de ces différentes zones aux pluies, car selon l'imperméabilité des couches le
ruissellement sera plus ou moins intense
13
•3•*•*
2.3. - Occupation des sols
2 3 1 - Couvert végétal
On distingue deux grands ensembles sur le BV de Bras Panon, qui occupe chacun une
part égale de la surface
n la partie amont recouverte par de la forêt mesotherme hygrophile,
« la partie aval inférieure a 300 m est plantée en canne à sucre
Ce couvert végétal occupe une part déterminante dans le régime hydrologique du BV En

effet, la canne n'occupe pas la surface de la même façon toute l'année Coupée en hiver, de Juin
a Décembre, elle pousse d'Octobre a Mai Découvert le sol est alors vulnérable aux événements
cycloniques qui surviennent occasionnant des crues d'autant plus violentes que le sol est
imperméable Cette surface représente donc une phase d'interception essentielle dont l'étude
qui suit montre l'importance
La forêt mesotherme tropicale se caractérise par l'extrême densité de sa végétation qui

occupe toute les strates jusqu'à 5 mètres de hauteur L'enracinement des arbres est également
très profond ce qui leur assure un solide ancrage sur des pentes qui vont jusqu'à 70%
Le cycle végétatif très intense de cette forêt joue également un rôle sur le devenir des
pluies, l'interception est grande mais d'un autre côté favorise aussi l'infiltration, il reste donc a
déterminer la part exacte de ces termes dans un cycle hydrologique
2 3 2 . - Surface agricole
La majorité du BV est planté en canne à sucre cependant on note quelques élevages

avicoles et porcins dissémines sur le bassin mais sans incidence importante sur l'occupation du
sol D'autres types de cultures, maraîchage et arboriculture, sont présents mais seulement a
usage particulier et donc sur de faibles surfaces (Bellevue les Hauts bananes, ananas,
chouchous, songes )
2.3.3. - Surface habitée
Seule quelques hameaux sont présents sur la partie basse et haute du bassin versant,
respectivement sur le secteur de Bras Panon, Notre Dame du Rosaire et Bellevue les Hauts Un
habitat disperse existe sur les plantations en canne mais les cases occupent des surface réduites
234. Remarques : une action anthropique réduite
Hormis les quelques élevages epars sur le bassin, la quasi totalité du relief est
couvert soit par de la canne soit par la forêt tropicale, et ce toute l'année L'incidence de la
végétation sur le cycle hydrologique joue donc forcement un rôle déterminant surtout sur des
types de sols altères a dominante imperméable
15
24. - Climatologie
Le bassin versant, situe sur la côte au vent, est soumis a une pluviométrie abondante de
l'ordre de 4 000 a 5 000 mm selon les années
Le régime d'alizés de secteur Est-Sud-Est et une forte convection amènent des masses
nuageuses qui se développent en cours de journée Un phénomène de Foehn se produit alors
couramment et la pluie est distribuée sur les pentes du relief selon un gradient globalement Est-
Ouest (voir partie 4)
2.4.1. Pluviométrie
2 4 1 1 Typologie moyenne
Même s'il pleut toute l'année sur le bassin versant on note deux saisons bien
marquées, la saison chaude et humide de Novembre a Avril et la saison fraîche et plus sèche de
Mai a Octobre Les précipitations sont soumises a une forte variabilité interannuelle et ces aléas
s'observent aussi a l'échelle d'une même saison Ainsi, le dernier cyclone date de 94 et les années
suivantes ont connu des pluviométries atypiques avec de fortes précipitations hivernales en 96 et
97
Pluviométrie Bras des Lianes

mm
année Janv Fev Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct Nov Dec Année
97 1106 1202 506 423 855 772 363 370 269 321 236 176 6599
96 1144 773 473 444 281 223 367 214 37 355 100 776 5187
95 652 342 688 442 1124 175 305 705 595 140 232 1355 6755
94 704 532 1327 183 128 242 297 393 138 408 50 511 4913
moyenne 833 549 829 356 511 213 323 437 257 301 127 881 5618
93-96
Tableau 1 Pluviométrie en partie haute du bassin versant de Bras Panon
T ( C)
Figure 1 Diagramme précipitations-températures sur Bras Panon

(92-96, données Météo-France)
La plus grande part des précipitations provient des pluies cycloniques Elles
peuvent représenter jusqu'à 80 % du volume annuel
16
2.4 1 2 Gradients hypsométnque
L'aspect le plus caractéristique de la pluviométrie sur Bras Panon est l'existence

d'un gradient d'altitude, dit gradient hypsométnque, marque et constant au cours de l'année
Comme le montre le hyétogramme suivant, la pluviométrie augmente régulièrement à mesure
que l'altitude s'élève
Pluviométrie en fonction de l'altitude sur Bras Panon
Q.
Figure 2 • Hyétogrammes des événement pluvieux 1997-98 sur Bras Panon

(données Météo-France)
La régularité du gradient hypsométnque entraîne une distribution spécifique de la

pluie sur le relief dont il faut tenir compte lorsque l'on cherche a déterminer la lame d'eau
moyenne précipitée sur le bassin versant
2.4.2. Température
Compte tenu de la forte hydrometne (80 % en moyenne) qui règne sur le bassin
versant, l'amplitude thermique est tamponnée et se cantonne dans une fourchette réduite de
variation Les températures sont ainsi comprises en moyenne entre 17 et 23°C avec une
remarquable constance a l'échelle interannuelle
17
1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 11 12
Figure 3 Ecart à la moyenne des températures de 1997 sur Bras Panon
2.4.3. ETP
L'evapotranspiration est un terme relativement complexe a obtenir du fait des

nombreux paramètres qui la détermine Son cas fait l'objet d'une étude complète (cf 4 3) De
façon empirique un bac d'évaporation permet de montrer une évolution annuelle ou l'insolation
est le paramètre le plus déterminant En confrontant des mesures empiriques à des calculs bases
sur de nombreux paramètres biochmatologiques, on s'aperçoit que l'ETP est relativement
importante en rapport avec la couverture végétale très dense et l'abondance des précipitations
ETP 97
._ETP98
Figure 4 Variation interannuelle de l'ETP (données CIRAD, S'-Pierre)
18
2.4.4. Anémométrie
Description d'une rosé des vents

Exemple de la moyenne annuelle des vents sur 10 min à Gillot entre 1976 et 1995
(La longueur des rayons est proportionnelle à la fréquence des vents observés dans la direction considérée)
% Vent calme (=0 m/s)

M «é 0 < Vent < 2 m/s
a 2 < Vent < 5 m/s
5 < Vent < 8 m/s
Vent > 8 m/s
"ourcentage de vents de
)lus de 8 m/s
J
our la direction 120°
Pourcentage de vent
Direction u'où vient le vent entre 2 et 5 m/s
Bn dizaine de degrés pour la direction 140'
10
16
Figure 5 :Rose des vents de Bras Panon, moyenne 1991-95 (source Météo-France)
Les vents sont essentiellement de secteur Sud à Sud-Est. Ils ont donc tendance à
pousser les masses d'air contre le relief ce qui favorise les précipitations. La régularité de ces
vents génère ainsi des pluies fréquentes sur l'ensemble du secteur et plus généralement sur la
côte au vent.
19
Partie 2 : Présentation du bassin versant
;. ' \( '. I
I
2.5. - Réseau hydrographique
2.5.1. Généralités
Le Bras Panon prend sa source à 570 m d'altitude a Believue les Hauts La spécificité
majeure de son réseau hydrographique est qu'il s'écoule sur deux axes quasiment
perpendiculaires En effet, pendant les 5 premiers km, le sens d'écoulement suit un axe global
Sud-Ouest/Nord-Est avant de basculer suivant un axe Ouest-Est pour les 5 derniers km avant la
confluence avec la Rivière des Roches
Les principaux affluents du Bras Panon par ordre d'importance sont

• le Bras Patrick,
• la Ravine Terre Rouge,
• le Bras Pétard,
• le Bras des Chevrettes,
• le Bras Sec,
• la Ravine Vmcendo
Ils s'écoulent dans des ravines très encaissées qui sont autant de sous-bassins
versants Tous ces cours d'eau, sauf le dernier sont en rive droite du Bras Panon, le cône
de déjection de la Rivière du Mât limite la rive gauche dans la partie aval du bassin
Le Bras Patrick collecte une bonne partie des cours d'eau de la zone sud-est On peut
ainsi diviser le bassin versant du Bras Panon en deux entités le sous bassin versant du Bras
Panon en aval de Paniandy que l'on appellera Bras Panon Paniandy, et le sous bassin versant du
Bras Patrick (cf carte 2 et 5 )
Au radier Paniandy, l'ordre de grandeur du module annuel du Bras Panon est de 850 l/s
avant confluence avec le Bras Patrick dont le module annuel est de 750 l/s Ces deux sous
bassins sont de surface et de morphologie équivalentes, cet écart conséquent de module auquel
s'ajoute un étiage soutenu sur Bras Patrick constitue le premier indice de deux fonctionnements
hydrologiques spécifiques
Le réseau hydrographique est très dense, ses ramifications témoignent de l'érosion

intense du relief Celle-ci est limitée par une végétation tropicale qui a colonisé tous les milieux
et tous les reliefs constituant des strates densément peuplées (voir paragraphe suivant) Elle
constitue une phase d'interception très efficace
La saisonnalité qui voit l'alternance de pluies cycloniques a l'origine de fortes crues, et de

périodes sèches ou l'étiage est très sévère, constitue aussi une spécificité de ce réseau
hydrographique qui voit le tarissement d'une grande part de ses cours d'eau en fin d'hiver
austral
Enfin, l'érosion intense des reliefs amène d'énormes quantités d'alluvions qui sont
charriées lors des crues Ces charriages modifient sans cesse le ht des rivières, les conditions
d'écoulement en régime moyen, les infiltrations et les condition d'etiages ce qui pose
d'importants problèmes en matière d'aménagements et de maintenance d'appareils de mesure
type limnigraphes Les bilans hydrologiques menés sur le bassin versant n'ont montre, par
jaugeages différentiels, aucune infiltration tangible jusqu'à présent au niveau du ht des rivières
En résume, ce reseau se caractérise par un chevelu dense, des écoulements complexes et

une grande variabilité temporelle qui déterminent des mécanismes d'écoulements spécifiques
tributaires des facteurs de chaque zone géographique
— 21

26. - Caractéristiques géométriques
Les bassins versant de Bras Panon Paniandy et Bras Patrick ont des caractéristiques
physiques qu'il peut être intéressant de connaître en vue de les différencier
2.6.1. - Indice de compacité
L'indice de compacité K ou coefficient de Gravelius est le rapport du périmètre du bassin

versant sur celui d'un cercle de même surface Le bassin versant occupe une surface S de 21,7
km2 pour un périmètre P de 22,3 km, soit
k=
On trouve pour les sous bassins principaux et les sous bassins versants des ravines qui les
composent (cf Carte 6 )
k"Bras Panon Paniandy -1''oo

lv fifi Kfiras Patrick"1 47 "- Bras des Chevrettes"1''
(S= 8,7 km2) (S= 9,1 km2) (S= 1,9 km2)
"^Ravine Vmcendo = ^ »^ KBrasSec = 1'8
( S= 1.38km 2 ï (S= 2.79 km2^

[/ -9
z 1 K
^Ravine Terre Rouge '' Bras Pétard = ''•6
(S = 3.76km 2 ï fS=2.86 km2)

K -99 ^ Bras Patrick Amont =
^/4
^Bras Panon Amont *••*•
(5=1. 78 km2) (S= 1.89 km2)
K"
^Bassin versant total
— 1' /J3R
-*
Tableau 2 Indices de compacité des sous bassins versants de Bras Panon
La différence d'indice entre le bassin versant total et ses deux sous bassins principaux,
dont l'indice plus élevé, traduit l'allongement L'indice augmente encore a l'échelle des ravines,
ce qui est révélateur de leurs formes étroites et plus ou moins étirées
22
2.6.2. - Indice de pente
Une façon simple de calculer la pente moyenne selon Llamas (cf Llamas, Hydrologie
générale ) est de calculer la pente moyenne Im avec
Im -
2H
P
H = dénivellation entre embouchure et le point le plus haut du bassin versant

P = périmètre du bassin versant
On trouve lm 7,6 %
Cependant, cette formule si elle présente l'intérêt d'être rapide a l'inconvénient de

lisser les irrégularités d'un relief profondément érodé comme celui de Bras Panon II vaut donc
mieux prendre la formule
DL
lm =
D = intervalle entre chaque courbe

L = Sli, longueur de toutes les courbes de niveau
S = superficie totale du BV
On trouve alors lm = 25 %
On note une nette différence entre les deux formules qui montre que l'érosion intense a
ravine le paysage créant un aspect fractal qui ne peut être pris en compte que par l'allure des
courbes de niveau On observe alors une pente moyenne de 25 % qui traduit bien non
seulement la pente relative du bassin, mais aussi l'existence de ravines profondes disséminées sur
le relief et siège de l'écoulement des principaux bras L'indice propose par Llamas donne une
pente lissée qui correspond a la pente moyenne des cours d'eau
Cette pente est importante et explique le réponse rapide du bassin versant aux pluies On
verra par la suite de l'étude
23
2.6.3. Courbes hypsométriques
D'après Strahler, la courbe hypsométrique est un reflet de l'état d'équilibre dynamique

potentiel du bassin. Les courbes montrent ainsi des bassins profondément érodés.
10 20 30 40 50 60 70 80 90 100
% de la s urface
Figure 6 : Courbe hypsométrique de Bras Patrick
40 60 80 100
% de la surface
Figure 7 : Courbe hypsométrique de Bras Panon
On remarque que 55% de la surface de Bras Patrick est située au-dessus de 300 mètres
contre 40 % sur Bras Panon. C'est un premier critère de différenciation importante car l'ETP et
surtout la pluie sont assujetties à un gradient hypsométrique marqué sur la région Est.
24
2.6.4. Profils en long
1000 .,.
800
600
1 400-i Station hmnigraphique
200 .L
4 5
Longueur (km)
Figure 8 Profil en long du Bras Patrick
600 ^
3 4
Longueur (km)
Figure 9 Profil en long du Bras Panon
Le Bras Patrick a une pente plus régulière que le Bras Panon qui présente quelques
paliers avec des pentes plus importantes Mais globalement, les deux cours d'eau présentent les
mêmes profils avec une pente moyenne de 12%
Cette différence avec la pente moyenne de 25% du bassin versant montre l'effet de
l'érosion qui crée des ravines encaissées avec un nivellement fort du relief au niveau du lit des
cours d'eau
2.7. - Caractéristiques morphométriques
Les caractéristiques géométriques ne font pas ressortir de différences majeures entre les
deux sous bassins On retourne donc a l'échelle du bassin versant, pour s'intéresser cette fois-ci à
des paramètres qui caractérisent la dynamique du bassin, la stabilité du reseau hydrographique
25
2 7.1 - Rapport de confluence
Les rapports de confluence et de longueurs traduisent la configuration dynamique du

bassin entre terme de ramification et de longueurs caractéristiques d'écoulement
Dans un premier temps les différents bras ont été classes selon la classification de
Strahler (1952) Celle -ci affecte a chaque bief un indice selon les règles suivantes (Cf Figure 11)
• tout bief élémentaire, c'est-à-dire n'étant le résultat d'aucune confluence, ce qui

se traduit par un bief délimite par au moins une extrémité autre que l'exutoire, est d'ordre 1,
• tout bief non élémentaire est d'ordre
> i si ses affluents sont d'ordre i et j (j<0
> i+1 si ses affluents sont tous les deux d'ordre i
Figure 10 Exemple d'indexation de Strahler
N
Le rapport de confluence Rc se définit comme étant le rapport R = —'— ou N,
N, +\
représente le nombre de biefs d'ordre i
Soit n l'ordre du bassin versant on a Nn = 1 et N^, = Rc EN faisant la récurrence aux

différents ordres on obtient
ou
d'où In (N,) = (n - i) In (Rc)
On trace le graphique à partir des valeurs aux différents ordres et on obtient la pente en
Rc pour régression On a alors In (Rc) 1,2986
R c =3,66
En général, Rc est compris entre 3,5 et 6 C'est do'nc un bassin de configuration

moyenne
26
2.7.2. - Rapport de longueur
La longueur de tous les talwegs a été obtenue pour la méthode de Buffon Soit une grille
maillée de largeur de maille a et n le nombre moyen d'interception des lignes sur le maillage, le
théorème de Buffon établit que
n=
Uan
d'où / =
on trouve ainsi
Ordre 1 2 3 4 5
l(km) 81,7 50 20,8 14,1 5,5
De même qu'en II 6 1 on trouve la récurrence — = Rc' '

A
où Sli est la somme totale des longueurs des tronçons d'ordre i

RI le rapport de longueur
/, étant statistiquement la longueur la plus fiable, elle est de référence
Par régression on obtient ainsi
R,= 1,83
Les valeurs moyennes de RI sont en général comprises entre 1,5 et 4 On ne peut

tirer cette de valeur aucune caractéristique marquante du bassin
II.6.3 — Dimension fractale
LRl
La dimension fractale pour un réseau hydrographique est voisine de 1,8 Celle du

Bras Panon est légèrement supérieure, on peut y voir une conséquence de l'érosion qui dessine
un chevelu plus ramifié
27
//.6,4 — Densité de drainage
Soit la densité de drainage permanent, seuls sont concernés les ordres 4 et 5 pour le Bras
Panon.
Ddj Fpermanent = —— =
21,7
La densité de drainage totale est de :
H, I
km2
On remarque ainsi le grand déséquilibre entre la capacité de drainage total et permanent

qui est l'illustration d'une érosion intense qui crée de nombreux biefs non soutenus à l'étiage.
Ces étiages très sévères observés sur le bassin versant sont la conséquence de la saisonnalité
avec de très faibles précipitations de Septembre à Novembre-Décembre. Jusqu'à 30 l/s en
octobre 96 sur le Bras Panon à l'embouchure.
On peut enfin, d'après la densité de drainage, évaluer la longueur moyenne de

ruissellement.
D'après Norton (1945), la longueur moyenne du ruissellement superficiel est :
D : capacité de drainage total

Pm :pente moyenne du cours d'eau principal
im : pente du bassin versant
On trouve :
/o = 88 m
2.8. Conclusion : des régimes hydro-climatiques zonaux.
Le bassin versant du Bras Panon est un excellent résumé des conditions typiques de la
Réunion. Il réunit un agencement de situations particulières, sols variables, répartition de la
couverture végétale, distribution des pluies, drainage différentiel, qui conditionnent des régimes
hydrologiques zonaux à l'échelle du bassin versant. Ainsi, cette analyse révèle le caractère
différentié des deux sous-bassins versants, celui du Bras Panon Paniandy et celui du Bras Patrick,
voire des autres sous-bassins qui la composent. On peut déjà avancer des hypothèses mais
aucune conclusion définitive ne peut-être établie.
28
y^/.v. -_
S^-
5 = 1 1
3. - EQUIPEMENTS ET DONNEES DISPONIBLES SUR LE
BASSIN VERSANT DE BRAS PANON
Les données existantes sur le BV du Bras Panon étant jusqu'à présent relativement restreintes, il
était nécessaire de renforcer le reseau de mesures afin d'évaluer les termes du bilan hydrologique
sur ce bassin Les seules données disponibles jusqu'alors étaient celles des stations Meteo France
situées sur ou a proximité du bassin versant et quelques valeurs ponctuelles de débit
Trois sites ont été choisis pour installer des stations complémentaires de mesure en continu des
écoulements, de la pluie mais aussi de l'evaporation
Le programme prévoyait pour la première année d'étude deux stations pluviométnques, une
station hmnigraphique et un bac d'evaporation Deux stations limnigraphiques ont en fait été mises
en place celle de Bras Patrick étant équipée également d'un pluviomètre
Les équipements O R E mis en place fin 1997 sont
n 1 station hmnigraphique du Bras Panon aval radier Paniandy,

n 1 station hmnigraphique et pluviométrique à du Bras Patrick amont confluence Bras
Panon,
n 1 station pluviométrique avec 1 bac d'evaporation sur le site de Libéria
3.1 Bras Panon aval radier Paniandy
3.1.1. Choix du site
Afin de rechercher sur le Bras Panon une bonne section de contrôle des débits, plusieurs
reconnaissances de terrain ont été effectuées en remontant le cours d'eau sur sa partie de plaine II
s'est avère que le Bras Panon présentait peu de sites intéressants Le ht repose sur des formations
superficielles constituées d'alluvions de toutes tailles (sables, graviers, blocs ) Les berges et le
fond du lit ont donc un caractère instable ce qui pose un problème de durabihte de l'installation
avec risque d'endommagement par des gros blocs de charriage et un problème de mesure avec
l'instabilité de la courbe de tarage
Tout le secteur en aval de la confluence du Bras Panon et du Bras Patrick était condamne
du fait des travaux pour la future route a 4 voies qui auraient perturbé les écoulements De plus,
les berges du Bras Panon à l'amont immédiat de la confluence avec le Bras Patrick sont
actuellement en cours d'enrochement et sont profondement remaniées
Finalement, l'emplacement de la station a été fixe a l'aval du radier Paniandy, a environ 100
m (carte 8), au droit d'une singularité hydraulique transversale (rétrécissement) Des travaux de
génie civil relativement importants ont été nécessaires afin de stabiliser la berge et d'encrer la
colonne de mesure en acier (+6 m)
Le lit est relativement encaissé dans ce secteur et "canalise" assez bien l'écoulement, même
en petite crue La pente est régulière sur le bief et l'écoulement est relativement rectiligne
Enfin, il faut signaler l'accès assez facile, avec la proximité de la route 100 m en amont
Cette station hmnigraphique se trouve donc a environ 65 m d'altitude (coordonnées Gauss-
Laborde, X = 174137 m, Y = 64557 m) et contrôle l'exutoire d'un bassin versant de 8,7 km2
environ, soit 40 % du BV total du Bras Panon et 92 % du bassin versant en amont de la confluence
avec le Bras Patrick
30
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I
3.1.2. Dispositifs de mesure
I
La station est équipée d'un limnigraphe de type OTT X à flotteur qui enregistre les hauteurs
d'eau en continu sur papier millimétré. L'échelle de réduction est de 1/5è, voire 1/1 Oè en période
de hautes eaux. L'appareil peut mesurer à l'échelle 1/1 Oè une amplitude de 2,50 m avec possibilité •
de retournement si la variation de hauteur d'eau est plus importante. Une échelle limnimétrique
accolée au support en béton du limnigraphe assure une deuxième lecture des hauteurs d'eau.
Un épi a été réalisé sur chaque rive, d'une hauteur d'environ 30 cm afin de contrôler le
I
débit pour les basses et moyennes eaux. •
La station, mise en service le 13 août 1997 est relevée à fréquence mensuelle, on récupère
l'enregistrement sur papier millimétré. Chaque relevé est accompagné d'un jaugeage pour •
contrôler l'ajustement à la courbe de tarage.
Un enregistreur de données Thalimèdes OTT avec transmission de données via modem •

GSM est en cours de test actuellement, simultanément aux enregistrements sur papier. A terme,
l'installation permettrait de récupérer les données à distance.
Station limnigraphique du Bras Panon aval radier Paniandy

I
I
I
I
I
I
Photo 1 : Station du Bras Panon au radier Paniandy
3.2. - Bras Patrick amont confluence Bras Panon
De la même manière que pour le Bras Panon, les reconnaissances de terrain ont offert un
choix très limité quant à la section de contrôle. Le Bras Patrick, sur sa partie de plaine, a une
configuration assez semblable à celle du Bras Panon avec des berges instables, faites de matériaux •
fins et de galets. Le lit est souvent encombré de blocs qui perturbent les écoulements.
Le site choisi se trouve au niveau du lotissement Libéria, 300 m environ à l'amont de la .

confluence du Bras Patrick et du Bras Panon (carte 6). A cet endroit, la rive gauche est constituée
d'enrochements d'endiguement et offre un support solide pour une station limnigraphique.

Le cours d'eau est relativement bien canalisé et suit une trajectoire rectiligne avec une
pente régulière La rive gauche est proche de la route et délimitée par un muret d'environ 50 cm
de hauteur A environ 10 a 15 m du cours d'eau en rive droite, se situent les habitations les plus
proches de la rivière Cette zone a d'ailleurs été plusieurs fois mondée en période de crue (février
1993, décembre 1995 )
La station est située approximativement a 38 m d'altitude (coordonnées Gauss-Laborde
X = 175125 m, Y = 63830 m) Le bassin versant contrôlé représente une surface de 9,1 km2, soit
42 % du BV total du Bras Panon et 100 % du bassin versant de Bras Patrick
Le site aura la double fonction de station limnigraphique et de station pluviométnque En

effet, un pluviomètre installe à ce niveau permet de connaître la pluviosité sur l'extrême aval du
bassin versant du Bras Panon qui est également le secteur du BV le plus à l'Ouest
Le raccordement de ces équipements au réseau téléphonique commuté est envisageable
La proximité de la route permet un accès rapide a la station mais il y a en contrepartie des

risques de vandalisme
3.2.2. Dispositifs de mesure
Le site est équipé d'un enregistreur de type CR2M qui contrôle à la fois les variations de
hauteurs d'eau par le biais d'une sonde de pression et les hauteurs de pluie grâce a un pluviomètre
à augets basculeurs
La sonde de pression peut enregistrer une variation de hauteur d'eau d'une amplitude
maximale de 4 m Le CR2M enregistre les hauteurs d'eau avec un pas de temps régulier
programmable Le pas de temps actuel est de 15 minutes II interpole entre deux enregistrements
et permet une visualisation des données a pas variable de 3 à 1440 minutes via un logiciel de
traitement spécifique Une échelle limnimétnque située en rive droite permet une deuxième lecture
des hauteurs d'eau
Le pluviomètre est équipé d'une bague de 400 cm2 et de deux augets basculeurs Le CR2M
enregistre le nombre de basculements sachant qu'un basculement d'auget correspond à 0,2 mm
de pluie
Les données peuvent être visualisées sur place ou récupérées par le biais d'un PC portable
La station a été mise en service le 30 septembre 1997 et est relevée à fréquence mensuelle
33
Partie 3 — Equipements et données disponibles
3.3. - Libéria
La mise en place d'un seul bac d'évaporation (avec un pluviomètre associé) nécessitait de
trouver un emplacement le plus centré possible sur le BV du Bras Panon, ceci afin d'appliquer les
valeurs d'évaporation mesurées sur l'ensemble du bassin.
Cependant, la partie centrale du BV correspond à une région boisée d'accès difficile. Le bac
d'évaporation n'étant pas automatisé, la contrainte d'effectuer des relevés régulièrement (au moins
à fréquence hebdomadaire) nous obligeait à définir un site dont la voie d'accès serait en majeure
partie carrossable.
Le site de Libéria, sur les versants dominant la partie aval du Bras Patrick (carte 6) a été
choisi car il combinait à peu près toutes les contraintes : position relativement centrée sur le BV,
accès facile, terrain naturel dégagé et disponible, risques de vandalisme limités car disposé chez un
particulier.
La station se trouve à l'altitude 210 m (coordonnées Gauss-Laborde : X = 173650 m,

Y = 62805 m). L'évaporation mesurée à ce niveau concerne plutôt les basses altitudes du BV mais
on pourra envisager de la comparer à une évaporation théorique calculée sur Bellevue-Bras Panon
(hautes altitudes) à partir de données météorologiques (température, vitesse du vent...) et d'une
formule de calcul du CIRAD de la Réunion, selon la norme PAO il s'agit de la formule de Penman-
Monteith voir annexes ).
Au niveau de la pluviométrie, cette station vient renforcer le réseau existant en apportant

des informations sur les pluies au niveau des altitudes 200-300 m. Elle concerne également un
secteur plus à l'Est que la station Bras Patrick mais encore dans la moitié Ouest du bassin versant.
Dispositifs de mesure
o Pluviomètre : de type Précis Mécanique, il est équipé d'une bague de 400 cm2 et d'un
système à augets basculeurs. Un enregistreur, placé derrière les augets, comptabilise les
basculements (1 basculement = 0,2 mm de pluie). Un logiciel récupère les données de
l'enregistreur via un PC portable. Ce logiciel permet de faire des analyses des pluies sur n'importe
quelle période avec des fréquences allant de 1 minute à 24 heures.
Un seau de contrôle a été également installé afin d'obtenir une deuxième lecture.
o Bac d'évaporation : de classe A (US Weather Bureau), il est placé sur un caillebotis à
environ 15 cm au-dessus du sol pour permettre une aération du fond. Le bac est mis en service
avec un niveau d'eau de référence. A chaque mesure, on relève le niveau que l'on compare au
niveau de référence et l'on obtient une différence de niveau AH. On réajuste ensuite le bac au
niveau de référence pour la mesure suivante.
En tenant compte de la pluie tombée durant la période séparant deux mesures de niveau,
on obtient l'évaporation par la formule suivante :
E = P ± AH
P : précipitations
AH : différence de niveau
La station de Libéria a été mise en service le 11 septembre 1997.

34
Libéria pluviomètre enregistreur + bac d'évaporation
Photo 3 : Station Libéria
34. - Stations météorologiques sur le secteur de Bras Panon
METEO-FRANCE dispose actuellement de trois postes sur la région de Bras Panon Deux
stations sont situées sur le BV du Bras Panon et la troisième est a proximité immédiate (carte 5)
Le tableau suivant rassemble les caractéristiques de ces trois postes
Indicatif Paramètres Altitude Date de mise
MF Nom
mesurés (m)
Lat Sud Long Est en service
Précipitations,
301 Bellevue-Bras Panon température, 510 20° 597 55° 37'6 Octobre 1990
vitesse du vent
208 Bras des Lianes Précipitations 760 21°00'9 55° 37'5 Août 1993
318 Beauvallon Précipitations 40 20° 59'8 55° 41 '9 1952
Tableau 3 • Descriptifs des stations Météo France du secteur Bras Panon.
Les stations Bellevue-Bras Panon et Bras des Lianes sont situées sur la bordure Est du BV du
Bras Panon et enregistrent les données météorologiques pour les hautes altitudes du bassin versant
(carte 5) Bellevue-Bras Panon est une station automatique avec transmission des données par ligne
téléphonique
Beauvallon est un poste beaucoup plus ancien que les deux autres, disposant d'une longue
chronique d'observations C'est une station de basse altitude située en aval de la confluence du
Bras Panon avec la Rivière des Roches Elle peut nous donner des indications sur les pluies de basse
altitude dans la zone Ouest du bassin versant
L'observation des pluies mensuelles et annuelles de ces trois stations permet d'avoir une
première approche de la répartition des pluies sur le secteur de Bras Panon
3.5 Les bilans ponctuels
Des campagnes de jaugeage ont été réalisées ponctuellement sur l'ensemble du bassin
versant du Bras Panon essentiellement a l'approche de l'etiage Jusqu'à présent on dispose de 4
bilans, dont 2 bilans complets en Juin 97 et 98, et deux bilans partiels en Juillet 97 et Septembre
97 (cf annexes) Ces bilans permettent d'une part de faire le point en terme de prévision d'etiage,
mais ils permettent également de voir la dynamique du reseau hydrographique et la contribution
des différents cours d'eau Cela, permet enfin, de voir s'il existe de l'infiltration au niveau des lits,
ce dans le cadre du bilan hydrologique complet à l'échelle du bassin versant
35
Partie 3 — Equipements et données disponibles
4. - DETERMINATION DES TERMES DU BILAN
4.1. Introduction.
Le cycle de l'eau sur un bassin versant suit des mécanismes d'écoulements qui se déroulent
a plusieurs échelles a la fois dans l'espace et dans le temps
Lorsqu'une averse tombe sur une surface le processus est le suivant

> une partie est interceptée par la végétation,
> une partie s'évapore avant ou après que l'eau arrive au sol,
> une partie est perdue par transpiration des végétaux,
> une partie s'écoule sous forme de ruissellement
> une partie s'infiltre dans le sol
Le terme qui nous interesse dans l'étude qui suit est l'infiltration profonde Cependant,
aucune mesure directe ne permet d'y accéder car elle ne correspond qu'a une partie de ce qui
s'infiltre à l'échelle de l'averse, l'autre partie étant restituée a la rivière mais sur un temps plus
long
ETP
PLUIE
-===— ^-RUISSELLEMENT INFILTRATION SUPERFICIELLE
DEBIT DE BASE
INFILTRATION
PROFONDE
L'infiltration a donc été déterminée en trois fois A l'échelle de la crue pour

déterminer l'infiltration superficielle A l'échelle du mois, afin de déterminer la période de
restitution de ce stockage au débit de base (cf partie 5) Et enfin, à l'échelle du cycle
hydrologique, du débit d'étiage le plus bas a sa période de retour, ce afin d'avoir la participation
exacte de l'infiltration a l'alimentation de la nappe (cf partie 5 )
Le raisonnement de la partie 4, est tenu à l'échelle de la crue et étendu par la suite aux
autres échelles d'analyse Sur la période d'étude, qui commence en Octobre 1997, ont a pu
enregistre des épisodes a caractères exceptionnels, sur de courtes durées On a considère que le
retour au débit initial après une crue permettait de négliger le terme de réessuyage, et de boucler
un cycle court a l'échelle d'une crue Le bilan s'écrit alors
P = E +R + I + AS
AS, stock du sol =0
d'où P= E+R+I
La suite de l'étude consiste donc a caler des lois caractéristiques du bassin versant pour
obtenir la lame d'eau précipitée et evapo-transpiree Le ruissellement peut être détermine par
l'analyse de l'hydrogramme de crue Enfin, connaissant ces différents paramètres on peut en
déduire l'infiltration Les parties suivantes observent cette démarche
4.2. - Détermination des lames d'eau précipitées
\\ existe un gradient hypsométrique de pluie très marqué sur le bassin versant On ne peut
donc moyenner la lame d'eau sur les quatre stations météorologiques mais il faut au contraire tenir
compte de ce gradient et connaître sa répartition dans l'espace et dans le temps afin de calculer le
plus précisément possible les lames d'eau spécifiques de chaque bassin versant
4.2.1. — Extrapolation des données de précipitation sur Libéria
Sur le bassin versant de Bras Panon on dispose de deux stations METEO-France et de deux
stations ORE Les deux stations ORE n'ayant été mises en service qu'à la fin de l'année 1997 il fallait
donc procéder dans un premier temps a des extrapolations pour utiliser les données disponibles La
finalité étant d'établir une carte de répartition du gradients selon les isohyetes pour ensuite caler
une loi de distribution de la pluie à l'échelle du bassin versant considère
Les premières données de pluies existantes sur Bras Panon sont celles de Septembre
1997 Si l'on veut pouvoir les utiliser dans la répartition moyenne des pluies de l'année, il faut
compléter les données manquantes Pour cela on peut pondérer l'influence pluviométrique
d'autres stations voisines
.. 1 .Nx _ NX ... NX ., .
Px = -(—Pa + —Pb + —Pc)
3 A/a Nb Ne
NX précipitations moyennes annuelles de la station x,

Na, Nb, Ne précipitations moyennes aux stations de Bras des Lianes, Bellevue et
Beauvallon,
Pa, Pb, Pc précipitations enregistrées sur l'événement
Px précipitations extrapolées
Cependant on ne dispose pas de données de pluie annuelle NX pour Libéria, on décide

de l'approcher par la méthode des deux axes à partir des stations METEO-France
37
Partie 4 Détermination des termes du bilan hydrologique
Carte 9 Méthode des deux axes
3500
3000
H Bras des Lianes 98
2500 ait 760 m
B Bellevue(alt510m)
E 2000 -
0)
« 1500 - g Libéria (ait 21 Om)
3
Q.
1000 Q Bras Patrick
ait 40 m
500 •
0 - ,ihn,Hlki,bi,lil
8 ? £ g £ f c a < 2 = r â £ a >
. Q . û - g . n ) > ! - r o j ; 5 3 : ^
U S * * "
v
co z n
a
*
Figure 11 Hyétogrammes comparés des stations météo sur la période d'étude
38
Soit M une station pluviométrique et <xm l'angle compris entre les deux extrémités de
l'axe les plus éloignés de M L'axe AB joint le point le plus haut au point le plus bas du bassin
versant AD est sa médiatrice L'intersection correspond au centre de gravité des averses moyennes
sur le bassin
Soit w coefficient de pondération pour une station pluviométrique i

N nombre de station
Les précipitations moyennes sur le bassins versant seront
P=
k=\
w Beauvallon = 0,34
On trouve w Bellevue = 0,3
w Bras des Lianes = 0,355
A partir de la pluie moyenne on remonte à Libéria Pmoy =
On trouve Pmoy = 4730 mm

3
PLibéna =
1=1 wLibéria
w Beauvallon = 0,205
w Bellevue = 0,179
w Bras des Lianes = 0,212
w Libéria = 0,404
On trouve Phbéria 1997 =Nx = 4345
On réinjecte cette valeur dans l'équation ©, ce qui donne la relation
P
Libena ~ °.49 P
Beauvallon + °-22 " B r a s des Lianes + °'32 P
Bellevue
Pour les extrapolations et interpolations faites par rapport aux valeurs réelles, on tombe
dans une erreur absolue de 10 % ce qui est tolerable quand on sait que la différence observée
entre deux stations distantes de 50 m peut aller également jusqu'à 10 % (chiffre Météo France )
On a maintenant les pluies annuelles 1997 pour les quatre stations

> Bras des Lianes 6595 mm
> Bellevue 4573 mm
> Libéria 4345 mm
> Bras Patrick 3067 mm
A partir de ces données on trace les isohyetes annuelles
39
4.2.2. - Répartition de la pluie sur le bassin versant. cartes des isohyètes
annuelles
Carte 10 : Gradient de répartition des isohyètes moyennes annuelles (mm )
La répartition du gradient conditionne la distribution de la pluie sur le bassin versant et

surtout selon les sous bassins versants On voit que le gradient est reparti de façon régulière sur le
bassin versant, que ce soit a l'échelle annuelle ou mensuelle (cf partie 5) On peut donc adopter
une répartition moyenne des gradients de précipitations sur Bras Panon, basé sur le tracé des
isohyètes annuelles
Au final, les calculs donnent un gradient moyen sur le bassin versant de Bras Panon de
+8% par 100 mètres C'est a dire qu'il y a une différence moyenne mensuelle de 240 mm de
Septembre 1997 a Juillet 1998 entre la station la plus élevée et la plus basse L'écart type moyen
sur cette période est de 18,6 mm par mois La dispersion du gradient est donc faible et suit une loi
homogène sur l'année On peut donc utiliser les secteurs délimites par les isohyètes pour le calcul
des lames d'eau précipitées sur le bassin versant L'intérêt est alors d'utiliser la même équation
pour tous les épisodes et surtout de s'affranchir des variabilités saisonnières De fait, on verra par
la suite (5 1), que l'interpolation avec les gradients mensuels donne une très bonne corrélation
De ce fait, comme Bras Patrick a une proportion plus grande de sa surface en altitude,
on peut s'attendre a ce qu'il reçoive une lame de précipitations plus importante
40
4.2.3. Calcul des lames d'eau
L'analyse des données et des hyetogrammes (cf fig 12) montre des gradients assez
homogènes sur l'ensemble de l'année A partir des isohyetes tracées d'après les précipitations
annuelles, on peut établir la répartition moyenne des lames d'eau précipitées, puis la lame d'eau
moyenne sur une période
En définitive il s'agit d'établir les secteurs d'influence de chacune des stations à leur
niveau hypsométrique
On détermine donc a partir des lignes d'isohyetes la bande de surface qui contient
chacune des stations selon les bassins versants (voir 4 2 2 )
Pour le calcul des volumes de pluies spécifiques on utilise alors la formule
S, surface inter-isohyete contenant la station P,

P, station à l'altitude i
On trouve ainsi les équations de calculs de lames d'eau P spécifiques a Bras Panon
Paniandy et Bras Patrick
P
Bras Patrick ~(2-3 PBras des Lianes+2'1 P
Bellevue+2-9 P
Liberia+1'8 P
Bras Patrick)/^'1
P
Paniandy=Q.2 °Bras des Lianes*1^ P
Bellevue+2'2 P
Libena+4> 1 P
Bras Patrick)/8 8
41
4.2.4. Résultats et analyse de données
4 2 4 1 Evénements pluvieux caractéristiques
3500
•v
3000 -
2500
-=• 2000 - rj Moyenne

g
-r 1500 D1998
1000.
500
n I~N m FI
0 q.m, n , I h I Ici . r
Figure 12 Evénements pluvieux caractéristiques de la période d'étude
On voit que Septembre, Octobre, Novembre sont conformes aux moyennes saisonnières
Décembre et Janvier sont déficitaires du fait de l'absence de pluies cycloniques Une tempête
tropicale affecte l'île au mois de Février qui est exceptionnellement pluvieux Mars est ensuite
déficitaire Les autres mois sont conformes aux normales saisonnières sauf en Juillet ou les pluies
on été exceptionnellement abondantes pour cette période de l'année
L'analyse des hyetogrammes montre que la période d'étude s'est située dans un
contexte exceptionnellement favorable Ainsi, plusieurs épisodes pluvieux de forte intensité et de
courte durée, isolés de toute pluie parasite, ont permis d'analyser les hydrogrammes selon le
protocole décrit en introduction Ces événements pluvieux sont exposes ci-dessous, a noter que les
mois n'indiquent que la période de la crue, la durée d'étude de cette dernière est portée dans la
colonne de droite
Plus gros Durée du Débit de pointe en Durée du

Précipitations pic plus gros pic crue cycle de crue
en mm enregistré en minutes m3/s en jours
en mm
a Bellevue
Panon Patrick
Octobre 44 26 30 5,72 5,17 6j
Novembre 113 38 30 14,67 9,43 19]
Décembre 42 18 60 1,2 1,13 8|
Janvier 32 26 48 6,89 6,4 7|
Juin 120 26 30 11,77 12,16 5j
Tableau 4 Evénements caractéristiques étudiés
42
On s'aperçoit que les pluies qui engendrent les crues sont impulsionnelles et présentent
des similitudes avec des pluies d'orage Elles sont brèves, par impulsion et libèrent des quantités
d'eau importantes
Hyétogramme à la station Bellevue Hyétogramme à la station Bellevue

(pas de 6 min) (pas de 6 mm)
Décembre
97 févr-98
Figure 13 Averses orogéniques typiques Figure 14 Pluies cycloniques
Ces pluies sont ensuite suivies de périodes sèches ce qui permet de considérer que l'on
boucle un cycle sur l'épisode de la crue
En revanche, les pluies de Février 98 présentent un caractère cyclonique dont l'exception

repose sur la fréquence de ces pluies On peut constater d'après le hyétogramme que les pluies ont
été quasiment ininterrompues avec deux grands passages de fronts en début et en fin de mois
Les pluies de Février marquent le tournant du cycle hydrologique du bassin versant car
c'est à partir de ces pluies que l'analyse des hydrogrammes permet de dégager deux
comportements totalement différents sur le Bras Patrick et le Bras Panon
En résumé, le caractère épisodique et soudain des pluies a permis de dégager des

hydrogrammes caractéristiques, analysables sur des cycles courts Les pluies de Février, qui assurent
le remplissage des stocks en eau confirment l'intuition selon laquelle le bassin versant de Bras
Patrick se comporte différemment On part donc maintenant sur l'analyse des différents termes à
l'échelle des événements
4 2 4 2 Lames d'eau spécifiques sur les sous bassins versants .
P(mm ) Octobre Novembre Décembre Janvier Juin

Bras 46 121 50 53 130
Patrick
Bras 44 113 45 42 120
Panon
Tableau 5 • Lames d'eau (en mm) des événements de crue étudiés en 1997-1998
On voit que les écarts entre les lames d'eau précipitées sur les sous bassins versants varient
dans des proportions comprises entre 5 et 20% La différence entre Bras Patrick et Bras Panon est
significative et constitue une première étape importante car la pluie est le terme initial du bilan II
reste à voir comment elle se repartit entre les autres écoulements
43
4.3. - Détermination de l'évapotranspiration (ETP)
4.3,1. - Définition
L'évapotranspiration, deuxième terme du bilan hydrologique, combine l'action conjointe de

l'evaporation et de la transpiration des végétaux
4 3 1 1 L'évaporation
C'est la quantité d'eau évaporée par une surface et dépend donc étroitement de
l'énergie radiative reçue et donc de l'insolation quotidienne
Elle est conditionnée principalement par la latitude et l'altitude par rapport a la mer que
l'on nomme respectivement gradient de latitude et gradient hypsometrique
Les facteurs climatiques sont nombreux à influencer l'évaporation
> température de l'air,

> humidité de l'air (hygrométrie),
> pression atmosphérique,
> vitesse du vent
A cela s'ajoute des facteurs environnement •
> température de l'eau,

> caractéristique du bassin (surface, profondeur)
Dans le cadre de l'étude, l'évaporation a été mesurée a fréquence hebdomadaire Nous

avons utilise une méthode directe a partir d'un bac d'evaporation de l'US Weather Bureau, classe A
(cf 3 3)
4 3 1 2 La transpiration
C'est un processus biophysique qui met en jeu la reaction d'adaptation des plantes pour
s'adapter aux conditions climatiques Elles absorbent une quantité d'eau qu'elles restituent sous
forme de vapeur par les feuilles de deux façons à travers la cuticule et par les stomates
La transpiration est donc liée aux caractéristiques physiologiques du couvert végétal ainsi
qu'aux spécificités de chaque espèce
4 3 1 3 Obtention des valeurs d'evaporation
Les valeurs du bac, du fait de réchauffement de l'eau, de la surface considérée et d'autres

facteurs du milieu, sont supérieures aux valeurs réelles d'une surface naturelle On leur affecte
donc un coefficient de correction qui selon le standard du bac est de 0 7 (cf Llamas, Hydrologie
Générale)
44
4 3.2. - Utilisation des données disponibles
De nombreux paramètres physiques régissent l'ETP C'est le terme le plus difficile à évaluer
du bilan Diverses données sont disponibles
a les ETP METEO-France, calculées mensuellement de 1950 a 1989 qui sont des ETP
Penmann (voir annexes),
n les evaporations du bac d'evaporation,
n les ETP normes PAO calculées par le CIRAD au pas de temps journalier (voir annexe) Ce
calcul fait intervenir des bilans radiatifs relevant de la bioclimatologie (données du, CIRAD,
station Ligne Paradis, St-Pierre de la Réunion) Elles sont effectuées sur des surfaces de
cannes à sucre
Seules les ETP CIRAD ont valeur de référence et répondent à un protocole international Afin
de simplifier l'obtention de l'ETP, on cherche donc à caler les valeurs d'evaporation du bac avec les
ETP calculées du CIRAD
On voit que les valeurs d'ETP calculées et d'évaporations corrigées sont très proches, en
valeur comme en évolution
etp (mm)
—•—etp calculée
_o_ etp bac
janv avril
Figure 15 Comparaison des ETP décadaires
Octobre Novembre Décembre Janvier Février Mars Avril

Evaporations 3,7 3,8 5 4,8 3,8 4,7 4
corrigées (ait 240 m)
ETP calculées (ait40m) 3,7 4,4 5,2 5,7 3,8 4,5 3,8
Tableau 6 Valeurs d'evaporation et d'ETP décadaires en moyennes mensuelles
On peut donc assez facilement assimiler les valeurs d'évaporations à l'ETP à un facteur près,
d'autant que la dispersion des termes est faible
45
I
fc
S"
S
4.3.3. - Calcul de l'ETP à l'échelle du bassin versant
Généralement on a
évaporation > ETP > ETR
avec
ETR = ETP tant que P > ETP

ETR < ETP si P < ETP
ETP évapotranspiration potentielle
ETR évapotranspiration réelle, ETR = kc ETP

Kc coefficient cultural, Kc < 1
P précipitations
Comme les précipitations sont abondantes on considère que la limitation de la transpiration

par stress hydrique est réduite et donc que l'on est généralement dans des conditions telles que
ETP=ETR
L'ETP diminue avec l'altitude Dans le contexte de La Reunion, les calculs du CIRAD selon les
normes PAO ont établi ce gradient a -4,4 % par 100 m On peut ainsi déterminer l'ETP sur
l'ensemble du bassin versant en appliquant ce gradient sur les valeurs corrigées du bac Pour
obtenir l'ETP totale sur le bassin on utilise les valeurs bac corrigées auxquelles on affecte une
correction d'altitude de +4,4 %/100 que l'on pondère par les surfaces hypsométriques concernées
On obtient la carte 1 1 ci-contre avec les valeurs d'ETP moyennes mensuelles d'Octobre 97 à
Juillet 98
Pour le calcul des ETP on utilise la même équation que pour les pluies, à savoir
Cette fois-ci il n'y a plus qu'un seul point de référence, le bac, mais dont la valeur
d'evaporation est corrigée de 4,4% en valeur négatives et positives puisque le bac est a 210 m
d'altitude
!-• f 1 l-l f,
ï(0,96)')j
,=o , ;=o
ETP, ETP spécifique de la surface

Ebac évaporation mesurée au bac
Si surface comprise entre deux courbes de niveaux au pas de 100 mètres
S surface du bassin versant
On trouve alors les lames d'eau (en mm)
Bras Panon Paniandy 1 05 E bac
Bras Patrick =0 96 E
bac
47
4 3.4. Résultats, calculs d'erreur et analyse des données
L'écart type des valeurs décadaires calculées et mesurées est de 0 3 mm soit 7 5% d'écart a
la moyenne On verra par la suite que l'erreur commise au terme du bilan global est négligeable
Le calage de l'évaporation sur les ETP calculées tel qu'il a été établi sera donc étendu a l'analyse a
l'échelle mensuelle
Octobre Novembre Décembre Janvier Juin

ETP Bras Patrick (mm) 20 64 34 30 24
ETP Bras Panon (mm) 22 70 37 33 26
Tableau 7 Valeurs d'ETP sur les cycles de crues étudiés
On voit que les valeurs obtenues sur Bras Patrick et Bras Panon sont proches Ce qui
est normal car les surfaces sont équivalentes et la différence d'exposition des surfaces en altitude
n'est pas significative Cependant, le calage a été effectue par rapport a des champs de canne a
sucre Or, 50% de la surface est couverte par la forêt tropicale Dans ce milieu, l'hygrométrie est
élevée, la densité végétale importante et l'effet du vent réduit On peut donc supposer que l'ETP
est moindre en forêt tropicale, d'autant que sur le bassin versant, elle se repartit entre 250 et 850
mètres d'altitude
L'ETP est donc légèrement surestimée, mais dans l'approche opérationnelle de l'étude,
surtout compte tenu de sa proportion dans le bilan hydrologique global, cette estimation est
satisfaisante et rentre dans le taux d'erreur admissible de 10%
48
4.4 - Détermination du ruissellement
Les épisodes pluvieux particuliers qui ont jalonné la période d'étude ont généré des crues
dont l'allure est caractéristique Ces hydrogrammes sont simples et permettent une analyse Les
hydrogrammes complexes type crues de Février seront analysés à l'échelle mensuelle (cf partie 5)
2 -
uL L G B
.ï ?
CM CVJ
Figure 16 a:Hydrogramme d'Octobre 97 Figure 16 b : Hydrogramme de Novembre 97
Figure 16 c rHydrogramme de Décembre 97 Figure 16 d : Hydrogramme de Janvier 98
On voit que les débits après les crues retournent à leur débit initial sur des périodes assez
courtes de 6 à 19 jours On peut donc négliger la variation de stock sur ces cycles et après
détermination du ruissellement sur la crue en déduire l'infiltration
4 4.1 Données disponibles
Les enregistrements en continus des stations de Bras Patrick et Bras Panon Paniandy,
permettent d'obtenir les débits et les volumes écoules sur une période avec fiabilité (voir partie III)
a 10% près II s'agit de données d'acquisition directe sur le Bras Patrick (cf partie 3) et de données
de traitement, après digitalisation et tarage du limnigramme sur le Bras Panon
A partir de ces données on peut calculer les débits et volumes exacts sur une période et
déterminer les différents types d'écoulements par analyse graphique
49
4.4.2. Calcul des lames d'eau ruisselées
4.4.2.1.Séparation des différents types d'écoulement par analyse des

hydrogrammes
Ruissellement hypodermique
011
[Pas de 30 minutes
Figure 17 : Analyse graphique d'un hydrogramme, exemple du Bras Patrick
L'analyse de l'hydrogramme sur une échelle logarithmique permet, selon les cas, de
mieux visualiser les points d'inflexion déterminant les changements de régimes d'écoulement. On
peut ainsi en déduire les types d'écoulements.
La droite AB marque la limite du ruissellement avec l'écoulement de base. La droite AC

quant à elle marque la limite entre ruissellement pur et ruissellement hypodermique. On peut ainsi
déterminer graphiquement la part de chacun de ces termes sur un événement type.
En recoupant ensuite avec les mesures de débit on peut quantifier chacun des termes de
ruissellement et en déduire l'infiltration superficielle.
Cette méthode a été appliquée à chacun des événements types mis en évidence
d'Octobre 1997 à Juin 1998. On a pris pour exemple de la démarche, le mois de Novembre 1997
car c'est l'épisode le plus remarquable.
50
4.4.2 2 Résultats et analyse comparative
Bras Panon
E, .,— Bras Patrick
o-
o O O O CNl
CM CM CM CM CM CNJ
Figure 18 . Crues comparées de Novembre 97
r 12
O
CM
Pas de 30 minutes
Figure 19 Hydrogramme de la crue de Novembre 1997sur le Bras Patrick
L'analyse des hydrogrammes permet d'affiner les éléments de conclusion tires de

l'analyse des précipitations et des ETP
L'étude doit permettre de déterminer si le Bras Patrick et le Bras Panon ont des
comportements hydrologiques différents L'analyse des résultats s'est donc faite de façon
comparative
5l
Pour l'événement de Novembre, on observe un débit de pointe de 14,87 m3/s sur Bras
Panon pour seulement 9,43 m3/s sur le Bras Patrick
Le ruissellement pur représente 70 % sur Paniandy de la part de ruissellement contre 60

% sur Bras Patrick Cette différence n'est notable que rapportée a la pluie Le ruissellement
représente 40 % de la pluie brute sur Paniandy contre 25 % seulement sur Bras Patrick
Sur l'ensemble des événements on retiendra les informations suivantes concernant le

temps de réponse des bassins versants
Date de la Centre de Gravite de la Pic de crue a Bras Lag

crue Pluie Patrick
Bellevue Bras Patrick
25/10/97 17H42 17h42
18h48 1h06
Libéria
17H42
20/11/97 Bellevue Bras Patrick 7h48 1hOO
6h48 6h48
Libéria
6h48
Bellevue Bras Patrick 19h30 1h06
18/01/98 16h36 18h24
Libéria
17H48
Bellevue Bras Patrick
21/01/98 Oh12 OM2
1h24 1h12
Libéria
Oh12
04/02/98 Bellevue Bras Patrick 21h30 1h12
20h54 20h18
Libéria
lacune
Bellevue Bras Patrick 8hOO 1hOO
25/02/98 6h48 7hOO
Libéria
lacune
10/04/98 Bellevue Bras Patrick 23h48 1hOO
Libéria 20h24
22h48
Tableau 8 Lags calculés sur le Bras patrick

Le lag, ou temps de réponse du bassin versant à l'averse, est très court sur l'ensemble
des crues caractéristiques sur le bassin versant global du Bras Panon On peut le déterminer de
façon très précise grâce aux enregistrements effectues au pas de 6 minutes sur les différentes
stations automatisée (voir en annexes ) II est de 1hOO sur Bras Patrick avec un écart type moyen
de 5 minutes, ce qui montre une réaction homogène a tout type de pluie y compris les plus
violentes La digitalisation des limnigrammes de Bras Panon fait perdre en précision Cependant, on
peut dire que son temps de réponse compris entre 45 minute et une heure
L'analyse des autres événements montre que les termes mis en évidence en Novembre,
part du ruissellement pur et retarde, ordre de grandeur des débits de pointe, sont identiques sur
les autres événements
Débits en m3/s Octobre Novembre Décembre Janvier Février Juin

Bras Panon 5,72 14,87 1,2 6,89 100 11,77
Bras Patrick 5,17 9,43 1 13 6,4 35 12,16
Tableau 9 Débits de pointe sur les crues caractéristiques
L'ecretage du pic de crue sur Bras Patrick sur les gros épisodes pluvieux et son temps de
réponse plus long, pour une configuration morphometrique proche du Bras Panon (cf 2 6 ) ,
démontre l'incidence du couvert végétal sur les écoulements Sur des événements moyens, on voit
52
cependant que les écoulements sont identiques L'élément n'est pas contradictoire si l'on considère
qu'il pleut plus sur Bras Patrick et que l'interception d'une partie de la pluie détourne une partie du
ruissellement potentiel, ce qui est vraisemblable sur des pluies étalées dans le temps
Enfin, l'événement du mois de Juin montre enfin un autre aspect de Bras Patrick D'une
part, le pic plus élevé tend à prouver qu'effectivement Bras patrick reçoit plus de précipitations
D'autre part, le débit a cette époque de l'année est de 250 l/s sur Bras Panon et de 450 l/s sur
Bras Patrick Les stocks de Bras Patrick sont donc encore importants et ne peuvent résorber les
pluies brusques Le ruissellement est donc plus important et génère une crue légèrement
supérieure a Bras Panon
Ces éléments confirment que le Bras Patrick et le Bras Panon sont régis par des
mécanismes d'écoulement différents Le Bras Panon semble avoir un comportement homogène sur
l'année En revanche, Bras Patrick montre un comportement variable à la fois fonction de l'état de
ses stocks et de l'incidence de la végétation qui peut intercepter une part importante des pluies
On peut donc s'attendre a ce qu'il y ait une différence notable du terme de l'infiltration
à l'échelle des crues
45 Détermination de l'infiltration
4.5.1. Résultats et analyse
Le bilan hydrologique s'écrit P = E +R + I + AS
P = précipitations,
E = evapotranspiration = évaporation + transpiration des végétaux,
R = ruissellement,
I = infiltration profonde
AS = variation de stock du sol avec AS=0 selon le protocole établi
On a donc I = P - ETP - R
Période d'étude : Bras Panon Bras Patrick

19/11/98 au 07/12/97
Débit de la pluie (1/s/km2) 69 74
Lame d'eau (mm) 113 121
Débit fictif de l'ETP (1/s/km2) 43 41
Lame d'eau (mm) 70 67
volume total écoulé (103 mVs) 562 520
Débit total écoulé (1/s/km2) 39 35
% du volume de pluie brute 57% 47%
Débit de base (1/s/km2) 14 16
Débit total ruisselé (1/s/km2) 25 19
% du volume de pluie brute 38% 26%
Infiltration superficielle (1/s/km2) 1 14
% du volume de pluie brute 1.5% 19%
Tableau 10 Bilan de l'infiltration superficielle sur la crue de Novembre
On se trouve maintenant dans la phase ou connaissant les trois premiers termes du
bilan, précipitations, ETP, ruissellement, on peut déterminer l'infiltration superficielle On ne peut
connaître l'infiltration profonde, de dynamique lente, qu'au terme du bilan par analyse des cycles
et des restitutions
53
Pour le mois de Novembre on voit une nette différence entre l'infiltration sur les deux
sous bassins versants Toutes les hypothèses faites jusqu'à maintenant sont donc correlees et voit
deux comportement distincts un comportement imperméable sur Bras Panon et un
comportement perméable sur Bras Patrick
Sur les autres mois, les tableaux sont consultables en annexes , l'infiltration est résumée
dans le tableau suivant
Infiltration Octobre Décembre Janvier Juin

(l/s/km*)
Bras Panon 1 8 1 5
Bras Patrick 26 19 24 12
Tableau 11 Infiltration superficielle sur les événements de crues étudiés
On voit que le comportement a l'infiltration est homogène sur les sous bassins
versants Bras Patrick a des valeurs élevées autour de 20 I /s en moyenne, pour une moyenne de 3
l/s sur le Bras Panon
4 5 2 Calcul d'erreur
Le terme le plus exact du bilan est le volume total écoule que l'on connaît a 10% près Le
volume de base peut être connu avec une marge d'erreur identique, voire inférieure car l'allure des
hydrogrammes facilite la détermination du volume de base
Cependant l'élément le plus déterminant reste la pluie Et la différenciation des bassins

versants se fait sur l'exactitude du trace des surfaces de distribution de la pluie, dont la marge
d'erreur est d'au moins 15 %
L'infiltration peut donc être déterminée au mieux à 5 l/s/km2 près Ce que l'on peut dire de
ce résultat est que l'infiltration sur Bras Panon est réduite voire nulle en moyenne On pouvait s'y
attendre car les andosols présents sur ce bassin sont particulièrement imperméables En revanche
sur Bras Patrick, cette infiltration est significative et souligne l'incidence du couvert végétal sur les
mécanismes d'écoulement interception et zone d'infiltration privilégiée au niveau des racines
A l'échelle de la crue, on a constate déjà des différences importantes entre les écoulements
sur le bassin versant de Bras Patrick et de Bras Panon Paniandy Ces différences jouent sur les
facteurs de perméabilité des sols et d'interception par la végétations spécifiques a chaque bassin
Mais il faut intégrer au bilan l'infiltration éventuelle qui peut s'effectuer au niveau des cours
d'eau II faut pour cela analyser les bilans partiels effectués sur le bassin versant total
54
4.5.3. Contribution des cours d'eau à l'infiltration
Des bilans hydrometnques par jaugeages différentiels ont été effectues, ils établissent les
contributions de chacun des cours d'eau jauges On peut ainsi avoir par tronçon la variation des
débits Aucune infiltration n'a été relevée sur les cours d'eau en 1997 (cf bilans annexes) Le
premier bilan de Juin 1998 montre une infiltration de 12 l/s entre Bras Panon au radier Paniandy et
la confluence Bras Panon / Ravine Terre-Rouge Cependant cette infiltration pourrait correspondre
à une incertitude de mesure De fait, le second bilan de Septembre 98 ne fait plus état de cette
infiltration On considère donc cette infiltration comme un artefact de mesure
D'une année sur l'autre on remarque que les contributions sont identiques en proportion et
que les ravines ont des contribution importante au terme final du débit à l'exutoire Cette
contribution sera analysée en 5 3
En conclusion, on peut donc dire qu'il n'y a pas d'infiltration notable au niveau des lits des
rivières L'infiltration est donc répartie uniquement sur le bassin versant
II reste a voir caractériser le comportement moyen de chaque bassin à l'échelle mensuelle

afin d'établir la dynamique des écoulements et les mécanismes qui les régissent a l'échelle d'un
cycle hydrologique
55
Figure 20 rBilan hydrométrique du BRAS PANON - 09 et 10 Juin 1998
Bras Panon
am. cont Rav Vincendo
Q = 671/s
Bras Fanon
am. conf. Rav Terre Rouge
Q = 139 l/s
Ravine Vincendo
am conf Bras Panon
Q = 46 l/s Ravine Terre Rouge
am. conf Bras Panon
Q = 173 l/s
Bras Panon
av radier "Paniandy"
Q = 298 l/s
Ravine Vincendo Bras Panon

Flont N D du Rosaire am conf Bras Patrick
Q=14l/s
Q = 0 335 l/s
Bras Pétard
am conf Bras Patrick
Bras Panon I Q = 112 l/s Bras Patrick
radier Carreau Morm Bras Patrick av conf Bras Pétard
Q = 46 l/s amont conf Bras Sec Q = 320 l/s
Q = 85 l/s
Affluent principal
du Bras Panon - ait 251 m
Q = 8l/s Bru Patrick
amont ancien caplage
= 20l/i
Bras Panon
2 radiers ait 330
Q = 34 l/s
Bras Panon
amont cont Riv Roches
Q = 990 l/s
Bras Panon
ait 460 m
Q = 14 l/s Bras des Chevrettes
amont cont Bras Panon
Q = 106 l/s
Bras Ananas affluent prmc
Ravine Terre Rouge
0 = 22 Ils Bras Patnck
amont conf Bras Panon
Q= 387 l/s
Ravine Terre Rouge
amont confluence Bras Ananas
Q =91 l/s
I
I
I
I
I
I Octobre 97 Novembre 97
I
I
I
I
I
I Décembre 97 Janvier 98
I
I
I
I
I Février 98 Mars 98
I Carte 12 : Répartition des isohyètes

mensuelles (mm )
I
I Avril 98
5. - CARACTERISTIQUES DES FLUX
HYDROLOGIQUES ET CYCLE DE L'EAU SUR LE
BASSIN VERSANT DE BRAS PANON
5 1. Analyse à l'échelle mensuelle
II s'agit maintenant a partir des analyses mensuelles de caractériser les écoulements sur
des mois pluvieux dont l'analyse par événement était impossible car ils généraient des
hydrogrammes complexes Par la même, cette analyse permet de suivre l'évolution des termes
du bilan d'un point de vue plus dynamique, par exemple la reprise par evaporation de
l'infiltration superficielle
5 1.1. Précipitations
Les précipitations représentent le terme initial du bilan, il a donc été porte un soin
particulier à leur détermination On a vu en partie 4 que l'équation utilisée pour le calcul de la
lame d'eau était basée sur la répartition des isohyetes annuelles Pour l'analyse mensuelle on a
affiné l'équation en utilisant les isohyetes mensuelles
5 1 1 1 Tracé des isohyetes mensuelles
On utilise les moyennes mensuelles de chaque station pour tracer les isohyetes On
obtient la carte 12
On voit que la répartition des pluies suit un axe Sud-Est/Nord Ouest la plupart du
temps Mais au changement de saison, on voit l'entrée d'un flux de Nord qui perturbe
localement le gradient habituel
5 1 1 2 Calcul des lames d'eau mensuelles sur les sous bassins versants
Afin de déterminer les zones d'infiltrations, nous avons affiner la répartition des pluies
au niveau de chaque sous bassin versant unitaire, c'est a dire celui de chacun des cours d'eau
principaux Pour cela, on réutilise la méthode des isohyetes avec les gradients spécifiques de
chaque mois
Si surface comprise entre deux isohyetes

Pi précipitations de la station comprise dans cette surface
On corrélera, au terme du bilan, cette répartition avec la contribution de chaque cours

d'eau a partir des campagnes de jaugeages effectuées sur le bassin versant Cela permettra d'en
déduire la contribution moyenne de chaque cours d'eau au débit du Bras Panon a l'exutoire
Mais dans un premier temps, cette tâche un peu longue, qui fait intervenir des
équations spécifiques a chaque sous bassin versant, permet d'obtenir une répartition des pluies
plus précise et de valider les lames moyennes calculées en 4 2 2
58
5 1 1 3 Résultats et analyses
Le tableau suivant compare les lames d'eau moyennes sur le bassin versant total,
calculées a partir des isohyetes annuelles et mensuelles
Lames moyennes mensuelles Octobre Novembre Décembre Janvier Février Mars Avril
précipitées (mm)
isohyetes annuelles 202 167 104 242 2325 176 417
isohyetes mensuelles 194 157 110 242 2408 189 402
Tableau 12 Lames mensuelles précipitées sur Bras Panon
On trouve ainsi un écart moyen de 4 % entre les lames calculées sur un gradient
annuel et celle calculées avec le gradient mensuel On a donc une grande homogénéité des
mécanismes qui régissent les précipitations Le facteur majeur de cette homogénéité est le relief
d'une part, qui induit un fort caractère orogénique et la régulante sectorielle des Alizés d'autre
part
L'utilisation a priori d'une équation basée sur un gradient moyen annuel de précipitations
donne donc des résultats corrects validés à posteriori par les équations spécifiques à l'échelle
mensuelle On utilisera donc les équations moyennes déterminées en 4 2 (voir ci-dessous), pour
déterminer les lames d'eau sur chaque bassin versant à l'échelle mensuelle
" B r a s Patrick ~(2,3 PBras des [_ianes+2/1 r Be||evue+2,9 P|.iberia+1/8 ^Bras Patrick)/^
P
Paniandy=0.2 °Brasdes Lianes+1,3 Peellevue4"2'2 P
Liberia+4-1 P
Bras Patrick)/8 8
Les équations mensuelles quant à elles serviront ultérieurement à l'établissement de la

carte des contributions en 5 3 puis à établir la carte des infiltrations On peut trouver ces
équations en annexes
On peut noter que la valeur de précipitation du mois de Février est trois fois plus élevée
que la moyenne sur 5 ans et approche le record de l'épisode de 1993 à 2900 mm en un mois
C'est un événement majeur qui permet d'apprécier les conditions limites d'écoulement sur
chacun des sous bassins versant de Bras Panon et Bras Patrick
Les averses qui génèrent les crues mensuelles sont plus ou moins importantes et leur
incidence sur les débits mensuels seront analyses par la suite
59
Partie 5 Bilan hydrologique complet et cycle de l'eau sur Bras Panon
5.12. ETP
On utilise les mêmes équation de calcul qu'en 4 2 3 on obtient, pour les ETP mensuelles
ETP mensuelle
l/s/km2 Octobre Novembre Décembre Janvier Février Mars Avril Mai Juin
Bras Patrick 40 42 54 52 41 52 41 32 31
Bras Panon 43 44 58 55 44 55 46 35 33
Tableau 13 Valeur des ETP mensuelles
Bras Patrick
Bras Panon
Q (l/s/km 2 )
Figure 21 Variations des ETP mensuelles
L'ETP est légèrement inférieure sur le Bras Patrick du fait de l'altitude, de l'hygrométrie
importante qui règne en forêt tropicale et de l'épaisseur de la couche limite D'un mois a l'autre,
l'ETP suit des courbes d'évolution régulière suivant le gradient de température de la saison On
voit que les conditions d'hygrométrie extrêmes font chuter l'ETP de façon importante comme le
montre le mois cyclonique de Février
Cependant il est difficile de connaître la réalité de ce terme II faudrait pour cela mettre
en place un matériel spécifique à la bioclimatologie et un lourd protocole de traitement de
données Ce qui n'a pas lieu d'être dans un objectif opérationnel
60
NOVEMBRE BRAS BRAS
97 PATRICK PANON
volume (103 m3) 1580 1380
précipitations lame d'eau (mm) 174 158
débit spécifique (l/s/km2) 67 56
volume 983 1000
ETP % du volume de pluie 62% 72%
lame d'eau 108 115
Volume volume 700 725
total % du volume de pluie 44% 53%
écoulé lame d'eau 77 83
de % volume total 60% 45%
base lame d'eau 34 36
volume ruisselé 404 381
Ruissellement % du volume de pluie 26% 28%
rapporte lame d'eau 44 44
aux crues débit spécifique (l/s/km2) 17 17
volume 193 -1
Infiltration % du volume de pluie 12% 0%
superficielle lame d'eau 21 0
Tableaux 14 Bilan hydrologique partiel à l'échelle mensuelle
400
mois
Figure 22 : Hydrogramme total sur la période 1997-1998 sur le Bras Patrick
61
5.1.3. Evolution des débits mensuels et phases du cycle hydrologique
L'analyse des variations du régime mensuel permet de déterminer le cycle hydrologique

spécifique de chaque bassin, de la fin de l'étiage jusqu'à sa période de retour. Pour le Bras
Patrick, le cycle se poursuit au delà de la fin Juin. Cependant, pour le Bras Panon on peut
considérer que son cycle dure six mois de Janvier à Octobre.
Débit
spécifique Octobre Novembre Décembre Janvier Février Mars Avril Mai Juin
l/s/km2
Bras Patrick 23 30 12 22 500 88 98 47 48
Bras Panon 25 32 10 25 750 68 86 24 44
Tableau 15 : Débits spécifiques mensuels
800
. Bras Patrick
. Bras Panon
Figure 23 : Débits mensuels spécifiques sur le Bras Patrick et le Bras Panon
Les débits spécifiques mensuels sont assez proches mais marquent des évolutions
différentes dans le temps. A partir du mois de Mars, les débits sur le Bras Patrick sont supérieurs
à ceux du Bras Panon ce qui signe un relargage progressif des stocks acquis en Février et ce sur
une période qui s'étale jusqu'à l'étiage de retour du Bras Panon.
On remarque que les crues sont fréquentes, d'amplitude variée et plus ou moins
complexes selon les régimes pluviométriques. Cela montre que les averses fréquentes sont
suffisamment importantes et violentes pour générer une à plusieurs crues à l'échelle d'un mois.
La forte pente des bassins versants est sans doute le paramètre qui détermine le plus cette
réactivité importante aux sollicitations des petits événements pluvieux.
On voit que la fin de l'étiage du cycle précédent se situe début Janvier, période à
laquelle commence un nouveau cycle. Ce cycle connaît des crues exceptionnelles en Février, qui
met en évidence les régimes spécifiques du Bras Panon et du Bras Patrick. Bras Patrick est
capable de stocker une partie importante des pluies alors que Bras Panon les restitue très
rapidement au cours d'eau par un ruissellement intense.
62
Ce ruissellement représente des proportions très variables de la pluie brute
Ruissellement
en % de la Octobre Novembre Décembre Janvier Février Mars Avril Mai Juin
pluie brute
Bras Patrick 10 26 6 9 40 50 27 19 24
Bras Panon 19 28 4 21 62 74 34 15 51
Tableau 16 . Parts du ruissellement pur par rapport à la pluie mensuelle
Les pourcentages obtenus montrent que sur Bras Patrick, l'interception est très grande
sur les petits événement pluvieux ce qui a tendance a exagérer la faiblesse du ruissellement
Cependant, on note sur les deux bassins versants l'interception importante et variable Cela
montre que le ruissellement est intimement lie a plusieurs paramètres comme la typologie des
pluies et les facteurs du milieu
Les événements de Février montrent que Bras Panon écoule très vite les pluies avec 62%
de ruissellement des crues de fin Février en Mars contre 40% sur le Bras Patrick
Concernant l'étiage, le débit minimum a été atteint en Janvier, il était de 30 l/s sur le
Bras Panon et de 40 l/s sur le Bras Patrick Le Bras Panon, atteint 60 l/s le 2 Juillet 1998 Mais
les pluies de Juillet modifient la fin de ce cycle L'observation directe de la fin de cycle n'ayant
pas été possible, il faudra donc passer à la modélisation pour déterminer, la fin de chaque cycle
Mais juste avant cela, un court résumé sur l'infiltration superficielle est utile
5.1.4. Infiltration superficielle
5 1 4 1 Résultats
Débit
spécifique Octobre Novembre Décembre Janvier Février Mars Avril Mai Juin
l/s/km2
Bras Patrick 28 8 -17 31 573 -19 73 31 23
Bras Panon 8 0 -26 9 294 -38 59 25 -1
Tableau 17
Bras Patrick
a Bras P a n o n
o
Figure 24 • Dynamique des échanges superficiels au niveau du sol
63
Il convient d'abord de définir à l'échelle mensuelle ce à quoi correspond le terme
infiltration superficielle. Il s'agit en fait d'un terme partiel qui désigne l'état d'équilibre entre
l'infiltration effective au cours d'un mois et la reprise par ETP.
La différence entre Bras Patrick et Bras Panon est très significative et traduit la réalité des
phénomènes qui régissent les écoulements.
Bras Patrick a un couvert végétal dense qui intercepte une grande partie des pluies et
facilite l'infiltration au niveau des racines sur une couverture superficielle assez perméable.
En revanche, sur Bras Panon, on note de nombreux mois où l'on observe une reprise de
cette infiltration par l'ETP. Bras Panon a la sensibilité des sols imperméables, peu riches en eau
qui infiltrent peu et est donc très sensible à l'ETP d'où des reprises fréquentes sur les mois à
pluviométrie moyenne.
5.1.5. Conclusion
L'analyse des termes du bilan à l'échelle mensuelle permet de conforter les hypothèses
concernant les mécanismes d'écoulements sur les bassins versants de Bras Patrick et Bras Panon.
Il apparaît que ce dernier a un comportement imperméable marqué alors que Bras

Patrick
montre des conditions optimales pour l'infiltration : zones préférentielles d'infiltrations (forêt),
évapotranspiration limitée, humidité du sol constante du fait de la densité des végétaux, et enfin
bonne capacité de stockage.
A partir de ces éléments mensuels on peut donc déterminer l'infiltration quasiment au

terme d'un cycle. L'observation des débits montre que Bras Panon boucle son cycle fin Juin-
début Juillet, mais des pluies viennent en masquer l'observation directe.
Sur Bras Patrick, l'observation et l'enregistrement des chroniques de débits ne permettent

pas de conclure du fait de l'influence des pluies de Juillet.
Nous avons donc simulé cette fin de cycle à l'aide du modèle GR3 par un tarissement
régulier à partir de la fin Juin. Cette démarche nous permet de comparer les cycles des deux
bassins versants afin de dégager les termes du bilan hydrologique.
5.2. Modèle GR3 .-Principe et Utilisations
Le modèle GR3 élaboré par C MICHEL, chercheur au CEMAGREF, a été utilisé pour
effectuer les simulations de tarissement du Bras Patrick et du Bras Panon.
Nous renvoyons le lecteur à l'annexe qui est consacrée aux principes et à l'utilisation du
modèle GR3, les résultats sont exposés dans la partie qui suit.
64
5.3. Synthèse : Cycle de l'eau sur le bassin versant de Bras Fanon
Le modèle GR3 nous a permis de simuler les cycles spécifiques du Bras Panon et du Bras
Patrick et d'en déterminer la fin d'etiage A partir de la, on va pouvoir déduire le terme
d'infiltration profonde par analyse des restitutions sur chaque cycle, à l'échelle mensuelle pour la
dynamique de vidange de la nappe de stockage et a l'échelle du cycle hydrologique pour
quantifier l'infiltration profonde
5.3.1. Simulation de la fin du cycle hydrologique par GR3. Résultats et

analyses.
Apres calage et validation du modèle GR3 sur chacun des bassins versants, on obtient les
valeurs et paramètres suivants
Durée du cycle Valeurs Valeur de Valeur de Valeur de

d'etiage simulées A (mm) B(mm) C (jours)
Bras Patrick 9 mois Janvier-Septembre 41 l/s 1250 3000 1,1
Bras Panon 6 mois Janvier-Juin 201/s 950 450 1,1
Tableau 18 Résultats des simulations
5 3 1 1 Le stockage du sol
Les paramètres A, réservoirs-sol sur les deux bassins versants montrent que le sol a des
capacités de stockage conséquentes, 1250 mm sur Bras Patrick contre 950 mm sur Bras Panon,
qui peuvent être mise a contribution différemment selon les épisodes pluvieux De façon
générale, la présence d'un couvert végétal dense favorise l'interception d'une part et le stockage
au niveau des lacunes racmaires d'autres part Ce qui est le cas sur Bras Patrick et non sur Bras
Panon Mais ce stockage concerne le paramètre B, réservoir-eau gravitaire Le paramètre A
montre que les sols de Bras Patrick et Bras Panon sont proches et ont des réactivites voisines
5.3 1.2 Le soutien d'etiage et la nappe profonde
On constate que le Bras Panon n'a que peu de soutien d'etiage et a un cycle court Son
paramètre B est en l'occurrence près de 7 fois plus faible que sur Bras Patrick, 450 mm contre
3000 mm, ce qui constitue la différence majeure entre les deux bassins versants On peut
envisager que Bras Patrick puisse stocker en grande majorité les pluies cycloniques pour les
restituer par la suite alors que Bras Panon ne peut que les évacuer rapidement au cours d'eau,
ce qui engendre des crues de fortes amplitudes
Cependant, le paramètre B sur Bras Patrick contient le terme du stockage par les
végétaux du type mousses, sphaignes, epiphytes, qui peuvent a la fois restituer un débit retarde
pendant les fortes pluies et a la fois intercepter les petites pluies ponctuelles sans les restituer Le
paramètre B tombe alors a des valeurs proches de Bras Panon et les débits de rivière sont
surestimes comme c'est le cas si l'on conserve un B de 3000 mm en fin d'année Le couvert
végétal a donc une incidence majeur sur les écoulements a Bras Patrick d'où la nécessite de
plusieurs années d'observations pour confirmer la réalité des mécanismes évoques et caler au
mieux le modèle
65
5 3 1.3 Prévision d'étiages
Le modèle restitue très bien les débits moyens On parvient donc a simuler l'etiage sans
problèmes Le modèle prévoyait par anticipation, l'atteinte de l'etiage minimal 97 pour la fin juin
sur Bras Panon et pour la fin Septembre pour Bras Patrick On a pu vérifier a fortiori les
prévisions avec un soutien a 250 l/s sur Bras Patrick, alors que Bras Panon passait a 60 l/s Mais
les pluies de Juillet et Septembre ont modifie ce schéma Les prévisions du modèle ont ainsi pu
être confrontées a la réalité ce qui a permis de valider l'évolution de la courbe d'etiage Le
modèle donne alors un étiage à 20 l/s sur Bras Panon et un cycle de 6 mois contre un etiage de
41 l/s sur Bras Patrick et un cycle de 9 mois
5 3 1 4 Conclusion
Les simulations mettent en évidence le rôle essentiel du couvert végétal, tant dans la
limitation des crues que dans le soutien d'etiage grâce au stockage des pluies
Le Bras Panon, dont la surface en forêt est réduite, a ainsi un cycle hydrologique court et
présente une reactivite importante aux pluies II confirme ainsi l'incidence du couvert végétal sur
la reactivite des pluies La reactivite de Bras Panon est homogène sur l'année alors que Bras
Patrick présente des variations saisonnières dues a l'interception
L'importance du stock eau-gravitaire met aussi en jeu une certaine inertie que l'on sent
bien sur le Bras Patrick qui, de façon générale, réagit plus lentement aux sollicitations des pluies
Maintenant que l'on a estime les cycles spécifiques de Bras Panon et de Bras Patrick , on
va pouvoir déterminer les termes du bilan global tel que l'infiltration profonde et quantifier les
flux au sein du cycle de l'eau
66
5.3.2. Bilan hydrologique final
Bras Bras
Patrick Panon
Janvier- Janvier-Juin
Septembre
273 jours 181 jours
volume (103 m3)) 38128 28951
pluie lame d'eau (mm) 4210 3313
volume 8522 6095
ETP % du volume de pluie 22% 21%
lame d'eau 945 700
débit spécifique 40 45
total % du volume de pluie 56% 75%
écoulé lame d'eau 2334 2463
Infiltration volume 8366 1349
profonde % volume de pluie 22% 5%
2
débit spécifique 39 l/s/km 10 l/s/km2

de % volume total 39% 28%
base lame d'eau 1001 61
Ruissellement volume ruisselé 12909 15441
rapporté % du volume de pluie 34% 53%
aux crues lame d'eau 1418 1769
volume 16700 7414
Infiltration % du volume de pluie 44% 26%
superficielle lame d'eau 1835 849
Tableaux 19 a et b Bilan global sur les cycles hydrologiques spécifiques
BRAS PATRICK BRAS PANON
Débit restitue Débit restitué

22% 22%
Infiltration
profonde
4%
Infiltration
profonde Ruissellement Ruissellement
22% pur pur
34% 53%
Figure 25 a et b Parts de chacun des termes du bilan hydrologique
67
5.3.3. Précipitations
Au terme du bilan on obtient un débit spécifique fictif de pluie équivalent à 213 l/s/km2
sur le Bras Panon et 178 l/s/km2 sur Bras Patrick. Malgré un débit plus élevé, le Bras Panon se
tarit plus vite, ce qui est la conséquence de la restitution rapide au cours d'eau.
L'année devrait être une année moyenne avec environ 4500 mm de précipitations, sauf
s'il y a des pluies cycloniques en Décembre. Pour l'instant l'année est dans la normale au terme
des cycles hydrologiques annoncés, 4200 mm pour 4300 mm en moyenne.
5.3.4. ETP
ETP mensuelle sur Bras Panon
160
140 .
120 .
Ê" 100 .
: /~\^\
£ 80 .
È 60.
m
40.
20 .
0
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—
é
o
ra
Q.
S"
M
Figure 26 : Variation de l'ETP sur un cycle annuel
L'ETP mensuelle suit les courbes de températures, sauf en Février où l'humidité relative
était de 100%.
L'ETP ne représente sur l'année que 20% du volume total de pluie. Sur une pluie
cyclonique elle ne représente qu'une part très négligeable du bilan de l'ordre de 5%. En
revanche les variations en proportion de pluie brute sont très variable selon les épisodes
pluvieux.
Bras Panon
600
500 4-
_ 400 .
E
| 300 i
i 11 T .
^ 200 |
100 J M 1 • • |
u> -,
-| £ 2 1 :| 1 1 f
^ co u)
"
Figure 27 : Variation de proportion entre la pluie et l'ETP

L'ETP n'est que rarement supérieure à la pluie dans l'année, seuls les deux mois les plus
chauds et les moins pluvieux sont déficitaires.
68
5.3.5. Régime des cours d'eau
Le module de Bras Panon sur le cycle considéré est de 158 l/s/km2 contre 115 l/s/km2
pour le Bras Patrick sur ce même cycle et de 99 l/s/km2 sur son cycle propre Le premier bassin
versant se vidange donc beaucoup plus vite ce qui explique que fin juin il avait déjà atteint son
niveau d'etiage précédent
Le débit de Bras Patrick montre une vidange beaucoup plus lente Mais plus intéressante
est sa valeur qui ne représente que 60% de celle de Paniandy Cela induit l'existence d'une
infiltration importante compte tenu des pluies globalement plus élevées qui tombent sur ce
bassin versant
Figure 28 . Débits de base moyens mensuels
L'évolution du débit de base montre bien la participation de stock superficiel au soutien

de l'étiage Dans la partie qui suit, il sera fait la part de chacun des termes d'infiltration qui
contribuent à l'alimentation de ce débit de base
Le volume global écoulé par Bras Patrick représente 56 % des précipitations contre 74 %
pour Paniandy Leur module annuel calculé par GR3 donne 750 l/s pour Bras Patrick contre 850
l/s pour Bras Panon On a donc des pertes conséquentes au niveau des écoulements sur Bras
Patrick Sur l'année on connaît maintenant la part de l'infiltration reprise par ETP, la part qui
contribue au stock du sol et à la croissance des végétaux, celle qui va a l'alimentation de la
rivière dans un délai variable On peut donc maintenant déterminer la part de ce qui contribue a
l'alimentation de la nappe l'infiltration profonde
ETP
PLUIE -RUISSELLEMENTS INFILTRATION SUPERFICIELLE
DEBIT DE BASE
INFILTRATION
PROFONDE
69
5 3.6 Infiltration profonde
L'infiltration profonde est un terme qui ne peut qu'être déduit de l'analyse des
restitutions aux termes d'un cycle car sa dynamique est diffuse et donc inaccessible a des
mesures directes
5 3 6 1 Eléments d'analyse
600
Figure 29 Débits de stockage et de reprise
Cette figure représente les débits de stockage et de vidanges mensuelles sur les sous-
bassins On s'aperçoit que Bras Panon se vidange très vite, avec des débits de
stockage/déstockage équivalents d'un mois sur l'autre A l'inverse, Bras Patrick met en reserve,
au moment des crues, une quantité beaucoup plus grande de pluie et la relargue lentement sur
les autres mois
On remarque aussi que sur des épisodes pluvieux moyens, les débits d'infiltration ou de
reprise sont équivalents sur les deux bassins C'est une réaction normale du sol, en effet sur Bras
Panon le sol est moins penétrable et les capacités de stockage limitées alors que sur Bras Patrick,
les reserves sont saturées et la reactivite est moins grande En revanche, après des pluies
importantes une grande part est reprise soit par ETP soit pour le soutien d'etiage On voit ainsi,
sur le début de l'été austral que le bilan est le plus souvent négatif
25000 BRAS PATRICK ,- 25000 20000 BRAS PANON 20000
20000 - - .. 20000
15000 - 15000
15000 .. .. 15000
10000 10000
10000 -- .. 10000
5000
5000 .. 5000
Jan Fcv Mar Avr Mai Jun Jul Aou Sep

Jan Fév Mar Avr Mai Jun
Figure 30 a et b Proportions des flux impliques dans la vidange du stock du sol
70
Ces deux schémas font ressortir les principaux aspects des flux qui régissent l'utilisation
des réserves sur les deux sous bassins
> Bras Patrick est capable de mettre en reserve un volume presque deux fois plus
grand que sur Bras Panon Le volume majeur du stock s"mfiltre au mois de
Février
> Bras Panon vide 70% de son stock en presque un mois En fait, il n'a pas de
capacité de reserves, tout part presque immédiatement à la rivière, raison pour
laquelle les crues sont deux fois plus élevés que sur Bras Patrick L'infiltration est
quasiment nulle sur les mois excédentaires
> Le stock de Bras Patrick est beaucoup plus sensible à l'ETP Cela confirme
l'hypothèse selon laquelle les réserves se situent sur la profondeur
d'enracinement Ponctuellement les végétaux pompent dans le stock pour leur
transpiration A l'inverse, Bras Panon, a son stock plus bas, il est rapidement hors
d'atteinte des racines Donc les reprises pour la transpiration sont très limitées
Conséquence de ces différents facteurs
> Bras Panon a un cycle court de 6 mois L'infiltration profonde qui est la part du
volume apparaissant en fin de cycle, est très limitée, de l'ordre de 10 l/s/km2
> Bras Patrick a un cycle long de 9 mois Ce bassin versant est capable de mettre
en réserve une grande quantité d'eau et a un débit de vidange capable de
soutenir efficacement l'étiage sur une durée prolongée et une infiltration
profonde de l'ordre de 40 l/s/km2
Au terme de l'étude, on s'aperçoit qu'il existe un facteur de 1 a 4 entre les deux sous-
bassins versants qui présentent certes des disparités mais qui ont toutes les deux une couverture
végétale importante On est donc amené a se demander si le terme de l'infiltration profonde sur
l'un ou l'autre des bassins versants n'a pas été respectivement sous ou sur-estime
Pour le savoir, seule l'analyse des contributions de chaque sous-bassins et l'analyse des
bilans hydrometriques peuvent préciser s'il y a des pertes ou des apports spécifiques sur chacun
des cours d'eau
5.3.7. Mise en évidence des zones d'infiltration
5.3.7 1.Calcul des lames d'eau contnbutnces par sous bassin versant
Méthode
Afin de connaître la contribution des sous bassins versants au débit total, on corrèle
les pluies spécifiques du bassin aux contributions connues lors des cinq bilans hydrométriques
On en déduit un comportement moyen sur le mois puis sur l'année pour chaque ravine (cf
annexes)
Les lames d'eau spécifiques sur chaque sous bassins on été calculées telles que décrit
en 5 1 1, et les débits des cours d'eau principaux ont été établis à partir des synoptiques des
bilans hydrométriques sur le bassin total (cf annexes )
7l
I
On trouve alors la carte de contribution ci-contre: I
I
I
I
I
I
18%
I
15 à 17%
13 à 15%
I
11 à 13%
I
Carte 13 : Contribution de chaque sous bassins au débit à l'exutoire du Bras
Panon
I
On voit que la contribution de chaque ravine dépend étroitement de sa surface, de son
altitude moyenne et de son exposition Est-Ouest.
I
5.3.6.2. Zones d'infiltration : I
Afin de déterminer les différentes zones d'infiltration, on a utilisé les différentes
informations relatives à la pluviométrie sur chaque ravine, à l'ETP spécifique et à la contribution
au débit de chaque cours d'eau à partir des bilans complets faits sur le réseau hydrographique
I
(voir annexes).
En croisant ces couches par Système d'Information Géographiques (S.I.G) et en affectant
I
à chaque zone une valeur caractéristique, on obtient la carte 14 de répartition des
infiltrations sur le bassin versant du Bras Panon. I
Cette carte résume bien à elle seule l'importance du couvert végétal en région tropicale.
Les zones d'infiltration sont situées préférentiellement sur la zone forestière, mais l'on observe
une répartition assez homogîne de l'infiltration moyenne sur le bassin ce qui implique que
I
l'infiltration aurait été sous estimée sur le sous bassin de Bras Panon Paniandy.
Les termes d'ETP et de pluie ont été calculés à partir de conditions spécifiques à chaque I
I
bassin versant. Il est donc possible que la différence d'infiltration constatée entre Bras Panon et
Bras Patrick vienne d'une surestimation des débits à la station de Paniandy. Pour cela, il faut
analyser les quatre bilans hydrométriques réalisés en 1997 et 1998 pour déterminer s'il existe
des zones d'apports spécifiques en amont de la station de Paniandy.
72
I
I
I
I
I •x.
a
I o o o o o
OO <N OO T
O O O O O
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I .1
I
I
I I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
I
5.3 8 Analyses complémentaires et infiltration profonde
5 3 8 1 Analyse des jaugeages différentiels
L'analyse des bilans hydrometriques (cf annexes, fig 20 et 31 ) montre des apports
importants et constants sur certaines parties du Bras Panon et du Bras Patrick
En Juin 1997, nous sommes en période de hautes eaux, les débits sur le Bras Patrick et le
Bras Panon sont respectivement de 700 et 755 l/s, donc supérieur sur Bras Panon Les jaugeages
différentiels montrent des zones d'apports conséquentes sur le Bras Patrick en partie aval avant
la confluence, +91 l/s, et sur le Bras Panon, de +117 l/s sur la dernière portion avant la station
Paniandy, alors qu'aucun affluent majeur n'arrive dans cette zone
En 1998, nous sommes en situation de basses eaux, 387 l/s sur le Bras Patrick contre 335
l/s sur le Bras Panon, qui cette fois-ci a un débit plus faible On note donc déjà une inversion par
rapport à 1997 a mettre en relation avec le faible niveau des débits Ajouté à cela, les apports
sur les mêmes portion sont encore de 67 l/s sur Bras Patrick mais sont négatifs sur le Bras
Panon
Le Bras Panon comme le Bras Patnck.situe en amont, semblent se comporter comme des
drains En période de hautes eaux, ces drains fonctionnent et contribuent pour
> 117 l/s a l'amont de Paniandy et 26 l/s à l'aval de Bras Panon (soit 143
l/s pour au total pour 3,25 km de rivière ) ,
> 65 l/s à l'amont de la confluence avec le Bras pétard et 91 l/s a l'aval du

Bras Patrick (152 l/s au total pour 2,75 km de rivières)
En basses eaux la situation s'inverse,
> l'amont du drain de Bras Panon ne fonctionne plus et implique

l'influence de la pente car l'aval continue à drainer 35 l/s ,
> le drain de Bras Patrick fonctionne encore pour 45 l/s a l'amont de la

confluence avec le Bras Pétard et 67 l/s a l'aval
Bras Panon drame donc une partie de l'infiltration profonde de Bras Patrick ce qui
constitue un reliquat non négligeable a considérer dans le bilan Ce drainage du Bras Panon
concerne le « stock profond » de Bras Patrick II est donc intéressant de considérer le
fonctionnement du piezometre S5 situe entre les parties aval des deux cours d'eau
74
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5 3 8 2 Analyse de la piezométrie
On constate que sur le piezometre S5, la piezométrie n'enregistre des variations

importantes que pour les grosses pluies Les pics correspondent à des valeurs limites entre 52 et
53 m NGR, ce qui tend à montrer que les variations résultent d'un facteur lui même limité II ne
s'agit pas de précipitations importées puisque quelque soit l'épisode pluvieux les pics sont
similaires, il ne s'agit pas non plus de la remontée d'une nappe inférieure puisque les variations
sont brusques
On peut donc vraisemblablement rattacher ces pics a l'infiltration profonde qui ne

s'effectue que sur des événements pluvieux d'intensité élevée et limitée par les conditions
morpho-pedologiques du bassin versant Et cette infiltration profonde passe dans la zone aval au
niveau du Bras Panon qui peut donc la drainer
5 3 8 3 Conclusions
Le Bras Panon drame une partie d'écoulements du Bras Patrick Le volume écoule sur le
Bras Panon est donc surestime Comme on soustrait ce volume au volume de précipitations et
d'ETP pour avoir l'infiltration profonde, cela implique que cette dernière a été sous-estimee sur
Bras Panon
II est difficile cependant d'estimer la variation engendrée sur le stock de Bras Patrick II
est vraisemblable que compte-tenu de la surface drainée, moins d'1 km2, cela ramène
l'infiltration profonde aux environs de 15 l/s sur le bassin versant Bras Panon Paniandy
contre un peu moins de 40 l/s sur Bras Patrick
76
m NGR Evolution piézométnque au S5 Le Refuge
53
52
51
50
49
48
47
Ol-Jan-93 Ol-Jan-94 Ol-Jan-95 Ol-Jan-96 Ol-Jan-97 Ol-Jan-98 Ol-Jan-99

5 3 9 Synthèse et conclusion
5 3 9 1 Rappel du contexte de l'étude
Dans le cadre de la connaissance des termes du bilan hydrologique de la rive droite de la

Rivière du Mât, un bassin expérimental a été défini a l'amont de Bras Panon
Ce secteur comprend la Rivière le Bras Panon (affluent de la Rivière des Roches) et son
affluent principal le Bras Patrick
Dépourvu à l'origine de mesures hydrologiques, l'ensemble du bassin versant du Bras

Panon a fait l'objet d'installations
• De deux stations météorologiques qui complètent trois autres postes situes en

périphérie de secteur d'étude,
• Un bac d'évaporation,
• Deux stations d'enregistrement en continu des débits du Bras Panon et du Bras
Patrick,
• Une vingtaine de station de jaugeages ponctuels
Des mesures ont été réalisées sur un cycle hydrologique complet caractérise par un etiage
prononce au début des mesures et de fortes précipitations au cours de la période cyclonique
La période d'observation a donc été favorable à l'étude des différentes conditions

hydrologiques
5 3 9 2 Précipitations
La répartition des pluies sur le bassin versant, établie a partir des cinq stations
météorologiques, obéit a un gradient assez homogène toute l'année qui est de +8%/100 m
Bras Patrick a un pourcentage de sa surface plus important en altitude, il y pleut donc plus que
sur Bras Panon Paniandy
L'année 1998 a vu des conditions exceptionnelles avec des pluies importantes en Février
1998 et des petits événements isoles et intenses qui ont génère des conditions particulières de
ruissellement dont l'analyse permet de dégager des points intéressants en terme de bilan
hydrologique Au terme de l'étude, c'est une année a pluviométrie moyenne, 4200 mm a la fin
Septembre contre 4300 de moyenne
5 3 9 3 ETP
L'évaluation de l'ETP a partir des mesures d'évaporation par bac est valide en
comparaison des ETP calculées et surtout de la part relativement faible de l'ETP par rapport ala
pluie L'ETP varie globalement entre 3 et 6 mm jour et représente en moyenne 20% des
précipitations
L'ETP diminue avec l'altitude a raison de -4%/100m et pour les mêmes raisons que
précédemment est moindre sur Bras Patrick que sur Bras Panon Cependant, elle est assez
homogène sur le bassin versant et repond a un gradient d'altitude inverse par rapport à la pluie
L'ETP moyenne journalière sur le bassin versant est de 3,5 mm
78
5 3 9 4 Les volumes écoules
Sur le Bras Panon, 75 % du volume des pluies se retrouvent écoulées à la rivière, avec
53% de ruissellement et 22 % de débit restitue par sous écoulements On trouve sur le Bras
Patrick seulement 34 % de ruissellement et 22 % de débit restitue soit 56 % du volume total des
précipitations qui se retrouvent a la rivière
La configuration du Bras Panon est donc plus propice au ruissellement Cependant, on

constate que le sous-écoulement a les mêmes proportions sur les deux sous bassins versants
C'est une conséquence de leur nature pédologique plutôt imperméable, mais cela implique aussi
que Bras Panon est capable d'infiltrer dans des limites compatibles avec un tel sous-écoulement
II atteint 60 l/s des la fin juin, soit la valeur d'etiage de début janvier On peut donc considérer
qu'il a boucle son cycle en 6 mois
En revanche, Bras Patrick soutient bien son etiage et il faut passer a la simulation pour
établir son cycle à 9 mois
Le module moyen simule est de 850 l/s sur le Bras Panon et de 750 l/s sur le Bras Patrick
Rapporté, aux surfaces respectives des bassins versants, les débits spécifiques sont de 97 l/s/km2
sur le Bras Panon et de 82 l/s/km2 sur le Bras Patrick
5 3 9 5 L'infiltration
L'analyse des termes du bilan à l'échelle d'événements hydrologiques isolés montre que
les deux sous bassins versants se comportent différemment Le Bras Panon restitue quasiment la
totalité des précipitations alors que Bras Patrick intercepte une partie importante des pluies et
l'infiltré
A l'échelle des événements pluvieux majeurs (période cyclonique ), l'infiltration apparaît

sur les deux bassins versants A l'échelle du cycle hydrologique, l'infiltration superficielle montre
une part plus ou moins importante de l'interception sur le bilan final L'infiltration superficielle
sur Bras Patrick représente près du double de Bras Panon avec 43 % contre 26 % Elle témoigne
de l'influence du couvert végétal qui est différents sur les deux sous bassins
L'infiltration profonde représente 39 l/S/km2 sur Bras Patrick et seulement le quart sur
Bras Panon Cette différence paraît très importante au regard du couvert végétal qui est quand
même dense sur les deux sous-bassins
En réalité le Bras Panon se comporte comme un drain dans sa partie aval et récupère une
partie du volume de l'infiltration profonde de Bras Patrick Ce volume est a soustraire du volume
utilise pour le bilan sur un cycle On estime alors que l'infiltration sur le Bras Panon devrait
atteindre 15 l/s/km2
En définitive, l'infiltration sur le bassin versant expérimental est d'environ 25 l/s/km2 Les
différences entre les zones d'infiltration montrent l'incidence fondamentale de la végétation qui
favorise l'interception et l'infiltration superficielle, puis son acheminement vers une nappe
Compte-tenu des caractéristiques de cette nappe, mise en évidence par le piézometre du

refuge, il est cependant difficile de savoir si ce stock d'eau contribue à l'alimentation de la nappe
de base du cône alluvial de la Rivière du Mât
79
i
5 3 9 6 Schémas de synthèse des cycles hydrologiques spécifiques
i
GRADIENT
[34001 i
PRECIPITATIONS : 4200mm
i
i
i
i
Infiltration
: Stockage
C
'ÏTS' Percolation
Ruissellement
hypodermique
rrt
!• '"•"'" ,,»,..Ecoulementde baise . I.
Ecoulement de rivière
INFILTRATION PROFONDE I
Figure 33 : Schéma du cycle de l'eau sur Bras Patrick
I
ETP :22 % PRECIPITATIONS : 4200mm
40 I /s /km2
178 1/s/km2 I
Interception 22%
40 Us/km2
I
I
Stockage ~Infiltration 44%
3000 mm 78Us, Ruissellement pur 20% I
Percolation 36 1/s/km1
Ruissellement
hypodermique
14 %
241/s/km2
I
Ecoulement de base 22%
39 1/s/km1 I
INFILTRATION PROFONDE • 22% Ecoulement "=> 56%
39 l/s/km: de rivière => 991/s/km2
Figure 34 : Synoptique chiffré des termes du cycle de l'eau sur Bras Patrick I
80 I
I
GRADIENT
3SOflinml ' 2800 mm
PRECIPITATIONS : 3300mm
¥^'
/ Stockage *} s—
Ruissellement pur
iVrr-r-r-r' X^ Ruissellemen
Percolation hypodermique
,, , i i y , > ,
Ecoulement de rivière
INFILTRATION PROFONDE
Figure 35 : Schéma du cycle de l'eau sur Bras Panon Paniandy
ETP:2l%
45 1 /s /km* PRECIPITATIONS : 3300mm
213 l/s/km2
Interception : 21 %
45l/s/km2<
* % .. « ^
•'' Stockage \ Infiltration : 26 %

\ 450mm >'S 55 l/s/km2 Ruissellement pur : 37%
79 l/s/km2
Percolation Ruissellement :\6%
hypodermique : 34 l/s/km2
> Ecoulement de base : 19%
40 l/s/km2
INFILTRATION PROFONDE : 7% Ecoulement •=> 72%

15 l/s/km2 de rivière "=> 153 l/s/km2
Figure 36 : Synoptique chiffré des termes du cycle de l'eau sur Paniandy

81
Partie 5 : Bilan hydrologique complet et cycle de l'eau sur Bras Panon
Conclusion
L'étude du bassin versant du Bras Panon a permis de mettre en évidence tous les facteurs
du milieu qui influent sur le cycle de l'eau L'utilisation d'outils complémentaires a savoir,
l'analyse d'hydrogrammes, la modélisation hydrologique et la cartographie par Système
d'Information Géographique (SIG), a permis de dégager les aspects quantitatifs et qualitatifs a
toutes les échelles du cycle hydrologique avec une bonne précision
La finalité de l'étude, qui était d'évaluer le potentiel d'alimentation de la nappe par

infiltration profonde, est atteinte et une carte des zones d'infiltration permet de voir
l'importance que jouent le couvert végétal et le relief dans les mécanismes qui y contribuent
Cependant, l'extrême complexité du milieu avec des facteurs zonaux de type micro-
climats, la variabilité des pluies et l'intensité de l'érosion incitent a la prudence D'une année sur
l'autre, les conditions d'écoulements peuvent être profondément modifiées et comme
l'infiltration est tributaire de ces variations fréquentes du milieu, il conviendrait d'apporter
quelques prolongements a l'étude
Cette étude montre le rôle essentiel de la forêt tropicale dans le cycle de l'eau On a vu
que non seulement elle facilite l'infiltration et donc la recharge des nappes, ce que l'on cherchait
a savoir en terme de potentiel d'exploitation, mais qu'elle représente aussi une barrière
d'interception très efficace face aux crues, et qu'elle limite par la même l'érosion Cette dernière
conclusion déborde un peu du cadre de l'étude mais souligne le nombre des facteurs a prendre
en compte dans une politique de développement durable
82
Bibliographie :
Publications ;
C N R S - C E G E T , G LASSERRE dir, Laboratoire de géographie de l'umv de la

Réunion, 1975 - Atlas de la Réunion
R CHAUDENSON,dir , 1980-1981 - Encyclopédie de la Réunion. 8 vol, éd Livres Réunion, ibid
LDURET, 1986 - Estimations des débits de crues à Madagascar, 134p
BRGM, Conseil General de la Réunion, 1986 - Atlas hydrogéologique de la Reunion, 54p
R ROBERT, 1987 - Le climat et l'hydrologie de la Reunion Publications de l'univ de la Réunion,

Saint-Denis, ibid
HDUPRJEZ, 1990 - Les chemins de l'eau (manuel tropical ) Terre et Vie, 1990
LLAMAS, 1993 - Hydrologie générale Pnncipes et applications Gaétan Morm éditeur,

Boucheville, Québec, Canada, 527 p
M GRISELIN, 1994 - L'eau, la terre et les hommes - Presse Universitaire, Nancy
CASTANY, 1994,Précis d'hvdrogéologie. ibid
CALOT, 1994 Statistiques descriptives, Dunot décision, 485 p
G JACQUES, 1996 - Le cycle de l'eau Hachette, 157p
Rapports internes ;
C CUDENNEC,J DUCHESNE, 1997 Le modèle H2U état de l'art. 32 p
C EMBERGER, 1995 Analyse des écoulements et application du modèle Nash sur deux bassins
versants agricoles du pays de Caux sujets à d'importants phénomènes d'érosion.66 p +annexes
V BEAUJOUAN, 1996 Modélisation des débits sur un petit bassin versant sénégalais, 68 p +
annexes
Rapports O.R.E
1992-1996 Annuaires hydrologiques, annuels
Typologie des bassins versants. 1981-1998, suivi annuel
E HUYNH, 1993 Adaptation d'un modèle pluie-débit au pas de temps journalier dans le contexte
reumonnais,55 p + annexes
83
I
ANNEXES
84
SOMMAIRE DES ANNEXES
1 Caractéristiques du bassin versant du Bras Panon
1 1 Typologie du bassin versant de Bras Panon Paniandy

1 2 Typologie du bassin versant du Bras Patrick
1 3 Fiches techniques
1 3 1 station de Bras Panon
1 3 2 station de Bras Patrick
1 3 3 station de Libéria
2 Tableaux des bilans hydrologiques
2 1 Bilans mensuels
1 1 1 Bras Panon
2 1 2 Bras Patrick
2 2 Bilans des événements de crues étudies
2 2 1 Octobre
2 2 2 Novembre
2 2 3 Décembre
224 Janvier
3 -Le modèle GR3
3 1 Introduction
3 2 Principe du modèle
3 2 1 Le réservoir sol
3 2 2 L'hydrogramme unitaire le temps d'accès au réservoir eau-gravitaire
3 3 La programmation de GR3
3 3 1 Les fonctions d'affichages sortie sous forme graphique
3 3 2 Les fonctions de simulations
3 4 Choix de calage du modèle et validation
3 4 1 Bras Patrick
3 4 2 Bras Panon Paniandy
4 Données de pluies
4 1 Fiches des pluies ORE 1997 et 1998 sur Libéria

4 2 Données Météo-France
4 3 Fichiers de calcul des lames d'eau
5 £"77»
5 1 Normes de calcul de l'ETP

5 2 Données CIRAD
5 3 Données Meteo-France
5 4 Fiches des ETP bac a Libéria
6 Données hydrométriques
6 I Moyennes journalières de débits

6 2 Débits instantanés
6 3 Hydrogrammes des crues de 1997 a 1998
6 4 Bilans ponctuels de débits sur le bassin versant du Bras Panon
1 Régime des eaux souterraines sur la zone de Bras Panon

1. Caractéristiques du bassin versant du Bras Panon
11. Typologie du bassin versant de Bras Panon Paniandy
1 2. Typologie du bassin versant du Bras Patrick
1.3 Fiches techniques
1 3 1 station de Bras Panon
1 3 2 station de Bras Patrick
1 3 3 station de Libéria
DONNEES HYDROLOGIQUES ET MORPHOMETRIQUES
DU BRAS PANON AU RADIER PANIANDY
CARACTERISTIQUES MORPHOMETRIQUES DU BASSIN VERSANT

ALTITUDES ( m ) LONGUEUR SURFACE DENIVELEE PENTE
2
maximum minimum (km) (km ) ( m ) ( m/m )
875 700 0 75 0 37 1 75 0 23
700 500 1 7 1 39 200 0 12
500 300 1 35 1 85 200 0 15
300 100 2 275 4 13 200 0 09
1 00 65 1 9 0 92 35 0 02
Indice de compacité = 1 66
MORPHOLOGIE DU BASSIN VERSANT DU BRAS PANON
100
2> Courbe hypsométnque
80
•t0)
Q. 60
13
40
0)
T3 20
0
100 200 300 400 500 600 700 800 900
Altitude (m)
600
Profil en long du Bras Panon
_ 500
-§ 400
o>
•§ 300
Station limmgraphique
S 200
<
100
0
0 3 4
Longueur (km)
Profil en travers au droit du limmgraphe

rive gauche rive droite
7 8 9 10 11 12 13 14 15 16
largeur (m)
points mesures pour le profil en travers

X(m) 04 1 25 265 415 545 645 765 965 12 05 1275 1345 1545
Y (m) 005 008 009 009 022 037 051 088 1 85 221 361
Profil en loiig du bief

radier
3 -.
limnigraphe =
2 i.
°~~~" "--o- 1
seuil
1
5
• • ' - • • •
~~°—
• — •
- D •- J=-u
•
: 1
u u •*•
130 120 110 100 90 80 70 60 50 40 30 20 10 0
longueur (m)
points mesurés pour le profil en long (rive droite)

X (m) 0 20 27 5 37 5 48 1 58 1 68 1 791 901 101 1 1126 121 6
Y (m) 0 003 018 044 062 1 131 1 74 1 96 2 32 2 36 2 98
DONNEES HYDROLOGIQUES ET MORPHOMETRIQUES
DU BRAS PATRICK
CARACTERISTIQUES MORPHOMETRIQUES DU BASSIN VERSANT

ALTITUDES ( m ) LONGUEUR SURFACE DENIVELEE PENTE
maximum minimum (km) (km 2 ) (m) ( m/m )
850 700 0 675 0 29 150 0 22
700 500 1 65 1 69 200 0 12
500 300 1 225 2 74 200 0 16
300 100 1 625 2 98 200 0 12
100 38 2 85 1 42 62 0 07
Indice de compacité = 1 47
MORPHOLOGIE DU BASSIN VERSANT DU BRAS PATRICK
0>
ô 100 | Courbe hypsométnque
o> 80
a 60 j
3
W
ta 40 i
Oi 20
•o n
o "
^ 0 100 200 300 400 500 600 700 800 900
Altitude (m)
1
1000
Profil en long du Bras Patrick
-p 800
"ST 600
S 400 Station limmgraphique
< 200
0
4 5
Longueur (km)
Profil en travers au droit de la sonde

rive gauche
rive droite
m uret (bord route)
Ê 5-^^
. -~
r 4 ^v r~
S 3 \-
3 2
N. sonde
(0 1
r- I
0 1
.
2
,
3 4 5 6 7 8 9 ^
10
largeur (m)
11 12 13 14 15 16 17 18 19
points mesurés pour le profil en travers

X (m) 0 05 06 15 2 35 31 3 35 4 85 5 55 5 75 6 25 6 75 7 25 7 75 825 875 925
-
97^
Y (m) 5 53 5 53 5 08 463 3 18 258 1 53 0 68 0 23 018 0 006 016 0 23 033 043 05 06^
X (m) 1035 1095 12 1245 13 141 143 188 Sonde X (m) = 5 55
Y (m) 1 08 1 32 1 95 298 318 318 408 538 Y (m) = 0 43 1
Profil en long du bief

sonde de pression 25
0
-05
70 65 60 55 50 45 40 35 30 25 20 15 10 -5 -10 -15 -20 -25
longueur (m)
points mesurés pour le profil en long

X(m) -227 -147 -67 12 20 28 36 44 52 60 68
Y (m) -009 -004 -015 022 032 073 098 096 1 13 143 1 82 232
I STATION BRAS PANON AVAL RADIER PANIANDY
I IDENTIFICA TION DE LA STATION
I CODE STATION 23037

COORD GAUSSLABORDE :
I
X=174137m
Y=64557 m
Z=65 m(IGN 1/25000)
I RIVIERE Bras Panon

LOCALISATION 100 m en aval du radier
ALTITUDE STATION 65m
I SUPERFICIE BV 8.73 km2

ALTITUDE MAX BV 875m
I EQUIPEMENT DE LA STATION
TYPE STATION : Seuil sur fond alluvionnaire
I APPAREILLAGE : OTT X (n° appareil : 128732)

ENREGISTREMENT/REDUC. 1/5 ou 1/10
VITESSE DE DEFILEMENT : 0,5 mm/h
I ZERO DE L ECHELLE/SEUIL
AMPLITUDE MAX 2.50 m + retournement (si échelle 1/10)
I EXPLOITATION
ORGANISME GESTIONNAIRE ORE
I DATE DE MISE EN SERVICE : 13/08/97

FREQUENCE DES LEVERS : Mensuelle
I PLUVIOMETRIE
I STATION PLUVIO LA PLUS PROCHE (AVANT 1997) : Beauvallon (ait. 40 m)

PLUIE MOYENNE ANNUELLE : 4711 mm (sur la période 1975-1996)
I
I
I
I
I
I
I
I
STATION : BRAS PATRICK AMONT CONFLUENCE BRAS PANON
IDENTIFICATION DE LA STATION
CODE STATION 23034

COORD GAUSS LABORDE
X=175125m
Y=63830 m
Z=38 m (IGN 1/25000)
RIVIERE Bras Patrick
LOCALISATION 300 m en amont
de la confluence avec le Bras Panon
ALTITUDE STATION 38 m
SUPERFICIE BV 912km 2
ALTITUDE MAX BV 850 m
EQUIPEMENT DE LA STATION
TYPE STATION Seuil sur fond alluvionnaire

APPAREILLAGE CR2M avec sonde de pression
ENREGISTREMENT au pas de temps 15 mn
VITESSE DE DEFILEMENT
ZERO DE L ECHELLE/SEUIL
AMPLITUDE MAX 4 m (capacité de la sonde de pression)
EXPLOITATION
ORGANISME GESTIONNAIRE ORE

DATE DE MISE EN SERVICE 30/09/97
FREQUENCE DES LEVERS Mensuelle
PLUVIOMETRIE
APPAREILLAGE CR2M avec pluviomètre de bague 400 cm2

ENREGISTREMENT 1 basculement d'auget = 0 2 mm
STATION PLUVIO LA PLUS PROCHE (AVANT 1997) Beauvallon (ait 40 m)

PLUIE MOYENNE ANNUELLE 4711 mm (sur la penode 1975-1996)
STATION LIBERIA
Bac d'évaporation et pluviomètre enregistreur
Site quartier Libéria sur les hauts de Bras Panon
Altitude 210m
Coord Gauss-Laborde (m) X=173650 Y=62805 Z=210
Commune Bras Panon
Gestionnaire Observatoire Réunionnais de l'Eau
Mise en service. 11/09/1997
Propriétaire du terrain Mr HOAREAU Hilaire

tel 51-60-77
Propriétaire du bac C I R A D ( Saint-Pierre )

d'évaporation. tel 35-76-66 responsable Mr COMBRES
Bac d'évaporation.
"type classe A ( US Weather Bureau )
* dimensions hauteur = 26 cm
diamètre intérieur = 120 cm
hauteur du puits de tranquilisation = 23 6 cm
diamètre intérieur du puits = 9 5 cm
Pluviomètre enregistreur
* marque Précis Mécanique
* bague diamètre = 400 cm2
* augets 1 basculement = 0 2 mm de pluie

2. Tableaux des bilans hydrologiques
21 Bilans mensuels
2 1 1 Bras Panon
2 1 2 Bras Patrick
2.2 Bilans des événements de crues étudiés
2 2 1 Octobre
222 Novembre
2 2 3 Décembre
2 2 4 Janvier
•Bilan liras Patrick
volume (10A3 m3))

SU ?3f HSUg
30
1502
Iglî
31
1850
30
1580 956
31 31 28 31
2220 22500 1590 3767
miln
30 31 30
1880 1674 3314 910
HOi«M
31
^98-
31
Sept;
,98
30
273
; ^.Bilan^'.M
38128
273
pluie lame d'eau 165 203 174 105 244 2469 175 414 215 184 379 100 30 4210
débit spéc 64 76 67 39 91 1143 65 160 77 72 136 39 12 178
volume 928 975 983 1320 1260 910 1260 1030 775 728 765 838 956 8522
ETP % du volume de pluie 62% 53% 62% 138% 57% 4% 79% 27% 41% 43% 23% 92% 22%
lame d'eau 102 107 108 145 139 100 138 113 89 80 86 95 105 945
débit spéc 39 40 42 54 52 41 52 44 32 31 31 34 41 40
Volume volume 1180 572 700 296 538 11007 2142 2307 1152 1180 1650 970 295 21241
total % du volume de pluie 31% 44% 31% 24% 49% 135% 61% 61% 70% 50% 56%
écoulé lame d'eau 130~ 63 77 33 59 1210 235 254 127 130 181 T07 36~ 2334
débit spéc 50 23 30 12 22 500 88 98 47 48 68 40 13 99
Volume volume 700 380 296 238 338 2030 1350 1300 804 778 937 530 266 8332
de % volume total -59% 61% 60% 80% 53% 22% 63% 57% 70% 66% 57% 90% 22%
base lame d'eau 77 42 34 26 24 223 148 143 125 108 119 74~ 36 1001
débit spéc 30 16 13 10 9 92 55 55 47 42 45 27 13 39
Ruissellement volume ruisselé 480 192 404 58 200 8977 792 1007 348 402 713 440 30 12967
% du volume de pluie 32% 10% 26% 6% 9% 40% 50% 27% 19% 24% 22% 48% 11% 34%
aux crues lame d'eau 53 21 44 6 22 986 87 111 38 44 78 48 3 1425
débit spéc 20 8 17 2 8 408 32 43 14 17 29 18 1 60
Infiltration volume 93 683 193 -422 760 12613 -462 1730 757 544 1836 -368 -712 16276
superficielle % du volume de pluie 6% 37% 12% 34% 56% 46% 40% 32% 55% 43%
lame d'eau 10 75 21 84 1386 -51~ 190 83 60 202 -40~ -78~ 1789
débit spéc 4 28 8 -17 31 573 -19 73 31 23 75 -15 -30 76
Infiltration volume -607 303 -103 -660 422 10583 -1812 430 -47 -234 899 -898 -41 8366
2
profonde débit spéc -26 12 -4 -27 17 481 -74 18 -2 -10 37 -37 -41 39 l/s/km
2 1 1 Bras Patrick
Ililaii liras Paiioii l'aniamly
j- %1 •< * ~ ^t , s V*1
é .vs^V, -'^"Y
•vt V^ff, t ;
,^MJf 1- 1
»>Y1 ^ wJ < 'Bilan
A! • p^ls
^
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?<Sept , t . tx><; planai *k? v W^rî ; Avril«Mail juin Juillet Août , , «cycle
'^9Zi:' ';97"- Aj98]ïf j^,98,> C9$ <"f , 98A V9J& ' <98
•f
98 98
30 31 30 31 31 28 31 30 31 30 31 31 181
volume (10A3m3) 1152 1440 1380 783 1910 18900 1440 3604 1627 1470 3019 788 28951
Pluie lame d'eau 132 165 158 90 219 2178 165 396 187 168 347 90 3313
débit spéc 51 59 56 32 78 775 59 153 73 65 135 35 213
volume 969 992 1000 1350 1290 931 1280 1040 812 742 786 873 6095
% du volume de pluie 84% 69% 72% 172% 68% 5% 89% 29% 50% 50% 26% 111% 21%
ETP lame d'eau 111 114 115 155 148 107 147 120 93 85 90 100 700
débit spéc 43 43 44 58 55 44 55 46 35 33 34 37 45
Volume volume 1480 589 725 245 589 15846 1580 1944 562 985 1820 325 21506
total % du volume de pluie 41% 53% 31% 31% 84% 110% 54% 35% 67% 60% 74%
écoulé lame d'eau 170 ~ 68 83 28 68 1821 182 223 65 113 209 37 2463
débit spéc 65 25 32 10 25 750 68 86 24 44 81 15 158
Volume volume 650 321 344 210 187 4080 520 720 325 233 365 290 6065
de % du volume total 44% 55% 45% 86% 31% 25% 33% 35% 83% 38% 51% 89% 21%
base lame d'eau 74 38 36 24 21 467 48 93 58 43 105 33 61
débit spéc 29 13 12 9 8 192 18 35 21 16 39 12 45
Ruissellement volume ruisselé 830 268 381 35 402 11766 1060 1224 237 752 1455 35 15441
% du volume de pluie 72% 19% 28% 4% 21% 62% 74% 34% 15% 51% 48% 4% 53%
aux crues lame d'eau 95 31 44 4 46 1348 121 140 27 86 167 4 1769
débit spéc 37 11 17 1 17 557 45 54 10 33 62 1 113
Infiltration volume -647 180 -1 -602 218 6203 -900 1340 578 -24 778 -121 7414
superficielle % du volume de pluie -56% 13% 0% -77% 11% 33% -63% 37% 36% -2% 26% -15% 26%
lame d'eau -74 21 0 -69 25 711 -103 153 66 -3 89 -14 849
débit spéc -29 8 0 -26 9 294 -38 59 25 -1 33 _c. 54
Infiltration volume -1297 -141 -345 -812 31 2123 -1420 620 253 -257 413 -411 1349
-58 -6 -15 1 101 -61 27 11 -11 18 -18
profonde Débit spécifique -35
10 l/s/km2
2 1 2 Bras Panon
Bilan Bras Panon Paniandy
Volume moyen écoulé 251
du 24/10 au 29/10/97 (103 m3'
Débit spécifique total écoulé 44
en l/s/km2
en % du volume de pluie 87%
Débit fictif spécifique de la pluie 64
en l/s/km2
Débit de base spécifique 24
en l/s/km2
en % du volume total 54%
Débit spécifique total ruisselé 20
en l/s/km2
en % du volume de pluie brute 32%
ETP en débit fictif spécifique 43
en l/s/km2
BILAN 1 l/s/km2
Infiltration
Bilan Bras Patrick

Volume moyen écoulé (103 m3) 200
du 24/10 au 29/1 0/97
en l/s/km2
Débit fictif spécifique de la 86
pluie en L/s/km2
en l/s/km2
en l/s/km2
en % de la pluie brute 22%
en l/s/km2
BILAN 26 l/s/km2
infiltration
2 21 Bilan mois d'octobre à l'échelle de la crue

Volume moyen écoulé 103 m3 562
du 19/11 au 07/1 2/97
en l/s/km2
en l/s/km2
en l/s/km2
en % du débit total 20%
en l/s/km2
l/s/km2
BILAN 1 l/s/km2
infiltration
Bilan Bras Patrick

du 19/11 au 07/1 2/97
en l/s/kmz
pluie en l/s/km2
en l/s/km2
en l/s/km2
l/s/km2
BILAN 14 l/s/km2
infiltration
2 2 2 Novembre
du 10/1 2 au 17/1 2/97
en l/s/km2
en l/s/km2
en l/s/km2
en l/s/km2
l/s/km2
BILAN Infiltration 8 l/s/km2
Bilan Bras Patrick

Volume moyen écoulé en 103 m3 98
du 10/1 2 au 17/1 2/97
en l/s/km2
pluie en l/s/km2
en l/s/km2
en % du volume total écoulé 78%
en l/s/km2
l/s/km2
BILAN infiltration 19 l/s/km2
2 2 3 Décembre
Bilan Bras Panon Bilan Bras Panon
Paniandy Paniandy
Volume moyen écoulé 103 m3 142 Volume moyen écoulé 170
du 14/01 au 20/0 1/98 du 20/01 au 24/01/98 10A3 m3
en % du volume de pluie 0 en % du volume de pluie 1
Débit spécifique total écoulé 24 Débit spécifique total écoule 45
en l/s/km2 en l/s/km2
Débit fictif spécifique de la 69 Débit fictif spécifique de la 84
pluie pluie
Débit de base spécifique 10 Débit de base spécifique 18
en % du volume total écoulé 40% en % du volume total écoulé 39%
Débit spécifique total ruisselé 14 Débit spécifique total ruisselé 28
en % de la pluie brute 20% en % de la pluie brute 33%
ETP en débit fictif spécifique 54 ETP en débit fictif spécifique 55
l/s/km2 l/s/km2
BILAN Infiltration 1 l/s/km2 BILAN Infiltration 1 l/s/km2
Bilan Bras Patrick Bilan Bras Patrick
Volume moyen écoulé en 103 149 Volume moyen écoulé en 154

m3 103m3
du 14/01 au 20/01/98 du 20/01 au24/01/9810 3 m 3
en % du volume de pluie 31% en % du volume de pluie 38%
Débit spécifique total écoulé 27 Débit spécifique total écoulé 39
Débit fictif spécifique de la 83 Débit fictif spécifique de la 102
pluie en l/s/km2 pluie en l/s/km2
Débit de base spécifique 15 Débit de base spécifique 21
en % du débit total écoulé 54 en % du débit total écoulé 52
Débit spécifique total ruisselé 12 Débit spécifique total ruisselé 19
en l/s/km2 0 en l/s/km2 0
ETP en débit fictif spécifique 520 ETP en débit fictif spécifique 530
l/s/km2 l/s/km2
BILAN infiltration 19 l/s/km2 BILAN infiltration 28 l/s/km2
224 Janvier98
3 Le modèle GR3
3.1 Introduction
3 2 Principe du modèle
3 2 1 Réservoir sol
3 2 2 Hydrogramme unitaire
3.3 Programmation de GR3
3 3 1 Fonctions d'affichages
3 3 2 Fonctions de simulations
3.4 Choix du calage du modèle et validation
3 4 1 Bras Patrick
3 4 2 Bras Panon Paniandy
3. -Le modèle GR3
Un certain nombre d'hypothèses ont été nécessaires en cours d'étude, sur la répartition de
la pluie mais aussi sur la capacité de stockage des bassins versants et leur contribution au soutien
d'etiage II peut être intéressant de valider ces hypothèses et essayer de quantifier certains termes
comme les capacités de stockage du bassin versant Le second intérêt est, à partir de cette
modélisation, de boucler le cycle par calcul de prévision d'etiage en s'affranchissant des pluies de
fin d'hiver
31. Introduction
Le modèle GR3 est un modèle pluie-débit au pas de temps journalier qui a été mis au point
par C Michel du CEMAGREF II vise a reconstituer les débits sur des bassins de quelques kilomètres
a quelques milliers de kilomètres carrés L'avantage de ce modèle, outre le fait qu'il soit du
domaine public, est qu'il est facile à caler avec seulement trois paramètres, donc rustique, et que
ces deux qualités confèrent une certaine robustesse à l'ensemble Cette robustesse est
indispensable compte tenu des spécificités hydrologiques de la Reunion
Trois utilisations ont été envisagées
> prévision d'etiage la pluviométrie insulaire se caractérise par deux saisons bien marquées
En fin d'hiver austral les précipitations sont rares et il convient donc d'évaluer dès la fin juin les
débits d'etiage afin d'adapter la gestion des ressources Pour la présente étude il s'agissait surtout
de boucler le cycle hydrologique afin d'évaluer de la façon la plus précise les termes du bilan
> complément de séries il arrive qu'un limnigraphe tombe en panne ou dérive Ce fut
notamment le cas en Février 98 pendant la grosse crue cyclonique Dans ce cas il est intéressant de
compléter les données manquantes
Reconstitution d'années non jaugées a partir des fichiers de pluies II s'agit d'établir des
fichier de débits sur plusieurs années afin de comparer des années sèches ou excédentaires Le
principe est le même que le complément de séries mais intervient sur un période plus longue et
nécessite donc un recalage par rapport a une année moyenne
3.2. Principe du modèle
P > E => P'= P- E
P < E => P'= 0
Hydrogramme
Unitaire
B R
Figure 1 • Schéma d'ensemble du modèle GR3
L'architecture du modèle repose sur trois paramètres A,B et C caractérisant deux réservoirs
fictifs et un hydrogramme unitaire
3 2 1 Le réservoir sol
Le réservoir sol a pour seule sortie le prélèvement par evapotranspiration II est caractérisé
par sa capacité de rétention A, premier paramètre du modèle La pluie est partagée entre ce
réservoir et l'hydrogramme unitaire
Son niveau S est soumis soit a la pluie (P-E) soit a l'ETP, (E-P) Dans le schéma E' et P'
traduiront des différences positives L'ETP est ici une moyenne interannuelle calculée à partir des
valeurs décadaires du CIRAD de Saint-Pierre a la Reunion
II en résulte que les seules données dont on ait besoin pour faire tourner le modèle sont les
valeurs de pluies journalières Ces valeurs de pluies ont été établies à partir des équations
spécifiques de calcul des lames moyennes sur chaque bassin versant
Le niveau S permet de définir la fraction de pluie qui parviendra au réservoir eau-gravitaire,

cette fraction est définie en gros par le rapport
2
Le complément à 1 de cette fraction va dans le réservoir-sol

Cette relation en valeurs instantanées est ajustable au pas de temps journalier en tenant
compte de l'évolution de S au jour le jour en fonction de la pluie P On obtient ainsi la relation
dS
-f- dE
E'+A/(2-S/A)
Le niveau du réservoir-sol permet également de définir l'évaporation réelle qu'il peut
délivrer, c'est une fraction de l'évaporation potentielle E' ayant des caractéristiques symétriques de
la fraction représentée en ®
Les deux fractions concernant le rendement de pluie et le rendement de l'évaporation

illustrent la différence majeure entre les deux processus Le rendement des pluies n'approche
l'unité que lorsque S est proche de A, celui de l'évaporation n'approche 0 que lorsque S est
proche de 0 Ces deux courbes sont symétriques par rapport a (A/2 ,1/2)
rendement
évaporation
Figure 2 . Rendements de la pluie et de l'évaporation
3 2 2 L'hydrogramme unitaire le temps d'accès au réservoir eau-gravitaire
La première solution envisagée dans GR3 était d'établir un paramètre de durée entre la
pluie nette et son apparition comme débit Mais cette solution est un peu brutale, puisque l'effet
ne sera total que le jour suivant
Dans la version utilisée, l'hydrogramme unitaire caractérise par sa durée C fait intervenir un
décalage progressif ou C est exprime en jours
Sous sa forme continue cet hydrogramme est de forme parabolique son équation s'écrit
On doit établir la version discretisee pour son utilisation dans GR3 Soit j le temps en jours, j
allant de 1 a N (valeur entière de C)
j 3/-37
} = \q(t)dt = 3
C
et enfin si N<C
N -13
continu
discrétisé
I
2
Figure 3 Hydrogramme unitaire simulant le transfert au réservoir eau-gravitaire
c) Le réservoir eau-gravitaire
C'est un réservoir de type quadratique qui délivre le débit journalier de la rivière II est
caractérise par sa " rétention maximale à un jour ", B Ce réservoir reçoit, en début de pas de
temps, le débit délivre par l'hydrogramme unitaire Le niveau R du réservoir détermine le débit Q
journalier qu'il peut relâcher
Q* = R—
+B
Cette relation résulte de l'intégration sur le pas de temps A t d'une relation quadratique
dt
La loi de vidange du réservoir eau-gravitaire reproduit assez bien les courbes de décrues
telle que l'on peut les observer sur les hydrogrammes réels
On peut connaître le niveau R, du réservoir connaissant Q,, en effet, le réservoir a son

niveau gère par une équation du type
Qr = kR"
Ou a est un coefficient fixe C Michel propose la valeur de a=5 L'équation de continuité
donne
dR
D'où -—j- = kdt
R
Pour connaître la hauteur du réservoir au temps t, il faut donc résoudre numériquement

l'équation
1 _ 1 1
R*~(R>+Q^~ B<~
On trouve alors pour solution la plus probable
' '
L'hydrogramme unitaire utilise permet de simuler assez bien une montée de crue
Cependant, dans l'hypothèse d'une prévision d'etiage et compte-tenu des caractéristiques des
crues de Bras Panon, il convient de calculer une équation de décrue spécifique au bassin versant
considère
3 3. La programmation de GR3
La programmation du modèle GR3 a été conçue et réalisée par Eric Huynh, alors élevé de
Géologie Nancy La majeur partie du programme a été réalisée a partir des macros d'excel, une
interface quickbasic a été utilisée afin de gagner en rapidité au niveau des boucles de calculs Une
fenêtre de dialogue excel permet d'accéder aux différentes fonctions d'utilisation du programme
3 3 1 Les fonctions d'affichages sortie sous forme graphique
© Affichage de la pluie et du débit observé,

© Affichage des débits observes et calcules,
<D Affichage de la pluie et du débit calculé,
©Affichage pluie/débit observé/débit calculé
Ces fonctions permettent de visualiser les effets de paramétrage pour les phases de calage
et de validation, car le critère mathématique se révèle souvent insuffisant Au final, c'est a des
critères graphiques que l'on se réfère pour définir les termes A,B et C
3 3 2 Les fonctions de simulations
Ce sont trois fonctions qui font intervenir des calculs de GR3 et une quatrième qui travaille
avec le solveur Ces quatre fonctions débouchent sur la création de tableaux de données qui sont
utilisées par les fonctions d'affichage pour les sorties graphiques
0 Calage de GR3
Le calage du modèle pose le problème de la durée de mise en route Soit on

considère que le niveau initial du réservoir-sol est un paramètre a caler, auquel cas on s'expose
quand même à des erreurs d'approximation Soit on considère que le début de la simulation est la
phase de mise en route Une période d'une année suffit largement pour effacer les effets de
l'initialisation, en pratique à la Reunion, deux mois suffisent
Le programme propose trois modes de calage
> Soit un mode manuel où l'on impose les trois paramètres,

> Soit semi-automatique ou impose les bornes supérieures et
inférieures de chacun des paramètres,
> Soit automatique, ce mode fonctionne sur la base d'équations
mises au point par Michel et Edijatno a partir de données
morphoclimatiques
A=055S01Ta23
1800
3500 S03
c = Pa06 Ta 2 4
Pour chacun de ces modes, un critère mathématique d'appréciation des paramètres

est calcule
critère = log( I\Qobservé - Qcalculé] \ - \og(longueur}
La longueur est celle de l'intervalle de calage en jour
Ce critère qui découle directement de la somme des moindres carres Cependant il donne la
même importance aux erreurs faites sur les crues qu'aux erreurs faites sur les etiages Or en réalité,
le calage est fonction du type d'événement a modehser Pour cette raison le critère est indicatif,
l'appréciation finale est graphique
©Reconstitution de série
Apres la phase de calage et de validation, il est possible de compléter une série en ajustant
les paramètres pour l'intervalle compris entre les débits observes au début et à la fin de la lacune
de données
(D Calcul de tarissement
Cette fonction ne fait pas appel a des calcul de GR3 II s'agit ici d'évaluer la participation de
la nappe au débit de la rivière
c- (l-Ktf)"
Les deux paramètres a et t sont calés par rapport à des courbes de crues du bassin versant
simule, en prenant trois débits caractéristiques Q0,Qi,Q2 de cette courbe
Cette fonction sort les paramètres de l'équation de décrue caractéristique et les ranges dans
le même fichier que les paramètres de calage Cette fonction est ensuite réutilisée par la fonction
de calage
© Prévision d'étiage •
On considère qu'a partir de fin juin les pluies n'ont plus d'influence notable sur le débit de
base des rivières A partir d'un fichier de pluie incomplet, le programme ajuste au dernier débit
calcule les débits suivants à partir de la courbe de tarissement calculée en (D
34 Choix de calage du modèle et validation
La façon de procéder à toujours été la même On a utilise les fichiers pluies de chaque
station puis calcule la lame d'eau moyenne avec les équations déterminées selon la méthode des
isohyetes en partie 4 On a ensuite vérifié la concordance des pics de crues observés avec les pluies
ce afin d'en valider la représentativité
Dans un second temps on a effectué un calage automatique, puis ajuste les paramètres du
modèle graphiquement
3 4 1 Bras Patrick
Station pluvio p23034 Station limni J23034 année 97

A= 950 B= 300 C= 1 1 cntere= 5 7687
idebits observes
[pluies
-débits calcules
Jan FevIvTarAvr Dec
Figure 4 1997, hydrogrammes de la première année de calage sur le Bras Patrick
Station pluvio p23034 Station hmni J23034 année 98

A=1250 B= 3000 C= 1 1 cntere= 4 783589
-- 250 i débits observes

- . 500
ipluies
.débits calcules
-.750
.. 1000 mm/jour
-- 1250
-- 1500
-- 1750
J 2000
Jan Fev Mar Avr Mai Jun Jul Aou Sep Oct Nov Dec
Figure 5 1998, hydrogrammes de la première année de validation sur Bras Patrick
Deux problèmes se posent pour la modélisation du Bras Patrick D'une part on a vu

précédemment (cf 4 3 et 5 1 ) qu'il adoptait un comportement différent selon la saison On a
rattaché ce comportement a l'incidence du couvert végétal qui, certes, favorise le stockage de
l'eau mais en contrepartie, peut l'utiliser a ses propres fins Cette interception importante peut
ainsi conduire GR3 a surestimer les débits
D'autre part, les crues cycloniques sont souvent beaucoup plus importantes en proportion
que les crues moyennes ce qui pose des problèmes de reactivite des bassins versants en condition
extrêmes
La solution retenue a été de considérer pour le calage l'effet de la végétation pour les
derniers débits, ce afin de gommer les effets de l'initialisation et de commencer l'année de
validation avec des stocks réalistes
Pour l'année de validation, les paramètres ont été modifies selon leur sensibilité Avec les
différentes simulations on s'aperçoit que le réservoir sol détermine la réactivité a de petites pluies,
alors que B caractérise l'existence d'une nappe importante pour le soutien d'etiage mais qui
atténue la sollicitation par de petites pluies Ces deux termes étant antagonistes, il fallait donc faire
un choix Au niveau d'un cycle hydrologique c'est le régime moyen qui nous interesse Le
paramètre B a donc été pris comme paramètre déterminant ce qui explique que sur les grosses
pluies le modèle a tendance a sous estimer les pics journaliers
En revanche sur les petites crues et surtout a l'etiage les résultats sont très satisfaisants et
permettent des prévisions avec une bonne précision
3.4.2. Bras Panon Paniandy
Station pluvio: p23037 Station limni: J23037 année 97

A= 950 B=450 C=1.1 critère= 5.000415
[débits observes
I pluies
-débits calcules
Nov
Jan Mar Avr Mal Jun Jul ep Oct Dec
Figure 6 :1997, hydrogrammes de ia première année de calage sur Paniandy
Station pluvio: p23037 Station limni: J23037 année 98

A=950 B=450 C= 1.1 critère= 4.937942
-. 100
.. 200
(débits observes
-. 400 ipluies
-débits calcules
500
.. 600
700
i i i 800
Jan Fev Mar Avr Jun Jul Aou Sep Oct Nov Dec
Figure 7 :1998, hydrogrammes de la première année de validation sur Paniandy
Le Bras Panon présente une bonne homogénéité au niveau de ses mécanismes

d'écoulement ce qui permet de trouver des paramètres moyens de calage qui donnent d'excellents
résultats en régime moyen sur l'année de validation. Cependant on se heurte au même problème
que sur le Bras Patrick pour l'estimation des débits de pointes, surtout en Février où le modèle sous
estime largement les pointes des pics de crues.
Résultats et analyses : cf étude du bassin versant.

4. Données de pluies
I 4.1. Fiches des pluies O.R.E 1997 et 1998 sur Libéria
• 4.2. Données Météo-France
I 4.3. Fichiers de calcul des lames d'eau

Station N°
Désignation LIBERIA (BRAS PANON)
Altitude (m) 210
pluviométrie (deOha24h) mm
ANNEE 1997
Jo | l-VJan ,,| ' Jr,ev Mars:, £Avr,_| Mai 1•» "Juin, Juili |,v&out | 'SejDt Jj-iOct ï Nov^^De,?;
1 14 0 L_ 18 11 g 48 7
L
c
0
r c c
2 31 L_ i2 14 8 53 35 0
3 c
64 t
0 41 1 68 14 26 1 L L
4 50 103 46 L 0 / 41 L
r
12 1 10 0
/ c
5 0 124 83 21 0 6 32 3 8 0
6 92 103 / 2 0 1 0 26 1 7
12 0
7 30 17 1 i5 0 / 2 / 1 •
0 0
c
8 12 12 54 18 29 0 0 1 L 0 0
9 L 41 32 i9 32 11 0 ,_ 2 2 1 4
10 0 35 22 / 1 35 0 0 0 0 0 38
c
11 0 76 14 0 2 13 12 0 19 0 4
12 0
r
12 7 0 26 80 25 1 2 12 0 0
13 L 56 26 0 30 4 20 28 0 10 0 0
14 50 60 0 0 g 1 0 7 0 1 0 9
15 r
L 7 27 7 39 85 2 11 1 1 6 0
16 4 r
L 0 8 24 182 c 1 1 7 4 0
17 51 \ 18 36 21 16 4 20 8 1 1 1
18 c r
31 18 7 8 4 0 12 0 0 7
19 22 14 2 7 7 7 10 0 6 0 26 3
20 32 0 0 0 29 7 13 0 0 29 87 1
21 50 0 0 0 10 0 9 0 3 25 0 8
22 53 0 0 2 25 2 10 0 0 12 1 0
23 76 2 1 lO 131 8 5 2 0 12 1 0
24 71 0 0 4 42 9 5 1 0 6 1 11
25 42 0 19 8 22 0 0 0 0 30 0 0
26 20 19 16 , 20 21 0 10 0 6 0 0
27 57 19 0 i2 1 2 0 1 0 1 1 0
28 13 1 1 7 24 14 3 4 0 1 2 12
29 10 1 25 3 29 1 1 1 0 0 1
30 25 3 8 17 24 3 1 0 2 0 1
31 0 0 9 4 35 0 ,
Pluies
mensuelles
pm 1 1 786 0| 8010| 3770| 3050| 6130| 6290| 269 0| 277| 1520| 1990| 175 0| 105 0|
Lacunes 0
Pluie annuelle = 46879
Pluie journalière maximale = 1820

9000
800 0
Pluviomét
1997
7000 -
6000 -
5000 -
•^^
Q.
4000 -
"^nn n
2000 -
mn n
00 . —t- —l—
__!_
_4_ _4_ .... _4_ —..,. , _1— —_^ _4_. -. _i 1_ — ,
Jan Fev Mars Avr Mai Juin Juil Août Sept Oct New Dec
Station N°
Altitude (m) 210
pluviométrie (de Oh a 24 h) mm
ANNEE 1998
Jo 1 1 Jan | Fev | Mars; | Avr | Mai | Juin | Juil | Août Se>pt Oct | Nov | Dec
1 0 2 1 c 6
2 19 14 L 59 0
3 0 171 0 25 0
r
4 1 386 L 8 L
5 1 100 L 33 1
6 1 28 0 ! ~*
11
7 0 14 0 5 15
8 0 34 0 i7 0
9 43 10 0 M 8
10 41 11 0 42 1
11 13 13 0 8 0
12 c 8 1 25 0
13 7 105 1 20 0
14 1 17 0 18 0
15 0 82 0 2 10
16 0 49 0 1 0
17 0 29 0 0 28
18 49 64 0 0 10
19 T.
ij 89 0 0 15
20 27 215 1 0 9
21 14 158 0 i2 2
22 0 105 0 ^8 3
23 3 131 12 ! 0
24 6 349 32 2> 0
25 1 166 72 5 5
26 4 11 22 g 2
27 1 19 10 23 13
28 0 37 7 7 29
29 0 4 | 0
30 0 0 ! 20
31 2 3 24
Pluies
mensuelles
|pm|| 244| 2417| 175| 420| 216|
Lacunes 214
Pluie annuelle =
Pluie journalière maximale

2500 T
Pluviométrie
2000 -
1998
1500 --
1000
500 -
Jan Fev Mars Avr Ma Juin Juil Août Sept Oct Nov Dec
5. ETP
5.1. Normes de calcul de l'ETP
5.2. Données CIRAD
5.3. Données Météo-France
5.4. Fiches des ETP bac à Libéria

IRRIGERE PAMPELUNE
CALCUL DE ETO PAR LA FORMULE DE PENMAN MONTEITH
Le calcul de l'evapotranspiration potentielle de référence (ETO) pour un gazon de 12 cm de

haut, utilise les procédures de calcul décrites par Allen & al, 1994a, 1994b dans le Bulletin
ICID Vol 43, n° 2 Les experts consultes par la PAO sont unanimes a reconnaître cette méthode
comme la plus performante La formulation générale est
ETP = ETo = ERAD + EAERO
avec
ERAD = {0,408 * A * (Rn - G)} / { A+ y* ( 1 + 0,34*U2)}
EAERO = { y / { A + y * ( l + 0,34*U2)}} * { 900 / (T +273)} * U2 * ( e a - e d ) }

et
ETO Evapotranspiration de référence (en mm J1)
ERAD partie radianve de ETO (en mm j' )
EAERO partie aérodynamique de ETO (en mm J1)
RN Rayonnement net du gazon (en MJ m2 j ')
G Flux de chaleur dans le sol (en MJ m2 j ')
U2 venta2m(enms' 1 ) = V T ( e n k m j 1 ) / 8 6 4
T température moyenne (en °C )
A Pente de la courbe de pression de vapeur saturante (en kPa °C')
y Constante psychrometnque (en kPa °C~' )
(ea - ed) Déficit de saturation de Fair ( en kPa)
Le modèle Imgere utilise deux feuilles de calcul Excel pour calculer ETO
La feuille "Saisie météo" comprend trois parties
• La caractensation du site nécessaire aux calculs astronomiques et calculs intermédiaires
des différents termes intervenant dans ETO fl s'agit de la latitude (en degrés et minutes
décimales) et de l'altitude (en m) La hauteur de mesure du vent permet de calculer le
vent a 2 m L'année permet de traiter les années bissextiles
• Les données météorologiques à saisir Températures maxi & rmrn (en °C), Rayonnement
global (en J cm"1 ), humidités maxi & mini (en %), vent total à la hauteur de mesure (en
Km j"1 ) servent au calcul de ETO La pluie (en mm) est utilisée dans le bilan hydrique
• La colonne résultat fournit ETO (en mm j •') calculée sur la deuxième feuille
Cette feuille ne doit comporter que des données brutes non corrigées II n'est pas rare d'avoir
des capteurs d'humidité relative qui fournissent des maxima supérieurs à 100 Ils doivent être
saisis tel quel La correction s'effectue sur la feuille "Calcul Astro -ETO " en ramenant le maxi
à 100 et en corrigeant le mini pour conserver l'écart maxi - mini mesuré
Le calcul du flux dans le sol nécessite les températures de la veille Celles du 31 décembre de
l'année précédente doivent être saisies pour pouvoir calculer ETO au 01 janvier
La feuille "Calcul Astro -ETO " comporte deux parties dans lesquelles les conversions d'unités
et les calculs intermédiaires sont effectues Aucune donnée ne doit être saisie dans cette feuille
• La partie Calculs Astronomiques détermine le rayonnement maximal Rgmax mesurable
quotidiennement sur le site par ciel clair a partir du rayonnement RgO au sommet de
l'atmosphère Le rapport Rg / Rgmax est utilise dans le calcul de RN en remplacement
de la durée relative d'insolation
On a
Rgmax = (0,75 + 2*10 5*z) * Rgo (en MJ m 2 j ')
Rgo - 37,6 * dr * ( cos*sin<p*sinÔ + cos(p*cosô*sin o)s) (en MJ m 2 j ')
avec
z = altitude (en m)
<p = latitude, négative dans 1' hémisphère sud (en radians)
5 = déclinaison du soleil (en radians)
cos = angle solaire au coucher du soleil (en radians)
dr = distance relative terre soleil
et
Cùs = arccos (- tan (p * tan 5 )
5 = 0,409 * sin ( 0,0172 * J -1,39 )
d r = l +0,033 *cos(0,0172 * J)
avec J = numéro du jour de l'année de 1 a 365
Le rapport Rg / Rgmax doit être inférieur a 100 % Dans le cas contraire, soit le
coefficient d'étalonnage utilisé pour le pyranometre est erroné, soit le capteur présente
un défaut d'horizontalité A contrario, par ciel très clair, Rg / Rgmax doit être voisin de
98 a 100 % Sinon le pyranometre doit être reetalonne Ramener la moyenne des
journées de ciel clair a 100 % peut être une première approximation satisfaisante dans
l'attente d'un réétalonnage définitif Allen et al fournissent les procédures pour calculer
Rgmax au pas de temps horaire Elles donnent une excellente concordance avec les
valeurs horaires mesurées à l'île de la Réunion Elles permettent ainsi de détecter les
défauts d'horizontalité des capteurs Compte tenu du poids du rayonnement dans le
calcul de ETO, ces contrôles préalables sont nécessaires
La durée du jour, qui n'est pas utilisée dans les calculs est souvent utile, et est facilement
venfiable Elle est donnée à titre indicatif N = 7,64 * œs (en heures décimales) Une
incohérence à ce niveau refléterait une erreur de saisie de la latitude du site
La partie calcul ETO détaille les différentes étapes de calcul de chaque terme intervenant
dans le calcul de ETO
A = { 2504 / (T + 237,3)2} * exp { 17,27*T / (T + 237,3)}
y = 0 00163*101 3*((T + 273-00065*z)/(T+273)) 3 2 6 /(2 501-2 36PT*10-3)
avec T = Tm = (T;!K + T.J/2
e(T) - 0,611 * exp { 17,27*T / (T + 237,3)}
ea = { e(Tmax) + e (Tmm) } / 2
ed = ( edn + edx) / 2
e (Tmm) *RH maxcûrr /100
= e ( T m a x ) *RH m , n _/100
RN = 0,77*Rg - {l,35*(Rg/Rgmax) - 0,35 } * { 0,34 - 0,14Ved) * (Tmax4+Tmm4)

*2,45*10-9
G = 0,38 * (Tmj - Tin,.,)
En utilisant 11 sites régionaux de mesures lysimetnques, Jensen et al (1990) montrent que cette
méthode de calcul est la plus précise, la plus indépendante de l'andite, et celle qui a l'erreur
standard la plus faible En climat humide elle conduit a une surestimation de 4 % et une erreur
standard de 0 32 mm j~' En climat c'est une sous estimation de 1 % et une erreur standard de
0 49 mm j ' Parmi les autres méthodes testées la surestimation fluctue entre + 35 & - 37 % et
l'erreur standard entre 0 6 & 1 9 mm j '
Tableau Climatologique Mensuel
Station La Mare Janvier 1997
Jour TN TX TM UN UX VT RG ETP PR
01 21 4 292 254 60 89 408 3222 67 00
02 227 297 259 62 86 448 3239 69 15
03 21 5 286 254 59 107 421 2602 60 00
04 234 296 256 69 105 383 2111 49 20
05 233 304 266 69 101 366 3184 62 00
06 235 309 268 77 107 324 2864 58 60
07 227 293 253 79 110 309 1790 43 30
08 231 290 252 79 98 329 1799 38 00
09 236 284 253 77 98 311 1647 36 00
10 222 289 254 72 93 286 2271 48 00
Total 2274 2940 2569 703 994 3585 24729 530 125
Moyenne 227 294 257 70 99 358 2473 53 12
11 206 294 253 63 95 266 2403 52 00
12 21 5 308 265 65 94 306 2954 61 00
13 227 31 2 268 68 99 299 2535 54 00
14 243 307 266 74 110 370 2835 60 345
15 22 1 295 259 71 110 380 2660 58 00
16 224 291 256 65 100 356 2932 50 15
17 21 9 29 '3 255 67 109 375 1701 40 185
18 228 298 266 81 107 371 2018 42 05
19 246 31 2 272 73 100 426 3112 60 50
20 237 308 264 76 108 406 2436 54 100
Total 2266 301 8 2624 703 1032 3555 25586 545 700
Moyenne 227 302 262 70 103 356 2559 55 70
21 21 6 272 249 88 114 460 773 27 71 0
22 220 258 241 89 109 663 661 22 245
23 238 281 256 98 112 477 1036 22 1275
24 222 287 256 84 115 356 1905 43 300
25 228 276 253 79 112 383 1455 3.7 75
26 225 284 252 74 109 374 2052 40 35
27 221 290 251 74 106 350 1697 40 90
28 21 4 291 252 72 107 376 3013 59 60
29 227 296 258 70 98 362 2904 56 00
30 226 292 255 76 105 376 2705 53 30
31 231 293 255 74 101 337 2909 55 00
Total 2468 3120 2778 878 1188 4514 21110 460 2820
Moyenne 224 284 253 80 108 410 1919 42 256
MOIS 7008 9078 7971 2284 3214 11654 71425 1535 3645
MOYENNE 226 293 257 74 104 376 2304 50 11 8
CIRAO-CA, Station de Ligne Paradis, 7 chemin de CIRAT, 97410 Saint-Pierre Tel 19 262 35 76 40 Fax 19 262 35 76 41
E-mail meteo@paradis cirad fr
Station La Mare Février 1997
01 21 6 297 253 82 106 161 2378 47 00
02 239 30 1 262 79 102 397 2280 45 05
03 222 288 249 79 106 338 2006 43 90
04 21 7 277 242 82 111 286 1370 33 345
05 209 272 236 89 109 303 989 25 420
06 21 2 283 243 80 107 349 1900 39 225
07 21 1 287 251 78 106 400 1541 36 35
08 226 28 5 253 77 104 410 2403 47 10
09 234 293 256 81 109 414 2273 47 185
10 238 289 254 84 109 371 1981 41 20
Total 2224 2872 2499 811 1069 3429 19121 403 1335
Moyenne 222 287 250 81 107 343 1912 40 133
11 224 290 248 80 113 358 1994 45 430
12 225 287 257 77 113 472 2912 57 00
13 240 295 261 81 100 336 1891 38 10
14 244 28 1 257 83 105 331 1560 34 75
15 222 292 256 74 108 272 2489 51 50
16 21 9 297 261 72 106 344 3015 58 05
17 234 30"0 264 67 96 366 2854 58 00
18 236 295 262 78 97 365 2532 49 00
19 230 290 250 81 107 266 1642 37 15
20 231 299 258 67 96 310 2512 52 00
Total 2305 2926 2574 760 1041 3420 23401 479 585
Moyenne 231 293 257 76 104 342 2340 48 58
21 199 300 251 60 106 235 2463 54 50
22 209 300 254 71 104 157 2795 54 00
23 225 304 264 77 107 157 2667 52 15
24 224 31 7 263 63 107 179 2809 59 00
25 21 2 293 252 74 98 164 2734 53 00
26 220 308 263 73 102 267 2716 53 20
27 232 302 258 76 104 298 1874 42 05
28 233 299 263 66 102 385 2776 57 00
Total 1754 2423 2068 560 830 1842 20834 424 90
Moyenne 21 9 303 259 70 104 230 2604 53 11
MOIS 6283 822 1 7141 2131 2940 8691 63356 1306 201 0
MOYENNE 224 294 255 76 105 310 2263 47 72
CIRAD-CA, Station de Ligne Paradis, 7 chemin de IIRAT, 97410 Saint-Pierre Tel 19262357640 Fax 19262357641
E-mail metecxgparadis cirad fr
Station : La Mare Mars 1997
01 236 299 260 71 96 268 2032 45 00
02 225 298 251 68 103 226 2148 47 50
03 222 296 254 67 92 255 2303 49 00
04 233 307 268 66 89 316 2820 59 20
05 227 296 248 81 115 287 1249 36 91 0
06 21 5 278 251 73 100 362 1221 30 00
07 235 287 256 73 94 321 1588 37 00
08 236 300 260 72 93 304 2166 46 00
09 233 274 252 81 104 281 1273 29 20
10 229 295 258 72 95 280 2575 50 05
Total 2291 2930 2558 724 981 2900 19375 428 1005
Moyenne 229 293 256 72 98 290 1938 43 101
11 220 295 251 73 106 291 2326 48 75
12 21 2 290 250 71 106 280 2408 49 00
13 209 289 240 72 112 214 2073 45 235
14 195 292 241 62 100 128 2515 48 00
15 209 293 242 72 107 158 2026 41 140
16 209 293 250 74 100 195 2712 49 00
17 21 2 300 255 70 95 170 2111 43 190
18 21 8 294 254 81 113 124 1382 31 325
19 21 3 273 239 84 113 131 688 21 60
20 21 7 301 256 73 104 159 2442 46 00
Total 211 4 2920 2478 732 1056 1850 20683 421 1025
Moyenne 21 1 292 248 73 106 185 2068 42 102
21 229 303 263 84 102 237 2552 46 00
22 243 31 2 270 63 100 278 2507 53 00
23 241 308 269 71 98 256 2473 50 00
24 238 306 269 70 95 364 2408 51 00
25 245 308 272 71 101 395 2461 51 60
26 232 304 264 76 107 298 2264 48 05
27 237 301 265 71 99 272 2399 48 00
28 229 301 259 78 101 183 1857 33 05
29 227 300 260 78 97 182 2233 00
30 230 31 0 263 77 99 191 2334 4
45 »
^ 00
31 229 298 260 78 94 242 2207 4%. 00
Total 2580 3351 291 4 817 1093 2898 25695 51 à 70
Moyenne 235 305 265 74 99 263 2336 47 06
MOIS 6985 9201 7950 2273 3130 7648 65753 1365 2100
MOYENNE 225 297 256 73 101 247 2121 44 68
CIRAD-CA, Station de Ligne Paradis 7 chemin de IIRAT 97410 Saint-Pierre Tel 19 262 35 76 40 Fax 19 262 35 76 41
Station . La Mare Avril 1997
Jour TIM TX TM UN UX VT RG ETP PR

01 21 5 31 0 256 75 99 192 2008 41 00
02 21 1 305 253 75 101 171 2135 42 20
03 21 8 296 248 75 104 148 1450 32 00
04 21 0 278 242 55 84 349 1959 50 00
05 21 6 281 245 61 94 346 2296 48 20
06 208 287 236 72 98 285 1214 31 05
07 21 7 271 239 72 101 337 1728 35 10
08 21 7 277 236 78 102 307 1522 31 120
09 201 286 241 59 104 319 2152 47 05
10 21 7 284 244 72 93 223 2100 40 00
Total 2130 2875 2440 694 980 2677 18564 397 180
Moyenne 21 3 288 244 69 98 268 1856 40 18
11 21 2 289 242 71 100 191 1944 38 00
12 199 292 244 70 99 157 2339 42 00
13 21 2 298 248 77 102 164 1775 34 00
14 222 298 251 71 103 125 2042 39 00
15 195 289 246 61 96 266 2128 44 00
16 21 2 289 250 68 96 334 2272 45 10
17 21 3 295 256 73 103 381 2090 42 20
18 229 294 258 82 105 257 1437 30 30
19 233 304 260 74 106 273 1987 41 05
20 231 297 254 80 101 246 1800 35 00
Total 2158 2945 2509 727 1011 2394 19814 390 65
Moyenne 21 6 294 251 73 101 239 1981 39 07
21 21 4 303 260 70 96 203 2079 41 00
22 220 300 255 70 98 190 2090 41 00
23 224 287 250 71 92 239 1241 31 00
24 21 4 293 254 70 94 309 2113 42 00
25 223 300 256 71 96 292 2121 42 00
26 223 299 258 73 104 240 2102 41 05
27 21 8 308 258 72 103 152 2166 41 00
28 228 305 261 79 103 140 1969 37 00
29 21 9 302 255 79 110 185 2039 40 100
30 21 6 300 259 80 106 146 1997 37 40
Total 2199 2997 2566 735 1002 2096 19917 393 145
Moyenne 220 300 257 74 100 210 1992 39 14
MOIS 6487 881 7 751 5 2156 2993 7167 58295 1180 390
MOYENNE 21 6 294 251 72 100 239 1943 39 13
CIRAD-CA, Station de Ligne Paradis, 7 chemin de IIRAT, 97410 Saint Pierre Tel 19262367640 Fax 19262357641
Station : La Mare Mai 1997
01 223 297 250 81 111 188 1529 33 140
02 221 290 250 80 110 167 1266 28 00
03 21 4 295 241 75 112 155 1116 23 650
04 21 2 286 245 80 112 162 1963 36 00
05 21 2 293 245 71 105 159 1753 34 00
06 193 288 238 70 102 205 1327 3.0 00
07 21 3 289 248 68 98 231 1524 32 00
08 229 284 249 73 96 145 1524 3.0 00
09 204 278 230 75 107 314 1243 3.1 80
10 21 7 259 230 61 87 432 2036 4.4 00
Total 2138 2859 2426 734 1040 2158 15281 326 870
Moyenne 21 4 286 243 73 104 216 1528 33 87
11 207 263 227 63 87 325 1168 33 00
12 209 254 227 73 96 306 908 24 05
13 203 253 223 81 108 236 554 18 195
14 196 253 225 84 111 184 774 19 40
15 209 276 227 87 112 168 739 19 620
16 21 0 247 222 99 113 109 631 14 235
17 206 27'1 233 85 106 116 1222 21 00
18 204 287 234 72 105 197 1630 32 00
19 184 269 227 60 102 312 1719 37 20
20 196 267 231 62 107 388 1842 40 100
Total 2024 2640 2276 766 1047 2341 11187 257 121 5
Moyenne 202 264 228 77 105 234 1119 26 122
21 21 1 262 234 68 107 373 1455 33 05
22 207 265 232 77 99 309 1137 24 55
23 197 264 221 80 109 283 881 24 620
24 192 251 21 8 84 106 301 1265 23 50
25 203 257 225 72 100 281 1482 27 05
26 197 267 224 75 107 153 1734 30 10
27 181 268 21 7 75 103 166 1553 27 05
28 189 265 224 68 103 301 1741 32 150
29 190 257 226 67 110 368 1754 36 25
30 21 1 275 236 58 104 352 1813 39 30
31 198 259 225 68 106 355 1595 34 10
Total 2176 2890 2482 792 1154 3242 16410 32 965
îf
Moyenne 198 263 226 72 105 295 1492 30 88
MOIS 6338 8389 7184 2292 3241 7741 42878 912 3050
MOYENNE 204 271 232 74 105 250 1383 29 98
CIRAD-CA. Station de Ligne Paradis, 7 chemin de I IRAI, 97410 Saint-Pierre Tel 19 262 35 76 40 Fax 19 262 35 76 41
Tableau Ciimatologique Mensuel
Station La Mare Juin 1997
01 192 256 226 78 100 342 1561 26 20
02 196 264 222 57 105 292 1425 34 05
03 189 265 228 74 95 242 1753 29 00
04 188 270 226 72 96 231 1535 28 05
05 200 267 227 74 106 241 1491 28 05
06 205 263 228 72 90 301 1618 31 00
07 201 257 223 72 93 253 1312 27 00
08 190 265 227 69 91 325 1714 33 10
09 189 269 222 65 107 330 1258 32 140
10 205 264 231 72 99 314 1694 29 20
Total 1955 2640 2260 705 982 2871 15361 297 205
Moyenne 196 264 226 70 98 287 1536 30 20
11 189 262 226 76 105 315 1669 30 65
12 192 258 21 9 83 105 287 1479 25 220
13 187 255 220 74 108 269 1574 29 00
14 189 254 220 71 99 313 1639 29 05
15 190 254 21 8 71 106 290 1706 31 205
16 185 226 199 103 113 363 489 12 995
17 186 24 '9 21 1 69 103 334 1563 28 10
18 182 244 21 0 76 100 294 1143 22 10
19 177 251 21 2 75 98 260 1200 23 00
20 187 241 21 1 78 102 190 878 18 15
Total 1864 2494 2146 776 1039 2915 13340 247 1525
Moyenne 186 249 21 5 78 104 292 1334 25 152
21 179 255 21 5 71 88 207 1341 26 00
22 176 253 21 5 64 88 295 1744 33 00
23 193 258 221 74 95 309 1614 28 05
24 192 245 21 5 79 104 303 1096 22 25
25 195 257 220 64 92 297 1575 32 00
26 197 254 21 6 66 102 300 1290 28 40
27 190 25 1 21 7 69 106 328 1413 29 00
28 203 257 222 56 92 333 1548 35 10
29 184 257 21 6 68 103 354 1637 32 250
30 184 256 21 7 68 107 378 1642 33 145
Total 1893 2543 2174 679 977 3104 14900 298 475
Moyenne 189 254 21 7 68 98 310 1490 30 48
MOIS 571 2 7677 6580 2160 2998 8890 43601 842 2205
MOYENNE 190 256 21 9 72 100 296 1453 28 73
CIRAD-CA Station de Liane Paradis 7 chemin de IIRAT 97410 Saint-Pierre Tel 19 262 35 76 40 Fax 19 262 35 76 41
Station La Mare Juillet 1997
01 192 256 21 8 70 103 373 1595 30 80
02 21 0 250 224 61 96 251 1311 £8 00
03 188 231 205 73 106 299 873 23 150
04 189 241 204 85 105 270 807 ï«7 35
05 189 247 21 2 79 108 265 1579 26 00
06 183 257 21 2 74 98 157 1117 21 00
07 186 265 21 2 73 106 157 . 1372 25 00
08 167 250 203 64 105 138 1750 29 00
09 162 229 193 55 95 384 1608 34 00
10 160 232 197 65 98 405 1727 30 00
Total 1826 2458 2080 699 1020 2699 13739 263 265
Moyenne 183 246 208 70 102 270 1374 26 26
11 170 242 206 58 110 402 1708 37 10
12 179 235 197 64 106 375 1474 32 40
13 169 229 188 83 111 308 1297 24 150
14 167 248 207 58 93 357 1835 35 00
15 192 244 21 2 64 87 435 1737 36 00
16 177 239 204 66 102 377 1677 32 10
17 188 24'5 206 64 109 285 1206 29 20
18 173 247 206 69 107 278 1807 32 00
19 174 245 209 74 94 310 1749 29 00
20 179 230 200 82 107 282 947 20 10
Total 1768 2404 2035 682 1026 3409 15437 306 240
Moyenne 177 240 204 68 103 341 1544 31 24
21 174 239 201 64 108 309 1561 32 05
22 174 230 199 75 106 258 1036 22 25
23 175 243 205 73 101 310 1776 28 00
24 181 253 21 1 65 96 314 1558 31 05
25 179 250 21 1 64 94 335 1868 35 00
26 175 255 21 6 60 90 307 1878 37 00
27 162 249 21 1 57 89 298 1897 37 00
28 181 268 224 71 104 322 1753 32 00
29 207 262 226 80 105 170 1324 24 00
30 199 258 21 7 80 111 115 1504 27 05
31 172 252 21 2 74 103 308 1800 31 00
Total 1979 2759 2333 763 1107 3046 17955 336 40
Moyenne 180 251 21 2 69 101 277 1632 31 04
MOIS 5573 7621 6448 2144 3153 9154 47131 905 545
MOYENNE 180 246 208 69 102 295 1520 29 18
Station . La Mare Août 1997
01 187 256 21 5 73 107 301 1816 33 40
02 189 256 21 4 76 114 235 827 24 495
03 205 252 21 9 83 114 246 1185 25 25
04 192 243 21 3 85 107 201 799 18 10
05 194 254 21 7 77 101 229 1800 29 05
06 185 256 21 4 62 106 289 2032 39 155
07 180 244 208 70 111 296 2017 37 00
08 179 250 208 66 98 214 1467 28 00
09 166 247 202 70 104 131 1077 23 00
10 155 242 201 64 103 293 2040 35 00
Total 1832 2500 211 1 726 1065 2435 15060 291 730
Moyenne 183 250 21 1 73 106 244 1506 29 73
11 175 241 203 65 85 346 1869 37 00
12 185 248 21 0 58 96 327 2007 38 00
13 183 247 207 57 105 312 1926 39 30
14 176 244 204 67 106 290 1936 35 00
15 181 257 207 68 102 203 1185 26 50
16 177 252 209 73 112 276 1940 36 00
17 182 247 204 72 111 248 1125 28 130
18 187 251 21 0 69 102 241 1892 33 00
19 171 247 208 70 102 132 1894 32 00
20 176 252 207 77 100 135 1762 29 00
Total 1793 2486 2069 676 1021 2510 17536 333 21 0
Moyenne 179 249 207 68 102 251 1754 33 21
21 176 250 207 72 97 211 1798 31 00
22 177 249 209 41 90 221 2204 44 00
23 181 252 21 5 69 90 227 2054 36 00
24 173 264 21 9 72 96 223 1830 33 00
25 171 261 21 6 60 92 313 2132 42 00
26 187 247 204 67 109 346 1669 37 40
27 173 245 207 58 110 345 2255 44 00
28 173 241 197 64 102 336 1888 36 00
29 172 246 198 64 100 236 1731 33 00
30 149 243 197 73 91 235 1441 28 00
31 159 251 206 55 108 331 2296 45 55
Total 1891 2749 2275 695 1085 3024 21298 409 95
Moyenne 172 250 207 63 99 275 1936 37 09
MOIS 551 6 7735 6455 2097 3171 7969 53894 1033 1035
MOYENNE 178 250 208 68 102 257 1739 33 33
•f»
CIRAD-CA, Station de Ligne Paradis, 7 chemin de IIRAT, 97410 Saint-Pierre Tel 19 262 35 76 40 Fax 19 262 35 76 41
Station La Mare Septembre 1997
01 181 237 201 70 109 392 2029 38 00
02 165 240 197 70 106 334 1788 3>5 65
03 177 250 203 70 105 294 1792 3.4 40
04 175 248 207 76 107 274 2104 36 20
05 172 222 199 82 110 246 799 21 11 5
06 178 245 208 81 104 261 1024 22 00
07 182 254 21 5 72 97 316 2344 39 00
08 186 250 21 1 73 97 269 2361 39 00
09 149 252 206 55 100 213 2277 42 00
10 168 256 21 2 75 99 211 2076 35 00
Total 1733 2454 2059 724 1034 2810 18594 341 240
Moyenne 173 245 206 72 103 281 1859 34 24
11 167 250 207 73 97 358 2119 37 00
12 182 241 205 71 95 405 2100 38 00
13 182 238 203 62 88 440 2491 47 00
14 158 235 193 6 95 308 2357 59 00
15 145 248 190 68 97 175 1344 28 00
16 152 245 193 70 102 197 1462 29 00
17 165 248 201 75 100 228 1860 31 05
18 177 256 206 73 106 264 1567 32 20
19 180 248 207 77 107 276 1811 34 00
20 189 256 21 4 68 97 216 2202 39 00
Total 1697 2465 201 9 643 984 2867 19313 374 25
Moyenne 170 247 202 64 98 287 1931 37 02
21 169 257 21 2 73 107 156 1489 30 05
22 197 258 21 7 78 106 207 1815 34 00
23 170 257 21 3 79 99 261 2530 41 00
24 181 255 21 6 75 97 221 2159 37 00
25 181 258 222 72 96 236 2575 44 00
26 203 272 234 77 102 153 2569 44 10
27 196 273 232 75 107 197 2179 41 00
28 173 250 208 57 103 314 1695 41 00
29 188 247 208 60 81 267 1695 40 00
30 190 263 21 8 54 79 168 2431 4.7 00
Total 1848 2590 2180 700 977 2180 21137 399 15
Moyenne 185 259 21 8 70 98 218 2114 40 01
MOIS 5278 7509 6258 2067 2995 7857 59044 111 4 280
MOYENNE 176 250 209' 69 100 262 1968 37 09
CIRAD-CA, Station de Ligne Paradis, 7 chemin de I IRAI, 97410 Saint-Pierre Tel 19 262 35 76 40 Fax 19 262 35 76 41
Station La Mare Octobre 1997
01 171 251 21 0 62 96 136 1181 28 00
02 184 262 21 1 69 103 199 1789 3.6 15
03 177 246 208 58 94 374 2550 49 00
04 179 237 202 70 97 363 1689 34 00
05 182 260 21 3 52 90 342 2507 52 00
06 178 251 21 4 67 98 281 1384 32 15
07 179 271 220 54 100 340 2449 50 00
08 187 265 21 7 73 107 304 1669 37 05
09 179 265 21 9 72 97 166 2165 39 00
10 176 257 21 0 77 108 154 1655 33 75
Total 1792 2565 2124 654 990 2659 19038 390 11 0
Moyenne 179 256 21 2 65 99 266 1904 39 11
11 172 256 206 71 110 203 1032 28 35
12 190 250 21 1 79 107 342 2394 41 00
13 187 250 21 3 67 95 301 1621 35 00
14 180 247 209 65 103 241 1180 30 00
15 180 255 207 71 93 195 1752 35 00
16 172 274 222 69 111 169 2571 47 90
17 190 256 224 82 112 141 1036 24 00
18 191 249 21 1 67 105 181 1201 30 00
19 186 225 206 73 97 303 875 23 00
20 194 261 21 3 76 105 367 2194 40 05
Total 1842 2523 2122 720 1038 2443 15856 333 130
Moyenne 184 252 21 2 72 104 244 1586 33 13
21 184 259 205 68 108 401 1919 43 10
22 178 235 203 72 100 304 1490 30 25
23 176 260 21 0 66 105 327 2451 46 10
24 189 266 220 64 91 384 2666 51 00
25 183 265 222 73 108 299 2494 47 10
26 196 280 234 77 107 272 2667 48 00
27 21 8 288 246 73 105 243 2471 48 00
28 227 267 237 91 108 153 1319 28 00
29 21 9 276 232 88 111 100 983 23 25
30 205 253 220 80 111 439 1538 36 05
31 200 254 223 84 106 425 1968 35 00
Total 2175 2903 2452 836 1160 3347 21966 435 85
Moyenne 198 264 223 76 105 304 1997 40 08
MOIS 5809 799 1 6698 2210 3188 8449 56860 1158 325
MOYENNE 187 258 21 6 71 103 273 1834 37 10
Station . La Mare Novembre 1997
01 21 3 257 226 81 109 424 1867 37 05
02 196 262 222 76 109 447 2244 44 00
03 192 259 21 9 73 100 425 2477 44 10
04 186 276 226 67 103 333 2920 53 05
05 193 270 221 78 108 289 2191 43 05
06 196 273 226 73 101 350 2772 49 00
07 198 273 227 71 96 344 3123 55 00
08 188 276 235 73 98 172 3102 54 00
09 200 286 236 80 97 166 2525 46 00
10 205 259 230 86 102 106 813 19 00
Total 1967 269 1 2268 758 1023 3056 24034 444 25
Moyenne 197 269 227 76 102 306 2403 44 02
11 200 278 239 80 106 112 2024 39 00
12 207 285 241 76 105 136 1958 40 00
13 206 280 242 80 107 105 1956 39 00
14 21 3 295 254 76 105 ^ 156 2844 53 00
15 224 283 248 79 103 159 1549 34 00
16 21 8 273 235 85 106 194 1067 26 05
17 205 263 228 77 109 117 939 24 00
18 177 263 21 3 57 107 154 2454 49 00
19 170 273 220 57 96 211 2801 53 75
20 209 282 245 77 115 284 881 28 51 5
Total 2029 2775 2365 744 1059 1628 18473 385 595
Moyenne 203 278 236 74 106 163 1847 39 60
21 206 276 241 80 106 208 2314 45 00
22 208 299 256 55 99 210 2707 56 00
23 246 291 260 90 110 109 2636 51 00
24 235 289 255 94 111 161 2797 53 00
25 239 289 256 82 108 204 1394 32 00
26 223 293 252 75 106 164 3077 59 00
27 220 291 255 82 106 117 2474 48 00
28 224 296 257 83 107 122 2163 44 00
29 227 294 260 81 100 144 3091 58 00
30 223 31 2 267 80 105 194 3005 58 00
Total 2251 2930 2559 802 1058 1633 25658 504 00
Moyenne 225 293 256 80 106 163 2566 30 00
MOIS 6247 8396 7192 2304 3140 6317 68165 1333 620
MOYENNE 208 280 240 77 105 211 2272 44 21
CIRAD-CA, Station de Ligne Paradis, 7 chemin de TIRAT, 97410 Saint-Pierre Tel 19262357640 Fax 19262357641
Station La Mare Décembre 1997
01 230 304 261 82 112 118 2273 48 40
02 229 31 2 265 68 101 150 3021 60 00
03 248 306 268 69 101 243 1910 4J' 05
04 241 307 269 62 103 248 3103 8 00
?
05 224 302 259 70 102 289 3103 6 00
?
06 226 300 256 63 98 336 3256 65 00
07 223 308 260 63 94 307 3116 64 ' 00
08 21 2 295 258 73 95 232 3208 6,1 00
09 234 297 261 78 98 214 3078 58 00
10 230 298 257 74 107 216 1982 44 525
Total 2297 3029 261 4 702 1011 2353 28050 571 570
Moyenne 230 303 261 70 101 235 2805 57 57
11 208 282 242 84 114 209 2165 45 10
12 207 288 245 82 105 133 1794 36 00
13 206 296 245 64 102 239 2564 53 00
14 206 285 243 73 108 324 2239 48 15
15 226 286 245 75 105 411 2292 47 00
16 21 7 292 248 73 96 435 2866 54 00
17 226 29"4 247 61 94 403 2681 59 00
18 225 295 249 63 94 376 2510 56 05
19 21 9 298 247 58 101 323 2320 54 05
20 21 7 271 244 65 95 277 1442 37 00
Total 2157 2887 2455 698 1014 3130 22873 489 35
Moyenne 21 6 289 245 70 101 313 2287 4,9 03
21 203 284 241 68 98 282 2125 45 00
22 222 291 246 57 90 352 2551 59 00
23 207 286 244 69 97 264 2065 44 00
24 21 5 294 253 68 100 214 2864 55 00
25 21 3 303 257 69 105 202 2958 59 00
26 207 305 255 70 104 161 2862 57 00
27 237 296 264 83 104 119 1591 33 00
28 236 308 262 84 110 96 2144 45 35
29 224 305 261 84 109 110 2627 52 00
30 222 31 3 271 72 107 217 3009 «M 00
31 246 31 0 265 74 107 287 1861 05
15
Total 2432 3295 281 9 798 1131 2304 26657 55,5 40
Moyenne 221 300 256 73 103 209 2423 50 04
MOIS 6886 921 1 7888 2198 3156 7787 77580 1615 645
MOYENNE 222 297 254 71 102 251 2503 52 21
Station : La Mare Janvier 1998
01 239 332 275 46 102 347 2154 63 00
02 253 31 0 272 81 102 428 2438 49 00
03 242 31 2 268 73 100 398 2939 58 00
04 246 303 266 82 101 380 2190 43 00
05 240 31 1 264 74 99 298 2377 50 00
06 238 307 264 70 97 332 1956 46 00
07 239 304 267 74 100 222 2786 55 00
08 231 31 2 272 67 100 206 2985 60 00
09 237 326 273 71 104 299 2504 56 75
10 221 31 3 266 64 105 396 2445 59 205
Total 2386 3130 2687 702 1010 3306 24774 539 280
Moyenne 239 31 3 269 70 101 331 2477 54 28
11 229 300 261 76 115 347 2257 53 10
12 244 297 263 67 107 325 2090 50 00
13 239 31 1 263 74 106 326 2337 51 15
14 21 9 31 3 267 66 100 369 2961 61 00
15 238 307 267 60 96 436 3277 70 00
16 230 31 9 268 54 95 438 3197 74 00
17 240 31 '4 271 60 97 435 3244 70 00
18 248 324 270 72 105 357 2581 58 25
19 248 31 8 274 73 96 412 2515 54 00
20 256 31 9 281 73 107 370 2936 62 35
Total 2391 3122 2685 675 1024 3815 27395 603 85
Moyenne 239 31 2 269 68 102 382 2740 60 08
21 232 31 1 269 77 106 385 2766 57 00
22 246 31 8 279 73 96 292 3109 62 00
23 251 31 3 279 82 105 217 2910 58 60
24 237 31 9 275 78 112 144 2749 58 165
25 249 31 6 284 80 105 239 3059 60 00
26 263 323 288 77 104 362 3007 61 05
27 251 31 9 280 77 106 398 3039 63 00
28 251 31 8 276 71 97 375 2773 59 00
29 238 31 8 274 67 100 309 2841 60 00
30 245 295 265 80 99 189 985 26 00
31 21 9 31 6 268 67 110 190 2836 60 00
Total 2682 3466 3037 829 1140 3100 30074 624 230
Moyenne 244 31 5 276 75 104 282 2734 57 21
MOIS 7459 971 8 8409 2206 3174 10221 82243 1766 595
MOYENNE 241 31 3 271 71 102 330 2653 57 19
C.RAD-CA Station de L.one Parad.s 7 chem.n de IIRAT 97410 Sa.nt-P.erre Te. 19262357640 Fax 19262357641
Station La Mare Février 1998
01 244 323 277 74 108 230 2713 57 10
02 240 31 5 276 77 111 213 2587 55 85
03 244 304 271 89 115 126 1241 30 905
04 234 284 264 112 115 212 339 10 280
05 241 278 262 127 127 118 359 09 1660
06 247 31 1 271 84 115 152 1763 39 150
07 251 320 282 82 114 267 2652 56 40
08 257 320 284 80 104 359 3017 60 25
09 254 31 8 284 84 108 394 2879 57 10
10 259 330 288 73 100 425 3067 63 00
Total 2471 3103 2759 882 1117 2496 20617 436 3165
Moyenne 247 31 0 276 88 112 250 2062 44 31 6
11 259 327 284 77 108 178 1710 42 05
12 251 330 284 84 110 105 2232 48 00
13 252 31 9 275 87 112 109 1778 40 60
14 246 304 266 88 112 374 2261 47 45
15 248 303 269 86 113 384 2570 52 120
16 242 303 267 93 115 336 1994 42 85
17 256 308 278 94 115 307 2690 51 05
18 253 306 273 89 113 203 1291 32 95
19 235 271 253 95 115 233 348 16 860
20 236 270 258 96 115 264 386 15 345
Total 2478 3041 2707 889 1128 2493 17260 385 1620
Moyenne 248 304 271 89 113 249 1726 39 162
21 237 279 258 93 115 306 688 21 445
22 229 282 251 97 115 336 773 22 690
23 222 285 246 1 115 212 1027 53 600
24 230 259 246 127 127 257 352 08 1605
25 236 287 261 113 115 468 1113 17 1325
26 242 31 6 274 85 115 375 2099 47 455
27 240 290 265 101 115 152 568 17 430
28 233 31 4 271 1 115 144 2109 58 10
Total 1869 231 2 2072 618 932 2250 8729 243 5560
Moyenne 234 289 259 77 116 281 1091 30 695
MOIS 681 8 8456 7538 2389 3177 7239 46606 1064 10345
MOYENNE 244 302 269 85 113 259 1664 38 369
Station La Mare Mars 1998
01 239 309 268 1 115 136 2503 62 00
02 229 309 267 78 109 117 2733 54 00
03 228 303 259 81 107 126 1955 41 00
04 225 302 257 84 112 333 2301 47 00
05 240 290 257 82 103 454 2138 41 00
06 236 293 256 71 97 379 2286 47 00
07 230 301 261 72 97 366 2226 47 00
08 231 304 259 69 98 225 2433 50 00
09 228 300 265 78 98 382 2577 48 00
10 21 5 304 258 72 106 175 2047 44 00
Total 2301 301 5 2607 688 1042 2693 23199 481 00
Moyenne 230 301 261 69 104 269 2320 48 00
11 221 297 253 81 104 228 1465 32 00
12 208 31 0 258 64 101 250 2527 52 00
13 241 303 266 76 98 330 2323 46 00
14 229 306 261 68 98 299 2317 50 00
15 207 31 2 259 63 95 297 2658 56 00
16 222 309 264 69 93 322 2653 54 00
17 226 305 262 72 91 368 2215 49 00
18 21 4 31 4 264 69 102 156 2056 43 00
19 228 31 1 265 80 108 118 1781 38 00
20 239 309 272 82 107 143 2319 46 00
Total 2235 3076 2624 724 997 2511 22314 466 00
Moyenne 224 308 262 72 100 251 2231 47 00
21 251 31 8 267 74 107 119 1659 38 00
22 226 304 260 75 107 225 1722 40 00
23 21 4 31 8 269 72 99 284 2360 48 35
24 236 302 268 86 108 361 2244 44 35
25 237 31 0 264 82 112 350 1903 43 220
26 233 298 265 81 108 383 1864 40 00
27 247 297 264 80 106 347 1780 39 15
28 241 300 264 79 103 334 2169 43 00
29 235 289 257 85 104 220 1708 34 00
30 240 297 260 83 100 186 1540 31 00
31 240 297 261 73 98 368 2304 46 00
Total 2600 3330 2899 870 1152 3177 21253 446 305
Moyenne 236 303 264 79 105 289 1932 41 28
MOIS 7136 9421 8130 2282 3191 8381 66766 1393 305
MOYENNE 230 304 262 74 103 270 2154 45 10
Station La Mare Avril 1998
01 234 301 259 83 106 376 1475 3'4 05
02 21 8 299 256 73 109 324 1845 4.3 70
03 240 299 261 81 106 307 1676 36 00
04 225 297 261 75 103 321 2410 4,6 30
05 224 296 249 81 110 229 1192 31 35
06 239 302 263 70 108 347 2366 49 40
07 230 289 256 72 114 393 2201 50 15
08 233 303 260 73 109 382 2190 48 20
09 232 280 254 81 106 381 1880 37 45
10 21 2 288 251 82 109 334 1803 37 11 0
Total 2287 2954 2570 771 1080 3394 19038 41 1 370
Moyenne 229 295 257 77 108 339 1904 41 37
11 221 283 248 83 110 292 1473 32 30
12 234 282 251 84 112 344 1891 38 90
13 221 286 249 74 109 362 2151 44 10
14 223 291 253 80 102 318 2011 37 00
15 221 290 252 81 99 172 1662 32 00
16 209 288 247 72 102 124 2049 38 00
17 21 6 30 "1 244 68 108 153 1096 29 00
18 207 285 238 68 104 129 2224 41 00
19 183 274 21 7 63 98 202 1500 34 00
20 185 272 230 65 96 385 1863 39 00
Total 2120 2852 2429 738 1040 2481 17920 364 130
Moyenne 21 2 285 243 74 104 248 1792 36 13
21 21 4 275 243 68 96 402 2092 41 00
22 233 271 248 88 114 338 1045 25 11 0
23 232 289 258 79 101 371 1576 31 00
24
25
26
27
28
29
30
Total 679 835 749 235 311 1111 4713 97 11 0
Moyenne 226 278 250 78 104 370 1571 32 37
MOIS 5086 664 1 5748 1744 2431 6986 41671 872 61 0
MOYENNE 221 289 250 76 106 304 1812 38 27
E-mail meteo@paradis ctrad fr
- 22 -
VIII - 2-2-2 - Calcul_de_r_ETP
Pour chaque station synoptique, l'ETP est calculée quotidiennement selon la formule
PENMAN :
ETP = j|(RN) + J(EA)

et 5(RN) est un terme radiatif
et §(EA) est un terme advectif
La formula développée pour le calcul pratique prend la forme :
4 INS 1 A (T)
ETP = RAYG(1-a) - CTT (0,56 - 0,08 e) (0,1 + 0,9 ) — x
DURJ 59 i i- rf(T)
+ °'26 (e - e) (1 + Q,4 V)
w
i + A-CT)
Si le rayonnement global RAYG n'est pas disponible, il est remplacé par le terme
a = albedo de la surface évaporante

ÇA = coefficient permettant le calcul du rayonnement grâce à l'insolation
_ il II il il il M M n ,,
CB
DU'RJ = durée du jour en heures et dixièmes
e tension de vapeur d'eau en hPa
e = tension maximale de la vapeur d'eau en hPa
w
F'(T) = pente de la courbe de tension maximale de la vapeur d'eau
'ÇA = radiation solaire directe au sommet de l'atmosphère

INS = insolation en heures et dixièmes
RAYG = rayonnement global
T = température de l'air sous abri
V = vitesse du vent en m/s
V = constante psychrométrique
= rapport F' (T)/V
o— = constante'de STEFAN-BOLTZMAN : 8,22 x 10
SUBDIVISION CLIM/D6V/ETUOES
STATION : PALMISTE
ANNEE: 1939 MOI S; J A N V I E R
JOUR ! ETP PENMAN EN MM
1
1.5
2 2.9
3 3.6
4 1.8
5 1.9
6 1.9
7 2.9
a 3.3
Q
5.0
10 4.2
11 5.6
3.9
12
13 3.7
U 2.2
15 1 .2
16
17 1 .7
38 2.8
19 2,6
20 1.7
21 2.2
22 1.4
23 1.8
24 4.1
25 2,4
26 3.7
27 4.8 / :
28 2.8 / /
29 °-1 /ô «f
30 j / D'J
31 ! /
SUBDIVISION CLIM/DEV/ETUDES
STATION : PALMISTE
ANNEE: 1939 NOISrFEVRIER
JOUR ! ETP PENMAN EN «M
1
2 2.9
3 2.8
4 2.3
5 2.7
6 3.1
7 1.5
8 2.2
9 1 .3
10 1.6
11 3.0
12 3.2
13 4.8
14 2.8
15 3.3
16 3.4
17 2.5
13 3.9
19 3.6
20 2.7
21 2.5
22 3.6
23 3.0
24 3.4
25 3.3
26
27
2.6
2.5
<L n, ^
7. >^
/;
28 1.9 X
Station N°
Altitude (m) 210
Evaporation moyenne mm
journalière
ANNEE 1997
Jo 1 1 Jan | Fev | Mars | s Avr | Mai | Juin | Juii | Août | Sept | Oiet | Nov | Dec |
1 48 51 56
2 48 51 56
3 57 51 56
4 57 51 56
5 57 51 D6
6 57 51 56
7 57 36 56
8 57 36 56
9 25 36 56
10 25 56
11 25 36 46
12 39 25 36 46
13 39 25 36 46
14 39 25 34 46
15 39 37 34 46
16 39 37 34 46
17 29 37 34 46
18 29 37 34 46
19 29 37 34 55
20 29 37 34 55
29
21 29 37 35 55
22 29 37 35 55
23 29 37 35 55
24 29 37 35 43
25 29 22 35 43
26 29 22 35 43
27 48 22 35 43
28 48 22 35 43
29 48 22 56 43
30 48 22 56 43
31 51 43
Evaporations mensuelles
em 114 I152T 1 b 4 7 |
Lacunes 254
Evaporation annuelle
Station N°
Altitude (m) 210
Evaporation moyenne mm
journalière
ANNEE 1998
Jo 1 1 ; dan „ I_Fe/V|, Mars <[ Av%|rjMai' ~ Juin^j Jujl? | , Août "r|j;S>ept Ji.jpctc-'l1 Ndv^r'Dec '
1 43 44 44 67 21
2 43 44 44 67 21
3 43 44 44 67 21
4 43 44 44 67 21 25
5 43 44 c 67 21 25
6 43 M t; 53 22 25
c
7 43 44 53 22 25
8 48 44 c 53 22 25
9 48 44 c 22 25
53
10 48 44 c 53 22 25
11 48 39 c;
o 53 22 25
12 48 39 5 53 22 25
13 48 39 54 53 22 25
14 48 39 54 53 22 28
15 49 39 54 53 58 28
16 49 39 54 4 58 28
17 49 39 54 4 58 28
18 49 39 54 4 58 28
19 49 39 43 4 58 28
20 49 39 43 4 58 28
21 49 3 43 4 2 21
22 49 3 43 4 2 21
23 53 3 43 4 2 21
24 53 3 43 4 2 21
25 53 3 43 38 2 21
26 53 3 45 38 2 21
27 53 3 45 38 2 21
28 53 3 45 38 2 21
29 44 45 38 21
30 44 45 38 21
31 44 45 38
Evaporations mensuelles
|em | | 1 4 7 9 1070| 147 149 81 65 6[
Lacunes 189
Evaporation annuelle
1600
1400 - '
1200 -
1000 -
| 800 .
"HT 600 -- -
l *
400 --
200 -.
00 .- _!-_
_l 1 1 \ 1 1 1
Jan Fev M ars Avr Juin Juil Août Sept Oct New Dec
I 6. Données hydrométriques
I 6.1. Moyennes journalières de débits
6.2 Débits instantanés
6.3. Hydrogrammes des crues de 1997 à 1998
6 4. Bilans ponctuels de débits sur le bassin versant du Bras Panon

Station N° 23034 A
Désignation Bras Patrick am conf Br Panon
ÔRE^
Altitude (m) 38
Coordonnées Gauss Laborde (m) Commune Bras Panon
X 175125
Y 63830 DEBITS MOYENS JOURNALIERS m3/s
ANNEE 1997
Jo | | Jan | Fév Mars
| | Avr| Mai | Juin | Juil | Août | Sept | Oct | Nov | Dec
01 016 014
02 021 013
03 017 012
04 023 0 12
05 025 0 11
06 024 011
07 0 17 0 11
08 016 010
09 015 010
10 014 010
11 013 038
12 0 13 0 13
13 012 012
14 012 011
15 0 13 0 10
16 013 010
17 012 009
18 011 009
19 010 010
20 279 009
21 052 009
22 032 0 10
23 026 009
24 022 0 14
25 019 014
26 018 009
27 017 009
28 016 009
29 0 16 009
30 015 008
31 007
Débits moyens mensuels

iPMll 1 I I I L 1 027|
Lacunes 304
Module annuel
Débit observé de fréquence au dépassement
100% (minimum) = 90% = 50% = 10%
Débit maximum =
03
02 .
01 .
jan fév mar avr mai jun jul aoû sep oct nov dec
I Observatoire Réunionnais de l'Eau - Système d'Information et d'Analyse de Données

Station N° 23034
Désignation Bras Patrick am conf Br Panon £^pp^
Altitude (m) 38
X 175125
ANNEE 1998
| | Avr| Mai | Juin | Juil | Août | Sept | Oct | Nov | Dec
01 006 009 249 040 055 076 054 044
02 014 009 191 096 053 450 050 1 60
03 011 0 18 1 56 1 17 047 1 70 048 072
04 007 1070 132 072 046 107 047 057
05 007 1450 1 17 1 23 045 088 054 047
06 006 430 106 1 45 046 076 068 043
07 006 220 096 1 03 056 070 044 041
08 006 1 33 087 087 047 062 040 038
09 008 163 081 087 043 056 044
10 040 101 074 1 11 042 050 039
11 033 097 069 136 038 047 035
12 031 085 063 100 036 045 035
13 0 16 1 27 061 1 16 034 043 032
14 013 251 058 1 04 033 042 031
15 0 11 142 056 103 031 030
16 010 409 052 086 035 028
17 009 2 18 050 079 040 028
18 079 1 71 048 069 060 027
19 031 459 047 063 040 025
20 015 244 046 058 050 024
21 1 13 937 044 054 044 023
22 026 901 041 106 038 052
23 0 19 534 038 102 035 037
24 021 860 036 087 032 028
25 016 2280 094 072 032 033
26 016 521 142 070 032 046
27 013 560 060 064 030 033
28 011 346 051 089 082 028
29 011 047 063 045 052
30 0 10 042 058 048 063 081
31 009 038 053 057 053

DM I I 0 20| 4 5S| 0 43 040| J L
Lacunes 159
Module annuel
100% (minimum) = 90% = 50% = 10% =
Débit maximum =
5
4.
3.
S
p"
2. 1
1. K
0. _ \m$. IssÊl Ijfti^ï tissai ^5Fîl
jan fév mar avr mai jun jul aoû sep oct nov déc
Observatoire Réunionnais de l'Eau - Système d'Information et d'Analyse de Données

Station N° 23037 s* :
Désignation Bras Panon av radier Paniandy <\i
Altitude (m) 65 ^7-^:
*-ORi
X 174137
ANNEE 1997
| | Avr | Mai | Juin | Juil | Août | Sept | Oct | Nov | Dec
01 011 015 013
02 011 022 012
03 011 017 012
04 010 021 0 11
05 009 021 010
06 009 021 009
07 009 016 008
08 009 015 007
09 009 014 007
10 008 013 007
11 007 013 036
12 022 012 011
13 010 011 009
14 015 0 11 009
15 009 0 12 0 10
16 008 0 11 008
17 010 009 007
18 007 008 007
19 007 008 008
20 007 350 007
21 068 053 006
22 036 029 009
23 045 023 007
24 021 020 006
25 128 018 008
26 067 0 16 006
27 031 016 006
28 024 015 008
29 020 014 007
30 017 013 006
31 017 006
iPMll 1 1 1 1 0 22| 0 28| 0 09)
Lacunes 273
Module annuel
100% (minimum) = 90% = 50% •• 10% =
Débit maximum =
03
02 .
01 .
0..
jan fév mar avr mai jun jul aoû sep oct nov déc
Observatoire Réunionnais de l'Eau Système d'Information et d'Analyse de Données

Station N° 23037
Désignation Bras Panon av radier Paniandy y*©
-OR1?
Altitude (m)
X 174137
Y 64557
DEBITS MOYENS JOURNALIERS m3/s
ANNEE 1998
Jo | | Jan Fév | Mars | Avr| Mai | Juin | Juil | Août | Sept | Oct | Nov | Dec
01 005 014 252 026 037 053 012 027 023
02 020 015 175 084 036 344 011 026 108
03 009 024 133 090 033 124 012 025 039
04 006 1451 108 048 031 078 039 024 031
05 005 21 78 093 102 029 061 0 17 030 026
06 004 6 19 081 106 029 049 0 13 043 024
07 003 406 069 083 039 041 012 027 022
08 003 3 12 058 068 033 036 0 11 026 021
09 005 338 051 071 028 034 079 026 020
10 063 256 043 1 17 028 031 032 023 020
11 048 132 039 106 025 029 027 021 019
12 025 1 04 037 093 024 027 029 018 025
13 0 16 1 45 036 108 023 025 022 018 021
14 015 307 033 105 022 024 020 0 17 0 18
15 012 1 59 031 089 020 028 019 0 16 072
16 011 2 16 029 076 020 032 045 016 390
17 009 143 027 066 028 025 092 015 1 03
18 074 377 025 055 042 021 045 015 254
19 029 760 024 046 025 020 040 0 14 079
20 014 478 022 041 034 019 380 013 059
21 129 1830 020 038 028 018 148 012 046
22 022 1739 020 100 024 017 085 030 039
23 0 17 942 020 088 024 021 084 019 035
24 026 1485 035 071 021 016 063 016 032
25 021 2783 093 056 021 017 050 017 030
26 018 520 1 10 050 021 015 041 021 030
27 0 18 708 040 043 020 016 037 017 143
28 016 360 034 069 046 0 17 035 015 077
29 0 15 031 044 027 0 14 040 027 045
30 014 028 039 030 0 14 032 045
31 014 026 033 029 028

IDMII 022| 67l| 059| 073| 028| 042) 052) 022) | | | |
Lacunes 93
Module annuel

100% (minimum) = 90%= 50%= 10% =
Débit maximum =
8
6.
4.
m
tfl
2.
0 . —_,—,— i _ _ — —
jan Fév mar avr mai jun jul aoû sep oct nov déc
Observatoire Réunionnais de l'Eau - Système d'Information et d'Analyse de Données

Département 974
Station N° 22080
/*®*\
Désignation Bras Patrick aval c onf Bras Sec I.QRE—
Altitude (m) 80
X 173203
Y 64099
Année 1991
Date Valeur Unité Observations
19/09/1991 5000 l/s amont conf Bras Panon Q = 93 l/s
27/11/1991 10000 l/s pluies sur secteur le 24/1 1
Année 1992
09/07/1992 3100 l/s DCE 1992 # 12 l/s
Année 1993
17/06/1993 20400 l/s Temps pluvieux
Année 1994
08/09/1994 10000 l/s
Année 1995
05/10/1995 24700 l/s Décrue
Année 1996
02/07/1996 4500 l/s
08/10/1996 2300 l/s
Année 1997
07/05/1997 10800 l/s Pluie antérieure
03/06/1997 33100 l/s Bilan réalisé
23/07/1997 16700 l/s Bilan partiel réalisé
Département 974
Station N°
Désignation
Altitude (m)
22113
Bras Patrick am ce nf Bras Sec
90
/*®
—OR1 \ii—\
X 172964
Y 64050
Année 1997
Observatoire Réunionnais de l'Eau - Système d'Information et d'Analyse de Données 1/8

Département 974
Station N° 22114
,/^3\
Désignation Ravine Terre Rouge am conf Br Panon £.Qgp\
Altitude (m) 96
X 172687
Y 65037
Année 1997
Département 974
Station N° 22115
/*®*\
Désignation Bras Panon am co if Rav Terre Rouge ÇLQJIJ?^.
Altitude (m) 96
X 172703
Y 65108
Année 1997
Département 974
Station N° 22116
Désignation Bras Panon am coiif Rav Vmcendo ^-QRl £
Altitude (m) 103
X 172558
Y 65268
Année 1997
03/06/1997 13800 l/s Bilan réalise
Département 974
Station N°
Désignation
22117
Ravine Vmcendo am conf Br Panon
/^H
—QRl £,
Altitude (m) 103
X 172557
Y 65281
Année 1997

Département 974
Station N° 22118
Désignation Ravine Vmcendo r<idier lot Vmcendo
/^S
—QR1
Altitude (m) 125
Coordonnées Gauss Laborde (m) Commune Bras Panon ^
X 172070
Y 65569
Année 1997
Département 974
Station N° 22119
fî>£k\
Désignation Ravine Vmcendo po n t N D Rosaire éL()RE—
Altitude (m) 238
X 170959
Y 65487
Année 1997
Département 974
Station N° 22120
/*&
Désignation Bras Panon radier (barreau Monn —ORl N
Altitude (m) 200
X 171814
Y 64999
Année 1997
Département 974
Station N° 22121
/5®
Désignation Affluent principal : Bras Panon —OR1
Altitude (m) 251
Coordonnées Gauss Laborde (m) ^
Commune Bras Panon
X 171570
Y 64641
Année 1997
Observatoire Réunionnais de l'Eau Système d'Information et d'Analyse de Données 3/8

Département 974
Station N° 22122 i
x^Ê
Désignation Bras Panon au x deux radiers —OR1\._:
Altitude (m) 330
X 170918
Y 64283
Année 1997
Date Valeur Un ité Observations
03/06/1997 98 00 l/s Bilan réalisé
Département 974
Station N° 22123
Désignation Bras Panon à Bellevue les Hauts —QRL
^^
Altitude (m) 460
Coordonnées Gauss Laborde (m) Commune Bras Panon ^
X 169944
Y 63468
Année 1997
Date Valeur Un ité Observations
Département 974
Station N° 23007
/5®\
Désignation Rivière des Roches aval conf Bras Panon éLQjy:?.^
Altitude (m) 5
X 177113
Y 63634
Année 1982
04/08/1982 510 m3/s Crue le 28/07/82
05/10/1982 361 m3/s
08/11/1982 491 m3/s Décrue
08/12/1982 1 64 m3/s
Année 1983
05/01/1983 2100 m3/s Estimation crue à 9h
27/08/1983 197 m3/s
06/10/1983 130 m3/s Etiaabsolel8/9(#07m3/s)
09/11/1983 231 m3/s
28/12/1983 320 m3/s Crue antérieure
Année 1984
12/07/1984 1 54 m3/s
26/09/1984 1 50 m3/s
17/12/1984 1 13 m3/s
Année 1985
27/11/1985 159 m3/s

Département 974
Station N°
Désignation
23008
Bras Panon amont confl Riv des Roches
ysî \!
—QR1 i— :
Altitude (m) 13
X 176357
Y 63519
Année 1995
05/10/1995 063 m3/s
Année 1996
02/07/1996 023 m3/s
08/10/1996 004 m3/s Bilan nv Roches réalisé
Année 1997
03/06/1997 1 78 m3/s Bilan réalisé
23/07/1997 085 m3/s Bilan partiel réalise
09/09/1997 085 m3/s Bilan réalisé
16/10/1997 018 m3/s Bilan Riv Roches réalisé
Année 1998
22/01/1998 046 m3/s Bilan partiel réalisé
Département 974
Station N° 23032
/*^\
Désignation Bras Chevrettes am conf Br Panon é-Qjf£^
Altitude (m) 28
X 175409
Y 63771
Année 1997
Année 1998

Département 974
Station N° 23033
„ ~~-J\
Désignation Bras Panon am. coiif. Br. Patrick |£ QRE^
Altitude (m) 35
Coordonnées Gauss Laborde (m) Commune Bras Panon '
X 175357
Y 63954
Année 1997
03/06/1997 0.75 m3/s Bilan réalisé
Année 1998
22/01/1998 0.14 m3/s Bilan partiel réalisé
Département 974
Station N° 23034 /5*ÉK
Désignation Bras Patrick am. conf. Br. Panon Z-Qjip\
Altitude (m) 38
X 175125
Y 63830
Année 1997
23/07/1997 0.29 m3/s Bilan partiel réalisé
30/09/1997 0.12 m3/s H.éch = 30 cm - mise en service limnigraphe
17/10/1997 0.11 m3/s H.éch = 29
30/10/1997 0.20 m3/s H.éch = 34
21/11/1997 0.50 m3/s H.éch = 42 - décrue
Année 1998
08/01/1998 0.04 m3/s H.éch = 25 cm
22/01/1998 0.21 m3/s H.éch = 35 - bilan partiel réalisé
04/02/1998 5.05 m3/s H.éch = 82 - crue
04/03/1998 1.22 m3/s H.éch = 55 - décrue
24/03/1998 0.72 m3/s Pluie antérieure
22/04/1998 1.25 m3/s H.éch = 56.5
11/06/1998 0.39 m3/s
04/08/1998 0.25 m3/s H.éch = 40
18/08/1998 0.14 m3/s Héch = 36

Département 974
Station N° 23035
Désignation Bras Patrick av co rf Br Pétard Ô&E^
Altitude (m) 56
X 173903
Y 64024
Année 1997
Département 974
Station N° 23036 !
Désignation Bras Pétard am co if Br Patrick /^\
—QR\ î-l
Altitude (m) 58
X 173894
Y 64004
Année 1997

Station N° 23037 /*^<\ ^
Désignation Bras Panon av radier Paniandy /.Q££\';
Altitude (m) 65
X 174137
Y 64557
Année 1997
13/08/1997 029 m3/s H éch = 32 cm - mise en service limnigraphe
10/09/1997 035 m3/s H éch = 34 - bilan réalisé
16/10/1997 008 m3/s H é c h = 17
17/10/1997 0 11 m3/s H éch =19
30/10/1997 018 m3/s H éch = 24
20/11/1997 625 m3/s H éch = 96 - crue
21/11/1997 047 m3/s H éch = 35 - décrue
Année 1998
08/01/1998 003 m3/s Héch = 13 cm
22/01/1998 022 m3/s H éch = 26 - bilan partiel réalisé
04,02/1998 550 m3/s H eth = 88 - crue
04/03/1998 1 10 m3/s H éch = 45
24/03/1998 051 m3/s H éch = 30 - Décrue
22/04/1998 1 59 m3/s H éch = 52 - décrue
20/05/1998 029 m3/s
11/06/1998 030 m3/s H éch = 26
18/08/1998 015 m3/s H é c h = 18
09/09/1998 021 m3/s H éch = 21
Observatoire Réunionnais de l'Eau - Système d Informalion et d'Analyse de Données 8/8

Hydrogramme du mois d'Octobre 1997
6-,
4-
co
m
E
0
o oI oi O
i
O
i O
I
oI O
I
m i— OO t£>
o c\j CM CM co
HycfcxxyatTnB de NoMsrrbre 1997
V)
-..
n
E
0
>
0 0 0 0 O 0 0 0 0 0
c c c
i c C c c c
i
c cI
4- LD C\J LD o LO
o o 0 CM CM CM
Hyctrograrrme de Décembre 1997
.
m
S
04-
0
u u U U U
»0) »0) ^0) ^0)
T5 T5 T! T3 T3
i
00 o CD
a O CM C\J
Hydrognarrrre du mois de Janvier 1998 à Parûandy
ro
E
0
c
cd d
"p
co m C\J c
C\J
HydrxpamiB du mois de Février 1998 à Rariand
T T T T T T T T T T T T T T T T T T T T T T T T T
cxjro^T^r^TLDLDtflr^cnai o o T - T - c x j c M c o ^ T ^ T ^ T L O i D r ^ r ^
O O O O O O O O O O O C \ J C \ J C \ J C \ J C ^ C \ I C \ J C \ J C \ l C \ J C \ J ( M C s J C \ J
Hydnograrrrre du mois de Mars à Paniandy
C O C O C O C O C O C O C O C O C O C O ( en en en
ï _ l _ L - l _ l _ L _ ï - l _ i - i _ l - l _ l - k - i _ > _ l _ l _ l _ i _ i _ i _ l _ l _ l _ i _ l _ L _ l _
(d(dd(d(d(d(d(d(d(d(d(d(d(d(d(d(d(d(d(d(d(d(d(d(d(d(d(d(d
£ Ei £ £ Ei Ei Ei E E E £ E £I £I £ EI EI EI £I £I EI E E E E £ £ £ £
CsJ T LD LO CD r^ CNJ CO CO CD r^ CO CD CD CD 0") LD LD
o C \ J C M C N J C \ J C \ J C \ J C \ J ( M
Hydrogramme d'Avril 1998 en débit moyen journalier
1.40
1.20
1.00
0.80
— 0.60
cr
0.40
0.20
0.00
oo oo 00 oo 00 oo 00 00 00 00
O> o> 05 O) O) 0> 05 O) O) O5
O O
^r
O O O O O
^ f^ O ^
co ^
CD ^
o3 CN 5 00
O O O CN CN CN
^
Bilan hydrométrique du BRAS PANON - 03 et 04 Juin 1997
Bras Fanon + 0 059 m3/s + 0 024 m3/s + 0 013 m3/s

am conf Rav Vmcendo
Q = 0 138 m3/s
Bras Fanon
am conf Rav Terre Rouge
Q = 0 255 m3/s
Ravine Vmcendo
am conf Bras Panon
Q = 0 104 m3/s Ravine Terre Rouge
am conf Bras Panon
Q = 0 357 m3/s
Ravine Vmcendo
radier lot Vmcendo Bras Panon
Q = 0 080 m3/s av radier ' Pamandy"
Q = 0 729 m3/s
Ravine Vmcendo
Bras Panon
| pont N D du Rosaire
0 = 0021 m3/s
Q = 0 755 m3/s
Bras Pinon
radier Carreau Monn
Q = 0 113m3/s
Affluent principal
du Bras Panon ait 251 m
Q = 0021 m3/s
2 radiers - ait 330 m

Bras Panon
amont conf Rtv Roches I
Q = 1 785 m3/s '
Bras Panon
ait 460 m
Q = 0 029 m3/s Bras des Che\ relies '
amont conf Bras Panon t
Q = 0 167 m3/s
Bras Patrick
Q = 0 700 1713/s
NB Apports signe
Pertes signe
hydrométrique du BRAS FANON - 23 Juillet 1997
Bras Fanon
am conf Rav Terre Rouge
Q =0 183 m3/s
Ravine Terre Rouge

am conf Brus Panon
Q =0 142 m3/s
Bras Panon
av radier "Pamandy
Q =0 356 m3/s
as Palnck
Bras Pétard
0 282 m3/s
Bras Panon
amont conf Riv Roches
Q = 0 855 m3/s
NB Apports signe "+" Bras des Chevrettes

Pertes signe "-" Q = 0 078 m3/s
Bras Pntrrck
g amont conf Bras Panon
I Q = 0 285 m3/s
+ 0 115m3/s + 0 003 m3/s

Bilan hydrométrique du BRAS PANON - 09 et 10 Septembre 1997
Bras Panon + 0.037 m3/s + 0.000 m3/s + 0.011 m3/s - 0.002 m3/s + 0.060 m3/s
am. conf. Rav. Vincendo
Q = 0.092 m3/s
Bras Panon
am. conf. Rav. Terre Rouge
Q = 0.136m3/s
Ravine Vincendo
am. conf. Bras Panon
i Q = 0.044 m3/s Ravine Terre Rouge
am. conf. Bras Panon !
Q = 0.205 m3/s I
Bras Panon !
av. radier "Paninndv" (limnigraphe) ,
Q = 0.352 m3/s '
; Ravine Vincendo Bras Panon :

| pont N.D. du Rosaire am. conf. Bras Patrick
| Q = 0.007 m3/s Q = 0.350 m3/s i
Bras Panon
amont conf. Riv. Roches
Q = 0.850 m3/s
Bras des Chevrettes ]

amont conf. Bras Panon !
Q = Q.081m3/s J
Bras Patrick
amont conf. Bras Panon (timnigrnphe)
Q = 0.359 m3/s
NB : Apports: signe " + "
Pertes: signe " - "
+ 0.072 m3/s + 0.010m3/s - 0.001 m3/s

Bilan hydrométrique du BRAS PANON - 22 Janvier 1998
- 0 082 m3/s + 0 081 m3/s
Bras Fanon ,
av radier "Pnnmndi (limmgraphc) I
Q =0 222 m3/s |
Bras Panon
Q =0 140 m3/s
Bras Panon \
amont conf Ri\ Roches !
Q = 0459m3/s i
JNB Apports signe "+'

1
Pertes signe - Bras des Chevrettes
l
Q = 0 026 m3/s
Brns Patrick
amont conf Bras Panon (limnigraphe)
Q = 0212m3/s
Figure 20 rBiîan hydrométrique du BRAS PANON - 09 et 10 Juin 1998
am, conf Rav Vincendo
Bras Fanon
am. conf Rav Terre Rouge
Q = 139l/s
am conf Bras Fanon

Ravine Terre Rouge
am. conf. Bras Fanon
Q = 173 l/s
Bras Panon
av radier "Pamandy"
Q = 298 l/s
Ravine Vincendo
Bras Panon
pont N D du Rosaire
Q = 14 l/s am conf Bras Patrick
= 0335l/s
as Pétard
Bras Patrick
112 l/s
radier Carreau Morin
Affilient pnncipal
du Bras Panon - ait 251 m
0 = 8 l/s
Bras Panon
2 radiers ait 330 m
Q = 34 l/s
Bras Fanon
amont cont Riv Roches
Q = 990 l/s
Bras Panon
ait 460m
Q = 14 l/s
Bras des Chevrettes
Q = 106 l/s
Bras Ananas affluent principal
Rat me Terre Rouge
0 = 22 l/s
Bras Patrick
Q = 387 l/s
amont confluence Bras Ananas

0 = 91 l/s
7. Régime des eaux souterraines sur la zone de Bras Panon.
Le réseau existant actuellement sur le cône alluvial de la Rivière du Mât se compose d'une part
d'ouvrages à mesure continue des niveaux piezometriques, et d'autres part de piezometres à
mesures ponctuelles La carte 5 présente les ouvrage situes en rive droite de la Rivière du Mât
Le S3 Citronniers (code ORE 22070) et le S2 Rivière du Mât (23014), enregistrant les niveaux
piezometriques en continu, font partie des ouvrages captant un premier aquifère libre ou semi-
libre Les variations piezometriques observées sur ces points sont plunmetriques et traduisent une
alimentation directe en fonction des épisodes pluvieux Le S3 Citronniers et le S2 Rivière du Mât
peuvent également bénéficier de l'influence des pertes de débit sur la Rivière du Mât Les aquifères
avec lesquels ils sont en contact sont déconnectes de la nappe de base
/
Les niveaux sur ces deux ouvrages ont augmenté de près de 12 m NGR après l'épisode COLINA
du début de l'année 1993 (précisons que les niveaux réels du S3 Citronniers sont ceux de la figure
ci-dessous auxquels il faut ajouter 100 m NGR)
Secteur de la Rivière du Mât évolution piézométnque comparée

m NGR
4500
1500
1000
500
000
01 Jan 90 01 Jan 91 01 Jan 92 31 Déc.92 31 Déc.93 31 Déc.94 31 Déc.95 30 Déc.96 30 Déc.97
Figure 8 Courbes piezometriques
Sur la nappe de base, les variations piezometriques sont d'amplitude beaucoup plus faible (de
l'ordre du mètre) comme le montrent les forages Bengalis n° 2 (22064) (2 nappes connectées) et
Paniandy (23010) qui mesurent en continu la nappe profonde ( les mesures en continu sur
Paniandy ont été stoppées en décembre 1996)
L'influence des épisodes pluvieux est plus tardive que pour les nappes supérieures, provoquant
une recharge plus progressive
Les évolutions piezometriques sur Bengalis, notamment lors de phases de recharge sont un
peu plus importantes que sur Paniandy Les infiltrations de la Rivière du Mât ont peut être un rôle
dans ce phénomène Cependant, la recharge sur Bengalis vis à vis de la période d'alimentation est
plus tardive d'environ 1 mois en comparaison de celle de Paniandy
Sur le BV de Bras Panon existe un piezometre, le S5 le Refuge (23016) situe environ 800 m en
amont de la confluence du Bras Panon et du Bras Patrick, sur lequel sont effectuées des mesures
ponctuelles (voir annexes)
Nappe superficielle en rive droite de la Rivière du Mât

évolution piezometrique comparée (mesures ponctuelles)
m NGR
55 -r
50
45
40
20
Jun92 Dec 92 Jun 93 Dec 93 Jun 94 Dec 94 Jun 95 Dec 95 Jun 96 Dec 96 Jun 97 Dec 97
Figure 9 Piézométne comparée sur la Rivière du Mât
Cet ouvrage, qui capte un aquifere supérieur, peut être comparé, au niveau de son
comportement, aux 52 Rivière du Mât et 53 Citronniers sur lesquels des mesures ponctuelles ont
été réalisées aux mêmes dates
Le S3 Citronniers et le 52 Rivière du Mât, situes respectivement à 147 m et 41 m NGR

d'altitude, ont des variations piezometnques semblables, d'amplitude plunmétnque, avec une
alimentation directe lors d'épisodes pluvieux
Le 55 le Refuge, qui se trouve a une altitude intermédiaire (63 m NGR), montre des évolutions
piezometnques plus modérées avec toutefois une recharge directe lors d'événements pluvieux
importants tels COLINA en janvier-février 1993 ou les pluies régulières de décembre 1995
Apres COLINA, le niveau a augmente de +4,54 m entre le 07/01/93 et le 11/03/93 contre

+9,54 m sur le 53 Citronniers et +11,08 m sur le 52 Rivière du Mât
Ces deux derniers ouvrages subissent l'influence des pertes de la Rivière du Mât contrairement
au 55 le Refuge qui est situe a proximité du Bras Panon et du Bras Patrick et bénéficierait peut-être
des infiltrations de ce dernier

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I

Dans le cadre du Programme Départemental de Recherches en eau

La connaissance des facteurs du bilan hydrologique

Réalisée sous conduite d'opération de la Direction de l'Agriculture et de la

1 Liste des Tableaux 4

1 261- Indice de compacité

Bilan hydrologique du bassin versant du Bras Panon

Figure 1 Diagramme précipitations-températures sur Bras Panon (92-96) p 16

Figure 2 Hyétogrammes des événements pluvieux 97-98 sur Bras Panon p 17

Figure 3 Ecart à la moyenne des températures 1997 sur Bras Panon p 18

Figure 4 Variation interannuelle de l'ETP p 18

Figure 5 Rosé des vents de Bras Panon (91-95) (source Météo-France p 19

Figure 6 Courbe hypsométnque de Bras Patrick p 24

Figure 7 Courbe hypsométnque de Bras Panon p 24

Figure 8 Profil en long du Bras Patrick p 25

Figure 9 Profil en long du Bras Panon p 25

Figure 10 Exemple d'indexation de Strahler p 26

Figure 11 Hyétogramme mensuels sur les stations météo de Bras Panon p 28

Figure 12 Hyétogramme d'événements pluvieux caractéristiques p 42

Figure 13 et 14 Hyétogrammes d'averses orogéniques et cycloniques p 43

Figure 15 ETP décadaires calculées et mesurées p 45

Figure 16 a-d Hydrogrammes des crues caractéristiques d'Octobre à Janvier p 49

Figure 17 Analyse graphique d'un hydrogramme, exemple de Bras Patrick p 50

Figure 19 Hydrogramme de la crue de Novembre 1997 sur Bras Patrick p 51

Figure 20 Synoptique du bilan hydrométrique global de bassin versant de Bras Panon p 56

Figure 21 Variations des ETP mensuelles p 60

Figure 22 Hydrogramme total sur Bras Patrick p 61

Figure 23 Courbes en débits spécifiques du volume total écoulé à la mère p 62

Figure 24 Dynamique des échanges superficiels au niveau du sol p 63

Figure 25 a et b Parts de chacun des termes du bilan hydrologique p 67

Bilan hydrologique du bassin versant du Bras Panon

Figure 27 Proportion de l'ETP sur la pluie brute p 68

Figure 29 Comparaison des termes de reprises d'infiltration p 70

Figure 30 a et b Rapports des flux impliqués dans la variation du stock du sol p 70

Figure 31 Bilan hydrométrique de Juin 1997 p 70

Figure 32 Piézogramme S5 1993-1998 p 77

Figure 33 Schéma du cycle de l'eau sur BrasPatnck p 80

Figure 34 Synoptique chiffré du cycle de l'eau sur Bras Patrick p 80

Figure 35 Schéma du cycle de l'eau sur Bras Panon p 81

Figure 36 Synoptique chiffre du cycle de l'eau sur Bras Panon p 81

Bilan hydrologique du bassin versant du Bras Panon

Tableau 1 Précipitations moyennes mensuelles en partie haute de Bras Panon p 16

Tableau 2 Indices de compacité des sous bassins versants p 22

Tableau 3 Descriptifs des stations Météo France du secteur Bras Panon p 35

Tableau 4 Evénements de crues caractéristiques p 42

Tableau 5 Lames d'eau précipitées sur les crues caractéristiques p 43

Tableau 6 Valeur des évaporations mesurées et ETP calculées p 45

Tableau 7 Valeurs des ETP sur la période étudiée p 48

Tableau 8 Lags sur bras Patrick p 52

Tableau 9 Débits de pointe des crues caractéristiques p 52

Tableau 10 Bilan hydrologique partiel sur la crue de Novembre p 53

Tableau 11 Valeurs des infiltrations superficielles sur les crues p 54

Tableau 12 Lames d'eau précipitées sur Bras Panon p 59

Tableau 13 Valeurs des ETP mensuelles p 60

Tableau 14 Bilans hydrologiques mensuels p 61

Tableau 15 Débits spécifiques mensuels p 62

Tableau 16 Part du ruissellement pur par rapport à la pluie p 63

Tableau 17 Valeurs des infiltrations en débit spécifique p 63

Tableau 18 Résultats des infiltrations sur GR3 p 65

Tableau 19 Bilan synthétique sur les cycles hydrologiques p 67

Bilan hydrologique du bassin versant du Bras Panon

Carte 2 Localisation du bassin versant de Bras Fanon p7

Carte 3 Carte géologique de Bras Fanon p 11